Manque d'intérêt dans tout...

Comment faire :p? Vous ressentez la même chose?

Tout ce que je fais se résume plutôt à des obligations que je me fixe à moi-même ou à un besoin physique ou psychologique.

Vaste sujet, difficile à répondre avec si peu d'indications

Tiens ça c'est bien, comme texte à méditer

Porter un véritable intérêt à quelque chose c'est le prendre au sérieux, et prendre quoi que ce soit au sérieux (sauf soi-même) c'est vulgaire.
Tu es fashionnable

Pas mal la musique ahah :p
Oui c'est vrai qu'il y a peu d'indications mais c'est juste que j'ai du mal à me souvenir de la dernière fois où j'ai vraiment eu de l'intérêt pour quelque chose... :p

karkakoa a écrit:Porter un véritable intérêt à quelque chose c'est le prendre au sérieux, et prendre quoi que ce soit au sérieux (sauf soi-même) c'est vulgaire.
Tu es fashionnable

Càd c'est vulgaire :p?

Qui est sans aucune élévation, qui est ordinaire, prosaïque, bas, commun.


Il y a deux catégories d'humains, ceux qui rampent dans la fange et les anges tristes qui admirent le spectacle en flottant dans le vide
Ceux qui boient la tasse en ingurgitant leurs propres excréments, qui nient en permanence leur propre finitude, qui s'agenouillent devant les cathédrales d'illusions qu'offrent les sociétés, qui font mine d'ignorer que l'existence est nécessairement contraignante, que le plaisir quel qu'il soit file entre les doigts et que lui courir après n'est que folie douce, tous ceux qui sont capables d'avoir un véritable intérêt pour autre chose que pour ce qui offre une opportunité de saisir l'essence de ce que nous sommes et de nous ancrer à quelque chose de ferme, c'est eux qui sont vulgaires.

Ils sont sales, ils s'assemblent et forment une eau croupie dans laquelle n'importe quelle âme préservée ne plongerait pas ne serait-ce qu'un orteil. Tout ce qui n'est pas philosophique sous au moins l'un de ses aspects est délirant, absurde, indigne d'être considéré.
Il est nécessaire de faire semblant de temps en temps, même vis à vis de soi-même (question de survie, la folie guette) mais il faut toujours garder ce noyau de dédain, ce noyau de scepticisme légitime sur lequel faire reposer sa personne et qui donne la colonne vertébrale des humains qui savent voler

C'est bien vrai tout ça karkaoa... triste mais vrai.

Pour ma part, plus j'avance plus j'ai l'impression d'être blazé, et que tout ce que je fais ou ce que je vis ne se résume qu'à un flot d'informations qui se propage de façon neutre et inconsistante au milieu des autres informations déjà accumulées (ce qu'on appelle la mémoire quoi).

Même si je continue d'être curieux de pas mal de choses, je crois qu'au fond je ne fais que satisfaire un besoin de ne pas m'embourber, justement, dans des activités ou des pensées trop répétitives. Une façon de garder la tête hors de l'eau.

Je pense pas que la philosophie du balek soit quelque chose de viable pour s'accomplir mais tellement peu de choses peuvent présenter un intérêt que ça devient presque une pensée obligatoire. Et puis souvent curiosité va de pair avec deception, plus on découvre plus on s'émerveille et puis l'émerveillement devient répétitif et c'est la descente vers l'inutilité.

Je sais pas si ça vous le fait aussi mais chez moi l'émerveillement ne se manifeste que d'une seule façon, et plus je ressens ce sentiment plus je m'en lasse.