Epuisée après une conversation avec une autre zèbre : why ??

Salut tout le monde,

J'ai une petite question : est-ce qu'il vous est déjà arrivé de vous sentir totalement crevée après avoir passé du temps ou discuter avec un/une autre zèbre ? J'ai rencontré une nana récemment, et nous avons beaucoup beaucoup de points communs, on est dans la même phase dans la vie etc...Tout devrait donc parfaitement coller sauf qu'elle m'épuise ! Je n'ai pas de mal à la suivre, mais suis totalement vidée après avoir passé du temps avec elle.
Pensez-vous que ce soit parce que je ne passe pas assez de temps avec d'autres zèbres ?

Ou cela est-il plus lié à une question d'énergie, tout comme certains (beaucoup pour ma part...) de non-zébres me vident quand j'ai passé du temps avec eux (ils m'épuisent globalement à cause de l'adaptation dont je dois faire preuve), est-il possible qu'un zèbre -dont le fonctionnement intellectuel est supposé identique au mien- m'épuise aussi émotionnellement par son intensité par exemple ?

Si vous avez déjà rencontré similaire situation, merci pour vos retours ! J'aimerais savoir s'il vaut mieux se protéger en ne poursuivant pas la relation, ou si elle peut évoluer, en adoptant une attitude différente ?

sunshine1981 a écrit:Salut tout le monde,

J'ai une petite question : est-ce qu'il vous est déjà arrivé de vous sentir totalement crevée après avoir passé du temps ou discuter avec un/une autre zèbre ? J'ai rencontré une nana récemment, et nous avons beaucoup beaucoup de points communs, on est dans la même phase dans la vie etc...Tout devrait donc parfaitement coller sauf qu'elle m'épuise ! Je n'ai pas de mal à la suivre, mais suis totalement vidée après avoir passé du temps avec elle.
Pensez-vous que ce soit parce que je ne passe pas assez de temps avec d'autres zèbres ?
.....

Hello,

As tu échangé ? as tu ponctué ? ou tu l'as juste écoutée ?

Non non on a discuté normalement, donc on a parlé toutes les deux ! Pourquoi ?

sunshine1981 a écrit:Non non on a discuté normalement, donc on a parlé toutes les deux ! Pourquoi ?

Pour savoir si l'échange avait été réciproque. Et souhaité des deux cotés. Sinon ça aurait pu expliquer que tu sois vidée.

peut être parce qu'avec des non zèbres tu es sur un registre d'adaptation "intellectuelle" alors qu'avec elle tu es sur un échange "émotionnel".

en fait je n'en sais rien....mais j'avoue parfois ressentir la même chose dans ce cas là comme toi.
je l'analyse comme ça...peut être à tort du reste

Mouais...Pas convaincue. C'est vraiment très bizarre comme sensation. D'autres pistes ?

.

C'est pour ça que les gens discutent souvent au café, avec un chocolat chaud pour prendre des forces ?

Je vais sans doute dire une connerie mais as tu essayé de manger des biscuits (sucres rapides...) lors de tels échanges ?

J'ai remarqué que le cogito ça pompe énormément en arrière plan niveau glucose ou assimilé dans le teston et que je tenais mieux dans la durée de "ça" avec mes vieux biscuits tout pourris toutes les 2 heures, surtout quand tu t'y colles 12h/j, la différence y est réellement notable (et non je n'ai pas causé des gaines de myélines à mettre à la presse pour y soulever de la fonte ...).

Essayes avec ce "truc" sinon bé y a p'têt un "stress" induit comme le souligne N°6 vis à vis de ce type de situation qui sait ?
Pas de maux de tête ???

De mon côté il m'arrive d'être épuisée avec certains Z, mais pas systématiquement. Cela se produit quand :
- l'échange est inégal (comme proposé par Natatypique) : j'ai besoin d'être un peu centrée sur moi aussi et l'autre "vide son sac" d'info ou d'émotions en vrac
- l'autre a un fonctionnement mental très différent de moi (réussir à le/la suivre alors qu'il/elle va vite avec un autre fonctionnement)

Salut Fleur de sel, merci pour ton retour. J'ai plus le sentiment que ça ressemble à la situation dans laquelle je me suis trouvée, car effectivement cela ne m'est arrivé qu'avec certains Z et pas d'autres, très clairement.

Et là on était un peu dans un mix des deux éléments que tu décrits : d'une part la nana était très intense dans ce qu'elle avait envie de dire et un peu dans un "vidage de sac", et j'avais du mal à en placer une. Et puis elle allait très vite, peut-être plus vite que moi, et j'avais du mal à être connectée avec elle.

Du coup, à la question "est-ce qu'on peut y faire qq chose", j'ai bien peur que la réponse soit "non", sauf à veiller à rester bien centrée sur soi, mais c'est une attitude qui va demander aussi de la concentration et donc aboutir à un échange qui ne sera pas nécessairement confortable.

Dans la mesure où je monte une colocation et où cette personne souhaitait potentiellement habiter avec moi, j'ai bien peur que ça ne soit juste pas possible.

J'ai déjà ressentit cela, d'une part avec des personnes égocentriques, et qui rapportent tout à elles, à fortiori lorsque le contexte est socialement stressant (ce qui est souvent le cas avec certains non Zèbres pour qui les conventions sociales mal digérées sont hyper importantes et source de jugement). Le zèbre égocentrique peut être très saoulant émotionnellement et énergétiquement parlant, d'autant plus qu'il/elle est stressée, angoissée. cette situation est à l'origine des deux situations envisagées par fleure de sel
Cela peut aussi être le cas si la personne génère une sorte de complexe d’infériorité ou d'inhibition par son comportement (rapidité verbale, manque d'attention aux réponses, ignore ta logique(ex: rationnel vs émotionnelle, grande supériorité intellectuelle sur certains domaines...).
Concernant une éventuelle colocataire, si cette relation est fréquente, ou si elle était du à un manque de stabilité de cette personne, la réponse est non, on ne peut rien y faire. Si ce comportement est peu fréquent ou du au stress d'une situation nouvelle, ou passagère, la réponse est : es tu capable de supporter cela de façon récurrente. Tout dépend ensuite du type de relation envisagée avec une collocatrice?

Hello Sunshine, écoute je suis exactement dans le même cas que toi: ça m'épuise totalement, à tel point que je rechigne à rencontrer à nouveau la personne par la suite...! Moi je me le suis expliqué d'une autre façon: j'ai pris l'habitude depuis petite d'intérioriser la moindre de mes pensées (vu que les autres ne comprenaient pas tous les noeuds que je me faisais à la tête), or, dans cette situation je pouvais en parler autant que je voulais, et c'est devenu épuisant de puiser la force de tout dire finalement... Il faut aller contre tout ce que j'ai acquis au fur et à mesure alors ça me fatigue tout bêtement, malgré tout l'enrichissement que j'en ai tiré.

Toutes les conversations m'épuisent. Mais plus celles avec des personnes qui dégagent un mal être ou ceux qui sont trop en demande et les pires conversations sont celles qui ne parlent de rien en particulier.

Tu as l'air de me ressembler de ce point de vue là. Je ne peux pas te dire ce qui est le cas pour toi, mais visiblement, ça me demande un effort de m'adapter aux gens.
De ce fait plus l'adaptation est complexe, plus je suis fatiguée à la fin. Petite différence pour les gens en demande: personnellement après quelques années à fuir littéralement ces gens, maintenant je m'investis bcp sur le moment présent. Par contre j'aimerais beaucoup ressembler à ceux qui retournent voir les gens en difficulté pour prendre des nouvelles et assurer un suivi, mais en général, la première rencontre terminée j'ai du mal à revenir à la charge...

Parfois l'intensité est importante au cours des premières rencontres qui sont la découverte de l'autre, puis les échanges deviennent beaucoup plus calmes quoique toujours riches. Un peu comme explorer un territoire inconnu puis y revenir et s'attacher à ce qui a changé, ou en découvrir de nouvelles facettes.

C'est vrai que je ne me suis jamais contrainte à passer le pas et revenir vers les personnes... Merci Plurebati, je pense que je repenserai à ton message si la situation se présente à nouveau, ça m'ouvre une piste de réflexion.

test

Vous avez lu Millenium ?
Les deux personnages dominants,
Lisbeth et Mikael
se fatiguent assez vite (Lisbeth , n'en parlons pas) du contact et de l'échange.
Ce sont deux êtres extrêmement profonds, riches d'expériences étranges ou terribles,
leur "papa" littéraire devait être très rayé, non ?

Leur relation reste un modèle pour moi, même si modèle de roman,
mais qui sommes-nous ?
Qui sommes-nous ?