BONJOUR...
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BONJOUR...
Bonjour...
Ça résume pas mal de choses... Surtout mes relations interpersonnelles.
Jérôme, je me demande si je n'ai pas plus de relations proches qui m'appellent "Fara(on)" que par mon prénom à vrai dire. Fait comme tu veux.
Je suis un individu exécrable d'une vingtaine d'années qui aura son diplôme de manager aguerri en Septembre prochain. J'ai des notes plus que moyennes et pourtant j'ai toujours été admis d'office par mes responsables universitaires... Autant dire que je suis un Alien au milieu de ma formation.
Plus sérieusement, j'ai fait le choix à tord ou à raison d'étudier les sciences humaines et du management à l'issue de mon bac S... L'objectif de comprendre comment fonctionnent les autres gens... Je pense que ça résume bien mon personnage. Dans la vie de tous les jours, j'ai beaucoup grandis ces dernières années et j'ai pu me construire, grandir, théoriser, philosopher... Je sais finalement où je veux mener ma vie et quel sens je veux lui donner. Reste que, j'étais bien seul, et je risque bien de le rester si je n'arrête pas d'abuser sur mon narcissisme maladif et mon ironie détestable. A vrai dire, jusqu'à aujourd'hui je n'ai rencontré qu'une personne avec qui j'ai pu partager et grandir et ce fut une histoire qui m'a coûter énormément en retour.
Aujourd'hui, j'ai réussi à me sortir de l'emprise de cette personne qui était à la fois formidable et effroyable dans ma vie. La difficulté est que cette libération rouvre mes faiblesses sentimentales et autant dire que ça n'aura pas prit longtemps pour que je retombe dans une situation qui m'a fortement affectée, suite au comportement inconscient d'une personne qui a agit d'une façon que je considère au delà de la vie publique...
Bref, cette situation m'a amenée à me reposer cette question : et si au lieu de me tourner vers les moyens mainstream de rencontrer des personnes OU vers le coût d'aller à la rencontre de personnes aléatoires dans un lieu public ; je trouvais des gens comme moi... Ou plutôt qui seront capable de comprendre quand j'aligne 3 mots compliqués... Et je suis tombé sur un témoignage puis j'ai acheté un livre puis j'ai lu une histoire de Zèbres... Des poneys rayés, sérieusement...
Me voilà donc ici. Je peux t'apprendre des choses sur pas mal de trucs... Surtout sur mon champ de recherche : comment créer un pont entre les normaux et les compliqués. Comment se développer, comment donner du sens à sa vie, à soi même... Bref des histoires de management et de sciences humaines qui ne sont ni scientifiques ni fixées, mais qui permettent d'avancer, petit à petit, vers le surhumain.
Encore faudra-t-il que je trouve une réponse ici. Je ne suis pas trop du genre à aller courir après les inconnus...
NB : je vie aux alentours de Cergy-Pontoise.
Ça résume pas mal de choses... Surtout mes relations interpersonnelles.
Jérôme, je me demande si je n'ai pas plus de relations proches qui m'appellent "Fara(on)" que par mon prénom à vrai dire. Fait comme tu veux.
Je suis un individu exécrable d'une vingtaine d'années qui aura son diplôme de manager aguerri en Septembre prochain. J'ai des notes plus que moyennes et pourtant j'ai toujours été admis d'office par mes responsables universitaires... Autant dire que je suis un Alien au milieu de ma formation.
Plus sérieusement, j'ai fait le choix à tord ou à raison d'étudier les sciences humaines et du management à l'issue de mon bac S... L'objectif de comprendre comment fonctionnent les autres gens... Je pense que ça résume bien mon personnage. Dans la vie de tous les jours, j'ai beaucoup grandis ces dernières années et j'ai pu me construire, grandir, théoriser, philosopher... Je sais finalement où je veux mener ma vie et quel sens je veux lui donner. Reste que, j'étais bien seul, et je risque bien de le rester si je n'arrête pas d'abuser sur mon narcissisme maladif et mon ironie détestable. A vrai dire, jusqu'à aujourd'hui je n'ai rencontré qu'une personne avec qui j'ai pu partager et grandir et ce fut une histoire qui m'a coûter énormément en retour.
Aujourd'hui, j'ai réussi à me sortir de l'emprise de cette personne qui était à la fois formidable et effroyable dans ma vie. La difficulté est que cette libération rouvre mes faiblesses sentimentales et autant dire que ça n'aura pas prit longtemps pour que je retombe dans une situation qui m'a fortement affectée, suite au comportement inconscient d'une personne qui a agit d'une façon que je considère au delà de la vie publique...
Bref, cette situation m'a amenée à me reposer cette question : et si au lieu de me tourner vers les moyens mainstream de rencontrer des personnes OU vers le coût d'aller à la rencontre de personnes aléatoires dans un lieu public ; je trouvais des gens comme moi... Ou plutôt qui seront capable de comprendre quand j'aligne 3 mots compliqués... Et je suis tombé sur un témoignage puis j'ai acheté un livre puis j'ai lu une histoire de Zèbres... Des poneys rayés, sérieusement...
Me voilà donc ici. Je peux t'apprendre des choses sur pas mal de trucs... Surtout sur mon champ de recherche : comment créer un pont entre les normaux et les compliqués. Comment se développer, comment donner du sens à sa vie, à soi même... Bref des histoires de management et de sciences humaines qui ne sont ni scientifiques ni fixées, mais qui permettent d'avancer, petit à petit, vers le surhumain.
Encore faudra-t-il que je trouve une réponse ici. Je ne suis pas trop du genre à aller courir après les inconnus...
NB : je vie aux alentours de Cergy-Pontoise.
Faraon- Messages : 5
Date d'inscription : 22/10/2016
Age : 30
Localisation : Cergy-Pontoise
Re: BONJOUR...
Le surhumain ? Tu peux développer ?
Si ça t'embête pas de parler de management, j'ai beaucoup d'interrogations personnelles sur les méthodes qui circulent en entreprise.
Je me suis toujours demandé en fait, si ce type de formation ne débouchait pas automatiquement vers un sentiment de supériorité sur les autres. En gros, on pratique de la manipulation pour son propre bien-être, non ? Comment on peut se sentir bien dans la vie de tous les jours en connaissant toutes ces choses ?
Il y a une part de moi qui hurle quand on veut m'apprendre ce genre de techniques, mais je reste curieuse sur le fond tout de même.
Bienvenue à toi
Si ça t'embête pas de parler de management, j'ai beaucoup d'interrogations personnelles sur les méthodes qui circulent en entreprise.
Je me suis toujours demandé en fait, si ce type de formation ne débouchait pas automatiquement vers un sentiment de supériorité sur les autres. En gros, on pratique de la manipulation pour son propre bien-être, non ? Comment on peut se sentir bien dans la vie de tous les jours en connaissant toutes ces choses ?
Il y a une part de moi qui hurle quand on veut m'apprendre ce genre de techniques, mais je reste curieuse sur le fond tout de même.
Bienvenue à toi
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: BONJOUR...
Oui bien sûr !
La notion de surhumain je la reprend de Nietzsche parce qu'il l'a théorisée d'une façon que j'aime beaucoup. L'idée principale est pour moi la suivante : l'Homme est une corde tendue entre l'avant Humain et l'après Humain, ainsi l'objet de la vie est de se développer pour surpasser ce que l'on est. Plus pragmatiquement : l'objet de la vie est de surpasser ce qui est et existe déjà pour le meilleur de l'Humanité.
Après, il y a beaucoup d'interprétations possibles, ça reste de la philosophie. Cyrus North a fait une vidéo de vulgarisation assez simple si tu veux en savoir plus (je ne peux pas mettre de lien avant 7 jours... Le titre sur YouTube est Le Coup de Phil' #17 - Le Surhomme de Nietzsche).
En ce qui concerne le management... La difficulté des sciences humaines c'est qu'elles ne sont pas fixées, en tout cas à ce jour. Je suis en Université et non pas en Ecole, je peux donc uniquement parler en connaissance de cause du cas universitaire public. Notre formation porte pour la partie psychologie/sociologie (vu que c'est ce qui semble te troubler) sur de la recherche scientifique et des pratiques et outils qui ont été démontrés au travers de protocoles cadrés et validés par les chercheurs.
Par ailleurs, à partir du Master, il y a une volonté affichée de nous apprendre à être des requins pour notre propre bénéfice CEPENDANT, cet apprentissage repose sur le fonctionnement de notre système sociétale et il est bien difficile de blâmer quelqu'un qui utilise les règles à son avantage que cela nous semble personnellement moral ou non. C'est ici encore une fois une question de philosophie personnelle : est-ce que je dois préciser mon nom sur mon travail ou plutôt ceux de toute l'équipe grâce à laquelle j'ai pu le produire est, par exemple, une problématique simple mais qui est riche de conséquences.
En ce qui concerne toute la partie manipulation, expériences sociales, biais cognitifs... Les chercheurs universitaires mettent un point d'honneur à sensibiliser aux méthodes éthiques. Reste que, comme pour les Sciences dures, on peut apprendre plus parfois en ne respectant pas nécessairement cette éthique. Un exemple connu de comportement qui frôle l'éthique d'une personne consciente des biais cognitifs Humains est, le cas des pick up artists ces gens qui vont utiliser tous les biais cognitifs à leur disposition pour séduire. Reste qu'il ne faut jamais oublier que le premier pas pour résister à ses faiblesses c'est de les avoir identifiées et donc de les avoir expérimentées sur soi ou les autres.
Concrètement, les méthodes managériales vont varier en fonction des personnes, elles sont très subjectives et il n'existe pas de consensus qui a réussi à définir le one best way. De même il n'y a pas de bonne ou mauvaise méthode, il y a des méthodes plus ou moins adaptées (certains préfèrent se faire cracher dessus pour travailler efficacement, d'autres collaborer... Ça peut paraître lunaire je l'entends bien).
J'ai beaucoup digresser et je n'ai pas la moindre idée si je t'ai avancé ou perdu, n'hésites pas à me relancer. En ce qui concerne la morale, comme Nietzsche l'explique, il n'y a pas de bien ou de mal c'est une nuance en fonction de points de vues subjectifs. Je me sens bien de savoir pourquoi quand quelqu'un me touche lorsqu'il me parle j'ai une vision différente de la conversation que s'il ne l'avait pas fait. Je me sens bien d'exploiter ce savoir pour favoriser mes positions avec quelqu'un d'autre. En revanche, je ne me sentirais pas bien de pousser quelqu'un au suicide ou d'exploiter quelqu'un uniquement pour mon intérêt personnel, via des méthodes de ce type.
Merci beaucoup !
La notion de surhumain je la reprend de Nietzsche parce qu'il l'a théorisée d'une façon que j'aime beaucoup. L'idée principale est pour moi la suivante : l'Homme est une corde tendue entre l'avant Humain et l'après Humain, ainsi l'objet de la vie est de se développer pour surpasser ce que l'on est. Plus pragmatiquement : l'objet de la vie est de surpasser ce qui est et existe déjà pour le meilleur de l'Humanité.
Après, il y a beaucoup d'interprétations possibles, ça reste de la philosophie. Cyrus North a fait une vidéo de vulgarisation assez simple si tu veux en savoir plus (je ne peux pas mettre de lien avant 7 jours... Le titre sur YouTube est Le Coup de Phil' #17 - Le Surhomme de Nietzsche).
En ce qui concerne le management... La difficulté des sciences humaines c'est qu'elles ne sont pas fixées, en tout cas à ce jour. Je suis en Université et non pas en Ecole, je peux donc uniquement parler en connaissance de cause du cas universitaire public. Notre formation porte pour la partie psychologie/sociologie (vu que c'est ce qui semble te troubler) sur de la recherche scientifique et des pratiques et outils qui ont été démontrés au travers de protocoles cadrés et validés par les chercheurs.
Par ailleurs, à partir du Master, il y a une volonté affichée de nous apprendre à être des requins pour notre propre bénéfice CEPENDANT, cet apprentissage repose sur le fonctionnement de notre système sociétale et il est bien difficile de blâmer quelqu'un qui utilise les règles à son avantage que cela nous semble personnellement moral ou non. C'est ici encore une fois une question de philosophie personnelle : est-ce que je dois préciser mon nom sur mon travail ou plutôt ceux de toute l'équipe grâce à laquelle j'ai pu le produire est, par exemple, une problématique simple mais qui est riche de conséquences.
En ce qui concerne toute la partie manipulation, expériences sociales, biais cognitifs... Les chercheurs universitaires mettent un point d'honneur à sensibiliser aux méthodes éthiques. Reste que, comme pour les Sciences dures, on peut apprendre plus parfois en ne respectant pas nécessairement cette éthique. Un exemple connu de comportement qui frôle l'éthique d'une personne consciente des biais cognitifs Humains est, le cas des pick up artists ces gens qui vont utiliser tous les biais cognitifs à leur disposition pour séduire. Reste qu'il ne faut jamais oublier que le premier pas pour résister à ses faiblesses c'est de les avoir identifiées et donc de les avoir expérimentées sur soi ou les autres.
Concrètement, les méthodes managériales vont varier en fonction des personnes, elles sont très subjectives et il n'existe pas de consensus qui a réussi à définir le one best way. De même il n'y a pas de bonne ou mauvaise méthode, il y a des méthodes plus ou moins adaptées (certains préfèrent se faire cracher dessus pour travailler efficacement, d'autres collaborer... Ça peut paraître lunaire je l'entends bien).
J'ai beaucoup digresser et je n'ai pas la moindre idée si je t'ai avancé ou perdu, n'hésites pas à me relancer. En ce qui concerne la morale, comme Nietzsche l'explique, il n'y a pas de bien ou de mal c'est une nuance en fonction de points de vues subjectifs. Je me sens bien de savoir pourquoi quand quelqu'un me touche lorsqu'il me parle j'ai une vision différente de la conversation que s'il ne l'avait pas fait. Je me sens bien d'exploiter ce savoir pour favoriser mes positions avec quelqu'un d'autre. En revanche, je ne me sentirais pas bien de pousser quelqu'un au suicide ou d'exploiter quelqu'un uniquement pour mon intérêt personnel, via des méthodes de ce type.
Merci beaucoup !
Dernière édition par Faraon le Dim 23 Oct 2016 - 14:27, édité 2 fois
Faraon- Messages : 5
Date d'inscription : 22/10/2016
Age : 30
Localisation : Cergy-Pontoise
Re: BONJOUR...
Bienvenue à toi parmi nous, en avant pour de riches échanges !
_________________
IMPERATOR•KALTHU•CAESAR•DIVVS
Pour plus d'infos cliquez là -> Appel tigres XXX Règles de courtoisie XXX pour les nouveaux XXX C'est quoi les Tigres ? <-
Re: BONJOUR...
Je n'arrive pas à dormir, alors je me lance dans la réponse. J'espère avoir encore suffisamment de clarté (dans ma tête) pour bien m'exprimer.
Je comprends l'idée du surhomme dans le sens de "se dépasser" mais si le but est de "guider" l'humanité, faut-il pour ça chercher célébrité et reconnaissance ? et dans quoi ?
Pour ce que tu dis sur le management, j'avais cru comprendre que les méthodes les plus récentes en effet, étaient plus respectueuses de l'humain, cherchant plus, justement, à l'aider à se dépasser plutôt qu'à juste le cadrer pour qu'il soit efficient.
J'avais noté le management participatif comme pouvant être un biais intéressant, même si je reste sceptique sur l'utilisation concrète.
Pour tout le reste de ce que tu expliques, j'ai des clignotants rouges qui s'allument partout en te lisant ^^
Pas de bien, ni de mal ? vraiment ? Pourquoi avoir employé le mot de requin alors ?
"Reste qu'il ne faut jamais oublier que le premier pas pour résister à ses faiblesses c'est de les avoir identifiées et donc de les avoir expérimentées sur soi ou les autres."
"Je me sens bien d'exploiter ce savoir pour favoriser mes positions avec quelqu'un d'autre."
Si je comprends bien qu'il faille se connaitre, pour éviter de tomber dans les manipulations des autres, ça sous-entend donc un enjeu, un gain et une perte. Il y a une notion de "bataille" dans tout ce que tu dis. Donc pressentir l'autre, soit comme un biais pour se comprendre, soit comme une partie à gagner. A chaque fois, un gain pour soi.
C'est probablement cette vision de l'autre que je n'ai pas envie d'acquérir, même si au final j'y perds selon toi. Je sais que j'ai un coté naïf et tout, mais j'aime l'idée d'évoluer ensemble pour le bien de tous.
Je comprends l'idée du surhomme dans le sens de "se dépasser" mais si le but est de "guider" l'humanité, faut-il pour ça chercher célébrité et reconnaissance ? et dans quoi ?
Pour ce que tu dis sur le management, j'avais cru comprendre que les méthodes les plus récentes en effet, étaient plus respectueuses de l'humain, cherchant plus, justement, à l'aider à se dépasser plutôt qu'à juste le cadrer pour qu'il soit efficient.
J'avais noté le management participatif comme pouvant être un biais intéressant, même si je reste sceptique sur l'utilisation concrète.
Pour tout le reste de ce que tu expliques, j'ai des clignotants rouges qui s'allument partout en te lisant ^^
Pas de bien, ni de mal ? vraiment ? Pourquoi avoir employé le mot de requin alors ?
"Reste qu'il ne faut jamais oublier que le premier pas pour résister à ses faiblesses c'est de les avoir identifiées et donc de les avoir expérimentées sur soi ou les autres."
"Je me sens bien d'exploiter ce savoir pour favoriser mes positions avec quelqu'un d'autre."
Si je comprends bien qu'il faille se connaitre, pour éviter de tomber dans les manipulations des autres, ça sous-entend donc un enjeu, un gain et une perte. Il y a une notion de "bataille" dans tout ce que tu dis. Donc pressentir l'autre, soit comme un biais pour se comprendre, soit comme une partie à gagner. A chaque fois, un gain pour soi.
C'est probablement cette vision de l'autre que je n'ai pas envie d'acquérir, même si au final j'y perds selon toi. Je sais que j'ai un coté naïf et tout, mais j'aime l'idée d'évoluer ensemble pour le bien de tous.
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: BONJOUR...
L'idée de guider est plus compliquée. A vrai dire il n'existe pas de "recette", j'ai beaucoup réfléchi à cette problématique et j'en suis venu à la conclusion que en ce qui me concerne, le plus simple sera de devenir riche pour pouvoir financer mes idées. Mais à vrai dire, si on suit l'idée Nietzschéenne, je dirais que c'est plutôt un travail sur soi même et un partage avec son entourage (un peu comme l'idée de la révélation du "je ne sais pas" de Socrate). Reste que la force politique ou de leader d'opinion est une force intéressante pour influencer la société dans laquelle nous vivons et si une personne est possédante de ce type de pouvoir, alors elle pourrait favoriser la propagation de l'idée du surhumain ou tout autre idée à but humaniste (ou pas d'ailleurs...).
Si les idées récentes de management t'intéressent, les dernières méthodes que nous avons étudiées sont les méthodes AGILE et "pizzateam"/"hackathon". Tu peux aussi regarder l'idée de World Café que j'ai vraiment beaucoup aimé en l'ayant pratiqué en cours. Elles représentent une partie des dernières évolutions notables de gestion de projet en Europe. Reste que pour vendre ces méthodes si on est en dessous hiérarchiquement des managers, en France, bonne chance.
Le mot "requin" comme tu as pu le comprendre (je suppose) n'a pas le sens que je lui donne. En effet, un requin est un raider, un challenger des mers et non pas un "mangeur d'Hommes" comme on peut le présenter dans la culture Américano-Européenne d'aujourd'hui. Un requin c'est quelqu'un qui veut gagner, quelqu'un qui veut prendre exemple sur ce "Roi" des mers (et océans).
Pour les notions de bien et de mal, je ne pourrais te démontrer qu'elles n'existent pas que par l'absurde c'est pourquoi je vais te démontrer avec deux exemple pourquoi le bien et le mal ne peuvent à priori pas exister objectivement.
1 -
Te voilà Présidente de la France et un conflit armé éclate entre l'Asie et l'Amérique du Nord. Te voilà face à trois choix : (A) soutenir l'allié américain et entrer en guerre contre l'Asie ; (B) soutenir l'allié asiatique et entrer en guerre contre l'Amérique ; (C) rester neutre et regarder le conflit de loin.
Qu'est-ce qui est bon ? Agir et donc tuer pour soutenir un partie OU laisser s'entre tuer en observant les deux parties ? Qu'est ce qui est mauvais ? ... Compliqué.
Alors pour répondre tu pourras prendre des critères extérieurs, de géopolitique, d'économie, de philosophie, de développement, etc... Un choix qui restera quoi qu'il arrive subjectif.
2 -
Moins gros et plus pragmatique (que tu as peut-être déjà entendu par ailleurs)... Te voilà face à une voie ferrée qui se sépare en deux voies qui vont dans des directions différentes. Sur une voie, il y a une dizaine d'ouvriers de la SNCF qui travaillent pour réparer les défauts des rails ; sur l'autre il y a ton marie et un consultant SNCF qui discutent des projets d'ingénieries qui vont avoir lieu sur les sites proches.
Normalement ces voies sont fermées à la circulation, mais tu vois un TGV arriver à grande vitesse au loin sur la voie qui se divisent entre les deux groupes de personnes. Tu te situe au niveau de la tour de contrôle et tu décide d'y accourir et te voilà face à la problématique suivante : vers où dois-je diriger le train ?
Deux possibilités : (A) vers le groupe de 10 travailleurs SNCF ; (B) vers ton marie et le consultant SNCF.
Qu'est-ce qui est bien ou juste ? Tuer 10 personnes pour protéger ta famille OU tuer 2 personnes pour en protéger 10 ? Qu'est-ce qui est mal ? ... Compliqué.
Certes ces exemples peuvent paraître surréalistes mais ils reflètent bien qu'on doit parfois choisir entre mauvais ou mauvais... On choisi juste ce qui nous semble bien... Sur le moment, pour X raison. On ne fait ni bien ni mal, en fait, on fait en pensant pour le mieux selon nos valeurs.
---
Pour cette vision de "combat" ou de "bataille", c'est en effet quelque chose de très visible chez moi qui utilise parfois avec un peu d'abus des expressions ou montages militaires ou guerriers. Cependant, je pense vraiment que la vie doit être considérée comme un jeu. Pourquoi un jeu... Plutôt que de la considérer comme une épreuve ou une fatalité, je préfère me dire que nous jouons, nous sommes là et notre objectif est de démontrer que l'on peut apporter quelque chose à l'Humanité. Que ce soit entant qu'humaniste ou non d'ailleurs.
Prendre les petites choses de la vie comme dans un jeu, c'est les accepter comme des petits défis, c'est un moyen de se motiver, d'essayer, d'échouer, d'apprendre, de réussir... C'est Vivre. C'est ma façon à moi d'avoir vaincu l'isolement et "la flemme" de m'investir dans des projets, d'avoir accepter que les autres ne sont pas stupides, ils sont différents, d'avoir appris à collaborer... Il existe peut être d'autres méthodes, mais pour moi, c'est une méthode qui fonctionne et qui m'a été, au global, bénéfique à + l'infinie %.
Evoluer ensemble pour le bien de tous... OUI, mais... Tu as sans doute pu l'observer toi même : être motivé individuellement ou à quelques dizaines pour changer les choses ne fait pas changer les choses sur un macroplan (plan large). Savoir comprendre et user de l'Homme c'est aussi savoir le faire collaborer, savoir le faire grandir, savoir créer une unité.
Selon moi, refuser que des méthodes qui usent des Sciences comme des sciences humaines pour influencer l'Homme puissent exister c'est refuser un changement : c'est refuser l'unification de nos sociétés, si proches et pourtant si différentes. OUI il faut assurer un changement éthique prenant en compte une quantité de variable gigantissime ET pour le meilleur de l'Humanité ET DONC contrôler ces gens qui mettent en place ces changements. MAIS l'avis d'un Homme ne vaudra jamais plus que celui d'un autre sur le plan que nous essayons de sublimer dans notre société aujourd'hui : "égalité" et "équité". Il est donc difficile de définir ces "gens".
Pour moi nous sommes tous différents et nous pouvons tous apprendre les uns des autres, cependant, il faut aussi accepter cette différence comme la preuve que nous ne sommes pas tous égaux et que nous n'avons pas tous un avis qui doit être considéré équitablement à celui d'un autre sur un sujet traité. Un expert pourra justifier de son point de vu sur un sujet avec des études empiriques par exemple. Un Athlète handicapé des jambes ne pourra pas concourir équitablement avec un Athlète qui est en parfait état physique... Bref c'est moche et cynique, c'est objectivable et cruel, c'est une acceptation pour engager un changement sociétal majeur.
Je n'aborderais pas plus loin les problématiques de Sophisme, d'éthiques ou de philosophie parce que c'est un tout autre débat qui demande de prendre un très grand recul pour ne pas vexer. Ma vision du monde est pessimiste et selon moi, il faut à tous prix trouver un moyen pour prévenir toute chute de notre société encore plus bas, si on ne souhaite pas devoir la soigner en aval, avec les contraintes que cela engendrerait.
Je sais que mon discours peut être violent et c'est aussi quelque chose qui me caractérise. La violence permet la colère et la colère la remise en question. C'est en effet, mon seul objectif.
Sache que je comprends la vision que tu m'as proposée et que je la considère comme positive. Aussi que je ne cherche pas à te changer de bord d'opinion à tous prix. Je souhaite juste que tu remette en question ta vision et que tu puisse conclure si elle est améliorable selon toi ou, si elle te semble toujours la meilleure selon ton système de valeur. Il n'y a ni tout blanc ni tout noir, il n'y a que du gris et c'est le plus difficile à accepter.
Si les idées récentes de management t'intéressent, les dernières méthodes que nous avons étudiées sont les méthodes AGILE et "pizzateam"/"hackathon". Tu peux aussi regarder l'idée de World Café que j'ai vraiment beaucoup aimé en l'ayant pratiqué en cours. Elles représentent une partie des dernières évolutions notables de gestion de projet en Europe. Reste que pour vendre ces méthodes si on est en dessous hiérarchiquement des managers, en France, bonne chance.
Le mot "requin" comme tu as pu le comprendre (je suppose) n'a pas le sens que je lui donne. En effet, un requin est un raider, un challenger des mers et non pas un "mangeur d'Hommes" comme on peut le présenter dans la culture Américano-Européenne d'aujourd'hui. Un requin c'est quelqu'un qui veut gagner, quelqu'un qui veut prendre exemple sur ce "Roi" des mers (et océans).
Pour les notions de bien et de mal, je ne pourrais te démontrer qu'elles n'existent pas que par l'absurde c'est pourquoi je vais te démontrer avec deux exemple pourquoi le bien et le mal ne peuvent à priori pas exister objectivement.
1 -
Te voilà Présidente de la France et un conflit armé éclate entre l'Asie et l'Amérique du Nord. Te voilà face à trois choix : (A) soutenir l'allié américain et entrer en guerre contre l'Asie ; (B) soutenir l'allié asiatique et entrer en guerre contre l'Amérique ; (C) rester neutre et regarder le conflit de loin.
Qu'est-ce qui est bon ? Agir et donc tuer pour soutenir un partie OU laisser s'entre tuer en observant les deux parties ? Qu'est ce qui est mauvais ? ... Compliqué.
Alors pour répondre tu pourras prendre des critères extérieurs, de géopolitique, d'économie, de philosophie, de développement, etc... Un choix qui restera quoi qu'il arrive subjectif.
2 -
Moins gros et plus pragmatique (que tu as peut-être déjà entendu par ailleurs)... Te voilà face à une voie ferrée qui se sépare en deux voies qui vont dans des directions différentes. Sur une voie, il y a une dizaine d'ouvriers de la SNCF qui travaillent pour réparer les défauts des rails ; sur l'autre il y a ton marie et un consultant SNCF qui discutent des projets d'ingénieries qui vont avoir lieu sur les sites proches.
Normalement ces voies sont fermées à la circulation, mais tu vois un TGV arriver à grande vitesse au loin sur la voie qui se divisent entre les deux groupes de personnes. Tu te situe au niveau de la tour de contrôle et tu décide d'y accourir et te voilà face à la problématique suivante : vers où dois-je diriger le train ?
Deux possibilités : (A) vers le groupe de 10 travailleurs SNCF ; (B) vers ton marie et le consultant SNCF.
Qu'est-ce qui est bien ou juste ? Tuer 10 personnes pour protéger ta famille OU tuer 2 personnes pour en protéger 10 ? Qu'est-ce qui est mal ? ... Compliqué.
Certes ces exemples peuvent paraître surréalistes mais ils reflètent bien qu'on doit parfois choisir entre mauvais ou mauvais... On choisi juste ce qui nous semble bien... Sur le moment, pour X raison. On ne fait ni bien ni mal, en fait, on fait en pensant pour le mieux selon nos valeurs.
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Pour cette vision de "combat" ou de "bataille", c'est en effet quelque chose de très visible chez moi qui utilise parfois avec un peu d'abus des expressions ou montages militaires ou guerriers. Cependant, je pense vraiment que la vie doit être considérée comme un jeu. Pourquoi un jeu... Plutôt que de la considérer comme une épreuve ou une fatalité, je préfère me dire que nous jouons, nous sommes là et notre objectif est de démontrer que l'on peut apporter quelque chose à l'Humanité. Que ce soit entant qu'humaniste ou non d'ailleurs.
Prendre les petites choses de la vie comme dans un jeu, c'est les accepter comme des petits défis, c'est un moyen de se motiver, d'essayer, d'échouer, d'apprendre, de réussir... C'est Vivre. C'est ma façon à moi d'avoir vaincu l'isolement et "la flemme" de m'investir dans des projets, d'avoir accepter que les autres ne sont pas stupides, ils sont différents, d'avoir appris à collaborer... Il existe peut être d'autres méthodes, mais pour moi, c'est une méthode qui fonctionne et qui m'a été, au global, bénéfique à + l'infinie %.
Evoluer ensemble pour le bien de tous... OUI, mais... Tu as sans doute pu l'observer toi même : être motivé individuellement ou à quelques dizaines pour changer les choses ne fait pas changer les choses sur un macroplan (plan large). Savoir comprendre et user de l'Homme c'est aussi savoir le faire collaborer, savoir le faire grandir, savoir créer une unité.
Selon moi, refuser que des méthodes qui usent des Sciences comme des sciences humaines pour influencer l'Homme puissent exister c'est refuser un changement : c'est refuser l'unification de nos sociétés, si proches et pourtant si différentes. OUI il faut assurer un changement éthique prenant en compte une quantité de variable gigantissime ET pour le meilleur de l'Humanité ET DONC contrôler ces gens qui mettent en place ces changements. MAIS l'avis d'un Homme ne vaudra jamais plus que celui d'un autre sur le plan que nous essayons de sublimer dans notre société aujourd'hui : "égalité" et "équité". Il est donc difficile de définir ces "gens".
Pour moi nous sommes tous différents et nous pouvons tous apprendre les uns des autres, cependant, il faut aussi accepter cette différence comme la preuve que nous ne sommes pas tous égaux et que nous n'avons pas tous un avis qui doit être considéré équitablement à celui d'un autre sur un sujet traité. Un expert pourra justifier de son point de vu sur un sujet avec des études empiriques par exemple. Un Athlète handicapé des jambes ne pourra pas concourir équitablement avec un Athlète qui est en parfait état physique... Bref c'est moche et cynique, c'est objectivable et cruel, c'est une acceptation pour engager un changement sociétal majeur.
Je n'aborderais pas plus loin les problématiques de Sophisme, d'éthiques ou de philosophie parce que c'est un tout autre débat qui demande de prendre un très grand recul pour ne pas vexer. Ma vision du monde est pessimiste et selon moi, il faut à tous prix trouver un moyen pour prévenir toute chute de notre société encore plus bas, si on ne souhaite pas devoir la soigner en aval, avec les contraintes que cela engendrerait.
Je sais que mon discours peut être violent et c'est aussi quelque chose qui me caractérise. La violence permet la colère et la colère la remise en question. C'est en effet, mon seul objectif.
Sache que je comprends la vision que tu m'as proposée et que je la considère comme positive. Aussi que je ne cherche pas à te changer de bord d'opinion à tous prix. Je souhaite juste que tu remette en question ta vision et que tu puisse conclure si elle est améliorable selon toi ou, si elle te semble toujours la meilleure selon ton système de valeur. Il n'y a ni tout blanc ni tout noir, il n'y a que du gris et c'est le plus difficile à accepter.
Dernière édition par Faraon le Mar 25 Oct 2016 - 18:32, édité 1 fois
Faraon- Messages : 5
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Re: BONJOUR...
Bienvenue Fara,
j'ai effacé la chose que j'avais écrite, ce n'était pas constructif.
j'ai effacé la chose que j'avais écrite, ce n'était pas constructif.
Dernière édition par cyranolecho le Lun 24 Oct 2016 - 23:44, édité 1 fois
cyranolecho- Messages : 4873
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Re: BONJOUR...
Je vais m’intéresser aux types de management dont tu me parles dès ce soir. Merci à toi.
Être un leader. D’accord.
Mais j'avais déjà envie de te répondre ^^
Pour ce qui est du Bien et du Mal, il existe tout de même des formes tout à fait compréhensibles, et reconnues : celle de la loi par exemple. Des règles officiellement posées pour le Bien commun, même si parfois on peut les contester, elles ont cette vocation là. Le but recherché est une vie ensemble harmonieuse, et même si ça n’est pas simple de les déterminer, elles doivent « tendre vers » en respectant notre Constitution. Tout comme ton Surhomme qui tend vers le mieux.
Il y a donc un sens du Bien et du Mal (même si, ponctuellement, on peut remettre en cause certaines choses biaisées) sur la base du « vivre ensemble ». Et c'est cette notion du "vivre ensemble" aussi bien dans la société que dans une entreprise qui m'intéresse.
Je te rejoins sur la notion de jeu, dans le sens où il incite au dépassement de soi, dans le respect des règles.
Changer les choses en soi n’est pas un but. Le changement n’a d’intérêt que s’il va vers un Mieux.
Effectivement, nous sommes tous différents et c’est ce qui rend les choses intéressantes. C’est là que le jeu prend tout son intérêt.
Comment, avec toutes ces différences, nous rendre plus fort ? Chaque différence peut constituer un intérêt particulier en même temps, ou à des moments différents, pour passer certaines embûches dans un même but collégial.
On pourra voir là un intérêt aussi dans le cadre du management. Encore faut-il prendre le temps et le vouloir. Le petit rigolo qui avance moins vite dans le travail peut faire au moins rire ses camarades et mettre de la bonne humeur dans les situations parfois stressantes. Rendre un groupe cohérent et heureux. Il produit moins, mais il a sa place, à mon sens.
J’ai appris en agrobiologie que l’uniformité était à proscrire même si ça n'est pas ce qui se pratique conventionnellement.
Elle n’existe pas à l’état naturel. Faire des champs immenses d’une seule variété de culture est souvent synonyme de maladie foudroyante, et de pertes fortes, à moins de dépenser des sommes importantes pour surveiller, prévenir et guérir pour ne pas que la maladie naisse puis s’étende. L'intérêt n'est pas le rendement à tout prix, mais l'avancée ensemble, en respectant le sol, la microfaune, les insectes, chacun ayant ses intérêts propres. Chaque récolte ne compromettant pas à la prochaine. La notion de long ou de moyen terme est importante.
La faiblesse de l’un peut se révéler une force pour demain, ou les faiblesses de certains peuvent être compensées par les atouts des autres.
Une équipe rodée ensemble et équilibrée est plus efficiente qu'un groupe de nouveaux tous frais et motivés, tout au moins sur le moyen terme, si tu considères les erreurs commises par les nouveaux.
J’ai une vision plutôt optimiste pour ma part. Quand je constate des choses négatives, je ne peux m'empêcher de chercher des solutions pour les résoudre. Même si au fond, je sais que je n’y arriverais pas. C’est un but de jeu intéressant.
Dans le monde, il y aura bien sûr l’arrivée de changements que nous n’aurons pas tous prévus, mais comme nous sommes très différents et si nous collaborons tous, ensemble nous pourrons alors relever les défis. Ça fait slogan, j’en conviens. Mais c'est ma vision des choses personnelles.
Je comprends aussi ta position et je sais qu’elle est majoritaire. Je regrette juste ce défaitisme ambiant sur l’humain, cette idée que « si c’est pas toi qui le fais, ce sera un autre, alors autant en profiter ». Je n’ai rien vu de violent dans ce que tu écris, seulement ça ne me booste pas. Ça me déprimerait plutôt. C’est pour ça que je t’ai sauté dessus quand j’ai vu ton intervention ^^
Tu as peut être une solution, qui sait ?
Être un leader. D’accord.
Mais j'avais déjà envie de te répondre ^^
Pour ce qui est du Bien et du Mal, il existe tout de même des formes tout à fait compréhensibles, et reconnues : celle de la loi par exemple. Des règles officiellement posées pour le Bien commun, même si parfois on peut les contester, elles ont cette vocation là. Le but recherché est une vie ensemble harmonieuse, et même si ça n’est pas simple de les déterminer, elles doivent « tendre vers » en respectant notre Constitution. Tout comme ton Surhomme qui tend vers le mieux.
Il y a donc un sens du Bien et du Mal (même si, ponctuellement, on peut remettre en cause certaines choses biaisées) sur la base du « vivre ensemble ». Et c'est cette notion du "vivre ensemble" aussi bien dans la société que dans une entreprise qui m'intéresse.
Je te rejoins sur la notion de jeu, dans le sens où il incite au dépassement de soi, dans le respect des règles.
Changer les choses en soi n’est pas un but. Le changement n’a d’intérêt que s’il va vers un Mieux.
Effectivement, nous sommes tous différents et c’est ce qui rend les choses intéressantes. C’est là que le jeu prend tout son intérêt.
Comment, avec toutes ces différences, nous rendre plus fort ? Chaque différence peut constituer un intérêt particulier en même temps, ou à des moments différents, pour passer certaines embûches dans un même but collégial.
On pourra voir là un intérêt aussi dans le cadre du management. Encore faut-il prendre le temps et le vouloir. Le petit rigolo qui avance moins vite dans le travail peut faire au moins rire ses camarades et mettre de la bonne humeur dans les situations parfois stressantes. Rendre un groupe cohérent et heureux. Il produit moins, mais il a sa place, à mon sens.
J’ai appris en agrobiologie que l’uniformité était à proscrire même si ça n'est pas ce qui se pratique conventionnellement.
Elle n’existe pas à l’état naturel. Faire des champs immenses d’une seule variété de culture est souvent synonyme de maladie foudroyante, et de pertes fortes, à moins de dépenser des sommes importantes pour surveiller, prévenir et guérir pour ne pas que la maladie naisse puis s’étende. L'intérêt n'est pas le rendement à tout prix, mais l'avancée ensemble, en respectant le sol, la microfaune, les insectes, chacun ayant ses intérêts propres. Chaque récolte ne compromettant pas à la prochaine. La notion de long ou de moyen terme est importante.
La faiblesse de l’un peut se révéler une force pour demain, ou les faiblesses de certains peuvent être compensées par les atouts des autres.
Une équipe rodée ensemble et équilibrée est plus efficiente qu'un groupe de nouveaux tous frais et motivés, tout au moins sur le moyen terme, si tu considères les erreurs commises par les nouveaux.
J’ai une vision plutôt optimiste pour ma part. Quand je constate des choses négatives, je ne peux m'empêcher de chercher des solutions pour les résoudre. Même si au fond, je sais que je n’y arriverais pas. C’est un but de jeu intéressant.
Dans le monde, il y aura bien sûr l’arrivée de changements que nous n’aurons pas tous prévus, mais comme nous sommes très différents et si nous collaborons tous, ensemble nous pourrons alors relever les défis. Ça fait slogan, j’en conviens. Mais c'est ma vision des choses personnelles.
Je comprends aussi ta position et je sais qu’elle est majoritaire. Je regrette juste ce défaitisme ambiant sur l’humain, cette idée que « si c’est pas toi qui le fais, ce sera un autre, alors autant en profiter ». Je n’ai rien vu de violent dans ce que tu écris, seulement ça ne me booste pas. Ça me déprimerait plutôt. C’est pour ça que je t’ai sauté dessus quand j’ai vu ton intervention ^^
Tu as peut être une solution, qui sait ?
Bimbang- Messages : 6445
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Re: BONJOUR...
Cyranolecho, en fait, j'ai lu ce que tu avais écris hier. Je l'ai trouvé très drôle dans une idée d'ironie ou de second degré, il y avait un côté grotesque à tes expressions assez sympathique. En fait, ce n'était pas agressif du tout, de mon point de vue en tout cas ! Mais du coup... Je ne m'en souviens plus bien alors je ne sais trop quoi te répondre... Merci ? :p
---
Avant les solutions, je souhaite poser quelques points complémentaires. D'abord, je vois que nos points de vues se rejoignent sur la globalité, dans la logique. Mais j'ai le sentiment d'un mal compris ou d'un pas pris en compte, alors je veux compléter mon propos précédent avec des choses plus neuves, plus personnelles.
Le développement personnel et la remise en question de soi fait (étonnement) partie de mon cursus universitaire... Je dois d'ailleurs rendre un dossier (ni le premier, ni le dernier) sur Moi (j'aime le narcissisme à la commande !). Ainsi j'ai fait un mapping de mes influences et de ma pensée et je pense qu'un de ses éléments pourrait mieux éclairer mon point de vue.
Pour moi, la meilleure issue possible pour l'Humanité c'est le mondialisme au sens "union de tous les Hommes", avec une langue en commun et une macro-politique Humaine commune. MAIS dans cet humanisme qui peut faire peur, c'est un profond respect pour la diversité et une profonde volonté de conserver et assurer la survit des cultures locales (sur un plan micro-géographique). Imaginer supprimer une langue, un rite, une façon de vivre... C'est imaginer tuer une partie de l'Humanité, pour moi en tout cas.
Par ailleurs, j'ai récemment pu réfléchir aux enjeux d'un manager, ou chef de projet, suite à l'incompétence évidente d'une chef de projet désignée par un professeur qui lead un des groupes dans lequel je travaille. J'en suis venu, après avoir présenter mon idée à mon professeur, à une base philosophique qui me guide dans ma vision du management. Ce modèle, je l'ai appelé les 5(+1)F de Jérôme L... de Faraon ! Les voici : un chef de projet doit (1) Fédérer (son équipe) (2) Faire travailler (ses membres ensembles) (3) Faire valoir (le travail de chacun) (4) Faire justice (être garant de règles) (5) Faire avancer (le projet) (+1) Feedback (s'assurer de toujours remettre en question les méthodes et la philosophie qui sont utilisées avant, pendant et après le projet).
Peut-être ces deux éléments permettrons de mieux définir mon personnage, ou pas...
---
Ma solution : la collaboration. En fait... J'ai des secrets et des rêves personnels qui vont aussi dans ce sens. Mais je peux tout de même parler de ma vision plus professionnelle, publique, de leader.
Pour moi, je pense qu'il faut réussir à mixer des personnes surdouées (dans le sens vision globale), des personnes expertes, des néophytes et des communicants. Avec pour seul but de vulgariser des moyens, des idées, des avancées... Pour que tous puissent y accéder et y réfléchir et au final faire des choix basés sur des propositions ayant le même objectif mais des méthodes ou architectures différentes.
En ce qui me concerne, je me placerais plutôt dans la première catégorie mais je pourrais tout aussi bien faire partie des trois autres positions. En fait, je désire profondément être polyvalent et pouvoir assurer une tâche de ce type à moi seul théoriquement, pour pouvoir réellement diriger des projets de gestion du changement de façon pragmatique et optimisée.
C'est aussi en ce sens que je désire faire carrière dans le conseil en stratégie, plus particulièrement en Fusion & Acquisition.
J'espère que mon discours sonne un peu plus optimiste ici ! Je suis de bonne humeur aujourd'hui.
Merci à vous.
---
Avant les solutions, je souhaite poser quelques points complémentaires. D'abord, je vois que nos points de vues se rejoignent sur la globalité, dans la logique. Mais j'ai le sentiment d'un mal compris ou d'un pas pris en compte, alors je veux compléter mon propos précédent avec des choses plus neuves, plus personnelles.
Le développement personnel et la remise en question de soi fait (étonnement) partie de mon cursus universitaire... Je dois d'ailleurs rendre un dossier (ni le premier, ni le dernier) sur Moi (j'aime le narcissisme à la commande !). Ainsi j'ai fait un mapping de mes influences et de ma pensée et je pense qu'un de ses éléments pourrait mieux éclairer mon point de vue.
Pour moi, la meilleure issue possible pour l'Humanité c'est le mondialisme au sens "union de tous les Hommes", avec une langue en commun et une macro-politique Humaine commune. MAIS dans cet humanisme qui peut faire peur, c'est un profond respect pour la diversité et une profonde volonté de conserver et assurer la survit des cultures locales (sur un plan micro-géographique). Imaginer supprimer une langue, un rite, une façon de vivre... C'est imaginer tuer une partie de l'Humanité, pour moi en tout cas.
Par ailleurs, j'ai récemment pu réfléchir aux enjeux d'un manager, ou chef de projet, suite à l'incompétence évidente d'une chef de projet désignée par un professeur qui lead un des groupes dans lequel je travaille. J'en suis venu, après avoir présenter mon idée à mon professeur, à une base philosophique qui me guide dans ma vision du management. Ce modèle, je l'ai appelé les 5(+1)F de Jérôme L... de Faraon ! Les voici : un chef de projet doit (1) Fédérer (son équipe) (2) Faire travailler (ses membres ensembles) (3) Faire valoir (le travail de chacun) (4) Faire justice (être garant de règles) (5) Faire avancer (le projet) (+1) Feedback (s'assurer de toujours remettre en question les méthodes et la philosophie qui sont utilisées avant, pendant et après le projet).
Peut-être ces deux éléments permettrons de mieux définir mon personnage, ou pas...
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Ma solution : la collaboration. En fait... J'ai des secrets et des rêves personnels qui vont aussi dans ce sens. Mais je peux tout de même parler de ma vision plus professionnelle, publique, de leader.
Pour moi, je pense qu'il faut réussir à mixer des personnes surdouées (dans le sens vision globale), des personnes expertes, des néophytes et des communicants. Avec pour seul but de vulgariser des moyens, des idées, des avancées... Pour que tous puissent y accéder et y réfléchir et au final faire des choix basés sur des propositions ayant le même objectif mais des méthodes ou architectures différentes.
En ce qui me concerne, je me placerais plutôt dans la première catégorie mais je pourrais tout aussi bien faire partie des trois autres positions. En fait, je désire profondément être polyvalent et pouvoir assurer une tâche de ce type à moi seul théoriquement, pour pouvoir réellement diriger des projets de gestion du changement de façon pragmatique et optimisée.
C'est aussi en ce sens que je désire faire carrière dans le conseil en stratégie, plus particulièrement en Fusion & Acquisition.
J'espère que mon discours sonne un peu plus optimiste ici ! Je suis de bonne humeur aujourd'hui.
Merci à vous.
Faraon- Messages : 5
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Re: BONJOUR...
Je vais aussi compléter mon discours. En rien, je ne représente qui que ce soit à part moi. Ici, on est tous différents et mon avis ne représente que le mien. J'ai un peu l'impression parfois que tu essaies de t'adapter à ce que je dis alors je le précise.
De suite, j'peux te le dire, j'aurais détesté faire un mapping de mon influence (deux chiens et un homme, ça compte ?) et encore moins de mes pensées. Je suis en pleine recherche sur moi même déjà, et mes pensées bah... sur quoi en fait ?
Je serais curieuse d'en voir un exemple pour me faire une idée.
C'est clair qu'on se rejoint sur la diversité à préserver. Sinon, adieu mes fromages préférés ^^
Une macro-politique, j'ai envie de dire qu'elle est déjà là. C'est celle des lobbies.
Pas vraiment une politique au sens propre du terme en fait, mais Ils jouent avec les commandes empruntées en gros, maintiennent la misère au besoin pour tenir des salaires bas, poussent du coude certains influents pour orienter les choses. Et puis, on voit bien que les accords tafta sont là pour ça. Une fois qu'on tient l'Economie, en plus opposable aux nations, j'ai envie de dire qu'ils vont faire la pluie et le beau temps. Encore qu'il faut que tout ce beau monde s'entende, sinon on va compter les points, mais bref.
Ta base philosophique me semble cohérente. Mais ça me semblait couler de source, sauf peut être le "faire valoir". Les managers que j'ai connus ne savaient pas le faire du tout.
C'est innovant par rapport à d'autre ?
Je sais pas si j'ai compris...
Mixer des gens qu'au final tu dirigerais, c'est ça ? Ou que tu puisses idéalement tout faire tout seul ?
Du changement de quoi ?
C'est dans l'optique de faire du Conseil en Stratégie ? Vendre des panels de projets différents ? Ou valider la meilleure option qui soit ?
De suite, j'peux te le dire, j'aurais détesté faire un mapping de mon influence (deux chiens et un homme, ça compte ?) et encore moins de mes pensées. Je suis en pleine recherche sur moi même déjà, et mes pensées bah... sur quoi en fait ?
Je serais curieuse d'en voir un exemple pour me faire une idée.
C'est clair qu'on se rejoint sur la diversité à préserver. Sinon, adieu mes fromages préférés ^^
Une macro-politique, j'ai envie de dire qu'elle est déjà là. C'est celle des lobbies.
Pas vraiment une politique au sens propre du terme en fait, mais Ils jouent avec les commandes empruntées en gros, maintiennent la misère au besoin pour tenir des salaires bas, poussent du coude certains influents pour orienter les choses. Et puis, on voit bien que les accords tafta sont là pour ça. Une fois qu'on tient l'Economie, en plus opposable aux nations, j'ai envie de dire qu'ils vont faire la pluie et le beau temps. Encore qu'il faut que tout ce beau monde s'entende, sinon on va compter les points, mais bref.
Ta base philosophique me semble cohérente. Mais ça me semblait couler de source, sauf peut être le "faire valoir". Les managers que j'ai connus ne savaient pas le faire du tout.
C'est innovant par rapport à d'autre ?
Faraon a écrit:Pour moi, je pense qu'il faut réussir à mixer des personnes surdouées (dans le sens vision globale), des personnes expertes, des néophytes et des communicants. Avec pour seul but de vulgariser des moyens, des idées, des avancées... Pour que tous puissent y accéder et y réfléchir et au final faire des choix basés sur des propositions ayant le même objectif mais des méthodes ou architectures différentes.
En ce qui me concerne, je me placerais plutôt dans la première catégorie mais je pourrais tout aussi bien faire partie des trois autres positions. En fait, je désire profondément être polyvalent et pouvoir assurer une tâche de ce type à moi seul théoriquement, pour pouvoir réellement diriger des projets de gestion du changement de façon pragmatique et optimisée.
Je sais pas si j'ai compris...
Mixer des gens qu'au final tu dirigerais, c'est ça ? Ou que tu puisses idéalement tout faire tout seul ?
Du changement de quoi ?
C'est dans l'optique de faire du Conseil en Stratégie ? Vendre des panels de projets différents ? Ou valider la meilleure option qui soit ?
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
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Re: BONJOUR...
Pour résumé mon résumé, j'écrivais que les managers d'aujourd'hui étaient tous des crevards, mais ce n'est pas gentil, et c'est un résumé de généralisation, ce qui n'est pas bien non plus.
Et puis j'ai honte d'écrire de telles banalités derrière de si beaux textes.
Je parlais du berger qui ne laissera pas un mouton blessé derrière lui et ne l'achèvera qu'en dernière limite.
Et je pense que:
Le management d'aujourd'hui se borne à l'auto organisation (à tous niveaux), donc a évincer les talents cachés.
Que le vrai "gagnant", ce n'est pas celui qui laisse tomber sous prétexte que les autres font pareil.
Qu'un monde de "tous manager" c'est possible, à condition de bien claquer la tête de ceux qui n'y croient pas, leur expliquer ne sert à rien, ils ne comprennent pas, faut juste leur mettre de grandes claques derrière la tête pour qu'ils avancent dans la bonne direction, ils ne comprennent que ça, et peut être qu'un jour ils comprendront, autant ceux qui sont que ceux qui aimeraient l'être, encore plus ceux qui l'espèrent sans en avoir les capacités.
Maintenant, la capacité à "écraser" son prochain, je pense qu'avec un peu d'entrainement ou avec une simple famine, tout le monde en est capable.
Tout le politiquement correct du vocabulaire managérial m'insupporte en vérité, derrière chaque locution "positivement correcte", je vois le but inavoué.
Et puis je parlais des vrais managers, ceux qui n'existent qu'a un endroit, mais je ne parlerais pas d'eux, simplement qu'ils ne laissent jamais de morts derrière eux, alors les vivants...
ET, ET, ET, il me semble que dans un monde managé comme à l'actuelle, l'homme actuellement considéré comme le plus intelligent du monde (connu) ne serait jamais né, ou serait mort de faim.
Et puis j'ai honte d'écrire de telles banalités derrière de si beaux textes.
Je parlais du berger qui ne laissera pas un mouton blessé derrière lui et ne l'achèvera qu'en dernière limite.
Et je pense que:
Le management d'aujourd'hui se borne à l'auto organisation (à tous niveaux), donc a évincer les talents cachés.
Que le vrai "gagnant", ce n'est pas celui qui laisse tomber sous prétexte que les autres font pareil.
Qu'un monde de "tous manager" c'est possible, à condition de bien claquer la tête de ceux qui n'y croient pas, leur expliquer ne sert à rien, ils ne comprennent pas, faut juste leur mettre de grandes claques derrière la tête pour qu'ils avancent dans la bonne direction, ils ne comprennent que ça, et peut être qu'un jour ils comprendront, autant ceux qui sont que ceux qui aimeraient l'être, encore plus ceux qui l'espèrent sans en avoir les capacités.
Maintenant, la capacité à "écraser" son prochain, je pense qu'avec un peu d'entrainement ou avec une simple famine, tout le monde en est capable.
Tout le politiquement correct du vocabulaire managérial m'insupporte en vérité, derrière chaque locution "positivement correcte", je vois le but inavoué.
Et puis je parlais des vrais managers, ceux qui n'existent qu'a un endroit, mais je ne parlerais pas d'eux, simplement qu'ils ne laissent jamais de morts derrière eux, alors les vivants...
ET, ET, ET, il me semble que dans un monde managé comme à l'actuelle, l'homme actuellement considéré comme le plus intelligent du monde (connu) ne serait jamais né, ou serait mort de faim.
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
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Re: BONJOUR...
Je sais pas s'il est étudié en "école de managers", je sais ce que peuvent en penser la plupart des "littéraires", mais les premières pages de son plus grand succès sont je pense un bon résumé de ce qu'il faut faire, ce que je ne me suis jamais permis, d'utiliser un tel pouvoir.
je sais qu'il dérangeait autant qu'il plaisait, certains y verraient un certain profil psychologique, c'est possible.
je sais qu'il dérangeait autant qu'il plaisait, certains y verraient un certain profil psychologique, c'est possible.
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man
Re: BONJOUR...
En fait, le kit de survie actuel c'est : "étripe les tous, Dieu reconnaitra les siens"
Mais biensur, avec tact et doigté. Avec de l'enveloppe, avec du nappé.
Connaitre sans paraitre, etc...
C'est là où je comprends que certaines choses ne devaient pas être gravées.
Concentrer l'intellect sur son bien être seul, son épanouissement, c'est salvateur, c'est certainement parfois ce qui manque cruellement à certains, mais c'est vil.
Dire que parfois je me disais: "jouer le jeu te permettra d'entrer dans la danse et de changer le pas" (je ne suis pas du tout manager, je suis censé driver des managers, ça les fait pas rire) , je me suis toujours planté, ça veut pas dire qu'une seule fois, peut être demain ça peut fonctionner.
Alors, manager, oui, mais un bon, qui les étripe tous, mais différemment, tout en les rafistolant.
Même si je sais que personne m'a jamais rien demandé, j'aime pas voir les esclaves d'aujourd'hui, pire, qu'on les mette à la rue pour en tirer des bénéfices.
J'allais écrire qu'il faut connaitre son ennemi, mais que parfois son principal ennemi c'est soi, ce qui est bien, c'est qu'en ce cas on est toujours dans le bon camp.
Mais biensur, avec tact et doigté. Avec de l'enveloppe, avec du nappé.
Connaitre sans paraitre, etc...
C'est là où je comprends que certaines choses ne devaient pas être gravées.
Concentrer l'intellect sur son bien être seul, son épanouissement, c'est salvateur, c'est certainement parfois ce qui manque cruellement à certains, mais c'est vil.
Dire que parfois je me disais: "jouer le jeu te permettra d'entrer dans la danse et de changer le pas" (je ne suis pas du tout manager, je suis censé driver des managers, ça les fait pas rire) , je me suis toujours planté, ça veut pas dire qu'une seule fois, peut être demain ça peut fonctionner.
Alors, manager, oui, mais un bon, qui les étripe tous, mais différemment, tout en les rafistolant.
Même si je sais que personne m'a jamais rien demandé, j'aime pas voir les esclaves d'aujourd'hui, pire, qu'on les mette à la rue pour en tirer des bénéfices.
J'allais écrire qu'il faut connaitre son ennemi, mais que parfois son principal ennemi c'est soi, ce qui est bien, c'est qu'en ce cas on est toujours dans le bon camp.
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
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Re: BONJOUR...
Je me demandais à l'instant si on étudiait Sun Tzu en management, ou si c'était une option. J'imagine que "le prince" c'est un classique, mais en fait j'en sais rien.
J'aime certaines évidences, comme de tenter sa chance, le plus souvent possible.
J'aime certaines évidences, comme de tenter sa chance, le plus souvent possible.
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
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Re: BONJOUR...
L’étymologie (sans h, et oui, c'est pas de l'alcool) du mot "manage", est assez intéressante, de l'italien "managgiare" au français "ménage", et autres.
Intéressant aussi le verbe "ménager" ou "se ménager".
Intéressant aussi le verbe "ménager" ou "se ménager".
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
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Re: BONJOUR...
Je pense néanmoins qu'à la vitesse à laquelle vont "les choses" aujourd'hui, un manager ne peut pas se permettre de trop faire du "social".
Et je trouve ça bien dommage. Et pour cela je serais certainement un mauvais manager. D'ailleurs il faut que je fasse le ménage.
Et je trouve ça bien dommage. Et pour cela je serais certainement un mauvais manager. D'ailleurs il faut que je fasse le ménage.
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
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Re: BONJOUR...
Bonjour,
On ne peut rien faire de grandiose seul. Le changement c'est général ça touche à toute notre société de l'Humain en lui-même à comment est construit la plus grande tour du monde... L'objet de mon explication était la COLLABORATION entre les personnes de différents types (au sens large du terme, pas au sens "politiquement correct"), origines, savoirs, croyances, capacités...
Le conseil concerne ma carrière et à mon sens, cette façon de penser est indispensable à un bon praticien de cette carrière.
Je ne m'adapte pas, j'explicite les points dont j'ai le sentiment que mon interlocuteur ne les comprend pas ou mal.
---
Beaucoup de préjugés... Je ressent ça.
---
En ce qui concerne Le Prince, ce n'est pas étudié en management mais une oeuvre de référence à lire à qui bon le souhaite. En ce qui concerne les savoirs d'Asie, on n'y porte que peu d'attention bien que le Han Fei Zi (homologue chinois du Prince de Machiavel soit tout aussi intéressant). Pour tout ce qui est art de la guerre, stratégie militaire, tactiques... On n'étudie pas cela, on préfère les oeuvres de stratégie managérial comme celles de Mintzberg par exemple.
---
C'est uniquement en s'éprouvant et en se mettant en avant que l'on peut prendre la place des gens que l'on considère mauvais manager et montrer qu'on peut faire mieux. Cela passe par une réflexion profonde sur soi pour exploiter ses forces et se prévenir de ses faiblesses, quiconque refuse cela ou considère que c'est un mal est un mouton perdu pour moi. La critique négative oui mais si et seulement si on peut proposer et réaliser des choses qui démontrent que ce point de vue négatif est justifié.
---
Je n'avais pas envie de répondre mais c'est une question de principe que de le faire.
Cordialement.
Bimbang a écrit:Je sais pas si j'ai compris...
Mixer des gens qu'au final tu dirigerais, c'est ça ? Ou que tu puisses idéalement tout faire tout seul ?
Du changement de quoi ?
C'est dans l'optique de faire du Conseil en Stratégie ? Vendre des panels de projets différents ? Ou valider la meilleure option qui soit ?
On ne peut rien faire de grandiose seul. Le changement c'est général ça touche à toute notre société de l'Humain en lui-même à comment est construit la plus grande tour du monde... L'objet de mon explication était la COLLABORATION entre les personnes de différents types (au sens large du terme, pas au sens "politiquement correct"), origines, savoirs, croyances, capacités...
Le conseil concerne ma carrière et à mon sens, cette façon de penser est indispensable à un bon praticien de cette carrière.
Je ne m'adapte pas, j'explicite les points dont j'ai le sentiment que mon interlocuteur ne les comprend pas ou mal.
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Beaucoup de préjugés... Je ressent ça.
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En ce qui concerne Le Prince, ce n'est pas étudié en management mais une oeuvre de référence à lire à qui bon le souhaite. En ce qui concerne les savoirs d'Asie, on n'y porte que peu d'attention bien que le Han Fei Zi (homologue chinois du Prince de Machiavel soit tout aussi intéressant). Pour tout ce qui est art de la guerre, stratégie militaire, tactiques... On n'étudie pas cela, on préfère les oeuvres de stratégie managérial comme celles de Mintzberg par exemple.
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C'est uniquement en s'éprouvant et en se mettant en avant que l'on peut prendre la place des gens que l'on considère mauvais manager et montrer qu'on peut faire mieux. Cela passe par une réflexion profonde sur soi pour exploiter ses forces et se prévenir de ses faiblesses, quiconque refuse cela ou considère que c'est un mal est un mouton perdu pour moi. La critique négative oui mais si et seulement si on peut proposer et réaliser des choses qui démontrent que ce point de vue négatif est justifié.
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Je n'avais pas envie de répondre mais c'est une question de principe que de le faire.
Cordialement.
Faraon- Messages : 5
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Localisation : Cergy-Pontoise
Re: BONJOUR...
Toutes mes excuses alors.
Mon objectif était plus de confronter nos idées, et d'apprendre sur ce milieu dans lequel tu évolues. J'ai lu d'ailleurs avec intérêt quelques trucs sur le World Café. Merci.
J'espère ne pas avoir bloqué tes envies de t'exprimer. Vraiment.
Mon objectif était plus de confronter nos idées, et d'apprendre sur ce milieu dans lequel tu évolues. J'ai lu d'ailleurs avec intérêt quelques trucs sur le World Café. Merci.
J'espère ne pas avoir bloqué tes envies de t'exprimer. Vraiment.
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: BONJOUR...
J'allais déconnecter moi même voire effacer des choses que j'avais écrites tellement je les trouvais "ras la moquette" (je trouve que ce que vous avez écrit toi et Bimbang est bien plus intéressant)
Merci pour les références, à l'occasion j'irais (peut être) compulser Han Fei Zi et Mintzberg, si cela reste à mon niveau
Oui, la critique est facile et l'art est difficile
Le concept de collaboration est très intéressant, car c'est bien d'humain qu'il s'agit, ça reste théorique, les algorithmes (un mot que j'ai appris il y a peu) doivent y être complexes.
Etre "manager" en ce moment me parait un peu comme tous les métiers confrontés à "l'humain" (les soins, l'éducation, la justice...pardon si j'en oublie) quelque chose qui doit être analysé dans sa globalité comme dans son individualité, pour réussir.
En fait je me demande si un monde ou tout le monde serait rompu aux "techniques de management" ne serait pas le meilleur des mondes, je sais que je m'égare.
merci d'avoir répondu, merci pour tout
je n'avais pas vu que bimbang avait répondu entre temps, et je ne sais quoi écrire de plus, j'aime bien comment vous écrivez, faut que je déconnecte
cordialement aussi
Merci pour les références, à l'occasion j'irais (peut être) compulser Han Fei Zi et Mintzberg, si cela reste à mon niveau
Oui, la critique est facile et l'art est difficile
Le concept de collaboration est très intéressant, car c'est bien d'humain qu'il s'agit, ça reste théorique, les algorithmes (un mot que j'ai appris il y a peu) doivent y être complexes.
Etre "manager" en ce moment me parait un peu comme tous les métiers confrontés à "l'humain" (les soins, l'éducation, la justice...pardon si j'en oublie) quelque chose qui doit être analysé dans sa globalité comme dans son individualité, pour réussir.
En fait je me demande si un monde ou tout le monde serait rompu aux "techniques de management" ne serait pas le meilleur des mondes, je sais que je m'égare.
merci d'avoir répondu, merci pour tout
je n'avais pas vu que bimbang avait répondu entre temps, et je ne sais quoi écrire de plus, j'aime bien comment vous écrivez, faut que je déconnecte
cordialement aussi
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man
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