Père et soeur toxiques
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Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: La famille, les parents, les enfants et leur éducation
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Père et soeur toxiques
Bonjour,
Je pensais ne jamais revenir ici et puis en l'espace d'un mois j'ai deux événements qui m'ont secoués. Le premier a déjà été traité et résolu ici même.
Là j'ai besoin de vos conseils. J'ai bientôt 24 ans, je suis un homme et j'ai une vie posée à savoir job, petite amie, une passion, des projets...
Et une famille. C'est là que ça pose problème. J'ai des parents étant en mariage depuis 24 ans, une soeur E de 19 ans et une frère V de 16 ans. Je vis à l'autre bout du pays et je ne les vois que 3 fois par an. Là je suis chez eux.
J'ai des rapports très conflictuels avec mon père. Ma mère est douce mais docile et faible.
Mon frère est un bon gars avec qui je m'entend très bien et qui intériorise tout. Ma soeur est une garce manipulatrice exubérante qui fera tout pour lécher les bottes du père (jusqu'à humilier ses frères quoique V sait très bien l'esquiver et sa mere).
Mon père est un homme de valeurs intelligent et qui donnerait tout pour sa famille mais... Est narcissique, egocentrique, tyrannique parfois violent. Il n'y a que sa vision qui est juste, il faut s'y plier et anticiper sa pensée et ses humeurs. Il aime se flatter auprès des autres en mettant ses enfants sur un piédestal. Genre "V est un beau gars il pourrait faire mannequin, F (moi) a une situation et un job de fonctionnaire il a réussi pas comme sa toquard de cousin".
Bref j'ai eu du mal dans mon enfance et adolescence car étant intelligent j'étais censé faire de grandes études et tout. J'avais la pression sur les épaules de ses fantasmes et j'avais peur de ses coleres tyranniques. Il imposait (et toujours) ses idées aux autres genre "tu ferais mieux de faire ça" et tu savais que t'avais pas le choix.
Je suis surdoué et avec des traits autistes. J'ai une sensibilité débordante qui me joue souvent des tours. Ca cumulé à mon père et mon rapport aux autres chaotique j'ai développé un complexe d'infériorité et un gros manque de confiance en moi que j'essaie de diminuer.
Ma soeur E est une ... Car c'est elle qui a pris la place de la femme de la maison en ayant pris l'ascendant sur ma mère. Elle manipule très bien son père pour avoir ce qu'elle veut et sous ton de l'humour et d énergie débordante elle se plait a humilier ses proches genre "oh mais t'as grossi le panda" "oh t es moche en fait" ...
Et quand mon père a décidé de passer sa frustration ou sa perversité sur sa victime (dans l'ordre moi puis ma mère ensuite V ; V s'est très bien s'adapter et se camoufler) c'est pas ma mère qui appuye sa morale mais E, qui enfonce le clou.
Evidemment j'ai du caractère et je suis assez cash mais je n explose plus ma colère. J'adopte un ton posé et insolent, je dis clairement ma pensée "oui c'est cool mais je m'en fous" je prends plaisir à les renvoyer a l'absurdité de la situation et de leurs comportements. Ca ne leur plait pas car de toute façon "je suis méchant, je tire la gueule, j'ai un regard mauvais..."
J'ai eu droit a une reprimande de mon père ce il n'aimait pas mon pantalon et insistait très lourdement pour que je dépense 100 euros dans les soldes ce a quoi je lui ai répondu plusieurs fois que je n'avais pas le budget ce mois-ci.
Vu que je n'ai pas fait ce qu'il voulait, il a pris a parti E fraichement rentrée de son stage en Angleterre et élevée au rang d heroine pour me harceler sur tout et rien "pourquoi tu fais la gueule ? Non en fait la je cherche juste pour mon porte-monnaie" et j'ai du m isoler la journée.
Le soir j'ai eu droit a mon procès. Donc il s'est énervé sur l'histoire du pantalon je lui ai ressorti les mêmes arguments...
Il m'a asséné un "tu es ma fierté tu as une situation donc tu dois t habiller classe pour moi. La prochaine fois que tu viens tu devras l'être"
J'ai répliqué un "donc il n'y a que ton désir qui compte et tu ne m acceptes pas comme je suis. Autant ne pas venir la prochaine fois alors".
Il n'a pas aimé. Ca plus E qui appuyait chacune de ses répliques et faisait la morale, ma mère qui pleurait presque et sui évidemment pour se protéger m'a rejeté la faute, V qui me faisait des regards peinés et des bruitages insolents pendant la critique du père..."
Ca et mon père qui veut que je quitte ma copine en la trompant au préalable pour tester car "je suis jeune et beau et que tu dois avoir un plan de départ avant de quitter ta copine".
Voila. A chaque fois que je rends visite à ma famille je ramasse mes dents et je me fais accuser. Ca me fait mal au Coeur a l'ego. Je ne veux pas être une victime même si ça effrite mon estime de moi-même. Mon père et ma soeur sont toxiques. Je pense a prendre mes distances ou a couper les ponts mais pour mon frère et ma mère c'est dur.
Je dois faire quoi ?
Je pensais ne jamais revenir ici et puis en l'espace d'un mois j'ai deux événements qui m'ont secoués. Le premier a déjà été traité et résolu ici même.
Là j'ai besoin de vos conseils. J'ai bientôt 24 ans, je suis un homme et j'ai une vie posée à savoir job, petite amie, une passion, des projets...
Et une famille. C'est là que ça pose problème. J'ai des parents étant en mariage depuis 24 ans, une soeur E de 19 ans et une frère V de 16 ans. Je vis à l'autre bout du pays et je ne les vois que 3 fois par an. Là je suis chez eux.
J'ai des rapports très conflictuels avec mon père. Ma mère est douce mais docile et faible.
Mon frère est un bon gars avec qui je m'entend très bien et qui intériorise tout. Ma soeur est une garce manipulatrice exubérante qui fera tout pour lécher les bottes du père (jusqu'à humilier ses frères quoique V sait très bien l'esquiver et sa mere).
Mon père est un homme de valeurs intelligent et qui donnerait tout pour sa famille mais... Est narcissique, egocentrique, tyrannique parfois violent. Il n'y a que sa vision qui est juste, il faut s'y plier et anticiper sa pensée et ses humeurs. Il aime se flatter auprès des autres en mettant ses enfants sur un piédestal. Genre "V est un beau gars il pourrait faire mannequin, F (moi) a une situation et un job de fonctionnaire il a réussi pas comme sa toquard de cousin".
Bref j'ai eu du mal dans mon enfance et adolescence car étant intelligent j'étais censé faire de grandes études et tout. J'avais la pression sur les épaules de ses fantasmes et j'avais peur de ses coleres tyranniques. Il imposait (et toujours) ses idées aux autres genre "tu ferais mieux de faire ça" et tu savais que t'avais pas le choix.
Je suis surdoué et avec des traits autistes. J'ai une sensibilité débordante qui me joue souvent des tours. Ca cumulé à mon père et mon rapport aux autres chaotique j'ai développé un complexe d'infériorité et un gros manque de confiance en moi que j'essaie de diminuer.
Ma soeur E est une ... Car c'est elle qui a pris la place de la femme de la maison en ayant pris l'ascendant sur ma mère. Elle manipule très bien son père pour avoir ce qu'elle veut et sous ton de l'humour et d énergie débordante elle se plait a humilier ses proches genre "oh mais t'as grossi le panda" "oh t es moche en fait" ...
Et quand mon père a décidé de passer sa frustration ou sa perversité sur sa victime (dans l'ordre moi puis ma mère ensuite V ; V s'est très bien s'adapter et se camoufler) c'est pas ma mère qui appuye sa morale mais E, qui enfonce le clou.
Evidemment j'ai du caractère et je suis assez cash mais je n explose plus ma colère. J'adopte un ton posé et insolent, je dis clairement ma pensée "oui c'est cool mais je m'en fous" je prends plaisir à les renvoyer a l'absurdité de la situation et de leurs comportements. Ca ne leur plait pas car de toute façon "je suis méchant, je tire la gueule, j'ai un regard mauvais..."
J'ai eu droit a une reprimande de mon père ce il n'aimait pas mon pantalon et insistait très lourdement pour que je dépense 100 euros dans les soldes ce a quoi je lui ai répondu plusieurs fois que je n'avais pas le budget ce mois-ci.
Vu que je n'ai pas fait ce qu'il voulait, il a pris a parti E fraichement rentrée de son stage en Angleterre et élevée au rang d heroine pour me harceler sur tout et rien "pourquoi tu fais la gueule ? Non en fait la je cherche juste pour mon porte-monnaie" et j'ai du m isoler la journée.
Le soir j'ai eu droit a mon procès. Donc il s'est énervé sur l'histoire du pantalon je lui ai ressorti les mêmes arguments...
Il m'a asséné un "tu es ma fierté tu as une situation donc tu dois t habiller classe pour moi. La prochaine fois que tu viens tu devras l'être"
J'ai répliqué un "donc il n'y a que ton désir qui compte et tu ne m acceptes pas comme je suis. Autant ne pas venir la prochaine fois alors".
Il n'a pas aimé. Ca plus E qui appuyait chacune de ses répliques et faisait la morale, ma mère qui pleurait presque et sui évidemment pour se protéger m'a rejeté la faute, V qui me faisait des regards peinés et des bruitages insolents pendant la critique du père..."
Ca et mon père qui veut que je quitte ma copine en la trompant au préalable pour tester car "je suis jeune et beau et que tu dois avoir un plan de départ avant de quitter ta copine".
Voila. A chaque fois que je rends visite à ma famille je ramasse mes dents et je me fais accuser. Ca me fait mal au Coeur a l'ego. Je ne veux pas être une victime même si ça effrite mon estime de moi-même. Mon père et ma soeur sont toxiques. Je pense a prendre mes distances ou a couper les ponts mais pour mon frère et ma mère c'est dur.
Je dois faire quoi ?
Arizona782- Messages : 2493
Date d'inscription : 17/11/2013
Age : 32
Localisation : Demande à la NSA
Re: Père et soeur toxiques
Je pense que si tu essayes de rentrer dans leur jeux tu vas t'épuiser et ça ne t'apportera rien puisque tu ne les changera pas et tu ne changeras pas. Tu peux essayer d'éviter les conflits avec cette phrase magique:
"c'est ton opinion". A chaque fois que ta soeur ou ton père veulent te juger ou rentrer en conflit tu dis cela. Au bout de quelques répliques ils devront arrêter.
La relation avec ma mère était toxique, je ne la vois plus: on est pas obligé de voir sa famille. Demande toi pourquoi tu y vas et ce que ça t'apporte. Moi perso je ne laisserai pas tomber le petit frère, essaye de l'inviter chez toi, d'avoir un contact privilégié avec lui.
"c'est ton opinion". A chaque fois que ta soeur ou ton père veulent te juger ou rentrer en conflit tu dis cela. Au bout de quelques répliques ils devront arrêter.
La relation avec ma mère était toxique, je ne la vois plus: on est pas obligé de voir sa famille. Demande toi pourquoi tu y vas et ce que ça t'apporte. Moi perso je ne laisserai pas tomber le petit frère, essaye de l'inviter chez toi, d'avoir un contact privilégié avec lui.
Math- Messages : 575
Date d'inscription : 21/09/2014
Re: Père et soeur toxiques
Bonjour,
A ta place je ne répondrais à RIEN en ce qui concerne les attaques, et je hocherais la tête avec un demi-sourire. Le ébat n'a lieu que lorsqu'il y a confrontation d'idée, or si tu n'en donne pas... Ca va tourner très court.
A ta place je ne répondrais à RIEN en ce qui concerne les attaques, et je hocherais la tête avec un demi-sourire. Le ébat n'a lieu que lorsqu'il y a confrontation d'idée, or si tu n'en donne pas... Ca va tourner très court.
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: Père et soeur toxiques
barre toi
Firemane- Messages : 595
Date d'inscription : 19/06/2016
Localisation : Belgique
Re: Père et soeur toxiques
Barre toi mais envoie leur des pâtes de fruits à chaque fête / anniversaire.
Yoda300- Messages : 1254
Date d'inscription : 12/06/2016
Age : 51
Localisation : Haute-Garonne
Re: Père et soeur toxiques
Bonjour,
A te lire, j'aurai tendance à penser que ton hyper sensibilité déforme la gravité de la situation, même si j'ai du mal à estimer à travers tes propos le ton employé par ton père ou ta sœur pour te faire des remarques. Mais honnêtement, je pense que les piques qu'ils t'envoient m'en toucherait une sans faire bouger l'autre, et que j'aurai tendance à m'amuser aussi en retour avec eux en appuyant là où ça les touche (mais pas méchamment, juste du "je t'aime moi non plus").
J'en viens à me dire que peut-être au fil des ans tu t'es forgé une opinion (justifiée ou non) sur les rapports que tu as avec ta famille et qu'en fin de compte à la moindre remarque, même anodine, tu la prends au sérieux et tu démarres au quart de tour.
Oui je sais, ça ne te fait pas plaisir de lire ce que j'écris... Mais essayes de voir plus loin, essayes de prendre du recul : est-ce que ton père et ta sœur en ont vraiment après toi et qu'ils prennent un malin plaisir à te rabaisser et te gâcher la vie, ou bien s'agit-il d'amour vache, ils s'amusent parce qu'ils savent que tu as du répondant et qu'en te titillant un peu tu prends facilement la mouche ?
En tout cas bonne chance !
A te lire, j'aurai tendance à penser que ton hyper sensibilité déforme la gravité de la situation, même si j'ai du mal à estimer à travers tes propos le ton employé par ton père ou ta sœur pour te faire des remarques. Mais honnêtement, je pense que les piques qu'ils t'envoient m'en toucherait une sans faire bouger l'autre, et que j'aurai tendance à m'amuser aussi en retour avec eux en appuyant là où ça les touche (mais pas méchamment, juste du "je t'aime moi non plus").
J'en viens à me dire que peut-être au fil des ans tu t'es forgé une opinion (justifiée ou non) sur les rapports que tu as avec ta famille et qu'en fin de compte à la moindre remarque, même anodine, tu la prends au sérieux et tu démarres au quart de tour.
Oui je sais, ça ne te fait pas plaisir de lire ce que j'écris... Mais essayes de voir plus loin, essayes de prendre du recul : est-ce que ton père et ta sœur en ont vraiment après toi et qu'ils prennent un malin plaisir à te rabaisser et te gâcher la vie, ou bien s'agit-il d'amour vache, ils s'amusent parce qu'ils savent que tu as du répondant et qu'en te titillant un peu tu prends facilement la mouche ?
En tout cas bonne chance !
matimote- Messages : 108
Date d'inscription : 08/02/2015
Age : 44
Localisation : Nantes
Re: Père et soeur toxiques
Matimote, ça peut sembler anodin mais quand à longueur d'années, on se prend du dénigrement systématique dans les dents sans la moindre remarque positive (ou alors minorée, "c'est normal que tu aies ton bac avec 18 en français, tout le monde a son bac et tu es bonne en français"), ça devient lourd à porter. Ce n'est pas une fois dans la journée, c'est 10 remarques qui se veulent blessantes tous les jours quoi qu'on fasse ("ah, tu as pris l'initiative de faire la vaisselle! C'est bien mais les verres, il ne fallait pas les ranger là/ tu aurais pu changer le torchon/ tu as laissé trainer tel truc/ tu n'as pas rincé l'éponge, c'est dégueulasse." sans un merci en reconnaissant la bonne action "en passant" pour mieux partir en boucle sur les failles, ce qui a été mal fait).
Elle manipule très bien son père pour avoir ce qu'elle veut et sous ton de l'humour et d énergie débordante elle se plait a humilier ses proches genre "oh mais t'as grossi le panda" "oh t es moche en fait" ... >
j'ai pris le parti de répondre vacherie pour vacherie en... appuyant là où ça fait mal! Ma sœur est jalouse (de quoi, je me demande bien car pour moi, être différentes ne veut pas dire qu'une est mieux que l'autre). Bref, une fois, j'ai répondu en la regardant d'un regard inquiet, comme si elle était une malade mentale. "Je sais que tu ne t'acceptes pas physiquement et que tu es jalouse de moi. Mais c'est ton problème, pas le mien donc tu ferais mieux de travailler à t'accepter plutôt que de passer ta frustration sur les autres pour te prouver que tu vaux quelque chose et te sentir exister. Tu perds de l'énergie pour rien. Il y a des psys pour ça!" (pour la petite histoire, elle avait dit une vacherie à mon frère puis à moi. Ca l'a bien calmée et depuis, elle est bien plus "douce" dans ses méchancetés). Je continue à la traiter comme "un cas psychiatrique" quand elle est en "crise", ça a le don de la calmer.
J'ai eu droit a une reprimande de mon père ce il n'aimait pas mon pantalon et insistait très lourdement pour que je dépense 100 euros dans les soldes ce a quoi je lui ai répondu plusieurs fois que je n'avais pas le budget ce mois-ci.
J'ai droit aux mêmes parce qu'étant pauvre, j'ai le culot de partir 3 we dans l'année voir des amis (je paie donc le trajet amorti par des covoiturages, une petite sortie et des trucs que je leur ramène) avec ma voiture qui est vieille et qu'il ne faudrait pas abimer avec de grands trajets (alors que j'ai souvent des soucis de batterie et que ça lui fait du bien de tourner, voire m'a permis deux fois d'anticiper des réparations car je me suis rendu compte qu'un truc ne tournait pas rond). C'est un truc qui tourne en boucle.
Dans ce cas, ma stratégie est de ne pas m'impliquer émotionnellement. Je reste factuelle. Du genre, "moi, il me plait beaucoup ce pantalon", "je ne vais pas me mettre financièrement en danger pour un pantalon, je sais gérer mon budget et en plus, je n'en ai pas besoin". J'ai remarqué que si tu laisses la moindre faille, ils s'engouffrent dedans. Et s'ils répondent, "si tu veux me l'offrir, vas-y mais j'ai d'autres projets/ je ne le porterais pas de toutes façons/ je récupérerai le tissu pour ma couture." (ce qu'ils considèrent comme ton problème devient le leur et ils se débrouillent avec) et tu sors de la pièce les mains dans les poches (les toilettes ou boire un verre d'eau sont une bonne stratégie pour couper la communication), genre tu t'en fous et cette conversation n'a eu aucune importance à tes yeux, ne t'a pas touchée et dans 5 minutes, tu l'auras totalement oubliée.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que ces tentatives sont en fait des tentatives de prendre le pouvoir sur toi sous couvert de... demande d'amour. J'ai peur de perdre l'amour de mon enfant s'il devient autonome (alors qu'ils le font fuir) donc je fais tout pour le contrôler et saper ses prises d'autonomie (confiance et estime de soi, casser toutes ses prises d'autonomie par le dénigrement). Donc je marchande mon amour en lui faisant du chantage affectif "je t'aimerais si tu fais ce que je te demande; sinon, tu es mauvais car je sais mieux que toi ce qui est bon pour toi". J'ai vraiment l'impression que ce genre de personne n'a pas vu que ses enfants ont grandi, pour eux, nous restons des enfants dépendants.
La phrase magique "je suis adulte; attends tu es en train de me dire que quand tu pars en vacances, tu demandes des conseils à papi/ mamie???" (avec le regard effaré qui va bien exprimer le sous-entendu "mais en fait, vous êtes de gros bébés pas autonomes du tout!!" ). Il y a une histoire de réciprocité: tu me juges pour me blesser, je te juge pour te renvoyer tes faiblesses/ peurs/ questionnements (que tu projettes sur moi) dans les dents. Parce qu'il y a de ça, ils projettent leurs propres failles sur nous pour tenter de nous en protéger (mais dans la vraie vie, ça ne marche pas comme ça).
Le jour où j'ai eu assez confiance en moi, j'ai inversé les rôles. Aujourd'hui, ce sont eux qui mendient mon amour. Je suis un peu dans une démarche de "on a des relations correctes, on reste en relation (= on communique); si tu dépasses MES bornes, je coupe la relation (= ignorance) et tu vas devoir me courir après pour la rétablir.". J'ai toujours de quoi couper la relation: un livre ou un album de coloriage pour adulte; je vais voir les chats ou jouer avec mon neveu. En un mot, comme j'estime que la conversation est close, je passe à une autre activité et je les ignore. S'ils insistent, je réponds par des "mm, ouioui" absents, comme si je n'écoutais que d'une oreille distraite et que si dans 5 minutes, ils me demandent de quoi on parlait, je n'en aurais aucun souvenir. Si vraiment, c'est trop dur, je pars. "Bon, je dois rentrer, j'ai des trucs à faire." (sous-entendu, des choses plus intéressantes à faire que de vous voir)
Ca et mon père qui veut que je quitte ma copine en la trompant au préalable pour tester car "je suis jeune et beau et que tu dois avoir un plan de départ avant de quitter ta copine".
j'ai eu la même "non, mais attends, c'est ce que tu as fait pour ton copain/ papa?" avec un regard surpris. Ils se mettent en position de juge (tu ferais mieux de tester avant de t'engager (en espérant que tu la quittes)), je fais pareil (donc vous cautionnez ce genre de comportement... pour l'avoir fait??).
A chaque fois que je rends visite à ma famille je ramasse mes dents et je me fais accuser.
Ca s'est calmé au fil du temps, si ça peut te rassurer.
Ce qui a bien fonctionné, c'est l'évitement (je ne suis pas allée les voir pendant un bon mois "non, j'ai autre chose de prévu ce we" sans explication, ils ont fini par m'appeller car je faisais un peu la morte (pas d'appels, pas de réponse à leurs appels) super inquiets. Je leur ai dit cash que je ne voyais pas l'intérêt de les fréquenter si c'était pour m'en prendre "plein la gueule" pour moi, aller les voir doit être un plaisir. Que j'en ai marre, que je suis à bout et que j'envisage de couper les ponts si nécessaire. Pleurs au bout du fil, on n'y peut rien. Et depuis, on reste dans un entre-deux acceptable.
Mais à mon avis, leurs attaques sont des tentatives de communication. Ce qui marche bien, c'est de s'intéresser à eux, les questionner (tu as fini ta dernière broderie qui avait l'air super jolie??> détourne la conversation, leur donne de l'attention et les valorise) et les valoriser, leur dire que c'est bien (je me suis rendu compte que ma mère est énormément en demande de validation de ma part: les nouveaux rideaux, sa broderie en cours. On sent un flottement quand elle m'en parle comme si elle avait une peur du rejet.
Et aussi, je les laisse dénigrer abondamment sur les membres de la famille qui vivent loin (et n'en sauront rien). Parent: "tu ne sais pas ce qu'untel a fait?" Moi "Non." Parent toxique "Il a fait tel truc "mal", franchement, ça ne se fait pas/ il abuse/ à sa place, je ne le ferais pas." blablabla. Je les laisse vider leur sac, dénigrer en restant neutre Moi "à sa place, je ne sais pas ce que je ferai./ en même temps, on ne sait pas tout.".
Ca leur permet de combler leur besoin de contrôle/ rabaisser/ combler leur besoin maladif d'attention.
Bref, ces stratégies ont bien fonctionné pour moi; on est dans l'entente cordiale et si ça reste comme ça, ça me va. J'ai fait mon deuil de parents corrects de toutes manières. Ce qui m'a vraiment aidée, c'est un gros travail autour de la confiance en moi/ estime de moi qui me permet aujourd'hui de me savoir prête à "me sauver la vie" si besoin, à savoir que je n'hésiterais pas à couper les ponts si c'est nécessaire à ma survie mentale. Ce sera un choix assumé que de déménager loin et "disparaitre". Je m'aime assez pour ça.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que le jour où un parent toxique perd le contrôle sur toi, il "meurt" symboliquement et doit trouver un autre biais pour le garder. Comme tu ne lui laisses plus le choix (si la relation ne satisfait pas MES besoins, je la coupe), il doit trouver un autre moyen de capter ton attention. Donc il va lutter, te rabaisser, te faire comprendre que tu es "un mauvais garçon qui n'aime pas ses parents" pour garder ce pouvoir agonisant. La difficulté est d'avoir assez confiance en soi (et d'amour pour soi, il faut s'aimer assez pour refuser de subir tout ça quitte à partir) pour rester droit dans ses bottes. Quand ma mère m'a appelée suite à ma "retraite", je lui ai dit que je les aimais pour la première fois de ma vie (ils ne me l'ont jamais dit spontanément, ils me répondent qu'ils m'aiment mais le véritable amour est inconditionnel, on aime l'autre tel qu'il est même si ça ne nous plait pas), mais que j'ai atteint ma limite, j'ai été patiente, je leur ai parlé plusieurs fois sans succès (mais jamais de la vie ) mais qu'il faut qu'ils comprennent que je suis adulte et qu'être adulte, ça veut dire se tromper parfois et en assumer les conséquences; qu'ils doivent avoir assez confiance en moi pour savoir que je trouverai toujours une solution. (en gros, tu m'aimes ou je te quitte).
Bien sûr, ça continue: ma voiture est vieille donc je ne dois pas partir en we avec (ok; autant ne pas en avoir non??); tu ne devrais pas faire de grands trajets comme ça, c'est dangereux (j'ai tous mes points, pas d'accidents, je suis prudente et puis vous partez bien en vacances, donc... (sous-entendu: "je n'ai pas compris la question"); le chômage et le dénigrement des gens hors de leur cercle qu'ils ne connaissent pas (mes amis: on se demande bien ce que tu fais avec. (déjà, je ne comprends pas bien la question qui insinue, je ne sais quoi) rien, on sort, on va au resto et on rigole. Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse?? avec le regard de celle qui a l'impression de parler à un débile profond qui pose des questions totalement idiotes.
En gros, c'est:
C'est ma stratégie qui me convient; mais elle est le résultat d'un gros travail sur l'estime de soi et la confiance en soi.
Bon courage!
Elle manipule très bien son père pour avoir ce qu'elle veut et sous ton de l'humour et d énergie débordante elle se plait a humilier ses proches genre "oh mais t'as grossi le panda" "oh t es moche en fait" ... >
j'ai pris le parti de répondre vacherie pour vacherie en... appuyant là où ça fait mal! Ma sœur est jalouse (de quoi, je me demande bien car pour moi, être différentes ne veut pas dire qu'une est mieux que l'autre). Bref, une fois, j'ai répondu en la regardant d'un regard inquiet, comme si elle était une malade mentale. "Je sais que tu ne t'acceptes pas physiquement et que tu es jalouse de moi. Mais c'est ton problème, pas le mien donc tu ferais mieux de travailler à t'accepter plutôt que de passer ta frustration sur les autres pour te prouver que tu vaux quelque chose et te sentir exister. Tu perds de l'énergie pour rien. Il y a des psys pour ça!" (pour la petite histoire, elle avait dit une vacherie à mon frère puis à moi. Ca l'a bien calmée et depuis, elle est bien plus "douce" dans ses méchancetés). Je continue à la traiter comme "un cas psychiatrique" quand elle est en "crise", ça a le don de la calmer.
J'ai eu droit a une reprimande de mon père ce il n'aimait pas mon pantalon et insistait très lourdement pour que je dépense 100 euros dans les soldes ce a quoi je lui ai répondu plusieurs fois que je n'avais pas le budget ce mois-ci.
J'ai droit aux mêmes parce qu'étant pauvre, j'ai le culot de partir 3 we dans l'année voir des amis (je paie donc le trajet amorti par des covoiturages, une petite sortie et des trucs que je leur ramène) avec ma voiture qui est vieille et qu'il ne faudrait pas abimer avec de grands trajets (alors que j'ai souvent des soucis de batterie et que ça lui fait du bien de tourner, voire m'a permis deux fois d'anticiper des réparations car je me suis rendu compte qu'un truc ne tournait pas rond). C'est un truc qui tourne en boucle.
Dans ce cas, ma stratégie est de ne pas m'impliquer émotionnellement. Je reste factuelle. Du genre, "moi, il me plait beaucoup ce pantalon", "je ne vais pas me mettre financièrement en danger pour un pantalon, je sais gérer mon budget et en plus, je n'en ai pas besoin". J'ai remarqué que si tu laisses la moindre faille, ils s'engouffrent dedans. Et s'ils répondent, "si tu veux me l'offrir, vas-y mais j'ai d'autres projets/ je ne le porterais pas de toutes façons/ je récupérerai le tissu pour ma couture." (ce qu'ils considèrent comme ton problème devient le leur et ils se débrouillent avec) et tu sors de la pièce les mains dans les poches (les toilettes ou boire un verre d'eau sont une bonne stratégie pour couper la communication), genre tu t'en fous et cette conversation n'a eu aucune importance à tes yeux, ne t'a pas touchée et dans 5 minutes, tu l'auras totalement oubliée.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que ces tentatives sont en fait des tentatives de prendre le pouvoir sur toi sous couvert de... demande d'amour. J'ai peur de perdre l'amour de mon enfant s'il devient autonome (alors qu'ils le font fuir) donc je fais tout pour le contrôler et saper ses prises d'autonomie (confiance et estime de soi, casser toutes ses prises d'autonomie par le dénigrement). Donc je marchande mon amour en lui faisant du chantage affectif "je t'aimerais si tu fais ce que je te demande; sinon, tu es mauvais car je sais mieux que toi ce qui est bon pour toi". J'ai vraiment l'impression que ce genre de personne n'a pas vu que ses enfants ont grandi, pour eux, nous restons des enfants dépendants.
La phrase magique "je suis adulte; attends tu es en train de me dire que quand tu pars en vacances, tu demandes des conseils à papi/ mamie???" (avec le regard effaré qui va bien exprimer le sous-entendu "mais en fait, vous êtes de gros bébés pas autonomes du tout!!" ). Il y a une histoire de réciprocité: tu me juges pour me blesser, je te juge pour te renvoyer tes faiblesses/ peurs/ questionnements (que tu projettes sur moi) dans les dents. Parce qu'il y a de ça, ils projettent leurs propres failles sur nous pour tenter de nous en protéger (mais dans la vraie vie, ça ne marche pas comme ça).
Le jour où j'ai eu assez confiance en moi, j'ai inversé les rôles. Aujourd'hui, ce sont eux qui mendient mon amour. Je suis un peu dans une démarche de "on a des relations correctes, on reste en relation (= on communique); si tu dépasses MES bornes, je coupe la relation (= ignorance) et tu vas devoir me courir après pour la rétablir.". J'ai toujours de quoi couper la relation: un livre ou un album de coloriage pour adulte; je vais voir les chats ou jouer avec mon neveu. En un mot, comme j'estime que la conversation est close, je passe à une autre activité et je les ignore. S'ils insistent, je réponds par des "mm, ouioui" absents, comme si je n'écoutais que d'une oreille distraite et que si dans 5 minutes, ils me demandent de quoi on parlait, je n'en aurais aucun souvenir. Si vraiment, c'est trop dur, je pars. "Bon, je dois rentrer, j'ai des trucs à faire." (sous-entendu, des choses plus intéressantes à faire que de vous voir)
Ca et mon père qui veut que je quitte ma copine en la trompant au préalable pour tester car "je suis jeune et beau et que tu dois avoir un plan de départ avant de quitter ta copine".
j'ai eu la même "non, mais attends, c'est ce que tu as fait pour ton copain/ papa?" avec un regard surpris. Ils se mettent en position de juge (tu ferais mieux de tester avant de t'engager (en espérant que tu la quittes)), je fais pareil (donc vous cautionnez ce genre de comportement... pour l'avoir fait??).
A chaque fois que je rends visite à ma famille je ramasse mes dents et je me fais accuser.
Ca s'est calmé au fil du temps, si ça peut te rassurer.
Ce qui a bien fonctionné, c'est l'évitement (je ne suis pas allée les voir pendant un bon mois "non, j'ai autre chose de prévu ce we" sans explication, ils ont fini par m'appeller car je faisais un peu la morte (pas d'appels, pas de réponse à leurs appels) super inquiets. Je leur ai dit cash que je ne voyais pas l'intérêt de les fréquenter si c'était pour m'en prendre "plein la gueule" pour moi, aller les voir doit être un plaisir. Que j'en ai marre, que je suis à bout et que j'envisage de couper les ponts si nécessaire. Pleurs au bout du fil, on n'y peut rien. Et depuis, on reste dans un entre-deux acceptable.
Mais à mon avis, leurs attaques sont des tentatives de communication. Ce qui marche bien, c'est de s'intéresser à eux, les questionner (tu as fini ta dernière broderie qui avait l'air super jolie??> détourne la conversation, leur donne de l'attention et les valorise) et les valoriser, leur dire que c'est bien (je me suis rendu compte que ma mère est énormément en demande de validation de ma part: les nouveaux rideaux, sa broderie en cours. On sent un flottement quand elle m'en parle comme si elle avait une peur du rejet.
Et aussi, je les laisse dénigrer abondamment sur les membres de la famille qui vivent loin (et n'en sauront rien). Parent: "tu ne sais pas ce qu'untel a fait?" Moi "Non." Parent toxique "Il a fait tel truc "mal", franchement, ça ne se fait pas/ il abuse/ à sa place, je ne le ferais pas." blablabla. Je les laisse vider leur sac, dénigrer en restant neutre Moi "à sa place, je ne sais pas ce que je ferai./ en même temps, on ne sait pas tout.".
Ca leur permet de combler leur besoin de contrôle/ rabaisser/ combler leur besoin maladif d'attention.
Bref, ces stratégies ont bien fonctionné pour moi; on est dans l'entente cordiale et si ça reste comme ça, ça me va. J'ai fait mon deuil de parents corrects de toutes manières. Ce qui m'a vraiment aidée, c'est un gros travail autour de la confiance en moi/ estime de moi qui me permet aujourd'hui de me savoir prête à "me sauver la vie" si besoin, à savoir que je n'hésiterais pas à couper les ponts si c'est nécessaire à ma survie mentale. Ce sera un choix assumé que de déménager loin et "disparaitre". Je m'aime assez pour ça.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que le jour où un parent toxique perd le contrôle sur toi, il "meurt" symboliquement et doit trouver un autre biais pour le garder. Comme tu ne lui laisses plus le choix (si la relation ne satisfait pas MES besoins, je la coupe), il doit trouver un autre moyen de capter ton attention. Donc il va lutter, te rabaisser, te faire comprendre que tu es "un mauvais garçon qui n'aime pas ses parents" pour garder ce pouvoir agonisant. La difficulté est d'avoir assez confiance en soi (et d'amour pour soi, il faut s'aimer assez pour refuser de subir tout ça quitte à partir) pour rester droit dans ses bottes. Quand ma mère m'a appelée suite à ma "retraite", je lui ai dit que je les aimais pour la première fois de ma vie (ils ne me l'ont jamais dit spontanément, ils me répondent qu'ils m'aiment mais le véritable amour est inconditionnel, on aime l'autre tel qu'il est même si ça ne nous plait pas), mais que j'ai atteint ma limite, j'ai été patiente, je leur ai parlé plusieurs fois sans succès (mais jamais de la vie ) mais qu'il faut qu'ils comprennent que je suis adulte et qu'être adulte, ça veut dire se tromper parfois et en assumer les conséquences; qu'ils doivent avoir assez confiance en moi pour savoir que je trouverai toujours une solution. (en gros, tu m'aimes ou je te quitte).
Bien sûr, ça continue: ma voiture est vieille donc je ne dois pas partir en we avec (ok; autant ne pas en avoir non??); tu ne devrais pas faire de grands trajets comme ça, c'est dangereux (j'ai tous mes points, pas d'accidents, je suis prudente et puis vous partez bien en vacances, donc... (sous-entendu: "je n'ai pas compris la question"); le chômage et le dénigrement des gens hors de leur cercle qu'ils ne connaissent pas (mes amis: on se demande bien ce que tu fais avec. (déjà, je ne comprends pas bien la question qui insinue, je ne sais quoi) rien, on sort, on va au resto et on rigole. Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse?? avec le regard de celle qui a l'impression de parler à un débile profond qui pose des questions totalement idiotes.
En gros, c'est:
C'est ma stratégie qui me convient; mais elle est le résultat d'un gros travail sur l'estime de soi et la confiance en soi.
Bon courage!
Invité- Invité
Re: Père et soeur toxiques
Oh wow bleuenn on est exactement dans le même cas de figure !
Je comprends ton avertissement matimote mais, bien que ma sensibilité puisse exagérer certaines choses par moment, je vis la même chose que bleuenn.
Exemple simple, jeudi soir il y a eu l'attaque de Nice, j'ai appelé mon père (et plein d'autres personnes), on était énervé normal... Et puis le lendemain on reprend la discussion sur savoir quoi faire pour l'avenir du pays et là il commence à être lourd genre un mélange entre un fort ressenti négatif qui tourne vers l'idéologie du front national ("il faut tous les tuer où les parquer sur les Kerguelen ; Valls est un nazi...) tout en me mettant la pression pour que moi le jeune qui a la responsabilité de l'avenir du pays (enfin la jeunesse) doit secouer l'Elysée et manifester car vous comprenez il est vieux (à peine 50 ans) c'est pas à lui d'agir.
J'ai ignoré, ma mère instrumentalisée par mon père revient à la charge, je lui fais comprendre que je suis occupé avec ma petite amie (à faire vous savez quoi) elle lance des piques limites déplacées du genre ("pour ne pas répondre à ton père tu dois être vachement performant" ou "alors c'était intense ?").
Bref j'ignore.
Le lendemain mon père revient à la charge, un sms, deux sms... 6 sms m'incitant toujours à faire la révolution et à lire un site de tendance extrême droite.
Alors j'en ai marre je le remets en place correctement (pas d'insulte, pas de colère) où je lui explique que ses opinions ne regardent que lui, qu'il a qu'à faire sa révolution lui même, que je ne partage pas ses valeurs et que je ne souhaite pas parler de ça.
Il a commencé à réagir dans l'égo, à essayer de me rabaisser sur des petites choses (genre tu es négligé, sale...). Je renvois un message où je durcis le ton tout en restant correct mais en lui assénant quelques vérités.
Comme quoi il devait arrêter de me voir comme la projection de ses fantasmes et qu'il devait m'accepter comme la personne que je suis et qu'il devait couper le cordon, que je fais ma vie depuis 6 ans. Je lui ai dit que je suis autre chose que sa fierté parce que j'ai un boulot et qu'en aucun cas il n'avait à juger ma vie sentimentale avec ma copine, que je ne lui devais rien et qu'il devait arrêter de s'enfermer dans le passé ("j'ai tout fait pour toi"). Bon j'ai du lui faire mal quand j'ai dit qu'il était dépassé mais que ceci était une critique constructives et non une attaque, ayant pour but d'améliorer nos rapports car on se connait pas si bien.
Il a pas aimé, disant que je suis confus, que je dois prendre de la drogue...
Le lendemain j'ai envoyé un sms pour apaiser les choses, et j'ai eu droit un retour comme de quoi je suis bannis de la famille, que je suis méchant, que c'est ma mère une personne bien qui décidera de mon retour.
Donc il fuit, il ne se remets pas en question, il fait preuve de lâcheté puisqu'il donne la responsabilité à ma mère et me fait du chantage (bah oui ma mère va suivre son opinion et comme je suis censé aimé ma mère je la fais souffrir par mon comportement).
Egalement je n'aurai jamais dû me confier à mon père car j'ai eu une aventure avec une autre femme. Bon ma copine le sait désormais et vu qu'on est libre d'esprit (et de corps) elle ne l'a absolument pas mal pris (sérieusement). Je voulais me faire du mal avec cette histoire. Mais mon père veut jouer avec ça pour me rabaisser.
N'empêche tu as dû pas mal souffrir, comment as tu réussi à te détacher entièrement et ne plus être atteinte par le rejet et le fait de ne pas être comprise ? En gros, c'est à quel moment que tu as coupé le cordon ?
Comment est ce que ça se passe désormais, je veux dire au delà du terrain d'entente ?
Je comprends ton avertissement matimote mais, bien que ma sensibilité puisse exagérer certaines choses par moment, je vis la même chose que bleuenn.
Exemple simple, jeudi soir il y a eu l'attaque de Nice, j'ai appelé mon père (et plein d'autres personnes), on était énervé normal... Et puis le lendemain on reprend la discussion sur savoir quoi faire pour l'avenir du pays et là il commence à être lourd genre un mélange entre un fort ressenti négatif qui tourne vers l'idéologie du front national ("il faut tous les tuer où les parquer sur les Kerguelen ; Valls est un nazi...) tout en me mettant la pression pour que moi le jeune qui a la responsabilité de l'avenir du pays (enfin la jeunesse) doit secouer l'Elysée et manifester car vous comprenez il est vieux (à peine 50 ans) c'est pas à lui d'agir.
J'ai ignoré, ma mère instrumentalisée par mon père revient à la charge, je lui fais comprendre que je suis occupé avec ma petite amie (à faire vous savez quoi) elle lance des piques limites déplacées du genre ("pour ne pas répondre à ton père tu dois être vachement performant" ou "alors c'était intense ?").
Bref j'ignore.
Le lendemain mon père revient à la charge, un sms, deux sms... 6 sms m'incitant toujours à faire la révolution et à lire un site de tendance extrême droite.
Alors j'en ai marre je le remets en place correctement (pas d'insulte, pas de colère) où je lui explique que ses opinions ne regardent que lui, qu'il a qu'à faire sa révolution lui même, que je ne partage pas ses valeurs et que je ne souhaite pas parler de ça.
Il a commencé à réagir dans l'égo, à essayer de me rabaisser sur des petites choses (genre tu es négligé, sale...). Je renvois un message où je durcis le ton tout en restant correct mais en lui assénant quelques vérités.
Comme quoi il devait arrêter de me voir comme la projection de ses fantasmes et qu'il devait m'accepter comme la personne que je suis et qu'il devait couper le cordon, que je fais ma vie depuis 6 ans. Je lui ai dit que je suis autre chose que sa fierté parce que j'ai un boulot et qu'en aucun cas il n'avait à juger ma vie sentimentale avec ma copine, que je ne lui devais rien et qu'il devait arrêter de s'enfermer dans le passé ("j'ai tout fait pour toi"). Bon j'ai du lui faire mal quand j'ai dit qu'il était dépassé mais que ceci était une critique constructives et non une attaque, ayant pour but d'améliorer nos rapports car on se connait pas si bien.
Il a pas aimé, disant que je suis confus, que je dois prendre de la drogue...
Le lendemain j'ai envoyé un sms pour apaiser les choses, et j'ai eu droit un retour comme de quoi je suis bannis de la famille, que je suis méchant, que c'est ma mère une personne bien qui décidera de mon retour.
Donc il fuit, il ne se remets pas en question, il fait preuve de lâcheté puisqu'il donne la responsabilité à ma mère et me fait du chantage (bah oui ma mère va suivre son opinion et comme je suis censé aimé ma mère je la fais souffrir par mon comportement).
Egalement je n'aurai jamais dû me confier à mon père car j'ai eu une aventure avec une autre femme. Bon ma copine le sait désormais et vu qu'on est libre d'esprit (et de corps) elle ne l'a absolument pas mal pris (sérieusement). Je voulais me faire du mal avec cette histoire. Mais mon père veut jouer avec ça pour me rabaisser.
N'empêche tu as dû pas mal souffrir, comment as tu réussi à te détacher entièrement et ne plus être atteinte par le rejet et le fait de ne pas être comprise ? En gros, c'est à quel moment que tu as coupé le cordon ?
Comment est ce que ça se passe désormais, je veux dire au delà du terrain d'entente ?
Arizona782- Messages : 2493
Date d'inscription : 17/11/2013
Age : 32
Localisation : Demande à la NSA
Re: Père et soeur toxiques
Hé bé, je vois que mon cas n'est pas trop isolé...
Moi c'est ma maman, qui ressemble beaucoup à ton papa, Arizona.
Des colères qui me terrorisaient, elle donne son avis sur tout, tout le temps.
Quand je te lis, j'ai l'impression que c'est moins pire chez moi, mais en fait je pense que non. Si j'avais écrit à ton âge, je pense que ça aurait ressemblé à ce que tu racontes.
Je pense qu'il n'y a pas mille solutions :
Soit tu coupes les liens (moi j'ai pas su faire)
Soit tu apprends à t'en foutre réellement (je peine encore)
Soit tu apprends à faire de la contre manipulation (ce que fait Bleuenn)
Moi ca m'a pas mal déglinguée, et au bout de 2 ans de thérapie ça va mieux. J'avais de soucis de confiance confiance en moi (Ya pas que ma mère, hein, mais elle y a été pour beaucoup).
Seule j'y serais pas arrivée, mais tout le monde n'est pas comme moi.
Je te propose de aller voir ceci : https://www.zebrascrossing.net/t23747p450-goupe-de-recherche-sur-les-pervers-narcissiques-leur-fonctionnement-et-leur-zebritude-eventuelle
Revz donne des pistes intéressantes.
Puis Ya un livre que tu devrais lire : parents manipulateurs d'Isabelle azare agar. je peux te le prêter (contacte moi en mp).
Si tu veux continuer à les fréquenter, tu as un gros travail à faire pour apprendre à prendre soin de toi et te protéger.
Comme dit Bleuenn, il faut inverser la situation, et retourner contre eux leur manipulation.
Pour cela, il faut savoir se détacher de ses émotions.
C'est simple, hein, mais franchement pas facile!...
Moi c'est ma maman, qui ressemble beaucoup à ton papa, Arizona.
Des colères qui me terrorisaient, elle donne son avis sur tout, tout le temps.
Quand je te lis, j'ai l'impression que c'est moins pire chez moi, mais en fait je pense que non. Si j'avais écrit à ton âge, je pense que ça aurait ressemblé à ce que tu racontes.
Je pense qu'il n'y a pas mille solutions :
Soit tu coupes les liens (moi j'ai pas su faire)
Soit tu apprends à t'en foutre réellement (je peine encore)
Soit tu apprends à faire de la contre manipulation (ce que fait Bleuenn)
Moi ca m'a pas mal déglinguée, et au bout de 2 ans de thérapie ça va mieux. J'avais de soucis de confiance confiance en moi (Ya pas que ma mère, hein, mais elle y a été pour beaucoup).
Seule j'y serais pas arrivée, mais tout le monde n'est pas comme moi.
Je te propose de aller voir ceci : https://www.zebrascrossing.net/t23747p450-goupe-de-recherche-sur-les-pervers-narcissiques-leur-fonctionnement-et-leur-zebritude-eventuelle
Revz donne des pistes intéressantes.
Puis Ya un livre que tu devrais lire : parents manipulateurs d'Isabelle azare agar. je peux te le prêter (contacte moi en mp).
Si tu veux continuer à les fréquenter, tu as un gros travail à faire pour apprendre à prendre soin de toi et te protéger.
Comme dit Bleuenn, il faut inverser la situation, et retourner contre eux leur manipulation.
Pour cela, il faut savoir se détacher de ses émotions.
C'est simple, hein, mais franchement pas facile!...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Père et soeur toxiques
Sans rentrer dans le détails, il a qu'une chose a faire avec les gens toxique: les sortir de sa vie.
C'est plus compliqué et douloureux quand il s'agit de ton père, mais ca se fait (j'ai eu ce choix a faire aussi), et je ne m'en porte que mieux.
C'est plus compliqué et douloureux quand il s'agit de ton père, mais ca se fait (j'ai eu ce choix a faire aussi), et je ne m'en porte que mieux.
Jomg- Messages : 145
Date d'inscription : 12/07/2016
Age : 40
Localisation : Lyon
Re: Père et soeur toxiques
Bonjour,
C'est toujours difficile de savoir qui sont réellement les personnes qui nous ont aimé ou disent nous avoir aimé.
Pèse le pour et le contre dans ta situation, essaie de te donner en toute sincérite une réponse à la question : Cette situation en famille m'apporte-t-elle la sécurité dont j'ai besoin ? M'apporte-t-elle un sentiment de confiance et l'envie de progresser ? Ce sont de besoins basiques qu'on a tendance à nier et à oublier quand on a grandi dans une famille toxique.
Je pense que c'est mon cas. Pour ma part, je prends la distance, ce qui m'a valu nombre d'angoisses en solo que j'apprends à gérer au fur et à mesure. Savoir s'écouter. Parfois ça nécessite de couper les ponts.
C'est toujours difficile de savoir qui sont réellement les personnes qui nous ont aimé ou disent nous avoir aimé.
Pèse le pour et le contre dans ta situation, essaie de te donner en toute sincérite une réponse à la question : Cette situation en famille m'apporte-t-elle la sécurité dont j'ai besoin ? M'apporte-t-elle un sentiment de confiance et l'envie de progresser ? Ce sont de besoins basiques qu'on a tendance à nier et à oublier quand on a grandi dans une famille toxique.
Je pense que c'est mon cas. Pour ma part, je prends la distance, ce qui m'a valu nombre d'angoisses en solo que j'apprends à gérer au fur et à mesure. Savoir s'écouter. Parfois ça nécessite de couper les ponts.
VanB- Messages : 12
Date d'inscription : 17/07/2016
Age : 39
Localisation : Solliès-Pont
Re: Père et soeur toxiques
J'ai lu un article ludique sur la contre-manipulation. Il y a un phrase qui consiste à dire à chaque tentative de manipulation, chaque tentative d'humiliation. Deux petits-mots : ET alors ?
Ca étouffe dans l'oeuf l'intention de départ, puisque vient l'indifférence de l'interlocuteur. Tu peux tenter, voir la réaction.
Et si ça devient violent, barre-toi.
Anticipe, de toute manière personne n'a a subir l'agressivité ni la violence de quiconque. S'ils sont trop agressifs, tu dis que tu remets la discussion à plus tard quand ils seront calmés. S'ils se calment pas, tu te barres.
La question n'est pas de savoir s'ils ont vraiment cherché à t'agresser (tu ne pourras jamais le savoir vraiment), l'important est de dire voilà comment je me sens ici dans cette situation, j'aimerais que ça change car ça m'épuise, parce que ça me met mal etc. S'ils sont incapables de le comprendre ou de remise en question, pourquoi rester ? Même si je sais que c'est dur émotionnellement, tu n'as pas de décision brutale à prendre là maintenant tout de suite, prends le temps dont tu as besoin pour décider ce qui est le mieux pour toi.
Ca étouffe dans l'oeuf l'intention de départ, puisque vient l'indifférence de l'interlocuteur. Tu peux tenter, voir la réaction.
Et si ça devient violent, barre-toi.
Anticipe, de toute manière personne n'a a subir l'agressivité ni la violence de quiconque. S'ils sont trop agressifs, tu dis que tu remets la discussion à plus tard quand ils seront calmés. S'ils se calment pas, tu te barres.
La question n'est pas de savoir s'ils ont vraiment cherché à t'agresser (tu ne pourras jamais le savoir vraiment), l'important est de dire voilà comment je me sens ici dans cette situation, j'aimerais que ça change car ça m'épuise, parce que ça me met mal etc. S'ils sont incapables de le comprendre ou de remise en question, pourquoi rester ? Même si je sais que c'est dur émotionnellement, tu n'as pas de décision brutale à prendre là maintenant tout de suite, prends le temps dont tu as besoin pour décider ce qui est le mieux pour toi.
VanB- Messages : 12
Date d'inscription : 17/07/2016
Age : 39
Localisation : Solliès-Pont
Re: Père et soeur toxiques
@ Arizona782: Je trouve drôle cette proposition du "et alors?" de VanB
D'autres aussi sont intéressante à mes yeux.
Personnellement, lorsque je ne sais plus trop quoi faire, je fais appel à "la Communication NonViolente" (CNV) Tu trouveras des fils sur ce forum.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Communication_non-violente
Dans le cas présent, avant même de qualifier untel ou unetelle de "toxique", je m'efforcerais de comprendre leurs besoins et de leur faire comprendre que je les ai effectivement compris.
Ainsi, si on part de l'exemple précis que tu prends (ton père veut que tu t'achètes un nouveau pantalon), il serait intéressant de s'assurer que ton père veut que tu lui fasses honneur et exposant un aspect valorisé de ta personne. Dès lors, tu pourrais reformuler auprès de lui qu'il pense que c'est en achetant un pantalon que tu lui ferais ainsi honneur. Pour autant, tu pourrais dire que tu es "embarrassé" ou "gêné" ou … (l'émotion qui est la tienne dès lors qu'elle n'est pas dirigé contre lui mais qu'elle illustre bien ton ressenti.)
Lui exprimant que tu es (par exemple) gêné mais que tu ne vois pas d'inconvénient à faire un effort de présentation, tu peux peut être recueillir son approbation et ainsi régler le problème. Tu peux également envisager plutôt que ça t'attriste de devoir améliorer ton apparence car tu aimes être habillé cool et que tu n'aimes pas trop passer du temps et de l'argent à redorer ton blason physiquement. Aussi, tu aurais davantage aimé qu'il t'aide à trouver une autre solution pour répondre à son besoin et au tien…
Vois-tu la logique ?
Il ne s'agit ni de faire le béni oui oui, ni de claquer la porte… il s'agit de parvenir à exprimer ses besoins et ceux de tes proches en vue d'y répondre.
La CNV est une langue, tu prendras peut être plaisir et intérêt à l'utiliser ?
Il n'y a pas de famille idéale ou plutôt SI !
si on considère que c'est une super chance d'évoluer soi-même.
Je te souhaite le meilleur.
D'autres aussi sont intéressante à mes yeux.
Personnellement, lorsque je ne sais plus trop quoi faire, je fais appel à "la Communication NonViolente" (CNV) Tu trouveras des fils sur ce forum.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Communication_non-violente
Dans le cas présent, avant même de qualifier untel ou unetelle de "toxique", je m'efforcerais de comprendre leurs besoins et de leur faire comprendre que je les ai effectivement compris.
Ainsi, si on part de l'exemple précis que tu prends (ton père veut que tu t'achètes un nouveau pantalon), il serait intéressant de s'assurer que ton père veut que tu lui fasses honneur et exposant un aspect valorisé de ta personne. Dès lors, tu pourrais reformuler auprès de lui qu'il pense que c'est en achetant un pantalon que tu lui ferais ainsi honneur. Pour autant, tu pourrais dire que tu es "embarrassé" ou "gêné" ou … (l'émotion qui est la tienne dès lors qu'elle n'est pas dirigé contre lui mais qu'elle illustre bien ton ressenti.)
Lui exprimant que tu es (par exemple) gêné mais que tu ne vois pas d'inconvénient à faire un effort de présentation, tu peux peut être recueillir son approbation et ainsi régler le problème. Tu peux également envisager plutôt que ça t'attriste de devoir améliorer ton apparence car tu aimes être habillé cool et que tu n'aimes pas trop passer du temps et de l'argent à redorer ton blason physiquement. Aussi, tu aurais davantage aimé qu'il t'aide à trouver une autre solution pour répondre à son besoin et au tien…
Vois-tu la logique ?
Il ne s'agit ni de faire le béni oui oui, ni de claquer la porte… il s'agit de parvenir à exprimer ses besoins et ceux de tes proches en vue d'y répondre.
La CNV est une langue, tu prendras peut être plaisir et intérêt à l'utiliser ?
Il n'y a pas de famille idéale ou plutôt SI !
si on considère que c'est une super chance d'évoluer soi-même.
Je te souhaite le meilleur.
Alaintuitif- Messages : 1159
Date d'inscription : 24/05/2016
Age : 57
Localisation : Bordeaux Cestas
Re: Père et soeur toxiques
en CNV, il n'est pas dit de rester lorsque la situation est jugée déplacée et agressive.
Il l'a bien dit : père tyrannique, parfois violent.
Un mère permissive : douce docile,
une mère qui soit dit en passant, peut faire autant de mal par son silence (suffit pas d'être doux et docile pour être quelqu'un de bien).
le cocktail parfait du malheur en famille.
Il l'a bien dit : père tyrannique, parfois violent.
Un mère permissive : douce docile,
une mère qui soit dit en passant, peut faire autant de mal par son silence (suffit pas d'être doux et docile pour être quelqu'un de bien).
le cocktail parfait du malheur en famille.
VanB- Messages : 12
Date d'inscription : 17/07/2016
Age : 39
Localisation : Solliès-Pont
Re: Père et soeur toxiques
VanB a écrit:en CNV, il n'est pas dit de rester lorsque la situation est jugée déplacée et agressive.
Effectivement, il n'est pas dit de rester mais il est dit de porter attention à nos jugements justement.
Que juge-t-on "déplacé" et par rapport à quoi ? Qu'est ce que l'agressivité sinon une difficulté à exprimer quelque chose justement ?
Pour pouvoir évaluer de la situation dès lors que sa propre sécurité n'est pas en question cela s'entend, il me semble intéressant d'aller rechercher ce qui sous-tend une communication rendue difficile.
Les termes "tyrannique", "violent", "douce", "docile", "permissive"… sont tous des jugements.
Plutôt que de me laisser aller à cette triste perception des choses, je m'efforce au quotidien de tenter de les dépasser.
Je m'appuie alors sur une méthode (en l'occurrence la CNV) qui a fait ses preuves mais qui demande un certain apprentissage (et donc du temps), c'est vrai.
Alaintuitif- Messages : 1159
Date d'inscription : 24/05/2016
Age : 57
Localisation : Bordeaux Cestas
Re: Père et soeur toxiques
Chacun à son interprétation des mots et peut-être que ma sensibilité me fait plus de dégâts qu'autres chose. Peut-être que celle-ci est incompréhensible auprès de mes parents.
Surement qu'ils m'aiment mais ils ne comprennent pas et n'essaient pas de me comprendre. Pour eux j'ai la sensation d'être un compte bancaire sur patte car je gagne ma vie et que je suis la marionnette de leurs fantasmes.
Bref je vais pas à nouveau me plaindre sur ma famille.
Là depuis 10 jours (depuis la rupture) je suis complètement à cote de la plaque, j'ai l'impression d'être détaché, je suis confus et je suis dans un vrai marasme. On dirait une bouillie de colère, frustration, et de tristesse mais tout est atténué je suis surtout dans un brouillard hebete.
Je dors hyper mal aussi et je ne suis pas dans les choses, je me laisse porter et je me fais grignoter par ces émotions.
J'ai également peur de faire marche arrière et de devoir assumer et me soumettre, de tout couper avec eux mais aussi l'envie de m'imposer. C'est compliqué.
Vivement le voyage aux us en septembre, Arizona sera dans son élément.
Surement qu'ils m'aiment mais ils ne comprennent pas et n'essaient pas de me comprendre. Pour eux j'ai la sensation d'être un compte bancaire sur patte car je gagne ma vie et que je suis la marionnette de leurs fantasmes.
Bref je vais pas à nouveau me plaindre sur ma famille.
Là depuis 10 jours (depuis la rupture) je suis complètement à cote de la plaque, j'ai l'impression d'être détaché, je suis confus et je suis dans un vrai marasme. On dirait une bouillie de colère, frustration, et de tristesse mais tout est atténué je suis surtout dans un brouillard hebete.
Je dors hyper mal aussi et je ne suis pas dans les choses, je me laisse porter et je me fais grignoter par ces émotions.
J'ai également peur de faire marche arrière et de devoir assumer et me soumettre, de tout couper avec eux mais aussi l'envie de m'imposer. C'est compliqué.
Vivement le voyage aux us en septembre, Arizona sera dans son élément.
Arizona782- Messages : 2493
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Age : 32
Localisation : Demande à la NSA
Re: Père et soeur toxiques
Arizona782:
c'est difficile dans ta famille, j'ai été sidérée en lisant tes derniers messages. Pour te répondre,
J'ai fait des listes: qualités/ défauts/ ce que je peux améliorer et ce que je ne pourrais pas changer (à accepter donc)/ voir comment je peux améliorer ce qui peut l'être (si j'en ai envie). Mettre ça en parallèle avec ce que mes parents me disent et voir la différence.
Je me suis donné un an pour changer, je l'avais noté sur mon agenda et j'avais trouvé un logiciel qui s'appelle Timeleft (gratuit) qui affichait un compte à rebours sur le bureau de mon ordinateur: dans un an, 11 mois, 10 mois... Tu peux choisir d'afficher les années, mois, jours, heures, minutes, secondes restants donc c'est vraiment bien parce que ça te conditionne, à force de le voir chaque fois que tu allumes ton ordinateur, tu te "fourres dans le crâne" que ça va changer. J'ai choisi une durée raisonnable, j'ai posé quelques actions concrètes et pour moi, c'était comme ça et pas autrement. J'avais atteint un point de non-retour et c'était sûr et certain que dans un an, j'aurai changé.
J'ai fait énormément de recherches sur internet sur la confiance en soi, l'estime de soi, l'amour de soi, ce que sont de bons parents (oui, oui, j'ai cherché sur intenet et dans les romans ce que sont des parents "normaux"). Et surtout, j'ai lu et relu Parents toxiques de Susan FORWARD qui a été mon livre de chevet durant un an.
Un jour, c'est devenu une question de survie, c'était eux ou moi, je me suis sentie prête à couper les ponts avec eux si besoin parce que j'ai compris que quoi que je fasse, ils ne seront jamais des parents "suffisamment bons" (cf Winnicott), j'ai dû en faire mon deuil pour finalement me dire que si eux ne m'ont pas aimée, j'ai été aimée par mes grands-parents (je lisais l'amour dans leurs yeux) ou des personnes de ma famille. J'ai été aimée, ça me suffit. J'ai lu Pourquoi m'as-tu abandonné? de JC BOUCHOUX et Guérir son enfant intérieur de M. NABATI environ un an après et ils m'ont énormément aidée à en finir. J'ai consolé l'enfant qui n'avait pas reçu assez d'amour et l'adulte lui a promis de l'aimer et de ne jamais l'abandonner. Je me suis promis de lui donner tout l'amour qu'il n'avait pas reçu parce que j'avais intégré que ce qui compte c'est d'avoir été aimée que ça vienne de mes parents ou de mes grands-parents, ce n'est pas important (si parce que ce n'est pas pareil mais comme c'est désespéré côté parents, j'ai cherché ailleurs). Je suis devenue ma propre mère (qui me manque bien plus que mon père qui est transparent de toutes manières) et je me parle, me conseille ou agis comme je voudrais qu'une mère le fasse quand j'en ai besoin. Si je suis triste, je sais que je n'aurai pas de réconfort de leur part alors je me console moi, ça suffit à remplir ce vide et ça me permet de vivre avec ça. Je vois mes parents toutes les 3 semaines pour manger, je ne leur dis presque rien de ma vie ou si peu (toujours sujet à critique) et ça me va. On arrive à se parler "normalement" parfois même s'ils me déçoivent. La phrase magique est "c'est ma vie, je suis adulte." pas de justification, c'est l'argument suprême qui veut dire cause toujours, tu m'intéresses!
En fait, c'est dans ma tête que tout a changé. Je suis prête à couper les ponts si ma survie psychique est en jeu, c'est LA chose qui a tout changé, le point de basculement. Je ne me laisse plus faire, pour moi, je ne suis pas leur enfant, je suis leur égale: je ne suis plus une petite fille qui a besoin de son papa et de sa maman pour avancer dans la vie, je suis une adulte qui n'a pas besoin d'eux (mais aura plaisir à les voir).
Ils ne sont plus une nécessité pour être bien dans ma vie mais un choix.
c'est difficile dans ta famille, j'ai été sidérée en lisant tes derniers messages. Pour te répondre,
En fait, j'ai énormément travaillé ma confiance en moi parce que je ne me correspondais pas extérieurement par rapport à l'intérieur. J'ai pris une bonne année pour m'obliger à repousser mes limites, je me posais des défis sur quelques jours: réfléchir à tel truc, faire telle chose difficile pour moi (si c'était trop dur, je découpais> partir une journée seule: 1 établir un budget 2 voir quelle distance je me sens prête/ motivée à conduire 3 voir ce qu'il y aurait d'intéressant à faire dans ce périmètre 4 voir ce qui me plairait et rentre dans le budget 5 choisir un we, le noter sur mon agenda et m'obliger à y aller. Finalement, je suis partie une journée à Brocéliande seule et c'est un super souvenir. J'ai eu un peu peur de me faire agresser ou de me perdre (pas le sens de l'orientation!) et finalement, je suis revenue en un seul morceau des étoiles dans les yeux.N'empêche tu as dû pas mal souffrir, comment as tu réussi à te détacher entièrement et ne plus être atteinte par le rejet et le fait de ne pas être comprise ? En gros, c'est à quel moment que tu as coupé le cordon ?
Comment est ce que ça se passe désormais, je veux dire au delà du terrain d'entente ?
J'ai fait des listes: qualités/ défauts/ ce que je peux améliorer et ce que je ne pourrais pas changer (à accepter donc)/ voir comment je peux améliorer ce qui peut l'être (si j'en ai envie). Mettre ça en parallèle avec ce que mes parents me disent et voir la différence.
Je me suis donné un an pour changer, je l'avais noté sur mon agenda et j'avais trouvé un logiciel qui s'appelle Timeleft (gratuit) qui affichait un compte à rebours sur le bureau de mon ordinateur: dans un an, 11 mois, 10 mois... Tu peux choisir d'afficher les années, mois, jours, heures, minutes, secondes restants donc c'est vraiment bien parce que ça te conditionne, à force de le voir chaque fois que tu allumes ton ordinateur, tu te "fourres dans le crâne" que ça va changer. J'ai choisi une durée raisonnable, j'ai posé quelques actions concrètes et pour moi, c'était comme ça et pas autrement. J'avais atteint un point de non-retour et c'était sûr et certain que dans un an, j'aurai changé.
J'ai fait énormément de recherches sur internet sur la confiance en soi, l'estime de soi, l'amour de soi, ce que sont de bons parents (oui, oui, j'ai cherché sur intenet et dans les romans ce que sont des parents "normaux"). Et surtout, j'ai lu et relu Parents toxiques de Susan FORWARD qui a été mon livre de chevet durant un an.
Un jour, c'est devenu une question de survie, c'était eux ou moi, je me suis sentie prête à couper les ponts avec eux si besoin parce que j'ai compris que quoi que je fasse, ils ne seront jamais des parents "suffisamment bons" (cf Winnicott), j'ai dû en faire mon deuil pour finalement me dire que si eux ne m'ont pas aimée, j'ai été aimée par mes grands-parents (je lisais l'amour dans leurs yeux) ou des personnes de ma famille. J'ai été aimée, ça me suffit. J'ai lu Pourquoi m'as-tu abandonné? de JC BOUCHOUX et Guérir son enfant intérieur de M. NABATI environ un an après et ils m'ont énormément aidée à en finir. J'ai consolé l'enfant qui n'avait pas reçu assez d'amour et l'adulte lui a promis de l'aimer et de ne jamais l'abandonner. Je me suis promis de lui donner tout l'amour qu'il n'avait pas reçu parce que j'avais intégré que ce qui compte c'est d'avoir été aimée que ça vienne de mes parents ou de mes grands-parents, ce n'est pas important (si parce que ce n'est pas pareil mais comme c'est désespéré côté parents, j'ai cherché ailleurs). Je suis devenue ma propre mère (qui me manque bien plus que mon père qui est transparent de toutes manières) et je me parle, me conseille ou agis comme je voudrais qu'une mère le fasse quand j'en ai besoin. Si je suis triste, je sais que je n'aurai pas de réconfort de leur part alors je me console moi, ça suffit à remplir ce vide et ça me permet de vivre avec ça. Je vois mes parents toutes les 3 semaines pour manger, je ne leur dis presque rien de ma vie ou si peu (toujours sujet à critique) et ça me va. On arrive à se parler "normalement" parfois même s'ils me déçoivent. La phrase magique est "c'est ma vie, je suis adulte." pas de justification, c'est l'argument suprême qui veut dire cause toujours, tu m'intéresses!
En fait, c'est dans ma tête que tout a changé. Je suis prête à couper les ponts si ma survie psychique est en jeu, c'est LA chose qui a tout changé, le point de basculement. Je ne me laisse plus faire, pour moi, je ne suis pas leur enfant, je suis leur égale: je ne suis plus une petite fille qui a besoin de son papa et de sa maman pour avancer dans la vie, je suis une adulte qui n'a pas besoin d'eux (mais aura plaisir à les voir).
Ils ne sont plus une nécessité pour être bien dans ma vie mais un choix.
Invité- Invité
Re: Père et soeur toxiques
Okay je vois ta construction très intéressant ! Je ne l'ai pas encore ce point de basculement, je dors très mal depuis que l'histoire a commencée et je culpabilise aussi, mais c'est leur objectif.
Dernier coup de poignard en date, mon petit frère avec qui je m'entends super bien (mais qui s'est forgé une carapace de petit con arrogant depuis le faux divorce de ses parents) s'est retourné contre moi.
Normal je suis du genre trop généreux au départ. Il a voulu me réclamer des chaussures neuves, ce que j'ai refusé (il a eu une paie de job d'été et me réclame de l'argent..). Il n'a pas aimé et tenté de m'humilier.
Bref a un moment tu as raison, est ce une nécessité ? Non, mais c'est dur de forcer sa vraie nature qui ne veut pas de conflits. Et d'autant plus qu'il ne faut que je dois pas rentrer dans leur jeu de provocations sinon ça leur donnera des arguments pour se conforter dans l'idée que je suis méchant et ainsi me souler encore plus. Mes grand-parents sont des baltringues, deux alcooliques sous tutelle, une hystérique qui crache son venin sur tout le monde et un très sauvage? Mais je vais voir pour lire tes auteurs.
J'ai au moins le soutien de ma petite amie qui hallucine .
Tu es très forte en tout cas.
Dis-moi je suis censé être banni de leur famille (ils n'ont pas compris que c'est moi qui ai pris mes distances) mais ils me harcèlent tous pour que j'offre un cadeau pour l'anniversaire de ma mère (je sais pas quand t'es banni t'es censé ne plus entretenir de liens avec ta famille). Je sais pas quoi faire, je donne rien ils vont me harceler et ça leur donne de l'eau au moulin, je donne je leur donne satisfaction.
Dernier coup de poignard en date, mon petit frère avec qui je m'entends super bien (mais qui s'est forgé une carapace de petit con arrogant depuis le faux divorce de ses parents) s'est retourné contre moi.
Normal je suis du genre trop généreux au départ. Il a voulu me réclamer des chaussures neuves, ce que j'ai refusé (il a eu une paie de job d'été et me réclame de l'argent..). Il n'a pas aimé et tenté de m'humilier.
Bref a un moment tu as raison, est ce une nécessité ? Non, mais c'est dur de forcer sa vraie nature qui ne veut pas de conflits. Et d'autant plus qu'il ne faut que je dois pas rentrer dans leur jeu de provocations sinon ça leur donnera des arguments pour se conforter dans l'idée que je suis méchant et ainsi me souler encore plus. Mes grand-parents sont des baltringues, deux alcooliques sous tutelle, une hystérique qui crache son venin sur tout le monde et un très sauvage? Mais je vais voir pour lire tes auteurs.
J'ai au moins le soutien de ma petite amie qui hallucine .
Tu es très forte en tout cas.
Dis-moi je suis censé être banni de leur famille (ils n'ont pas compris que c'est moi qui ai pris mes distances) mais ils me harcèlent tous pour que j'offre un cadeau pour l'anniversaire de ma mère (je sais pas quand t'es banni t'es censé ne plus entretenir de liens avec ta famille). Je sais pas quoi faire, je donne rien ils vont me harceler et ça leur donne de l'eau au moulin, je donne je leur donne satisfaction.
Arizona782- Messages : 2493
Date d'inscription : 17/11/2013
Age : 32
Localisation : Demande à la NSA
Re: Père et soeur toxiques
Salut F,
Ce que tu as exprimé sur ce fil me touche beaucoup car les difficultés relationnelles que tu rencontres avec ton père, je les ai avec ...ma mère.
Comme ton père, ma mère a de bons côtés, elle m'a beaucoup soutenu dans mes problèmes à l'école et au sein de la famille. Son gros problème est un narcissisme qui va en s'aggravant, elle a des problèmes relationnels avec tout le monde (mon père est en première ligne) mais rejette toujours la faute sur les autres: pendant des années, j'ai servide fusibled'intermédiaire entre elle et la famille (de son côté mais aussi du côté de mon père: à la longue, j'ai développé une hantise de la question "comment va ta mère?" ), rôle que j'acceptai, par défaut, car il me donnait l'impression d'avoir une quelconque utilité sur cette planète. Ce positionnement de m^*de me perturbe depuis pas mal de temps et depuis que je suis avec ma compagne, je m'efforce de m'en détacher: les contacts par mail ou au téléphone se sont espacés au point qu'elle me reproche de ne plus lui donner de nouvelles et de la laisser tomber alors qu'elle a des problèmes de santé et que tout le monde la rejette. Du coup, ça va faire deux ans à Noël que je n'ai pas vu mes parents et la période des fêtes promet d'être assez intense. Je ne bronche pas pour l'instant mais si je réponds à son prochain mail, je vais certainement l'envoyer ...bouler!
Et toi, où en es-tu?
'Tain j'allais oublier l'essentiel: BON ANNIVERSAIRE
Ce que tu as exprimé sur ce fil me touche beaucoup car les difficultés relationnelles que tu rencontres avec ton père, je les ai avec ...ma mère.
Comme ton père, ma mère a de bons côtés, elle m'a beaucoup soutenu dans mes problèmes à l'école et au sein de la famille. Son gros problème est un narcissisme qui va en s'aggravant, elle a des problèmes relationnels avec tout le monde (mon père est en première ligne) mais rejette toujours la faute sur les autres: pendant des années, j'ai servi
Et toi, où en es-tu?
'Tain j'allais oublier l'essentiel: BON ANNIVERSAIRE
Joe Dalton- Messages : 22222
Date d'inscription : 23/09/2013
Age : 53
Localisation : J'entre en ...Gard
Re: Père et soeur toxiques
quand on me pose la question, maintenant je réponds : "mal" ou "comme si comme ça" ça permet de filtrer ceux qui s'intéressent vraiment à ta mère et à toi;)
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
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