[Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
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Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
Filles et femmes autistes, de l'ombre à la lumière (Adeline Lacroix, 13.02.2019)
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
A regarder sur Youtube :
Agony Autie
H Paradoxae
The Aspie World
Super Pépette (Julie Dachez)
Neurodivergent Rebel
Et ces vidéos :
Agony Autie
H Paradoxae
The Aspie World
Super Pépette (Julie Dachez)
Neurodivergent Rebel
Et ces vidéos :
WildSoul- Messages : 115
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Localisation : Gironde
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
"Chris Packham: Asperger's & Me" (59')
Le film sur vimeo (en VO)
For most of his life, broadcaster and naturalist Chris Packham didn't tell anyone about the one thing that in many ways has defined his entire existence. Chris is autistic - he has Asperger's Syndrome, which means he struggles in social situations, has difficulty with human relationships and is, by his own admission, 'a little bit weird'. But what if there was a way of taking away these autistic traits? Would Chris ever choose to be 'normal'?
In this film, Chris invites us inside his autistic world to try to show what it is really like being him. He lives alone in the woods with his 'best friend' Scratchy the dog, but he also has a long-term partner, Charlotte, who discusses the problems Asperger's creates in their relationship - she describes Chris as being sometimes 'like an alien'. Chris experiences the world in a very different way, with heightened senses that at times are overwhelming, and a mind that is constant bouncing from one subject to the next.
Growing up at a time when little was known about autism, Chris wasn't diagnosed with Asperger's until he was in his forties. With scientific advances offering new possibilities to treat his condition, Chris travels to America to witness radical therapies that appear to offer the possibility of entirely eradicating problematic autistic traits, but he also meets those who are challenging the idea that autistic people need to change in order to fit into society. Confronting this deeply personal subject with brutal honesty, and reflecting on the devastating struggles of his adolescence, Chris explores the question of whether he would ever want to be cured himself or whether, ultimately, Asperger's has helped make him who he is today.
Le film sur vimeo (en VO)
For most of his life, broadcaster and naturalist Chris Packham didn't tell anyone about the one thing that in many ways has defined his entire existence. Chris is autistic - he has Asperger's Syndrome, which means he struggles in social situations, has difficulty with human relationships and is, by his own admission, 'a little bit weird'. But what if there was a way of taking away these autistic traits? Would Chris ever choose to be 'normal'?
In this film, Chris invites us inside his autistic world to try to show what it is really like being him. He lives alone in the woods with his 'best friend' Scratchy the dog, but he also has a long-term partner, Charlotte, who discusses the problems Asperger's creates in their relationship - she describes Chris as being sometimes 'like an alien'. Chris experiences the world in a very different way, with heightened senses that at times are overwhelming, and a mind that is constant bouncing from one subject to the next.
Growing up at a time when little was known about autism, Chris wasn't diagnosed with Asperger's until he was in his forties. With scientific advances offering new possibilities to treat his condition, Chris travels to America to witness radical therapies that appear to offer the possibility of entirely eradicating problematic autistic traits, but he also meets those who are challenging the idea that autistic people need to change in order to fit into society. Confronting this deeply personal subject with brutal honesty, and reflecting on the devastating struggles of his adolescence, Chris explores the question of whether he would ever want to be cured himself or whether, ultimately, Asperger's has helped make him who he is today.
LaArchiMadOldR- Messages : 817
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Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
fil de discussion passionnant - dommage que certains liens yt soient morts...
Invité- Invité
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
Je suis tombé récemment sur cette interview passionnante de joseph schovanec
https://www.tf1.fr/tf1/sept-a-huit/videos/sept-a-huit-josef-schovanec-au-pays-du-syndrome-dasperger-92609690.html?fbclid=IwAR0V7c2WXy2ekoS9EITjkQbyo_y9MbwT6kodtqfN3pXPw2QgKQjVP3m0HzQ
https://www.tf1.fr/tf1/sept-a-huit/videos/sept-a-huit-josef-schovanec-au-pays-du-syndrome-dasperger-92609690.html?fbclid=IwAR0V7c2WXy2ekoS9EITjkQbyo_y9MbwT6kodtqfN3pXPw2QgKQjVP3m0HzQ
dr-korbo- Messages : 419
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Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
5 podcasts d'une jeune femme autiste (et hqi) : http://antredelachouette.blogspot.com/2019/09/serie-de-podcasts-sur-le-syndrome.html?view=timeslide
Sur les sujets suivants :
Est-ce qu'on ne serait pas tous un peu autiste ?
L'auto diagnostic est-il pertinent ?
Dans mon corps autiste
La neurodiversité
Je suis surdouée
---
il y a une faute dans le titre du topic sur le postcast ..
[même si ça s'entend peu à l'oreille ]
Sur les sujets suivants :
Est-ce qu'on ne serait pas tous un peu autiste ?
L'auto diagnostic est-il pertinent ?
Dans mon corps autiste
La neurodiversité
Je suis surdouée
---
il y a une faute dans le titre du topic sur le postcast ..
[même si ça s'entend peu à l'oreille ]
noir- Messages : 2447
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Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
des ressources pédagogiques sur l'autisme :
http://www.canalautisme.com/comprendre-le-fonctionnement-autistique-et-pointer-les-incidences-sur-les-apprentissages.html
http://www.canalautisme.com/comprendre-le-fonctionnement-autistique-et-pointer-les-incidences-sur-les-apprentissages.html
Invité- Invité
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
Dans la série "MindHunter", l'un des inspecteurs/profilers a un fils qui me semble autiste (même si ce n'est pas dit).
Invité- Invité
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
Myelin, plateforme d'information et de collaboration en autisme a posté une video d'une personne que j'apprecie beaucoup (connue sur ZC, mais pas sure qu'elle se souvienne de moi )
Elle a écrit un livre : Maman est autiste, et elle déchire ! : Etre femme, mère et autiste au quotidien
Elle a écrit un livre : Maman est autiste, et elle déchire ! : Etre femme, mère et autiste au quotidien
Invité- Invité
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
Bravo, je suis admiratif Parisette de poursuivre le combat. Je le mène plus doucement, à l'extérieur.
De la vidéo, je retiens 2 éléments que je n'avais pas vu ou pas relevé ou pas perçu avec autant de sens :
- la difficulté de jouer avec ses enfants et par extension la difficulté de "jouer socialement" avec les autres. Ce besoin de transmettre, de donner ce qui nous semble important à savoir et par là, d'emmerder les autres qui ne demandaient rien. (Ce "donner" pour recevoir mais ne jamais "recevoir")
- l'épuisement de la relation sociale à la pause déjeuner. Ce qu'elle dit ressentir comme le fait de gaspiller son temps en socialisation, en jeu social, ce qui rejoint le point précédent en fait. Et pourtant, avoir le besoin aussi de "perdre son temps" pour reconstruire une stabilité (cela elle ne le dit pas, enfin je crois).
Bonne suite.
De la vidéo, je retiens 2 éléments que je n'avais pas vu ou pas relevé ou pas perçu avec autant de sens :
- la difficulté de jouer avec ses enfants et par extension la difficulté de "jouer socialement" avec les autres. Ce besoin de transmettre, de donner ce qui nous semble important à savoir et par là, d'emmerder les autres qui ne demandaient rien. (Ce "donner" pour recevoir mais ne jamais "recevoir")
- l'épuisement de la relation sociale à la pause déjeuner. Ce qu'elle dit ressentir comme le fait de gaspiller son temps en socialisation, en jeu social, ce qui rejoint le point précédent en fait. Et pourtant, avoir le besoin aussi de "perdre son temps" pour reconstruire une stabilité (cela elle ne le dit pas, enfin je crois).
Bonne suite.
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
Je viens en simple passante, incertaine de ses certitudes.
Une précédente recherche, interrogation, la mienne, de la définition de l'intelligence tend à construire celle-ci sur la capacité à modifier ses connaissances.
J'ai visionné la vidéo du Mur.... Même si le montage renforce certaines choses, il ne peut gommer le fond. Qui est délirant, AMHA et contraire à ma définition. Sans doute un biais chez moi...
Si un seul autiste était seulement intervieuwé pour dire sa façon de penser sur la relation à sa mère. De quel droit parlent-ils en leurs noms ?
Une précédente recherche, interrogation, la mienne, de la définition de l'intelligence tend à construire celle-ci sur la capacité à modifier ses connaissances.
J'ai visionné la vidéo du Mur.... Même si le montage renforce certaines choses, il ne peut gommer le fond. Qui est délirant, AMHA et contraire à ma définition. Sans doute un biais chez moi...
Si un seul autiste était seulement intervieuwé pour dire sa façon de penser sur la relation à sa mère. De quel droit parlent-ils en leurs noms ?
Opossum- Messages : 3887
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
Septante Minutes Avec Julie Dachez – Autiste, féministe
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
Journal du CNRS
Autisme et Alzheimer : des robots médiateurs ?
30.07.2020, par Sophie Sakka
Plutôt qu’un robot compagnon, une équipe de chercheurs suggère le « robot extension », un peu comme une prothèse en communication. Le patient reste le sujet et les premiers résultats sont étonnants. Analyse de Sophie Sakka, roboticienne qui dirige le projet.
https://lejournal.cnrs.fr/billets/autisme-et-alzheimer-des-robots-mediateurs
Autisme et Alzheimer : des robots médiateurs ?
30.07.2020, par Sophie Sakka
Plutôt qu’un robot compagnon, une équipe de chercheurs suggère le « robot extension », un peu comme une prothèse en communication. Le patient reste le sujet et les premiers résultats sont étonnants. Analyse de Sophie Sakka, roboticienne qui dirige le projet.
https://lejournal.cnrs.fr/billets/autisme-et-alzheimer-des-robots-mediateurs
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
Parisette a écrit:Myelin, plateforme d'information et de collaboration en autisme a posté une video d'une personne que j'apprecie beaucoup (connue sur ZC, mais pas sure qu'elle se souvienne de moi )
Elle a écrit un livre : Maman est autiste, et elle déchire ! : Etre femme, mère et autiste au quotidien
Cette même personne a participé à une émission télé sur l'autisme, "Ca commence aujourd'hui".
https://www.youtube.com/watch?v=59NDbQYgXh0 et aussi https://www.youtube.com/watch?v=fhN3kZVz0u0&t=437s
Invité- Invité
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
L'autisme : handicap invisible, compétences inexploitées.
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
En mots clairs et simples.
_________________
INTJ, ne m'en veuillez pas si au passage, je vous écrase 6 fois le coeur. J'ai du mal à situer et le referai sans doute encore.
Opossum- Messages : 3887
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
- @Parisette:
- Je suis amoureuse de sa voix.
De son maintien, de ... de....
Parisette, si jamais tu vas à son cabinet, passe lui le bonjour de ma part.
Opossum- Messages : 3887
Date d'inscription : 04/08/2019
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Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
- Opposum:
- Aspie is sexy now
Invité- Invité
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
Excellent effectivement. Du vécu, cash, net.
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
Il est bien ce fil... Je regarderai les autres vidéos plus tard, après la présentation de la mère de Strigide et d'un des médecins de Parisette.
Je comprends pourquoi j'ai toujours envoyé baladé les personnes ici qui me demandaient si par hasard je n'étais pas asperger...
J'ai le mode de fonctionnement mais pas les problèmes car je suis en environnements assez toxiques et contraignants. Je suis comme Parisette à combattre même si c'est différent. J'ai toujours gagné des combats hormis 1 ou 2. Pour ma défense, je dirais que j'ai la chance de ne pas avoir pu manquer de progresser ou d'évoluer vis-à-vis de toutes contraintes. Ces contraintes, personne ne me les a imposé en ce sens que je peux très bien y faire face et même refuser de faire avec.
Mais autrui fait parti du monde. C'est un objet, un animal ou encore un sujet sous évolué qui me permet, seulement à son insu, de me faire évoluer sans que je le souhaite (donc pas d'hypocrisie, de manipulation ou d'intérêt détourné). Donc moins de progrès avec autrui, moins de possibilités mais plus de changement et d'aventure. J'ai donc les yeux d'un Asperger sans les avoir aussi beaux que ceux de l'aspergirl Strigide ou d'une homologue. Peu importe qui elle est, ce qu'elle fait, du moment qu'elle est ainsi.
Loin de moi l'idée d'aimer les femmes aspergirl plus que les autres intelligentes ou coconnes. Celle que j'aime, je les aime toutes fortement pour ce qu'elles sont, c'est-à-dire elles-mêmes. J'ai juste le sentiment qu'à leur insu, les aspergirls m'aiment au début davantage que les autres, avant de bien se connaître. Juste une impression car juste ce qu'il faut pour que je me sente dans un monde ou mode moins insécurisant et plus sensiblement instable, plus étrange et familier, plus ouvert et excitant, plus complexe et simple à la fois.
Je comprends pourquoi je m'intéressais aux autistes à un moment donné. Car après m'être assez intéressé à mon être et ma vie, je peux bien m'intéresser à d'autres types de boulets de la société qui ont des points communs plus nombreux que ce qu'on peut imaginer, du moins quand on a assez de courage et d'imagination pour accepter d'aller vers d'autres différences.
Je comprends pourquoi j'ai toujours envoyé baladé les personnes ici qui me demandaient si par hasard je n'étais pas asperger...
J'ai le mode de fonctionnement mais pas les problèmes car je suis en environnements assez toxiques et contraignants. Je suis comme Parisette à combattre même si c'est différent. J'ai toujours gagné des combats hormis 1 ou 2. Pour ma défense, je dirais que j'ai la chance de ne pas avoir pu manquer de progresser ou d'évoluer vis-à-vis de toutes contraintes. Ces contraintes, personne ne me les a imposé en ce sens que je peux très bien y faire face et même refuser de faire avec.
Mais autrui fait parti du monde. C'est un objet, un animal ou encore un sujet sous évolué qui me permet, seulement à son insu, de me faire évoluer sans que je le souhaite (donc pas d'hypocrisie, de manipulation ou d'intérêt détourné). Donc moins de progrès avec autrui, moins de possibilités mais plus de changement et d'aventure. J'ai donc les yeux d'un Asperger sans les avoir aussi beaux que ceux de l'aspergirl Strigide ou d'une homologue. Peu importe qui elle est, ce qu'elle fait, du moment qu'elle est ainsi.
Loin de moi l'idée d'aimer les femmes aspergirl plus que les autres intelligentes ou coconnes. Celle que j'aime, je les aime toutes fortement pour ce qu'elles sont, c'est-à-dire elles-mêmes. J'ai juste le sentiment qu'à leur insu, les aspergirls m'aiment au début davantage que les autres, avant de bien se connaître. Juste une impression car juste ce qu'il faut pour que je me sente dans un monde ou mode moins insécurisant et plus sensiblement instable, plus étrange et familier, plus ouvert et excitant, plus complexe et simple à la fois.
Je comprends pourquoi je m'intéressais aux autistes à un moment donné. Car après m'être assez intéressé à mon être et ma vie, je peux bien m'intéresser à d'autres types de boulets de la société qui ont des points communs plus nombreux que ce qu'on peut imaginer, du moins quand on a assez de courage et d'imagination pour accepter d'aller vers d'autres différences.
Invité- Invité
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
Les vidéos d'April sont intéressantes:
Romulus- Messages : 825
Date d'inscription : 31/05/2009
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
Un peu hors sujet, peut-être. On n'est pas là dans le sérieux pur, dur, scientifique, didactique, ...
On est dans le sourire ou la pitié ou pas...
https://www.france.tv/series-et-fictions/series-comedies/on-the-spectrum/2081343-le-chat-se-rechauffe-dans-le-chalet.html
Allez, Joyeux Noël à tous.
Et à ceux qui sont solitaires ce soir demain et les autres jours, "Zonka" faire semblant, comme moi.
J'ai croisé sur FB ce matin cette image.
Il y a toujours une raison.
Nous ne sommes pas plus des victimes que des bourreaux, des sauveurs que des sauvés.
Nous sommes juste incapables de faire des concessions car nous nous engageons sans borne dans la relation et nous nous heurtons au mur de la vie sociale, fut-elle intime.
et quand on est trop cabossé, on s'interdit d'être.
On est dans le sourire ou la pitié ou pas...
https://www.france.tv/series-et-fictions/series-comedies/on-the-spectrum/2081343-le-chat-se-rechauffe-dans-le-chalet.html
Allez, Joyeux Noël à tous.
Et à ceux qui sont solitaires ce soir demain et les autres jours, "Zonka" faire semblant, comme moi.
J'ai croisé sur FB ce matin cette image.
Il y a toujours une raison.
Nous ne sommes pas plus des victimes que des bourreaux, des sauveurs que des sauvés.
Nous sommes juste incapables de faire des concessions car nous nous engageons sans borne dans la relation et nous nous heurtons au mur de la vie sociale, fut-elle intime.
et quand on est trop cabossé, on s'interdit d'être.
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
Bonjour Orphane
Qu'as-tu pensé de ces deux films ?
Personnellement, je les ai trouvé bien tous les deux. Le deuxièmement est, à mon avis, une comedie gentillette qui se laisse regarder (mais un peu cliché).
Hors morne m'a beaucoup plu. Quand la mère témoigne, ca m'a parlé, j'en avais les larmes aux yeux...
Qu'as-tu pensé de ces deux films ?
Personnellement, je les ai trouvé bien tous les deux. Le deuxièmement est, à mon avis, une comedie gentillette qui se laisse regarder (mais un peu cliché).
Hors morne m'a beaucoup plu. Quand la mère témoigne, ca m'a parlé, j'en avais les larmes aux yeux...
Invité- Invité
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
" Dans ce dernier épisode de la saison 1 de notre série de Podcasts « Atypique… et alors ! », nous sommes allés à la rencontre de Véronique, la maman d’Hélène dite « Babouillec autiste sans paroles » écrivaine si talentueuse et émouvante dans son expression.
Véronique nous raconte la vie avec sa fille, son parcours, les décisions qu’elle a prises, leur combat et la découverte de ce talent insoupçonné qui les a rapprochées et qui noue entre elles, au fil des jours, un lien si particulier fait d’attentions et d’affection. "
Véronique nous raconte la vie avec sa fille, son parcours, les décisions qu’elle a prises, leur combat et la découverte de ce talent insoupçonné qui les a rapprochées et qui noue entre elles, au fil des jours, un lien si particulier fait d’attentions et d’affection. "
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
L'avatar suit bien avec le texte.
Les liens si particules liés.. D'attentions et d'affections 🧩🧵🧶
Nouer... Au fil... Des jours..
Les liens si particules liés.. D'attentions et d'affections 🧩🧵🧶
Nouer... Au fil... Des jours..
Invité- Invité
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
A l'occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme vendredi 2 avril, France 5 propose : « Autisme, mon enfant ma bataille » une enquête qui dénonce l’isolement des enfants différents et démontre qu’une société, ouverte et inclusive, est possible.
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
" Entre 2015 et 2017, nous avons vécu en immersion au coeur de « Ohalei Yaacov - Le Silence des Justes », l'association qui a inspiré "Hors normes" le nouveau film d'Olivier Nakache et Éric Toledano. Ces deux années passées au plus près des personnes autistes ont donné naissance à notre long métrage documentaire : "Et la lune dans tout ça ?"
César Del Giudice & Roman Soulier
César Del Giudice & Roman Soulier
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
Toujours un épisode de série TV que j'ai trouvé plus sensible et moins cliché que d'habitude :
Les enquêtes de l'inspecteur Murdoch saison 4 épisode 6
Les enquêtes de l'inspecteur Murdoch saison 4 épisode 6
AnaKoluth- Messages : 1344
Date d'inscription : 04/10/2021
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
(pas encore regardé en entier).
Et puis, celui-ci qui est bien. Il a du mal à démarrer, mais est intéressant.
Opossum- Messages : 3887
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
.
Dernière édition par Lunet le Dim 5 Déc 2021 - 16:08, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
https://vimeo.com/641605882
Les chaussures de Louis. Court métrage primé.
Les chaussures de Louis. Court métrage primé.
_________________
INTJ, ne m'en veuillez pas si au passage, je vous écrase 6 fois le coeur. J'ai du mal à situer et le referai sans doute encore.
Opossum- Messages : 3887
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
Dans cette vidéo réalisée par la fondation Orange Espagne, on découvre avec humour et positivité les intérêts spécifiques.
Marzilin- Messages : 12
Date d'inscription : 28/10/2019
Age : 54
Localisation : Ici
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
ce soir LCP à 20.30 un documentaire suivi d'un débat sur l'autisme.
Pour en débattre, Jean-Pierre Gratien et ses invités :
- Claire Compagnon, déléguée interministérielle chargée de la mise en oeuvre de la « stratégie nationale autisme au sein des troubles du neurodéveloppement », administratrice de la Fondation Malakoff Humanis Handicap.
- Paul El Kharrat, champion du jeu télévisé "Les Douze Coups de midi" sur TF1, autiste Asperger, auteur de Bienvenue dans mon monde : Moi, Paul, autiste asperger (Harper Collins)
https://lcp.fr/programmes/debatdoc/autisme-et-travail-la-france-tres-en-retard-140432
le documentaire avant le débat est disponible sur https://lcp.fr/programmes/autisme-le-petit-chasseur-de-fantomes-140434 :
l'auteur du documentaire Mickey Mahut écrit : "Tom est né à Fontainebleau, le 25 février 2010. À 2 ans, il ne regarde pas dans les yeux, a un retard de langage, fait des crises inexplicables et a pour passion les fouets de cuisine avec lesquels il joue pendant des heures.
Tom est mon fils. Après une série d'examens à l'hôpital Sainte-Anne de Paris, le diagnostic tombe : Tom est atteint de troubles du spectre autistique (TSA). C'est le début d'un long combat."
Pour en débattre, Jean-Pierre Gratien et ses invités :
- Claire Compagnon, déléguée interministérielle chargée de la mise en oeuvre de la « stratégie nationale autisme au sein des troubles du neurodéveloppement », administratrice de la Fondation Malakoff Humanis Handicap.
- Paul El Kharrat, champion du jeu télévisé "Les Douze Coups de midi" sur TF1, autiste Asperger, auteur de Bienvenue dans mon monde : Moi, Paul, autiste asperger (Harper Collins)
https://lcp.fr/programmes/debatdoc/autisme-et-travail-la-france-tres-en-retard-140432
le documentaire avant le débat est disponible sur https://lcp.fr/programmes/autisme-le-petit-chasseur-de-fantomes-140434 :
l'auteur du documentaire Mickey Mahut écrit : "Tom est né à Fontainebleau, le 25 février 2010. À 2 ans, il ne regarde pas dans les yeux, a un retard de langage, fait des crises inexplicables et a pour passion les fouets de cuisine avec lesquels il joue pendant des heures.
Tom est mon fils. Après une série d'examens à l'hôpital Sainte-Anne de Paris, le diagnostic tombe : Tom est atteint de troubles du spectre autistique (TSA). C'est le début d'un long combat."
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
une bonne surprise : Claire Compagnon, déléguée interministérielle connait son sujet. et est consciente du rattrapage nécessaire.
budget : 490 millions d'euros pour la mise en place du plan pour l'autisme d'ici à la fin de l'année.
budget : 490 millions d'euros pour la mise en place du plan pour l'autisme d'ici à la fin de l'année.
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
Merci d'animer ce fil intéressant .... et fondamental.
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
Il me tient à coeur. J'espère pouvoir faire plus, et plus encore.
Mais la sensibilisation est déjà très importante.
Mais la sensibilisation est déjà très importante.
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
Lorsque vous faites rimer "particularités" avec "infirmités".
Quand, épuisée de m'adapter à ces codes implicites que vous devinez par instinct mais qui, moi, laissent mon esprit brumeux, rendent mon cerveau incapable de continuer à réfléchir et ma bouche close, vous me jugez idiote, limitée, mal élevée.
Et pourtant ... Vous sentez-vous aptes à vous concentrer aussi fort que votre attention vous le permette, des heures durant, sur un sujet qui éveille votre intérêt ? Si fort et si passionnément que vous finissez par connaître dans les moindres détails et en profondeur la thématique que vous étudiez. Jusqu'à pouvoir, sans erreurs ni approximations, argumenter et échanger sur ce domaine particulier avec un pair diplômé qui reconnaîtra - s'il ne se montre pas bouffi d'orgueil ou pétri de condescendance - vos compétences et votre savoir.
Parce que moi, oui ... je le peux.
Si je porte mes lunettes de soleil à la moindre lueur trop vive, été comme hiver, à l'extérieur aussi bien qu'à l'intérieur. Si je plisse les yeux et grimace lorsque quelqu'un allume une lumière artificielle dans une pièce, et que la violence de l'éclairage me fait protester. Si j'ai besoin de m'isoler au calme, pour me bercer de silence et apaiser la douleur que provoquent les bruits soudains, prolongés et tonitruants. Si j'évite les foules vociférantes, les lieux surpeuplés et les environnements vampirisants, alors je suis une asociale. Je ne fais aucun effort, je suis une bête étrange qui s'éloigne de la meute.
Et si je vous enfermais dans une pièce exigüe - sans possibilité de fuite, éclairée par un millier de luminaires multicolores qui brûlent vos rétines - plongée dans un bain sonore assourdissant qui jamais ne s'atténue, hormis pour laisser place de manière brutale et impromptue à un concerto de sirènes hurlantes, le tout accompagné de la présence de dizaines de personnes qui viendraient faire étau à votre corps, et vous feraient manquer d'air à chaque inspiration... ça vous tente ?
Je sais me taire, quand le silence l'exige. Laisser à l'autre l'espace d'exister en mots. L'ouïe aux aguets, l'attention soutenue, l'intérêt sincère. Mais, je sais aussi dire NON, refuser qu'on me bâillonne ou me musèle, pointer d'un doigt trop franc vos mensonges ou vos incohérences, en acceptant à mon tour qu'on souligne mes failles, si votre dessein est de m'aider à progresser.
Je déteste faire "comme si", simuler un enthousiasme qui me fait défaut sur l'instant. Mentir, simplement par omission ou de manière assumée, même si force est de reconnaître que vous avez été pour moi de "formidables" professeurs ou études de cas en la matière. Je hais plus encore le manque abyssal de respect que confère l'hypocrisie qui gouverne votre tribu. Je vous ai observés durant des décennies, tricher, trahir, faire semblant, promettre sans tenir, jurer en croisant les doigts dans votre dos, cracher votre venin dans un sourire, distiller vos rancœurs et votre aigreur à voix basse. Souhaiter le mal, jalouser le beau et le bien. Laisser crever de solitude tous ceux que vous jugiez anormaux et trop différents de votre norme. Et c'est moi que vous traitez d'handicapée relationnelle ?
Si je sautille de joie, vous me taxez d'immature. Si je tâche de ne pas laisser déborder mes intenses émotions, vous me dévisagez comme l'être froid, distant et hautain que vous imaginez voir en moi. Lorsque je pleure, c'est toujours trop. Pour rien. Pour tout. Je suis une sensiblerie, une fragile, et vous me conseillez fortement de m'endurcir. Quand je m'émerveille d'une lune pleine qui irradie les cieux de nuit, ou d'une fleur qui s'épanouit au jardin, je ne suis qu'une enfant déroutante qui dérange ou bouscule vos frustrations.
Et à vous, ça ne donne pas le vertige tout ce vide ? Toutes ces vagues émotionnelles refoulées ou ces ressentis en absence. Tous ces rêves intimes mués en fantasmes acariâtres. Ces barrières, ces murs, ces frontières infranchissables derrière lesquels vous vous réfugiez pour vomir votre existence sécheresse.
Parce qu'à moi, ça donne la nausée et je me sens comme au bord d'un précipice, le pied droit déjà en suspens au dessus de votre abîme.
Les choses simples me sont obstacles. Pour vous, ces faits, actes et comportements sont innés. C'est comme un chemin déjà tracé. Vous vous gaussez de me voir empêtrée entre maladresses sociales et chutes en cascade du haut de mes trois pommes. Je suis malhabile, gauche. Mal coordonnée. Je ne sais pas toujours ce qu'il convient de dire ou de faire. Comment ? Pour quoi ? Combien de temps ?
" Pourquoi ne peux-tu pas agir et parler normalement ?".
Si vous ressembler, c'est connaître parfaitement les processus de socialisation, en user et en abuser même lorsque cela vous indispose sans que vous n'osiez jamais l'avouer. Si c'est marcher bien droit, sans jamais dévier du sentier que le troupeau a balisé pour vous, sans jamais tenter de faire un pas de côté pour découvrir les beautés naturelles et humaines à portée de coeur. Si c'est se satisfaire d'une vie bien pliée et rangée dans une jolie boîte, quitte à ne faire briller que les contours de votre prison volontaire afin d'éblouir d'autres yeux, alors laissez-moi encore trébucher sur un brin d'herbe, me blesser avec une gomme ou ne pas savoir comment réagir lors de vos événements sociaux tyranniques.
A votre inverse, je ne crains pas de m'émouvoir jusqu'aux larmes devant la bonté d'âme d'un de mes semblables, de lui tendre la main sans jamais la lâcher, sentir dans ma poitrine sonner la gratitude de pouvoir me repaître encore et toujours des merveilles de notre monde.
Je n'ai jamais réclamé d'aide. J'ai combattu les vicissitudes de ma vie, tous les écueils du désespoir et n'ai reçu que du silence en écho. Je ne suis pas une handicapée à sauver, une anormale à guérir. Je vous laisse les lamentations et l'interdépendance à l'autre, les serments indéfectibles qui s'évanouissent aussitôt que vous les prononcez. Les jérémiades à la douzaine, tous ces faux-semblants pour ne jamais perdre la face, ou les sanglots en comité pour récolter la compassion.
Les démarches administratives me donnent le mal de mer, je n'entends rien à vos paperasses hiéroglyphiques et je déteste recevoir un appel non programmé d'un inconnu qui vient fendiller ma bulle en essayant d'y pénétrer.
Le sport, c'est nul. Les fêtes cacophoniques me font hurler de l'intérieur. Les bars, ça pue la crasse de la bêtise agglutinée et je répète encore dans ma tête, à 45 ans passés, ce que je dois demander à l'épicier ou quoi répondre à mon voisin lorsqu'il cherche à engager la discussion.
Je suis autonome quand il s'agit de surmonter les affres de l'existence, et je sautillerai toujours plus haut et plus fort que vous dans ces moments de bonheur que ma route croisera.
Je sais aimer sans mentir ni me travestir, plaire sans fards ni déguisements, vous dire "merde", que vous soyez une simple connaissance ou un de ces pseudo "supérieurs hiérarchiques" que le système nous impose.
Ma vie n'est pas une partie de poker, et je ne bluffe que pour de faux, lorsque ça me fait candidement rire de vous déstabiliser.
Je sais être sans paraître. Et je ne parais pas ce que vous croyez que je suis. Je suis un être de particularités, une individualité de richesses.
Et jamais vous ne ferez rimer ma personne et ses aspérités avec le mot "infirmités".
Quand, épuisée de m'adapter à ces codes implicites que vous devinez par instinct mais qui, moi, laissent mon esprit brumeux, rendent mon cerveau incapable de continuer à réfléchir et ma bouche close, vous me jugez idiote, limitée, mal élevée.
Et pourtant ... Vous sentez-vous aptes à vous concentrer aussi fort que votre attention vous le permette, des heures durant, sur un sujet qui éveille votre intérêt ? Si fort et si passionnément que vous finissez par connaître dans les moindres détails et en profondeur la thématique que vous étudiez. Jusqu'à pouvoir, sans erreurs ni approximations, argumenter et échanger sur ce domaine particulier avec un pair diplômé qui reconnaîtra - s'il ne se montre pas bouffi d'orgueil ou pétri de condescendance - vos compétences et votre savoir.
Parce que moi, oui ... je le peux.
Si je porte mes lunettes de soleil à la moindre lueur trop vive, été comme hiver, à l'extérieur aussi bien qu'à l'intérieur. Si je plisse les yeux et grimace lorsque quelqu'un allume une lumière artificielle dans une pièce, et que la violence de l'éclairage me fait protester. Si j'ai besoin de m'isoler au calme, pour me bercer de silence et apaiser la douleur que provoquent les bruits soudains, prolongés et tonitruants. Si j'évite les foules vociférantes, les lieux surpeuplés et les environnements vampirisants, alors je suis une asociale. Je ne fais aucun effort, je suis une bête étrange qui s'éloigne de la meute.
Et si je vous enfermais dans une pièce exigüe - sans possibilité de fuite, éclairée par un millier de luminaires multicolores qui brûlent vos rétines - plongée dans un bain sonore assourdissant qui jamais ne s'atténue, hormis pour laisser place de manière brutale et impromptue à un concerto de sirènes hurlantes, le tout accompagné de la présence de dizaines de personnes qui viendraient faire étau à votre corps, et vous feraient manquer d'air à chaque inspiration... ça vous tente ?
Je sais me taire, quand le silence l'exige. Laisser à l'autre l'espace d'exister en mots. L'ouïe aux aguets, l'attention soutenue, l'intérêt sincère. Mais, je sais aussi dire NON, refuser qu'on me bâillonne ou me musèle, pointer d'un doigt trop franc vos mensonges ou vos incohérences, en acceptant à mon tour qu'on souligne mes failles, si votre dessein est de m'aider à progresser.
Je déteste faire "comme si", simuler un enthousiasme qui me fait défaut sur l'instant. Mentir, simplement par omission ou de manière assumée, même si force est de reconnaître que vous avez été pour moi de "formidables" professeurs ou études de cas en la matière. Je hais plus encore le manque abyssal de respect que confère l'hypocrisie qui gouverne votre tribu. Je vous ai observés durant des décennies, tricher, trahir, faire semblant, promettre sans tenir, jurer en croisant les doigts dans votre dos, cracher votre venin dans un sourire, distiller vos rancœurs et votre aigreur à voix basse. Souhaiter le mal, jalouser le beau et le bien. Laisser crever de solitude tous ceux que vous jugiez anormaux et trop différents de votre norme. Et c'est moi que vous traitez d'handicapée relationnelle ?
Si je sautille de joie, vous me taxez d'immature. Si je tâche de ne pas laisser déborder mes intenses émotions, vous me dévisagez comme l'être froid, distant et hautain que vous imaginez voir en moi. Lorsque je pleure, c'est toujours trop. Pour rien. Pour tout. Je suis une sensiblerie, une fragile, et vous me conseillez fortement de m'endurcir. Quand je m'émerveille d'une lune pleine qui irradie les cieux de nuit, ou d'une fleur qui s'épanouit au jardin, je ne suis qu'une enfant déroutante qui dérange ou bouscule vos frustrations.
Et à vous, ça ne donne pas le vertige tout ce vide ? Toutes ces vagues émotionnelles refoulées ou ces ressentis en absence. Tous ces rêves intimes mués en fantasmes acariâtres. Ces barrières, ces murs, ces frontières infranchissables derrière lesquels vous vous réfugiez pour vomir votre existence sécheresse.
Parce qu'à moi, ça donne la nausée et je me sens comme au bord d'un précipice, le pied droit déjà en suspens au dessus de votre abîme.
Les choses simples me sont obstacles. Pour vous, ces faits, actes et comportements sont innés. C'est comme un chemin déjà tracé. Vous vous gaussez de me voir empêtrée entre maladresses sociales et chutes en cascade du haut de mes trois pommes. Je suis malhabile, gauche. Mal coordonnée. Je ne sais pas toujours ce qu'il convient de dire ou de faire. Comment ? Pour quoi ? Combien de temps ?
" Pourquoi ne peux-tu pas agir et parler normalement ?".
Si vous ressembler, c'est connaître parfaitement les processus de socialisation, en user et en abuser même lorsque cela vous indispose sans que vous n'osiez jamais l'avouer. Si c'est marcher bien droit, sans jamais dévier du sentier que le troupeau a balisé pour vous, sans jamais tenter de faire un pas de côté pour découvrir les beautés naturelles et humaines à portée de coeur. Si c'est se satisfaire d'une vie bien pliée et rangée dans une jolie boîte, quitte à ne faire briller que les contours de votre prison volontaire afin d'éblouir d'autres yeux, alors laissez-moi encore trébucher sur un brin d'herbe, me blesser avec une gomme ou ne pas savoir comment réagir lors de vos événements sociaux tyranniques.
A votre inverse, je ne crains pas de m'émouvoir jusqu'aux larmes devant la bonté d'âme d'un de mes semblables, de lui tendre la main sans jamais la lâcher, sentir dans ma poitrine sonner la gratitude de pouvoir me repaître encore et toujours des merveilles de notre monde.
Je n'ai jamais réclamé d'aide. J'ai combattu les vicissitudes de ma vie, tous les écueils du désespoir et n'ai reçu que du silence en écho. Je ne suis pas une handicapée à sauver, une anormale à guérir. Je vous laisse les lamentations et l'interdépendance à l'autre, les serments indéfectibles qui s'évanouissent aussitôt que vous les prononcez. Les jérémiades à la douzaine, tous ces faux-semblants pour ne jamais perdre la face, ou les sanglots en comité pour récolter la compassion.
Les démarches administratives me donnent le mal de mer, je n'entends rien à vos paperasses hiéroglyphiques et je déteste recevoir un appel non programmé d'un inconnu qui vient fendiller ma bulle en essayant d'y pénétrer.
Le sport, c'est nul. Les fêtes cacophoniques me font hurler de l'intérieur. Les bars, ça pue la crasse de la bêtise agglutinée et je répète encore dans ma tête, à 45 ans passés, ce que je dois demander à l'épicier ou quoi répondre à mon voisin lorsqu'il cherche à engager la discussion.
Je suis autonome quand il s'agit de surmonter les affres de l'existence, et je sautillerai toujours plus haut et plus fort que vous dans ces moments de bonheur que ma route croisera.
Je sais aimer sans mentir ni me travestir, plaire sans fards ni déguisements, vous dire "merde", que vous soyez une simple connaissance ou un de ces pseudo "supérieurs hiérarchiques" que le système nous impose.
Ma vie n'est pas une partie de poker, et je ne bluffe que pour de faux, lorsque ça me fait candidement rire de vous déstabiliser.
Je sais être sans paraître. Et je ne parais pas ce que vous croyez que je suis. Je suis un être de particularités, une individualité de richesses.
Et jamais vous ne ferez rimer ma personne et ses aspérités avec le mot "infirmités".
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
une vidéo qui m'a profondément touchée, qui me donne de l'espoir, de la lumière, un apaisement du coeur :
Fabrice Midal (l'hypersensible) qui discute avec un autiste Asperger
c'est sur youtube je ne peux pas encore (compte récent) vous mettre le lien direct
du coup, j'ai hâte de lire son livre "la grâce d'altérité"
Fabrice Midal (l'hypersensible) qui discute avec un autiste Asperger
c'est sur youtube je ne peux pas encore (compte récent) vous mettre le lien direct
du coup, j'ai hâte de lire son livre "la grâce d'altérité"
Labyrinthes2047- Messages : 80
Date d'inscription : 11/07/2024
Localisation : ailleurs
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
@Orphane merci du fond du coeur pour ce texte (le dernier message en gros caractères d'ailleurs mes yeux fatigués te sont aussi reconnaissants)
Labyrinthes2047- Messages : 80
Date d'inscription : 11/07/2024
Localisation : ailleurs
Labyrinthes2047- Messages : 80
Date d'inscription : 11/07/2024
Localisation : ailleurs
Re: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
Un témoignage, à mettre en parallèle avec un livre, ou à la suite, le libre choix, à défaut du libre arbitre, est d'application.
Suite
Le livre :
L'autisme expliqué aux non-autistes
Eloignés tous deux de tant de clichés.
Suite
Le livre :
L'autisme expliqué aux non-autistes
Eloignés tous deux de tant de clichés.
_________________
INTJ, ne m'en veuillez pas si au passage, je vous écrase 6 fois le coeur. J'ai du mal à situer et le referai sans doute encore.
Opossum- Messages : 3887
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
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