Corvux Corax
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Corvux Corax
1994
C étaient 2 magnifiques corbeaux qui volaient très haut dans le ciel abyssal de Paris
Au dessus des nuages d éthers , d absinthes , des caves humides aux candélabres bien entamés par des musiques sombres , froides et oubliées
Violons accidentés par la rupture volontaires des accords consumés par la vie dure elle-même
Volant a des jeux frivoles , picorant a droite a gauche , se perchant ou ils pouvaient se percher, observant de leur yeux de topazes noirs ce monde baroque et volontiers décadent dans le capharnaüm s écrouler, se déplaçant avec un affront inouï sur d étincelants fils barbelés
Rien ne pouvait les arrêter ces deux là et quand ils étaient ensembles , ils dessinaient dans le ciel des formes étranges , géométriquement inquiétantes, sifflant comme des Stukas un peu partout en rigolant , s adonnant de temps a autres à des folies encorbellées au fond de la nuit , des ruelles pavées , et des parcs Haussmanniens , des portes en bois et des premiers métros
Leur destins fragiles de Corvus échappaient a la pesanteur et la grisaille , de leurs ailes sublimes il défiaient naïvement la Mort elle-même, consumant chaque secondes dans des songes et vers enivrés
Un jour monotone de gris et smog était tombé , au dessus des têtes de noirs et lourds Cyrus prodiguaient la pluie et le tonnerre
Il avait déjà échappé a de multiples éclairs grâce à son habileté de danseur de ciel
Elle était partie s envoler avec un plus gros que lui , un gros corbeau vulgaire et creux , sans aucune grâce ni style, sans aucune äme à donner ni de sang a verser
Son cœur de Corvus avait parlé, son égo ne valait déjà plus rien depuis longtemps
Il avait essayé de voler remuant cette foutue ville ou il jouait avec elle
Son cœur navré se supernovæ , a chaque battement d aile, fractale de Prométhée sans aucune promesse
Sa chute siffla lourdement au sol, il l avait bien cherché de toute façon
Il agonisa ainsi, maussade , se vidant de souvenirs et de spleen , fracturé de toute part, puis quand son cœur en fusion avait congloméré la pression il se releva et repartit dans la brume d un matin de septembre vers d autres jardins accidentés un peu comme les 40 dernières secondes de cette chanson qui l avait accompagné dans sa profonde chute
https://www.youtube.com/watch?v=Wry9G6rcdQw
C étaient 2 magnifiques corbeaux qui volaient très haut dans le ciel abyssal de Paris
Au dessus des nuages d éthers , d absinthes , des caves humides aux candélabres bien entamés par des musiques sombres , froides et oubliées
Violons accidentés par la rupture volontaires des accords consumés par la vie dure elle-même
Volant a des jeux frivoles , picorant a droite a gauche , se perchant ou ils pouvaient se percher, observant de leur yeux de topazes noirs ce monde baroque et volontiers décadent dans le capharnaüm s écrouler, se déplaçant avec un affront inouï sur d étincelants fils barbelés
Rien ne pouvait les arrêter ces deux là et quand ils étaient ensembles , ils dessinaient dans le ciel des formes étranges , géométriquement inquiétantes, sifflant comme des Stukas un peu partout en rigolant , s adonnant de temps a autres à des folies encorbellées au fond de la nuit , des ruelles pavées , et des parcs Haussmanniens , des portes en bois et des premiers métros
Leur destins fragiles de Corvus échappaient a la pesanteur et la grisaille , de leurs ailes sublimes il défiaient naïvement la Mort elle-même, consumant chaque secondes dans des songes et vers enivrés
Un jour monotone de gris et smog était tombé , au dessus des têtes de noirs et lourds Cyrus prodiguaient la pluie et le tonnerre
Il avait déjà échappé a de multiples éclairs grâce à son habileté de danseur de ciel
Elle était partie s envoler avec un plus gros que lui , un gros corbeau vulgaire et creux , sans aucune grâce ni style, sans aucune äme à donner ni de sang a verser
Son cœur de Corvus avait parlé, son égo ne valait déjà plus rien depuis longtemps
Il avait essayé de voler remuant cette foutue ville ou il jouait avec elle
Son cœur navré se supernovæ , a chaque battement d aile, fractale de Prométhée sans aucune promesse
Sa chute siffla lourdement au sol, il l avait bien cherché de toute façon
Il agonisa ainsi, maussade , se vidant de souvenirs et de spleen , fracturé de toute part, puis quand son cœur en fusion avait congloméré la pression il se releva et repartit dans la brume d un matin de septembre vers d autres jardins accidentés un peu comme les 40 dernières secondes de cette chanson qui l avait accompagné dans sa profonde chute
https://www.youtube.com/watch?v=Wry9G6rcdQw
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Date d'inscription : 14/02/2014
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