Une histoire banale de zèbre ?
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Une histoire banale de zèbre ?
Bonjour à tous,
Bon, faut être honnête, si je m'inscris ici, c'est que ça ne va pas.
Enfin, ça ne va pas, restons relatifs : y a des zèbres pour qui c'est bien pire - d'ailleurs j'ai un copain qui … Stop, mon vieux fift si tu commences à digresser tu vas perdre tout le monde en moins de deux lignes. Y a des zèbres pour qui c'est pire, disais-je : j'ai rencontré ma femme il y a 20 ans (pu…n, 20 ans !), on a deux enfants, une vie plutôt confortable, un travail … Ah oui, euh, non en fait, plus de travail …
Et si on reprenait les choses de manière chronologique, hein, histoire de faciliter la vie à vous, lecteurs internautes et attentionnés ?
Résumons donc, rapidement puisque c'est ainsi que les choses se sont passées (rapidement).
Novembre 2015, un ange (si, si, il n'est pas descendu du ciel mais c'est tout comme) nous suggère la zébritude de notre aîné qui a alors trois ans et demi. Ma femme regarde sur internet, m'appelle pour me donner les grandes lignes de ce qu'est un "précoce hypersensible". J'y reconnais mon fils évidemment … mais également beaucoup de moi-même. Rendez-vous pris illico-prestement avec une psychologue parisienne début décembre qui confirme l'achepéitude de mini-zèbre. Et le père alors ? Hein ? Passage du test début mars chez une psychologue pour adultes HPI, qui confirme le doute s'il en restait.
Le truc, c'est qu'entre temps, bah, mon pédégé m'a convoqué pour me dire qu'il m'aimait beaucoup, que j'étais un gars très sympa, mais que, comprends-tu, il valait mieux mettre un terme à notre collaboration pour ne pas créer de frustrations parmi mes collègues. Enfin, parmi une plus particulièrement …
Rupture conventionnelle, remise en cause, décision de me ré-orienter professionnellement … et j'en suis là.
Valà.
J'ai toujours été un solitaire (sauf avec ce copain qui …), mais je me dis qu'il serait peut-être temps de rencontrer du monde, non ??? Et puis, là, au moins, j'ai tu temps pour le faire .
Bon, en tous cas, merci de m'avoir lu (ou au moins de me le laisser croire ), et à bientôt j'espère.
Fift.
Bon, faut être honnête, si je m'inscris ici, c'est que ça ne va pas.
Enfin, ça ne va pas, restons relatifs : y a des zèbres pour qui c'est bien pire - d'ailleurs j'ai un copain qui … Stop, mon vieux fift si tu commences à digresser tu vas perdre tout le monde en moins de deux lignes. Y a des zèbres pour qui c'est pire, disais-je : j'ai rencontré ma femme il y a 20 ans (pu…n, 20 ans !), on a deux enfants, une vie plutôt confortable, un travail … Ah oui, euh, non en fait, plus de travail …
Et si on reprenait les choses de manière chronologique, hein, histoire de faciliter la vie à vous, lecteurs internautes et attentionnés ?
Résumons donc, rapidement puisque c'est ainsi que les choses se sont passées (rapidement).
Novembre 2015, un ange (si, si, il n'est pas descendu du ciel mais c'est tout comme) nous suggère la zébritude de notre aîné qui a alors trois ans et demi. Ma femme regarde sur internet, m'appelle pour me donner les grandes lignes de ce qu'est un "précoce hypersensible". J'y reconnais mon fils évidemment … mais également beaucoup de moi-même. Rendez-vous pris illico-prestement avec une psychologue parisienne début décembre qui confirme l'achepéitude de mini-zèbre. Et le père alors ? Hein ? Passage du test début mars chez une psychologue pour adultes HPI, qui confirme le doute s'il en restait.
Le truc, c'est qu'entre temps, bah, mon pédégé m'a convoqué pour me dire qu'il m'aimait beaucoup, que j'étais un gars très sympa, mais que, comprends-tu, il valait mieux mettre un terme à notre collaboration pour ne pas créer de frustrations parmi mes collègues. Enfin, parmi une plus particulièrement …
Rupture conventionnelle, remise en cause, décision de me ré-orienter professionnellement … et j'en suis là.
Valà.
J'ai toujours été un solitaire (sauf avec ce copain qui …), mais je me dis qu'il serait peut-être temps de rencontrer du monde, non ??? Et puis, là, au moins, j'ai tu temps pour le faire .
Bon, en tous cas, merci de m'avoir lu (ou au moins de me le laisser croire ), et à bientôt j'espère.
Fift.
fift- Messages : 8856
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Une histoire banale de zèbre ?
Bon dans l'ensemble :
1/ C'est plutôt de bonnes nouvelles : la voie des possibles est ouverte du fait de ce statut reconnu (HP).
2/ Quant au pédégé il a peut être vu aussi et a pris peur, prétextant une cause extérieure (l'air de rien parfois, un pédégé c'est pas trop courageux et c'est un tueur devant une menace potentielle - sans jeu de mots cf HP).
J'extrapole mais pas trop loin de la vérité quand même.
Donc te voila avec du temps libre : excellent pour faire un point ! Certes c'est pas simple car celui qui ne travaille pas n'est pas sociétalement bien vu mais qu'importe car c'est ce que tu penses toi qui importe. Bien sûr il faudra rassurer autour de toi (famille proche !!!), mais libre à toi de te définir un cap, de le peaufiner et de t'y positionner le temps venu professionnellement. Tu as un vecteur clé : la confiance : car HP reconnu on ne peut être que confiant, non ?.. C'est en effet reconnaître en soi la présence d'un vivier de possibilités, de capacités qui ne réclament qu'â être exploitées; donc autant le faire dans ce défi qui se pose à toi présentement. tel est mon vœu à ton égard.
1/ C'est plutôt de bonnes nouvelles : la voie des possibles est ouverte du fait de ce statut reconnu (HP).
2/ Quant au pédégé il a peut être vu aussi et a pris peur, prétextant une cause extérieure (l'air de rien parfois, un pédégé c'est pas trop courageux et c'est un tueur devant une menace potentielle - sans jeu de mots cf HP).
J'extrapole mais pas trop loin de la vérité quand même.
Donc te voila avec du temps libre : excellent pour faire un point ! Certes c'est pas simple car celui qui ne travaille pas n'est pas sociétalement bien vu mais qu'importe car c'est ce que tu penses toi qui importe. Bien sûr il faudra rassurer autour de toi (famille proche !!!), mais libre à toi de te définir un cap, de le peaufiner et de t'y positionner le temps venu professionnellement. Tu as un vecteur clé : la confiance : car HP reconnu on ne peut être que confiant, non ?.. C'est en effet reconnaître en soi la présence d'un vivier de possibilités, de capacités qui ne réclament qu'â être exploitées; donc autant le faire dans ce défi qui se pose à toi présentement. tel est mon vœu à ton égard.
Invité- Invité
Re: Une histoire banale de zèbre ?
Bonjour Izo, et merci de ta gentille réponse.
La voie des possibles, oui, c'est immédiatement ce qui m'a traversé l'esprit. A dire vrai, j'étais même plus détendu après avoir cessé mon contrat que pendant les 3 ans que j'ai passés là-bas. J'ai même identifié ce vers quoi je veux me diriger - mais ça ne va pas assez vite, j'ai aussi rencontré des gens très dubitatifs, du coup je doute, je me demande si j'ai bien fait, si je ne ferais pas mieux de reprendre un travail "classique", que je ne suis finalement pas sûr de savoir faire correctement (eu égard aux trois années passées ici, et aux 4 à 5 ans dans mon précédent poste), bref, c'est un peu le bazar.
Tu as tout à fait raison sur la confiance en soit. Je n'ose imaginer l'état dans lequel je serais si je n'avais pas fait cette démarche. Malgré tout, il en ressort un sentiment de frustration car si je suis confiant en mes capacités, ce n'est pas nécessairement le cas de mes interlocuteurs - à juste titre, ne me connaissant pas, ils attendent que je les convainque. Et à part ma bonne volonté, pour le moment, j'avoue que je rame un peu …
Et je ne souhaite pas non plus mettre mes proches dans l'embarras …
Bon, désolé de m'être étendu un peu longuement, je vais aussi essayer d'apporter des notes positives à ce forum .
La voie des possibles, oui, c'est immédiatement ce qui m'a traversé l'esprit. A dire vrai, j'étais même plus détendu après avoir cessé mon contrat que pendant les 3 ans que j'ai passés là-bas. J'ai même identifié ce vers quoi je veux me diriger - mais ça ne va pas assez vite, j'ai aussi rencontré des gens très dubitatifs, du coup je doute, je me demande si j'ai bien fait, si je ne ferais pas mieux de reprendre un travail "classique", que je ne suis finalement pas sûr de savoir faire correctement (eu égard aux trois années passées ici, et aux 4 à 5 ans dans mon précédent poste), bref, c'est un peu le bazar.
Tu as tout à fait raison sur la confiance en soit. Je n'ose imaginer l'état dans lequel je serais si je n'avais pas fait cette démarche. Malgré tout, il en ressort un sentiment de frustration car si je suis confiant en mes capacités, ce n'est pas nécessairement le cas de mes interlocuteurs - à juste titre, ne me connaissant pas, ils attendent que je les convainque. Et à part ma bonne volonté, pour le moment, j'avoue que je rame un peu …
Et je ne souhaite pas non plus mettre mes proches dans l'embarras …
Bon, désolé de m'être étendu un peu longuement, je vais aussi essayer d'apporter des notes positives à ce forum .
fift- Messages : 8856
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Une histoire banale de zèbre ?
Oui des notes positives
Cela dit les interlocuteurs se montrent souvent peu emballés par les projets qui sortent de l'ordinaire, ils savent nous mettre dans le doute : y compris quand on est heureux : "t'es sur que tout va bien ?". Et ils sont plutôt hélas ravis quand finalement nous mettons en exergue le petit caillou qui gâche notre bonne marche. Pourquoi ? cela est un autre débat.
Toutefois, si ton projet te parait solide tu peux t'y fier seul suivant la constance que tu voudras bien y mettre. Car être consistant est un facteur de succès, sans être obtus, c'est une façon d'assoir son assurance vis à vis de soi en premier lieu et des autres ensuite.
Enfin en effet pour ne pas te mettre situation de risque ou de danger il s'agit de ne pas mettre les deux pieds dans la même chaussure, mais se rester campé sur les deux jambes en menant de front pourquoi pas deux projets : un classique et l'autre qui l'est moins... quel est le risque à court et moyen terme ?
Cela dit les interlocuteurs se montrent souvent peu emballés par les projets qui sortent de l'ordinaire, ils savent nous mettre dans le doute : y compris quand on est heureux : "t'es sur que tout va bien ?". Et ils sont plutôt hélas ravis quand finalement nous mettons en exergue le petit caillou qui gâche notre bonne marche. Pourquoi ? cela est un autre débat.
Toutefois, si ton projet te parait solide tu peux t'y fier seul suivant la constance que tu voudras bien y mettre. Car être consistant est un facteur de succès, sans être obtus, c'est une façon d'assoir son assurance vis à vis de soi en premier lieu et des autres ensuite.
Enfin en effet pour ne pas te mettre situation de risque ou de danger il s'agit de ne pas mettre les deux pieds dans la même chaussure, mais se rester campé sur les deux jambes en menant de front pourquoi pas deux projets : un classique et l'autre qui l'est moins... quel est le risque à court et moyen terme ?
Invité- Invité
Re: Une histoire banale de zèbre ?
Merci Izo - c'est rassurant car je vois qu'on envisage les choses de la même manière finalement .
fift- Messages : 8856
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Une histoire banale de zèbre ?
Bienvenu, fift.
Non seulement je t'ai lu, mais en plus, je vais rebondir sur tes propos :
J'ai envie de te dire : n'ecoute personne d'autre que toi. Ne doute pas de ce que tu crois etre bon pour toi, et fais abstraction des gens dubitatifs. C'est ton regard qui compte, pas le leur. Eux se moquent de ton sort. Donc, suis uniquement ton intuition. C'est toi qui vis la situation, avec ta sensibilite, ton intelligence, tes differents bagages, pas eux. Tu es le seul a etre a meme de savoir ce qu'il te faut.
Je trouve que ca n'a pas ete le cas. Tu nous fait part de tes doutes, interrogations, reflexions, analyses, tu es dans une dynamique de progression, et c'est justement ce qu'il faut faire. Tu ne fais pas l'erreur d'etre dans la plainte, tu es visiblement en recherches d'elements de reponse pour la (re)construction dont tu as besoin, c'est sain.
J'espere que tu trouveras ici des choses qui t'apporteront.
De la part de la 4e arrivee au Bar a Mines, hier soir.
Non seulement je t'ai lu, mais en plus, je vais rebondir sur tes propos :
fift a écrit:j'ai aussi rencontré des gens très dubitatifs, du coup je doute, je me demande si j'ai bien fait, si je ne ferais pas mieux de reprendre un travail "classique", que je ne suis finalement pas sûr de savoir faire correctement (eu égard aux trois années passées ici, et aux 4 à 5 ans dans mon précédent poste),
J'ai envie de te dire : n'ecoute personne d'autre que toi. Ne doute pas de ce que tu crois etre bon pour toi, et fais abstraction des gens dubitatifs. C'est ton regard qui compte, pas le leur. Eux se moquent de ton sort. Donc, suis uniquement ton intuition. C'est toi qui vis la situation, avec ta sensibilite, ton intelligence, tes differents bagages, pas eux. Tu es le seul a etre a meme de savoir ce qu'il te faut.
fift a écrit:Bon, désolé de m'être étendu un peu longuement,
Je trouve que ca n'a pas ete le cas. Tu nous fait part de tes doutes, interrogations, reflexions, analyses, tu es dans une dynamique de progression, et c'est justement ce qu'il faut faire. Tu ne fais pas l'erreur d'etre dans la plainte, tu es visiblement en recherches d'elements de reponse pour la (re)construction dont tu as besoin, c'est sain.
J'espere que tu trouveras ici des choses qui t'apporteront.
De la part de la 4e arrivee au Bar a Mines, hier soir.
Z- Messages : 17
Date d'inscription : 17/11/2011
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