Vos remèdes contre les "attaques" de Mme Tristesse.

Bonsoir Oh amis de la secte!

J'ai tout plein de questions pour vous, mais je vais commencer par celle qui me taraude le plus:

Avez-vous un "remède", une chose que vous faites, qui vous aide à aller mieux quand soudain votre humeur change et s'en va dans les profondes abimes de la tristesse et la mélancolie? Personnellement je n'ai pas encore trouvé mieux que de dormir! Et dormir au boulot c'est pas vraiment possible...

Au boulot, tout ce que j'avais trouvé c'était de me faire un film dans la tête. Mais j'étais souvent dérangée pfff.

Est ce que tu aimes ton travail?

Oh que non!

Je le considère non pas comme un travail alimentaire mais comme un travail social, juste pour voir du monde et avoir un semblant de vie sociale. Mais quand les collègues qui m'intéressent ne sont pas là... c'est la mort!
Dans ma p'tite tête de dingue je pense même ces jours-là à éclater en sanglots, poser ma démission et rentrer chez moi dormir le plus longtemps possible! Car dormir c'est ne plus penser. Quoique... )

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à Audrey94100: Je comprends. Dans le dernier, j'en étais venue à apporter ma bouteille de vodka-framboise dans mon casier pour pas craquer et rentrer chez moi en courant. Et en hurlant.
Fort heureusement c'était un CDD, la libération fut salvatrice.

Pourquoi pas chercher un autre emploi? (Question très bête, tu as sûrement dû y penser mais je ne sais pas comment la poser)
Dormir beaucoup est un signe de dépression, peut être qu'un nouvel emploi pourrait changer la donne ou peut être qu'il y a autre chose derrière... Toi seule le sais.

J'ai plusieurs petits trucs

le premier, c'est écouter la musique qui me passe dans la tête, y'a pas plus simple et plus direct, pas besoin d'objets

ensuite, engager une action assez répétitive, par exemple dessiner des formes géométriques sur une feuille, en lignes ou en colonnes, de manière méthodique et répétitive, si bien que mon esprit est focalisé sur le placement de la forme, la forme elle même, la sensation du dessin, bref c'est reposant; et puis souvent ca rend bien, 2500 carrés sur une feuille a4 !

enfin, lorsque j'ai besoin de me défouler, je me pose a la batterie ou je branche ma guitare électrique et je joue a fond, pour saturer mes perceptions; le son d'un ampli a lampes est sufisamment expressif pour perdre le spleen entre deux notes tendues !!

Est-ce que tu peux t'éclipser de ton boulot (pauses?)

Si c'est le cas, je pourrai te suggérer la marche à pieds (ne serait-ce que 15mn de marche).

La marche à pieds m'aide bien à évacuer le sentiment de tristesse (cette chappe de plomb que l'on sent reposer sur son esprit et ses épaules).

Au bout de 10-15mn de marche rapide, je sens mon esprit se libèrer (certes, momentanément); les perceptions sont saturées: bruit des oiseaux, de conversations, du vent dans les arbres, les odeurs, les animaux/insectes que je croise...et il y a toujours quelque chose qui va éveiller mon intérêt et me permettre de mettre au second plan les pensées qui me minent.
Et quand je rentre, je me sens presque sereine (je suppose grâce à la libération d'endorphine liée à l'activité physique).

La difficulté de ma méthode: il faut que le temps s'y prête, avoir le temps de s'éclipser (cela peut être une denrée rare pour certain(e)s ), et arriver à se forcer à sortir (ce qu'on n'arrive pas toujours à faire quand on est au fond du trou).

Un peu d'aide dans ce cas peut être précieux ("Allez viens, on va faire un tour...").

Autre méthode que j'utilise quand je vais mal: je lis de la Fantasy ou regarde des DVD. (de films que j'apprécie, et j'évite bien sûr ceux qui ne feraient qu'exacerber ma tristesse), mais ce 'nest pas quelque chose qu'il est possible de faire au travail.

Au travail radio ou musique personnelle, ou bien prendre une pause (se lever, marcher un peu, aller parler avec quelqu'un). Manger ou boire quelque chose de chez soi. Moi j'allais dans un endroit où on voyait l'extérieur, les arbres, ou encore dans la boutique adjointe mais on ne surveillait pas non plus mes déplacements..
Sinon surfer qques minutes sur un site drôle ?

Bon courage

Mélanie: vodka-framboise, ça doit être bon ça!
Oui bien sûr il y a plein de choses derrière : sous anti-depresseurs et anxiolytiques depuis 2003, année de passation de mon Bac et début de mes crises de panique, j'ai arrêté mes études suite à cela (pas la force de me battre contre ces crises qui m'arrangeaient certainement) mettant fin à mes espoirs de longues études. J'ai bossé depuis dans la vente et la caisse et je suis encore actuellement "employée polyvalente" dans un petit supermarché... Pas très enrichissant comme travail, mais je vois du monde!.. Bien sûr j'ai des idées d'emplois qui pourraient me plaire mais avec mon humeur qui vacille sans arrête entre combative et lasse, je procrastine, je procrastine!

Orange: J'ai testé aujourd'hui l'action répétitive. En caisse, un stylo, un bout de papier, je me suis "amusée" à faire des suites de nombres et c'est vrai que ça m'a changé les idées! (même si mon chef m'a surprise, mais j'ai la chance de bien m'entendre avec lui ^^)

C'est vraiment exténuant d'être à fleur de peau comme ça, une remarque, un mot, une pensée, une musique peut me mettre dans un état... limite suicidaire! J'essaie de le cacher tant bien que mal à ceux qui sont présents à ce moment là, mais j'ai bien peur d'être déjà jugée lunatique, susceptible et complètement tarée!

Avec cette information et pour l'avoir vécu j'ai d'autres idées:

- une liste de mots étrangers à apprendre placés devant toi
- un sodoku
- deviner ce que les gens vont manger au prochain repas selon leurs achats (en profiter pour établir ta liste de courses)
- essayer de deviner la composition de la famille en te basant sur les achats
- choisir ta nouvelle coiffure/veste/ce que tu veux en regardant les autres
- dans les rayons : battre son propre record de vitesse

Le mieux est de changer de métier quand même parce que ça ne fonctionne qu'un moment tout ça. Te retrouver triste souvent est un signe.

ça ressemble à la peur de l'échec ça... ^^
J'ai connu aussi, récemment encore, c'est terrible ce que ça peut faire (ou ne plus faire).

Trouve un domaine rassurant que tu aimes, pour progresser dedans et voir tout ce que tu sais y faire. Après tu seras plus à l'aise dans les domaines plus "sensibles".

Pratique aussi un sport de groupe, ou de compétition, pour voir du monde et te confronter à tes émotions d'une manière plus physique. Ne pas prendre un groupe avec maxi fifi-filles peureuses dedans évidemment.

Les arts martiaux sont une bonne option.

Moi j'attends. Si c'est Madame Tristesse rencontre Monsieur Anxiété pour faire un Bébé Crise-d'Angoisse, je préviens avec un de ces calmants vendus uniquement sur ordonnance.
Si je dois être opérationnelle tout de suite, je respire à fond, me répète 150 fois de suite et à toute allure que ça va aller, et affiche le sourire de bonheur le plus faux de mon répertoire.
Et puis au bout d'un moment ça passe...

Comme toi audrey94100, c'est dormir. Cela m'arrive souvent en état de fatigue. C'est mon système pour voir que j'ai une dette de sommeil.

Le problème c'est que sans études, difficile de trouver un autre métier...
Mon copain essaie de me pousser à ouvrir ma propre librairie (un vieux rêve...),
j'avoue que l'idée me plaît mais cela me fait peur en même temps. J'ai peur surtout de ne pas assurer comme gérante, de me lasser, de ne pas aller jusqu'au bout (comme d'habitude...). Pour cela j'ai pensé faire une librairie spécialisée en psychologie et développement personnel pour que le domaine me passionne vraiment. Qu'en pensez-vous? Est-ce qu'un zèbre n'est pas trop "versatile" pour monter sa propre boîte et être son propre patron?

Ps: Kara, justement je pensais me mettre aux arts martiaux! Le kung-fu me tente bien! ^^

audrey94100 a écrit: Est-ce qu'un zèbre n'est pas trop "versatile" pour monter sa propre boîte et être son propre patron?

Je ne pense pas, d'autres l'ont fait. Par contre, je vois le risque de burn out. Qui conduit à une extrème fatigue donc au moral à zéro.

Tu penses qu'on peut avoir un burn out en faisant un métier qu'on aime?
Enfin, oui, c'est prouvé, mais la fatigue est alors de la bonne fatigue, on se lève le matin enfin pour une bonne raison, tu ne penses pas? Et vaut mieux s'épuiser dans un métier-passion que dans un métier-alimentaire non? (J'essaie de me convaincre...)

Perso les fleurs de Bach m'ont pas mal aidée ...

j'ai pas tout lu, je vais juste rebondir sur le sujet principal

la tristesse et la mélancolie étant 2 émotions, les refouler ou les fuir, ou les nier, ou tout faire pour ne pas les ressentir = maxi belle connerie

les émotions étant des indicateurs de nos besoins, ta tristesse, ta mélancolie t'informent d'un besoin non satisfait, non pris en compte. Cela peut surgir au boulot, en pleine journée, quand tu t'y attends le moins ...
plus tu fuieras, plus se sera là présent.
plus tu ne prendras pas le temps de t'écouter, de comprendre à quoi cette tristesse et cette mélancolie sont liées, plus le besoin sera étouffé, non pris en compte et tu risques de carrément l'oublier et de ne plus le retrouver facilement (ca c'est pour ceux qui refoulent pendant des années ...)

soit heureuse de cette tristesse et de cette mélancolie et .... affronte les !

je te souhaite beaucoup de courage, cela ne sera pas simple, cela te demandera beaucoup de courage, mais au final, cette tristesse et mélancolie disparaitront.

la psy de comptoir sort ^^

ps: ca marche !

Pourquoi pas, encore mieux, un métier-passion-polyvalent ? Rien de mieux pour combattre l'ennui que de diversifier ses activités Libraire me paraît parfait, la littérature est un domaine qui se renouvelle sans cesse tout en se basant sur ses classiques, et allie les rencontres humaines au domaine de la gestion. Monde réel et imaginaire, art et concret, L et ES (en bonne lycéenne ayant longtemps hésité)... Je vais peut-être revoir mes projets d'avenir, moi

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Euh... un lama ou un lama? Il y en a un qui même si j'adore les animaux ne me semble pas bien utile dans ces cas là, l'autre peut-être mais plus son enseignement que lui-même! ^^

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Merde alors, moi qui pensais trouver mon bonheur... Pour aller mieux dans ces moments, il faudrait s'arrêter de penser, et surtout de ressentir. Mais évidemment c'est impossible. => impasse
Le seul truc que j'ai trouvé, et j'en vu que quelqu'un en parlait aussi, c'est faire un truc débile qui t'empêche de trop réfléchir. Vous allez vous foutre de moi, mais que je "plonge" trop, je fais ce jeu idiot sur mon téléphone qui fonctionne façon tétris, ça va de plus en plus vite et t'es obligé d'être hyper concentré dessus. Parfois je passe 1h dessus et quand j'arrête ça ne va pas forcément mieux (ça se saurait!) mais au moins je réalise que je n'ai pas trop réfléchi pendant ce temps là.
Attention, comme sans doute tu vas très vite arriver au niveau 15, il faut prendre son mal en patience... jusqu'au 7 c'est tout à fait possible de continuer à cogiter sur 4 / 5 autres trucs en même temps... ;-)

Ah oui je me disais aussi

C'est vrai qu'ils sont forts ces lamas ^^
Si j'étais obligée de choisir une religion j'aurai été bouddhiste! J'ai essayé mais ça n'a point marché... lol

Ahah! Camomille, oui je connais bien ces jeux débiles mais tellement prenants!
Ils sont utiles mais plus pour l'ennui ou les insomnies (du moins pour ma part).
Comme tu le dis, une fois le jeu fini on se rend compte que la "tristesse" est toujours là... :-/
Pas de véritable remède pour l'instant donc.
Peut-être certain pratique le yoga, la sophrologie ou autre? Il faudrait que je me penche un peu plus sur ces disciplines...

Je relève un peu en retard ce sujet, désolé !