La misère dans les transports en commun parisien
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La misère dans les transports en commun parisien
Bonjour,
Ce matin dans le RER, je me suis retrouvée avec deux femmes qui parlaient fort et disaient des vérités dérangeantes.
Elles racontaient qu'elles avaient eu une vie comme nous, les salariés pro du métro-boulot-dodo, mais qu'une suite de merdes avait fait qu'elle se retrouvaient à la rue.
Elles racontaient qu'on leur refusait de l'aide parce qu'elles étaient françaises.
Elles racontaient qu'elles ne comprenaient pas pourquoi on faisait la gueule alors qu'on avait un toit et à manger tous les jours.
Et elles riaient, plaisantaient, interpellaient les gens de la rame.
Mais elles n'ont rien demandé.
Je leur ai donné un ticket resto en m'excusant de ne pas pouvoir faire plus.
L'une d'elle m'a dit "Merci madame, vous au moins, je ne vous ferais pas votre sac" en gloussant.
Sur le quai, je leur ai parlé, leur ai dit de prendre soin d'elles, leur ai souhaité une plus jolie vie.
Et j'ai continué mon chemin pour rejoindre le bureau.
J'ai dû ravaler mes larmes dans l'escalator...
J'ai été deux ans au chômage, deux ans de stress et de trouille de me retrouver SDF un jour.
Deux ans durant lesquels lorsque je croisais quelqu'un qui faisait la manche, je me mettais à pleurer.
Heureusement que j'ai encore mon père, sinon ça aurait pu mal finir.
Déjà avant, je parlais aux gens dans le besoin, lorsque je les sentais vraiment dans le besoin (comprendre : pas les alcoolos et pas ceux avec des animaux, même s'ils en ont un pour ne pas être seul et éviter les foyers où leurs congénères leur volent leurs affaires, et certainement pas ceux qu'on appellent les roms).
Je ne donne jamais d'argent, toujours des tickets resto qui représentent un ou deux repas et surtout je leur parle et leur souris.
Je suis toujours secouée par ces gens-là, parce que j'ai conscience que tout peut basculer un jour, sans prévenir.
Que cette situation tout le monde peut la connaître un jour.
Et vous ?
Cela ne vous fait rien ?!
Ce matin dans le RER, je me suis retrouvée avec deux femmes qui parlaient fort et disaient des vérités dérangeantes.
Elles racontaient qu'elles avaient eu une vie comme nous, les salariés pro du métro-boulot-dodo, mais qu'une suite de merdes avait fait qu'elle se retrouvaient à la rue.
Elles racontaient qu'on leur refusait de l'aide parce qu'elles étaient françaises.
Elles racontaient qu'elles ne comprenaient pas pourquoi on faisait la gueule alors qu'on avait un toit et à manger tous les jours.
Et elles riaient, plaisantaient, interpellaient les gens de la rame.
Mais elles n'ont rien demandé.
Je leur ai donné un ticket resto en m'excusant de ne pas pouvoir faire plus.
L'une d'elle m'a dit "Merci madame, vous au moins, je ne vous ferais pas votre sac" en gloussant.
Sur le quai, je leur ai parlé, leur ai dit de prendre soin d'elles, leur ai souhaité une plus jolie vie.
Et j'ai continué mon chemin pour rejoindre le bureau.
J'ai dû ravaler mes larmes dans l'escalator...
J'ai été deux ans au chômage, deux ans de stress et de trouille de me retrouver SDF un jour.
Deux ans durant lesquels lorsque je croisais quelqu'un qui faisait la manche, je me mettais à pleurer.
Heureusement que j'ai encore mon père, sinon ça aurait pu mal finir.
Déjà avant, je parlais aux gens dans le besoin, lorsque je les sentais vraiment dans le besoin (comprendre : pas les alcoolos et pas ceux avec des animaux, même s'ils en ont un pour ne pas être seul et éviter les foyers où leurs congénères leur volent leurs affaires, et certainement pas ceux qu'on appellent les roms).
Je ne donne jamais d'argent, toujours des tickets resto qui représentent un ou deux repas et surtout je leur parle et leur souris.
Je suis toujours secouée par ces gens-là, parce que j'ai conscience que tout peut basculer un jour, sans prévenir.
Que cette situation tout le monde peut la connaître un jour.
Et vous ?
Cela ne vous fait rien ?!
Montmartre- Messages : 102
Date d'inscription : 25/02/2016
Age : 55
Localisation : Paris
Re: La misère dans les transports en commun parisien
Montmartre a écrit:Cela ne vous fait rien ?!
Comme disaient Dutronc-Lanzmann: J'y pense et puis j'oublie, c'est la vie c'est la vie...
Y a un paquet de raisons de faire la révolution, et il y a un autre paquet de raisons de ne pas la faire. Pour le moment, le deuxième me paraît encore sensiblement plus gros que le premier; mais c'est vrai que le premier aussi devient très encombrant et que ça s'arrange pas.
Re: La misère dans les transports en commun parisien
Petitagore a écrit:
Comme disaient Dutronc-Lanzmann: J'y pense et puis j'oublie, c'est la vie c'est la vie...
Y a un paquet de raisons de faire la révolution, et il y a un autre paquet de raisons de ne pas la faire. Pour le moment, le deuxième me paraît encore sensiblement plus gros que le premier; mais c'est vrai que le premier aussi devient très encombrant et que ça s'arrange pas.
Moi je n'oublie pas, j'y pense souvent en fait.
Et non, malheureusement, ça ne s'arrange pas...
Montmartre- Messages : 102
Date d'inscription : 25/02/2016
Age : 55
Localisation : Paris
Re: La misère dans les transports en commun parisien
Je suis toujours secouée par ces gens-là, parce que j'ai conscience que tout peut basculer un jour, sans prévenir.
Que cette situation tout le monde peut la connaître un jour.
Et quand bien même ce ne serait pas le cas, quand bien même il serait improbable que nous nous retrouvions à leur place, ça ne rendrait pas l'existence de la misère plus acceptable. On ne se mobilise pas que contre les injustices dont on est ou pense risquer de devenir soi-même victime. On peut aussi penser aux autres. Et ce même dans les cas où l'on est le bénéficiaire de l'injustice, d'ailleurs.
Elles racontaient qu'elles ne comprenaient pas pourquoi on faisait la gueule alors qu'on avait un toit et à manger tous les jours.
Justement parce qu'on a peur que ça ne dure pas. Peu importe, hein... On peut manquer de beaucoup de choses et être moins triste qu'une personne qui "a tout". Et ces personnes peuvent aussi s'entendre dire que leur situation est plus enviable - mendier dans un pays prospère - que celle de bien d'autres Terriens. Cet argument est compréhensible, mais tellement spécieux. Un tel outil de culpabilisation, de résignation imposée.
Elles racontaient qu'on leur refusait de l'aide parce qu'elles étaient françaises
ça, ça m'inquiète, cette pression sociale qui leur fait intérioriser le fait d'être défavorisées parce que n'appartenant pas à une catégorie de personnes en détresse à la mode. En plus légalement c'est faux. C'est dingue comme nous intégrons les divisions que nos maîtres nous imposent. Nos chefs cyniques qui arrivent maintenant à jouer les SDF français contre les SDF "non-français" pour ne pas avoir en face d'eux un bloc de pauvres en colère. Dingue. Je vois sur les réseaux des gens qui prétendent défendre les SDF français au cri de "les nôtres d'abord", sauf que ces personnes, ces mêmes personnes (je parle bien d'individus, pas de vagues groupes), je les ai vues il y a deux, trois ans, traiter ces mêmes SDF français de fainéants, voleurs, parasites, de gens qu'on a bien raison de déloger à coups de bancs garnis de piques et de boîtiers anti-vermine...
Je suis incapable d'aider ces personnes, françaises ou pas. Incapable d'aller leur parler. Je me sens crever de honte face à leur situation. Tout ce que je peux faire est prier pour que ceux qui ont le charisme de les aider soient toujours plus nombreux.
Invité- Invité
Re: La misère dans les transports en commun parisien
J'avais entendu un prédicateur expliquer comment il avait crée une maison en montagne pour récupérer les assassins à leur sortie de prison, des drogués, des violents, des tueurs. Pendant tout son exposé je me dandinais sur ma chaise avec une inextinguible envie de partir. Mal à l'aise de par ma réaction je suis allé le voir à la fin de sa conférence, et lui expliquais la répugnance dans laquelle m'avait maintenu tous ses propos. Il m'a regardé et m'a dit: "tu en as tellement bavé toi-même que tu ne peux plus supporter ce genre de climat. Ça ne t'est pas demandé". Ça m'a un peu rassuré...Pour le reste je réagis exactement comme Fusain. Est-ce à cause de cette foutue empathie ? Je ne sais pas mais ces pauvres ères réveillent en moi de véritables terreurs...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: La misère dans les transports en commun parisien
Montmartre a écrit:Bonjour,
Ce matin dans le RER, je me suis retrouvée avec deux femmes qui parlaient fort et disaient des vérités dérangeantes.
Elles racontaient qu'elles avaient eu une vie comme nous, les salariés pro du métro-boulot-dodo, mais qu'une suite de merdes avait fait qu'elle se retrouvaient à la rue.
Elles racontaient qu'on leur refusait de l'aide parce qu'elles étaient françaises.
Elles racontaient qu'elles ne comprenaient pas pourquoi on faisait la gueule alors qu'on avait un toit et à manger tous les jours.
Et elles riaient, plaisantaient, interpellaient les gens de la rame.
Mais elles n'ont rien demandé.
Je leur ai donné un ticket resto en m'excusant de ne pas pouvoir faire plus.
L'une d'elle m'a dit "Merci madame, vous au moins, je ne vous ferais pas votre sac" en gloussant.
Sur le quai, je leur ai parlé, leur ai dit de prendre soin d'elles, leur ai souhaité une plus jolie vie.
Et j'ai continué mon chemin pour rejoindre le bureau.
J'ai dû ravaler mes larmes dans l'escalator...
J'ai été deux ans au chômage, deux ans de stress et de trouille de me retrouver SDF un jour.
Deux ans durant lesquels lorsque je croisais quelqu'un qui faisait la manche, je me mettais à pleurer.
Heureusement que j'ai encore mon père, sinon ça aurait pu mal finir.
Déjà avant, je parlais aux gens dans le besoin, lorsque je les sentais vraiment dans le besoin (comprendre : pas les alcoolos et pas ceux avec des animaux, même s'ils en ont un pour ne pas être seul et éviter les foyers où leurs congénères leur volent leurs affaires, et certainement pas ceux qu'on appellent les roms).
Je ne donne jamais d'argent, toujours des tickets resto qui représentent un ou deux repas et surtout je leur parle et leur souris.
Je suis toujours secouée par ces gens-là, parce que j'ai conscience que tout peut basculer un jour, sans prévenir.
Que cette situation tout le monde peut la connaître un jour.
Et vous ?
Cela ne vous fait rien ?!
Ben non si elles ne m'ont pas parlé à moi, rien demander, ni même d'être secouée...
C'est un peu comme si en faisant mes courses, j'allais offrir une bouteille de lait à une dame qui fait ses courses lui disant : à votre place je serais malheureuse alors voilà du lait. Qui sait elle sait mieux que toi comment en trouver 14 bouteilles moins cher... et elle n'aime pas être dérangée pendant ces courses. En connaissance de cela, j'ai pu apprendre à hiérarchiser ce qui me touche ou pas, et ne pas voir les choses et les gens avec mon prisme unique à moi.
Qui sait ces deux personnes souffrent peut être beaucoup moins que tu n'as souffert lorsque ça a failli t'arriver, je ne te connais donc contexte mais de fait, je peux dire une chose inversée..."elles ont la chance d'avoir l'habitude...."....
A ne pas prendre pour toi. Je travaille beaucoup en ce moment sur cette thématique. Ce coté ambigu de savoir ce qui peut se dire ou se penser de deux cotés voire de plusieurs.
Ces sujets sont délicats. Je pensais à quelques personnes du forum en faisant mes courses d'avoir lu leurs propos, de fait je les imaginais dans certains contextes et un ensemble de choses et de réactions de fait ne m'étonnent plus. D'un coté quelqu'un est dans sa vie, gérant ses priorités, faisant ses courses et voici que quelqu'un de super gentil vient leur proposer de l'aide, déranger leur programme de vie et leur rappeler leur catégorie sociale... ou qui sait dans le pire des cas, elle repartirait vexée de n'avoir pas été spontanément accueillie dans sa grandeur d'âme, sa haute bienveillance, son attention pour les autres, et le fait qu'elle souhaite venir en aide en rappelant à cette personne ce à quoi elle ne fait pas attention, elle, pendant ses courses, supermarché pour tous ...
J'ai parfois l'idée de ce réflexe de sortir 10 centimes aux deux gamins qui se tordent le cerveau à comment acheter deux bouteilles d'eau, ce que je ne fais pas, surtout pas. Lorsque cette personne te dit : je ne ferai pas ton sac, elle t'envoie des messages, voire même qui sait elles te protègent.... car tu leur envoies en fait les signes de ta peur à toi... de leur condition... voire même qu'elles n'aimeraient pas être dans la tienne ou tu semblerais avoir des difficultés si tu trouvais dans la leur ou que tu serais malheureux.
Feedback uniquement Prends soin de toi
Invité- Invité
Re: La misère dans les transports en commun parisien
J'ai pratiqué un certain temps les transports parisiens, la misère y est en effet instrumentalisée. Et la réaction la plus commune est la désensibilisation, l'évitement de protection (vol, culpabilisation...). Et les instrument de cette industrie en sont certainement des victimes, néanmoins la question de renter dans ce système ne se pose pas, tout comme avec les animaux, j'en conviens comme toi.
Cependant, dans cette masse informe il n'est pas rare de croiser une situation de détresse humaine. A ce moment là se pose un dilemme, comme toi je suis envahie par l'empathie, parfois (souvent vraisemblablement) en partie à tord comme le signale natatypique.
J'ai une sainte (et le mot n'est pas anodin) horreur de la charité et de la culpabilité, deux mamelles de l’asservissement et de l'inaction. Pour moi il incombe à la solidarité institutionnalisée (politique ou non) de prendre en charge ces problèmes. Et les projections que l'on fait sont très déplacées et et relèves plus narcissisme que de l'action humaine ou humaniste. Peut être n'y a-t-il aucun symétrie dans cette relation, pire ces personnes auraient peut être la réaction la plus inhumaine s'il ne s'agissait pas d'elles mêmes... Comment savoir ? J'aide mes proches à la hauteur de ce qu'ils le méritent par altruisme, et je tente tant bien que mal de ne pas en faire plus.
En somme j'ai fait le choix de rationaliser une empathie qui me semblait mal placée...
Finalement, il arrive qu'une situation soit suffisamment claire pour moi. Comme la femme de mon quartier qui mendie de temps à autre, qui prends soin d'elle, même dans la précarité, qui n'attends rien de vous en particulier, et qui est autant en recherche d'un geste humain que d'un soutient financier lorsqu'elle n'y arrive plus. L'homme éternellement aimable et humain bien qu’alcoolique et qui n'a plus les moyens intellectuels et physiques de s'en sortir depuis bien longtemps. Ces personnes sont bien humaines et je les aides de temps en temps surtout par de l'attention car elles me touchent et font partie de mon existence.
Et je me fais suffisamment confiance pour évaluer ce genre de situations. Comment? vraisemblablement majoritairement par de l'empathie^^...balancée de raison.
Disons que ma première réaction, la plus forte, est la douleur pour autrui. Mais, je ne me fais pas manger, submerger par ce sentiment ( et ce n’est pas évident du tout). J’analyse, je pèse la part de culpabilité (conditionnée), de projection ou d'empathie mal placées, je me reporte à des situations connues. Et si je l'envisage adéquat, je tente un contacte humain, c'est tout ce qu'on peut exiger de moi qui vie dans la même société, et parfois (souvent une autre fois) je fais un geste matériel si cela me semble proportionné à la situation. Et si je donne de l'argent ce n'est pas pour vérifier ce que l'autre va faire avec, chacun ses raisons, et je ne m'octroie pas un droit de regard paternaliste, si je donne, je donne. Et je suis satisfait de cet équilibre, rare sont les fois où je pense avoir été déplacé ou avoir commis une erreur de jugement.
Enfin, je pense que dans ta situation j'aurais été triste pour moi, très, et remué par mon passé mais j'aurais probablement été très énervé par cette attitude de tes co-voyageuses.
Culpabilisatrices, présentant cette légitimité autoproclamé hyper narcissique du type "c'est mon du", et sous entendant un certain racisme, dénigrantsur un système qui les aide par ailleurs, se permettant de juger la situation des autres sans en touchant le début du commencement !!! et ayant l'attitude caractéristique égocentrique d'occupation excessive de l'espace vocal et se sentant légitime à imposer une pensée (médiocre) à une rame de métro. A vrai dire ces situations m’agacent suffisamment pour que je devienne très blessant voir agressif si la personne insiste.
Alors je te comprends, cela m'affecte, mais je n'ai pas le même rapport que toi à ces situations.
Fais attention à ne pas te faire ronger par ta sensibilité qui est une vraie richesse, mais n'oublie pas que les autres n'en sont pas souvent munie. Et je te souhaite d'arriver à cicatriser de ton histoire personnelle, puisque c'est d'elle dont tu souffre et non de la misère des autres.
Cependant, dans cette masse informe il n'est pas rare de croiser une situation de détresse humaine. A ce moment là se pose un dilemme, comme toi je suis envahie par l'empathie, parfois (souvent vraisemblablement) en partie à tord comme le signale natatypique.
J'ai une sainte (et le mot n'est pas anodin) horreur de la charité et de la culpabilité, deux mamelles de l’asservissement et de l'inaction. Pour moi il incombe à la solidarité institutionnalisée (politique ou non) de prendre en charge ces problèmes. Et les projections que l'on fait sont très déplacées et et relèves plus narcissisme que de l'action humaine ou humaniste. Peut être n'y a-t-il aucun symétrie dans cette relation, pire ces personnes auraient peut être la réaction la plus inhumaine s'il ne s'agissait pas d'elles mêmes... Comment savoir ? J'aide mes proches à la hauteur de ce qu'ils le méritent par altruisme, et je tente tant bien que mal de ne pas en faire plus.
En somme j'ai fait le choix de rationaliser une empathie qui me semblait mal placée...
Finalement, il arrive qu'une situation soit suffisamment claire pour moi. Comme la femme de mon quartier qui mendie de temps à autre, qui prends soin d'elle, même dans la précarité, qui n'attends rien de vous en particulier, et qui est autant en recherche d'un geste humain que d'un soutient financier lorsqu'elle n'y arrive plus. L'homme éternellement aimable et humain bien qu’alcoolique et qui n'a plus les moyens intellectuels et physiques de s'en sortir depuis bien longtemps. Ces personnes sont bien humaines et je les aides de temps en temps surtout par de l'attention car elles me touchent et font partie de mon existence.
Et je me fais suffisamment confiance pour évaluer ce genre de situations. Comment? vraisemblablement majoritairement par de l'empathie^^...balancée de raison.
Disons que ma première réaction, la plus forte, est la douleur pour autrui. Mais, je ne me fais pas manger, submerger par ce sentiment ( et ce n’est pas évident du tout). J’analyse, je pèse la part de culpabilité (conditionnée), de projection ou d'empathie mal placées, je me reporte à des situations connues. Et si je l'envisage adéquat, je tente un contacte humain, c'est tout ce qu'on peut exiger de moi qui vie dans la même société, et parfois (souvent une autre fois) je fais un geste matériel si cela me semble proportionné à la situation. Et si je donne de l'argent ce n'est pas pour vérifier ce que l'autre va faire avec, chacun ses raisons, et je ne m'octroie pas un droit de regard paternaliste, si je donne, je donne. Et je suis satisfait de cet équilibre, rare sont les fois où je pense avoir été déplacé ou avoir commis une erreur de jugement.
Enfin, je pense que dans ta situation j'aurais été triste pour moi, très, et remué par mon passé mais j'aurais probablement été très énervé par cette attitude de tes co-voyageuses.
Elles racontaient qu'elles avaient eu une vie comme nous, les salariés pro du métro-boulot-dodo, mais qu'une suite de merdes avait fait qu'elle se retrouvaient à la rue.
Elles racontaient qu'on leur refusait de l'aide parce qu'elles étaient françaises.
Elles racontaient qu'elles ne comprenaient pas pourquoi on faisait la gueule alors qu'on avait un toit et à manger tous les jours.
Et elles riaient, plaisantaient, interpellaient les gens de la rame.
Culpabilisatrices, présentant cette légitimité autoproclamé hyper narcissique du type "c'est mon du", et sous entendant un certain racisme, dénigrantsur un système qui les aide par ailleurs, se permettant de juger la situation des autres sans en touchant le début du commencement !!! et ayant l'attitude caractéristique égocentrique d'occupation excessive de l'espace vocal et se sentant légitime à imposer une pensée (médiocre) à une rame de métro. A vrai dire ces situations m’agacent suffisamment pour que je devienne très blessant voir agressif si la personne insiste.
Alors je te comprends, cela m'affecte, mais je n'ai pas le même rapport que toi à ces situations.
Fais attention à ne pas te faire ronger par ta sensibilité qui est une vraie richesse, mais n'oublie pas que les autres n'en sont pas souvent munie. Et je te souhaite d'arriver à cicatriser de ton histoire personnelle, puisque c'est d'elle dont tu souffre et non de la misère des autres.
Pelot- Messages : 226
Date d'inscription : 25/03/2016
Re: La misère dans les transports en commun parisien
Merci d'avoir compris que je "signalais" et d'avoir mentionné qu'être bien au courant de la "solidarité institutionnalisée ou non" et qu'elle existe, permet justement d'analyser autrement la situation et le contexte dans lequel on se trouve et donc de se "protéger" soi, sans pour autant partir dans des "débats"... ou des conclusions.
Je vais sûrement très mal le dire mais j'ai trouvé la subtilité qui pouvait me poser problématique, à savoir, que toutes les personnes ici, bien qu'ouvertes d'esprit, ne vont forcément se trouver dans les mêmes catégories sociales (je l'ai dit), et peuvent se trouver aussi, dans des couches sociales très écartées partant d'une vers l'autre.
De fait, je peux me trouver plus facilement à me mettre à l'abri (imaginons quelqu'un d'aisé... je me laisse à supposer que l'empathie n'est pas forcément ressentie de la même façon de la même façon, ou une culpabilité, ne serait ce qu'au niveau de ce que l'on peut avoir à donner...
Quelqu'un qui remettra en cause totalement tout le système, de fait, n'en sera pas au courant, et il peut dans ce cas, analyser autrement une interaction (voire s'auto contredire, voire partir dans le mur). Pour moi ça peut fonctionner dans les deux sens, quelqu'un d'en haut (pas péjoratif) pourra très bien aussi, tenter d'arnaquer quelqu'un d'en bas. (pas péjoratif).
Tout cela en demi mots, en ect.... De plus au vu des situations géographiques les choses peuvent aussi varier.
Pour ma part, j'ai mon quota d'asso à qui je verse chaque mois, et mon quota "dons".
Non pas pour libérer ma conscience, mais pour pallier justement à devoir gérer dans l'urgence. dans l'émotif, dans l'empathie, dans la réflexion (ce que j'appelle le gloubi boulga) ?..... dans ce cas, l'empathie n'est pas forcément à tort, elle est réelle, mais elle peut être déplacée peut être par ce fonctionnement là.
Et je confirme effectivement que dans le cas de "chutes" dans la vie, il y a la "hauteur" à prendre en compte. Il faut savoir aussi que beaucoup de personnes sont "déstructurées" donc fonctionnent avec un tout autre système de survie et qu'elles ne souhaitent pas être restructurées. Il faut dans ce cas être en contact plus ou moins avec le "cadre" pour le savoir. Le mécanisme est à l'envers. La communication aussi.
Dans ce cas, tu fais ta part. ni plus ni moins, quelque chose dans ce genre là. J'ai trouvé un juste milieu pour le dire enfin. Devoir moduler entre des paramètres politiques, système, philosophiques, émotionnels, ect, qui peuvent être parfois contradictoires et complexe. Particulièrement lorsqu'on se trouve au "contact". Si ça peut te soulager par exemple, je peux être "au contact" dans certains cas mais faire tout l'inverse que ce que je vais juste après, par exemple aller au guichet de la gare et demander en général : "que faut il faire ? qui s'en occupe ? ou pas ? ect" et en fonction, toujours par exemple, de la réponse plutôt m'orienter si je tiens à le faire, et que ça me tient à coeur, m'orienter vers qui peut y faire quelque chose.
De la découverte que j'ai faite sur moi, j'avais un sentiment de trahison ou que j'allais devoir trahir (curieux oui je sais mais bon je suis bizarre.... , alors qu'en fait non, il n'est pas question de faire des "choix", il est question de positionnement. Je te laisse ou vous laisser me dire si je suis hors sujet. Ca doit entrer tout de même dans cette histoire d'être soi disant à coté de la plaque et des paramètres différents selon lesquels le doué passe pour se faire un avis. Pensant que peut être je ne le faisais, mon premier contact avec un doué qui m'a parlé de douance m'avait dit justement cela : Protèges toi. Je pourrais développer ici ou ailleurs ce qui a pu me passer par la tête, de qui ? de où ? pourquoi ? c'est qui ? il représente qui ? ça remet en question quoi ? et puis en fait ça a été tout bête. Je me suis demandée : est ce que je lui fais confiance pour entendre son conseil ? c'était plus court et la réponse fut oui.
A croire qu'il faut parfois comme il est dit dans ces bouquins, faire 'sauter" ses barrières de réflexion, ou parfois dans un contexte faire sauter ses fameuses valeurs morales et humaines (après pour moi ces sujets sont délicats, sensibles, toussa toussa) ou alors ils ne seront plus, à suivre, à savoir que sa place c'est d'abord à la sienne. Je trouve qu'il est plus facile de se situer en fonction de sa place, plutôt que de laisser se mettre en route tout un raisonnement.
Voilà j'ai remis quelques idées, il paraît qu'il y a des personnes intelligentes ici et des rois du "pavé" ... à moins que ce ne soit une r'humeur mais j'ai un "doute" sur cette r'humeur. Ca sonne un peu comme : "mince personne ne fait rien, est ce que c'est à moi de tout faire tout seul dans ce monde ?" alors qu'en fait peut être que si on décale à l'envers ? enfin pour certains/certaines, moi parfois je n'ai plus su ce qui a l'endroit ou l'envers, alors qu'avant d'être soi disant douée mais pas testée, c'était bien à l'endroit et j'avais bien bossé pour tout ranger.
Ensuite me vient aussi la question de l'arborescence, parfois ne faut il pas ne pas la faire bosser en entier ? voire même faire des liens entre une arbo qui part par là et une de l'autre coté, je pense même que pas mal savent connecter des bazars avec des arborescences à étages ?.
Me dire de faire la part des choses et des gens a aussi été un très bon conseil. Qui sait ? une façon de m'accompagner et être un tiers ? dans un contact entre humain et humain ? juste ?
Des choses dans ce genre là. des histoires aussi peut être de système de valeurs qui se confrontent ? et je trouve que les parcours de vie sont importants dans une grille de lecture. Il y a les filtres individuels et les filtres collectifs.
Parfois on doit faire au plus court et au plus pressé et au plus réactif. Et ça peut aller en totale contradiction de tout ce que l'on est. De fait je ne prône pas là le fait de changer d'avis constamment finalement, mais de ne pas penser/passer par tout un système de remise en question pour une personne, une action.
Il y a les codes sociaux, mais chaque catégorie ? chaque "tout ce que l'on peut trouver comme "chaque truc bidule" a ses codes. Il faut peut être avoir un mode "individuel" ? et si tu arrives à passer par plusieurs, n'en utiliser parfois qu'un seul et dans ce cas avoir un "pote référencé moins sensible" ? pour qui sait équilibrer sans le faire tout seul, son avis ? J'ai pu trouver odieuses et inhumaines parfois des personnes, il faut veiller à être en fonction de ce que l'on est en connaissance de cause.
Pour finir, il existe des personnes qui seront ravies "tous ces trucs" confondus et mis sur le coté (et non pas à coté de la plaque), qui te trouveront rare et à ta juste valeur et d'autres qui te verront autrement. Je me demande si ça n'est pas le moyen le plus simple d'y voir plus vite clair, sur l'instant, après on peut prendre le temps de faire des analyses de ci ou de ça, en passant par là, ou par ici, ou en faisant appel à telle théorie. En tous les cas, moi c'est comme ça que je vais plus vite. en "traversant" parfois tout ce qui me vient en tête.
Partir du principe que des personnes n'arborent pas ou ne raisonnent pas n'est pas bon je trouve en passant. En tous les cas j'espère que tu trouveras sur ton fil, la personne qui raisonne alors avec le système de valeurs et toussa toussa que toi, parce que sinon, tu peux avoir à l'arrivée plus de solutions que tu n'en avais trouvé toi même au départ
(j'ai élargi mon post à la demande de quelqu'une... aussi
Invité- Invité
Re: La misère dans les transports en commun parisien
N'allez surtout pas croire que vous êtes à l'abri d'un accident de vie : personne ne l'est.
Je me suis retrouvée SDF... car j'ai voulu sortir de l'assistanat systématique. Je constate qu'en ces temps de chômage massif il existe des aidants professionnels incompétents (certes souvent sous-payés et en sous-effectif, mais ce n'est pas une raison de m'agresser quand je fais face à des circonstances difficiles dont je ne suis pas responsable). Il existe des associations qui prennent le relais, des voisins compréhensifs. Le tout est question de dosage... d'humour et d'attitude positive.
La solidarité a ses limites... mais un coup de main ponctuel, ce n'est pas de refus.
La formule "prenez soin de vous" peut être cruelle... car ça, je sais faire (en temps ordinaire). Mais je fais comment si je suis privée des moyens concrets d'être bienveillante envers moi-même ?
J'ai retrouvé il y a peu un toit qui représente la préservation de mon intimité, la possibilité de se reconstruire et surtout la possibilité de retravailler, étant donné que je fais partie des pionniers du télé-travail, une connexion internet n'est pas un loisir pour moi, mais un outil de travail.
Je n'ai aucune reconnaissance officielle en tant que zèbre et dépend, comme beaucoup d'un système d'aides sociales (discriminatoire, peu valorisant et inaccessible de par sa complexité aux plus démunis).
Je ne vais pas changer le monde, je vais déjà essayer de sauver ma peu et ça sera déjà pas mal.
Je recherche l'équilibre émotionnel, matériel et relationnel. Avoir un mode de vie sain me protège plus que gendarmes notaires et avocats...
Se reconstruire constitue un travail en soi. Etre femme, blanche de peau, de nationalité française et avec de l'instruction (mais sans diplôme officiel, ma formation s'étant effectuée à l'étranger) peut constituer un frein dans mon expérience (beaucoup supposent, à tort, que tout va bien pour moi, et/ou que j'ai de l'argent, la faute "à" mon accent issu de la haute bourgeoisie).
Je me considère comme une "cloche de luxe". Ma prétendue "bonne éducation" m'ouvre les portes de certains cercles fermés et élitistes, mais je n'hésite pas à discuter avec des personnes de tous horizons. Les temps sont durs pour tout le monde.
J'évite désormais les hypocrites, les cruels, les cyniques, les toxiques (ce n'est pas ce qui manque), les (trop) exclus, les dépressifs... sans les juger pour autant. Mais moi ça me tire vers le bas.
Je me dis que même le grand Leonard Cohen a dû retourner sur scène à 70 ans passés - il s'est fait arnaquer par son manager. Moi aussi j'ai signé des contrats et les prpfessionnels sans scrupule impliqués vont devoir rendre des comptes un jour... Ne serait-ce qu'au fisc. Je refuse de tomber dans l'auto-apitoiement (même si c'est tentant et que ça a pu m'arriver parfois), la délinquance, ou la pseudo-rebéllion adolescente.
Je suis tout à fait capable de hausser le ton (quitte à passer pour autoritaire) face à des gens sans scrupule, tout en étant sociable quand la situation s'y prête. Bien sûr, la solitude me pèse parfois, mais mais vaut seule que mal accompagnée. Je recherche surtout à mieux m'entourer et à recréer un cercle de confiance - ça demande du temps, de la persévérance, des efforts - bref, c'est beaucoup de travail.
Je ne sais pas tout et je me refuse à me poser en donneuse de leçons. Chacun se dépatouille comme il peut. N'empêche que le déni par rapport à certaines violences bien réelles est dur à supporter. Elles s'exercent, dans mon expérience, en toute impunité. La précarité est une forme de violence sociale quotidienne et usante. Etre harcelée en tant qude femme seule aussi. J'ai sans doute plus d'outils que d'autres pour m'en sortir, mais être seule me rend vulnérable.
Bref, je suis un zèbre, à la fois attendrissant et attachant (je suis toujours étonnée par la quantité de personnes prêtes à m'aider) et exspérant et gaffeur...
Je me suis retrouvée SDF... car j'ai voulu sortir de l'assistanat systématique. Je constate qu'en ces temps de chômage massif il existe des aidants professionnels incompétents (certes souvent sous-payés et en sous-effectif, mais ce n'est pas une raison de m'agresser quand je fais face à des circonstances difficiles dont je ne suis pas responsable). Il existe des associations qui prennent le relais, des voisins compréhensifs. Le tout est question de dosage... d'humour et d'attitude positive.
La solidarité a ses limites... mais un coup de main ponctuel, ce n'est pas de refus.
La formule "prenez soin de vous" peut être cruelle... car ça, je sais faire (en temps ordinaire). Mais je fais comment si je suis privée des moyens concrets d'être bienveillante envers moi-même ?
J'ai retrouvé il y a peu un toit qui représente la préservation de mon intimité, la possibilité de se reconstruire et surtout la possibilité de retravailler, étant donné que je fais partie des pionniers du télé-travail, une connexion internet n'est pas un loisir pour moi, mais un outil de travail.
Je n'ai aucune reconnaissance officielle en tant que zèbre et dépend, comme beaucoup d'un système d'aides sociales (discriminatoire, peu valorisant et inaccessible de par sa complexité aux plus démunis).
Je ne vais pas changer le monde, je vais déjà essayer de sauver ma peu et ça sera déjà pas mal.
Je recherche l'équilibre émotionnel, matériel et relationnel. Avoir un mode de vie sain me protège plus que gendarmes notaires et avocats...
Se reconstruire constitue un travail en soi. Etre femme, blanche de peau, de nationalité française et avec de l'instruction (mais sans diplôme officiel, ma formation s'étant effectuée à l'étranger) peut constituer un frein dans mon expérience (beaucoup supposent, à tort, que tout va bien pour moi, et/ou que j'ai de l'argent, la faute "à" mon accent issu de la haute bourgeoisie).
Je me considère comme une "cloche de luxe". Ma prétendue "bonne éducation" m'ouvre les portes de certains cercles fermés et élitistes, mais je n'hésite pas à discuter avec des personnes de tous horizons. Les temps sont durs pour tout le monde.
J'évite désormais les hypocrites, les cruels, les cyniques, les toxiques (ce n'est pas ce qui manque), les (trop) exclus, les dépressifs... sans les juger pour autant. Mais moi ça me tire vers le bas.
Je me dis que même le grand Leonard Cohen a dû retourner sur scène à 70 ans passés - il s'est fait arnaquer par son manager. Moi aussi j'ai signé des contrats et les prpfessionnels sans scrupule impliqués vont devoir rendre des comptes un jour... Ne serait-ce qu'au fisc. Je refuse de tomber dans l'auto-apitoiement (même si c'est tentant et que ça a pu m'arriver parfois), la délinquance, ou la pseudo-rebéllion adolescente.
Je suis tout à fait capable de hausser le ton (quitte à passer pour autoritaire) face à des gens sans scrupule, tout en étant sociable quand la situation s'y prête. Bien sûr, la solitude me pèse parfois, mais mais vaut seule que mal accompagnée. Je recherche surtout à mieux m'entourer et à recréer un cercle de confiance - ça demande du temps, de la persévérance, des efforts - bref, c'est beaucoup de travail.
Je ne sais pas tout et je me refuse à me poser en donneuse de leçons. Chacun se dépatouille comme il peut. N'empêche que le déni par rapport à certaines violences bien réelles est dur à supporter. Elles s'exercent, dans mon expérience, en toute impunité. La précarité est une forme de violence sociale quotidienne et usante. Etre harcelée en tant qude femme seule aussi. J'ai sans doute plus d'outils que d'autres pour m'en sortir, mais être seule me rend vulnérable.
Bref, je suis un zèbre, à la fois attendrissant et attachant (je suis toujours étonnée par la quantité de personnes prêtes à m'aider) et exspérant et gaffeur...
Invité- Invité
Re: La misère dans les transports en commun parisien
Ton histoire et tes commentaires me touchent toujours beaucoup. Peut être plus qu'il ne le faudrait, je ne sais pas, dure empathie...
Je ne peux m’empêcher, de t'envoyer toutes les meilleurs énergies
Je ne peux m’empêcher, de t'envoyer toutes les meilleurs énergies
Invité- Invité
Re: La misère dans les transports en commun parisien
Revz a écrit:Ton histoire et tes commentaires me touchent toujours beaucoup. Peut être plus qu'il ne le faudrait, je ne sais pas, dure empathie...
Je ne peux m’empêcher, de t'envoyer toutes les meilleurs énergies
Merci Revz.
Parfois ma trop grande empathie m'a fait me mêler de la vie des autres (à l'excès), ou m'attacher (trop vite) à des personnes qui ne me convenaient pas. Je suis en permanence tentée par le retour dans ma bulle/tour d'ivoire (tant par goût de la solitude que pour le besoin de protection). Je ne souhaite en aucun cas profiter de l'empathie d'autrui, surout pas d'autres zèbres. Mais les messages de sympathie en cas de coup dur sont précieux.
Je suis adulte et je suis tout à fait capable de régler les soucis du quotidien moi-même. Par contre, il y a des choses que je ne peux tolérer (par exemple des agressions et tout ce qui relève des infractions au code pénal. Et là, ce sont des professionnels qui entrent en ligne de compte, c'est hors de ma responsabilité comme de celles d'autres zèbres).
Je souhaite faire valoir la différence (la nuance) entre poser avec fermeté mes limites et l'agressivité.
Encore une fois, tous messages de sympathie bienvenus. Mais préservez-vous aussi : je ne suis pas sûre d'être bien fréquentable pour l'instant. En restant certaine que cela reste un mauvais moment à passer, et que de nouveaux amis,en chair et en os, il est toujours possible de s'en faire.
Le virtuel c'est bien, mais cela a des limites aussi.
Invité- Invité
Re: La misère dans les transports en commun parisien
Oui, l'empathie est tout une chose a maitriser. J'apprend encore sur cela...
C'est peut être ce virtuel justement, qui permet une intensité acceptable et raisonnable pour t'apporter par ces mots mon soutient et ma sympathie.....
C'est peut être ce virtuel justement, qui permet une intensité acceptable et raisonnable pour t'apporter par ces mots mon soutient et ma sympathie.....
Invité- Invité
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