La dissociation, ça vous parle ?
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La dissociation, ça vous parle ?
Bonjour,
j'ai découvert récemment cette idée dans le livre de Christel Petitcollin "Je pense trop".
Elle décrit un mécanisme physiologique (lié à l'amygdale notamment) permettant à un sujet de se déconnecter de ses émotions pour faire face à une situation de stress intense ou traumatisante. Juste derrière elle parle du stress post-traumatique, et ces deux concepts m'ont personnellement semblé très familiers.
Par ailleurs, l'ami wiki me dit : "La dissociation est un état modifié de conscience caractérisé par une perturbation partielle ou complète de l'intégration des fonctions psychologiques d'un individu. (…) Sur le plan fonctionnel, la dissociation est un processus mental complexe permettant à des individus de faire face à des situations douloureuses, traumatisantes ou incohérentes. Elle est caractérisée par une désintégration de l'égo."
(Je précise quand même que j'en parle ici en tant que trouble et non pas syndrome au sens de wikipedia : "On distingue les cas de syndrome dissociatif (schizophrénie) et les troubles dissociatifs (amnésie, dépersonnalisation, déréalisation, trouble dissociatif de l'identité).")
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dissociation_(psychologie)
Donc je me demandais si sur le forum il n'y avait pas des gens qui se sentent familiers avec cette idée également (aucun résultat de recherche pour dissociation), et plus généralement est-ce que ça pourrait être quelque chose de plus ou moins inhérent à la sensibilité comme mécanisme de défense ?
Par ailleurs, au cas où je serais totalement à l'ouest, est-ce que ce n'est pas un raccourci ou une simplification d'un concept existant plus large, plus global et mieux théorisé ?
J'ai encore de quoi approfondir le sujet mais je voudrais privilégier le dialogue en lieu et place d'un monologue…
Merci pour vos réponses.
j'ai découvert récemment cette idée dans le livre de Christel Petitcollin "Je pense trop".
Elle décrit un mécanisme physiologique (lié à l'amygdale notamment) permettant à un sujet de se déconnecter de ses émotions pour faire face à une situation de stress intense ou traumatisante. Juste derrière elle parle du stress post-traumatique, et ces deux concepts m'ont personnellement semblé très familiers.
Par ailleurs, l'ami wiki me dit : "La dissociation est un état modifié de conscience caractérisé par une perturbation partielle ou complète de l'intégration des fonctions psychologiques d'un individu. (…) Sur le plan fonctionnel, la dissociation est un processus mental complexe permettant à des individus de faire face à des situations douloureuses, traumatisantes ou incohérentes. Elle est caractérisée par une désintégration de l'égo."
(Je précise quand même que j'en parle ici en tant que trouble et non pas syndrome au sens de wikipedia : "On distingue les cas de syndrome dissociatif (schizophrénie) et les troubles dissociatifs (amnésie, dépersonnalisation, déréalisation, trouble dissociatif de l'identité).")
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dissociation_(psychologie)
Donc je me demandais si sur le forum il n'y avait pas des gens qui se sentent familiers avec cette idée également (aucun résultat de recherche pour dissociation), et plus généralement est-ce que ça pourrait être quelque chose de plus ou moins inhérent à la sensibilité comme mécanisme de défense ?
Par ailleurs, au cas où je serais totalement à l'ouest, est-ce que ce n'est pas un raccourci ou une simplification d'un concept existant plus large, plus global et mieux théorisé ?
J'ai encore de quoi approfondir le sujet mais je voudrais privilégier le dialogue en lieu et place d'un monologue…
Merci pour vos réponses.
Dernière édition par M.Y.O.W. le Ven 23 Sep 2016 - 14:14, édité 2 fois (Raison : corrections)
parsem / parsec- Messages : 1083
Date d'inscription : 12/05/2015
Age : 37
Localisation : Paris
Re: La dissociation, ça vous parle ?
M.Y.O.W. a écrit:Elle décrit un mécanisme physiologique (lié à l'amygdale notamment) permettant à un sujet de se déconnecter de ses émotions pour faire face à une situation de stress intense ou traumatisante.
Mot clé : "dissociation péri-traumatique".
En conséquence potentielle à plus long terme : "dissociation structurelle de la personnalité" (cas extrêmes quand même)
M.Y.O.W. a écrit:(Je précise quand même que j'en parle ici en tant que trouble et non pas syndrome au sens de wikipedia : "On distingue les cas de syndrome dissociatif (schizophrénie) et les troubles dissociatifs (amnésie, dépersonnalisation, déréalisation, trouble dissociatif de l'identité).")
Oui, il faut faire attention, ce terme est utilisé avec des sens différents en lien avec la schizophrénie et dans les troubles dissociatifs.
M.Y.O.W. a écrit:Donc je me demandais si sur le forum il n'y avait pas des gens qui se sentent familiers avec cette idée également (aucun résultat de recherche pour dissociation), et plus généralement est-ce que ça pourrait être quelque chose de plus ou moins inhérent à la sensibilité comme mécanisme de défense ?
Par ailleurs, au cas où je serais totalement à l'ouest, est-ce que ce n'est pas un raccourci ou une simplification d'un concept existant plus large, plus global et mieux théorisé ?
Chercher plutôt dans les fils abordant la question du traumatisme.
Rapidement, un article connexe :
Van Der Hart, O., Steele, K., Nijenhuis, E. R. S., & De Soir, E. (2009). Souvenirs traumatiques : leur traitement selon le modèle de la dissociation structurelle. Revue francophone du stress et du trauma, 9(2), 81‑92. http://www.onnovdhart.nl/articles/ST2-09_VanDerHart.pdf
A modérer toutefois : les auteurs ont choisi une approche qui accorde une place très importante (structurante) à la dissociation ; leur façon de parler de plusieurs parties de personnalités peut s'approcher des notions de "personnalités multiples", controversées et sensibles à la suggestion.
Gigi- Messages : 935
Date d'inscription : 08/10/2009
Age : 52
Re: La dissociation, ça vous parle ?
Bonjour Gigi,
merci pour ton éclairage et tes précisions, je me plonge déjà dedans.
A+
merci pour ton éclairage et tes précisions, je me plonge déjà dedans.
A+
parsem / parsec- Messages : 1083
Date d'inscription : 12/05/2015
Age : 37
Localisation : Paris
Re: La dissociation, ça vous parle ?
Salut,
Pour répondre à la question en titre : Oui çà me parle à 200 %. Toute émotion trop forte me met dans un état où il n'y a plus que les fonctions logiques qui fonctionnent, les émotions ont disparues.
Je me pose aussi la question de la dissociation en rapport avec mon comportement quand je suis entouré de beaucoup de personne, de type réunion familiale ... Quand je suis entouré de beaucoup de monde très rapidement je ne parle plus et ne fais plus qu'écouté tout ce qui se passe autour de moi (les conversations, toutes les conversations, les bruits, les enfants qui se mettent à crier,..). Je me retrouve en situation de récepteur et que de récepteur.
J'ai lu quelques bouquins sur l'autohypnose, et le moyens utilisé pour faire entré en état d'hypnose consiste à se concentrer sur pleins de choses en même temps de sorte que le cerveau n'arrive pas à suivre. Il faut une fois entré en état d'hypnose à garder à l'esprit son corps physique pour ne pas se dissocier (car en autohypnose il ne faut pas se dissocier pour garder le contrôle).
Pour répondre à la question en titre : Oui çà me parle à 200 %. Toute émotion trop forte me met dans un état où il n'y a plus que les fonctions logiques qui fonctionnent, les émotions ont disparues.
Je me pose aussi la question de la dissociation en rapport avec mon comportement quand je suis entouré de beaucoup de personne, de type réunion familiale ... Quand je suis entouré de beaucoup de monde très rapidement je ne parle plus et ne fais plus qu'écouté tout ce qui se passe autour de moi (les conversations, toutes les conversations, les bruits, les enfants qui se mettent à crier,..). Je me retrouve en situation de récepteur et que de récepteur.
J'ai lu quelques bouquins sur l'autohypnose, et le moyens utilisé pour faire entré en état d'hypnose consiste à se concentrer sur pleins de choses en même temps de sorte que le cerveau n'arrive pas à suivre. Il faut une fois entré en état d'hypnose à garder à l'esprit son corps physique pour ne pas se dissocier (car en autohypnose il ne faut pas se dissocier pour garder le contrôle).
Big Foot- Messages : 41
Date d'inscription : 07/07/2016
Age : 52
Localisation : Charente
Re: La dissociation, ça vous parle ?
Je pense que je suis comme toi, Big Foot.
C'est une découverte récente, mais je pense que je pratique, sans le vouloir, la dissociation pour me protéger. Il faut que je creuse le sujet, mais je ne sais pas trop par où prendre ça.
Je fais aussi le mode "récepteur" quand il y a trop de monde. Surtout quand ça parle fort. Ça m'agresse terriblement.
Mais je n'ai pas compris ce que tu veux dire sur l'autohypnose.
C'est une découverte récente, mais je pense que je pratique, sans le vouloir, la dissociation pour me protéger. Il faut que je creuse le sujet, mais je ne sais pas trop par où prendre ça.
Je fais aussi le mode "récepteur" quand il y a trop de monde. Surtout quand ça parle fort. Ça m'agresse terriblement.
Mais je n'ai pas compris ce que tu veux dire sur l'autohypnose.
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: La dissociation, ça vous parle ?
Je pense que, quand je suis entouré d'un foule de personne, la grande quantité de stimuli extérieur me fait me dissocier, un peu comme on peut le faire en se concentrant sur plein de chose en autohypnose. Ce qui me conduit à voir le monde un peu comme derrière une vitre, en spectateur.
Après avoir tester, dans le cadre de réunion familiale, de me concentrer uniquement sur 2 ou 3 personnes et négliger les autres et bien je reste "actif" et communique beaucoup plus.
J'essaie en ce moment de "réintégrer" mes émotions car je me rends compte que je les négligé et ai appris à vivre sans. Mon problème est que quand je les laisse exister je suis complétement submergé et j'ai des réactions excessives et du coup pas très compatible avec une vie sociale.
Après avoir tester, dans le cadre de réunion familiale, de me concentrer uniquement sur 2 ou 3 personnes et négliger les autres et bien je reste "actif" et communique beaucoup plus.
J'essaie en ce moment de "réintégrer" mes émotions car je me rends compte que je les négligé et ai appris à vivre sans. Mon problème est que quand je les laisse exister je suis complétement submergé et j'ai des réactions excessives et du coup pas très compatible avec une vie sociale.
Big Foot- Messages : 41
Date d'inscription : 07/07/2016
Age : 52
Localisation : Charente
Re: La dissociation, ça vous parle ?
La dissociation peu être un "bon" moyen de défense, pour s'en défaire out dépend si c'est devenu automatique ou pas.
Perso j'appelle ça le pilote automatique je trouve ça un peu plus parlant.
Pour s'en défaire ben déjà il faut connaître dans quelle(s) situation(s) on peut potentiellement se dissocier (ça fait un peu Dr Jekyll et Mr Hyde même si c'est pas vraiment ça) ou reconnaître quand on est sur le point de le faire. Après ne pas paniquer essayer de se concentrer sur un ou deux truc pour nous encrer dans le présent (je ne sais pas si je suis bien claire) et se concentrer sur sa respiration.
Perso j'appelle ça le pilote automatique je trouve ça un peu plus parlant.
Pour s'en défaire ben déjà il faut connaître dans quelle(s) situation(s) on peut potentiellement se dissocier (ça fait un peu Dr Jekyll et Mr Hyde même si c'est pas vraiment ça) ou reconnaître quand on est sur le point de le faire. Après ne pas paniquer essayer de se concentrer sur un ou deux truc pour nous encrer dans le présent (je ne sais pas si je suis bien claire) et se concentrer sur sa respiration.
etoile38- Messages : 64
Date d'inscription : 21/09/2016
Age : 39
Localisation : Quelque part en France ^^
Re: La dissociation, ça vous parle ?
Dans mon cas c'est tout à fait automatique et autant que je me souvienne j'ai toujours été comme çà.
Bon, c'est pas Dr Jekyll et Mr Hyde, mais en cas d'émotion trop forte j'ai l'impression de ne pas habiter mon corps, de ne pas ressentir les choses. La respiration çà marche si j'ai la possibilité de prévoir l'arrivée de l'émotions (type : examen, réunion, ..).
Si l'émotion est soudaine la respiration n'y fait rien (ou j'ai pas trouvé le truc). Dans ce cas je me dis que je devrais peut être accepter de me laisser submergé par l'émotion et voir ce que çà donne. La difficulté est que je me dissocie de façon automatique, une fois dissocié je ne ressent plus rien et donc plus moyen de me laisser submergé.
Bon, c'est pas Dr Jekyll et Mr Hyde, mais en cas d'émotion trop forte j'ai l'impression de ne pas habiter mon corps, de ne pas ressentir les choses. La respiration çà marche si j'ai la possibilité de prévoir l'arrivée de l'émotions (type : examen, réunion, ..).
Si l'émotion est soudaine la respiration n'y fait rien (ou j'ai pas trouvé le truc). Dans ce cas je me dis que je devrais peut être accepter de me laisser submergé par l'émotion et voir ce que çà donne. La difficulté est que je me dissocie de façon automatique, une fois dissocié je ne ressent plus rien et donc plus moyen de me laisser submergé.
Big Foot- Messages : 41
Date d'inscription : 07/07/2016
Age : 52
Localisation : Charente
Re: La dissociation, ça vous parle ?
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Dernière édition par tim9.5 le Sam 12 Nov 2016 - 20:47, édité 1 fois
tim9.5- Messages : 451
Date d'inscription : 18/10/2014
Re: La dissociation, ça vous parle ?
Merci tim9.5
Je suis en train de lire ça : http://www.tdah-adulte.org/
et c'est très possible qu'il y ait un truc à explorer, oui.
Je vais bosser là dessus.
Je suis en train de lire ça : http://www.tdah-adulte.org/
et c'est très possible qu'il y ait un truc à explorer, oui.
Je vais bosser là dessus.
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: La dissociation, ça vous parle ?
Bon, suite au conseil de Bimbang, je viens par ici, ce sujet me parle assez bien, et je sais pas comment j'ai fait pour ne pas le voir passer... ^^
Ce souci me concerne également, et en ce moment plus particulièrement, car la dissociation arrive dans des périodes de relations plus intime, on va dire.
C'est pas si pire, mais ça m'ennuie de ne pas être capable de vivre certaines choses à 100%.
Je m'en rends particulièrement compte quand je repense à certaines scènes de ma vie, en y repensant, je vis une émotion d'intensité nettement plus importante que lors du fait réel. Et il y a un côté assez frustrant, du coup.
Je parle là de moments positifs qui "me sont tronqués". ça peut me le faire également dans des périodes négatives.
Pas tout le temps, puisque je peux passez de très longues périodes à ruminer, avec force, et souffrance (et je me rends compte aujourd'hui que ces périodes se sont vraiment raréfiées).
Sinon, je me retrouve assez bien dans ce que racontent les autres membres sur ce sujet.
Je peux citer certains moments de dissociation. notamment quand ya du bruit, je m'enferme dans ma tête, ya un côté assez pratique.
Une des dernières fois où ça a été flagrant, c'est qd une personne à laquelle je tenais beaucoup est venue me voir. c'était un énorme stress pour moi (pour résumer, détresse amoureuse), et là, j'étais là mais j'étais pas là lol
Ces histoires de traumatisme me laissent dubitative.... enfin je veux dire pour mon cas perso ^^
Ceci dit, vu que ma psy trouve des trucs à traiter en EMDR, je suppose que c'est pas si illogique ?
Je suis plutôt débordante d'émotions, du coup, pas évident pour moi de voir venir ces périodes étranges.
et toujours tellement dans l'émotion que je ne suis pas capable de faire la part des choses ensuite.
Le cas de la personne à laquelle je tenais est tellement flagrante, que j'ai pas pu passer à côté. Mais sinon, j'ai plutôt du mal à les distinguer de premier abord.
Je suis allée voir le lien de Bimbang; et le TDA type inattentif me parle beaucoup.
Ceci dit, j'avoue que je ne vois pas trop la différence avec les descriptions que j'ai vues de zèbre. Après la lecture de cette page, je suis un peu paumée.
Ceci dit, la case appropriée pour mon petit cas perso n'est pas la plus importante, ce qui m'intéresse, ce sont les solutions...
Là, de toute façon, c'est rapidement compliqué.
Ce souci me concerne également, et en ce moment plus particulièrement, car la dissociation arrive dans des périodes de relations plus intime, on va dire.
C'est pas si pire, mais ça m'ennuie de ne pas être capable de vivre certaines choses à 100%.
Je m'en rends particulièrement compte quand je repense à certaines scènes de ma vie, en y repensant, je vis une émotion d'intensité nettement plus importante que lors du fait réel. Et il y a un côté assez frustrant, du coup.
Je parle là de moments positifs qui "me sont tronqués". ça peut me le faire également dans des périodes négatives.
Pas tout le temps, puisque je peux passez de très longues périodes à ruminer, avec force, et souffrance (et je me rends compte aujourd'hui que ces périodes se sont vraiment raréfiées).
Sinon, je me retrouve assez bien dans ce que racontent les autres membres sur ce sujet.
Je peux citer certains moments de dissociation. notamment quand ya du bruit, je m'enferme dans ma tête, ya un côté assez pratique.
Une des dernières fois où ça a été flagrant, c'est qd une personne à laquelle je tenais beaucoup est venue me voir. c'était un énorme stress pour moi (pour résumer, détresse amoureuse), et là, j'étais là mais j'étais pas là lol
Ces histoires de traumatisme me laissent dubitative.... enfin je veux dire pour mon cas perso ^^
Ceci dit, vu que ma psy trouve des trucs à traiter en EMDR, je suppose que c'est pas si illogique ?
Je suis plutôt débordante d'émotions, du coup, pas évident pour moi de voir venir ces périodes étranges.
et toujours tellement dans l'émotion que je ne suis pas capable de faire la part des choses ensuite.
Le cas de la personne à laquelle je tenais est tellement flagrante, que j'ai pas pu passer à côté. Mais sinon, j'ai plutôt du mal à les distinguer de premier abord.
Je suis allée voir le lien de Bimbang; et le TDA type inattentif me parle beaucoup.
Ceci dit, j'avoue que je ne vois pas trop la différence avec les descriptions que j'ai vues de zèbre. Après la lecture de cette page, je suis un peu paumée.
Ceci dit, la case appropriée pour mon petit cas perso n'est pas la plus importante, ce qui m'intéresse, ce sont les solutions...
Là, de toute façon, c'est rapidement compliqué.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: La dissociation, ça vous parle ?
Chuna a écrit:Je m'en rends particulièrement compte quand je repense à certaines scènes de ma vie, en y repensant, je vis une émotion d'intensité nettement plus importante que lors du fait réel. Et il y a un côté assez frustrant, du coup.
Alors ça n'est pas trop dans le sujet du topic, mais je me suis très souvent posé la question : Est ce qu'on ne vit pas plus intensément nos rêves que la réalité ?
En fait, cette réflexion, je l'ai eue ça fait quelques années en lisant un bouquin, je ne sais même plus lequel... mais l'auteur disait : je n'ai jamais aimé autant ma femme que lorsqu'elle n'est pas là.
Je ne me souviens pas de la formulation exacte, mais l'idée était celle-là. J'ai trouvé ça assez... choquant, mais j'ai creusé et je pense que ça peut s'expliquer.
Dans les faits réels, on est toujours un peu dispersé par des tas de choses insignifiantes mais qui nous bloquent au final. T'as froid, tu as un truc à faire juste après... des petites choses comme ça.
Mais quand on y repense après coup, on chasse tout ce qui a fait du parasitage (qui n'était peut être pas conscient d'ailleurs). Notre cerveau nous trompe un peu aussi, car il modifie aussi nos souvenirs légèrement. Il comble les trous, rend les choses cohérentes. Du coup, on revit le moment d'une autre façon qu'on l'a vécu, et nos émotions elles, ne font pas trop la différence entre la réalité et la fiction. On se passe un film en gros.
C'est sans doute aussi pour ça qu'on se dit souvent... mais pourquoi j'ai pas fait ça à ce moment là !
Bah parce qu'à ce moment là, c'était différent.
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: La dissociation, ça vous parle ?
C'est possible mais dans mon cas je n'y crois pas trop....
Car je compare un moment où je suis en train de conduire en train de penser à un événement avec une personne par ex, donc les sens en alertes, et le moment où je suis avec cette personne, et seule, sans élément perturbateur.
Dans ce cas là, je suis certaine que j'ai ce phénomène qui se manifeste, pour avoir justement essayé de saisir l'émotion et les sensations qui sont toutes petites.
Car je compare un moment où je suis en train de conduire en train de penser à un événement avec une personne par ex, donc les sens en alertes, et le moment où je suis avec cette personne, et seule, sans élément perturbateur.
Dans ce cas là, je suis certaine que j'ai ce phénomène qui se manifeste, pour avoir justement essayé de saisir l'émotion et les sensations qui sont toutes petites.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: La dissociation, ça vous parle ?
Salut Chuna,
pour moi aussi ça concerne les relations intimes, en gros j'ai vécu une relation longue dans laquelle je me suis convaincu que j'étais amoureux, sauf que je ne l'étais pas...
Elle faisait suite à une relation précédente qui s'est soldée par un traumatisme, une trahison, qui a fait s'effondrer tout un pan de ma construction personnelle, de mes principes et de mon système de valeurs. C'était il y a dix ans environ et toutes les années qui ont suivi j'étais déconnecté de mes émotions, insensible. Je rationalisais tout, je fuyais les situations qui auraient pu me déstabiliser, sûrement pour me protéger, et bien évidemment je ne m'en rendais pas compte.
Depuis que j'ai pris conscience de ce mécanisme, je tente de le combattre en cherchant à reconstruire mon égo, en passant plus de temps à me concentrer sur ce que je ressens, à "écouter" ce que me dit mon ventre, plutôt qu'à faire turbiner mon cerveau.
pour moi aussi ça concerne les relations intimes, en gros j'ai vécu une relation longue dans laquelle je me suis convaincu que j'étais amoureux, sauf que je ne l'étais pas...
Elle faisait suite à une relation précédente qui s'est soldée par un traumatisme, une trahison, qui a fait s'effondrer tout un pan de ma construction personnelle, de mes principes et de mon système de valeurs. C'était il y a dix ans environ et toutes les années qui ont suivi j'étais déconnecté de mes émotions, insensible. Je rationalisais tout, je fuyais les situations qui auraient pu me déstabiliser, sûrement pour me protéger, et bien évidemment je ne m'en rendais pas compte.
Depuis que j'ai pris conscience de ce mécanisme, je tente de le combattre en cherchant à reconstruire mon égo, en passant plus de temps à me concentrer sur ce que je ressens, à "écouter" ce que me dit mon ventre, plutôt qu'à faire turbiner mon cerveau.
parsem / parsec- Messages : 1083
Date d'inscription : 12/05/2015
Age : 37
Localisation : Paris
Re: La dissociation, ça vous parle ?
Big Foot a écrit: Je me pose aussi la question de la dissociation en rapport avec mon comportement quand je suis entouré de beaucoup de personne, de type réunion familiale ... Quand je suis entouré de beaucoup de monde très rapidement je ne parle plus et ne fais plus qu'écouté tout ce qui se passe autour de moi (les conversations, toutes les conversations, les bruits, les enfants qui se mettent à crier,..). Je me retrouve en situation de récepteur et que de récepteur.
Bimbang a écrit: Je fais aussi le mode "récepteur" quand il y a trop de monde. Surtout quand ça parle fort. Ça m'agresse terriblement.
C'est assez semblable pour moi. Dès que je suis en groupe, je perds mes idées (je dis que "je n'ai plus de cerveau"), je deviens assez inerte et en quelque sorte j'attends que ça passe. Tout en percevant ce qui se passe autour de moi, et en y participant de temps en temps (comme quoi je suis quand même, mais bien en-dessous de mes capacités).
Cet après-midi je suis allée à une expo dans une bibliothèque et, horreur-malheur, il y avait au moins deux classes de primaires qui étaient là!! À peine entrée je les ai entendus et hop! Je me suis dissociée. Impossible de me concentrer sur l'expo, je n'ai absolument pas pu en profiter. J'ai vu les dessins sans les voir, je n'ai ressenti aucune émotion, j'ai même hésité à ressortir parce que je m'en rendais compte et je trouvais frustrant et irritant de vivre ça, en même temps qu'angoissant (car je pense que la dissociation est provoquée par l'anxiété/l'angoisse).
Avant je vivais ça en (quasi)permanence, mais j'ai fait un gros travail sur mes émotions ces dernières années, et quand je suis seule ou avec une seule personne j'arrive à rester à peu près connectée à mes émotions. Dès qu'il y a du monde ou que c'est une situation imprévue/inhabituelle ça se complique... le naturel revient au galop.
De mon côté j'ai pris conscience que j'ai vécu plusieurs traumatismes étant enfant, donc ça s'explique très facilement. Cela dit, je pense que la douance peut être un facteur aggravant, dans le sens où on perçoit plus les informations extérieures et que cela peut être source de stress.
En tous cas la dissociation est pour moi très frustrante, car si elle me permet sans doute d'apaiser des situations trop stressantes, elle me coupe aussi de la joie et du plaisir. Il m'est souvent arrivé de regarder un beau paysage (ce que j'adore) en ayant la conscience qu'il est beau mais sans le ressentir... Ça donne le sentiment de passer à côté de sa vie.
Invité- Invité
Re: La dissociation, ça vous parle ?
La psychiatre Murielle Salmona l'évoque très bien dans ses recherches sur la mémoire traumatique. En évoquant principalement les conduites dissociantes et le phénomène de "disjonction". Ce qui m'a interpellé, c'est le caractère addictif de la dissociation, en cas de stress très intense.
Sibiti- Messages : 3
Date d'inscription : 18/10/2016
Age : 51
Localisation : Isère
Re: La dissociation, ça vous parle ?
Pour m'intéresser à tout ce qui a trait aux traumatismes (infantiles notamment) et aux chocs post-traumatiques, je recommande également de lire les développements de Murielle Salmona autour du concept de mémoire traumatique.
Elle l'explique de manière simple, claire et efficace. Chose suffisamment rare dans le monde de la psychologie pour être salué. Il est notamment mis en évidence, que "laisser le passé derrière soi" est une attitude contre-productive, puisque les souvenirs traumatiques peuvent s'étendre à travers les nouvelles expériences ou apprentissages qui réactivent la "mémoire traumatique".
A noter que la "dissociation", telle que vous la décrivez ne rejoint pas forcément la dissociation telle que définie par la psychiatrie. En effet, la dissociation implique une perte de conscience, de contact avec la réalité. Il s'agit bien entendu dans tous les cas d'une forte angoisse.
Et à ce sujet, l'ouvrage de C.Petitcollin "émotion mode d'emploi" décrit de façon très simple mais didactique le lien entre angoisse et émotions: l'angoisse est une émotion mal structurée. J'ai beaucoup aimé ce livre et je le conseille souvent aux grands anxieux que je connais, ou pour faire face à des situations difficiles.
Au-delà de l'aspect traumatique, la méconnaissance et le rejet traditionnel de la composante émotionnelle dans les comportements (y compris chez les psychologues) nous fragilise au quotidien.
Bonne lecture!
Elle l'explique de manière simple, claire et efficace. Chose suffisamment rare dans le monde de la psychologie pour être salué. Il est notamment mis en évidence, que "laisser le passé derrière soi" est une attitude contre-productive, puisque les souvenirs traumatiques peuvent s'étendre à travers les nouvelles expériences ou apprentissages qui réactivent la "mémoire traumatique".
A noter que la "dissociation", telle que vous la décrivez ne rejoint pas forcément la dissociation telle que définie par la psychiatrie. En effet, la dissociation implique une perte de conscience, de contact avec la réalité. Il s'agit bien entendu dans tous les cas d'une forte angoisse.
Et à ce sujet, l'ouvrage de C.Petitcollin "émotion mode d'emploi" décrit de façon très simple mais didactique le lien entre angoisse et émotions: l'angoisse est une émotion mal structurée. J'ai beaucoup aimé ce livre et je le conseille souvent aux grands anxieux que je connais, ou pour faire face à des situations difficiles.
Au-delà de l'aspect traumatique, la méconnaissance et le rejet traditionnel de la composante émotionnelle dans les comportements (y compris chez les psychologues) nous fragilise au quotidien.
Bonne lecture!
Revan- Messages : 323
Date d'inscription : 09/01/2010
Age : 36
Localisation : Nantes
Re: La dissociation, ça vous parle ?
Revan a écrit:Et à ce sujet, l'ouvrage de C.Petitcollin "émotion mode d'emploi" décrit de façon très simple mais didactique le lien entre angoisse et émotions: l'angoisse est une émotion mal structurée.
Est-ce que tu peux expliquer un peu plus cette notion? Ça m'intéresse
Revan a écrit:Au-delà de l'aspect traumatique, la méconnaissance et le rejet traditionnel de la composante émotionnelle dans les comportements (y compris chez les psychologues) nous fragilise au quotidien.
Je suis tout à fait d'accord!
Merci pour tes explications très claires
Invité- Invité
Re: La dissociation, ça vous parle ?
Content de voir qu'on est du même avis...
C.Petitcollin utilise une image pour représenter l'angoisse: elle est comme une grosse marmite dont la pression augmente sous l'effet d'émotions interdites ou niées. Ces émotions sont classées en émotions "naturelles" qui correspondent à différentes fonctions de régulation du psychisme (colère, tristesse, joie et peur).
Elle associe à chaque émotion une fonction qui répond à un besoin affectif et psychologique (être respecté, consolé, partagé et protégé).
La culpabilisation et la honte, lorsqu'elles sont excessives poussent à différents comportements inadaptés qui visent à éviter de ressentir les émotions "interdites". Ces comportements sont assimilés dans l'enfance suivant l'environnement social (rôle des sexes, attentes de la familles, stéréotypes de la société...).
C'est une approche très pragmatique qui complète bien la Communication Non Violente, dans la nécessité de structurer les émotions, les comportements et les besoins. Autrement dit, de les dé-fusionner.
J'ai eu souvent l'occasion de remarquer que les conflits ont comme base des confusions, des peurs mal identifiées ou des deuils non-éprouvés.
Le livre est en format poche et coûte seulement 5€. Il a le mérite de ne pas se perdre en circonvolutions théoriques où en bibliographie sans fin. Mais c'est peut être aussi la limite du bouquin: Petitcollin ne donne pas de références détaillées.
C.Petitcollin utilise une image pour représenter l'angoisse: elle est comme une grosse marmite dont la pression augmente sous l'effet d'émotions interdites ou niées. Ces émotions sont classées en émotions "naturelles" qui correspondent à différentes fonctions de régulation du psychisme (colère, tristesse, joie et peur).
Elle associe à chaque émotion une fonction qui répond à un besoin affectif et psychologique (être respecté, consolé, partagé et protégé).
La culpabilisation et la honte, lorsqu'elles sont excessives poussent à différents comportements inadaptés qui visent à éviter de ressentir les émotions "interdites". Ces comportements sont assimilés dans l'enfance suivant l'environnement social (rôle des sexes, attentes de la familles, stéréotypes de la société...).
C'est une approche très pragmatique qui complète bien la Communication Non Violente, dans la nécessité de structurer les émotions, les comportements et les besoins. Autrement dit, de les dé-fusionner.
J'ai eu souvent l'occasion de remarquer que les conflits ont comme base des confusions, des peurs mal identifiées ou des deuils non-éprouvés.
Le livre est en format poche et coûte seulement 5€. Il a le mérite de ne pas se perdre en circonvolutions théoriques où en bibliographie sans fin. Mais c'est peut être aussi la limite du bouquin: Petitcollin ne donne pas de références détaillées.
Revan- Messages : 323
Date d'inscription : 09/01/2010
Age : 36
Localisation : Nantes
Re: La dissociation, ça vous parle ?
j'arrive après tout le monde , ce titre m'a interpellée "la dissociation ça vous parle?"
Oui carrément et pas qu'un peu, c'est mon lot quotidien.
Je pense que c'est lié effectivement à des traumatismes mais que certaines personnes y sont plus sensibles...
Par exemple j'ai subit pas mal de traumatismes durant mon enfance et adolescence dont je me souviens très precisement mais comme spéctateur. Là je n'etais plus dans mon corps disons.
Par contre au quotidien je dissocie quand une discussion est tendue , quand j'ai peur...
Ce phénomène m'a posé beaucoup de probleme et en même temps sauvé quand ma mère me disai les pires salo......
Oui carrément et pas qu'un peu, c'est mon lot quotidien.
Je pense que c'est lié effectivement à des traumatismes mais que certaines personnes y sont plus sensibles...
Par exemple j'ai subit pas mal de traumatismes durant mon enfance et adolescence dont je me souviens très precisement mais comme spéctateur. Là je n'etais plus dans mon corps disons.
Par contre au quotidien je dissocie quand une discussion est tendue , quand j'ai peur...
Ce phénomène m'a posé beaucoup de probleme et en même temps sauvé quand ma mère me disai les pires salo......
petit-mouton-noir- Messages : 33
Date d'inscription : 27/12/2016
Age : 30
Localisation : dans la bergerie
Re: La dissociation, ça vous parle ?
quelqu'un d'autre dissocie au quotidien?
petit-mouton-noir- Messages : 33
Date d'inscription : 27/12/2016
Age : 30
Localisation : dans la bergerie
Re: La dissociation, ça vous parle ?
Hello,
intéressant, je vais lire le wikipédia à tête reposée pour voir si je rentre dans cette pathologie...Mais je sais que j'ai souvent adopté une espèce de fuite intérieure devant des situations de blocage...
intéressant, je vais lire le wikipédia à tête reposée pour voir si je rentre dans cette pathologie...Mais je sais que j'ai souvent adopté une espèce de fuite intérieure devant des situations de blocage...
X28- Messages : 427
Date d'inscription : 24/04/2014
Re: La dissociation, ça vous parle ?
Hello, bon j'ai lu, il y a des choses qui me parlent beaucoup, les symptômes en particulier, par contre chez moi aucun amnésie...si je me souviens bien ;-)
X28- Messages : 427
Date d'inscription : 24/04/2014
Re: La dissociation, ça vous parle ?
je ne suis pas sûre d'être dans le sujet, mais le mot dissociation me fait échos. J'ai l'impression de le vivre lorsque je vis des situations un peu redondante ... et que l'ennui va arriver (ou est déjà là), alors je me mets sur pilote automatique.
toc- Messages : 16
Date d'inscription : 15/02/2017
Age : 32
Re: La dissociation, ça vous parle ?
J'ai trouvé ce document de Muriel Salmona très intéressant sur le sujet. En effet, je suis étonnée que ce sujet n'est pas plus évoqué sur le forum ...
La-dissociation-traumatique-et-les-troubles-de-la-personnalité en pdf
La-dissociation-traumatique-et-les-troubles-de-la-personnalité en pdf
- Extrait de choix sur l'explication de la mémoire traumatique ...:
- Un stress extrême, véritable tempête émotionnelle, envahit alors l'organisme et - parce qu'il représente un risque vital pour l'organisme par atteinte du cœur et du cerveau par l’excès d’adrénaline et de cortisol (Rauch, 2007) - déclenche des mécanismes neurobiologiques de sauvegarde (Yehuda, 2007 ; Nemeroff, 2009) qui ont pour effet de faire disjoncter le circuit émotionnel, et d'entraîner une anesthésie émotionnelle et physique en produisant des drogues dures morphine et kétamine-like. L'anesthésie émotionnelle génère un état dissociatif avec un sentiment d'étrangeté, de déconnection et de dépersonnalisation, comme si la victime devenait spectatrice de la situation puisqu'elle la perçoit sans émotion. Mais cette disjonction isole la structure responsable des réponses sensorielles et émotionnelles (l'amygdale cérébrale) de l'hippocampe (autre structure cérébrale, sorte de logiciel qui gère la mémoire et le repérage temporo-spatial, sans elle aucun souvenir ne peut être mémorisé, ni remémoré, ni temporalisé). Et l'hippocampe ne peut pas faire son travail d'encodage et de stockage de la mémoire sensorielle et émotionnelle des violences, celle-ci reste piégée dans l'amygdale sans être traitée, ni transformée en mémoire autobiographique. Elle va rester hors temps, non-consciente, à l'identique, susceptible d'envahir le champ de la conscience et de refaire revivre la scène violente de façon hallucinatoire, comme une machine à remonter le temps, avec les mêmes sensations, les mêmes douleurs, les mêmes phrases entendues, les mêmes odeurs, les mêmes sentiments de détresse et de terreur (ce sont les flashbacks, les réminiscences, les cauchemars, les attaques de panique...). C'est cette mémoire piégée dans l’amygdale qui n’est pas devenue autobiographique qu'on appelle la mémoire traumatique (Ledoux, 1997).
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1496
Date d'inscription : 21/04/2016
Age : 105
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