L'alcool
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david50
Fata Morgana
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L'alcool
Je ne veux pas m'épancher poétiquement sur ce tabou (nouveau né, à croire que les âges politiques d'une nation se déterminent en fonction de ses tabous) même si ce n'est pas l'envie qui m'en manque.
Simplement je suppose que pour supporter les rigueurs de la vie normale - je veux dire disjonctive et stridente - certains zèbres penchent vers cette maitresse: la bouteille, petit venin qui peut être fort subtil pour les connaisseurs, et venin pourtant.
Vous avez une love story avec une de ces petites liqueurs un peu salopes mais toujours irrésistiblement charmantes, qui effacent d'un trait tout le mal-être provoqué par les autres, leurs bruits, leurs vues courtes, leurs contacts anguleux, well, ce fil est fait pour vous.
Pour moi l'alcool - que je crains comme une maitresse dominante - est un instant où je reprends haleine quand ma cérébralité surchauffée s'épuise à mettre des mots sur les impartageables ressentis qui sont mon lot quotidien.
Je la caresse et l'étreint, mais toujours à l'affut, j'ordonne la consommation de cette adultère à un calendrier choisi, je la vénère, mais sans aller jusqu'à me livrer corps et âme. Toute ma vie durant elle et moi nous sommes faits des œillades. Je l'ai délaissée entièrement pendant presque 20 ans, mais la bougresse n'a pas pris une ride. Nos baisers sont de nature essentielle.
Je t'aime. Cette coquine est bien plus forte que moi et un chagrin d'amour avec elle, ça ne pardonne pas.
Avez-vous vous-mêmes un rapport inavouable avec cette jolie lolita indomptable ?
Une bouteille d'un certain bourbon peut être plus lascive que l'opium. Mais cela, seuls ceux qui savent peuvent le dire.
Simplement je suppose que pour supporter les rigueurs de la vie normale - je veux dire disjonctive et stridente - certains zèbres penchent vers cette maitresse: la bouteille, petit venin qui peut être fort subtil pour les connaisseurs, et venin pourtant.
Vous avez une love story avec une de ces petites liqueurs un peu salopes mais toujours irrésistiblement charmantes, qui effacent d'un trait tout le mal-être provoqué par les autres, leurs bruits, leurs vues courtes, leurs contacts anguleux, well, ce fil est fait pour vous.
Pour moi l'alcool - que je crains comme une maitresse dominante - est un instant où je reprends haleine quand ma cérébralité surchauffée s'épuise à mettre des mots sur les impartageables ressentis qui sont mon lot quotidien.
Je la caresse et l'étreint, mais toujours à l'affut, j'ordonne la consommation de cette adultère à un calendrier choisi, je la vénère, mais sans aller jusqu'à me livrer corps et âme. Toute ma vie durant elle et moi nous sommes faits des œillades. Je l'ai délaissée entièrement pendant presque 20 ans, mais la bougresse n'a pas pris une ride. Nos baisers sont de nature essentielle.
Je t'aime. Cette coquine est bien plus forte que moi et un chagrin d'amour avec elle, ça ne pardonne pas.
Avez-vous vous-mêmes un rapport inavouable avec cette jolie lolita indomptable ?
Une bouteille d'un certain bourbon peut être plus lascive que l'opium. Mais cela, seuls ceux qui savent peuvent le dire.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: L'alcool
Je ne sais pas si c'est une bonne maîtresse, mais c'est une bien mauvaise mère, de cela je suis certain.
david50- Messages : 5185
Date d'inscription : 16/09/2013
Re: L'alcool
Fée ET sorcière. Je vois ce que tu veux dire. Hélas.
Malheureusement elle peut n'être que tout miel. C'est là qu'elle est la plus pénétrante. Je ne sais pas trop ce que donnent les mauvais alcools, mais là encore, il y a des toxiques coupés et d'autres plus purs. Et là s'en aller demi-dormir est suave.
Malheureusement elle peut n'être que tout miel. C'est là qu'elle est la plus pénétrante. Je ne sais pas trop ce que donnent les mauvais alcools, mais là encore, il y a des toxiques coupés et d'autres plus purs. Et là s'en aller demi-dormir est suave.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: L'alcool
“Tu noies tes chagrins dans l’alcool ? Méfie-toi, ils savent nager.”
Yves Mirande
Yves Mirande
david50- Messages : 5185
Date d'inscription : 16/09/2013
Re: L'alcool
Je n'ai pas de chagrin particulier. Ou alors je m'y suis tellement habitué que je ne les perçois plus. Mais la vie est longue.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: L'alcool
Je connais très bien ça.
Depuis bien longtemps je m'en sers comme anesthésiant à tout ce que tu décris dans ton premier post.
A un moment donné, il y a quelques années, l'alcool a anesthésié les terribles souffrances liées à une rupture qui menaçait d'avoir ma peau. Il m'a bien aidée là-dessus, mais, la rupture surmontée, beaucoup de kilos (vraiment beaucoup, j'en ai même été étonnée !) sont restés comme témoignage de cette aide.
Aujourd'hui, l'alcool m'aide à nouveau à tenir dans une situation impossible de laquelle, cependant, je ne désespère pas de sortir.
Détail curieux : malgré tous mes abus de la substance, et ils ont été plus que nombreux et intenses, jamais je ne suis tombée dans la dépendance. Même les médecins n'ont pas réussi à se l'expliquer d'un point de vue physiologique ; psychologiquement, la réponse se trouve dans ma force de caractère et mon cerveau totalement sain malgré tout.
Depuis bien longtemps je m'en sers comme anesthésiant à tout ce que tu décris dans ton premier post.
A un moment donné, il y a quelques années, l'alcool a anesthésié les terribles souffrances liées à une rupture qui menaçait d'avoir ma peau. Il m'a bien aidée là-dessus, mais, la rupture surmontée, beaucoup de kilos (vraiment beaucoup, j'en ai même été étonnée !) sont restés comme témoignage de cette aide.
Aujourd'hui, l'alcool m'aide à nouveau à tenir dans une situation impossible de laquelle, cependant, je ne désespère pas de sortir.
Détail curieux : malgré tous mes abus de la substance, et ils ont été plus que nombreux et intenses, jamais je ne suis tombée dans la dépendance. Même les médecins n'ont pas réussi à se l'expliquer d'un point de vue physiologique ; psychologiquement, la réponse se trouve dans ma force de caractère et mon cerveau totalement sain malgré tout.
Starrysky- Messages : 33
Date d'inscription : 27/08/2014
Age : 57
Localisation : Pays Basque
Re: L'alcool
C'est le compagnon débile de toujours,
pauvre béquille boiteuse dont on sait bien qu'il ne m'aidera pas à me sevrer de l'autre drogue, la seule plus forte que lui.
pauvre béquille boiteuse dont on sait bien qu'il ne m'aidera pas à me sevrer de l'autre drogue, la seule plus forte que lui.
Floué- Messages : 30
Date d'inscription : 20/05/2016
Re: L'alcool
Starrysky, le caractère propre des personnes joue sans doute, mais il faut dire aussi que l'alcool n'est pas la substance qui provoque la plus grande dépendance.
Je cite http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/addictions :
Des dépendances peuvent survenir à tout moment de l’existence, mais la période de 15 à 25 ans est la plus propice à leur émergence. Le comportement à risque des adolescents et des jeunes adultes facilite en effet les premières expériences, et l’usage précoce de drogues expose à un risque accru d’apparition d’une addiction par la suite. Dans l’ensemble, les hommes sont plus souvent concernés par les addictions que les femmes.
Certaines substances semblent avoir un pouvoir addictif supérieur à d’autres compte tenu de la proportion de personnes dépendantes parmi leurs consommateurs. Le produit le plus addictif serait le tabac (32% des consommateurs sont dépendants), suivi par l’héroïne (23%), la cocaïne (17%) et l’alcool (15%). La vitesse d’installation de la dépendance varie également en fonction des substances. Les dépendances au tabac, à l’héroïne et à la cocaïne peuvent se développer en quelques semaines, alors que celle à l’alcool est beaucoup plus lente.
Je cite http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/addictions :
Des dépendances peuvent survenir à tout moment de l’existence, mais la période de 15 à 25 ans est la plus propice à leur émergence. Le comportement à risque des adolescents et des jeunes adultes facilite en effet les premières expériences, et l’usage précoce de drogues expose à un risque accru d’apparition d’une addiction par la suite. Dans l’ensemble, les hommes sont plus souvent concernés par les addictions que les femmes.
Certaines substances semblent avoir un pouvoir addictif supérieur à d’autres compte tenu de la proportion de personnes dépendantes parmi leurs consommateurs. Le produit le plus addictif serait le tabac (32% des consommateurs sont dépendants), suivi par l’héroïne (23%), la cocaïne (17%) et l’alcool (15%). La vitesse d’installation de la dépendance varie également en fonction des substances. Les dépendances au tabac, à l’héroïne et à la cocaïne peuvent se développer en quelques semaines, alors que celle à l’alcool est beaucoup plus lente.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: L'alcool
Le produit le plus addictif est l'amour, Pieyre.
Floué- Messages : 30
Date d'inscription : 20/05/2016
Re: L'alcool
Pieyre, je sais bien, je suis bien d'accord. Cependant, vue mon énorme consommation à une époque, en quantité et en fréquence, sur fond de détresse abyssale, la question de la dépendance s'est posée.
Soit dit en passant, j'ai exactement la même relation avec le tabac, quoique là c'est juste pour le plaisir et pas comme béquille. Je suis capable de fumer deux paquets lors d'une soirée-nuit puis ne plus en toucher pendant des semaines, sans aucun effort. Ça dure depuis toujours. Curieux.
Soit dit en passant, j'ai exactement la même relation avec le tabac, quoique là c'est juste pour le plaisir et pas comme béquille. Je suis capable de fumer deux paquets lors d'une soirée-nuit puis ne plus en toucher pendant des semaines, sans aucun effort. Ça dure depuis toujours. Curieux.
Starrysky- Messages : 33
Date d'inscription : 27/08/2014
Age : 57
Localisation : Pays Basque
Re: L'alcool
T'as bien de la chance. Mais il ne faudrait pas que ça te donne une fausse sécurité.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: L'alcool
Bien sûr, non, ça ne me donne pas une fausse sécurité. C'est que je ne me pose même pas la question ; je l'ai juste constaté.
Et que si un jour je trouve une réponse à cette bizarrerie (positive la bizarrerie, ok) je serais contente, curieuse comme je suis.
Et que si un jour je trouve une réponse à cette bizarrerie (positive la bizarrerie, ok) je serais contente, curieuse comme je suis.
Starrysky- Messages : 33
Date d'inscription : 27/08/2014
Age : 57
Localisation : Pays Basque
Re: L'alcool
Starrysky, je comprends. De mon côté je ne pense pas être tellement dépendant non plus aux substances que j'ai pu consommer. Mais il faut dire que cela s'est limité à l'alcool, au tabac et à quelques médicaments, sur lesquels on peut encore conserver le contrôle.
Entre parenthèses, je suis étonné par le chiffre de 32 % pour le tabac dans le texte de l'Inserm. Je pensais que c'était beaucoup plus que cela. En effet, j'ai constaté que très majoritairement que les gens avaient du mal à arrêter. De mon côté, sans substitut, je l'ai fait facilement sur le plan physique même si le désir est resté assez longtemps.
Quant à l'alcool, cela n'a jamais été dans un état de détresse ou pour oublier des problèmes, mais pour tenter de me stimuler (de me calmer aussi, mais dans une moindre mesure). Aussi, même si, il y a une dizaine d'années, j'ai bu de façon importante et systématique durant quelques semaines ou quelques mois, je ne pourrais pas qualifier ma consommation d'énorme. En ces occasions, quand j'ai décidé d'arrêter et d'essayer autre chose, je ne ressentais aucun manque, ou plutôt le manque psychique passait au second plan.
Entre parenthèses, je suis étonné par le chiffre de 32 % pour le tabac dans le texte de l'Inserm. Je pensais que c'était beaucoup plus que cela. En effet, j'ai constaté que très majoritairement que les gens avaient du mal à arrêter. De mon côté, sans substitut, je l'ai fait facilement sur le plan physique même si le désir est resté assez longtemps.
Quant à l'alcool, cela n'a jamais été dans un état de détresse ou pour oublier des problèmes, mais pour tenter de me stimuler (de me calmer aussi, mais dans une moindre mesure). Aussi, même si, il y a une dizaine d'années, j'ai bu de façon importante et systématique durant quelques semaines ou quelques mois, je ne pourrais pas qualifier ma consommation d'énorme. En ces occasions, quand j'ai décidé d'arrêter et d'essayer autre chose, je ne ressentais aucun manque, ou plutôt le manque psychique passait au second plan.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: L'alcool
Starrysky, je comprends. De mon côté je ne pense pas être tellement dépendant non plus aux substances que j'ai pu consommer. Mais il faut dire que cela s'est limité à l'alcool, au tabac et à quelques médicaments, sur lesquels on peut encore conserver le contrôle.
Entre parenthèses, je suis étonné par le chiffre de 32 % pour le tabac dans le texte de l'Inserm. Je pensais que c'était beaucoup plus que cela. En effet, j'ai constaté que très majoritairement les gens avaient du mal à arrêter. De mon côté, sans substitut, je l'ai fait facilement sur le plan physique même si le désir est resté assez longtemps.
Quant à l'alcool, cela n'a jamais été dans un état de détresse ou pour oublier des problèmes, mais pour tenter de me stimuler (de me calmer aussi, mais dans une moindre mesure). Aussi, même si, il y a une dizaine d'années, j'ai bu de façon importante et systématique durant quelques semaines ou quelques mois, je ne pourrais pas qualifier ma consommation d'énorme. En ces occasions, quand j'ai décidé d'arrêter et d'essayer autre chose, je ne ressentais aucun manque, ou plutôt le manque psychique passait au second plan, beaucoup plus qu'avec le tabac.
Désormais, l'alcool est plutôt positif dans ma vie (même si ça détruit des neurones, y compris un simple verre de vin; il ne faut pas l'oublier).
Je n'y vois que deux inconvénients :
— je perds le contrôle que j'ai ou que je m'impose ordinairement (notamment en association avec des médicaments); c'est-à-dire que, si je maîtrise ce que je fais dans la durée, au contraire dans l'instant il peut se passer un peu n'importe quoi (je ne fais pas assez attention aux choses qui m'arrivent ni aux gens avec qui je suis en interaction);
— je mange trop et je grossis, de la même façon que tu l'as signalé – en fait c'est principalement ce qui limite désormais ma consommation d'alcool.
Entre parenthèses, je suis étonné par le chiffre de 32 % pour le tabac dans le texte de l'Inserm. Je pensais que c'était beaucoup plus que cela. En effet, j'ai constaté que très majoritairement les gens avaient du mal à arrêter. De mon côté, sans substitut, je l'ai fait facilement sur le plan physique même si le désir est resté assez longtemps.
Quant à l'alcool, cela n'a jamais été dans un état de détresse ou pour oublier des problèmes, mais pour tenter de me stimuler (de me calmer aussi, mais dans une moindre mesure). Aussi, même si, il y a une dizaine d'années, j'ai bu de façon importante et systématique durant quelques semaines ou quelques mois, je ne pourrais pas qualifier ma consommation d'énorme. En ces occasions, quand j'ai décidé d'arrêter et d'essayer autre chose, je ne ressentais aucun manque, ou plutôt le manque psychique passait au second plan, beaucoup plus qu'avec le tabac.
Désormais, l'alcool est plutôt positif dans ma vie (même si ça détruit des neurones, y compris un simple verre de vin; il ne faut pas l'oublier).
Je n'y vois que deux inconvénients :
— je perds le contrôle que j'ai ou que je m'impose ordinairement (notamment en association avec des médicaments); c'est-à-dire que, si je maîtrise ce que je fais dans la durée, au contraire dans l'instant il peut se passer un peu n'importe quoi (je ne fais pas assez attention aux choses qui m'arrivent ni aux gens avec qui je suis en interaction);
— je mange trop et je grossis, de la même façon que tu l'as signalé – en fait c'est principalement ce qui limite désormais ma consommation d'alcool.
Dernière édition par Pieyre le Jeu 2 Juin 2016 - 16:34, édité 1 fois (Raison : un mot en trop)
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: L'alcool
J ai eu un rapport privilégié avec l alcool durant mon adolescence mais je ne m estimais pas alcoolique puisque je ne buvais jamais seul. Arrivé à l age adulte mon corps résistait de mieux en mieux aux effets de l alcool et c est alors que mon esprit dans un désir de garder le contrôle résistait lui aussi de plus en plus à ces effets.
Aujourd hui lorsque je bois de l alcool une lutte s engage entre mon esprit et l alcool ce qui provoque 9 fois sur 10 la victoire de l esprit mais à pour conséquence de me rendre malade. Ca deviens extremement rare que je me laisse emporter par les effets de l alcool; j ai donc arreté les sorties festives. Ca me manque quelque part cet effet désinhibant qui permettait une certaine communion avec à peu près n importe qui; ce lâcher-prise.
Aujourd hui lorsque je bois de l alcool une lutte s engage entre mon esprit et l alcool ce qui provoque 9 fois sur 10 la victoire de l esprit mais à pour conséquence de me rendre malade. Ca deviens extremement rare que je me laisse emporter par les effets de l alcool; j ai donc arreté les sorties festives. Ca me manque quelque part cet effet désinhibant qui permettait une certaine communion avec à peu près n importe qui; ce lâcher-prise.
Maxim- Messages : 222
Date d'inscription : 20/04/2016
Age : 41
Localisation : Dans la lune
Re: L'alcool
Je lève mon verre à la gloire du très haut. Parce que tant qu'à faire, autant que même ça je le Lui offre !
Je veux juste que mon esprit pendant bien trop peu d'heures dorme un peu !
Je veux tomber dans ce miel et y flotter. Ma vie a son synonyme: lassitude. Plus ça va et plus elle me paraît n'être que poussière.
Je me laisse tomber dans ces instants de repos comme dans un hamac. Comme un guerrier harassé par la lutte.
Et peut-être qu'enfin j'ai une famille dans cette population de buveurs solitaires qui consacrent hebdomadairement un temps à lâcher prise et à suspendre leur extrême crispation grâce au poison.
Ironie du sort: en dessous de chez moi il y a la cave d'un restaurateur noté très haut parmi les étoilés. J'ai trainé surtout devant le bourbon. Ce forum, et donc la france, sait quelle accointance je peux avoir avec cette rude liqueur...
Rien que la couleur ! Du feu dans du verre ! Ah la belle câtin !
Peut-on mourir d'une trop longue fatigue ? Je suis harassé, épuisé, vidé de toutes forces psychiques et physiques. Que c'est froid le matin quand dès l'éveil les pensées m'assaillent et me brutalisent, m'accusent: "Non, tu n'es pas à la hauteur de ton Dieu, ta merveille renversante fronce le sourcil" !
Mais merde, que je l'aime ce dieu là ! Qu'on me brûle si ça me rapproche de Lui !
Mais la vie est si longue, ce long pietaillement dans un désert sans horizon, c'est horrible !
Pardonne moi cette blonde panacée...
Pardon David 50.
Je m'y prends ainsi: je bois deux bouteilles de bière bien allemandes, faussement légères (ce ne sont pas des pression). Puis quand l'ivresse arrive, je bois une bouteille plus forte, plus assassine. le mot assassin vient de "haschichins", une secte de fumeurs de haschich qui obéissant aux ordres du "vieux de la montagne" faisaient en pays arabe des razzias sanglantes dans la vallée, ivres de drogue.
Je sais donc ce que je dis.
Ah, les bienfaits de l'inconscience ! Mais je le jure, seul le repos en Dieu est paix.
Je t'attends, ma vie ma joie, ma folie. Je ne fais que t'attendre !
J'écoute un groupe dont you tube n'a pas trace. "Sweet angel". Ce n'est pas un groupe chrétien. Mais ça rêve avec des guitares reverse et une voix de femme invocante. Et soudain le souvenir du sacré me pénètre par chaque pore. C'est ça que je veux, un peu de magie, de densité, d'évidence. j'en suis à ma troisième bouteille. Donnez-moi de la lande, du sentier dans la tourbe, un horizon sourcilleux, mais prometteur. Dans cette matière je me crée une boisson et une pipe. Je rêverais de vivre dans un village en Islande. Mais j'ai un fils autiste qui a un centre ici et que je ne laisserai pas. Je bois, et c'est lui qui frappe sa mère ! Désolant.
Comment ne pas les aimer et comment le leur démontrer ?
Je lève mon verre aux Feroe et aux Shetlands, shetlands avec ses pétroliers qui mouillent au large. Où il fait jour jusqu'à minuit.
Un jour sur une île j'ai été attaqué par des skuas, de grands oiseaux marins prédateurs. Pour les éviter, il faut mettre un bâton qui dépasse du sac à dos avec un foulard: ils attaquent le point le plus haut, ainsi, ils ne vous frapperont pas à la tête !
Je me suis acheté un bouteille de irish cofee, et je l'ai bu à papawestray. Une île dont les seuls habitants sont les skuas et les mouettes de mer.
Il m'en est resté l'idée que la mort est bonne. Pour les marins, c'est, logiquement, un voyage.
La meilleure preuve d'intelligence, c'est de verser des larmes au bon moment.
Je veux juste que mon esprit pendant bien trop peu d'heures dorme un peu !
Je veux tomber dans ce miel et y flotter. Ma vie a son synonyme: lassitude. Plus ça va et plus elle me paraît n'être que poussière.
Je me laisse tomber dans ces instants de repos comme dans un hamac. Comme un guerrier harassé par la lutte.
Et peut-être qu'enfin j'ai une famille dans cette population de buveurs solitaires qui consacrent hebdomadairement un temps à lâcher prise et à suspendre leur extrême crispation grâce au poison.
Ironie du sort: en dessous de chez moi il y a la cave d'un restaurateur noté très haut parmi les étoilés. J'ai trainé surtout devant le bourbon. Ce forum, et donc la france, sait quelle accointance je peux avoir avec cette rude liqueur...
Rien que la couleur ! Du feu dans du verre ! Ah la belle câtin !
Peut-on mourir d'une trop longue fatigue ? Je suis harassé, épuisé, vidé de toutes forces psychiques et physiques. Que c'est froid le matin quand dès l'éveil les pensées m'assaillent et me brutalisent, m'accusent: "Non, tu n'es pas à la hauteur de ton Dieu, ta merveille renversante fronce le sourcil" !
Mais merde, que je l'aime ce dieu là ! Qu'on me brûle si ça me rapproche de Lui !
Mais la vie est si longue, ce long pietaillement dans un désert sans horizon, c'est horrible !
Pardonne moi cette blonde panacée...
Pardon David 50.
Je m'y prends ainsi: je bois deux bouteilles de bière bien allemandes, faussement légères (ce ne sont pas des pression). Puis quand l'ivresse arrive, je bois une bouteille plus forte, plus assassine. le mot assassin vient de "haschichins", une secte de fumeurs de haschich qui obéissant aux ordres du "vieux de la montagne" faisaient en pays arabe des razzias sanglantes dans la vallée, ivres de drogue.
Je sais donc ce que je dis.
Ah, les bienfaits de l'inconscience ! Mais je le jure, seul le repos en Dieu est paix.
Je t'attends, ma vie ma joie, ma folie. Je ne fais que t'attendre !
J'écoute un groupe dont you tube n'a pas trace. "Sweet angel". Ce n'est pas un groupe chrétien. Mais ça rêve avec des guitares reverse et une voix de femme invocante. Et soudain le souvenir du sacré me pénètre par chaque pore. C'est ça que je veux, un peu de magie, de densité, d'évidence. j'en suis à ma troisième bouteille. Donnez-moi de la lande, du sentier dans la tourbe, un horizon sourcilleux, mais prometteur. Dans cette matière je me crée une boisson et une pipe. Je rêverais de vivre dans un village en Islande. Mais j'ai un fils autiste qui a un centre ici et que je ne laisserai pas. Je bois, et c'est lui qui frappe sa mère ! Désolant.
Comment ne pas les aimer et comment le leur démontrer ?
Je lève mon verre aux Feroe et aux Shetlands, shetlands avec ses pétroliers qui mouillent au large. Où il fait jour jusqu'à minuit.
Un jour sur une île j'ai été attaqué par des skuas, de grands oiseaux marins prédateurs. Pour les éviter, il faut mettre un bâton qui dépasse du sac à dos avec un foulard: ils attaquent le point le plus haut, ainsi, ils ne vous frapperont pas à la tête !
Je me suis acheté un bouteille de irish cofee, et je l'ai bu à papawestray. Une île dont les seuls habitants sont les skuas et les mouettes de mer.
Il m'en est resté l'idée que la mort est bonne. Pour les marins, c'est, logiquement, un voyage.
La meilleure preuve d'intelligence, c'est de verser des larmes au bon moment.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: L'alcool
Comment ne pas les aimer et comment le leur démontrer ? a écrit:
Bonsoir Fata Morgana : tes mots ci-dessus sont un très beau cri d'Âmour pour eux... je me sens émue subitement.
Si tu le permets, je lève mon verre de vin (toujours rouge) un Rioja et je trinque pour que scintille l'apaisement, la bienveillance, la sérénité et l'Âmour.
Merci pour cette émotion ressentie Fata et pour ma pluie du coeur qui tombe sans bruit.... in vino veritas...l'âme au fourreau.
Invité- Invité
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