De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
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De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Bonjour à tous.
J'aimerais parler ici de ma situation, car je ne sais pas si elle est totalement liée à mon passé, ou à ce qui semble être mon profil de zèbre.
J'ai eu plusieurs relations foireuses. Vraiment foireuses (manipulation, mensonges, tromperies, violences...). Depuis un an, je suis avec un homme. Adorable.
Mais le problème c'est notre fonctionnement. Quand il va mal, il se renferme, il est froid, il ne parle pas. Quand je lui fais la remarque il me dit "je suis comme ça, c'est ma personnalité".
Je lui ai demandé de faire des efforts, de me rassurer au moins quand je vais vers lui. Car j'ai vraiment peur qu'il me quitte. Il a beau me dire que ce n'est pas ma faute, moi j'ai l'impression que son comportement est dirigé contre moi. J'ai toujours eu tendance à percevoir les émotions négatives comme dirigées directement à mon encontre. Alors quand mes pensées deviennent trop envahissantes j'ai besoin qu'il me rassure, qu'il me dise qu'il m'aime, et qu'il me fasse un câlin. Rien que ça, ce n'est pas trop demander je pense.
Mais il ne le fait pas, et moi du coup je n'arrive pas à être rassurée, j'ai peur, je pense trop, ça tourne en boucle.
Alors je finis par m'énerver, on s'engueule un coup. Ca pète, on s'explique, ça va mieux.
Mais ça m'épuise, et je suppose que lui aussi. J'en ai marre de m'engueuler pour rien. Je voudrais juste qu'il arrive à me rassurer.
Ou à défaut, trouver un moyen pour me calmer/ pour mettre mon surplus émotionnel en veilleuse.
Souffrez vous aussi de peurs irrationnelles - (ou pas), et comment faites vous pour vous calmer ? Pour calmer ce flux incessant ?
Sur le chat, l'autre jour, quelqu'un m'a dit quelque chose de très pertinent "pour être heureux en amour il faut s'avoir s'aveugler."
Vraiment ? Si oui comment faire ?
J'aimerais parler ici de ma situation, car je ne sais pas si elle est totalement liée à mon passé, ou à ce qui semble être mon profil de zèbre.
J'ai eu plusieurs relations foireuses. Vraiment foireuses (manipulation, mensonges, tromperies, violences...). Depuis un an, je suis avec un homme. Adorable.
Mais le problème c'est notre fonctionnement. Quand il va mal, il se renferme, il est froid, il ne parle pas. Quand je lui fais la remarque il me dit "je suis comme ça, c'est ma personnalité".
Je lui ai demandé de faire des efforts, de me rassurer au moins quand je vais vers lui. Car j'ai vraiment peur qu'il me quitte. Il a beau me dire que ce n'est pas ma faute, moi j'ai l'impression que son comportement est dirigé contre moi. J'ai toujours eu tendance à percevoir les émotions négatives comme dirigées directement à mon encontre. Alors quand mes pensées deviennent trop envahissantes j'ai besoin qu'il me rassure, qu'il me dise qu'il m'aime, et qu'il me fasse un câlin. Rien que ça, ce n'est pas trop demander je pense.
Mais il ne le fait pas, et moi du coup je n'arrive pas à être rassurée, j'ai peur, je pense trop, ça tourne en boucle.
Alors je finis par m'énerver, on s'engueule un coup. Ca pète, on s'explique, ça va mieux.
Mais ça m'épuise, et je suppose que lui aussi. J'en ai marre de m'engueuler pour rien. Je voudrais juste qu'il arrive à me rassurer.
Ou à défaut, trouver un moyen pour me calmer/ pour mettre mon surplus émotionnel en veilleuse.
Souffrez vous aussi de peurs irrationnelles - (ou pas), et comment faites vous pour vous calmer ? Pour calmer ce flux incessant ?
Sur le chat, l'autre jour, quelqu'un m'a dit quelque chose de très pertinent "pour être heureux en amour il faut s'avoir s'aveugler."
Vraiment ? Si oui comment faire ?
Spleen51- Messages : 13
Date d'inscription : 14/06/2016
Age : 29
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Mon ex était pareil, un mur. Du coup, j'avais fini par juste lui demander s'il voulait que je le laisse dans son coin, la réponse étant généralement "oui" et si ça avait quelque chose à voir avec moi, en général "non" et si c'était "oui", je demandais "c'est grave?", la réponse étant souvent "non" (un truc de rien du tout qui l'énervait), je disais "ok, tu m'en parleras quand tu voudras" et je faisais ma vie sans m'en soucier.
Je partais du principe que s'il ne voulait pas communiquer, il ne le ferait pas plus et qu'en quelque sorte, rentrer dans son jeu, lui donnait "le pouvoir" sur moi. S'il cherchait à attirer l'attention, la lui retirer était le meilleur moyen pour qu'il change de comportement. Je pense qu'il ruminait ce qui le tracassait et que c'était sa façon de réfléchir.
Mais c'est très dur à supporter humainement parce qu'il n'y a pas de communication et qu'on reste spectateur impuissant en se demandant ce qui se passe.
Je partais du principe que s'il ne voulait pas communiquer, il ne le ferait pas plus et qu'en quelque sorte, rentrer dans son jeu, lui donnait "le pouvoir" sur moi. S'il cherchait à attirer l'attention, la lui retirer était le meilleur moyen pour qu'il change de comportement. Je pense qu'il ruminait ce qui le tracassait et que c'était sa façon de réfléchir.
Mais c'est très dur à supporter humainement parce qu'il n'y a pas de communication et qu'on reste spectateur impuissant en se demandant ce qui se passe.
Invité- Invité
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
oui...malheureusement je souffre aussi de peurs irrationnelles très souvent. La mauvaise nouvelle: je n'ai pas trouvé de solution !!!! le yoga ? pour arriver à gérer nos émotions ? je ne pratique pas pour ma part, mais je crois qui le faudrait !!!!
et pour ton ami, je pense effectivement que plus tu vas le harceler de questions sur ce qui ne va pas, plus cela va l'énerver.
La solution est peut-être de parvenir à se rassurer tout seul, car, c'est mon cas aussi, j'attends trop de l'autre, surtout si l'autre ne comprend pas pourquoi on se met dans un état pareil !!
je ne suis pas sûre d'avoir aidé...
et pour ton ami, je pense effectivement que plus tu vas le harceler de questions sur ce qui ne va pas, plus cela va l'énerver.
La solution est peut-être de parvenir à se rassurer tout seul, car, c'est mon cas aussi, j'attends trop de l'autre, surtout si l'autre ne comprend pas pourquoi on se met dans un état pareil !!
je ne suis pas sûre d'avoir aidé...
Anne-sophie- Messages : 23
Date d'inscription : 16/06/2016
Age : 47
Localisation : le chesnay
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Abandonnite, ou alors un autre mot (une phobie dont j'ai oublié le nom) qui consiste, dans cette société moderne, d'être oublié de ses pairs.Souffrez vous aussi de peurs irrationnelles - (ou pas), et comment faites vous pour vous calmer ? Pour calmer ce flux incessant ?
C'est très difficile pour moi de surmonter la "solitude esseulée" quand je vois que personne ou presque ne vient prendre de mes nouvelles, ou ne s'intéresse à moi.
A part m'occuper, tout le temps, frénétiquement (avec un manque de motivation flagrant malheureusement, la solitude a cet effet) je n'ai pas de solution.
Du reste ... ca va. Je gère.
Firemane- Messages : 595
Date d'inscription : 19/06/2016
Localisation : Belgique
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Exactement..
Après je pense pas que ça soit pour asseoir son pouvoir sur moi, c'est juste que quand il est stressé, il se renferme. Comme une torture qui rendre dans sa carapace. Il me dit que ce n'est pas contre moi, après il fini par m'en parler, par me dire ce qu'il avait.
Mais c'est surtout que moi, je prends ça pour moi, comme du rejet, je le prends personnellement..
Après j'ai essayé de mettre ça en lien avec mon passé, mais ça fait très longtemps que je prends personnellement les émotions négatives que je perçois. Et c'est assez pesant..
Après je pense pas que ça soit pour asseoir son pouvoir sur moi, c'est juste que quand il est stressé, il se renferme. Comme une torture qui rendre dans sa carapace. Il me dit que ce n'est pas contre moi, après il fini par m'en parler, par me dire ce qu'il avait.
Mais c'est surtout que moi, je prends ça pour moi, comme du rejet, je le prends personnellement..
Après j'ai essayé de mettre ça en lien avec mon passé, mais ça fait très longtemps que je prends personnellement les émotions négatives que je perçois. Et c'est assez pesant..
Spleen51- Messages : 13
Date d'inscription : 14/06/2016
Age : 29
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Ben du coup Firemane, rien que le fait de savoir que je ne suis pas la seule, que ça ne vient pas forcément de lui, et que donc il peut avoir raison lorsqu'il me dit que ça n'a rien à voir avec moi, ça me rassure un peu.
Spleen51- Messages : 13
Date d'inscription : 14/06/2016
Age : 29
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Pour la question des émotions, j'ai trouvé beaucoup de ressources dans la sophrologie, vraiment, ça ne les masque pas, ni t'enlève leur vécu et les pensées, réflexions, cheminement qui vont avec.
Simplement, ça permet de vivre celles-ci de façon moins violente, vive, désordonnée, moins "ras de marée".
Comme en psycho, il y a différentes écoles, courants, et surtout thérapeutes, si tu arrives à trouver la personne et méthode qui te conviennent, cela pourrait être une aide précieuse.
D'autre part, j'ai tendance à réagir comme cela aussi, me fermer...pourquoi? juste ne pas exploser. Ne pas avoir le mot de trop, ne pas faire subir le côté soudain de la colère, tristesse ou autre émotion forte vécue sur le moment. Pour protéger l'autre, remettre du calme et du sens dans mes pensées.
Il m'arrive de demander de différer des conversations justement pour cela.
Et toute tentative d'entrée en communication sera vécue comme insistante, non respectueuse...
Un peu comme si Hulk hogan te demandait de sortir et bien fermer la porte avant qu'il ne se transforme et pète un plomb, et que la personne insiste... Bon la métaphore vaut ce qu'elle vaut...
Si ça peut être une piste...ce n'est pas en lien avec la personne, ce n'est pas un rejet, c'est une protection.
Simplement, ça permet de vivre celles-ci de façon moins violente, vive, désordonnée, moins "ras de marée".
Comme en psycho, il y a différentes écoles, courants, et surtout thérapeutes, si tu arrives à trouver la personne et méthode qui te conviennent, cela pourrait être une aide précieuse.
D'autre part, j'ai tendance à réagir comme cela aussi, me fermer...pourquoi? juste ne pas exploser. Ne pas avoir le mot de trop, ne pas faire subir le côté soudain de la colère, tristesse ou autre émotion forte vécue sur le moment. Pour protéger l'autre, remettre du calme et du sens dans mes pensées.
Il m'arrive de demander de différer des conversations justement pour cela.
Et toute tentative d'entrée en communication sera vécue comme insistante, non respectueuse...
Un peu comme si Hulk hogan te demandait de sortir et bien fermer la porte avant qu'il ne se transforme et pète un plomb, et que la personne insiste... Bon la métaphore vaut ce qu'elle vaut...
Si ça peut être une piste...ce n'est pas en lien avec la personne, ce n'est pas un rejet, c'est une protection.
Papi Pantoufle- Messages : 31
Date d'inscription : 12/06/2016
Localisation : Bordeaux
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Je confirme, il s'agit bien du syndrome d'abandon.... dur, très dur à vivre . Le manque de confiance en soi, un besoin de contrôle et une hypersensibilité exacerbée, caractéristiques typiques des HP face à ce type de comportement ou la mauvaise interprétation due à ces mêmes caractéristiques, ça donne des peurs existentielles, des crises d'angoisses, le sentiment de rejet, de n'être rien et finalement de n'avoir aucune valeur....
Je le vis depuis toujours je pense, j'essaie de maîtriser mais je pense que sans une aide extérieure ce n'est pas tenable sur le long terme.....
Mon médecin traitant m'a parlé de sophrologie... pas encore essayé
Je le vis depuis toujours je pense, j'essaie de maîtriser mais je pense que sans une aide extérieure ce n'est pas tenable sur le long terme.....
Mon médecin traitant m'a parlé de sophrologie... pas encore essayé
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Et pour vivre en couple ? C'est possible ?
Je ne voudrais tellement pas le perdre...
Je ne voudrais tellement pas le perdre...
Spleen51- Messages : 13
Date d'inscription : 14/06/2016
Age : 29
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Coucou Spleen 51,
Bien j'ai été en couple durant 15 ans (en faux self) avec ce syndrome en arrière plan. Je suis partie mais je ne vais pas expliquer ici ce n'est pas le propos du fil.
Depuis maintenant presque 5 ans, je suis à nouveau en couple et j'ai un homme merveilleux. Après beaucoup de lectures j'ai identifié ce syndrome d'abandon et je lui en ai parlé, il m'a patiemment écouté et il a compris. Il est à l'écoute quand je me sens mal et il comprends que cela peut m'arriver, il me rassure à chaque fois. Cependant je peux concevoir que cela doit être lassant à la longue. Je vois maintenant une psy afin de m'aider à gérer mes émotion et vivre mieux dans mon couple en évitant de retomber dans mes angoisses existentielles.
Une vie de couple est tout à fait possible si toi tu comprends ce qu'est le syndrome d'abandon et que tu travaille à le maitriser et si ton compagnon est compréhensif et à l'écoute quand tu essaies de lui expliquer ce dont il s'agit et s'il te réconforte quand tu n'es pas bien ;-). Il faut y mettre chacun du sien .... Rien n'est impossible, il suffit de le vouloir ;-)
Bien j'ai été en couple durant 15 ans (en faux self) avec ce syndrome en arrière plan. Je suis partie mais je ne vais pas expliquer ici ce n'est pas le propos du fil.
Depuis maintenant presque 5 ans, je suis à nouveau en couple et j'ai un homme merveilleux. Après beaucoup de lectures j'ai identifié ce syndrome d'abandon et je lui en ai parlé, il m'a patiemment écouté et il a compris. Il est à l'écoute quand je me sens mal et il comprends que cela peut m'arriver, il me rassure à chaque fois. Cependant je peux concevoir que cela doit être lassant à la longue. Je vois maintenant une psy afin de m'aider à gérer mes émotion et vivre mieux dans mon couple en évitant de retomber dans mes angoisses existentielles.
Une vie de couple est tout à fait possible si toi tu comprends ce qu'est le syndrome d'abandon et que tu travaille à le maitriser et si ton compagnon est compréhensif et à l'écoute quand tu essaies de lui expliquer ce dont il s'agit et s'il te réconforte quand tu n'es pas bien ;-). Il faut y mettre chacun du sien .... Rien n'est impossible, il suffit de le vouloir ;-)
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Bonjour,
Je ne suis pas dans le même cas que toi mais dans le même cas que ton compagnon. Je suis un "mur" lorsqu'il faut que je me gère intérieurement, je deviens froide et je suis relativement coupée de l'extérieur, je ne parle pas. C'est un processus incontournable pour conserver ma stabilité interne. Mon plus proche entourage a vécu/vit ce sentiment de rejet que tu décris mais certaines tactiques ont parfois pu être établie pour amoindrir ce sentiment difficile à vivre pour eux (et pour moi au final, culpabilisant de les voir si mal à cause de mon fonctionnement). Bon "tactique "est un grand mot... Disons que certaines choses proposées dans ce qui va suivre ont vraiment pu aider.
"Alors quand mes pensées et/ou émotions deviennent trop envahissantes j'ai besoin de m'isoler pour pouvoir me gérer, de ne pas être remis en cause dans ma tactique spontanée de gestion de moi-même et qu'on continue à m'aimer tel que je suis. Rien que ça, ce n'est pas trop demander je pense."
C'est vrai que ce doit être dur à supporter, parfois des tactiques peuvent être trouvées : être dans la même pièce même sans contact voire contact physique si c'est supporté dans certains cas (être dos à dos ou autre). Cela reste une forme de communication même si c'est vrai que ce n'est pas verbal et que peut-être cela fait galoper votre esprit encore plus vite à imaginer mille scénario.
C'est un gros risque, il y a des manières de faire. Harceler ne peut qu'amener du mal à mon sens cependant rester non loin avec une présence dont émane un "je suis là si tu te sens de me parler" parfois au bout d'un certain temps ça peut faire venir quelques mots surtout lorsque la plus grosse phase de gestion de soi est passée et qu'on a davantage d'énergie à investir dans une éventuelle communication. (Parce que c'est extrêmement énergivore à faire donc s'il faut gérer la communication à côté cela peut vite faire imploser)
Ce serait profondément surprenant que ce soit pour "asseoir un pouvoir sur toi" en effet. C'est plutôt une soupape de protection, un repli nécessaire pour ne pas péter un câble ou être totalement submergé, un recul permettant de faire le tri dans sa tête quand il y a eu trop d'émotions diverses trop de stress et de pensées etc. C'est bon signe s'il finit par t'en parler car cela signifie qu'il te fait suffisamment confiance pour t'intégrer (ou te réintégrer) dans son processus de gestion de lui-même.
C'est compréhensible, les personnes qui ont été les plus proches de moi ont eu ce même sentiment et d'expérience je sais qu'ils se sentaient moins rejetés s'ils pouvaient rester près de moi voire avoir un contact physique comme je disais plus haut avec l'exemple du dos à dos (personnellement un contact physique trop invasif m'empêchera de pouvoir faire le tri dans ma tête et risque de me faire péter un câble mais pour ton copain je ne sais pas, essaie de lui proposer et vois s'il est réceptif et si oui vous pourriez tester généralement le contact physique amoindrit énormément la sensation de rejet).
Très bonne synthèse de Papi P. Ce n'est pas contre toi Spleen, dis-toi que c'est pour lui mais quelque part tu en profites aussi après car cela lui permet certainement de rester stable en lui-même de s'isoler mentalement, de "faire le mur".
En fait je dirais qu'il faut éviter tout comportement qui peut être vécu comme une agression (prendre soudainement dans les bras, insister à fond pour savoir ce qui a provoqué son isolement mental, faire exprès de faire des activités bruyantes à côté comme écouter de la musique sans casque juste pour "attirer l'attention, obtenir une petite réaction", etc) car cela sera mauvais pour tous les deux et ce n'est jamais bon de couper un processus de ressourcement interne (avis personnel).
Je ne sais pas comment il vit sa "coupure" pour gérer le trop-plein de pensées/stress etc mais dans mon cas c'est parfois extrêmement douloureux, dis-toi que tu souffres mais que lui aussi souffre peut-être beaucoup aussi même si d'extérieur ça ne se voit peut-être pas mais que c'est une souffrance nécessaire pour te protéger et se protéger lui-même L'important serait que vous puissiez communiquer à un moment propice (donc pas dans une de ces phases là) et que tu en saches un peu plus pour ne pas te sentir désorientée et apeurée lorsque cela arrive.
Je pense que le fait de savoir en profondeur en quoi cela lui est nécessaire et qu'il ne peut pas faire autrement même si vous pouvez trouver certaines choses pour que tu puisses mieux gérer de ton côté (pouvoir rester dans la même pièce que lui ou léger contact s'il le supporte ou des tas d'autres choses dont vous pourriez avoir idée en discutant ensemble).
En espérant que cela puisse vous aider.
Je ne suis pas dans le même cas que toi mais dans le même cas que ton compagnon. Je suis un "mur" lorsqu'il faut que je me gère intérieurement, je deviens froide et je suis relativement coupée de l'extérieur, je ne parle pas. C'est un processus incontournable pour conserver ma stabilité interne. Mon plus proche entourage a vécu/vit ce sentiment de rejet que tu décris mais certaines tactiques ont parfois pu être établie pour amoindrir ce sentiment difficile à vivre pour eux (et pour moi au final, culpabilisant de les voir si mal à cause de mon fonctionnement). Bon "tactique "est un grand mot... Disons que certaines choses proposées dans ce qui va suivre ont vraiment pu aider.
Alors quand mes pensées deviennent trop envahissantes j'ai besoin qu'il me rassure, qu'il me dise qu'il m'aime, et qu'il me fasse un câlin. Rien que ça, ce n'est pas trop demander je pense.
"Alors quand mes pensées et/ou émotions deviennent trop envahissantes j'ai besoin de m'isoler pour pouvoir me gérer, de ne pas être remis en cause dans ma tactique spontanée de gestion de moi-même et qu'on continue à m'aimer tel que je suis. Rien que ça, ce n'est pas trop demander je pense."
Bleuenn a écrit:Mais c'est très dur à supporter humainement parce qu'il n'y a pas de communication et qu'on reste spectateur impuissant en se demandant ce qui se passe.
C'est vrai que ce doit être dur à supporter, parfois des tactiques peuvent être trouvées : être dans la même pièce même sans contact voire contact physique si c'est supporté dans certains cas (être dos à dos ou autre). Cela reste une forme de communication même si c'est vrai que ce n'est pas verbal et que peut-être cela fait galoper votre esprit encore plus vite à imaginer mille scénario.
Anne-Sophie a écrit:et pour ton ami, je pense effectivement que plus tu vas le harceler de questions sur ce qui ne va pas, plus cela va l'énerver.
C'est un gros risque, il y a des manières de faire. Harceler ne peut qu'amener du mal à mon sens cependant rester non loin avec une présence dont émane un "je suis là si tu te sens de me parler" parfois au bout d'un certain temps ça peut faire venir quelques mots surtout lorsque la plus grosse phase de gestion de soi est passée et qu'on a davantage d'énergie à investir dans une éventuelle communication. (Parce que c'est extrêmement énergivore à faire donc s'il faut gérer la communication à côté cela peut vite faire imploser)
Spleen51 a écrit:Après je pense pas que ça soit pour asseoir son pouvoir sur moi, c'est juste que quand il est stressé, il se renferme. Comme une torture qui rendre dans sa carapace. Il me dit que ce n'est pas contre moi, après il fini par m'en parler, par me dire ce qu'il avait.
Ce serait profondément surprenant que ce soit pour "asseoir un pouvoir sur toi" en effet. C'est plutôt une soupape de protection, un repli nécessaire pour ne pas péter un câble ou être totalement submergé, un recul permettant de faire le tri dans sa tête quand il y a eu trop d'émotions diverses trop de stress et de pensées etc. C'est bon signe s'il finit par t'en parler car cela signifie qu'il te fait suffisamment confiance pour t'intégrer (ou te réintégrer) dans son processus de gestion de lui-même.
Spleen a écrit:Mais c'est surtout que moi, je prends ça pour moi, comme du rejet, je le prends personnellement..
C'est compréhensible, les personnes qui ont été les plus proches de moi ont eu ce même sentiment et d'expérience je sais qu'ils se sentaient moins rejetés s'ils pouvaient rester près de moi voire avoir un contact physique comme je disais plus haut avec l'exemple du dos à dos (personnellement un contact physique trop invasif m'empêchera de pouvoir faire le tri dans ma tête et risque de me faire péter un câble mais pour ton copain je ne sais pas, essaie de lui proposer et vois s'il est réceptif et si oui vous pourriez tester généralement le contact physique amoindrit énormément la sensation de rejet).
Papi P. a écrit:D'autre part, j'ai tendance à réagir comme cela aussi, me fermer...pourquoi? juste ne pas exploser. Ne pas avoir le mot de trop, ne pas faire subir le côté soudain de la colère, tristesse ou autre émotion forte vécue sur le moment. Pour protéger l'autre, remettre du calme et du sens dans mes pensées.
Il m'arrive de demander de différer des conversations justement pour cela.
Et toute tentative d'entrée en communication sera vécue comme insistante, non respectueuse...
Très bonne synthèse de Papi P. Ce n'est pas contre toi Spleen, dis-toi que c'est pour lui mais quelque part tu en profites aussi après car cela lui permet certainement de rester stable en lui-même de s'isoler mentalement, de "faire le mur".
En fait je dirais qu'il faut éviter tout comportement qui peut être vécu comme une agression (prendre soudainement dans les bras, insister à fond pour savoir ce qui a provoqué son isolement mental, faire exprès de faire des activités bruyantes à côté comme écouter de la musique sans casque juste pour "attirer l'attention, obtenir une petite réaction", etc) car cela sera mauvais pour tous les deux et ce n'est jamais bon de couper un processus de ressourcement interne (avis personnel).
Je ne sais pas comment il vit sa "coupure" pour gérer le trop-plein de pensées/stress etc mais dans mon cas c'est parfois extrêmement douloureux, dis-toi que tu souffres mais que lui aussi souffre peut-être beaucoup aussi même si d'extérieur ça ne se voit peut-être pas mais que c'est une souffrance nécessaire pour te protéger et se protéger lui-même L'important serait que vous puissiez communiquer à un moment propice (donc pas dans une de ces phases là) et que tu en saches un peu plus pour ne pas te sentir désorientée et apeurée lorsque cela arrive.
Je pense que le fait de savoir en profondeur en quoi cela lui est nécessaire et qu'il ne peut pas faire autrement même si vous pouvez trouver certaines choses pour que tu puisses mieux gérer de ton côté (pouvoir rester dans la même pièce que lui ou léger contact s'il le supporte ou des tas d'autres choses dont vous pourriez avoir idée en discutant ensemble).
En espérant que cela puisse vous aider.
♚ Strigide ♚- Messages : 345
Date d'inscription : 20/09/2013
Age : 96
Localisation : Ailleurs ?
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Tout d'abord merci à tous pour vos réponses,
Merci beaucoup Strigide d'avoir pris le temps de m'apporter une réponse aussi détaillée et qui pourrait me faire comprendre son fonctionnement. Tu as conscience de tout ça, je ne sais pas si lui en a conscience aussi. Il ne m'a jamais expliqué les choses comme cela, mais ça ressemble vraiment à son fonctionnement. Je sais bien que ses problèmes ne sont pas liés à moi. Il se livre beaucoup à moi quand il est apaisé (la mère de sa fille qui est vraisemblablement une perverse narcissique et qui essaie de nous pourrir la vie, ses responsabilités à son boulot...)
Mais justement je pensais que la meilleure solution ça serait de l'aider à gérer ça. J'ai réussi d'une certaine manière puisqu'on a enfin vu un avocat qui l'a énormément rassuré. Mais ça le stresse aussi et vu mon manque de confiance en moi tout de suite j'ai pensé que je m'y prenais mal etc...
Et puis ayant vécu une relation ou le type (pour rester polie) a essayé de me faire croire que je devenais folle en devenant froid avec moi pour que je le quitte... J'ai horriblement peur que ça recommence du coup je pense que mon cerveau fait des liens trop hâtifs.
Du coup j'essaie vraiment de le laisser, mais y'a des moments ou j'ai vraiment besoin de réconfort, ou j'ai besoin d'un peu d'amour .
Merci beaucoup Strigide d'avoir pris le temps de m'apporter une réponse aussi détaillée et qui pourrait me faire comprendre son fonctionnement. Tu as conscience de tout ça, je ne sais pas si lui en a conscience aussi. Il ne m'a jamais expliqué les choses comme cela, mais ça ressemble vraiment à son fonctionnement. Je sais bien que ses problèmes ne sont pas liés à moi. Il se livre beaucoup à moi quand il est apaisé (la mère de sa fille qui est vraisemblablement une perverse narcissique et qui essaie de nous pourrir la vie, ses responsabilités à son boulot...)
Mais justement je pensais que la meilleure solution ça serait de l'aider à gérer ça. J'ai réussi d'une certaine manière puisqu'on a enfin vu un avocat qui l'a énormément rassuré. Mais ça le stresse aussi et vu mon manque de confiance en moi tout de suite j'ai pensé que je m'y prenais mal etc...
Et puis ayant vécu une relation ou le type (pour rester polie) a essayé de me faire croire que je devenais folle en devenant froid avec moi pour que je le quitte... J'ai horriblement peur que ça recommence du coup je pense que mon cerveau fait des liens trop hâtifs.
Du coup j'essaie vraiment de le laisser, mais y'a des moments ou j'ai vraiment besoin de réconfort, ou j'ai besoin d'un peu d'amour .
Spleen51- Messages : 13
Date d'inscription : 14/06/2016
Age : 29
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Dans mon cas, ce type de requête, formulée aussi pudiquement et simplement était tout à fait entendable et bienvenue.Spleen51 a écrit:
Du coup j'essaie vraiment de le laisser, mais y'a des moments ou j'ai vraiment besoin de réconfort, ou j'ai besoin d'un peu d'amour .
Simplement, le proposer : "est ce que je peux te prendre dans mes bras? Juste ça? Besoin de te sentir à mes côtés" ou quelque chose dans cet esprit, tout en respectant le silence et le retrait, était entendable et parfois réconfortant.
Mais cela dépendait du déclencheur, du degré de renfermement etc.
Par contre c'est une chose qui, abordée à froid, en racontant ton vécu douloureux de ces moments, pourrait l'amener, s'il en est capable, à t'accueillir dans ces moments là, sachant la souffrance que tu vis, et sachant que tu respecteras sa "barrière". A parler peut être, mais dans un moment de calme...
J'ai vécu la même situation de l'autre côté, et je te livre juste des solutions que nous avions trouvées.
Papi Pantoufle- Messages : 31
Date d'inscription : 12/06/2016
Localisation : Bordeaux
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
De mon côté, je vis la même chose que toi, je prends tous les sentiments négatifs que je perçois des gens que j'aime contre moi (des inconnus m'en branle). Même quand j'essaie de me raisonner, les sentiments négatifs me font quand mm du mal, avec mon compagnon c'est super dur, parce que lui se transforme aussi en mur, et que je fais la même chose depuis qq années mnt, donc je m'en veux de lui en vouloir pour qq chose que je fais, et je m'en veux de lui faire ce qu'il me fait...
De plus, je vis souvent ses émotions à sa place :
- quand il se déteste, je me déteste, sachant que ce sentiment ne vient pas de moi : je me déteste avec l'impression qu'il me déteste
- quand il s'énerve, je m'énerve : comme ce sentiment vient de lui, ben je m'énerve sur lui
- quand il est jaloux, je suis jalouse sans comprendre de qui ni pourquoi
- ....
Et vice-versa, parce qu'on est vraiment connecté émotionnellement tous les deux.
C'est super dur à vivre, mais je ne me vois pas une seconde être loin de lui, j'ai toujours besoin qu'il soit là, j'ai toujours envie de tout faire avec lui, j'ai parfois l'impression de lui sucer sa vitalité, de m'en nourrir et d'en être accro -> en gros qu'il se sente pas bien a cause de moi.
En tout cas, ça fait vraiment du bien de ne plus se sentir seule dans ce cas là, et de lire qu'on peut en prendre le dessus, faut juste que je travaille sur ma confiance en moi, rien de plus facile!
De plus, je vis souvent ses émotions à sa place :
- quand il se déteste, je me déteste, sachant que ce sentiment ne vient pas de moi : je me déteste avec l'impression qu'il me déteste
- quand il s'énerve, je m'énerve : comme ce sentiment vient de lui, ben je m'énerve sur lui
- quand il est jaloux, je suis jalouse sans comprendre de qui ni pourquoi
- ....
Et vice-versa, parce qu'on est vraiment connecté émotionnellement tous les deux.
C'est super dur à vivre, mais je ne me vois pas une seconde être loin de lui, j'ai toujours besoin qu'il soit là, j'ai toujours envie de tout faire avec lui, j'ai parfois l'impression de lui sucer sa vitalité, de m'en nourrir et d'en être accro -> en gros qu'il se sente pas bien a cause de moi.
En tout cas, ça fait vraiment du bien de ne plus se sentir seule dans ce cas là, et de lire qu'on peut en prendre le dessus, faut juste que je travaille sur ma confiance en moi, rien de plus facile!
krysth- Messages : 23
Date d'inscription : 09/07/2016
Age : 32
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Sujet très intéressant, merci à toi Spleen51.
En fait je suis dans le cas de ton copain; quand j'ai une surcharge d'émotions, je me ferme. Ce n'est qu'un repli temporaire pour me protéger, et normalement je me décongèle dès que je me sens en sécurité. Je pense que je suis tout aussi sensible aux émotions des autres que toi, j'ai simplement une stratégie opposée à la tienne pour les digérer.
Le risque dans une relation entre deux personnes si opposées émotionnellement, c'est que celui qui se ferme se sente harcelé par la demande de réconfort de l'autre, tandis que celui qui est en demande peut se sentir rejeté. La souffrance est présente des deux côtés, alors qu'elle n'a pas de véritable raison d'être.
Je t'avoue que c'est un cercle vicieux qui a beaucoup joué dans ma rupture...lui avait sans cesse besoin d'être rassuré et me balançait une tornade affective en pleine face, ce qui me faisait fuir, ce qui le faisait me pourchasser avec ses émotions, ce qui me faisait courir encore plus vite...
Je pense que si vous êtes prêts à travailler sur ce point tous les deux il n'y a pas de fatalité. Si vous êtes conscients d'avoir des fonctionnements opposés et que vous respectez tous les deux celui de l'autre, il est peut-être possible de vous adapter. Donc le seul conseil que je pourrais te donner serait d'en discuter énormément ensemble, à froid, et de voir ce qu'il serait possible de mettre en place là-dedans.
(Est-ce que par exemple le fait d'écrire ce que tu ressens, au moment où il n'est pas capable de t'apporter son soutien, t'aiderait? Est-ce que téléphoner à une amie ou un proche te rassurerait juste le temps que le dialogue soit de nouveau possible entre vous? L'essentiel étant que ton besoin de réconfort soit rempli sans renier son besoin de calme et de solitude à lui)
En fait je suis dans le cas de ton copain; quand j'ai une surcharge d'émotions, je me ferme. Ce n'est qu'un repli temporaire pour me protéger, et normalement je me décongèle dès que je me sens en sécurité. Je pense que je suis tout aussi sensible aux émotions des autres que toi, j'ai simplement une stratégie opposée à la tienne pour les digérer.
Le risque dans une relation entre deux personnes si opposées émotionnellement, c'est que celui qui se ferme se sente harcelé par la demande de réconfort de l'autre, tandis que celui qui est en demande peut se sentir rejeté. La souffrance est présente des deux côtés, alors qu'elle n'a pas de véritable raison d'être.
Je t'avoue que c'est un cercle vicieux qui a beaucoup joué dans ma rupture...lui avait sans cesse besoin d'être rassuré et me balançait une tornade affective en pleine face, ce qui me faisait fuir, ce qui le faisait me pourchasser avec ses émotions, ce qui me faisait courir encore plus vite...
Je pense que si vous êtes prêts à travailler sur ce point tous les deux il n'y a pas de fatalité. Si vous êtes conscients d'avoir des fonctionnements opposés et que vous respectez tous les deux celui de l'autre, il est peut-être possible de vous adapter. Donc le seul conseil que je pourrais te donner serait d'en discuter énormément ensemble, à froid, et de voir ce qu'il serait possible de mettre en place là-dedans.
(Est-ce que par exemple le fait d'écrire ce que tu ressens, au moment où il n'est pas capable de t'apporter son soutien, t'aiderait? Est-ce que téléphoner à une amie ou un proche te rassurerait juste le temps que le dialogue soit de nouveau possible entre vous? L'essentiel étant que ton besoin de réconfort soit rempli sans renier son besoin de calme et de solitude à lui)
Etoile Cachée- Messages : 127
Date d'inscription : 19/05/2016
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Rien à voir avec la zebritude, rien à voir non plus avec ton passé ou un quelconque problème psy. C'est juste le comportement archétypale des hommes et des femmes dans ces situations.
Les hommes, lorsqu'ils sont contrariés, vont vouloir s'isoler pour travailler leur émotion avant de s'ouvrir pour dire ce qui ne va pas. Les femmes, au contraire, vont vouloir en parlant, et même résoudre sa contrariété par la discussion. Du coup, les femmes ont du mal à comprendre les hommes et prennent leur distance comme du désamour.
Mon conseil serait de lire Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Venus, qui est un bon bouquin traitant des différences hommes/femmes, de discuter avec lui de comment il gère la contrariété et comment il souhaiterai que tu réagisses, et de lui faire tout simplement confiance.
La prochaine fois qu'il souhaite s'isoler, tu n'essaies pas de résister, tu lâches prise, tu fais ta vie dans ton coin, comme le fait Bleuenn, puis quand il sortira de sa grotte, là vous pourrez discuter et tu pourras te rendre qu'il ne s'est pas distancer sentimentalement.
Les hommes, lorsqu'ils sont contrariés, vont vouloir s'isoler pour travailler leur émotion avant de s'ouvrir pour dire ce qui ne va pas. Les femmes, au contraire, vont vouloir en parlant, et même résoudre sa contrariété par la discussion. Du coup, les femmes ont du mal à comprendre les hommes et prennent leur distance comme du désamour.
Mon conseil serait de lire Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Venus, qui est un bon bouquin traitant des différences hommes/femmes, de discuter avec lui de comment il gère la contrariété et comment il souhaiterai que tu réagisses, et de lui faire tout simplement confiance.
La prochaine fois qu'il souhaite s'isoler, tu n'essaies pas de résister, tu lâches prise, tu fais ta vie dans ton coin, comme le fait Bleuenn, puis quand il sortira de sa grotte, là vous pourrez discuter et tu pourras te rendre qu'il ne s'est pas distancer sentimentalement.
Sarella- Messages : 256
Date d'inscription : 02/06/2016
Age : 36
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Bonjour Spleen51.
Tu as eu la chance de recevoir plein de bons conseils (Etoile cachée) et de partage d’expériences très concrètes et véridiques (Strigide). Je vais juste te faire part de mon expérience en tant qu’homme qui a eu ce comportement avec son ex et j’espère que tu réussiras à t’en servir pour que tu gères au mieux. Je risque d’être cash, donc ne te vexe pas et ne prends pas cela pour du jugement.
Peut-être, accepte aussi de ne pas être le centre dans ton couple, toujours. S’il t’aime tu es implicitement au centre de son système par contre s’il a des problèmes annexes, il cherche peut être simplement des solutions en lui, c’est sa façon de faire, d’intérioriser pour te protéger, pour se protéger.
Honnêtement, ça a largement contribué à ma rupture dans mon histoire, cette oppression de devoir faire un effort alors que c’est le soi qui souffre. Si la résolution du souci de ton homme est rationnelle et qu’il juge que tu ne peux pas l’aider, à mon sens, épargne le de ton « harcèlement » émotionnel et essaye de rester pétillante, heureuse pour le traîner vers le bon, le haut, l’heureux et vous sortir de cette spirale négative. Essaye d'être motrice dans le bon.
Essaye de penser à toi et de vivre pleinement toi pour votre couple bien sûr, pour lui mais aussi pour toi. Chercher un réconfort permanent auprès de son autre est à mon sens très dangereux car source de déséquilibres futurs. Bien sûr que ça fait partie d’une relation saine de réconforter l’autre, mais généralement, c’est celui qui va mieux qui réconforte celui qui va moins bien.
Dans ton message, tu as clairement pointé que les soucis apparaissaient quand ton mec allait mal. Alors, je crois que parcequ’il t’aime et n’ait pas en mesure de te donner ce réconfort, il souffre doublement. Alors, oui dans ces moments précis, c’est trop demander que d’exiger de l’autre une décharge émotionnelle positive alors que ses préoccupations sont autres. Elles sont inhibées par ses soucis indépendants de toi.
Même s’il est adorable, je le trouve fort patient car tu lui exiges une discussion qu’il ne veut pas. Tu es exactement en mode marteau-piqueur et je trouve ça vraiment pas cool. Créer un climat délétère alors qu’il a des soucis ? Pourquoi ne pas concentrer ton énergie à créer une bulle plus légère et distrayante ?
Accepter l'autre et l'aimer c'est aussi réussir à comprendre qu'il/elle ne fonctionne pas pareil.
Bon courage à toi.
Tu as eu la chance de recevoir plein de bons conseils (Etoile cachée) et de partage d’expériences très concrètes et véridiques (Strigide). Je vais juste te faire part de mon expérience en tant qu’homme qui a eu ce comportement avec son ex et j’espère que tu réussiras à t’en servir pour que tu gères au mieux. Je risque d’être cash, donc ne te vexe pas et ne prends pas cela pour du jugement.
Si tu es avec lui, que tu l’aimes, que tu le trouves adorable, pourquoi vouloir le changer quand il va mal ? Vouloir le réconforter est une chose honorable, en parler aussi, sauf que s’il te dit qu’il ne le souhaite pas, essaye de lui faire confiance, de te faire confiance. Tu arrives à déceler que le souci est quand lui va mal. Il est donc la première « victime». A mon avis, inutile de créer une surcouche de suspicion ou d’étouffement. Essaye de l’écouter, de détecter ses sources de soucis (pro, études, famille), mais ne force pas son coffre au marteau-piqueur ou à l’interrogatoire.Quand il va mal, il se renferme, il est froid, il ne parle pas. Quand je lui fais la remarque il me dit "je suis comme ça, c'est ma personnalité".
Peut-être, accepte aussi de ne pas être le centre dans ton couple, toujours. S’il t’aime tu es implicitement au centre de son système par contre s’il a des problèmes annexes, il cherche peut être simplement des solutions en lui, c’est sa façon de faire, d’intérioriser pour te protéger, pour se protéger.
Dans la probabilité supérieure où ton homme va mal, crois-tu que tu puisses lui demander de faire des efforts ? Perso, ça m’a fait bondir quand j’ai lu cela. Je trouve cela archi égoiste de la part de la personne qui exige une règle de réconfort à suivre (même si cela part d’une bonne volonté).Je lui ai demandé de faire des efforts
Honnêtement, ça a largement contribué à ma rupture dans mon histoire, cette oppression de devoir faire un effort alors que c’est le soi qui souffre. Si la résolution du souci de ton homme est rationnelle et qu’il juge que tu ne peux pas l’aider, à mon sens, épargne le de ton « harcèlement » émotionnel et essaye de rester pétillante, heureuse pour le traîner vers le bon, le haut, l’heureux et vous sortir de cette spirale négative. Essaye d'être motrice dans le bon.
Je pense que tu injectes dans ton histoire présente des flashs passés et ta non confiance en toi, tes doutes. C’est très difficile mais tu es toute jeune donc ça prend pas mal de temps de se connaître bien, de voir ses failles, d’analyser son parcours.J'ai toujours eu tendance à percevoir les émotions négatives comme dirigées directement à mon encontre. Alors quand mes pensées deviennent trop envahissantes j'ai besoin qu'il me rassure, qu'il me dise qu'il m'aime, et qu'il me fasse un câlin. Rien que ça, ce n'est pas trop demander je pense.
Essaye de penser à toi et de vivre pleinement toi pour votre couple bien sûr, pour lui mais aussi pour toi. Chercher un réconfort permanent auprès de son autre est à mon sens très dangereux car source de déséquilibres futurs. Bien sûr que ça fait partie d’une relation saine de réconforter l’autre, mais généralement, c’est celui qui va mieux qui réconforte celui qui va moins bien.
Dans ton message, tu as clairement pointé que les soucis apparaissaient quand ton mec allait mal. Alors, je crois que parcequ’il t’aime et n’ait pas en mesure de te donner ce réconfort, il souffre doublement. Alors, oui dans ces moments précis, c’est trop demander que d’exiger de l’autre une décharge émotionnelle positive alors que ses préoccupations sont autres. Elles sont inhibées par ses soucis indépendants de toi.
Tu t’énerves alors que c’est lui qui va mal :!!!!Alors je finis par m'énerver, on s'engueule un coup. Ca pète, on s'explique, ça va mieux.
Même s’il est adorable, je le trouve fort patient car tu lui exiges une discussion qu’il ne veut pas. Tu es exactement en mode marteau-piqueur et je trouve ça vraiment pas cool. Créer un climat délétère alors qu’il a des soucis ? Pourquoi ne pas concentrer ton énergie à créer une bulle plus légère et distrayante ?
Il voudrait juste aller mieux pour qu’il puisse le faire de manière naturelle…Je voudrais juste qu'il arrive à me rassurer.
Accepter l'autre et l'aimer c'est aussi réussir à comprendre qu'il/elle ne fonctionne pas pareil.
Une reprogrammation ? Difficile. Essaye juste de créer du bien comme s’il allait bien pour éviter de lui renvoyer une image de mec qui va mal et qui culpabilise intérieurement.Ou à défaut, trouver un moyen pour me calmer/ pour mettre mon surplus émotionnel en veilleuse.
Cela dépend vraiment du chat ! Certaines personnes ont besoin d’un trop plein d’irrationnel, de papillons imaginaires, de sensations à outrances déversées. A mon avis, ces sensations font partie de l’amour, cette sorte d’aveuglement, mais chaque relation est différente et le ciment de chaque couple est différent. A mon avis, mieux vaut quand même bien ouvrir les yeux^^.Sur le chat, l'autre jour, quelqu'un m'a dit quelque chose de très pertinent "pour être heureux en amour il faut s'avoir s'aveugler." Vraiment ? Si oui comment faire ?
Bon courage à toi.
Oo7M- Messages : 50
Date d'inscription : 31/05/2016
Age : 40
Localisation : Le sud
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Bonjour Spleen,
Je passe en coup de vent, désolée si ma réponse est redondante avec celles des autres.
J'ai un homme assez distant et nonchalant à la maison, donc je compatis...
Si ça peut te rassurer, quand j'étais jeune je demandais à mon homme de me répéter x fois par jours les raisons pour lesquelles il m'aimait au point de l’étouffer... Et un jour, j'ai eu un déclic, pour son bien-être j'ai compris qu'il ne devait pas être victime de mes névroses. Pourquoi vouloir le changer et ne pas essayer de changer, toi, en travaillant sur ta confiance en toi et en lui ?
Si ça peut te donner une piste qui m'a aidée et m'aide encore parfois quand il va mal : je lui demande juste si j'ai le droit de m’asseoir à côté de lui/de le serrer dans mes bras. Je ne lui demande pas un câlin, je lui en offre un.
On se protège tous comme on peut. La logique voudrait que tu lui donne ce dont il a besoin pour remonter la pente, même si c'est de la distance. S'il va mal, cela sûrement sera difficile pour lui d'arriver à gérer son malheur et tes peurs en te rassurant ? Encore plus si ton malheur découle du sien, parce qu'il y a un risque qu'il culpabilise.
Si vous vous énervez facilement après coup, tu peux essayer de voir du côté de la "communication non violente" et de l'assertivité.
Pour répondre à ta question, est-ce que je suis victime de peurs irrationnelles ? Oui, clairement. Mais lorsque j'y suis sujette, je me dis que ma peur est une émotion passagère et j'essaie de me concentrer sur le concret, de vivre un peu plus au jour le jour sans faire de plan sur la comète. Si tes peurs te paralysent, une consultation auprès d'un psy peut-être être une solution ?
Bien du courage, c'est jamais facile
Je passe en coup de vent, désolée si ma réponse est redondante avec celles des autres.
J'ai un homme assez distant et nonchalant à la maison, donc je compatis...
Il a beau me dire que ce n'est pas ma faute, moi j'ai l'impression que son comportement est dirigé contre moi. J'ai toujours eu tendance à percevoir les émotions négatives comme dirigées directement à mon encontre.
Si ça peut te rassurer, quand j'étais jeune je demandais à mon homme de me répéter x fois par jours les raisons pour lesquelles il m'aimait au point de l’étouffer... Et un jour, j'ai eu un déclic, pour son bien-être j'ai compris qu'il ne devait pas être victime de mes névroses. Pourquoi vouloir le changer et ne pas essayer de changer, toi, en travaillant sur ta confiance en toi et en lui ?
Si ça peut te donner une piste qui m'a aidée et m'aide encore parfois quand il va mal : je lui demande juste si j'ai le droit de m’asseoir à côté de lui/de le serrer dans mes bras. Je ne lui demande pas un câlin, je lui en offre un.
On se protège tous comme on peut. La logique voudrait que tu lui donne ce dont il a besoin pour remonter la pente, même si c'est de la distance. S'il va mal, cela sûrement sera difficile pour lui d'arriver à gérer son malheur et tes peurs en te rassurant ? Encore plus si ton malheur découle du sien, parce qu'il y a un risque qu'il culpabilise.
Si vous vous énervez facilement après coup, tu peux essayer de voir du côté de la "communication non violente" et de l'assertivité.
Pour répondre à ta question, est-ce que je suis victime de peurs irrationnelles ? Oui, clairement. Mais lorsque j'y suis sujette, je me dis que ma peur est une émotion passagère et j'essaie de me concentrer sur le concret, de vivre un peu plus au jour le jour sans faire de plan sur la comète. Si tes peurs te paralysent, une consultation auprès d'un psy peut-être être une solution ?
Bien du courage, c'est jamais facile
Unejoliechanson- Messages : 19
Date d'inscription : 02/10/2015
Age : 36
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Bonjour Lysange,
Alors, j'ai lu chaque intervention attentivement, et vais aller à contre courant.
Il est aisé de demander à une personne de prendre sur elle, et de supporter un comportement qui fait souffrir.
Je te dirais plus simplement d'écouter le plus profond de toi : si ce comportement t'es toxique, si son mal être est tel que tu n'existes pas pour lui (je parle bien sur de silences longs, du fait qu'il ne communique plus du tout ou si mal qu'au final ça ne fait pas son chemin chez toi) et ce sur de longues périodes, tu n'as pas à t'user et à t'oublier.
Je suis un peu surprise que les réponses ne parlent pas du fait de te protéger, toi, d'un comportement qui te fait tant de mal et qu'on te conseille presque d'aller voir un doc pour donner encore et encore, alors que tes peurs sont pour moi un symptôme; la peur est une alerte, et le facteur déclencheur est bien réel et identifié.
C'est à toi de connaitre tes propres limites, peut être sont elles atteintes, je n'en sais rien.
C'est là une piste de réflexion bien sûr, et c'est à lire comme tel
Alors, j'ai lu chaque intervention attentivement, et vais aller à contre courant.
Il est aisé de demander à une personne de prendre sur elle, et de supporter un comportement qui fait souffrir.
Je te dirais plus simplement d'écouter le plus profond de toi : si ce comportement t'es toxique, si son mal être est tel que tu n'existes pas pour lui (je parle bien sur de silences longs, du fait qu'il ne communique plus du tout ou si mal qu'au final ça ne fait pas son chemin chez toi) et ce sur de longues périodes, tu n'as pas à t'user et à t'oublier.
Je suis un peu surprise que les réponses ne parlent pas du fait de te protéger, toi, d'un comportement qui te fait tant de mal et qu'on te conseille presque d'aller voir un doc pour donner encore et encore, alors que tes peurs sont pour moi un symptôme; la peur est une alerte, et le facteur déclencheur est bien réel et identifié.
C'est à toi de connaitre tes propres limites, peut être sont elles atteintes, je n'en sais rien.
C'est là une piste de réflexion bien sûr, et c'est à lire comme tel
Invité- Invité
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Bleuenn a écrit:
Je partais du principe que s'il ne voulait pas communiquer, il ne le ferait pas plus et qu'en quelque sorte, rentrer dans son jeu, lui donnait "le pouvoir" sur moi. S'il cherchait à attirer l'attention, la lui retirer était le meilleur moyen pour qu'il change de comportement. Je pense qu'il ruminait ce qui le tracassait et que c'était sa façon de réfléchir.
Mais c'est très dur à supporter humainement parce qu'il n'y a pas de communication et qu'on reste spectateur impuissant en se demandant ce qui se passe.
C'est pas faux ce que tu dis. Si quelqu'un se renferme, il vaut mieux attendre que la personne soit plus réceptive au dialogue que d'importuner la personne qui a besoin de solitude et de quiétude. Surtout ci ces moments ne durent pas. Il faut laisser à l'autre un peu de sa solitude, pour qu'il soit de meilleure compagnie.
On n'est pas impuissant puisqu'on sait ce qu'il faut faire.
Ataraxie- Messages : 55
Date d'inscription : 27/07/2016
Localisation : Somewhere
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Je pensais que c'était un trouble de la personnalité qui se développe chez les enfants l'abandonnisme. Tu devrais essayer de travailler sur toi au lieu de tout attendre de ton compagnon. Tu as souffert d'un manque d'affection durant ton enfance ? Cela provient d'où ?Firemane a écrit:
Abandonnite, ou alors un autre mot (une phobie dont j'ai oublié le nom) qui consiste, dans cette société moderne, d'être oublié de ses pairs.
C'est très difficile pour moi de surmonter la "solitude esseulée" quand je vois que personne ou presque ne vient prendre de mes nouvelles, ou ne s'intéresse à moi.
A part m'occuper, tout le temps, frénétiquement (avec un manque de motivation flagrant malheureusement, la solitude a cet effet) je n'ai pas de solution.
Du reste ... ca va. Je gère.
Ataraxie- Messages : 55
Date d'inscription : 27/07/2016
Localisation : Somewhere
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Bonjour,
En rapport avec le débat, un document qui peut apporter un début de réponse.
Bien à vous...
En rapport avec le débat, un document qui peut apporter un début de réponse.
Bien à vous...
AntoineB33- Messages : 115
Date d'inscription : 18/05/2016
Age : 56
Localisation : Bordeaux
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Bonsoir à tous ! Je trouve ce sujet vraiment intéressant alors oui, j'espère relancer le sujet. Cette situation me parle particulièrement. C'est vraiment pas facile d'avoir ce besoin d'être rassurée en permanence sachant que l'autre n'est pas en mesure de le faire... J'ai lu toutes les réponses, un peu surprise d'en lire autant concernant en premier lieu : la personne qui s'isole... J'ai beaucoup de mal, vraiment... Je suis tombée plusieurs fois sur des hommes qui fonctionnaient de cette manière là.. Besoin de retrait, de silence, d'éloignement, en m'expliquant chaque fois que ce n'était pas dirigé contre moi etc etc... Franchement au début, on comprend. J'ai toujours compris et essayé de me mettre à sa place car on a TOUS besoin de moment seul parfois, des moments pour se recentrer, refaire le plein, ou soigner nos blessures à l'abri dans notre bulle... Oui MAIS... Je répète, j'ai conscience de la douleur et du mal-être de l'autre.. mais qu'en est-il de l'autre personne ? réellement ? Un couple se construit à deux, on me repprochera sûrement mon côté idéaliste voir utopique, peu importe mais, à un moment donné .. Quand la situation dure... C'est plus possible.. Pour moi tout n'est question de choix. Je ne dis pas " tout ce que l'on décide de faire, on le fait " non, absolument pas mais, ce que je dis c'est qu'à un moment donné il doit y avoir un équilibre, chacun doit faire un travail. Si tu as conscience que tu dois travailler sur ton besoin d'être rassurée, il devrait lui aussi avoir conscience et pouvoir travailler sur son besoin à lui de s'isoler... J'ai une question pour toutes les personnes justement qui justement partagez le sentiment de la personne qui s'isole... N' avez-vous pas dans ces moment là vous aussi besoin d'être rassurés ? Que ce soit dans les mots, un geste, peu importe.. N'avez vous pas envie de la présence de la personne que vous aimez à vos côtés ? Est-ce cette habitude d'être seul(e) à porter ses fardeaux qui vous distant ? Ou est-ce reelement un BESOIN d'être seul, peu importe si vous êtes en couple avec une personne que vous aimez ? C'est difficile d'exprimer ce que je souhaite faire comprendre par écrit comme ça mais peut-être des gens répondront à mes questions s'ils repassent par là... Bref, merci de ces échanges, je trouves riches, réconfortant, ça fait du bien.
Paradoxa- Messages : 233
Date d'inscription : 11/11/2014
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Je suis également dans ce cas de figure sauf que c'est moi qui me renferme telle une huître.
Ma compagne n'en peut plus, je le sais, je le ressent et elle me le dit !
Aucune possibilité de communiquer pendant et après car le sujet est toujours le même et qu'il n'évolue pas depuis 2 ans.
On a essayé la thérapie de couple en vain car ma copine me dit que c'est moi le problème, du coup c'est chacune de son côte mais perso ça ne change pas mon mode de fonctionnement " être un mur " dès que nous devons communiquer sur des sujets sérieux tel s'engager sur le long terme, achat maison et stabilité pro.
Je suis dans la situation ou j'ai ni salaire fixe, je navigue entre chômage,rsa et boulot et pas forcément dans le même département ou nous habitons ça l'agace. Perso, j'aime bosser même si pas rentable ailleurs de la où j'habite, changer d'endroit et voir de nouvelle tête, pas d'attache pro les cdi se résument en démission.
Je suis hyperactive ça n'aide pas dans la gestion de ces émotions et la stabilité...
C'est simple pour sa part, bac+5 elle n'a jamais connu la galère à peine sortie de l'école, elle trouvé une bonne place et bien payé, elle peut se projeter, prévoir ces prochaines vacances, pas de soucis finnancier enfin bref elle aimerait que je soit enfin stable, que je sache ce que je veux faire et me tenir à la décision, trouver un boulot fixe ( ou bien sur le département avec un rayon max de 40 km aller pour que je rentre tout les soirs ).
Dès que le sujet de conversation arrive forcément ça clache et je me renferme de suite et ça peut durer des jours.
J'ai donné un petit exemple du pourquoi et du comment une personne peut se transformer en mur... si vous subissez essayé de voir à quelle moment cela arrive, une conversation, un mot de trop, une attitude, le taf ça joue beaucoup même si il n'y a pas glander toute la journée y'a pas pire pour cogiter, etc...
Si la communication verbale ne passe pas,( pendant la crise abstenez vous c'est peine perdue ), essayez l'écriture papier ( pas par mail ou sms ce n'est pas vivant oups hors sujet ), mettre ces émotions noir sur blanc sans culpabiliser son/sa partenaire, être le plus neutre possible et pour parler faut changer de cadre, la personne qui rentre dans sa coquille sera plus ou moins obligé à se canaliser et pas plus 15/20 minutes au pire recommencer dans la semaine, ça oblige de repenser à ce qu'on a dit et ce qu'on va dire...plus simple à dire qu'à faire !
Pour mon cas et comme pour a peu près tous c'est mon avis, nous sommes contrôler par nos peurs et celles-ci nous paralysent et le plus dur c'est de reprendre le contrôle du navire.
Ma compagne n'en peut plus, je le sais, je le ressent et elle me le dit !
Aucune possibilité de communiquer pendant et après car le sujet est toujours le même et qu'il n'évolue pas depuis 2 ans.
On a essayé la thérapie de couple en vain car ma copine me dit que c'est moi le problème, du coup c'est chacune de son côte mais perso ça ne change pas mon mode de fonctionnement " être un mur " dès que nous devons communiquer sur des sujets sérieux tel s'engager sur le long terme, achat maison et stabilité pro.
Je suis dans la situation ou j'ai ni salaire fixe, je navigue entre chômage,rsa et boulot et pas forcément dans le même département ou nous habitons ça l'agace. Perso, j'aime bosser même si pas rentable ailleurs de la où j'habite, changer d'endroit et voir de nouvelle tête, pas d'attache pro les cdi se résument en démission.
Je suis hyperactive ça n'aide pas dans la gestion de ces émotions et la stabilité...
C'est simple pour sa part, bac+5 elle n'a jamais connu la galère à peine sortie de l'école, elle trouvé une bonne place et bien payé, elle peut se projeter, prévoir ces prochaines vacances, pas de soucis finnancier enfin bref elle aimerait que je soit enfin stable, que je sache ce que je veux faire et me tenir à la décision, trouver un boulot fixe ( ou bien sur le département avec un rayon max de 40 km aller pour que je rentre tout les soirs ).
Dès que le sujet de conversation arrive forcément ça clache et je me renferme de suite et ça peut durer des jours.
J'ai donné un petit exemple du pourquoi et du comment une personne peut se transformer en mur... si vous subissez essayé de voir à quelle moment cela arrive, une conversation, un mot de trop, une attitude, le taf ça joue beaucoup même si il n'y a pas glander toute la journée y'a pas pire pour cogiter, etc...
Si la communication verbale ne passe pas,( pendant la crise abstenez vous c'est peine perdue ), essayez l'écriture papier ( pas par mail ou sms ce n'est pas vivant oups hors sujet ), mettre ces émotions noir sur blanc sans culpabiliser son/sa partenaire, être le plus neutre possible et pour parler faut changer de cadre, la personne qui rentre dans sa coquille sera plus ou moins obligé à se canaliser et pas plus 15/20 minutes au pire recommencer dans la semaine, ça oblige de repenser à ce qu'on a dit et ce qu'on va dire...plus simple à dire qu'à faire !
Pour mon cas et comme pour a peu près tous c'est mon avis, nous sommes contrôler par nos peurs et celles-ci nous paralysent et le plus dur c'est de reprendre le contrôle du navire.
Zvibe- Messages : 54
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Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Est-ce que ta copine est-elle zèbre aussi ? J'aurai sûrement pas posé cette question auparavant, car pour moi, cela ne faisait aucune différence en matière de relations mais pour avoir vécu des relations avec des zèbres et des non zèbres, en ayant " travaillé pour comprendre ma différence," je me rend compte que oui, cela a une importance, d'ou ma première question.Zvibe a écrit:Je suis également dans ce cas de figure sauf que c'est moi qui me renferme telle une huître.
Ma compagne n'en peut plus, je le sais, je le ressent et elle me le dit !
Aucune possibilité de communiquer pendant et après car le sujet est toujours le même et qu'il n'évolue pas depuis 2 ans.
On a essayé la thérapie de couple en vain car ma copine me dit que c'est moi le problème, du coup c'est chacune de son côte mais perso ça ne change pas mon mode de fonctionnement " être un mur " dès que nous devons communiquer sur des sujets sérieux tel s'engager sur le long terme, achat maison et stabilité pro.
Zvibe a écrit:C'est simple pour sa part, bac+5 elle n'a jamais connu la galère à peine sortie de l'école, elle trouvé une bonne place et bien payé, elle peut se projeter, prévoir ces prochaines vacances, pas de soucis finnancier enfin bref elle aimerait que je soit enfin stable, que je sache ce que je veux faire et me tenir à la décision, trouver un boulot fixe ( ou bien sur le département avec un rayon max de 40 km aller pour que je rentre tout les soirs ).
Est-ce que sa situation a elle, te fait-elle te sentir " Inférieur " ? Je met des gros guillemets mais, n'y aurait-il pas une double difficulté pour toi sachant sa situation à elle ? Tu vas te dire que tu ne l'a mérite pas ou qu'elle mériterait mieux ? Sur le plan professionnel par exemple, est-ce que sa situation te fait peur ? C'est difficile de s'exprimer par écrit, je ne parlerai pas de rivalité car le mot est trop fort mais sur le plan du ressentis, sa réussite te bloque-elle ( Apparament, ta copine t'exprime librement ce qu'elle souhaite voir changer chez toi, mais si ta copine ne t'exprimerait pas tout ça mais qu'elle avait la même situation, ressentirai-tu une pression de la même manière ? Est-ce que le fait qu'elle soit stable, t'empêche toi de te réaliser en quelques sorte ou tu ne vois absolument pas ça comme un frein et tu met plus ta situation sur le compte de ta relation entre TOI ET TOI ?
Zvibe a écrit:Dès que le sujet de conversation arrive forcément ça clache et je me renferme de suite et ça peut durer des jours.
J'ai donné un petit exemple du pourquoi et du comment une personne peut se transformer en mur... si vous subissez essayé de voir à quelle moment cela arrive, une conversation, un mot de trop, une attitude, le taf ça joue beaucoup même si il n'y a pas glander toute la journée y'a pas pire pour cogiter, etc...
Je comprends oui...Je vis la même chose mais comment COMPRENDRE l'obstacle ? comment trouver l'élément déclencheur sachant qu'en face la personne se ferme comme une huitre comme tu dis ? J'ai comme l'impression que justement, il faudrait que ça pète, il faudrait crier même, pleurer je sais pas... Je vois pluss cela comme énorme peur de t'ouvrir sincèrement, tu te ferme car qqch ne va pas.. mais c'est plus profond, ne veux-tu pas au fond de toi, lui crier ce qu'il ne va pas ? Comment tu vois le truc ? lol
Les peurs... oui... ce que je trouve dur personnellement, c'est que " la personne " qui s'exprime, celle qui veut de la discussion, qui veut du changement etc, a tout autant peur au fond d'elle, que celle qui se ferme... et parfois, on a peut-être tendance à l'oublier... Si cela fait 2 ans que tu es avec ta copine, j'imagine que tu le sais mais elle doit sûrement t'aimer fort car pour finir sur une note positive, elle veut te voir changer, mais elle projette son avenir avec le tien, et c'est beau vu de cette manière.. non ?Zvibe a écrit:Pour mon cas et comme pour a peu près tous c'est mon avis, nous sommes contrôler par nos peurs et celles-ci nous paralysent et le plus dur c'est de reprendre le contrôle du navire.
Paradoxa- Messages : 233
Date d'inscription : 11/11/2014
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Je ne sais pas si elle est zèbre ou non, je lui ait demandé un soir si ça ne l'intéressais pas de passer le test juste pour voir mais de suite elle a ressentie une réticence pour le test.
Car si elle ne l'est pas, elle pense que je vais changer mon fusil d'épaule.
Est-ce que sa situation a elle, te fait-elle te sentir " Inférieur " ? Je met des gros guillemets mais, n'y aurait-il pas une double difficulté pour toi sachant sa situation à elle ? Tu vas te dire que tu ne l'a mérite pas ou qu'elle mériterait mieux ? Sur le plan professionnel par exemple, est-ce que sa situation te fait peur ? C'est difficile de s'exprimer par écrit, je ne parlerai pas de rivalité car le mot est trop fort mais sur le plan du ressentis, sa réussite te bloque-elle ( Apparament, ta copine t'exprime librement ce qu'elle souhaite voir changer chez toi, mais si ta copine ne t'exprimerait pas tout ça mais qu'elle avait la même situation, ressentirai-tu une pression de la même manière ? Est-ce que le fait qu'elle soit stable, t'empêche toi de te réaliser en quelques sorte ou tu ne vois absolument pas ça comme un frein et tu met plus ta situation sur le compte de ta relation entre TOI ET TOI ?
Je me sent en effet inférieure à elle je lui est déjà dit et parfois je l'envie mais ça ne dure pas .
Oui, je lui est déjà dit qu'elle pourrait avoir mieux que moi, une personne qui a boulot stable avec horaires bureaux comme ça tout les we de libres...
Le fait qu'elle m'exprime ce qu'elle souhaite voir changer chez moi, me fait ressentir une sensation de mal être du style je t'aimerai encore plus si tu serais comme ça et non ta galère précaire de boulot alimentaire.
Car mon salaire quand j'en est un ne me permet pas de vivre comme elle donc si je veux partir en vacances c'est elle qui paie pour nous deux, si on va au ciné ou une autre activité qui sort de mon budget c'est toujours elle qui met la main au portefeuille, le sentiment d'infériorité grandit encore plus le même pas capable de payer sa part.
Car elle me le dit je pourrais partir sans toi, faire mes activités sans toi mais si je commence comme ça nous deux ça ne durera pas longtemps.
Je comprends oui...Je vis la même chose mais comment COMPRENDRE l'obstacle ? comment trouver l'élément déclencheur sachant qu'en face la personne se ferme comme une huitre comme tu dis ? J'ai comme l'impression que justement, il faudrait que ça pète, il faudrait crier même, pleurer je sais pas... Je vois pluss cela comme énorme peur de t'ouvrir sincèrement, tu te ferme car qqch ne va pas.. mais c'est plus profond, ne veux-tu pas au fond de toi, lui crier ce qu'il ne va pas ? Comment tu vois le truc ? lol
Crever l'abcès j'ai peur de moi-même , en faite la psy m'a dit clairement que je sais même pas qui je suis au fond de moi et je le lui est confirmée .
Par contre, je peux être violente dans mes colères si on me pousse à bout ça fait un moment que j'ai pas éclaté et ça me ronge de l'intérieure mais surtout je veux pas montrer à ma copine ce côté là de ma personnalité.
Au plus profond de moi, il y a les ténèbres ces pulsions de colère, de violence, ce côté ou je m'aime pas et qui fais tout pour me maintenir dans le fond du trou, telle une martyr consciemment j'aimerai changer mais l'inconscient reprends le dessus
J'ai le "cul entre deux chaises" pour parler joliment.
Je veux bien changer car répéter toujours le même scénario c'est usant ça ne se fait pas du jour au lendemain mais elle aussi elle doit changer car souffrir du trouble alimentaire compulsive ne vient pas que de moi, faudra qu'elle aussi fasse le point sur ces besoins perso car j'ai pas vraiment besoins qu'on m'imposent les besoins des autres si à l'inverse je ne peux le faire.
Il s'annonce beaucoup de compromis reste à savoir si je vais y arriver sur le long terme.
Les relations humaines pas simple à déchiffrer .
Car si elle ne l'est pas, elle pense que je vais changer mon fusil d'épaule.
Est-ce que sa situation a elle, te fait-elle te sentir " Inférieur " ? Je met des gros guillemets mais, n'y aurait-il pas une double difficulté pour toi sachant sa situation à elle ? Tu vas te dire que tu ne l'a mérite pas ou qu'elle mériterait mieux ? Sur le plan professionnel par exemple, est-ce que sa situation te fait peur ? C'est difficile de s'exprimer par écrit, je ne parlerai pas de rivalité car le mot est trop fort mais sur le plan du ressentis, sa réussite te bloque-elle ( Apparament, ta copine t'exprime librement ce qu'elle souhaite voir changer chez toi, mais si ta copine ne t'exprimerait pas tout ça mais qu'elle avait la même situation, ressentirai-tu une pression de la même manière ? Est-ce que le fait qu'elle soit stable, t'empêche toi de te réaliser en quelques sorte ou tu ne vois absolument pas ça comme un frein et tu met plus ta situation sur le compte de ta relation entre TOI ET TOI ?
Je me sent en effet inférieure à elle je lui est déjà dit et parfois je l'envie mais ça ne dure pas .
Oui, je lui est déjà dit qu'elle pourrait avoir mieux que moi, une personne qui a boulot stable avec horaires bureaux comme ça tout les we de libres...
Le fait qu'elle m'exprime ce qu'elle souhaite voir changer chez moi, me fait ressentir une sensation de mal être du style je t'aimerai encore plus si tu serais comme ça et non ta galère précaire de boulot alimentaire.
Car mon salaire quand j'en est un ne me permet pas de vivre comme elle donc si je veux partir en vacances c'est elle qui paie pour nous deux, si on va au ciné ou une autre activité qui sort de mon budget c'est toujours elle qui met la main au portefeuille, le sentiment d'infériorité grandit encore plus le même pas capable de payer sa part.
Car elle me le dit je pourrais partir sans toi, faire mes activités sans toi mais si je commence comme ça nous deux ça ne durera pas longtemps.
Je comprends oui...Je vis la même chose mais comment COMPRENDRE l'obstacle ? comment trouver l'élément déclencheur sachant qu'en face la personne se ferme comme une huitre comme tu dis ? J'ai comme l'impression que justement, il faudrait que ça pète, il faudrait crier même, pleurer je sais pas... Je vois pluss cela comme énorme peur de t'ouvrir sincèrement, tu te ferme car qqch ne va pas.. mais c'est plus profond, ne veux-tu pas au fond de toi, lui crier ce qu'il ne va pas ? Comment tu vois le truc ? lol
Crever l'abcès j'ai peur de moi-même , en faite la psy m'a dit clairement que je sais même pas qui je suis au fond de moi et je le lui est confirmée .
Par contre, je peux être violente dans mes colères si on me pousse à bout ça fait un moment que j'ai pas éclaté et ça me ronge de l'intérieure mais surtout je veux pas montrer à ma copine ce côté là de ma personnalité.
Au plus profond de moi, il y a les ténèbres ces pulsions de colère, de violence, ce côté ou je m'aime pas et qui fais tout pour me maintenir dans le fond du trou, telle une martyr consciemment j'aimerai changer mais l'inconscient reprends le dessus
J'ai le "cul entre deux chaises" pour parler joliment.
Je veux bien changer car répéter toujours le même scénario c'est usant ça ne se fait pas du jour au lendemain mais elle aussi elle doit changer car souffrir du trouble alimentaire compulsive ne vient pas que de moi, faudra qu'elle aussi fasse le point sur ces besoins perso car j'ai pas vraiment besoins qu'on m'imposent les besoins des autres si à l'inverse je ne peux le faire.
Il s'annonce beaucoup de compromis reste à savoir si je vais y arriver sur le long terme.
Les relations humaines pas simple à déchiffrer .
Zvibe- Messages : 54
Date d'inscription : 10/10/2016
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Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Pas simple à déchiffrer , pas simple à vivre , mais je trouve cela passionnant malgré tout ... Premièrement , le mal etre que tu ressens , les explosions de colères , ton agressivité , beaucoup de sentiments enfouis , intériorisés et ca c'est évidemment difficile à gérer , c'est une chose qui rend votre relation difficile , d'autant plus quand on se réfère à cette fameuse phrase " bien avec sois-meme avant d'être bien avec les autres " .. Je n'aime pas vraiment les phrases clichés , pourtant , celle la est tellement vraie ... Si tu es conscient qu'il y a énormément de choses que tu ne connais pas de toi , intimement , elle devrait le savoir et etre prête à l'écouter .. Il est difficile parfois de faire la part des choses entre toi et toi , et toi elle elle ... Mais si tu as autant de souffrance , c'est à toi de travailler dessus , un long travail qui dure mais qui s'allège au fur et à mesure qu'on comprend notre fonctionnement et acceptons certaines choses tellement difficiles à accepter , mais qui font , partie de nous.. Tu sais , ton témoignage me touche , vraiment .. Mon copain actuel aurait pu écrire ce que tu écris je pense ... Je suis consciente de son mal etre , de la difficulté qu'il a à trouver une stabilité .. Pour la personne en face , la plus grosse difficulté je pense est d'accepter ! Accepter que ce n'est pas elle qui te fera changer , accepter aussi parfois que parfois , la force d'un amour , ne résout pas un mal etre , des blessures , accepter tel ou tu en es maintenant , ici , dans ta vie , accepter peut être aussi , qu'elle aurait des besoins différents , malgré tout ce que tu lui apportes .. Ce n'est une fois de plus , que ma vision des choses ... Je te lis , et ça me rend triste car je me dis mais putain de merde , pourquoi est ce que le sentiment d'amour profond ne donne pas la force à l'autre de se " révéler " !? C'est utopique , mais ce sentiment me fait du bien .. " co-mmu-ni-ca-tion " pourquoi n'osons nous pas nous dire les choses ? Est ce que tu l'aimes ta copine ? Sincèrement ? Imagine ce qui te rendrait heureux .. Si tout était possible ? Ca paraît con con comme ca , si tes actes n'avaient aucunes conséquences sur elle , aucun impact émotionnel négatif , que lui dirai tu ? Voudrais tu lui dire à quel point tu as peur de l'a perdre ? Voudrais tu lui dire à quel point tu as mal et à quel point sa façon d'agir te fait encore plus mal ? Les relations sont compliquées , mais il faut , il faut , penser à soi .. Ne t'adaptes pas à l'autre en oubliant ce que tu veux profondément .. ta copine comme tu dis par rapport à ses troubles alimentaires , doit sûrement souffrir et à sûrement besoin d'être rassurée , elle aussi voudrait peut être lâcher ce contrôle , etre dans un lâcher prise ..? Si tu l'aimes , alors il faut te battre non pas pour elle mais pour toi , et elle aussi doit penser à elle ... Imagine plus tard , tu as compris et des choses se sont révélés à toi , une pulsion d'espoir , d'envie je sais pas ... Serait elle la femme vers qui tu aimerais le partager ? Serait elle la femme vers qui tu te tournerait pour prendre le risque de construire ? Tu sais la peur de l'engagement , beaucoup ici le ressentent et moi la première mais que veux tu ? Quelle femme te rendrait heureux une fois devenu heureux tout seul ? Si c'est elle , alors aie confiance .
Paradoxa- Messages : 233
Date d'inscription : 11/11/2014
Re: De la remise en cause de mes émotions au besoin constant d'être rassurée.
Zvibe a écrit:Je me sent en effet inférieure à elle je lui est déjà dit et parfois je l'envie mais ça ne dure pas .
Oui, je lui est déjà dit qu'elle pourrait avoir mieux que moi, une personne qui a boulot stable avec horaires bureaux comme ça tout les we de libres...
Le fait qu'elle m'exprime ce qu'elle souhaite voir changer chez moi, me fait ressentir une sensation de mal être du style je t'aimerai encore plus si tu serais comme ça et non ta galère précaire de boulot alimentaire.
Car mon salaire quand j'en est un ne me permet pas de vivre comme elle donc si je veux partir en vacances c'est elle qui paie pour nous deux, si on va au ciné ou une autre activité qui sort de mon budget c'est toujours elle qui met la main au portefeuille, le sentiment d'infériorité grandit encore plus le même pas capable de payer sa part.
Car elle me le dit je pourrais partir sans toi, faire mes activités sans toi mais si je commence comme ça nous deux ça ne durera pas longtemps.
Tu n'as pas d'argent, d'accord. Mais ça peut être autre chose.
Il ne faut pas laisser installer ce truc entre vous, l'une paye, l'autre ne peut pas et se sent donc inférieure. C'est une planche pourrie.
Il faut passer un marché. Tu me payes le truc pour qu'on soit ensemble, mais alors... je lave ta voiture ? je sais pas... tu fais un truc qu'elle n'aime pas faire. Et si elle ne veut pas, il faut insister.
Ou alors, il faut choisir quelque chose de pas chère.
L'important, c'est d'être à deux, mais pas au prix de l'humiliation. C'est pas bon.
Le reste, c'est ton besoin à toi. Tu peux lui dire que tu aimes vivre comme ça, de CDD en CDD. C'est ton choix.
Si le souci d'écart d'argent n'est plus là, alors l'argument fric ne tient plus. Ça désamorce un souci.
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
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