Expliquer profondément à sa famille ses blessures et sa compréhension de la vie
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Expliquer profondément à sa famille ses blessures et sa compréhension de la vie
Bonjour,
Je voulais juste partager le fait que j'ai fini mon "coming out intellectuel et émotionnel" en temps que zèbre vis à vis de ma famille.
J'en parlait de rares fois avec eux et ce depuis 2 ans, mais pour eux je me compliquais le cerveau et ils ne voyaient pas en quoi cela m'aiderait à accéder au bonheur.
Leur vision du bonheur est bien plus terre à terre que la mienne.
Ils me reprochaient de ne pas pourvoir comprendre ce qu'il y avait dans ma tête, mais aussi mon incroyable potentiel que je ne savais pas utilisé, ou alors seulement dans de rares occasions.
Il s'inquiétaient beaucoup pour moi car je suis au chômage depuis un peu plus d'un an et pour eux la valeur travail est une chose essentielle.
Affronter mes parents et leurs expliquer pourquoi un fossé c'était creusé entre nous m'était essentiel afin de me libérer totalement.
J'ai une chance folle car mes parents m'aiment vraiment et ont une vraie confiance en moi.
Qu'ils s'inquiètent sur certaines choses est normal car je suis leur fils, je ne pouvait pas leur reprocher de s'inquiéter.
Ils fallait juste que je leur explique qui j'étais et quelles sont mes valeurs profondes afin d'effacer leurs inquiétudes.
ET que je cesse de porter la responsabilité de ma tristesse.
Au début de la conversation, ils se sont immédiatement braqués, croyant que je voulais les changer et leur imposer ma philosophie.
Couper la TV pour que je leurs parle était un affront.
Je ne voulais que leur offrir le plus beau cadeau qu'un enfant peut faire à ses parents : toucher la vraie personnalité de leur enfant et leur montrer son vrai visage.
Mon père a très vite haussé la voix et m'a expliqué sa vision de la vie, ses valeurs et sa définition du sens de la vie (la famille, le travail).
J'avais peur qu'ils se braquent et que ma mère fondent en larmes en ne comprenant rien à mes pensées.
J'ai su rester calme et détruire leurs arguments un à un vis à vis de moi.
J'ai une vraie valeur travail vu que j'ai travaillé pendant 15 ans sans un jour de chômage et ai eu une vraie réussite et reconnaissance dans mon travail.
J'ai toujours été totalement indépendant et n'ont jamais rien eu à payer pour moi.
Je leurs ai expliqué pourquoi je ne pouvais pas être heureux en couple.
Je m'oubliais totalement vis à vis de l'autre car dans ma famille ont vit dans le sacrifice pour l'autre.
Moi je ne plus me sacrifier, je veux être dans l'échange et dans le partage.
Je veux autant aimer la personne qui sera dans ma vie que je m'aime moi même.
Comment la pression familiale vis à vis du culte du bonheur (et le refus de la tristesse) était nocif pour moi car oui je suis triste parfois et ne m'en accordait pas le droit.
Si j'étais triste cela voulait dire que j'étais un mauvais fils.
Si je leurs parlait de ma tristesse, cela les rendait malheureux car il pensaient qu'ils avaient mal fait les choses avec leurs fils.
Toutes mes angoisses y sont passées.
Mais ceci n'était pas grave car j'avais déjà guérit mes angoisses.
J'ai attendu d'avoir chassé ma tristesse par la compréhension et l'acceptation avant de leurs en parler.
Ils ont compris que tout ceci était derrière moi et qu'ils n'avaient aucune raison de se faire du souci.
J'ai retrouvé ma foi et marche en toute confiance.
Ils ont su écouter et comprendre.
Il n'y au plus aucun cri, aucune larme, juste une écoute mutuelle et de la compréhension.
J'angoissais tellement de leur dire tout ceci, mais je devais le faire.
J'ai beaucoup de chance d'avoir une famille qui a su m'écouter, mais j'ai aussi été très habile en attendant de régler tous mes problèmes afin de ne pas leurs créer de souci.
Dorénavant, je pourrais leur parler de ma tristesse quand elle pointera le bout de son nez et ils ne se culpabiliseront plus, et moi non plus.
Je vais pouvoir évacuer et partager les choses au fur et à mesure avec eux et relier un vrai contact, bien plus profond qu'auparavant.
Et ce matin il fait encore plus beau que les autres jours.
Là nous allons nous promener dans les bois en famille et un vraie quiétude règne dans le foyer familial.
Mes parents et moi sommes libérés de tout ceci.
La vie est belle et sait aimer ceux qui l'aime.
A ceux qui souffrent, ne perdez pas espoir, nourrissez vous de votre tristesse afin de trouver les forces d'aller mieux et n'oubliez pas que vous êtes de bonnes personnes remplies d'amour et de compassion.
Je voulais juste partager le fait que j'ai fini mon "coming out intellectuel et émotionnel" en temps que zèbre vis à vis de ma famille.
J'en parlait de rares fois avec eux et ce depuis 2 ans, mais pour eux je me compliquais le cerveau et ils ne voyaient pas en quoi cela m'aiderait à accéder au bonheur.
Leur vision du bonheur est bien plus terre à terre que la mienne.
Ils me reprochaient de ne pas pourvoir comprendre ce qu'il y avait dans ma tête, mais aussi mon incroyable potentiel que je ne savais pas utilisé, ou alors seulement dans de rares occasions.
Il s'inquiétaient beaucoup pour moi car je suis au chômage depuis un peu plus d'un an et pour eux la valeur travail est une chose essentielle.
Affronter mes parents et leurs expliquer pourquoi un fossé c'était creusé entre nous m'était essentiel afin de me libérer totalement.
J'ai une chance folle car mes parents m'aiment vraiment et ont une vraie confiance en moi.
Qu'ils s'inquiètent sur certaines choses est normal car je suis leur fils, je ne pouvait pas leur reprocher de s'inquiéter.
Ils fallait juste que je leur explique qui j'étais et quelles sont mes valeurs profondes afin d'effacer leurs inquiétudes.
ET que je cesse de porter la responsabilité de ma tristesse.
Au début de la conversation, ils se sont immédiatement braqués, croyant que je voulais les changer et leur imposer ma philosophie.
Couper la TV pour que je leurs parle était un affront.
Je ne voulais que leur offrir le plus beau cadeau qu'un enfant peut faire à ses parents : toucher la vraie personnalité de leur enfant et leur montrer son vrai visage.
Mon père a très vite haussé la voix et m'a expliqué sa vision de la vie, ses valeurs et sa définition du sens de la vie (la famille, le travail).
J'avais peur qu'ils se braquent et que ma mère fondent en larmes en ne comprenant rien à mes pensées.
J'ai su rester calme et détruire leurs arguments un à un vis à vis de moi.
J'ai une vraie valeur travail vu que j'ai travaillé pendant 15 ans sans un jour de chômage et ai eu une vraie réussite et reconnaissance dans mon travail.
J'ai toujours été totalement indépendant et n'ont jamais rien eu à payer pour moi.
Je leurs ai expliqué pourquoi je ne pouvais pas être heureux en couple.
Je m'oubliais totalement vis à vis de l'autre car dans ma famille ont vit dans le sacrifice pour l'autre.
Moi je ne plus me sacrifier, je veux être dans l'échange et dans le partage.
Je veux autant aimer la personne qui sera dans ma vie que je m'aime moi même.
Comment la pression familiale vis à vis du culte du bonheur (et le refus de la tristesse) était nocif pour moi car oui je suis triste parfois et ne m'en accordait pas le droit.
Si j'étais triste cela voulait dire que j'étais un mauvais fils.
Si je leurs parlait de ma tristesse, cela les rendait malheureux car il pensaient qu'ils avaient mal fait les choses avec leurs fils.
Toutes mes angoisses y sont passées.
Mais ceci n'était pas grave car j'avais déjà guérit mes angoisses.
J'ai attendu d'avoir chassé ma tristesse par la compréhension et l'acceptation avant de leurs en parler.
Ils ont compris que tout ceci était derrière moi et qu'ils n'avaient aucune raison de se faire du souci.
J'ai retrouvé ma foi et marche en toute confiance.
Ils ont su écouter et comprendre.
Il n'y au plus aucun cri, aucune larme, juste une écoute mutuelle et de la compréhension.
J'angoissais tellement de leur dire tout ceci, mais je devais le faire.
J'ai beaucoup de chance d'avoir une famille qui a su m'écouter, mais j'ai aussi été très habile en attendant de régler tous mes problèmes afin de ne pas leurs créer de souci.
Dorénavant, je pourrais leur parler de ma tristesse quand elle pointera le bout de son nez et ils ne se culpabiliseront plus, et moi non plus.
Je vais pouvoir évacuer et partager les choses au fur et à mesure avec eux et relier un vrai contact, bien plus profond qu'auparavant.
Et ce matin il fait encore plus beau que les autres jours.
Là nous allons nous promener dans les bois en famille et un vraie quiétude règne dans le foyer familial.
Mes parents et moi sommes libérés de tout ceci.
La vie est belle et sait aimer ceux qui l'aime.
A ceux qui souffrent, ne perdez pas espoir, nourrissez vous de votre tristesse afin de trouver les forces d'aller mieux et n'oubliez pas que vous êtes de bonnes personnes remplies d'amour et de compassion.
FunkyVador- Messages : 122
Date d'inscription : 08/06/2015
Age : 44
Localisation : Paris
Re: Expliquer profondément à sa famille ses blessures et sa compréhension de la vie
Merci!!
Tu as de la chance de pouvoir t'entendre bien avec toute ta famille!!!
Tu as de la chance de pouvoir t'entendre bien avec toute ta famille!!!
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Expliquer profondément à sa famille ses blessures et sa compréhension de la vie
Salut !
Beau message....
Moi j'ai fait le même travail avec ma mère. Plus compliqué, car derrière mon désarrois il y avait des choses plus lourdes à porter, surtout pour elle, qui m'a mis dans les mains de mes bourreaux. Mais elle ne pouvait pas le savoir, et l'effort de ma part à été de luis faire comprendre qu'elle n'était pas responsable, ou si elle l'était, ce n'était pas par mégarde ou manque d'amour, mais par ignorance.
Parfois les approximations nous mènent vers l'inéluctable, pur ne pas parler des certitudes, mais une certitude en soi peut être aussi bienveillante, même si elle nous mène à la catastrophe.
Pour te dire que j'apprécie beaucoup ton attitude et l'attitude de tes parents. Ils sont intélligents, et ton intelligence ne me surprends pas... C'est souvent génétique, quoique qu'elle n'est pas gage de bienveillance.
Beau message....
Moi j'ai fait le même travail avec ma mère. Plus compliqué, car derrière mon désarrois il y avait des choses plus lourdes à porter, surtout pour elle, qui m'a mis dans les mains de mes bourreaux. Mais elle ne pouvait pas le savoir, et l'effort de ma part à été de luis faire comprendre qu'elle n'était pas responsable, ou si elle l'était, ce n'était pas par mégarde ou manque d'amour, mais par ignorance.
Parfois les approximations nous mènent vers l'inéluctable, pur ne pas parler des certitudes, mais une certitude en soi peut être aussi bienveillante, même si elle nous mène à la catastrophe.
Pour te dire que j'apprécie beaucoup ton attitude et l'attitude de tes parents. Ils sont intélligents, et ton intelligence ne me surprends pas... C'est souvent génétique, quoique qu'elle n'est pas gage de bienveillance.
QubiK- Messages : 264
Date d'inscription : 15/05/2016
Localisation : Fondu dans le réseau
Re: Expliquer profondément à sa famille ses blessures et sa compréhension de la vie
@ Belena, oui je suis conscient de ma chance. Certes il y a toujours des choses qui ne vont pas mais quand le capital d'amour et confiance est là, cela donne des bases très solides.
@Qubik, bravo à toi aussi d'avoir déculpabiliser ta mère.
Et toi t'es tu déculpabiliser en comprenant que toi aussi tu n'y étais pour rien. Si c'est oui je suis très content pour toi.
Si c'est non, on peut en parler si besoin est.
En tout cas merci pour ce mot, cela me fait plaisir. Et oui il y a un part de génétique quant l'intelligence et pour mes parents je n'arrive pas à savoir si ils sont tous les 2 zèbres ou juste un seul des deux....mais peu m'importe je n'ai plus besoin de le savoir. La seule personne réellement concernée reste eux même. S'ils ne se posent pas la question, c'est que moi non plus je n'ai pas à me la poser.
Mais la première heure de discussion, j'ai du prendre sur moi. Je me voyais quitter la table et me taper 20 kilomètres à pied afin de rentrer jusqu'à la gare la plus proche.
Mais je me suis accroché, suis resté sur une fréquence d'amour ce qui a permis de casser leurs fréquences de peur et de les mettre sur la même fréquence que moi...et là tout est devenu très simple.
@Qubik, bravo à toi aussi d'avoir déculpabiliser ta mère.
Et toi t'es tu déculpabiliser en comprenant que toi aussi tu n'y étais pour rien. Si c'est oui je suis très content pour toi.
Si c'est non, on peut en parler si besoin est.
En tout cas merci pour ce mot, cela me fait plaisir. Et oui il y a un part de génétique quant l'intelligence et pour mes parents je n'arrive pas à savoir si ils sont tous les 2 zèbres ou juste un seul des deux....mais peu m'importe je n'ai plus besoin de le savoir. La seule personne réellement concernée reste eux même. S'ils ne se posent pas la question, c'est que moi non plus je n'ai pas à me la poser.
Mais la première heure de discussion, j'ai du prendre sur moi. Je me voyais quitter la table et me taper 20 kilomètres à pied afin de rentrer jusqu'à la gare la plus proche.
Mais je me suis accroché, suis resté sur une fréquence d'amour ce qui a permis de casser leurs fréquences de peur et de les mettre sur la même fréquence que moi...et là tout est devenu très simple.
FunkyVador- Messages : 122
Date d'inscription : 08/06/2015
Age : 44
Localisation : Paris
Re: Expliquer profondément à sa famille ses blessures et sa compréhension de la vie
@ FunkyVador
Merci pour les encouragements, mais pour ce qui me concerne, je suis meilleur infirmier pour les autres que pour moi même. Et me déculpabiliser est un travail colossal, car j'ai tout un tas de traumatismes qui se superposent comme dans un milles feuilles, et la crème qui s'interpose n'est pas des plus ragoutantes.
Du reste, je viens de retomber dans le désarroi, car une surprise en cache encore une autre plus dérangeante.
J'arriverai un jour à la divine meringue c'est sur (enfin, je l'espère), mais ce n'est pas pour demain. Enfin, tu peux me lire dans mon post, tu comprendra de quoi je parle. Des choses qui ont peu à voir avec la zebritude...
Quant à la transmission génétique. J'ai deux mômes testés HQI, voir THQI pour l'un d'entre eux.
Leur mère n'est pas imbécile non plus, non testée mais parlant six langues comme l’eau fraiche et prof de fac. Donc je ne suis pas étonné par ces théories ni par notre descendance.
Ma mère est aussi intelligente, et mon père l'était, mais dans la perversion. Il ne faisait que me rabaisser et me mépriser quotidiennement. J'étais son petit souffre douleur. Malgré mes 50 balais quand je pense à lui une boule de rage et d'humiliation monte encore dans ma poitrine. Et je peux te dire que je suis fier de ne pas lui ressembler, ni spirituellement, ni physiquement, ni génétiquement.
Qu'il aille se faire foutre, lui, sa gueule, et ses chromosomes de merde ! (sorry pour la vulgarité)
Merci pour les encouragements, mais pour ce qui me concerne, je suis meilleur infirmier pour les autres que pour moi même. Et me déculpabiliser est un travail colossal, car j'ai tout un tas de traumatismes qui se superposent comme dans un milles feuilles, et la crème qui s'interpose n'est pas des plus ragoutantes.
Du reste, je viens de retomber dans le désarroi, car une surprise en cache encore une autre plus dérangeante.
J'arriverai un jour à la divine meringue c'est sur (enfin, je l'espère), mais ce n'est pas pour demain. Enfin, tu peux me lire dans mon post, tu comprendra de quoi je parle. Des choses qui ont peu à voir avec la zebritude...
Quant à la transmission génétique. J'ai deux mômes testés HQI, voir THQI pour l'un d'entre eux.
Leur mère n'est pas imbécile non plus, non testée mais parlant six langues comme l’eau fraiche et prof de fac. Donc je ne suis pas étonné par ces théories ni par notre descendance.
Ma mère est aussi intelligente, et mon père l'était, mais dans la perversion. Il ne faisait que me rabaisser et me mépriser quotidiennement. J'étais son petit souffre douleur. Malgré mes 50 balais quand je pense à lui une boule de rage et d'humiliation monte encore dans ma poitrine. Et je peux te dire que je suis fier de ne pas lui ressembler, ni spirituellement, ni physiquement, ni génétiquement.
Qu'il aille se faire foutre, lui, sa gueule, et ses chromosomes de merde ! (sorry pour la vulgarité)
QubiK- Messages : 264
Date d'inscription : 15/05/2016
Localisation : Fondu dans le réseau
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