Chroniques de bureau... Un remède à l'ennui?

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Message par Mekrijärvi Jeu 10 Mar 2016 - 14:25

J'ai écris ce petit texte en 2013. Je n'avais jamais entendu parler des Zèbres ni autres adultes HP, surdoués etc. depuis ca me fait du bien d'écrire de temps en temps ces "chroniques" lorsque je vais devenir dingo à écrire des trucs administratifs.

Je vous invite à poster vos propres chroniques, surtout si vous les avez écris en cachette !


"Aujourd’hui je me sens pleine de toute cette pluie et de tout ce vent qui se sont abattus cette nuit depuis l’océan. Derrière mon dos, la fenêtre: un carré de parking, un carré d’immeuble et entre les deux, comme du jambon fermier entre deux tranches insipide : la rivière élargie qui dévale de ce trop plein d’eau limoneuse.

Je me sens pleine de cette tempête qui m’a tenue dans un état de torpeur moite cette nuit. J’étais attentive mais bercée par la houle du presque sommeil. Je savais que j’étais bien. J’avais envie d’être dehors. Mais les corps chaud de l’homme et du chat contre moi contrebalançaient doucement cette attirance pour les assauts furieux des bourrasques.

C’est aussi en nous que la tempête passe. Elle lave notre tête. Nous somme la tempête au cœur de la tempête. Je ne pourrais pas vivre ailleurs longtemps. Sauf s’il y avait du vent, de la pluie battante et des arbres tordus qui disparaissent dans la nuée.

Tout ce vent, qui est passé aussi en moi, s’est opportunément invité lorsque j’avais besoin de l’entendre. La lecture d’un récit m’avait troublée. Je m’y étais reconnue et avais entendue comme des petits morceaux de réponses à de profondes questions. Je les aie ressenties comme des sensations de déjà vues métaphysique que j’ai envie de rattraper. Le vent est venu souffler sur ces étincelles. Je ne veux pas les perdre."

Chaque tempête me rappelle mon besoin d’écrire. Ecrire me rappelle ensuite à quel point mon esprit a besoin de se nourrir. De se nourrir de beau, de belles âmes, d’ailleurs, de féérie. Mais sans ces plaisirs, je me nourris de moi-même et de cette maladresse oppressante. On ne peut écrire sans s’engager de façon radicale vers ce que l’on aime. l'amour, les amis, certain livres, la mer, l’humus de la forêt et toujours l’ailleurs qui nous appelle..."

A vous!
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