Zèbres, réseaux sociaux et faux self
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Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Définitions, références, tests, actualité de la douance :: Les zèbres sur internet (associations, blogs, ...)
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Zèbres, réseaux sociaux et faux self
Bonsoir à tous,
Je n'ai pas trouvé de topic parlant de cela, vous m'excuserez si je crée un doublon.
En fait, je me demande quel est votre position en tant que zèbres par rapport aux réseaux sociaux les plus populaires (Facebook, Twitter, Insta etc).
Je me pose cette question justement parce jai le sentiment que mon côté "à rayures" m'empêche de m'épanouir comme tout le monde dans ces environnements sociaux... Je m'explique ; en dehors de quelques aspects positifs indéniables (possibilité de rester en contact avec des proches qui sont loin, ou de retrouver des anciens amis par ex.) tous ces réseaux sont articulés autour de la notion de popularité, de partage d'informations qui se veulent pertinentes, ou drôles or whatnot. Les "j'aime" et autres "likes" sont les indicateurs qui valideront ou invalideront la pertinence des contenus partagés et qui boosteront notre cote de popularité, si on ajoute à ça la notion d'"amis" et de "followers" (qui doivent se compter par centaines sinon c'est pas marrant), je pense qu'on a les ingrédients idéaux pour créer et entretenir un (autre?) faux self. Bon j'imagine que je ne vous apprends rien...
En ce qui me concerne, jai du, pour ma propre santé mentale, m'éloigner de ces sites, car je voyais les effets néfastes qu'ils avaient sur moi au quotidien, le smartphone en main...
Vous me direz ; "ouiiii cest addictif pour tout le monde, arrête de te croire si special, la petite notification rouge de Facebook a le même effet sur tous les utilisateurs, zèbres ou pas" et bien justement, je n'en suis pas sur.
Ce qui me dérange c'est qu'en bon zèbre, depuis mon plus jeune âge, il m'a toujours été difficile 1/ d'être populaire 2/d'intéresser le plus grand nombre avec mes centres d'intérêts pour le moins décalés 3/de supporter la médiocrité et la banalité de certains sujets... et donc comment aurais-je pu naïvement croire que tout ça puisse changer du jour au lendemain, grâce à un réseau social articulé sur des principes qui me sont étrangers??!?
Sur Facebook (à lepoque où j'étais inscrit) j'avais pris le plus grand soin à me "créer" l'identité que j'aurais voulu avoir IRL, le mec cool drôle intelligent mais pas trop, ayant les mêmes centres d'intérêt que les autres, juste dans la moyenne quoi... J'avais l'impression d'y arriver mais au bout d'un certain temps le masque n'arrêtait pas de tomber, et surtout, je commençais à être épuisé par ce personnage (épuisé entre autres de devoir réfléchir 15 minutes avant de publier le moindre statut, entre les vérifications d'orthographe, les vérifications de la pertinence de ce que je voulais dire, et les worst case scenarios au cas où on ne comprendrait pas ce que je voulais dire, la manière dont certains de mes contacts pourraient prendre ce que je dis, ceux qui découvriraient un aspect de moi que je ne souhaitais pas montrer... Et j'en passe)
Et épuisé aussi parce que j'avais déjà un faux moi à faire vivre dans la vie de tous les jours, du coup on était au moins 3...
*soupir*
En fin de compte je vous demande à vous, zèbres, comment se passe votre expérience sur ces réseaux sociaux, arrivez vous à vivre sereinement vos scrolling à travers les fils d'actualités de vos amis? Y allez vous souvent? Peut être y fréquentez vous d'autres zèbres de manière open ? Arrivez vous a être vous même ? (Combien de likes récoltez vous en moyenne à chaque publication ? )
Bon encore une fois désolé pour le pavé, j'espère que vous arriverez à me comprendre.
Sam
Je n'ai pas trouvé de topic parlant de cela, vous m'excuserez si je crée un doublon.
En fait, je me demande quel est votre position en tant que zèbres par rapport aux réseaux sociaux les plus populaires (Facebook, Twitter, Insta etc).
Je me pose cette question justement parce jai le sentiment que mon côté "à rayures" m'empêche de m'épanouir comme tout le monde dans ces environnements sociaux... Je m'explique ; en dehors de quelques aspects positifs indéniables (possibilité de rester en contact avec des proches qui sont loin, ou de retrouver des anciens amis par ex.) tous ces réseaux sont articulés autour de la notion de popularité, de partage d'informations qui se veulent pertinentes, ou drôles or whatnot. Les "j'aime" et autres "likes" sont les indicateurs qui valideront ou invalideront la pertinence des contenus partagés et qui boosteront notre cote de popularité, si on ajoute à ça la notion d'"amis" et de "followers" (qui doivent se compter par centaines sinon c'est pas marrant), je pense qu'on a les ingrédients idéaux pour créer et entretenir un (autre?) faux self. Bon j'imagine que je ne vous apprends rien...
En ce qui me concerne, jai du, pour ma propre santé mentale, m'éloigner de ces sites, car je voyais les effets néfastes qu'ils avaient sur moi au quotidien, le smartphone en main...
Vous me direz ; "ouiiii cest addictif pour tout le monde, arrête de te croire si special, la petite notification rouge de Facebook a le même effet sur tous les utilisateurs, zèbres ou pas" et bien justement, je n'en suis pas sur.
Ce qui me dérange c'est qu'en bon zèbre, depuis mon plus jeune âge, il m'a toujours été difficile 1/ d'être populaire 2/d'intéresser le plus grand nombre avec mes centres d'intérêts pour le moins décalés 3/de supporter la médiocrité et la banalité de certains sujets... et donc comment aurais-je pu naïvement croire que tout ça puisse changer du jour au lendemain, grâce à un réseau social articulé sur des principes qui me sont étrangers??!?
Sur Facebook (à lepoque où j'étais inscrit) j'avais pris le plus grand soin à me "créer" l'identité que j'aurais voulu avoir IRL, le mec cool drôle intelligent mais pas trop, ayant les mêmes centres d'intérêt que les autres, juste dans la moyenne quoi... J'avais l'impression d'y arriver mais au bout d'un certain temps le masque n'arrêtait pas de tomber, et surtout, je commençais à être épuisé par ce personnage (épuisé entre autres de devoir réfléchir 15 minutes avant de publier le moindre statut, entre les vérifications d'orthographe, les vérifications de la pertinence de ce que je voulais dire, et les worst case scenarios au cas où on ne comprendrait pas ce que je voulais dire, la manière dont certains de mes contacts pourraient prendre ce que je dis, ceux qui découvriraient un aspect de moi que je ne souhaitais pas montrer... Et j'en passe)
Et épuisé aussi parce que j'avais déjà un faux moi à faire vivre dans la vie de tous les jours, du coup on était au moins 3...
*soupir*
En fin de compte je vous demande à vous, zèbres, comment se passe votre expérience sur ces réseaux sociaux, arrivez vous à vivre sereinement vos scrolling à travers les fils d'actualités de vos amis? Y allez vous souvent? Peut être y fréquentez vous d'autres zèbres de manière open ? Arrivez vous a être vous même ? (Combien de likes récoltez vous en moyenne à chaque publication ? )
Bon encore une fois désolé pour le pavé, j'espère que vous arriverez à me comprendre.
Sam
Sousdoué- Messages : 9
Date d'inscription : 28/05/2016
Age : 40
Localisation : IdF
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
bonjour ou bonsoir
même relation complexe avec ces medias sociaux, qui n'ont pas grand chose de social
beaucoup de vacuité et de faux semblant, de gens creux même zèbres et de futilités
j'ai posté des choses comme je les poste ici, plus perso, plus longues, pas le bon endroit
pas de retour autre quej'aime ce que tu viens d'écrire, note sur 10 comme à l'école des fans ? wééé 2/10
et merde
relations soit disant sociales mais ou s'exposer et dire avec franchise expose plutôt à la mauvaise humeur, voire aux critiques
je poste encore un peu sans faux self, je ne respecte rien :-)
c'est voulu, pas d'energie à consacrer à mentir et tricher, c'est déjà assez compliqué, je parais insupportable bourru, complexe, ? ben c'est ce que je suis et basta
ah mais je parais aussi drole creatif inventif, interessant.. ben c'est aussi ce que je suis
mais finalement on finit par se causer à soi meme, pas de reactions et de vrais échanges
j'ai quitté le groupe de l'asbl ou je postais, ma santé mentale à moi aussi était en jeu.. j'avais l'impression de ne pas exister .. angoisse incroyable
je disais mes peines et.. rien.. ni like, ni réponse, pas le moindre signe
éééé ooo y a quelqu'un ? sans rire
je postais une image drole, bam réponse et 153 likes
aaa ouf y a quelqu'un
alors on poste plus sur soi, et on poste des futilités
et puis on se dit.. merde qu'est ce que je fais là ??
quelle est la qualité des relations ? qui je connais vraiment ?
seul point, point d'appui pour parfois rencontrer des gens dans la vraie vie mais rarement
j'arrive donc à être moi même mais c'est comme si j'étais transparent
pour les likes parfois 1 like parfois quelques uns
mais ma vie ne dépend pas des likes
je suis ce que je suis on m'aime ou pas
je constate juste l'absence d"échanges le plus souvent
réseau social qui n'a rien de social , paradoxe de la montagne de sucre
même relation complexe avec ces medias sociaux, qui n'ont pas grand chose de social
beaucoup de vacuité et de faux semblant, de gens creux même zèbres et de futilités
j'ai posté des choses comme je les poste ici, plus perso, plus longues, pas le bon endroit
pas de retour autre quej'aime ce que tu viens d'écrire, note sur 10 comme à l'école des fans ? wééé 2/10
et merde
relations soit disant sociales mais ou s'exposer et dire avec franchise expose plutôt à la mauvaise humeur, voire aux critiques
je poste encore un peu sans faux self, je ne respecte rien :-)
c'est voulu, pas d'energie à consacrer à mentir et tricher, c'est déjà assez compliqué, je parais insupportable bourru, complexe, ? ben c'est ce que je suis et basta
ah mais je parais aussi drole creatif inventif, interessant.. ben c'est aussi ce que je suis
mais finalement on finit par se causer à soi meme, pas de reactions et de vrais échanges
j'ai quitté le groupe de l'asbl ou je postais, ma santé mentale à moi aussi était en jeu.. j'avais l'impression de ne pas exister .. angoisse incroyable
je disais mes peines et.. rien.. ni like, ni réponse, pas le moindre signe
éééé ooo y a quelqu'un ? sans rire
je postais une image drole, bam réponse et 153 likes
aaa ouf y a quelqu'un
alors on poste plus sur soi, et on poste des futilités
et puis on se dit.. merde qu'est ce que je fais là ??
quelle est la qualité des relations ? qui je connais vraiment ?
seul point, point d'appui pour parfois rencontrer des gens dans la vraie vie mais rarement
j'arrive donc à être moi même mais c'est comme si j'étais transparent
pour les likes parfois 1 like parfois quelques uns
mais ma vie ne dépend pas des likes
je suis ce que je suis on m'aime ou pas
je constate juste l'absence d"échanges le plus souvent
réseau social qui n'a rien de social , paradoxe de la montagne de sucre
Invité- Invité
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
Salut l'ami, jsuis assez d'accord sur le côté like junkie de ces applis, c'est frustrant de voir que proposer un contenu original n'est pas gage de succès
Est-ce que la popularité est dans ton cas plus importante que l'envie d'être reconnu par disons un nombre restreint de personnes? je ne porte aucun jugement de valeurs en te demandant ça, et surtout selon toi qu'est ce qui représente le meilleur rapport gains/efforts?
Est-ce que tes interventions sont plutôt longues? Les termes sont-ils savants? Bon avec twitter j'ai la réponse... d'ailleurs twitter est un super outil pour synthétiser, surtout vu ma nullité en résumé
C'est dur de jouer contre nature j'en sais quelque chose, jvais pas te sortir le tu es comme tu es, après rien n'est figé, si ça peut un peu te rassurer, j'ai toujours eu des soucis relationnels, mon côté trop entier, parfois pas super diplomate en partie
Ce que je fais perso, c'est jouer sur l'humour, pas toujours employer des mots recherchés, chose qui me correspond en vrai, dire des choses pertinentes et intéressantes quand même, le fond vs la forme
Niveau présence j'y suis quotidiennement (fb & twitter) mais pas de zèbres à l'horizon en ce qui me concerne, les likes quand j'interviens sur des pages d'info j'en ai surtout parce que j'ai des prises de positions marquées, que j'utilise de l'humour parfois pour donner une opinion, sinon twitter je n'y suis que depuis une semaine mais c'est freestyle, jmet des publications d'astronomie, de linguistique, je commente en plein de langues, je fais des tweet style gorafi je veux en faire un espace qui me ressemble sérieux qui se prend pas au sérieux c'est quoi concrètement ta personnalité? Deconneur? Reservé? Les deux ? Tu veux partager des avis ? Des délires? Les deux? Désolé si jpose trop de questions
Est-ce que la popularité est dans ton cas plus importante que l'envie d'être reconnu par disons un nombre restreint de personnes? je ne porte aucun jugement de valeurs en te demandant ça, et surtout selon toi qu'est ce qui représente le meilleur rapport gains/efforts?
Est-ce que tes interventions sont plutôt longues? Les termes sont-ils savants? Bon avec twitter j'ai la réponse... d'ailleurs twitter est un super outil pour synthétiser, surtout vu ma nullité en résumé
C'est dur de jouer contre nature j'en sais quelque chose, jvais pas te sortir le tu es comme tu es, après rien n'est figé, si ça peut un peu te rassurer, j'ai toujours eu des soucis relationnels, mon côté trop entier, parfois pas super diplomate en partie
Ce que je fais perso, c'est jouer sur l'humour, pas toujours employer des mots recherchés, chose qui me correspond en vrai, dire des choses pertinentes et intéressantes quand même, le fond vs la forme
Niveau présence j'y suis quotidiennement (fb & twitter) mais pas de zèbres à l'horizon en ce qui me concerne, les likes quand j'interviens sur des pages d'info j'en ai surtout parce que j'ai des prises de positions marquées, que j'utilise de l'humour parfois pour donner une opinion, sinon twitter je n'y suis que depuis une semaine mais c'est freestyle, jmet des publications d'astronomie, de linguistique, je commente en plein de langues, je fais des tweet style gorafi je veux en faire un espace qui me ressemble sérieux qui se prend pas au sérieux c'est quoi concrètement ta personnalité? Deconneur? Reservé? Les deux ? Tu veux partager des avis ? Des délires? Les deux? Désolé si jpose trop de questions
Nox Borealis- Messages : 429
Date d'inscription : 08/12/2015
Localisation : Gironde
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
Coucou,
Je me permets de poster mes questions ici pour ne pas ouvrir un autre sujet et faire doublon. J’aurais moi aussi bien besoin de vos retours sur la manière dont vous gérez les réseaux sociaux.
Je m’explique :
Je suis sur Facebook depuis environ 2 ans, j’ai commencé parce que j’étais en Erasmus et dans la fac où j’étais il y avait des parrainages entre étudiants, et donc FB était le plus pratique pour organiser des trucs rapidement. Petit à petit, j’ai aussi été sur pas mal de groupes FB militants, et je suis pas mal de pages (blogs, asso...) ce qui fait que j’ai beaucoup beaucoup appris. Jusque là c’est plutôt des trucs positifs donc, mais le souci c’est qu’en réalité c’est hyper anxiogène pour moi comme plateforme et je ne sais pas trop comment m’en dépatouiller.
C’est anxiogène parce que par rapport au contenu militant fatalement il a beaucoup d’infos pas joyeuses et/ou sujets durs discutés qui passent sur mon fil d’actu (et du coup à des moments où je ne suis pas forcément très bien) ; du coup j’ai dû quitter pas mal de groupes alors que c’est hyper enrichissant et que par rapport aux sujets qui me concernent directement j’aurais aimé pouvoir échanger avec d’autres, arriver à tisser des liens (même juste autour de ce(s) sujet(s) commun(s)). Je ne sais pas pourquoi je n’arrive pas à compartimenter mieux, à moins me laisser poursuivre par les infos que je lis. Et ça me culpabilise parce que j’ai l’impression de dramatiser... :/
Aussi c’est anxiogène parce que je n’arrive pas à m’exprimer, aussi bien sur des groupes que sur mon mur : je passe mille ans avant de commenter (si bien qu’en vrai je ne commente quasi jamais), j’ai peur de faire des « pavés » qui saoulent les gens et j’ai une boule au ventre en permanence ( pour donner une image ça me donne la même dose d’angoisse que si on me demandais de crier/parler au milieu d’une place bondée)... Du coup je me sens comme derrière une vitre à voir les gens discuter, échanger sans arriver à participer. Dans la « vie réelle » j’ai déjà énormément de mal à parler sans m’embrouiller, à aller vers les gens, à ne pas me faire renvoyer que je suis bizarre, du coup je pensais qu’en passant par l’écrit ça serait plus adapté pour moi ; sauf que du coup autant IVL que IRL je retrouve ce truc de ne pas arriver à interagir. Et ça me ronge de plus en plus, je ne sais pas trop comment faire...
Et puis (c’est le dernier point promis ^^) je m’aperçois que j’ai du mal à comprendre le fonctionnement : quant est-ce que c’est poli de commenter le truc de quelqu’un-e, de le/la demander en ami-e, à quel rythme envoyer des MP aux contacts qui sont des connaissances (surtout si eux n’en envoient pas mais me disent que je ne donne pas de nouvelles). Ce genre de choses. De même j’ai souvent du mal à comprendre les blagues, ou les posts où quelque chose est sous-entendu (à l’écrit c’est très dur de capter le ton quand on ne connait pas les gens je trouve), du coup j’ai tout le temps peur de répondre à côté ou trop sérieusement...
Voilà, je suis désolé j’ai l’impression de m’écouter parler, mais j’aimerais bien savoir si d’autres personnes on du mal à s’approprier les codes des réseaux sociaux ou pour qui c'est anxiogène.
Bonne journée à tout le monde en tous cas !
Je me permets de poster mes questions ici pour ne pas ouvrir un autre sujet et faire doublon. J’aurais moi aussi bien besoin de vos retours sur la manière dont vous gérez les réseaux sociaux.
Je m’explique :
Je suis sur Facebook depuis environ 2 ans, j’ai commencé parce que j’étais en Erasmus et dans la fac où j’étais il y avait des parrainages entre étudiants, et donc FB était le plus pratique pour organiser des trucs rapidement. Petit à petit, j’ai aussi été sur pas mal de groupes FB militants, et je suis pas mal de pages (blogs, asso...) ce qui fait que j’ai beaucoup beaucoup appris. Jusque là c’est plutôt des trucs positifs donc, mais le souci c’est qu’en réalité c’est hyper anxiogène pour moi comme plateforme et je ne sais pas trop comment m’en dépatouiller.
C’est anxiogène parce que par rapport au contenu militant fatalement il a beaucoup d’infos pas joyeuses et/ou sujets durs discutés qui passent sur mon fil d’actu (et du coup à des moments où je ne suis pas forcément très bien) ; du coup j’ai dû quitter pas mal de groupes alors que c’est hyper enrichissant et que par rapport aux sujets qui me concernent directement j’aurais aimé pouvoir échanger avec d’autres, arriver à tisser des liens (même juste autour de ce(s) sujet(s) commun(s)). Je ne sais pas pourquoi je n’arrive pas à compartimenter mieux, à moins me laisser poursuivre par les infos que je lis. Et ça me culpabilise parce que j’ai l’impression de dramatiser... :/
Aussi c’est anxiogène parce que je n’arrive pas à m’exprimer, aussi bien sur des groupes que sur mon mur : je passe mille ans avant de commenter (si bien qu’en vrai je ne commente quasi jamais), j’ai peur de faire des « pavés » qui saoulent les gens et j’ai une boule au ventre en permanence ( pour donner une image ça me donne la même dose d’angoisse que si on me demandais de crier/parler au milieu d’une place bondée)... Du coup je me sens comme derrière une vitre à voir les gens discuter, échanger sans arriver à participer. Dans la « vie réelle » j’ai déjà énormément de mal à parler sans m’embrouiller, à aller vers les gens, à ne pas me faire renvoyer que je suis bizarre, du coup je pensais qu’en passant par l’écrit ça serait plus adapté pour moi ; sauf que du coup autant IVL que IRL je retrouve ce truc de ne pas arriver à interagir. Et ça me ronge de plus en plus, je ne sais pas trop comment faire...
Et puis (c’est le dernier point promis ^^) je m’aperçois que j’ai du mal à comprendre le fonctionnement : quant est-ce que c’est poli de commenter le truc de quelqu’un-e, de le/la demander en ami-e, à quel rythme envoyer des MP aux contacts qui sont des connaissances (surtout si eux n’en envoient pas mais me disent que je ne donne pas de nouvelles). Ce genre de choses. De même j’ai souvent du mal à comprendre les blagues, ou les posts où quelque chose est sous-entendu (à l’écrit c’est très dur de capter le ton quand on ne connait pas les gens je trouve), du coup j’ai tout le temps peur de répondre à côté ou trop sérieusement...
Voilà, je suis désolé j’ai l’impression de m’écouter parler, mais j’aimerais bien savoir si d’autres personnes on du mal à s’approprier les codes des réseaux sociaux ou pour qui c'est anxiogène.
Bonne journée à tout le monde en tous cas !
Teddy_y- Messages : 11
Date d'inscription : 29/10/2015
Localisation : Bordeaux
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
un doué bien structuré et mentalement hiérarchisé et compartimenté est un réseau social à lui tout seul. Ceci explique peut être à mes yeux cela.
Invité- Invité
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
Savez-vous si le reseau social Mensa est toujours en activité ? Et disponible sur internet ?
ElectronLibre- Messages : 246
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 35
Localisation : Lyon
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
Cartman a écrit:Savez-vous si le reseau social Mensa est toujours en activité ? Et disponible sur internet ?
J'ai envoyé mon dossier à Mensa avec mon bilan WAIS IV, j'attends la confirmation avec hâte!!
Invité- Invité
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
Bonjour,
En ce qui me concerne, il semblerait que je sois "allergique" à ce type de non relation (illusion) que nous font miroiter les réseaux sociaux. Je ne suis donc sur aucun d'entre eux à ce jour, exception faite de cet espace de partage et d'échanges.
Pour vivre heureux vivons cachés...et de vous à moi, pour qu'une relation puisse naître dans la réalité, cela implique la réunion d'un ensemble de paramètres, dont la transparence, la sincérité, l'honnêteté et le plus important (selon moi), se montrer réellement tels que nous sommes et ne pas se cacher derrière des mensonges, ou des masques...
Et je m'applique à ne jamais enfreindre ces "règles" de base ; sans lesquelles je ne vois pas le sens de partager et d'échanger, avec des inconnus, en trichant....tout comme je ne peux comprendre les profils multiples....
En ce qui me concerne, il semblerait que je sois "allergique" à ce type de non relation (illusion) que nous font miroiter les réseaux sociaux. Je ne suis donc sur aucun d'entre eux à ce jour, exception faite de cet espace de partage et d'échanges.
Pour vivre heureux vivons cachés...et de vous à moi, pour qu'une relation puisse naître dans la réalité, cela implique la réunion d'un ensemble de paramètres, dont la transparence, la sincérité, l'honnêteté et le plus important (selon moi), se montrer réellement tels que nous sommes et ne pas se cacher derrière des mensonges, ou des masques...
Et je m'applique à ne jamais enfreindre ces "règles" de base ; sans lesquelles je ne vois pas le sens de partager et d'échanger, avec des inconnus, en trichant....tout comme je ne peux comprendre les profils multiples....
Invité- Invité
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
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Dernière édition par ortolan le Sam 16 Déc 2017, 11:27, édité 1 fois
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
Oula.
Personnellement, j'ai le même compte Facebook depuis plusieurs années, une centaine d'amis en contacts.
La grande majorité rencontrée dans le réel avant de les avoir ajoutés individuellement, j'ai un peu de mal à ajouter des gens que je n'ai jamais rencontré. Je le fais de temps en temps...
Je ne commente pas beaucoup, je mets un certain temps avant de publier un commentaire excepté s'il s'agit de faire le clown, de produire des jeux de mots.
Là, ça part tout seul. En fait tant que je tape dans le second degrés ou dans l'auto dérision, tout va bien.
J'ai du mal à appréhender le concept d'ajouter le maximum de gens, même ceux qui auraient potentiellement des centres d'intérêt communs aux miens...si je ne les connais pas un minimum...
Finalement ma manière de gérer (ou de délaisser en surface sans réellement me déconnecter complètement puisque même quand je ne commente pas je suis tout de même curieuse des centre d'intérêts de ces amis que je ne vois pas souvent, de savoir quel est leur état d'esprit du moment) ma virtualité correspond à ma façon de gérer (ou de délaisser, très fréquemment) ma vie sociale (réelle).
D'une manière générale je préfère faire de l'humour.
Il m'arrive aussi parfois de mettre en ligne des opinions personnelles/des ressentis vis à vis de sujets de société mais je me piège moi-même en me relisant ensuite pour finir par supprimer ces posts.
La question se pose toujours du "ça sert à quoi, au fond? C'est satisfaisant?"
Je préfère au final en revenir à publier des billets d'humeur ou des conneries.
En me retenant lorsque j'y parviens de publier un pavé.
Mais j'ai trouvé une nouvelle utilité à Facebook: les pages d'associations de sauvetage d'animaux.
Et les échanges autour de la santé du chat, ce genre de choses.
Et puis même vis à vis de ces échanges-là, au bout d'un moment je laisse volontairement filer un certain nombre de posts puisque parfois je n'arrive plus à lire ceux qui relatent des faits d'abandon d'animaux, de maltraitance, principalement dans les cas où je ne peux pas agir ou conseiller pour améliorer la situation.
L'impuissance n'est pas supportable.
Quant aux pages dédiées aux actualités politiques et de société, je ne suis presque plus tentée de m'insérer dans les discussions tant je ne peux réprimer des élans de haine lorsque je tombe sur des commentaires puant le racisme, l'insécurité en soi et la peur de ce qui dépasse qui est le résultat de cette addition.
J'ai toutes les peines à supporter le sentiment d'impunité de certains individus remplis de haine ou d'auto satisfaction crasse qui, parce que c'est du virtuel, se permettent entre autres joyeusetés de lyncher un(e) parfait inconnu(e) une nationalité ou une couleur de peau. Et malheureusement je constate que beaucoup de lynchages de ce type sont perpétués notamment sur les réseaux sociaux.
J'ai envie de gueuler et de préfère me déconnecter.
J'ai créé un compte Twitter, je ne l'ai utilisé qu'une fois ou deux.
Désintérêt total.
Personnellement, j'ai le même compte Facebook depuis plusieurs années, une centaine d'amis en contacts.
La grande majorité rencontrée dans le réel avant de les avoir ajoutés individuellement, j'ai un peu de mal à ajouter des gens que je n'ai jamais rencontré. Je le fais de temps en temps...
Je ne commente pas beaucoup, je mets un certain temps avant de publier un commentaire excepté s'il s'agit de faire le clown, de produire des jeux de mots.
Là, ça part tout seul. En fait tant que je tape dans le second degrés ou dans l'auto dérision, tout va bien.
J'ai du mal à appréhender le concept d'ajouter le maximum de gens, même ceux qui auraient potentiellement des centres d'intérêt communs aux miens...si je ne les connais pas un minimum...
Finalement ma manière de gérer (ou de délaisser en surface sans réellement me déconnecter complètement puisque même quand je ne commente pas je suis tout de même curieuse des centre d'intérêts de ces amis que je ne vois pas souvent, de savoir quel est leur état d'esprit du moment) ma virtualité correspond à ma façon de gérer (ou de délaisser, très fréquemment) ma vie sociale (réelle).
D'une manière générale je préfère faire de l'humour.
Il m'arrive aussi parfois de mettre en ligne des opinions personnelles/des ressentis vis à vis de sujets de société mais je me piège moi-même en me relisant ensuite pour finir par supprimer ces posts.
La question se pose toujours du "ça sert à quoi, au fond? C'est satisfaisant?"
Je préfère au final en revenir à publier des billets d'humeur ou des conneries.
En me retenant lorsque j'y parviens de publier un pavé.
Mais j'ai trouvé une nouvelle utilité à Facebook: les pages d'associations de sauvetage d'animaux.
Et les échanges autour de la santé du chat, ce genre de choses.
Et puis même vis à vis de ces échanges-là, au bout d'un moment je laisse volontairement filer un certain nombre de posts puisque parfois je n'arrive plus à lire ceux qui relatent des faits d'abandon d'animaux, de maltraitance, principalement dans les cas où je ne peux pas agir ou conseiller pour améliorer la situation.
L'impuissance n'est pas supportable.
Quant aux pages dédiées aux actualités politiques et de société, je ne suis presque plus tentée de m'insérer dans les discussions tant je ne peux réprimer des élans de haine lorsque je tombe sur des commentaires puant le racisme, l'insécurité en soi et la peur de ce qui dépasse qui est le résultat de cette addition.
J'ai toutes les peines à supporter le sentiment d'impunité de certains individus remplis de haine ou d'auto satisfaction crasse qui, parce que c'est du virtuel, se permettent entre autres joyeusetés de lyncher un(e) parfait inconnu(e) une nationalité ou une couleur de peau. Et malheureusement je constate que beaucoup de lynchages de ce type sont perpétués notamment sur les réseaux sociaux.
J'ai envie de gueuler et de préfère me déconnecter.
J'ai créé un compte Twitter, je ne l'ai utilisé qu'une fois ou deux.
Désintérêt total.
amandine1969- Messages : 24
Date d'inscription : 06/02/2016
Age : 36
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
Depuis que je suis dans un groupe de surdoués, je m’amuse bien et ça comble mon ennui et certains besoins. Bon quelques fois il y a la guerre mais comme partout n’est ce pas ?
Le côté négatif c’est qu’il n y a pas de modération, il y ‘a juste un admin et ça c’est un peu embêtant car il y a certains qui dévient un peu et qui font du mal
Le côté négatif c’est qu’il n y a pas de modération, il y ‘a juste un admin et ça c’est un peu embêtant car il y a certains qui dévient un peu et qui font du mal
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
Je pense que pour vivre heureux il faut vivre caché...
Point de Facebook pour le salut de mon âme!
Point de Facebook pour le salut de mon âme!
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
ça me fait plaisir de lire que certains ici sont mal à l'aise avec ces "trucs". Perso facebook et cie, pour moi, ça fait 2. Depuis toujours. J'ai ouvert un compte facebook un jour (moment d'égarement), sous un faux nom (mettre le vrai ? et puis quoi encore ?) pour lancer un avis de recherche pour mon chat disparu (retrouvé ensuite, par des moyens plus simples, c-à-d des petits mots dans les boîtes aux lettres du voisinage). Je trouve le design de facebook très moche, pas pratique, je m'y emmêle, trop intrusif (en quoi ça regarde le monde de savoir dans quel lycée j'ai étudié ? et puis on s'en fout, c'est du passé !). Donc je n'ai pas répondu à la moitié des questions pour le profil. De façon générale je me méfie de tout ce qui vise à tout savoir sur moi. Je trouve ça louche, et il semble que j'aie raison, puisqu'il s'agit de nous envoyer des pubs par la suite etc.. pour moi qui suis très farouche pour ne pas dire une vraie sauvage, c'est une véritable agression. Pareil pour twitter et autres... google etc... je préfère les sites où l'on arrive avec un pseudo qu'on a choisi, ça permet de garder une part de mystère. Je me suis mise sur liste rouge pour ne pas être embêtée par le démarchage tél. et je ne réponds pas aux appels de numéros inconnus sur mon portable, alors raconter ma vie en ligne, très peu pour moi. J'aime l'idée d'échanger avec un petit groupe de connaissances qui ont la même passion que moi, c'est tout. D'ailleurs depuis que j'ai retrouvé mon chat je ne mets plus les pieds sur facebook. Je trouve que tout cela est trop envahissant et assez ridicule. On dirait que certains y passent leur vie, ont-ils encore le temps de manger et dormir ? ça peut être bien, pour certaines choses, pour faire des pétitions, faire passer un message, mais pour moi c'est le seul avantage. Il y en a au moins un, ouf !
Cleore- Messages : 1019
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Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
.
Dernière édition par ortolan le Sam 16 Déc 2017, 11:27, édité 1 fois
ortolan- Messages : 13579
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Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
Un face de bouc, que j'utilise uniquement pour savoir où et quand ont lieu les apéros !
Invité- Invité
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
p
Au passage, je vis aussi sur la côte basque !
Je partage ton angle de vision ; hérétique du virtuel je suis !!!our faire des pétitions, faire passer un message, mais pour moi c'est le seul avantage.
Au passage, je vis aussi sur la côte basque !
Invité- Invité
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
[quote="Cygne Ethéréa"]p
Faudrait que je surveille les réunions de zèbres là-bas, tiens.
(fin du HS....)
Sans blague ? Faut que je change ça sur mon avatar, j'ai migré dans le sud des Landes. Mais je reviens à Bayonne souvent.
Au passage, je vis aussi sur la côte basque !
Faudrait que je surveille les réunions de zèbres là-bas, tiens.
(fin du HS....)
Cleore- Messages : 1019
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Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
Si tu as l'occasion de venir sur Bayonne, n'hésite pas à me contacter !Mais je reviens à Bayonne souvent.
Invité- Invité
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
Bof, mouais....
Moi je suis sur facebook, j'ai eu une période où je déprimais de ne pas avoir des likes, quand j'avais de gros soucis avec mon manque de confiance qui venait me titiller.
Depuis j'y trouve des avantages, en ayant compris le fonctionnement : moyen de communication avec mes copines, et média pour mes élevages naissants de chevaux et chats.
Mes vrais copines font passer des conneries qui me font rire.
Les copines plus éloignées/moins proches donnent des infos sur leur vie (naissance, mariage, nouveau boulot...)
ceux que je ne connais pas font passer des infos intéressantes (vente d'animaux, naissance de chatons ^^ quelques articles sympas, ou carrément des conneries cools).
Moi je fais passer des infos à mes copines via une audience choisie.
Je montre des photos de mes bestioles.
Je balance des conneries à ma famille et mes amis.
Bref, franchement, si on ne se focalise pas sur les likes, c'est assez chouette au final
Et si je veux vraiment échanger, j'envoie des mails aux concernés ^^
J'ai pu discuter avec des personnes à l'autre bout de la terre, de manière assez sympa, même si superficielle (perso ça m'a jamais dérangé, tant que c'est pas que ça), je l'aurais jamais fait sans le net et ces moyens de communication un peu zarbis...
Moi je suis sur facebook, j'ai eu une période où je déprimais de ne pas avoir des likes, quand j'avais de gros soucis avec mon manque de confiance qui venait me titiller.
Depuis j'y trouve des avantages, en ayant compris le fonctionnement : moyen de communication avec mes copines, et média pour mes élevages naissants de chevaux et chats.
Mes vrais copines font passer des conneries qui me font rire.
Les copines plus éloignées/moins proches donnent des infos sur leur vie (naissance, mariage, nouveau boulot...)
ceux que je ne connais pas font passer des infos intéressantes (vente d'animaux, naissance de chatons ^^ quelques articles sympas, ou carrément des conneries cools).
Moi je fais passer des infos à mes copines via une audience choisie.
Je montre des photos de mes bestioles.
Je balance des conneries à ma famille et mes amis.
Bref, franchement, si on ne se focalise pas sur les likes, c'est assez chouette au final
Et si je veux vraiment échanger, j'envoie des mails aux concernés ^^
J'ai pu discuter avec des personnes à l'autre bout de la terre, de manière assez sympa, même si superficielle (perso ça m'a jamais dérangé, tant que c'est pas que ça), je l'aurais jamais fait sans le net et ces moyens de communication un peu zarbis...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
Désolé du temps de réponse, j’étais persuadé qu’un message avertissait via mail quand une réponse à un sujet où on a posté arrivait ^^’’ merci des réponses en tous cas
oui du coup si je comprends bien, c’est en centrant plutôt autour de centres d’intérêts plutôt que comme un outil de socialisation pour vraiment échanger que le format vous plait/convient ?
Et du coup dans les personnes qui ont fini par s’y faire, vous avez réussi via quelles astuces ? par exemple, chuna56, ce que tu dis par rapport au jeu des likes et à la confiance en soi (parce que c’est vrai que je reconnais que ça m’appuie sur un point sensible en me donnant l’impression de parler dans le vide parfois)
Pour le moment j’ai laissé mon compte de côté, et j’avoue que ça me fait du bien ; à voir pour la suite, parce que j’ai des connaissances qui ne communiquent que sur FB (par exemple qui n’ont pas de telephone) donc c’est délicat de ne pas avoir FB du tout, mais là ça me fait une pause
oui du coup si je comprends bien, c’est en centrant plutôt autour de centres d’intérêts plutôt que comme un outil de socialisation pour vraiment échanger que le format vous plait/convient ?
Et du coup dans les personnes qui ont fini par s’y faire, vous avez réussi via quelles astuces ? par exemple, chuna56, ce que tu dis par rapport au jeu des likes et à la confiance en soi (parce que c’est vrai que je reconnais que ça m’appuie sur un point sensible en me donnant l’impression de parler dans le vide parfois)
Pour le moment j’ai laissé mon compte de côté, et j’avoue que ça me fait du bien ; à voir pour la suite, parce que j’ai des connaissances qui ne communiquent que sur FB (par exemple qui n’ont pas de telephone) donc c’est délicat de ne pas avoir FB du tout, mais là ça me fait une pause
Teddy_y- Messages : 11
Date d'inscription : 29/10/2015
Localisation : Bordeaux
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
J'ai jamais ouvert de compte fb. Par envie de rester cachée.
Le fait d'avoir lu que les employeurs y allaient parfois m'a bloquée définitivement.
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
"Pour vivre heureux, vivons cachés". S'exposer...c'est octroyer à des inconnus...la possibilité de nous "contre façonner".
Invité- Invité
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
Je dois vraiment être has been. J'ai un compte face-book depuis 9 ans....je ne l'utilise jamais. Je ne réussis pas à y voir d'intérêt. Et quand un "inconnu" (disons l'ami d'un ami d'une vague connaissance...) me demande de l'ajouter en ami, je regarde derrière mon épaule, en me demandant : "Mais, c'est à moi que vous parlez ? On se connait ? Doit y avoir erreur..."
nikko76- Messages : 837
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
J
Je ne pense que vous soyez "has been" ; peut-être avez-vous tout simplement pris conscience...que les réseaux sociaux ne sont qu'un support d'affichage...de l'ego...de l'image que chacun d'entre nous veut poser devant le regard des autres ; pour cela, il suffit d'observer les différents "supports" qu'ils soient à destination professionnelle, "rencontrante" ou "non définie" (facebook)....
Images, images, images...sélectionnées, choisies, triées, orientées....un observatoire, un laboratoire Humain...des laboratoires de recherche dont la vocation est l'étude des comportements....pour mieux "contrôler" les besoins, l'offre, la demande, les peurs, les souffrances, les "quêtes"....cobayes bien malgré eux.....
e dois vraiment être has been. J'ai un compte face-book depuis 9 ans....je ne l'utilise jamais. Je ne réussis pas à y voir d'intérêt.
Je ne pense que vous soyez "has been" ; peut-être avez-vous tout simplement pris conscience...que les réseaux sociaux ne sont qu'un support d'affichage...de l'ego...de l'image que chacun d'entre nous veut poser devant le regard des autres ; pour cela, il suffit d'observer les différents "supports" qu'ils soient à destination professionnelle, "rencontrante" ou "non définie" (facebook)....
Images, images, images...sélectionnées, choisies, triées, orientées....un observatoire, un laboratoire Humain...des laboratoires de recherche dont la vocation est l'étude des comportements....pour mieux "contrôler" les besoins, l'offre, la demande, les peurs, les souffrances, les "quêtes"....cobayes bien malgré eux.....
Invité- Invité
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
Témoignages intéressants!
De mon côté j'aurai tendance à vouloir faire un lien entre le sentiment de "décalage" du zèbre et à un topic en particulier que j'ai découvert sur l'impression d'être né à la mauvaise époque.
Le problème des réseaux sociaux de mon point de vue est qu'il me renvoyait sans cesse à la réalité du monde moderne: superficiel, instantané, avec des 100aines de milliers d'infos qui circulent à la minute, des êtres humains qui ne sont plus considérés en tant que tel mais comme de vulgaires consommateurs voués à faire du pognon.
Je vous épargnerai également les amis facebook qui sont soit insupportables à publier sans cesse pour des luttes politiques (non pas que ce soit une mauvaise idée mais qu'à force ça devient agaçant), ou ceux qui ont besoin de s'afficher dans leur relations amoureuses.
Je vous surprend peut-être mais c'est parce que je n'y suis resté que jusqu'à mes 18 ans donc forcément l'entourage était jeune et ces facteurs là n'en étaient que plus communs.
En fait, je crois que ce qui me déplaît le plus c'est en effet ce que vous avez déjà dépeint, ce faux self qu'on se crée, ce narcissisme insupportable et ce besoin de s'afficher en permanence.
Comme si l'intimité disparaissait et n'était que futilité. TOUT le monde à besoin de savoir!
Et encore, là je parle de facebook car, ayant été dégoûté par celui-ci, inutile de préciser que je n'ai pas eu vocation à jeter un oeil sur les autres. Et quand je vois les concepts, je préfère m'en abstenir..
De mon côté j'aurai tendance à vouloir faire un lien entre le sentiment de "décalage" du zèbre et à un topic en particulier que j'ai découvert sur l'impression d'être né à la mauvaise époque.
Le problème des réseaux sociaux de mon point de vue est qu'il me renvoyait sans cesse à la réalité du monde moderne: superficiel, instantané, avec des 100aines de milliers d'infos qui circulent à la minute, des êtres humains qui ne sont plus considérés en tant que tel mais comme de vulgaires consommateurs voués à faire du pognon.
Je vous épargnerai également les amis facebook qui sont soit insupportables à publier sans cesse pour des luttes politiques (non pas que ce soit une mauvaise idée mais qu'à force ça devient agaçant), ou ceux qui ont besoin de s'afficher dans leur relations amoureuses.
Je vous surprend peut-être mais c'est parce que je n'y suis resté que jusqu'à mes 18 ans donc forcément l'entourage était jeune et ces facteurs là n'en étaient que plus communs.
En fait, je crois que ce qui me déplaît le plus c'est en effet ce que vous avez déjà dépeint, ce faux self qu'on se crée, ce narcissisme insupportable et ce besoin de s'afficher en permanence.
Comme si l'intimité disparaissait et n'était que futilité. TOUT le monde à besoin de savoir!
Et encore, là je parle de facebook car, ayant été dégoûté par celui-ci, inutile de préciser que je n'ai pas eu vocation à jeter un oeil sur les autres. Et quand je vois les concepts, je préfère m'en abstenir..
Dernière édition par DrawinG le Sam 26 Nov 2016, 23:18, édité 1 fois
DrawinG- Messages : 80
Date d'inscription : 17/09/2016
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
"Pour vivre heureux, vivons cachés". S'exposer...c'est octroyer à des inconnus...la possibilité de nous "contre façonner".
Tout à fait ^^
C'est pour ça qu'on ne doit pas partager n'importe quoi sur les réseaux...
ou alors dans une audience privée. Pour ma part, les choses plus perso, je les partage uniquement avec les copines, celles qui comptent pour moi...
Les autres, ça les regarde pas.
On va dire ça...
après, le terme échanger est bien fort lol
Je n'écris que très rarement sur les groupes, ptèt quand ya des discussions intéressantes, mais c'est pas très différent d'un forum. Sauf que c'est moins pratique ^^
Sinon, oui, j'axe autour de mes loisirs, et ils sont nombreux : chevaux, chats, oiseaux, permaculture, photo, z....
Je rentre dans des groupes, et je lis plus que je ne participe.
D'ici peu, j'espère pouvoir promouvoir donc mes élevages. J'y vois plus une stratégie à développer, du coup, je prends ça pas trop à coeur. Je mets mon intérêt autrement.
j'ai environ 300 "amis" (j'adore ce terme lol), dans le lot, on va dire que de vraies amies yen a une 10aine?
Le reste, ce sont des personnes qui m'ont ajoutée je ne sais toujours pas pourquoi lol des personnes que j'ai croisées une fois dans ma vie, ou dans mes études. Et des personnes que j'ai envie de suivre (des éleveurs d'animaux principalement, puisque c'est ma passion).
J'ai tout de même eu de bonnes surprises, en croisant quelques personnes vraiment sympas à l'autre bout du monde, j'aime bien voir leur photos (de bestioles encore et toujours lol), elles aiment bien voir les miennes, ça s'arrête là.
C'est superficiel, donc, mais c'est pas bien grave, puisque j'ai de vraies amies à côté.
quand je poste mes photos (plutôt photo ""d'art"", puisque c'est une de mes passions, jamais de photo perso), je n'ai que quelques likes. Je le vis pas mal, je m'en fous, mais je ne saurais dire pourquoi. D'autant que je suis plutôt du genre à manquer de confiance en moi.
Ptèt pasque les personnes qui aiment, ce sont des personnes un peu importantes à mes yeux?
Voilà, moi je vois pas ça comme des réseaux sociaux, plus comme un moyen de communication avec des gens que je connais déjà.
et un moyen de glaner des images ou vidéos rigolotes pour me changer les idées.
Tout à fait ^^
C'est pour ça qu'on ne doit pas partager n'importe quoi sur les réseaux...
ou alors dans une audience privée. Pour ma part, les choses plus perso, je les partage uniquement avec les copines, celles qui comptent pour moi...
Les autres, ça les regarde pas.
c’est en centrant plutôt autour de centres d’intérêts plutôt que comme un outil de socialisation pour vraiment échanger que le format vous plait/convient ?
On va dire ça...
après, le terme échanger est bien fort lol
Je n'écris que très rarement sur les groupes, ptèt quand ya des discussions intéressantes, mais c'est pas très différent d'un forum. Sauf que c'est moins pratique ^^
Sinon, oui, j'axe autour de mes loisirs, et ils sont nombreux : chevaux, chats, oiseaux, permaculture, photo, z....
Je rentre dans des groupes, et je lis plus que je ne participe.
D'ici peu, j'espère pouvoir promouvoir donc mes élevages. J'y vois plus une stratégie à développer, du coup, je prends ça pas trop à coeur. Je mets mon intérêt autrement.
j'ai environ 300 "amis" (j'adore ce terme lol), dans le lot, on va dire que de vraies amies yen a une 10aine?
Le reste, ce sont des personnes qui m'ont ajoutée je ne sais toujours pas pourquoi lol des personnes que j'ai croisées une fois dans ma vie, ou dans mes études. Et des personnes que j'ai envie de suivre (des éleveurs d'animaux principalement, puisque c'est ma passion).
J'ai tout de même eu de bonnes surprises, en croisant quelques personnes vraiment sympas à l'autre bout du monde, j'aime bien voir leur photos (de bestioles encore et toujours lol), elles aiment bien voir les miennes, ça s'arrête là.
C'est superficiel, donc, mais c'est pas bien grave, puisque j'ai de vraies amies à côté.
quand je poste mes photos (plutôt photo ""d'art"", puisque c'est une de mes passions, jamais de photo perso), je n'ai que quelques likes. Je le vis pas mal, je m'en fous, mais je ne saurais dire pourquoi. D'autant que je suis plutôt du genre à manquer de confiance en moi.
Ptèt pasque les personnes qui aiment, ce sont des personnes un peu importantes à mes yeux?
Voilà, moi je vois pas ça comme des réseaux sociaux, plus comme un moyen de communication avec des gens que je connais déjà.
et un moyen de glaner des images ou vidéos rigolotes pour me changer les idées.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
Pas de facebook pour ma part, je n'en ai jamais vu l'intérêt et je déteste ça... Je ne comprends pas en fait.
Marius- Messages : 23
Date d'inscription : 23/05/2016
Age : 37
Localisation : Lille
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
Bimbang a écrit:
Bonjour !
Je n'ai aucune légitimité pour parler de faux-self me concernant car je ne suis pas diagnostiquée zèbre (je me pose juste des questions).
Je travaille à reconstruire d'autres schémas, d'autres motifs... je me sens à l'étroit.
(ma capacité de résilience a des limites que je n'ai pas encore découvert)
Plusieurs pseudos sur les réseaux sociaux, plusieurs pseudos sur des fora, parfois quand je m'y retrouve je m'y perds (même les inverses sont vrais).
Et quand parfois la synchronicité s'allie au stress, j'évite "d'aller me promener" sur les sites où croisent des membres de ma famille, des amis.
Dernière édition par lunette le Jeu 17 Mai 2018, 10:50, édité 1 fois
lunette- Messages : 89
Date d'inscription : 25/05/2017
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
chuna56 a écrit:[
Sinon, oui, j'axe autour de mes loisirs, et ils sont nombreux : chevaux, chats, oiseaux, permaculture, photo, z....
Je rentre dans des groupes, et je lis plus que je ne participe.
Absolument ! J'ai plusieurs comptes : facebook, twitter ou sur d'autres forums. Même si je peux me connecter quotidiennement, je "poste" jamais.
J'observe, je ne participe pas (ou très peu).
EmaT- Messages : 15
Date d'inscription : 10/06/2017
Age : 33
Localisation : Bdx
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
Etant donnée que je suis accro aux écrans depuis que je les ai découverts .... j'ai du mal à m'en passer.
Je surfe sur FB 10 000 fois par jour, mais en survolant ...
Le "truc" c'est que ça m'a permis de me faire un réseau essentiellement dans le domaine de l'équitation, nouer des liens et connaissances qui m'ont apportées beaucoup (BEAUCOUP) au fur et à mesure.
Mais cela s'est passé comme dans la vraie vie. Les connaissances, les amis, mais aussi beaucoup de rencontres réelles.
Finalement chez "nous", on a trouvé un réseau commun d'une certaine équitation que nous partageaons (et c'est difficile comme un truc politique, chacun ses avis, chacun ses croyances et chacun à aller vers quelques chose qui lui parle réellement).
Partage de stages sur des pages privées, partages d'évenements, pub pour notre association... Pour la com' ce peut être un truc magique.
Après j'ai aussi des amis exclusivement de ce domain, le reste importe peu sur ma page il n'y a que des chevaux ou de la musique que j'ai envie de partager (et tout le monde s'en fou) et de temps en temps une citation.
J'aime aussi découvrir des trucs de musique chez d'autres, où je sais que je suis susceptible d'aimer ...
Je poste des photos aussi car j'aime la photo... même si là aussi tout le monde s'en fou (ou presque)
des conneries de temps en temps.
Par contre je ne prends que rarement part à des débats, qui souvent sont totalement stériles et mon réflexe horripilateur m'interdit de lire certaines conneries.
Donc de plus en plus je clique sur "ne plus suivre ce genre d'information...."
On peut se permettre de trier. alors je trie. Mais comme il faut que je lise du matin au soir et bien.. je lis.. sur les écrans. !
Je surfe sur FB 10 000 fois par jour, mais en survolant ...
Le "truc" c'est que ça m'a permis de me faire un réseau essentiellement dans le domaine de l'équitation, nouer des liens et connaissances qui m'ont apportées beaucoup (BEAUCOUP) au fur et à mesure.
Mais cela s'est passé comme dans la vraie vie. Les connaissances, les amis, mais aussi beaucoup de rencontres réelles.
Finalement chez "nous", on a trouvé un réseau commun d'une certaine équitation que nous partageaons (et c'est difficile comme un truc politique, chacun ses avis, chacun ses croyances et chacun à aller vers quelques chose qui lui parle réellement).
Partage de stages sur des pages privées, partages d'évenements, pub pour notre association... Pour la com' ce peut être un truc magique.
Après j'ai aussi des amis exclusivement de ce domain, le reste importe peu sur ma page il n'y a que des chevaux ou de la musique que j'ai envie de partager (et tout le monde s'en fou) et de temps en temps une citation.
J'aime aussi découvrir des trucs de musique chez d'autres, où je sais que je suis susceptible d'aimer ...
Je poste des photos aussi car j'aime la photo... même si là aussi tout le monde s'en fou (ou presque)
des conneries de temps en temps.
Par contre je ne prends que rarement part à des débats, qui souvent sont totalement stériles et mon réflexe horripilateur m'interdit de lire certaines conneries.
Donc de plus en plus je clique sur "ne plus suivre ce genre d'information...."
On peut se permettre de trier. alors je trie. Mais comme il faut que je lise du matin au soir et bien.. je lis.. sur les écrans. !
zenzile- Messages : 125
Date d'inscription : 09/08/2017
Age : 43
Localisation : un village imprononçable
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
Je suis antifacebook pour les mêmes raisons que sousdoué, c'est un truc ^pour normoprensants, les followers, like, amis, etc rien que le cadre ne me permet pas de me retrouver.
En général quand un ou une amie me dit de le contacter via FB je le perds, en plus je trouve l'interface difficile à manipuler.
Lorsque j'ai connu l'origine du réseau social lié à la vie des campus américains, savoir qui avait dragué le plus de filles, et c cela m'a définitivement dégoutée.^
Beaucoup de choses fonctionnent avec Facebook, cela m'énerve.
j'ai été connectée avec ce truc là et j'ai eu des ennuis avec des élèves, j'ai voulu tout enlever mais je n'ai pas réussi à le faire.
Cela m'embête de ne plus avoir de contacts avec des personnes que je connais qui sotn "perdues" sans ce truc ou trouvent ça pratique, mais tant pis.
Cela me dégoùte aussi que des "vieux" comme moi qui ont connu la vraie convivialité prennent des apéros virtuels sur Facebook, oui c'est le pire de la convivialité qui s'est maintenu, la boisson...(il faut bien que les vieux râlent).
En général quand un ou une amie me dit de le contacter via FB je le perds, en plus je trouve l'interface difficile à manipuler.
Lorsque j'ai connu l'origine du réseau social lié à la vie des campus américains, savoir qui avait dragué le plus de filles, et c cela m'a définitivement dégoutée.^
Beaucoup de choses fonctionnent avec Facebook, cela m'énerve.
j'ai été connectée avec ce truc là et j'ai eu des ennuis avec des élèves, j'ai voulu tout enlever mais je n'ai pas réussi à le faire.
Cela m'embête de ne plus avoir de contacts avec des personnes que je connais qui sotn "perdues" sans ce truc ou trouvent ça pratique, mais tant pis.
Cela me dégoùte aussi que des "vieux" comme moi qui ont connu la vraie convivialité prennent des apéros virtuels sur Facebook, oui c'est le pire de la convivialité qui s'est maintenu, la boisson...(il faut bien que les vieux râlent).
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
J'ai eu un compte à la base pour voir. J'y ai retrouvé d'anciennes amies perdues de vue et ma famille. Le point positif, ce sont les photos quand on est loin, ça permet de suivre l'évolution des gens, c'est pas mal à ce niveau.
Pour le reste, entre les messages pas intéressants, mes parents qui s'en sont servis pour me surveiller (tu as mis tel truc, blabla pour tout ce que je mets dessus ou presque) même si je pense qu'ils ne s'en sont pas rendu compte, ça m'a vite saoûlée.
J'y passe de temps en temps pour souhaiter un bon anniversaire (Facedebouc a cet avantage), faire un tour sur les photos, poster mes photos de vacances (quand je vais en vacances donc presque jamais). J'y vais en fait surtout pour suivre l'actualité de mon association de danse, là, c'est clair que c'est pratique, on peut partager des vidéos ou vérifier une info en cas de doute. Autant dire que Facebook ne me sert presque pas.
J'ai l'impression que les gens veulent y montrer qu'ils ont une vie super et exister. Quand je vois des gens qui postent leur repas de midi en mode "miam, miam, je suis trop fort en cuisine" à moins que ce soient des passionnés auquel cas, je comprends, franchement, je me pose des questions. Quand je vois que j'ai des contacts Facebook qui ne sont pas fichus de m'envoyer un email personnalisé de temps en temps pour prendre des nouvelles, je zappe, au bout d'un moment. Je trouve les "relations" trop superficielles et impersonnelles alors je continue à envoyer de longs mails de temps en temps.
Pour le reste, entre les messages pas intéressants, mes parents qui s'en sont servis pour me surveiller (tu as mis tel truc, blabla pour tout ce que je mets dessus ou presque) même si je pense qu'ils ne s'en sont pas rendu compte, ça m'a vite saoûlée.
J'y passe de temps en temps pour souhaiter un bon anniversaire (Facedebouc a cet avantage), faire un tour sur les photos, poster mes photos de vacances (quand je vais en vacances donc presque jamais). J'y vais en fait surtout pour suivre l'actualité de mon association de danse, là, c'est clair que c'est pratique, on peut partager des vidéos ou vérifier une info en cas de doute. Autant dire que Facebook ne me sert presque pas.
J'ai l'impression que les gens veulent y montrer qu'ils ont une vie super et exister. Quand je vois des gens qui postent leur repas de midi en mode "miam, miam, je suis trop fort en cuisine" à moins que ce soient des passionnés auquel cas, je comprends, franchement, je me pose des questions. Quand je vois que j'ai des contacts Facebook qui ne sont pas fichus de m'envoyer un email personnalisé de temps en temps pour prendre des nouvelles, je zappe, au bout d'un moment. Je trouve les "relations" trop superficielles et impersonnelles alors je continue à envoyer de longs mails de temps en temps.
Invité- Invité
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
J'ai ouvert un compte facebook, à trois reprises au cours de ces cinq dernières années, la durée moyenne du compte n'a jamais excédé plus de trois mois si j'ai bonne mémoire.
Je ne me suis jamais ressentie en sécurité sur facebook, en fait j'utilisais ma page essentiellement pour partager des pensées et ma passion pour les végétaux.
Bernard Stiegler a exprimé la notion de "fourmi numérique", voici un extrait :
Il y a plus de vingt-cinq ans, j’ai travaillé avec des entomologistes spécialistes de fourmis des forêts mexicaines – de très grosses fourmis, comptant moins de cent individus par groupe.
On peut les filmer, les étiqueter, les observer. Les chercheurs ont soustrait toutes les fourragères, chargées de l’approvisionnement de la colonie, pour voir ce qui se passerait. Ils ont constaté que toutes les fourmis de la fourmilière tendaient à devenir des fourragères.
Puis le processus s’est atténué.
Quand ces fourmis ont une activité, elles émettent des messages chimiques qui disent « je fais ceci ou cela ». Pour moi, il était imaginable qu’avec les réseaux et les équipements dont on disposerait, nous allions devenir des fourmis numériques produisant des traces signalant ce que nous faisions. C’est ce qui s’est passé avec Facebook. 1,7 milliard d’individus se plient non à un programme génétique mais au business model d’une entreprise. Résultat : on se retrouve pris dans un dispositif comme une fourmi dans une fourmilière.
Quelles sont les conséquences de ce phénomène ?
D’abord, la grégarité de l’effet de réseau, renforcée par le fait que, si je reçois un message sur Facebook, je ne peux le lire que si je m’inscris sur Facebook : c’est un système de capture. Plus il y a de gens inscrits, plus je suis obligé d’aller sur ce réseau.
Ce système qui nous incite à nous exprimer en postant des photos ou des messages, paraît au départ être à notre service. Mais je découvre vite que je suis au contraire au service du réseau, que je travaille pour lui et que je me plie à lui. On a dit des médias audiovisuels de masse : « Quand c’est gratuit, vous êtes le produit. »
Sur Facebook, non seulement vous êtes le produit, mais vous êtes aussi le producteur. Vous travaillez gratuitement pour le système. Ce pourrait être très bien. Mais le système est orienté par un business model fondé sur la calculabilité, la data economy : le principe est de capturer des données sur vous pour le compte de l’opérateur qui les renforce et vous enferme ainsi dans ses propres calculs.
Les plateformes nous font produire de telles traces modélisées et formatées en vue d’être calculables. Grâce à des algorithmes, ces entreprises créent des doubles de nos comportements qu’elles articulent avec d’autres modèles, par exemple ceux des « amis », afin de construire des modèles de groupe.
En outre, Facebook est une machine mimétique qui crée des comportements grégaires d’échelle planétaire. On assiste à une captation de l’attention téléguidée. Passe encore si c’est pour vendre de l’eau de toilette. Mais s’il s’agit de s’emparer d’une émotion nationale comme après les attentats de Charlie, c’est très grave et choquant. Cela pourrait devenir demain une manipulation politique. Si Facebook n’est certes pas totalitaire, il est évidemment totalisant.
En quoi les algorithmes nous coupent-ils de la diversité ?
Les algorithmes fonctionnent sur la base du renforcement comportemental des individus et des groupes. Plus on renforce un comportement, plus on peut le calculer, plus il est prévisible.
On devient des marionnettes numériques. On croit tirer les fils, on est tiré par eux. D’un point de vue formel, conceptuel, il se produit des « protensions » automatiques, un terme développé par le philosophe Edmund Husserl : les souvenirs sont des rétentions, et les désirs, attentes, sont des protensions. Nous ne sommes que des attentes. Nous passons notre vie à attendre.
Notre attente, c’est ce que les technologies algorithmiques savent capter et détourner à travers des protentions automatiques qui se font passer pour les nôtres et qui provoquent un sentiment diffus mais délétère de frustration.
Exception faite de ZC et un forum sur le jardinage, je ne m'exprime sur aucun réseau social..je les regarde de temps en temps, pour observer, pour essayer de comprendre...
Je ne me suis jamais ressentie en sécurité sur facebook, en fait j'utilisais ma page essentiellement pour partager des pensées et ma passion pour les végétaux.
Bernard Stiegler a exprimé la notion de "fourmi numérique", voici un extrait :
Il y a plus de vingt-cinq ans, j’ai travaillé avec des entomologistes spécialistes de fourmis des forêts mexicaines – de très grosses fourmis, comptant moins de cent individus par groupe.
On peut les filmer, les étiqueter, les observer. Les chercheurs ont soustrait toutes les fourragères, chargées de l’approvisionnement de la colonie, pour voir ce qui se passerait. Ils ont constaté que toutes les fourmis de la fourmilière tendaient à devenir des fourragères.
Puis le processus s’est atténué.
Quand ces fourmis ont une activité, elles émettent des messages chimiques qui disent « je fais ceci ou cela ». Pour moi, il était imaginable qu’avec les réseaux et les équipements dont on disposerait, nous allions devenir des fourmis numériques produisant des traces signalant ce que nous faisions. C’est ce qui s’est passé avec Facebook. 1,7 milliard d’individus se plient non à un programme génétique mais au business model d’une entreprise. Résultat : on se retrouve pris dans un dispositif comme une fourmi dans une fourmilière.
Quelles sont les conséquences de ce phénomène ?
D’abord, la grégarité de l’effet de réseau, renforcée par le fait que, si je reçois un message sur Facebook, je ne peux le lire que si je m’inscris sur Facebook : c’est un système de capture. Plus il y a de gens inscrits, plus je suis obligé d’aller sur ce réseau.
Ce système qui nous incite à nous exprimer en postant des photos ou des messages, paraît au départ être à notre service. Mais je découvre vite que je suis au contraire au service du réseau, que je travaille pour lui et que je me plie à lui. On a dit des médias audiovisuels de masse : « Quand c’est gratuit, vous êtes le produit. »
Sur Facebook, non seulement vous êtes le produit, mais vous êtes aussi le producteur. Vous travaillez gratuitement pour le système. Ce pourrait être très bien. Mais le système est orienté par un business model fondé sur la calculabilité, la data economy : le principe est de capturer des données sur vous pour le compte de l’opérateur qui les renforce et vous enferme ainsi dans ses propres calculs.
Les plateformes nous font produire de telles traces modélisées et formatées en vue d’être calculables. Grâce à des algorithmes, ces entreprises créent des doubles de nos comportements qu’elles articulent avec d’autres modèles, par exemple ceux des « amis », afin de construire des modèles de groupe.
En outre, Facebook est une machine mimétique qui crée des comportements grégaires d’échelle planétaire. On assiste à une captation de l’attention téléguidée. Passe encore si c’est pour vendre de l’eau de toilette. Mais s’il s’agit de s’emparer d’une émotion nationale comme après les attentats de Charlie, c’est très grave et choquant. Cela pourrait devenir demain une manipulation politique. Si Facebook n’est certes pas totalitaire, il est évidemment totalisant.
En quoi les algorithmes nous coupent-ils de la diversité ?
Les algorithmes fonctionnent sur la base du renforcement comportemental des individus et des groupes. Plus on renforce un comportement, plus on peut le calculer, plus il est prévisible.
On devient des marionnettes numériques. On croit tirer les fils, on est tiré par eux. D’un point de vue formel, conceptuel, il se produit des « protensions » automatiques, un terme développé par le philosophe Edmund Husserl : les souvenirs sont des rétentions, et les désirs, attentes, sont des protensions. Nous ne sommes que des attentes. Nous passons notre vie à attendre.
Notre attente, c’est ce que les technologies algorithmiques savent capter et détourner à travers des protentions automatiques qui se font passer pour les nôtres et qui provoquent un sentiment diffus mais délétère de frustration.
Exception faite de ZC et un forum sur le jardinage, je ne m'exprime sur aucun réseau social..je les regarde de temps en temps, pour observer, pour essayer de comprendre...
Invité- Invité
Re: Zèbres, réseaux sociaux et faux self
Je suis tout à fait d'accord avec ce que dit Cygne, en plus avec ma pensée visuelle, je visualise toutes les petites fourmis qui disent "je fais cela", .
Le mimétisme est aussi quelque chose qui me fait très peur, ainsi que la manipulation.
C'est un gigantesque scénario de science fiction ce que tu écris mais j'ai souvent imaginé des trucs pareils .
malgré tout, c'est à mon avis seulement dangereux si on y croit 'qu'on est libre), si on sait que c'est un jeu de dupe ce n'est pas pareil, j'aime l'idée de se déplacer dans un monde qui ne m'appartient pas, c'es Lunette qui dit ça je crois.
On est capturés par l'émotion, c'est tout à fait juste, c'est comme dans les sectes et tous les autres dispositifs de capture...
Les végétaux, les animaux nous sauvent et nous permettent de nous ancrer dans ce qui est vrai.
Le mimétisme est aussi quelque chose qui me fait très peur, ainsi que la manipulation.
C'est un gigantesque scénario de science fiction ce que tu écris mais j'ai souvent imaginé des trucs pareils .
malgré tout, c'est à mon avis seulement dangereux si on y croit 'qu'on est libre), si on sait que c'est un jeu de dupe ce n'est pas pareil, j'aime l'idée de se déplacer dans un monde qui ne m'appartient pas, c'es Lunette qui dit ça je crois.
On est capturés par l'émotion, c'est tout à fait juste, c'est comme dans les sectes et tous les autres dispositifs de capture...
Les végétaux, les animaux nous sauvent et nous permettent de nous ancrer dans ce qui est vrai.
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