Perte de zébritude ?

Hey !

Je lance un sujet qui me taraude depuis quelques jours, car je me pose des tonnes de questions (ça, ça n'a pas changé), je doute énormément (et ça, c'est assez mauvais signe), et je ne sais de toute façon pas à qui m'adresser pour avoir un retour enrichissant et réconfortant.
Bref.
J'ai été dans mon enfance de collégienne une élève certes brillante, mais assez malheureuse socialement notamment. J'étais dans un collège assez mal fréquenté (et ça s'empire d'année en année), avec quelques racailles, pas mal de non-zèbres pure souche, qui hélas n'ont pas été tellement gâtés niveau éducation.
Pour survivre dans ce milieu hostile (je compare fréquemment le collège à une jungle) où la loi est celle de l'uniformité, de la conformité aux normes imposées et à un certain esprit, j'ai dû m'adapter, à mes risques et périls (et pas toujours avec succès pourtant).
Un an de moins, un peu d'intelligence en plus.
Pour éviter moqueries, brimades, etc, etc... Je me suis pas mal sacrifiée, j'ai évité de trop parler en classe, de trop acquérir de connaissances, de trop me développer. Je me suis adaptée aux autres, parlant de leurs sujets de conversations, m'adaptant au niveau quoi
Déjà que je m'ennuyais en classe (le niveau était tellement bas que je me demande ce que je foutais là), je ne voulais pas EN PLUS apprendre encore des choses en dehors du programme (et puis, c'est pas que je suis paresseuse, mais un peu tout de même ).
Je me suis bridée de chez bridée, j'étais évidemment très malheureuse, et il n'y a que chez moi où je pouvais un peu m'éclairer, apprendre et me cultiver à peu près en paix.

Et puis cette année, rentrée au lycée (très bon lycée, je précise), patatras.
Les zèbres défilent (et les points de comparaison aussi), je ne suis plus la petite première de la classe qui sait tout, je suis bonne élève sans pour autant être excellente, sauf dans les matières plus littéraires et la physique chimie où je m'éclate. Les zèbres que je rencontre sont à mes yeux mille fois plus doués, surtout en maths où j'ai un niveau assez moyen, où je rame un peu plus...
Je ne bosse pas, comme d'habitude, et ça commence à me coûter. Je fonctionne à plein régime et je ne décolle pas, alors je rêvasse, je me renferme, je broie du noir, et j'observe encore et toujours mes amis zèbres ramasser des excellentes notes à la pelle. Je ne suis pas sensée avoir les mêmes capacités et tout réussir ainsi également ? Pourquoi je n'y arrive pas, moi ? C'est quoi mon problème ?

Je vois également que je suis beaucoup plus adaptée. Je réagis bien avec les non-z, j'aime passer du temps avec eux, et je me rends compte que les conversations ras les pâquerettes ne m'horrifient plus autant.
Mon esprit s'est énormément fortifié, j'ai mûri, grandi, je pense beaucoup, beaucoup plus, et j'argumente, je débats, je lis de la philo, je m'ouvre. Et pourtant, je sens toujours un blocage, je sens que je ne suis pas au maximum, que je pourrais faire mieux, mais quelque chose m'en empêche, je sais pas quoi. L'habitude de ne rien faire à 100%, peut-être ?

Je commence donc à me demander si ces années collèges si douloureuses ne m'ont pas réduite, en quelque sorte. J'ai réellement eu l'impression, entre la 3ème et la seconde, d'un renouveau, d'une nouvelle vie, mais avec toujours le passé en arrière-plan. Serais-je... Moins zèbre ? Normale, en fait, mais juste un tout petit peu plus ouverte, plus sensible... ?
Est-ce que j'avais des capacités qui n'ont pas été exploitées étant plus jeune et que maintenant je galère à les retrouver ? Si oui, comment ?
Est-ce que je manque juste de bases et est-ce qu'avec un peu de travail, tout rentrera dans l'ordre ?
Si oui, comment ? J'ai vraiment pas l'habitude, et là j'ai vraiment besoin d'astuces pour m'y mettre sérieusement.
Est-ce que c'est déjà arrivé à d'autres ? Comment avez-vous réagi ?

Je veux bien toute remarque, toute suggestion, tout témoignage et tout réconfort, parce que je crois que j'en ai besoin.

J'aimerais beaucoup t'aider, mais mon divorce prématuré avec le milieu scolaire ne m'a pas laissé le loisir de vivre les difficultés dont tu te plains...

Bonsoir Danaé, Tu es visiblement très préoccupée par cette question. D'après moi, se poser une telle question signifie que tu n'as rien perdu du tout (tu n'es pas devenue normale d'après moi ). Tu doutes, tu te poses des questions et le sujet de l'intelligence te préoccuppe. Ton syle est soigné, ton orthographe est impeccable (là, je m'expose à plein de critiques de membres sur l'absence de corrélation entre orthographe et intelligence...j'y réponds d'avance...ce que je veux dire c'est que si Danaé parvient à avoir un aussi bon niveau de Français malgré un collège qu'elle considère comme "mauvais", c'est qu'elle est un peu autodidacte). Enfin bon je reviens à toi.Pendant des années, tu as mis en place ce que l'on appelle "inhibition intellectuelle", "pygmalion négatif" etc...mais juste à l'extérieur. Tu as continué à aimer apprendre.Et maintenant que tu es dans un "bon" lycée, tu te sens "inférieure" à ceux qui ont le même potentiel que toi mais qui ont travaillé au collège...c'est un peu normal, non ? Tu ne peux pas tout rattraper non plus. Je parie que par rapport aux non zèbres, tu sens que tu "percutes" plus vite, que tu travailles plus vite (quand tu es motivée), que tu vois des choses que les autres ne voient pas. Tu n'as rien perdu, simplement il te manque, non de l'intelligence, mais quelques connaissances purement scolaires. Et tu n'arrives pas à travailler parce que tu n'en a pas l'habitude. Petit à petit, avec l'émulation, ça va venir. Et ne te compare pas (ou alors avec l'ensemble de la classe). Ne vise pas trop haut. Sois indulgente envers toi même. Et ça viendra petit à petit.Ce n'est pas parce que tu t'es adaptée que tu as régressé. Tant mieux si tu te sens bien avec les non zèbres. On a toujours quelque chose à apprendre de quelqu'un d'autre (même si au bout d'un moment il y a une limite). Et puis les conversations ras les paquerettes, ça fait du bien aussi. On a le droit de faire preuve de superficialité quand on le souhaite (entre deux livres de philo ).Ne rien faire à 100%, tu n'es pas la seule ici. Le problème quand on s'intéresse à tout, c'est qu'on n'a pas le temps de tout faire. Le plus difficile, c'est de faire des choix, de renoncer à ce qui n'est pas indispensable pour notre bien être.Ce n'est pas que tu as perdu des capacités, c'est qu'on ne peut pas tout travailler en même temps. Je pense que tu as pas mal travaillé des compétences sociales, une capacité à t'adapter aux autres et à apprécier leur compagnie quelque soit le niveau de "superficialité, et pendant ce temps, tu n'as pas pu résoudre des équations du second degré Mais ce n'est pas moins bien ce que tu as fait; s'adapter au monde (et bien l'aimer), c'est important aussi.Je suis certaine que si tu bosses vraiment, que tu t'y mets à fond, que tu apprécies de faire tes devoirs et que tu t'investis davantage (quite à aller travailler chez des amis bosseurs), tu vas progresser.Tu n'as pas développé certains aspects de ton intelligence, c'est resté "en attente". Mais si tu t'y mets, tu pourras être brillante, si c'est ce que tu souhaites (assure-toi que c'est bien ce que tu souhaites d'abord).Juste pour parler un peu de moi: depuis que j'ai appris que j'étais très probablement zèbre, j'ai énormément progressé intellectuellement. Parce que j'ai cessé d'inhiber certaines choses et que je me suis fait confiance. Que je sais que je suis intelligente. Et l'intelligence, comme tout, s'endort si on ne la travaille pas. Je vois des potentialités que je n'avais pas aperçue avant. Et je suis restée endormie pendant de nombreuses périodes de ma vie.

Danaé a écrit:Et pourtant, je sens toujours un blocage, je sens que je ne suis pas au maximum, que je pourrais faire mieux, mais quelque chose m'en empêche, je sais pas quoi. L'habitude de ne rien faire à 100%, peut-être ?

je connais c'est souvent ce que je ressens..

Me suis d'ailleurs posé les même question que toi alors que mon niveau est tjs resté très bon au lycée ( enfin dans les matière scientifique, parce qu'ailleurs.. *siffle* )
Et j'ai toujours pas de réponse, parce que travaillé je n'y arrive tjs pas Tjs très dur pour moi de m'y mettre et tout.. donc forcément en cette année de prépas ça baisse, même si ça reste correcte.. Et je donne tjs cette impression aux autres que je suis l'un des meilleures, même aux premier de ma classe, ce qui m'étonne tjs parce que je suis loin de leur faire de l'ombre niveau note, mais ils se sentent un niveau moins bon que moi.. 'fin voilà Me rappel ce que m'a dis une fois une des Major en maths de ma classe:"J'suis sûr si tu bossais plus tu les défoncerais tous !"
Et je sens que je peux potentiellement faire mieux mais que ça bloque qq part... J'sais pas où.. Pk j'arrive pas à bosser ? question sans réponse pour l'instant. Esprit trop occupé, procrastination etc surement...

lectrice a écrit:et pendant ce temps, tu n'as pas pu résoudre des équations du second degré

C'est au programme de 1ère S, elle y est pas encore

Boo² a écrit:

lectrice a écrit:et pendant ce temps, tu n'as pas pu résoudre des équations du second degré

C'est au programme de 1ère S, elle y est pas encore

Et au programme de troisième aussi. Et puis à mon époque ( ), y en avait en seconde (c'est plus le cas ?)

lectrice a écrit:

Boo² a écrit:

lectrice a écrit:et pendant ce temps, tu n'as pas pu résoudre des équations du second degré

C'est au programme de 1ère S, elle y est pas encore

Et au programme de troisième aussi. Et puis à mon époque ( ), y en avait en seconde (c'est plus le cas ?)

Bah en fait en troisième et en 2nd seule certaine équation sont résoluble: celle en ax²+bx=0, on le fait en factorisant x(ax+b)=0 etc...
En premières on apprend à toutes les résoudre pour ça que je dis que c'est surtout au programme de première.

Spoiler:

Quel sens de la répartie Boo !

et ne t'inquiètes pas de tes résultats c'est pas parce que tu es zèbre que tu devrais être 1ere de ta classe... justement beaucoup de zèbres sont en échec...
après vu que t'as l'air de suivre, tu peux fonctionner jusqu'au bac tranquillement, perso j'ai jamais travaillé, je m'en mord les doigts maintenant car j'en ai besoins (prepa aussi mais je m'en vais bientot, ca n'est plus intéressant) et que je ne savais pas du tout comment faire, maintenant je sais ce que c'est de travailler (merci prepa) mais comme je le faisais jamais j'arrive pas a me lancer...
donc si t'écoute bien en classe t'auras quasiment pas grand chose a faire en plus pour ce qui est de l'apprentissage du cours mais fais des exos, pour que ca fasse travailler quand même et que tu prenne l'habitude, si on la prend pas, après le bac c'est une claque car au lycée et même avant c'est n'importe quoi c'est du prémaché des pts donnés etc etc... mais après c'est l'inverse, faut mériter tes points, et faut vraiment bosser...

et c'est pas parce que on s'entend bien avec des non zèbres qu'on a perdu sa zebrétitude, sinon avec qui on parlerait...on serait bien seul

et ce n'est pas non plus parce que quelqu'un est bon en classe scolaire qu'il est un zèbre, dans toutes les classes il y a généralement des têtes qui sont super fort et des cancres qui sont aux points les plus bas, il se peut très bien que le faible soit un zèbre et le fort soit un non zèbre
souvent les non zèbre réussissent mieux à l'école que les zèbres, car l'école suis leur mode de fonctionnement et ils travaillent avec moins de difficultés que les zèbres

Je reconnais Boo² juste d'un seul regard !

Merci à tous pour vos réponses

Fata Morgana : J'ai presque envie de dire "quelle chance !"

Lectrice : Merci merci merci !
Je pense que mon bon niveau de français vient surtout du fait que j'ai lu beaucoup beaucoup depuis ma plus tendre enfance, et que mon cerveau "imprime" les mots que je croise... Il suffit que j'ai lu une fois ou deux un mot pour que son orthographe se grave quasi définitivement dans ma tête, même aujourd'hui... pratique !

lectrice a écrit:Pendant des années, tu as mis en place ce que l'on appelle "inhibition intellectuelle", "pygmalion négatif" etc...mais juste à l'extérieur. Tu as continué à aimer apprendre.

C'est tout à fait ça. J'adore toujours apprendre, je suis toujours aussi curieuse et avide de connaissances, malgré tout... (Encore heureux)

Et maintenant que tu es dans un "bon" lycée, tu te sens "inférieure" à ceux qui ont le même potentiel que toi mais qui ont travaillé au collège...c'est un peu normal, non ? Tu ne peux pas tout rattraper non plus. Je parie que par rapport aux non zèbres, tu sens que tu "percutes" plus vite, que tu travailles plus vite (quand tu es motivée), que tu vois des choses que les autres ne voient pas. Tu n'as rien perdu, simplement il te manque, non de l'intelligence, mais quelques connaissances purement scolaires. Et tu n'arrives pas à travailler parce que tu n'en a pas l'habitude. Petit à petit, avec l'émulation, ça va venir.

Tout à fait. Après discussion avec un ami, il m'a dit que ses parents l'avaient forcé à bosser au collège malgré ses capacités, et qu'il a ainsi acquis de solides bases qui lui servent aujourd'hui. Le contraire de moi, en somme... C'est vrai que par rapport aux non-zèbres, je sens bien que j'y arrive mieux, je suis même considérée comme très intelligente dans ma classe, même par ceux qui ont laaaargement de meilleures notes que moi

Merci pour les conseils, je vais essayer de m'y mettre progressivement, surtout de recommencer à faire mes devoirs, mes exercices et tout le toutim qui me paraît tellement futile... Mais quand faut y aller, faut y aller.

Je ne sais pas si je veux être brillante. je crois que je veux juste comprendre tout ce qu'on m'enseigne, pas seulement une partie, comme maintenant. Les notes m'importent peu, c'est les connaissances que je souhaite Et à partir du moment où je vais moins vite, où je comprends moins et moins bien, où je n'arrive pas à résoudre des problèmes, je sais moins de choses, je n'ai plus cette petite joie après avoir résolu un exercice particulièrement difficile, et ça me manque.
L'inhibition, c'est vraiment terrible.

Vertus :

vertus a écrit: c'est pas parce que tu es zèbre que tu devrais être 1ere de ta classe...

Certes, mais là il s'agit plus d'exploiter mes capacités à fond et d'en profiter dans la joie et la bonne humeur et ACCESSOIREMENT, d'avoir un bon niveau, de bonnes notes, etc, etc... Je me fiche un peu des notes, tant qu'elles reflètent grossièrement mes possibilités... Et que mes parents sont contents Je ne travaille pas pour eux, attention, hein, uniquement parce que j'aime apprendre, mais j'ai des bonnes notes uniquement pour eux par contre, parce que personnellement je m'en fiche royalement

et ce n'est pas non plus parce que quelqu'un est bon en classe scolaire qu'il est un zèbre, dans toutes les classes il y a généralement des têtes qui sont super fort et des cancres qui sont aux points les plus bas, il se peut très bien que le faible soit un zèbre et le fort soit un non zèbre Wink
souvent les non zèbre réussissent mieux à l'école que les zèbres, car l'école suis leur mode de fonctionnement et ils travaillent avec moins de difficultés que les zèbres

Je sais tout ça ^^ Je parle uniquement d'amis qui sont officiellement zèbres ET qui sont excellents en classe. Y en a aussi qui ne sont pas zèbres, qui sont également excellents, mais je vois très bien leurs limites (du type : je ne vois pas plus loin que le bout de mon nez, je m'engage à fond sur les chemins pré-découpés qu'on me sert sans me soucier des autres chemins qui s'ouvrent à moi, et surtout en n'enlevant pas mes oeillères pour voir ce qui se passe un peu autour de moi... et découvrir une autre manière de faire, d'apprendre et d'accomplir. Tout un programme )

Merci à tous de nouveau

*Et au fait, je confirme ce que dit Boo, équation du 2nd degré type équation produit nul (il me semble que c'est ça le nom) au programme de 3ème. Pour TOUTES les résoudre, c'est en première (et c'est vachement plus compliqué).

J'ai envie de te rassurer aussi, je ne pense pas que l'on puisse perdre une "zébritude" comme on égarerait son trousseau de clé", et que celle-ci puisse s'éroder, un peu comme une pile alcaline (celle avec le lapin fou) que l'on laisserait se vider.

Autant qu'une certaine facilité de raisonnement, le caractère du zèbre n'est-il pas d'être curieux de tout ? Je pense que c'est autant, sinon plus, un savoir être qu'un savoir-faire, même si les mécanismes de pensée, sur un plan neurologique, différent peut -être (j'en sais rien, pour tout dire ^^). C'est pourquoi certains se lancent dans les sciences, d'autres dans l'écriture, dans l'éducation... La quête est toujours la même : trouver des réponses à "pourquoi", "comment" ?

Alors, ton potentiel est là, mais il a besoin d'être motivé par une curiosité, ou aiguillé par des réflexions qui te piquent au vif. Et puis des fois, tu fais un blocage toute l'année et tu te réveilles le jour des examens. Comme si finalement, ton potentiel est latent, ne s'exprimant pas car tu n'en vois pas l'intérêt, mais que tout est là.

J'ai eu 4 de moyenne en mathématiques mes deux ans de prépa (je suis un littéraire, pas un matheux, donc je ne veux pas !). Par contre, j'avais besoin des points pour réussir mes concours, et j'ai fait l'effort de bosser mes maths un mois avant les épreuves. J'ai eu 16 (et je ne sais toujours pas comment O_o).

Faisons un parallèle avec la mémoire. Je peux te demander de me citer tes dix auteurs préférés, et tu seras incapable d'en réunir plus de trois. Mais je te parle d'un livre lu sur la plage il y a dix ans, et tu me ressortiras tout l'histoire, et tu te rappelleras même du parfum de la glace que tu as dégustée à ce moment là .

C'est peut-être propre aux zèbres de savoir que rien n'est acquis. Le doute naît peut-être de la question suivante : à quoi bon avoir un potentiel, si on disparaîtra avant de l'exploiter à fond ? Alors, on redoute tellement de le gâcher, et de se gâcher, qu'on en vient à douter. On devrait peut-être mieux raisonner en termes de mouvement et d'élan, qu'en terme de capitalisation.