Haaa cette fameuse procrastination ... Encore elle !

Voilà, je suis nouvelle zèbre, enfin je l'ai toujours été mais je le sais depuis 4 mois et j'ai été testée ce mois ci. J'ai toujours procrastiné mais dans les premières études que je faisais, ça ne me stressait pas parce que c'était "simple". J'ai eu mon bachelier en optique (=licence en Belgique ). Mais je voulais etre pharmacienne donc j ai recommencé des études. Je suis en 2 e année et la procrastination commence à me poser problème. En fait depuis le début de la pharma je m'étais interdit de procrastiner par ce que je voulais tellement réussir que ça me paraissait la seule solution. Resultat j'ai fait un burn out en janvier, par chance j'ai reussi tous les exams sauf celui auquel je ne suis pas allée. Mais là l'angoisse recommence, maintenant que je sais que je suis zébrée, je me dis que mon ancienne méthode un peu à la dernière minute marchait bien, c'est juste que je me suis sentie incapable de réussir comme ca en faisant des études plus dures. Donc maintenant je me suis remise à procrastiner parce que c'est comme ça que je suis et etre autrement à mené à un désastre psychologique. Le problème c'est que j'angoisse terriblement parce que c'est la première fois que je vais réessayer mon ancienne "méthode". Mes cours sont nickels, j'ai déjà bossé une fois tout mais bien sûr il faut encore tout revoir et là je procrastine. Donc je voulais savoir si certains d'entre vous ont des expériences similaires de retour à leurs anciens "démons positifs" (oui pour moi ça ne serait pas forcément négatif si ça ne l'angoissant pas autant")? Si vous avez réussi à gérer l'angoisse? Parce qu'en fait je me sens capable de faire ça la semaine d'avant l'examen mais à la seule condition que je ne stresse pas. Je cherche donc des conseils de gestion du stress lié à la procrastination

En te lisant, j'ai l'impression que tu angoisses à l'idée d'angoisser. Mais ça ne sera pas forcément le cas. Et si oui, ce ne sera pas forcément une mauvaise chose.

Le jour où j'ai réalisé que mon stress était nécessaire à la réalisation efficace de tâches, j'ai arrêté de me fustiger pour ma procrastination (qui engendrait ce stress).
Je veux dire par là que je ne suis jamais aussi efficace que quand je fais les choses au dernier moment. Le manque de temps oblige à développer des stratégies opérantes.

Évidemment, j'angoisse toujours un peu ( "et si j'avais mal évalué la situation ?") mais je sais qu'au fond, je vais y arriver.

(Je me surprends parfois à faire les choses en avance, genre envoyer ma déclaration de revenus 1 semaine avant la date limite et là, je m'autocongratule pendant des heures. )

Dans l'idéal il faudrait procrastiner la procrastination, l'une annulant l'autre on passerait alors en mode "actif" immédiatement...

Mais mise à part la blague, je ne saurais pas quoi te conseiller car je souffre du même mal. Après je sais () que ce mal me rends plus productif, tant que j'ai l'habitude perverse de fabriquer le stress même quand il n'y a aucune raison objective de le voir apparaître. Sans le stress mes travaux sont nuls, c'est un fait.
Donc que faire ? En général je subis la procrastination, mais j'ai appris aussi à mesurer la limite à ne pas dépasser pour qu'elle ne m'amène pas directement à la catastrophe. Et en général, sauf rarissimes exceptions, j'évite la catastrophe.

Donc pas de solution directe, ni de vertus cachées, mais au moins un code de conduite du vice... Si ça peut te servir d'aide...

en attendant moi je vous lis au lieu de ... et de ...

bref, j'arrête de procrastiner et je me remets au boulot !

Merci pour vos réponses en fait c est ce que je me dis, comme toi QubiK, je pense de plus en plus que c est inévitable... Heureusement que maintenant je sais d où ca vient parce que ça commençait à me rendre folle de procrastiner autant ! J'vais passer mes premiers exams en assumant à peut près ma procrastination...j'me dis que c est un essai, si ça marche ca me rassurera peut être et là je passerai du côté du vice définitivement

Inutile de parler de mon degré à procrastiner.
Ayant un projet ambitieux qui devrait bientôt pouvoir démarrer, je me demande comment l'énergie, dont je vais avoir besoin, pourrait revenir d'un seul coup, suite à une longue attente indépendante de ma volonté.
Je pense que les différentes et nombreuses passions qui me chatouillent doivent avoir un aboutissement rapide et satisfaisant, et doivent se succéder en fonction de leur maturité.
Le grand projet, s'étalant sur plusieurs années, ne peut exister sans moultes coupures pendant lesquelles les autres passions devront avoir temporairement de l'importance.
Il m'est impossible d'avoir continuellement une activité spécifique.
La coupure: c'est bien là le hic, le moment infernal pendant lequel l'énergie ne doit pas retomber, pour embrayer directement sur une autre passion, pour un temps donné, et revenir au grand projet.
Ma difficulté est de ne pas pouvoir me débrancher le cerveau du sujet le plus important pendant les coupures, améliorations perpétuelles du projet, ce qui me plombe dans la procrastination.
Encore plus difficile, les différentes passions sont toutes importantes, je peux réfléchir en passant de l'une à l'autre pour approfondir chaque détails.
La procrastination me permet de préparer les différents projets, et de prévoir de les réaliser quand ils sont terminés dans ma tête et sur le papier.
Réduire le nombre de passions ? Accepter d'avoir perdu beaucoup de temps et de moyen.
Faire un choix ? Le cerveau ne pourra pas accepter cette interdiction.
Avoir plusieurs vies me semble la meilleure solution, mais si c'est pour continuer à procrastiner....
Peut-être est-ce le degré trop bas de maturation d'une tâche créative qui le est nœud du problème ?

@Dranem : Ce que l'on fait avec sa tête c'est bien mais c'est les mains qui agissent quand même donc il faut faire aboutir le projet dans les mains. C'est une autre énergie à conquérir, à acquérir.
Et puis, tranchez !

Cc,

je me permets de partager cette vidéo d'utilité publique.

faut juste accepter ton / notre ^^ fonctionnement



Bonne chance