Richesse des réflexions et état d'esprit (enfin j'ai du mal à formuler)

Depuis tout à l'heure, je me sens toute triste, en fait, j'ai l'impression que je ne pense pas assez. Comme si j'étais limitée et que les réflexions dans lesquelles je peux m'emmener étaient pauvres. Le problème c 'est que si je me dis ça c 'est parce que j'ai un point de comparaison, enfin il me semble. C'est comme si j'avais connu l'abondance, comme si je la connaissais de façon ponctuelle .. en ce moment je ne fais rien du tout lorsque je ne suis pas sollicitée par les autres pour faire d'autres activités. Je passe la journée sur l'ordi à faire des recherches, ou à regarder des séries. J'ai l'impression que l'espèce de flamme qui pourrait me pousser à faire des choses comme écrire, dessiner, peindre ou encore me promener, faire de la photo ne cesse de s'amenuir. Je suis horriblement frustrée enfin je ne comprends pas ce qu'il m'arrive, je me sens bete; j'ai peur d'avoir à m'ennuyer toute ma vie dans ma tête; ce qui serait problèmatique si je me retrouve seule ou vieille fille

Pensez-vous que la "productivité" de nos réflexions, de nos pensées, puisse etre liée à l'état d'esprit dans lequel on se trouve ? Enfin il parait évident que nos pensées dépendent de notre état d'esprit, mais leur afflux ? Aurais-je un impact inconscient sur elles du fait de ma molesse et de ma paresse intellectuelle actuelle ?

Bon voila ca fait un peu racontage de vie mais j'ai été prise d'une pulsion, alors veuillez me pardonner bonne soirée

Ce qui me frappe surtout dans ce que tu écris c'est la cohérence que tu décris entre l'intensité de ton activité psychique, celle de ton activité physique et ce à quoi tu occupes ton cerveau.
C'est comme ça que tu le ressens ou c'est une lecture erronée ?

Par ailleurs, tu décris deux "maux" : se sentir bête/triste/frustrée d'une part, et avoir peur que cela ne dure (pour ce qui est de devenir vielle fille... bon, ok tu es un peu poilue sur ton avatar, mais tous les goûts sont dans la nature ).
Pour ce qui est du premier, c'est plutôt "positif" non ? C'est que tu réagis déjà.
Pour le second, euh... tu as aussi envisagé d'autres cas ? Le "risque" que cette apathie ne dure pas, par exemple ?

Passeur a écrit:Ce qui me frappe surtout dans ce que tu écris c'est la cohérence que tu décris entre l'intensité de ton activité psychique, celle de ton activité physique et ce à quoi tu occupes ton cerveau.
C'est comme ça que tu le ressens ou c'est une lecture erronée ?

Par ailleurs, tu décris deux "maux" : se sentir bête/triste/frustrée d'une part, et avoir peur que cela ne dure (pour ce qui est de devenir vielle fille... bon, ok tu es un peu poilue sur ton avatar, mais tous les goûts sont dans la nature ).
Pour ce qui est du premier, c'est plutôt "positif" non ? C'est que tu réagis déjà.
Pour le second, euh... tu as aussi envisagé d'autres cas ? Le "risque" que cette apathie ne dure pas, par exemple ?

C'est bien comme ça que je le ressens.. je ne fais rien ou du moins pas grand chose, et peut-être que cela me confine dans un certain état de "non-reflexion". Je ne fais aucune "gymnastique" cérébrale car rien ne me permet de le faire. Il n'y a rien qui me stimule. C'est comme si quelque chose me manquait, parce que c 'est bien un manque que je ressens, et c 'est justement ça qui est bizarre. Comment cela pourrait me manquer puisqu'en toute logique cela ne devrait pas avoir changé ? Enfin il me parait difficile d'imaginer que notre cerveau et son mode de fonctionnement, de pensée, puisse changer du tout au tout ainsi. Mais alors justement, peut etre que c'est juste une prise de conscience de ma condition, d'ou la frustration et la peur que cela ne dure. Enfin je ne sais pas je suis un peu paumée

Peut-être positif oui car cela prouve que j'ai du recul, mais si je ne fais rien de ces émotions, si elles ne me permettent pas d'avancer et de comprendre ce qu'il se passe, alors elles ne peuvent être que destructrices. Oui je l'ai envisagé mais je ne sais pas si cela se réalisera. J'ai développé une sorte de paresse en fait, et j'ai parfois peur qu'il ne soit trop tard. Quand j'y regarde de plus près, j'ai l'impression d'être dans un certain état d'attente .. je ne me sens pas vivre. J'ai l'impression que c 'est la routine de ma vie qui me plonge dans cette angoisse "existentielle" en quelque sorte. J'attends de connaitre autre chose, de me sentir vibrer .. et quand j'envisage le futur (et même le présent) qui s'offre à moi de la façon la plus logique, au regard de la société actuelle, je n'en suis que plus démoralisée; je veux en sortir, mais je ne sais pas si je pourrais. Et je crois que c 'est aussi ça qui provoque mon apathie. Comme si je me disais que j'allais, de toute façon, toujours être dans cet état d'attente et que donc, il n'y avait rien à faire, alors je végète. J'ai des rêves mais j'ai peur de ne pas pouvoir les réaliser.

Tu as envisagé que ce soit un moment d'errance ? (Je te conseille "my blueberry nights" sur le sujet)
Tu dis avoir été dans un état plus "actif". Tu sais de quoi il était constitué (pas les activités, mais la raison de cette activité) ?

"J'ai des rêves mais j'ai peur de ne pas pouvoir les réaliser"
Oh, chouette : lesquels ?

Et sinon, rencontrer d'autres zèbres (idéalement de ton âge) dans la vraie vie, tu peux ? tu fais ?

J'étais surement un peu plus enjouée et enthousiaste. Je crois que je suis un peu déprimée en ce moment. Sinon cette nuit avant de m'endormir (enfin d'essayer) j'étais de meilleure humeur car je me suis un peu amusée dans mes pensées

Eh bien, j'éspère pouvoir m'enfuir de cette pente glissante sur laquelle je me trouve pour l'instant, et en gros partir avec deux trois babioles et de gros sacs de riz pour vagabonder et en apprendre plus sur la vie et le monde

Euh, j'ai mon petit ami qui en est un (révélé THQI quand il était petit). Le problème c 'est que depuis la rentrée il est parti étudier dans une autre ville, et c 'est d'ailleurs depuis ce moment que j'ai un peu commencé à me "dégrader". Enfin normalement, si je suis prise ds l'école que je veux, je le rejoindrai l'année prochaine
Sinon .. je n'ai pas énormèment d'amis, mes relations amicales sont houleuses, elles ne dépassent jamais un an/un an et demie, ou alors en se dégradant considérablement. Preuve appui : là c 'est les vacances, et je n'ai vu personne

Tu as besoin qu'on s'intéresse à toi. Qu'on te pose des questions, car ça te relance. Je suis pareil. Je suis totalement inactif si on ne me relance pas. Et pas mal d'idiots sous le couvert de "respecter ma liberté" me laisse mariner, inemployé, dans mon coin.
Il te faut du grain à moudre...

si un observateur imaginaire voyage à la vitesse de la lumière (c), quelle est alors la vitesse de la lumière qu'il "voit" ? Et bien, mais c évidemment ! Einstein lui-même avait imaginé cette question et y avait répondu. Mais comment "voir" quand on va aussi vite que le support qui permet de faire voyager l'information ? La question est mal posée : ce n'est pas comment mais que voit t on, à nouveau ? Tout, dans son entier, immédiatement, sans aucun délai, sans aucune distance entre sujet/objet, ici et maintenant, depuis toujours, ailleurs, partout. Pour prendre du "champ", il faudrait alors être plus rapide encore que la lumière, devenir supraluminique ! Régis Dutheil a investigué cette voie dans son ouvrage : "l'homme superlumineux"; une autre porte à ouvrir encore...

Ça va faire l'affaire ?

En fait voila, j'ai l'impression que pour cause d'inactivité mon potentiel n'est pas exploité, que je pense à des choses futiles. (Alors bien sur il m'arrive d'entamer de "grandes réflexions", mais en ce moment je ne suis pas "in a good mood" pour ça.) Et d'ailleurs c 'est pareil à l'école. Je pensais trouver du réconfort dans la philosophie, mais finalement c 'est un peu décevant.
Au fait quelqu'un aurait un ouvrage de vulgarisation à propos de l'espace/temps et de l'univers en général? Enfin un truc TRES général quoi , un truc pour me stimuler, de quoi peut etre devenir supralumineuse à terme !

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?

SpaceMonkey a écrit:Au fait quelqu'un aurait un ouvrage de vulgarisation à propos de l'espace/temps et de l'univers en général? Enfin un truc TRES général quoi , un truc pour me stimuler, de quoi peut etre devenir supralumineuse à terme !

Tu vas sur le site de Jean-Pierre Petit, qui est une mine d'informations passionnantes :
http://www.jp-petit.org/

tu cherches Site Savoir sans Frontières sur la page d'accueil du site, et tu lis les BD.

Marci beaucoup

Le livre qu'il te faut , Stephen hawking Une brève histoire du temps

Oh oui je connais je voulais me le procurer fut-il deux ou trois ans (en partie grave au film donnie darko) puis j'ai oublié! tu viens de relancer l'idée

Il me semblait bien qu'il y avait quelque chose à faire...Tant qu'à procrastiner, autant procrastiner utile.

Je relance le sujet ! Car quelque chose me taraude. Bon voila j'ai commencé la lecture de TIPEH et ça fait au moins deux bonnes années qu'une eventuelle précocité me trotte dans la tête (je n'en suis jamais certaine, bien sur, mais je n'arrive jamais à l'oublier totalement .. ça finit toujours par revenir)

Enfin, en ce moment j'en suis au paroxysme de ma considération pour ce sujet (sais pas si ma phrase est correc' mais bon!). Et bref, souvent il m'arrive, une fois que je suis partie dans un enchainement d'idées, de me "stopper" net, et de me dire "oh tiens la tu pensais. Mais comment pourrait-ce être qualifié ? Arborescent, linéaire ou autre?"

Et même pire. Il m'arrive de penser comme si j'avais 'deux niveaux de conscience'. Une pensée centrale et constante qui concerne l'arborescence etc
Et le cheminement de mes pensées, qui est conditionné si je puis dire, par la pensée susmentionnée. En fait c 'est comme si ma pensée centrale faussait mon fil de pensée, en ne lui faisant pas prendre les chemins qu'il prendrait d'habitude. C'est comme si je la faisais moi-même "tourner en rond" enfin j'ignore comment l'expliquer :/
Je comprends pas trop.. enfin j'imagine que ça durera le temps que je m'intérésserai comme je le fais à ce sujet, mais j'en ai un peu marre.

C'est comme si je me mettais en prison, juste parce que cette question me taraude et que je n'ai pas encore de réponse. Et que je n'en aurai une qu'après avoir passé les tests (et encore, suis sure que même s'il s'avère que je suis HQI, je trouverai le moyen de penser que c'est faux)

Les sujets de réflexion auxquels tu te consacres ne t'intéressent pas vraiment peut-être ?
Ou bien, pense à ce qu'il se passerait si tu te forçais à réfléchir quand il n'il y a pas lieu de le faire.

Je pense que la réflexion désintéressée sur des sujets (que tu considères) importants n'est pas fondamentale pour toi, au vu de ce que tu dis (n'y vois aucune offense, naturellement).
A te lire, j'ai l'impression qu'il faut que tu te lances dans un projet.
Essaie de savoir à quel point tu te situes dans ta vie. Puis fais ton choix.

Je ne sais pas comment tu as compris ce que j'ai dis, mais je ne me force jamais à réfléchir sur quelque chose. Je ne sais pas comment l'expliquer, de toute façon ce n'est plus vraiment d'actualité, c 'est parti!
En effet il faut que je me lance dans un projet :/ j'ai plein d'intêrets, mais une dose énorme de flemme. Et la procrastination n'arrange pas les choses

Synthétiquement et dénué de tentatives annexes, ce que je voulais dire, c'est que tu réfléchissais peut-être de manière illégitime par rapport à ta personnalité. Peu importe l'effort employé.

J'entends bien eh bien euh je ne sais pas. En fait c'était une volonté de voir comment je réfléchissais justement, et peut etre que cette volonté influençait ma façon de réfléchir. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas très important, puisque je n'ai plus ce problème :-)

je pense simplement que tu faisais une pause cérébrale, une méditation sans t'en rendre compte, un point de l'inconscient sur son état, peut-être un bug parmi la multitude d'envies créatrices qui t'animent "en permanence", que le cerveau ne peut pas exprimer sur le même instant.

one thing at a time, but ten things in a certain time, impossible?