Gestion d'une zébrette de 6 ans / activités en quantité

Bonjour à tous,
La zebritude est nouvelle ici.
Une fille de 6 ans tout juste "dépistée" et une mère qui se découvre à rayures.
Grosses tourmentes et difficultés à éduquer.
Ma fille est très difficile à gérer. Nous devons faire face aux des crises très spectaculaires ... Et surtout de l'insolence digne d'un ado en plein pétage de plombs !
Pensez vous que "beaucoup" d'activités soient bénéfiques pour un zèbre ?
J'ai la sensation qu'il faudrait remplir son emploi du temps (surtout en vacances) pour quelle s'apaise et soit - de ce fait - gentille et normale avec nous.
Vos zèbres sont ils inscrits à plusieurs activités extra-scolaires ? Comment gérez vous les vacances ? (Qui sont d'ailleurs, pour moi aussi, sources de troubles...) ?
Quel impact sur leur fatigue ? Ne pensez vous qu'un tel rythme soit trop difficile pour des organismes si jeune ?
Et comment gérer la lassitude de ces activités ?
Bref - quelqu'un a le mode d'emploi pour élever un zèbre ????

Salut
Je ne pense pas qu'il existe de mode d'emploi pour l'éducation de l'enfant zèbre ^^ mais il existe plusieurs livres que tu pourrais lire comme l'enfant surdoué de Jeanne Siaud-Facchin Je pense pas que trop d'activité ce soit saint pour un enfant, il faut lui laisser du temps pour se découvrir après cela dépend des enfants. Elle s'ennuie à la maison ? Et est ce quelle est capable de te le dire quand elle a vrai de se reposer ?

Il y a deux trois détails communs à la majorité des enfants zèbres : * Ils ne supportent pas les ordres ou les limites pas clairs ou changeants ( svt quand on leur parle on a l'impression d'être clair mais ce n'est pas le cas
* Ils ont une confiance en eux très friable ( chez nous en évite par exemple de dire :" la tu n'es pas gentil" au profit de " ce que tu fais n'est pas gentil" Sinon on fait beaucoup de câlins et on répond à toutes les questions des enfants pour les rassurer ^^ Surtout on ne cherche jamais à cacher ou euphémisme la vérité. Un fait et un fait.
* On leur offre toute la stimulation intellectuelle qu'ils demandent, quand ils ont une question à laquelle on peut répondre par une expérience ( simple ) ou une mise en scène on hésite pas

Bien sur on ne peut pas faire ca tout le temps.
Au niveau de la relation aux parents, elle est souvent un peu compliqué parce que l'enfant ( contrairement aux neurotypiques) se rend très vite compte que ses parents ne sont pas invincibles. Au moment ou il sen rend compte, il n'a pas encore la maturité emotionnelle nécessaire, il se sent donc en insécurité. Je tiens à préciser que ce n'est en rien la faute des parents

Est ce que tu peux en dire un peu plus sur la demoiselle ?
Il y a des raisons particulières pour lesquelles elle s'énerve ?
Qu'est ce que tu entends exactement par insolence ?
Elle fait déjà des activités extrascolaires ? Et l'école ca se passe bien ?

Je ne suis pas maman ( je n'ai que 17 ans) mais ma mère est assistante maternelle. Des petits zèbres j'en ais vu passer et je passe beaucoup de temps avec eux. J'ai aussi lu pas mal de bouquins quand j'ai été "diagnostiquée".
C'est bien sur plus facile pour une assistante maternelle puisque c'est son travail et qu'elle a un point de vu objectif sur les enfants qui l'entourent.
J'espère que je t'aurais aidé un minimum.
J'aurais plaisir à te reparler ( l'enfance des sourdoués je connais assez bien, je suis encore ado
Si je peux répondre à tes questions ( dans la limite de mes connaissances) j'aurais plaisir à le faire
Bonne soirée
N'oublie pas de prendre soin de toi aussi

Bonsoir,j'ai aussi une fille et je suis très portée sur l'éducation bienveillante. Je pense que quand un enfant fait une crise c'est qu'il a trop "pris sur lui", qu'il y a un trop plein de frustration. Soit qu'elle a essayé d'être sage pendant tout un temps et qu'elle n'a pas eu l'occasion de sortir son énergie, soit qu'elle est restée concentrée longtemps sur quelque chose pour le comprendre, l'intégrer et qu'elle est fatiguée, soit qu'elle s'est trouvée dans une situation frustrante. Donc en général quand çA arrive, je la laisse vider sa colère, je lui dis qu'elle a droit d'être en colère et aussi qu'il vaut mieux vider sa frustration. Quand elle est calmée, je lui demande s'il elle a ressenti une frustration ou une difficulté dans sa journée, s'il y a eu des problèmes relationnels à l'école ou là ou elle était ou si une situation l'a déstabilisée parce que pas habituelle. Enfin j'essaie de comprendre d'ou vient la frustration. J'ai du mal aussi avec le fait de devoir être toujours en action avec elle 24h sur 24h, c'est extrêmement fatiguant pour un parent. Mais j'explique toujours mes propres frustrations, mes besoins et lui dis si c'est trop pour moi pour qu'elle comprenne que ce n'est pas contre elle que j'en ai mais que j'ai besoin de temps de repos. En général elle comprend mais çA ne l'empêche pas de continuer a tounicater dans tous les sens et a demander de l'attention. Je la rsponsabilise beaucoup et lui demande toujours son avis en précisant bien toujours que la décission finale sera chez moi. Quand ses demandes sont raisonnables, je les accepte toujours parce que sinon lui demander son avis n'aurait aucun sens. Je crois que l'impliquer dans des décisions sans faire peser la responsabilité de la décision sur elle l'aide a comprendre comment faire des choix et lui donne e sentiment d'être entendue et prise en consifération. Je donne toujours des possibilités de choix en donnant un cadre qui permet de réfléchir a pourquoi choisir d'une façon plutôt qu'une autre. Et si je refuse, je donne la raison de façon claire et précise. Elle a besoin de comprendre, de faits clairs et précis, de pouvoir faire confiance, de savoir comment se faire confiance également.Comme n'importe quel enfant je dirais en fait..

Merci Tourterelle, merci Élégante.
J'ai bien-sûr lu beaucoup sur le sujet mais étant moi même passé par là, je maîtrise bien le sujet finalement.
Toujours des faits - de la clarté - vu que moi aussi j'en ai besoin et une "quantité d'amour" qui fait que les autres nous juge et parlent de relations fusionnelle ....

Il y a 15 jours, quand j'ai senti le "bon moment" j'ai discuté très ouvertement avec elle. Je lui ai d'abord posé des questions sur ces sentiments, ses craintes, sur l'école, sur l'endormissement... etc. Je l'ai laissé exprimer seule tout un tas de choses............ Puis, je lui ai dis que je savais déjà tout cela, que je la comprenais, je pouvais l'aider car j'étais comme elle. J'ai senti un immense soulagement de sa part.
Nous avons connu une osmose parfaite pendant 4 jours.
Puis ....... 20 petages de plombs par jour - pour tout et pour rien. Des comédies débiles, des caprices, et cette insolence inacceptable pour un parent.
Je crois qu'elle s'est imaginé que cette nouvelle donne allait changer les "limites" fixées depuis toujours. Comme si il fallait qu'elle teste à nouveau, mais puissance 10.
C'est difficile. Les protéger sans se laisser marcher dessus. Les aimer sans limite. Être là - à 100% - non stop ---- quand sa propre personnalité nécessité aussi des pauses, de l'isolement et surtout CALME ET SILENCE ....

Bonjour, ma fille de 5 ans n´est pas encore testée... mais je reconnais très / trop bien cette intensité que Kalitas décris chez sa fille.
Je mets un peu ce qui "marche" ici pendant les vacances (gros stress de survivre aux vacances d´été car je suis maman au foyer...!), en vrac ce qui me vient :
- les activités manuelles qu elle organise elle même : dessin, presse à fleurs, coloriage, créations en tous genres, collages et tout dernièrement le spirographe ! Ça l occupe et la canalise un peu même si elle se lasse vite et crise régulièrement de "ne pas y arriver" (elle y  arrive en fait très bien mais pas assez bien à son gout
- la piscine !!! des cours ou tout simplement une sortie (bon par contre il faut être prêt à changer de bassin toutes les 4 minutes 30 pour "voir celui d à coté"... mais l eau l apaise beaucoup.
- les activités manuelles (bis) en extérieur : si le temps le permet : transvaser de l eau, du sable, planter des choses ou faire des popotes... elle peut passer un temps fou à créer des aventures, des "aliments". et la cuisine (mais prévoir 2h de ménage pour 10 minutes de touillage !)
En fait, tout ce qui favorise une forme de concentration et de création tangible, dont elle peut voir et montrer le résultat.
- discuter comme tu le fais ouvertement, en essayant le plus possible l écoute active, la reformulation, en apportant le moins d information possible. J ai découvert cette technique via une amie et c est assez magique pour l aider à décharger quelque chose ou à confier une angoisse.
- last but not least : les livres, et les livres audio. point fort de n importe quelle journée : la visite à la bibliothèque ou à la librairie !

_ ce qui marche moyennement voire pas du tout : les playmobils (sauf à la marge ceux avec les hommes préhistoriques et les dinosaures ("mais ils vivaient pas à la même époque alors c est nul maman")
_ la fausse bonne idée de la télé : scotchée pendant 10 minutes = frustrée, agitée et "ennuyée" pendant 1h.
_ les courses : comme la plupart des enfants ! trop de stimulation.
_ le vélo et les activités de coordination motrice, la marche... : il faudrait bien pourtant persévérer mais grosse frustration quasi immédiate devant la moindre difficulté.

Ici, je m efforce de ne pas trop multiplier les activités et sorties pendant les vacances. Bien sur elle demande mais c est aussi un temps de repos. Et même si certaines journées sont looooooongues, tant pis. J essaie de ne pas tomber dans la course au toujours plus.
Nous prévoyons une sortie quelques jours à l avance (ex visite de château), comme ça on se prépare, on se documente, on anticipe le plaisir... et avec le temps, je me rend compte que cette frustration préalable l aide aussi à prendre plus de temps pendant les visites. Elle est plus attentive. Elle a besoin du préambule pour ne pas s éparpiller d excitation (et bien sur regretter après bien lourdement - ce qui fait toujours plaisir d entendre copieusement râler pendant et après lorsque on fait l effort d organiser un truc )
Et quand elle râle vraiment trop, je la remet dans sa chambre autant de fois que nécessaire en lui expliquant que mes limites aussi sont atteintes et qu elle n as pas à nous imposer ses humeurs. J essaie de la laisser exprimer son mécontentement mais lorsque sa devient trop envahissant je refuse maintenant de me laisser plomber pendant des heures. Elle va râler ailleurs et tant pis. Je doute que ça soit une "bonne" solution mais c est pour le moment la seule que j ai trouvée.

Pour tout le reste : les heures de négociations, de questions, de tentatives de manipulation pour obtenir ce qu elle veut... je n ai que des débuts de commencements de solutions... je gère comme je peux...

Je ne pense pas qu'on doive nécessairement être disponible tout le temps pour ses enfants. Il faut qu'ils sachent qu'on est là pour eux, qu'ils ont toute notre attention en cas de besoin, bien sûr, mais qu'ils comprennent aussi qu'on a nos propres besoins et envies. Cela nécessite qu'on passe outre la culpabilité de se dire qu'on est de mauvais parents, qu'on n'en fait pas assez, etc. Mais ça évite aussi qu'ils se complaisent dans un sentiment de toute puissance qui leur jouera des tours, à plus ou moins court terme.

Même quand ils étaient petits, je disais à mes enfants "j'ai besoin d'une pause seule, je ne suis disponible que pour les urgences". Évidemment, ça ne durait pas des heures
Je crois qu'ils ont appris 2 choses ainsi : l'autonomie et la gestion de leur frustration.

Par exemple, s'ils avaient une question et que j'étais en pause, il fallait qu'ils attendent pour me la poser (frustration), ou qu'ils se débrouillent seuls pour y répondre (livres, internet, coups de fil à un ami...).(autonomie).

Attendre pour un HP est très difficile , il comprend en 2 secondes ce que d'autres vont mettre 10 mn à entrevoir par exemple, la lenteur l'exaspère. C'est très frustrant, mais il sera confronté à ce genre d'attente toute sa vie, il sera toujours impatient. Plus il y est confronté jeune, plus il a de chances d'apprendre à gérer la frustration en développant ses propres techniques (rêvasser en écoutant d'une seule oreille en est une bonne pour mon fils par exemple).

Pour les activités, j'ai préféré qu'ils n'en fassent qu'une ou 2 par semaine, mais qu'ils s'engagent sur la durée. Avec ces enfants "touche à tout", le risque est qu'ils s'ennuient vite oui, mais le risque n'est pas moins grand en s'éparpillant.
Je pense en outre qu'il vaut mieux pour leur confiance en eux qu'ils fassent peu de choses, mais à fond, de façon à maîtriser les acquisitions, que plusieurs en n'ayant pas le temps d'approfondir.

Et puis on peut compléter une activité à la maison ou en dehors. Pour un enfant qui fait de la sculpture, aller au musée, aller rencontrer des artistes dans leurs ateliers ou des galeries. Pour celui qui fait du théâtre, regarder des pièces (spectacles, vidéos, télé, il y a le choix), pour celui qui fait du sport, aller à une rencontre sportive, regarder les compétitions à la télé.
Bref, ça peut être un moyen aussi de lutter contre la lassitude qui s'installe quand l'enfant pense avoir fait le tour de la question.

j aime bien ta facon de voir les choses, merci

C'est formateur l'ennui....

Seulement 2 activités extra-scolaire pour mon fils de 8 ans, une physique et une cérébrale  : échecs et selon les années école de cirque, natation ,cyclisme. C'est largement suffisant, surtout qu'il n'y a pas que les cours et entraînements, mais aussi tournois et compétitions.

Il aime aussi beaucoup lire, durant les dernières grande vacances les six premiers tomes d'Harry Potter ont tenu 9 jours (ma femme censure le 7). tout les vendredi nous allons ensemble piller la médiathèque. Nous avons très tôt favorisé cette tendance, en limitant strictement les écrans et en semant des bouquins un peu partout, cela c'est fait tout seul.

Nous jouons également ensemble à de nombreux jeux de société.

quelqu'un a écrit:Je ne pense pas qu'on doive nécessairement être disponible tout le temps pour ses enfants

Tout à fait, il ne faut pas culpabiliser, et s'il s'ennui et bien c'est que c'est peut-être l'heure de la rêverie et de la réflexion. Dans notre société la tendance et à la distraction 24/24, peur du vide?

Bonjour et merci pour vos témoignages.
Malgré cela, je suis perdue.
Il faut dire que la situation est particulièrement difficile en ce moment.
Nous devons faire face à des nombreuses crises très intenses et répétitives.
Vos enfants sont ils en écoles normales ou pour EIP ?
La mienne est en normal avec un saut de classe mais j'ai compris dès janvier (elle a sauté fin octobre) que ça ne "marchait" pas.
Je la sens en souffrance... Donc je souffre.
J'ai le sentiment d'avoir deux options :
- déménager dans 1 ou 2 ans pour lui permettre d'intégrer une école spé.
- maintenir une école normale avec des "plus" en dehors pour l'apaiser.
Rdv psy dans 4 jours. Je croise les doigts.
Je me sens mal les Zamis. Vraiment beaucoup de souffrance la zebritude ici :-(

Vos enfants sont ils en écoles normales ou pour EIP ?
La mienne est en normal avec un saut de classe mais j'ai compris dès janvier (elle a sauté fin octobre) que ça ne "marchait" pas.
Je la sens en souffrance... Donc je souffre.

Je crois que cela dépend de l'enfant, classe EIP ou pas, voire école à la maison, sauts de classe ou non.

Le mien est dans une classe normal, il vient d'avoir 8 ans et est en CM1. Il a refusé un deuxième saut de classe et nous avons respecté sa volonté.
Pour ces enfants il y a trois axes, accélération, approfondissement, diversification, il faut doser ces éléments et tenter de trouver l'équilibre adapté au sien.

Ensuite je crois qu'il ne faut pas se focaliser essentiellement sur la douance en matière d'éducation, même si c'est un caractère important qui bien entendu doit être pris en compte.

On a tendance à mettre toutes les difficultés sur le compte de la douance.
Une fois le test passé, on pense détenir la réponse, sans avoir réellement de solutions d'ailleurs. Pourtant derrière la douance peuvent se cacher d'autres problèmes.

Pourquoi ton enfant va mal ?
Lui remplir son emploi du temps d'activités va la fatiguer mais ne résoudra pas ses problèmes.

Le rdv psy c'est bien, ça peut aider à avancer, à se poser les bonnes questions. Par contre les réponses c'est toi qui les trouveras. Il faut que tu te fies à ton intuition.

Tu verras qu'avec le temps, on arrive à dénouer des choses

David50, nos posts se sont croisés. Ça me fait plaisir de voir qu'on est d'accord concernant la douance.
Au début ça parait être la réponse, mais rapidement on s'en détache finalement pour revenir sur le caractère de l'enfant.

Kalitas, j'ai les mêmes difficultés avec mon fils de 9 ans actuellement. Il est dur dur, je m'énerve, je sens que je m'y prends mal. J'aimerai tellement avoir les clés (et savoir rester zen)
(Mon fils est aspie, mais mes amies maman de HQI retrouvent les mêmes problématiques avec les leurs).

Patience et amour ^^

Édit : j'ai également une fille de 6 ans, elle a du caractère et a besoin d'être beaucoup occupée (sinon elle s'ennnnnnuuuie ), mais ses bouderies durent deux sec. C'est une adorable chipie.

Je ne suis pas du tout en train d'essayer de lui remplir son emploi du temps pour "l'épuiser" (relire mon post initial) ou combler un vide. Ma volonté est d'apaiser une situation difficile à gérer car étant moi même Z, je suis incapable de gérer les conflits et souffre terriblement de la situation.
J'ai quitté un job extrêmement lucratif uniquement pour être en phase avec ma conception de la maternité. Etre là, auprès d'elle et de son petit frère. Nous n'avons pas de TV, faisons déjà beaucoup pour eux (éducation, découverte, lecture...etc...). Je n'ai pas le profil de la mère qui colle ses enfants en activités ou devant la TV pour les "occuper" et avoir la paix. Je suis juste désemparée car j'ai la conviction que quelque chose cloche, qu'elle n'est pas à sa place.
Je souffre depuis 36 de ma douance (que j'ignorais) et en effet, je me focalise sur cela car j'ai peur qu'elle souffre autant que moi.
Pardonnez le ton "sec" de ma réponse mais j'ai ressentie vos réponses comme des agressions. (je crois qu'avec vous, j'ai le droit de le verbaliser, vous me comprendrez sans doute).

Kalitas a écrit:(je crois qu'avec vous, j'ai le droit de le verbaliser, vous me comprendrez sans doute)

Et d'ailleurs je te remercie de le faire . Désolé, je ne voulez pas t’agresser, et je n'ai pas supposé que tu avais ce type de profil ("Je n'ai pas le profil de la mère qui colle ses enfants en activités ou devant la TV pour les "occuper" et avoir la paix").
Mon intuition était même contraire, l'impression d'un sur-investissement, ce que je peux comprendre pour être passé par là.

je me focalise sur cela car j'ai peur qu'elle souffre autant que moi.

Précisément. Il faut absolument que tu prennes du recul, j'ai connu exactement la même chose, et j'ai fini par comprendre que l'histoire de mon fils n'était pas la mienne. Cela peut paraître simple, mais c'est difficile à intériorisé et à actualiser.

Parisette a écrit:David50, nos posts se sont croisés. Ça me fait plaisir de voir qu'on est d'accord concernant la douance.
Au début ça parait être la réponse, mais rapidement on s'en détache finalement pour revenir sur le caractère de l'enfant.

 

Oui. Faire de la douance l'unique grille de lecture est dangereux, pour les enfants comme pour les adultes.

Kalitas, pas de soucis concernant le ton de ton message.
Je peux avoir mal compris ton post initial

j'ai la sensation qu'il faudrait remplir son emploi du temps (surtout en vacances) pour quelle s'apaise et soit - de ce fait - gentille et normale avec nous.

J'ai effectivement pensé que tu voulais l'occuper et l'épuiser pour qu'elle soit calme.
Ce qui ne me choque pas d'ailleurs, mais j'ai souvent constaté que les enfants aux emplois du temps chargés étaient des boules de nerfs le soir. Donc ça semble davantage empirer la situation que l'améliorer.

Tu dis que tu sens que quelque chose cloche, c'est pour ça que je te dis "suis ton intuition, tu es celle qui connait le mieux ta fille".

Je suis comme toi une maman qui a quitté son emploi lucratif pour être en phase avec ma vision de la maternité (je culpabilisais beaucoup de la vie infernale que mon métier leur imposait). Et c'est sans regret

Par contre, il n'y a aucun jugement de ma part. Chacun fait comme il peut et on tâtonne tous avec nos enfants.
Je laisse aux autres les certitudes concernant l'éducation

Mon idée est d'assouvir son besoin de découverte / d'apprentissage pour qu'elle soit sereine, et paisible. De ce fait, elle retrouverait peut-être une attitude plus zen avec nous et cela pourrait contribuer à apaiser les tensions à la maison.

Je lui proposé hier soir de découvrir un instrument de musique (de façon plus poussée) à la rentrée. Elle m'a répondu :
"... Ohhhh la la tu sais maman, moi la musique, c'est pas mon truc .... a moins qu'il y est des marracasses ! ou pourquoi pas des castagnettes !". On a bien rigolé ...Mais on n'est pas plus avancé !

kAlitas, les enfants sont de vraies éponges émotionnellement et l'équation est simple : si tu es tendue, elle se tendra si tu te détends elle se détendra aussi. Ensuite, ils fonctionnent parfois en miroir ingérant le désir de l'autre. J'écris ceci car c'est ce qui m'est venue en te lisant notamment quand tu déclares vouloir assouvir son besoin de découverte et que lui proposant par la suite une activité musicale elle te donne une réponse farfelue comme pour se mettre en touche. Ce que je veux dire c'est que la première matière sur laquelle tu dois travailler, c'est toi. Tu viens de te découvrir sous un angle nouveau, aussi digère cette bonne nouvelle et prends le temps de savourer en toi même ce nouvel état. Après quoi au calme tu verras les choses sous un angle beaucoup moins prégnant, c'est ce que je te souhaite...

Une chose est certaine, y a du TAF avec moi
Je commence la semaine prochaine ma thérapie de Zèbresse.
Mais comment pouvez vous vous "REJOUIR" ????????? "SAVOURER ce nouvel état".
J'ai été mal toute ma vie........... oui, maintenant, c'est vrai, je sais pourquoi et j'en connais la cause ............... mais ce que je dois faire aujourd'hui c'est accepter que ça ne changera jamais et que mon amour de petite fille va dérouiller comme moi. Youpi ....
Et je ne parle pas du petit frère qui suit ...

Mais non par pitié pas de prescription du type ma fille va dérouiller. Et pourquoi au fait une thérapie de zèbresse ? Tu n'es pas ..........malade

Et bien cher (chère ?) IZO, Que signifie ton commentaire ?. Quel but à part me blesser ?
"Mais non par pitié pas de ...". Si mes propos te gênent, ne les relèvent pas je te prie.
CHACUN vit cette particularité comme il le peut et avec sa propre histoire. Tu sembles être très forte, avec beaucoup d'assurance et de certitudes / recul sur ta zébritude. Merveilleux.
Pour ma part, je découvre cet aspect de ma personnalité de façon très brutale, après 35 ans de souffrances (solitude, incompréhension, anorexie, dépression, anti-dépresseur pour me "soigner" de ce qui - en effet - est incurable puisque pas une maladie et j'en passe).
Je le découvre à travers la souffrance de ma fille de 6 ans. Ceci constitue pour moi un choc, très brutal.

Alors OUI - J'ai peur que ma fille puisse vivre dans la tournante. N'est ce pas mon rôle de la protéger ? Les zèbres n'ont ils pas cette empathie exacerbée ? Les mamans n'ont elles pas ce devoir ? OUI je redoute qu'elle souffre et je pense que cela est légitime. J'ai peur "en avance" et là encore, c'est un trait de ma personnalité de Zèbre. Peut-être que même ici je ne dois en faire part ?! (sous peine de récolter un commentaire comme le tiens).

Découvrir cet "état de fait" implique de remettre bout à bout de nombreux éléments et faits marquants de ma vie. Donc oui, j'ai besoin d'être suivie dans le cadre d'une thérapie avec un neuropshy.

Je suis déconcertée. Grosse déception de constater que même ici, je suis incomprise.

Kalitas a écrit:

Je suis déconcertée. Grosse déception de constater que même ici, je suis incomprise.

Je pense que le commentaire d' Izo ne se voulait pas blessant. Ce que tu traverses, bien des gens ici l'ont vécu, et a contrario de ta conviction je pense que de ce fait tu es plutôt bien comprise.

Izo voulait sans doute me dire : "mais par pitié, comme je te comprend, je te soutiens " et puis j'ai mal compris ...
Nous ne sommes pas tous fort et plein de certitudes ... Surtout quand on est au creux de la vague.
Mais encore une fois---> merci David.

Izo voulait plutôt dire qu'etre HQI n'est pas une fatalité, et que ta fille ne dérouillera peut-être pas. Toi tu as dérouillée mais ta fille a une maman qui sait que sa fille est HQI. Ça peut faire une sacré différence.

Eh bien, je dirais qu'une personne qui ressent tout très fort, réagit tout aussi fort. Donc on peut facilement voir des extrêmes parce la demi-mesure n'est souvent pas de mise quand les émotions et sens n'ont eux mêe pas de demi-mesure. Une même personne pouvant passer par plusieurs extrêmes au cours de sa vie. Y compris l'extrême bonheur.

Non mon intention n’est pas de te blesser, je te prie donc d’accepter mes excuses si ma présentation t’a parue brutale. Je force souvent le trait en effet afin de mettre en évidence les enjeux cruciaux de la question.  J’ai de surcroît un coté aspie qui n’arrange rien à l’affaire, qui  peut parfois expliquer cette « force » apparente qui semble me caractériser.  Je maintiens toutefois qu’apprendre posséder un moteur puissant en son sein est une bonne nouvelle qui nécessite certes pourquoi pas au démarrage une guidance à exercer auprès d’un tiers comme un psychologue. Cependant et assez rapidement il s’agit de se mettre aux commandes et de se piloter comme il se doit sans l’aide de qui que ce soit, car cette intelligence doit rester notre propriété et non pas être accaparée par un tiers sous quelque forme que ce soit. Ceci est mon jugement en la matière je le concède. Je renouvelle mon vœu pour ton nouveau départ dans cette belle vie à vivre.

Si je peux apporter ma petite pierre à l édifice : j ai découvert ma "douance" (que mes parents avaient choisi d ignorer "ben elle est comme sa soeur" (soeur qui est donc aussi...) bref) - j ai donc redécouvert à 30 ans, en pleine dépression aussi, la combientième ?... Je venais d avoir un enfant, j avais toujours refusé de me reproduire de peur de voir ces souffrances se perpétrer et soudain une clé m´était donnée, mais dans ma tete le mal était fait : ma fille était déjà là, j étais une misérable et une piètre mère en prime (oui c était la grosse grosse ambiance).
Bref, les années ont passé.
J ai été plus ou moins bien suivie par une thérapeute qui ne retiens heureusement pas le seul filtre de la douance. Je vais bien (aussi bien que je peux ) mais une chose est sure : l histoire ne se répète pas, en tous cas, nos enfants écriront la leur et nous serons des parents avertis !
C est une découverte bouleversante à l age adulte qui amène à passer en revue sa vie entière mais c est une grille de lecture (parmi d autres), et surtout il y a de la lumière au bout du tunnel enfin !

Merci.
Ce qui me fait peur pour ma fille c'est que je la vois déjà en détresse. Comme souligné plus haut, j'ai en effet une personnalité très "extrême" et elle l'est encore plus !
Elle s'effondre en larmes pour une chanson. Me demande ce qu'elle doit ressentir quand elle pense que mamie va mourrir. Refuse chaque matin d'aller à l'école. Me supplie de la laisser lire jusqu'à 22h. Je sais qu'elle souffre terriblement de mon divorce d'avec son papa.... Etc ... Etc ... Etc.... J'ai 100 exemples troublants par semaine.
Le choc est double : ma souffrance + la sienne qui m'anéantit.
La semaine a été très très difficile avec elle et la, je ne sais plus faire preuve de discernement ni de recul.
Deux hypers - émotives sous le même toit......... Ça vous casse la baraque.

oui je te comprend vraiment, puis les enfants sont des éponges á émotions... si on ajoute l hypersensibilité, l hyper empathie, l hyper...que sais-je... le cocktail peut être explosif :/
J espère que tu pourras bientôt déposer tes valises auprès du thérapeute que tu as choisi. Les choses vont se mettre en place, ca n est plus qu une question de temps maintenant, tu es sur la bonne voie et tu pourras d autant mieux l aider.
J ai peut etre lu trop vite, est ce que ta fille peut aussi parler un peu á quelqu un ?

Psy pour tout le monde ! ^^
Non, plus sérieusement, j'ai vu un pédopsychiatre très jeune, à partir de l'âge de 4 ans, ça peut sembler très tôt, mais j’étais dans une telle souffrance que c'était nécessaire. C'est d'ailleurs en grande partie grâce à lui que j'ai été dépistée, que j'ai pu mettre des mots sur mes angoisses, résoudre pas mal de névrose et arriver à 20 ans à être une adulte à peu près équilibrée, et, plus important, heureuse ^^
Je pense que si tu te sens perdue, aller voir un psy pourra aussi te permettre de ne pas trop transmettre tes angoisses à ta fille qui doit déjà avoir assez à faire avec les siennes. Donc oui, je suis pour la psychothérapie, et les activités en tous genres ^^

...........

Et bien moi aussi je travaille de la maison. Je dirige 2 entreprises en parallèle tout en m'occupant - du mieux que je le peux - des enfants, de la maison ...etc...
Je me demandais si au contraire on n'était pas trop fermé et stricte.
Chez nous c'est très cadré - timing stricte - ordre - règles ... Etc.
Je me disais que peut-être, c'était trop "cadré" pour elle.........mais tu me dis le contraire.
Je suis impatiente d'aller chez le psy. Pour me conforter dans notre fonctionnement ou bien changer de "méthodes"...