Qui suis-je ?
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Qui suis-je ?
C'est une question bien vaste... la réponse peut sembler évidente. Je suis Andréa, je suis mon moi empirique (merci la philo) je suis celle qui va au lycée chaque jour, qui passe son temps à rever ... mais il me semble que je me suis perdue.. j'ai toujours voulu être "comme les autres" et je ne parle pas seulement du point de vue intellectuel ou quoi, mais aussi de mes centres d'intérêts ou de ma sensibilité envahissante .. j'ai l'impression qu'à force de me cacher sous une version simplifiée de moi, j'ai perdu ce qui faisait justement mon originalité. J'ai peur de la vie et puis de toute façon on va tous mourir alors à quoi bon se battre autant ? C'est épuisant.. j'ai que 16 ans et j'ai pourtant l'impression d'avoir fait le tour de ma vie.
Je n'arrive pas à trouver ce qui me motive vraiment en fait, j'arrive pas à savoir qui je suis. Et en même temps j'ai envie d'exploser dans le monde, et d'être "heureuse", naïvement heureuse, mais je n'y arrive pas. Et j'arrive encore moins à m'assumer, comme si je vivais au travers des autres et de ce qu'ils attendent de moi.
Je suis perdue, j'arrive pas à avancer...
Voilà, j'avais juste besoin de mettre ça quelque part, merci de m'avoir lue.
Je n'arrive pas à trouver ce qui me motive vraiment en fait, j'arrive pas à savoir qui je suis. Et en même temps j'ai envie d'exploser dans le monde, et d'être "heureuse", naïvement heureuse, mais je n'y arrive pas. Et j'arrive encore moins à m'assumer, comme si je vivais au travers des autres et de ce qu'ils attendent de moi.
Je suis perdue, j'arrive pas à avancer...
Voilà, j'avais juste besoin de mettre ça quelque part, merci de m'avoir lue.
Whatsername- Messages : 19
Date d'inscription : 01/11/2016
Age : 24
Localisation : Paris
Re: Qui suis-je ?
Hello, je voulais poster cela dans la relation à soi et je ne savais pas où je me permets de le poser sur ton fil, j'aime bien la façon de les questions sont posées sur le "nous" qui fait de chacun de "soi" tout de même une sacrée relation avec tout de même beaucoup de choses dont nous sommes composés. Ce que l'on aime en soi, dans la vie, chez les autres....
Alors dans la vie, faut il faire le tour de soi, des autres, du monde ? les trois ? (l'étroit ou le large ? ou seul prendre le large et se retrouver à l'étroit (allez trois ?) sur une île déserte ?.
Si cela te dérange ou que cela te semble HS, je ferais déplacer mon propos mais je t'ai lu au même moment où j'allais poster ceci aussi dans cette section.
- Spoiler:
- http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Estime-de-soi/Articles-et-Dossiers/Depasser-nos-complexes/Sondage-ce-que-nous-n-aimons-pas-en-nousSondage tns Sofres pour “psychologies magazine” réalisé en face à face du 9 au 11 avril 2003 auprès d’un échantillon de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus, représentatives de la population française.
Nous et notre physique
• Un peu plus de 54 % des sondés s’accommodent mal de leur aspect physique. Parmi eux, 65 % sont des femmes, cette partie de l’humanité qui, depuis la nuit des temps, est incitée à se maquiller, à se parer, bref, à ne pas se contenter de son apparence naturelle…>« Cette situation risque d’évoluer, prévient le psychiatre Christophe André. Désormais, les hommes sont comme leurs congénères, confrontés, via les médias, à des corps parfaits. J’imagine donc que, bientôt, la proportion d’insatisfaits de leur plastique sera nettement plus élevée. » [Lire l’article p. 106.]• Ce que nous n’aimons pas chez nous ? En premier lieu, notre poids, pour près de 48 % des femmes et 32 % des hommes. Inutile d’insister sur ce point, les sylphides et autres éphèbes s’étalant dans les pubs, les films et les magazines, réussissent à merveille à nous persuader que beauté ne peut s’accorder qu’avec sveltesse. Et au final, nous nous voyons toujours trop gros. On aura beau se répéter que la vraie beauté est intérieure, le discours ambiant, qui met l’accent sur l’extériorité, aura vite fait de nous rappeler à l’ordre.>Conséquence : près de 22 % des femmes et plus de 18 % des hommes sont en conflit avec la partie du corps qui révèle, mieux que tout autre, notre éventuelle surcharge pondérale : le ventre. Des chiffres loin d’être anodins.• Près de 53 % des sondés doutent de leurs capacités à bien s’habiller. Dans le camp des insatisfaits, on compte 61 % de femmes. Pourquoi s’en étonner puisque, dès leur plus jeune âge, on les invite à être coquettes, à plaire ? Par la suite, ce sont les magazines qui leur indiquent quelles tenues porter pour éviter la banalité ou, pire, le ridicule. Vêtements presque impossibles à enfiler lorsqu’on ne se situe pas dans la taille standard « 38-40 ».>« Ce pourcentage très élevé corrobore ce que j’observe chez un grand nombre d’enfants et d’adolescents, reconnaît Christophe André. A savoir l’importance excessive accordée au plumage, à l’apparence, à travers les vêtements et surtout le culte des marques. Je crois que, dans un futur proche, le nombre d’adultes insatisfaits de leur façon de s’habiller sera encore supérieur. »Nous et la culture
• Près de 68 % des sondés ne sont pas très sûrs d’être intelligents (dont 72 % de femmes) et 69 % doutent de savoir s’exprimer (dont, encore, 72 % de femmes).>Il existe un lien étroit entre la capacité de s’exprimer et la culture. Aussi ne sera-t-on pas surpris de découvrir que 70 % des sondés doutent d’être assez cultivés.• De même, un quart des hommes (24,9 %) et presque autant de des femmes (19,7 %) se déclarent gênés par leur niveau d’études. A une époque où les portes de l’université s’ouvrent au plus grand nombre, le sentiment de n’être pas en possession d’un bagage intellectuel et culturel conséquent conduit à se sentir inférieur à ceux qui en sont mieux pourvus – ou jugés comme tels.>« Je trouve ce pourcentage d’insatisfaits de leur culture, de leur capacité d’expression et de leur intelligence réconfortant, commente Christophe André. Se sentir complexé en ces domaines est un aiguillon pour progresser. Que les femmes soient si nombreuses à douter me semble positif. Il est préférable de s’interroger sur sa culture plutôt que sur son aptitude à bien se vêtir car, dans cette société, le langage, le savoir sont les clés du pouvoir. Douter de son intelligence est un thème récurrent dans les consultations : c’est le propre de tous ceux qui ont une faible estime de soi. Aussi, en psychothérapie, travaille-t-on sur “l’affirmation de soi négative”. On apprend à avouer sans honte ses failles, son ignorance, son incompréhension face à une explication. Cet exercice aide à saisir qu’avoir des lacunes ne signifie pas être nul, et que nous avons tous des points faibles et des points forts ; la perfection n’est pas de ce monde. »Nous et le sexe• Près d’un tiers des sondés (32,4 %) manquent de certitudes quant à leurs compétences sexuelles. Ont-ils tous répondu avec sincérité ? En tout cas, pour cette question, changement de décor : ce sont les hommes qui ont majoritairement des doutes. Ce qui ne surprend pas car, socialement et psychologiquement, ils sont, bien plus que les femmes, prisonniers du devoir d’être sexuellement performants. Leur narcissisme, leur estime de soi dépend étroitement de leurs prouesses amoureuses.>« L’anxiété face à la performance sexuelle est un motif de consultation plus masculin que féminin, constate Christophe André. Pour des raisons anatomiques, parce qu’un homme ne peut pas simuler une érection ; et psychologiques, les hommes continuent à fantasmer leur puissance sexuelle en terme de pénétration. Et beaucoup voient la sexualité davantage comme une démonstration de force que comme un échange avec leur partenaire. »Des aveux difficiles
• C’est l’heure de vérité : sommes-nous complexés ? Plus de la moitié des sondés (54,1 %) répondent par l’affirmative, mais ils sont un peu moins de 5 % à se déclarer handicapés par leurs complexes.>« Il est clair que, presque toujours, les complexes sont plus une souffrance qu’un véritable handicap », remarque Christophe André.• 23 % des personnes interrogées déclarent n’en avoir jamais eu.
A l’ère de la performance tous azimuts – physique, intellectuelle, sportive, professionnelle – et du devoir de paraître pour être reconnu, cela tient de l’exploit.>« Ce chiffre peu élevé me surprend, effectivement… », déclare simplement le psychiatre.• Mais qui accepte de s’avouer complexé ? Nous ne serons pas surpris de constater que 61 % des complexés sont des femmes, près de deux fois plus que les hommes (32 %). Sans doute sont-ils moins enclins à répondre : les enquêtes psychologiques le montrent, avouer leurs faiblesses et états d’âme leur est souvent pénible.• Par ailleurs, c’est jusqu’à la trentaine que l’on souffre le plus de complexes. Lorsque l’on atteint la cinquantaine, ils tendent progressivement à s’effacer. « Plus on avance en âge, mieux on parvient à s’accepter, à devenir tolérant vis-à-vis de soi, constate Christophe André. On réalise alors que le bonheur n’est pas dans les apparences, physiques ou sociales, ou dans la performance, mais qu’il consiste à se rapprocher davantage de soi-même. »Quelques chiffres
A DÉCOUVRIR
A lire
L’Estime de soi de Christophe André et François Lelord.
Croire en soi, s’aimer soi-même, avoir confiance en soi… Deux psychiatres nous livrent les clés
de l’estime de soi (Odile Jacob, 2001).Le Poids des apparences : beauté, amour et gloire de Jean-François Amadieu.
Ce sociologue nous démontre comment, contrairement aux discours officiels, l’apparence physique joue un rôle décisif dans la réussite individuelle (Odile Jacob, 2002).Vous arrive-t-il de vous sentir insatisfait(e) de… ? (en %)
Votre poids :
Hommes : 32
Femmes : 47,9Votre niveau d’études :
Hommes : 24,9
Femmes : 21,8Votre ventre :
Hommes : 18,4
Femmes : 21,8Vos cheveux :
Hommes : 12,4
Femmes : 10,3Votre taille :
Hommes : 9,4
Femmes : 15,4Votre milieu social :
Hommes : 7,9
Femmes : 4,2Votre nez :
Hommes : 5,9
Femmes : 11,2Vos fesses :
Hommes : 0,9
Femmes : 10,1Vos seins :
Femmes : 9,9Vos jambes :
Femmes : 9,8Sans réponse :
Hommes : 35,1
Femmes : 21,2Vous arrive-t-il de douter… ? (en %)De votre culture :
oui souvent : 9,7
oui parfois : 60,3
total oui : 70
jamais : 28,7
sans réponse : 1,3De vous exprimer correctement :
oui souvent : 8,6
oui parfois : 60,5
total oui : 69
jamais : 29,8
sans réponse : 1,1De vos capacités intellectuelles :
oui souvent : 8,3
oui parfois : 59,2
total oui : 67,5
jamais : 31,2
sans réponse : 1,3De votre aspect physique :
oui souvent : 11,9
oui parfois : 42,4
total oui : 54,2
jamais : 43,8
sans réponse : 2D’être bien habillé :
oui souvent : 10,1
oui parfois : 42,5
total oui : 52,6
jamais : 45,2
sans réponse : 2,2De vos compétences sexuelles :
oui souvent : 3,5
oui parfois : 28,9
total oui : 32,4
jamais : 41,8
sans réponse : 25,7De votre bonne éducation :
oui souvent : 1,8
oui parfois : 27,4
total oui : 29,2
jamais : 69,7
sans réponse : 1Diriez-vous que vous vous considérez comme quelqu’un… ? (en %)
Qui a des complexes mais qui s’en accommode plutôt bien : 54,1
Qui n’a pas de complexes et n’en a jamais eu : 23
Qui a eu des complexes mais qui n’en a plus : 16,1
Qui se sent handicapé par ses complexes : 4,7
Sans réponse: 2
Re: Qui suis-je ?
Pas de souci ! Au contraire ça me fait plaisir que tu mettes ça là. Je trouve les chiffres pas très surprenant et en même temps c'est assez déprimant de se rendre compte qu'il y autant de gens qui sont complexés .. merci pour ce lien
Whatsername- Messages : 19
Date d'inscription : 01/11/2016
Age : 24
Localisation : Paris
Re: Qui suis-je ?
Et la créativité ? Cela t'inspire ? te créer toi, ta vie, créer des choses ? ou vas tu préférer rester à "blasée" à 16 ans ? du loin de mes 45 ans je crains que tu t'ennuies et pendant longtemps Peut être dois tu créer une autre route ? la tienne ? à coté de celle un peu obligée ? pour que ça te donne l'impression et l'envie d'avancer ? une vie en dessous du faux plafond ? et un développement au dessus de celui ci ? Si cela te dérange ou que cela te semble HS, je ferais déplacer mon propos mais je t'ai lu au même moment où j'allais poster ceci aussi dans cette section.
- Spoiler:
- Qu'est-ce que l'esprit créatif ?
Achille Weinberg
Publié le 08/11/2010
0 commentairehttp://www.scienceshumaines.com/qu-est-ce-que-l-esprit-creatif_fr_26404.htmlArticle issu du numéro
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Mensuel N° 221 - décembre 2010
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Imaginer, créer, innover...
Des tests de créativité à la psychologie du génie, les psychologues ont tenté de percer le mystère de la création. Et ils sont parvenus à des conclusions allant à l’inverse de leurs hypothèses initiales…
« Trouvez en une minute le maximum de prénoms qui commencent par M ! » « Cherchez le maximum d’utilisations possibles d’un trombone ! » Voilà le genre de questions formant la trame des questionnaires de créativité. Les techniques de création littéraire, du type OuLiPo, reposent sur le même principe : il s’agit de construire une petite histoire à partir de quelques mots (éléphant, New York, camembert, inflation, jalousie…).
Il est à noter que dans ces exercices, la créativité est toujours stimulée par une règle. La contrainte ne limite pas la création, elle l’aiguillonne. Sur ce principe, Georges Perec a écrit un roman de plus de 300 pages – La Disparition (1969) – sans utiliser une seule fois la lettre « e », la plus courante de la langue française.
Comment devient-on un génie ?
Les premiers tests de créativité ont été inventés dans les années 1950. À l’époque, le QI régnait en maître dans l’étude des aptitudes intellectuelles. Le psychologue américain Joy P. Guilford, alors l’une des figures dominantes de la psychométrie, a eu l’idée de construire un test pour mesurer les capacités créatives. En comparant avec les performances au QI, il a découvert que les performances de créativité ne recouvraient pas celles de l’intelligence : preuve que l’on pouvait être très créatif sans être forcément très intelligent (et inversement, être intelligent sans être créatif).
J.P. Guilford a alors essayé de comprendre sur quelles aptitudes reposait cette créativité. Et il en est venu à conclure à l’existence d’une « pensée divergente ». Alors que le QI est la capacité de trouver « la » bonne réponse à un problème, la créativité serait la capacité à imaginer une palette variée de solutions : d’où le terme de « pensée divergente » (notons que l’idée de « pensée divergente » était largement commandée par la nature des tests eux-mêmes, tout comme les tests de QI proposent implicitement une définition de l’intelligence de type verbal et logico-mathématique).
L’approche expérimentale initiée par J.P. Guilford et par Ellis Paul Torrance (auteur du Torrance tests of creative thinking, TTCT) va par la suite imprégner toutes les recherches en laboratoire sur la créativité. C’est ainsi que vont se développer des études fructueuses sur les styles cognitifs ou sur l’évolution de la créativité en fonction de l’âge (1).
Une autre piste d’étude de la créativité porte sur la psychologie du « génie ». Comment pensent les Léonard de Vinci, Mozart, Picasso, Einstein, etc. et tous ceux qui ont révolutionné leur domaine, dans les arts, les sciences, les techniques ? Le concept qui a guidé la masse de travaux consacrés aux « génies » a longtemps reposé sur deux idées implicites. D’abord que la créativité relève d’une personnalité d’exception ; ensuite que les génies sont des originaux, en rupture avec l’esprit de leur époque. Albert Einstein est ce savant échevelé, qui s’est formé en marge de l’institution scientifique, et qui tire la langue aux autorités. Mozart aussi était un insupportable garnement, anticonformiste, facétieux. Et comme les déviants, marginaux ou même fous ne manquent pas parmi les artistes (Vincent Van Gogh en est le symbole), il était aisé de conclure que génie et folie rimaient bien ensemble (2).
Une autre idée souvent avancée relève de « l’effet eurêka ». Nombre d’inventeurs, de mathématiciens, de créateurs ont décrit certaines de leurs découvertes sous la forme d’une intuition soudaine – le fameux « eurêka » d’Archimède. Les psychologues ont décrit ce phénomène sous le nom d’« insight », une brusque réorganisation d’éléments disparates qui apparaît sous la forme d’une illumination (3).
Le psychologue américain Milahy Csikszentmihaly soutient, quant à lui, que ces moments privilégiés de découverte surviennent dans un état de conscience particulier, le « flow », qui correspond à un moment d’attention flottante où l’esprit vagabonde.
Le mythe du créateur solitaire
Mais à force de fouiller dans les secrets intimes du génie, de scruter leur vie privée et leur histoire, les spécialistes en sont peu à peu arrivés à des conclusions moins héroïques et singulières qu’on l’avait imaginé.
L’un des premiers à avoir remis en cause le modèle du « génie créateur » est Robert Weisberg, auteur de Creativity, Genius and Others Myths (1986). Selon lui, la biographie des grands créateurs révèle souvent des gens obstinés (ayant quelques idées fixes et non une pensée divergente) et très gros travailleurs, contrairement à l’image du dilettante qui découvre le secret de la gravitation en voyant tomber une pomme d’un arbre. Les scientifiques ou les artistes d’exception sont en général des experts qui sont à la pointe de la science ou de l’art de leur époque : ce ne sont nullement d’aimables amateurs qui furètent à l’écart des sentiers battus. Ce fut le cas pour Einstein comme pour Picasso. Les découvertes simultanées démontrent au passage que l’innovation plane dans l’air du temps, et que les spécialistes d’un domaine chassent sur les mêmes terres, au même moment et avec des stratégies semblables.
Enfin, il est très difficile de trouver un trait commun aux formes de créativité qui s’expriment dans les arts, les sciences, les techniques… Après avoir exploré la biographie de grands hommes (Einstein, Igor Stravinsky), Howard Gardner, théoricien des « intelligences multiples », en conclut qu’il existe aussi des créativités multiples (4).
Le psychologue Dean Keith Simonton, lui, a passé en revue la biographie de centaines de poètes, d’inventeurs, de mathématiciens réputés créatifs dans leur domaine. Au terme de ses recherches « d’historiométrie », il est parvenu à ce résultat : il y a certes un âge moyen de plus grande créativité, se situant à l’âge de jeune adulte (avec un pic entre 35 et 40 ans), mais ce n’est pas vrai pour toutes les disciplines : en musique, en philosophie, on peut être créatif jusqu’à un âge avancé. D.K. Simonton insiste également sur le fait que bien d’autres facteurs, autres que la personnalité ou l’âge, influent sur la créativité. Il est très difficile d’être créatif dans une période qui ne l’est pas. Inversement, il est des périodes et des contextes qui poussent à l’innovation. À la dynamique individuelle d’invention doit s’ajouter un milieu favorable où puissent s’épanouir certaines innovations.
Les psychologues sont donc parvenus à la conclusion qu’il n’existe pas une mais plusieurs formes de créativité (5), que les personnes les plus créatives sont celles qui combinent motivation, persévérance, originalité plutôt qu’un seul trait, que le poids stimulant du milieu est essentiel et, enfin, que le génie est moins extraordinaire qu’on le croit (6). Ce qui veut dire aussi qu’il y a un peu de génie en chacun de nous.
NOTES
(1) Voir Todd Lubart, Psychologie de la créativité, Armand Colin, 2003, et Todd Lubart et Chantal Pacteau, « Le développement de la créativité », Sciences Humaines, n° 164, octobre 2005.
(2) Sebastian Dieguez, Maux d’artistes. Ce que cachent les œuvres, Belin, 2010.
(3) Ronald A. Finke, Thomas B. Ward et Steven M. Smith, Creative Cognition: Theory, research, and applications, MIT Press, 1992.
(4) Howard Gardner, Les Formes de la créativité, Odile Jacob, 2001.
(5) Voir Jacques Cottraux, À chacun sa créativité. Einstein, Mozart, Picasso… et nous, Odile Jacob, 2010.
(6) Mark A. Runco, Creativity: Theories and themes: Research, development, and practice, Elsevier, Academic Press, 2007.L'imagination, un talent ordinaire
Et si la créativité n’était pas un signe d’originalité mais, au contraire, un acte mental très banal ? Telle est l’idée défendue aujourd’hui par des chercheurs psychologues, philosophes, spécialistes de sciences cognitives qui s’intéressent à l’esprit imaginant (1).
Au-delà de leurs différences, tous partagent une approche nouvelle de l’imagination qui repose sur quelques idées clés.
L’imagination est une caractéristique fondamentale de la cognition humaine. Elle est entendue dans un sens très large de capacité à produire des images mentales et à les associer pour former des « mondes possibles » : anticipations, fictions, mais aussi hypothèses ordinaires (ou « abductions »).
Cette imagination prend la forme d’images mentales, de nature essentiellement perceptive (visuelle, sonore, émotionnelle), organisées en schémas simplifiés (ou prototypes) et contraignants : quand on imagine des extraterrestres, ils prennent la forme de petits bonshommes verts, ou avec trois yeux et cinq bras : l’imagination ne fait qu’assembler sous une forme nouvelle des éléments connus. Au fond, l’imagination est pauvre.
La capacité créative repose, selon Max Turner, sur l’analogie qui consiste à trouver des ressemblances cachées entre des éléments apparemment disparates. La pensée analogique serait l’un des piliers de la créativité (en art et en science).
NOTE
(1) Ilona Roth, Imaginative Minds, Oxford University Press, 2007.
Dernière édition par Iamsosure le Mer 2 Nov 2016 - 15:32, édité 1 fois (Raison : Cela dit je ne sais plus donc si on dit les adolescents ou les adoslassés ? ça part en lacets fluo récents :))
Re: Qui suis-je ?
Et bien oui la créativité c'est ce qui m'inspire beaucoup... j'ai déjà une idée de la voie que je veux emprunter, et j'ai très envie de me créer, moi, et puis aussi de créer une vie intéressante, mais j'ai peur de me tromper, ou de ne pas y arriver ..
j'essaye de me créer ma route, de me faire mes idées sur des sujets qui m'intéressent, et de ne pas rester juste un mouton, un pion de la société à qui on donne un avenir tout tracé et à qui on indique la bonne voie à prendre ... après je sais que l'adolescence est un moment difficile, et c'est pas moi qui dirait le contraire surtout vu mon environnement, mais j'ai peur de tout même rester dans l'attente .. j'ai peur de rater un truc..
j'essaye de me créer ma route, de me faire mes idées sur des sujets qui m'intéressent, et de ne pas rester juste un mouton, un pion de la société à qui on donne un avenir tout tracé et à qui on indique la bonne voie à prendre ... après je sais que l'adolescence est un moment difficile, et c'est pas moi qui dirait le contraire surtout vu mon environnement, mais j'ai peur de tout même rester dans l'attente .. j'ai peur de rater un truc..
Whatsername- Messages : 19
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Re: Qui suis-je ?
Whatsername a écrit:Et bien oui la créativité c'est ce qui m'inspire beaucoup... j'ai déjà une idée de la voie que je veux emprunter, et j'ai très envie de me créer, moi, et puis aussi de créer une vie intéressante, mais j'ai peur de me tromper, ou de ne pas y arriver ..
j'essaye de me créer ma route, de me faire mes idées sur des sujets qui m'intéressent, et de ne pas rester juste un mouton, un pion de la société à qui on donne un avenir tout tracé et à qui on indique la bonne voie à prendre ... après je sais que l'adolescence est un moment difficile, et c'est pas moi qui dirait le contraire surtout vu mon environnement, mais j'ai peur de tout même rester dans l'attente .. j'ai peur de rater un truc..
C'est à dire ? pour quelle raison penses tu ou ressens tu que tu vas rester dans l'attente ? et de quoi ? ou de qui ?
Tu as peur de rater quel truc ? et sur des voies terriennes ? aériennes ? spatiales ? souterraines ? ou le bus ?
A quel endroit sur le graphique ?
La minute Papillon
- Spoiler:
C'était un message revendicateur du comité du "on est censés provoquer des effets papillons
et du papillon, pas un seul émoticône.
Re: Qui suis-je ?
Merci pour la vidéo ! J'ai peur justement d'arriver au point B, après pleins de zig zags décousus, et de me dire que tout le temps que j'ai eu sur Terre, je l'ai pas bien utilisé... j'ai peur de jamais arriver à trouver ma place, enfin plutôt à prendre ma place..
Et puis sinon rater le bus c'est déjà fait ça m'arrive tout les matins : mais en résumé je pense que j'ai juste per de rater ma vie
Et puis sinon rater le bus c'est déjà fait ça m'arrive tout les matins : mais en résumé je pense que j'ai juste per de rater ma vie
Whatsername- Messages : 19
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Re: Qui suis-je ?
Whatsername a écrit:Merci pour la vidéo ! J'ai peur justement d'arriver au point B, après pleins de zig zags décousus, et de me dire que tout le temps que j'ai eu sur Terre, je l'ai pas bien utilisé... j'ai peur de jamais arriver à trouver ma place, enfin plutôt à prendre ma place..
Et puis sinon rater le bus c'est déjà fait ça m'arrive tout les matins : mais en résumé je pense que j'ai juste per de rater ma vie
Quel est pour toi l'exemple d'une vie réussie ?
- Spoiler:
http://www.reussirmavie.net/
La minute astre au logis
- Spoiler:
Je ne crois pas à l'astrologie ou ça n'est pas dans mes centres d’intérêt, mais je suis née le 23 novembre à 2h du matin en 1970, penses tu au vu de ces données que j'ai réussi ma vie ? , j'ai fait un peu les cartes dans ma jeunesse et aussi beaucoup de réussites aux jeux de cartes
Re: Qui suis-je ?
La minute HP sac'ados
- Spoiler:
Es tu allée par ici ? tu devrais y trouver des comparateurs ou joueurs d'échecs...
https://www.zebrascrossing.net/t26158-rencontre-entre-z-ados
Re: Qui suis-je ?
Pour moi réussir sa vie ça veut rien dire "en soit" mais c'est pour exprimer le fait qu´on est épanoui et heureux. En plus je sais ce que je veux faire de ma vie à priori mais bon j´ai quand même peur de vivre je me pencherai sue ce site au nom assez aguicheur je trouve
Et sinon pour l'astre au logis : c'est un de mes centres d'interêts certes, mais un thème "astral" comme on dit, c'est surtout un potentiel exploitable, et pour moi ça ne définit en rien la "réussite" dune vie ou pas, et d'ailleurs heureusement par contre au vu de ces données je crois parler à une personne très perspicace et pénétrante
Merci aussi je vais essayer de trouver des joueurs d'échecs alors
Et sinon pour l'astre au logis : c'est un de mes centres d'interêts certes, mais un thème "astral" comme on dit, c'est surtout un potentiel exploitable, et pour moi ça ne définit en rien la "réussite" dune vie ou pas, et d'ailleurs heureusement par contre au vu de ces données je crois parler à une personne très perspicace et pénétrante
Merci aussi je vais essayer de trouver des joueurs d'échecs alors
Whatsername- Messages : 19
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Re: Qui suis-je ?
Whatsername a écrit:Pour moi réussir sa vie ça veut rien dire "en soit" mais c'est pour exprimer le fait qu´on est épanoui et heureux. En plus je sais ce que je veux faire de ma vie à priori mais bon j´ai quand même peur de vivre je me pencherai sue ce site au nom assez aguicheur je trouve
Et sinon pour l'astre au logis : c'est un de mes centres d'interêts certes, mais un thème "astral" comme on dit, c'est surtout un potentiel exploitable, et pour moi ça ne définit en rien la "réussite" dune vie ou pas, et d'ailleurs heureusement par contre au vu de ces données je crois parler à une personne très perspicace et pénétrante
Merci aussi je vais essayer de trouver des joueurs d'échecs alors
La personne perspicace vient seulement de se faire pénétrer par le nouveau mot "biatch" qu'elle vient d'apprendre grâce à toi.....
La minute "alors il chantait des mots grossiers et non romantiques ? mon monde s'effondre j'ai raté ma vie"
- Spoiler:
Oh baby, pretty baby
Oh honey, you let me down honey
I ain't playin' childhood games
no more
I said it's time for me
to even the score
So stake your claim,
your claim to fame
But baby call another neme
When you feel the fire,
and taste the flame
Back off, back off bitch
Down in the gutter dyin' in the ditch
You better back off, back off bitch
Face of an angel with the love of a witch
Back off, back off bitch
Back off, back off bitch
Makin' love
Cheap heartbreaker, broken backed,
Nasty ballbreaker, stay out of my bed, outta my head
If it's lovin' you,
I'm better off dead
Back off, back off bitch
Down in the gutter dyin' in the ditch
You better back off, back off bitch
Face of an angel with the love of a witch
Back off, back off bitch
Back off, back off bitch
Emotions ripped, gone on a binge
Life lipped, I said you're off the hinge
Tellin' lies of such fame and glory
I don't even wanna hear your story
Back off, back off bitch
Down in the gutter dyin' in the ditch
You better back off, back off bitch
Face of an angel with the love of a witch
Back off, back off bitch
It's such a pity that you're such a bitch
Back off, back off bitch
It's time to burn-burn the witch
Back off, back off bitch
Back off, back off bitch
Back off, back off bitch
Bitch
Bitch
Bitch
Bitch
Hey wha'd'ya think he's tryin' to say there, anyway?
I think it's something each person's s'posed to take in their own special
way
Fucking bitch
https://www.youtube.com/watch?v=SNcViNwac0I
Alors la chanson "biche oh ma biche" ? je ne veux pas savoir, laissez moi mon innocence/insouciance, je n'ai pas encore fini mon adolescence
Re: Qui suis-je ?
Heureuse de t'avoir appris ce doux mot qu'est biatch. En plus il est utile dans beaucoup de situations différentes je trouve
Et oui effectivement cette chanson est remplie de mots doux, ça réveil mon côté trash, mais bon tfaçon biche et bitch c'est quasi pareil pour
Et oui effectivement cette chanson est remplie de mots doux, ça réveil mon côté trash, mais bon tfaçon biche et bitch c'est quasi pareil pour
Whatsername- Messages : 19
Date d'inscription : 01/11/2016
Age : 24
Localisation : Paris
Re: Qui suis-je ?
Whatsername a écrit:Heureuse de t'avoir appris ce doux mot qu'est biatch. En plus il est utile dans beaucoup de situations différentes je trouve
Et oui effectivement cette chanson est remplie de mots doux, ça réveil mon côté trash, mais bon tfaçon biche et bitch c'est quasi pareil pour
?
et apprendre le patin ? tu viens de m'éclairer en un éclair.... merci à toi d'être là.
Re: Qui suis-je ?
Je sais pas pourquoi y a un pour sorry I didn't mean it, et de rien ça me fair plaisir de transmettre ma connaissance en matière de mots savants
Whatsername- Messages : 19
Date d'inscription : 01/11/2016
Age : 24
Localisation : Paris
Re: Qui suis-je ?
Whatsername a écrit:Je sais pas pourquoi y a un pour sorry I didn't mean it, et de rien ça me fair plaisir de transmettre ma connaissance en matière de mots savants
J'ai appris dans des films à la Yankee pour à transmettre de bulles de savon...
pour par que la houle y gagne
Re: Qui suis-je ?
Houle ala je vois que tu as beaucoup d'humour dis donc
Whatsername- Messages : 19
Date d'inscription : 01/11/2016
Age : 24
Localisation : Paris
Re: Qui suis-je ?
Whatsername a écrit:Houle ala je vois que tu as beaucoup d'humour dis donc
Tu ne m'en sembles pas démunie
Re: Qui suis-je ?
Je suis ce que je pense, et pense être se que je suis . C'est mon surmoi qui me dit
ninipointvirgule- Messages : 180
Date d'inscription : 08/11/2016
Age : 31
Localisation : Blois
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