impossibilité de m'exprimer

Hier, comme souvent, je vais avec ma mère faire un tour. Donc hier nous sommes allés à Charroux (ancienne cité médiéval) et là nous pouvons par notre opiniâtre curiosité visiter vague à l'âme cette cité féconde dans le registre de la peinture.
Nous arrivons donc cour des dames où un nouveau salon de thé y a été ouvert selon les dires d'une connaissance de ma maman, intrigués nous rentrons dans le salon de thé cour des dames (petit endroit resplendissant de par sa forme circulaire où se dispose en son centre un tapis de verdure, les bâtisses le cerclant sont vieillottes et pleines de charmes).

Une fois à l'intérieur quelle découverte que cette galerie rafraîchissant les murs de par ces œuvres, toutes aussi sublimes les unes que les autres, pas mal de gens s'agitent, un homme vient vers moi et me convie à aller regarder, le reste de la galerie par une entrée amenant à deux autre salles, j'y vais donc (ma mère vadrouille aussi et au passage j'ai pu constater du regard un jardinet rempli de tables et noir de monde. je m'engouffre dans les autres pièces et mire les autres œuvres; œuvres un peu toutes pareilles il faut le dire composées de femmes nues avec de légères natures mortes, parfois faîtes sur du verre avec une partie en vitraux, ce sont de grandes toiles et le travail est ébouriffant (un cahier est posé et les prix y sont inscrits, dans les 3000 euros disons).
Bien, bien, par suite nous sortons par le jardinet et les murs sont décorés avec des boucliers; à la sortie à côté de la carte des menus, s'érige une armure de joute.

Agréable balade au final, juste un oui à prononcer et c'est tout, pas désagréable à l'œil et nous continuons notre périple... puis je me souviens avoir vu que dans une rue excentrée du coeur du village une autre galerie allait ouvrir, curieux j'en prends la direction.
En arrivant à une certaine distance de celle-ci, je peux discerner l'enseigne sur laquelle est écrite la bohème...
C'est une vieille grange mignonne dans laquelle je m'infiltre (le sol de l'entrée est fait de cailloux, légèrement un peu à l'abandon, un magasin ésotérique jouxte cette galerie)
Et là... immense déception quand à l'artiste et sa femme, non pas qu'il soit rebutant mais au contraire beaucoup trop avenant et moi qui ne parle plus qu'à mes proches et encore... j'essaie de fuir m'arrêtant devant une œuvre quelconque du moment que l'on ne m'adresse pas la parole je suis soulagé, lorsque l'artiste s'approche, s'agrippe et commence à déblatérer, dans l'obligation de donner le change je dis; c'est joli, effet garanti, il me sourit, il continue de me parler je sors un: oui et je pense: il finira bien par se lasser et cela n'a pas raté, il me regarde, je le regarde et les bouches se taisent, c'était une longue demi-heure atroce, comment supporter ces déconvenances, comment donner le change sans se faire repérer?

Euh.... tu n'es pas obligé de donner le change, tu aurais pu poliment et gentiment dire à l'autre que tu ne souhaitais pas échanger, que tu souhaitais simplement regarder et profiter...
Un truc du genre : " je ne souhaite pas être désagréable, mais je ne suis là pour le plaisir des yeux, j'ai besoin de calme et de silence" et voir si l'autre comprend ou s'il est sourd...
Personnellement quand on vient m'alpaguer et que je ne suis pas disponible pour ces fioritures, je ne laisse pas faire. Alors je peux passer pour X choses, mais je m'en fous, parce qu'au final j'obtiens ce que je veux et je maintiens que si c'est demandé sans agressivité et avec le sourire, les gens comprennent même s''ils peuvent être un peu désappointés. Faut oser !

EmiM a écrit:Euh.... tu n'es pas obligé de donner le change, tu aurais pu poliment et gentiment dire à l'autre que tu ne souhaitais pas échanger, que tu souhaitais simplement regarder et profiter...
Un truc du genre : " je ne souhaite pas être désagréable, mais je ne suis là pour le plaisir des yeux, j'ai besoin de calme et de silence" et voir si l'autre comprend ou s'il est sourd...
Personnellement quand on vient m'alpaguer et que je ne suis pas disponible pour ces fioritures, je ne laisse pas faire. Alors je peux passer pour X choses, mais je m'en fous, parce qu'au final j'obtiens ce que je veux et je maintiens que si c'est demandé sans agressivité et avec le sourire, les gens comprennent même s''ils peuvent être un peu désappointés. Faut oser !

J'aurais pu dire ça c'est vrai mais c'était tellement bizarre comme ambiance que je ne sais pas, je n'ai pas osé.

Pas simple de dire non, mais il faut, sinon on se laisse bouffer tout gentils qu'on est

Je suis pareil, j'aime profiter, et quand je rentre dans un magasin quelconque je fuis les vendeurs!
Ceux là j'ai jamais eut de mal a leur dire non, mais alors... mon entourage... une horreur... toujours oui

Bon, ba maintenant, je sais dire non dans n'importe qu'elle situation, et j'ai même appris à dire non pour ceux qui savent pas le faire ou qui me donnent des "oui" pas sain pour eux ... (la force des choses de côtoyer certaines personnes qu'ont du mal à se rendre compte qu'ils font pas les bons choix pour eux ...)

s'ils ne sont pas content de ce "non", c'est leur probleme au final... pas le tien ! ;-)

élyne a écrit:s'ils ne sont pas content de ce "non", c'est leur probleme au final... pas le tien ! ;-)

je retiendrais ça, finalement ça doit pas être si compliqué à faire, si cela m'arrive encore j'opterais en ce sens

Astuce°454C
Dire ce que l'on pense calmement. Parfois les interlocuteurs de ce type là ne s'attendent à aucune finesse et sont des pros du bla bla vide de sens. Enchaîner en parlant lentement 4 phrases qui posent simplement et avec justesse son opinion. Souvent ça clou le bec et épargne la demi heure de souffrance avant le départ gêné de l'interlocuteur (y aura quand même de la gêne au final mais on arrive plus vite au dénouement).
(Cerise sur le bouquet qui me fait me poser des questions sur mon degré de santé émotionnelle: parler avec autant de compassion que possible envers l'incapacité manifeste de la personne à constater l'embarras qu'elle suscite)

Singe à rayures a écrit:Astuce°454C
Dire ce que l'on pense calmement. Parfois les interlocuteurs de ce type là ne s'attendent à aucune finesse et sont des pros du bla bla vide de sens. Enchaîner en parlant lentement 4 phrases qui posent simplement et avec justesse son opinion. Souvent ça clou le bec et épargne la demi heure de souffrance avant le départ gêné de l'interlocuteur (y aura quand même de la gêne au final mais on arrive plus vite au dénouement).
(Cerise sur le bouquet qui me fait me poser des questions sur mon degré de santé émotionnelle: parler avec autant de compassion que possible envers l'incapacité manifeste de la personne à constater l'embarras qu'elle suscite)

C'est pas mal ça. Ca me plait bien. Je vais voir à commencer à essayer. ouai c'est bien