Bonjour,
5 participants
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Bonjour,
je ne vais pas très bien aujourd'hui. (Euphémisme, sûrement...je pleure sans arrêt depuis hier soir.) La journée va être longue.
Pour des broutilles, en plus.
J'ai posté ici "un poème par jour" pendant quinze jours en ne recevant que deux commentaires. Je ne sais pas pourquoi. L'impression de susciter l'ennui et l'indifférence.
Mais c'est pareil un peu partout où je passe.
Dans la vraie vie, je m'y suis habituée.
Par rapport à mes écrits, ça me fait bizarre. Hier, sur un autre forum, j'ai vu passer un vote pour un texte sur "Au féminin.com". J'ai voté, comme je le fais souvent, appuyer sur "Like" prenant deux secondes. Mais je n'aime pas ce type de concours. Apparemment, je n'aurais pas dû faire de commentaire. J'ai manqué de tact. Ça a été jugé dénigrant avec montée au créneau. Il me semble seulement avoir été franche. Le texte n'était pas mauvais, moins mal écrit que la plupart, mais ce concours ne vaut littérairement pas grand chose : une célébration de l'éphémère à travers la création de textes courts voués à un oubli rapide. On en est globalement là aujourd'hui : le mépris des siècles passés, le "has been" rapidement dégainé. On vit dans l'instant. Rien ne peut durer puisque n'importe quelle chanson datant d'il y a 4-5 ans va être vue comme passée de mode. C'est ainsi pour tout. La mort n'a jamais été si présente, pas celle du corps, mais celle de l'âme. Ne pas réfléchir, consommer.
Mais c'est sûr que j'aurais dû me contenter d'écrire que ce texte était super. Là, j'ai voté, dit que je l'appréciais malgré quelques lourdeurs et répétitions. J'ai paradoxalement voulu me montrer gentille. Quelqu'un veut un point ; je le lui donne.
Comme je suis auteur de livres publiés, mais par de petites maisons d'édition vu que je ne suis pas mainstream, je dois faire figure d'autorité alors que je doute tout le temps.
Je fais peut-être un début de dépression. Je suis peut-être Asperger. Je suis en cours de diagnostic.
Je me reconnais dans tous les points de : http://deboutdanslesfleurs.blogspot.fr/p/blog-page.html
Vraiment tous.
Et donc aujourd'hui, je sens que la journée va être longue. Je poste dans cette partie du forum parce que j'ai besoin de soutien, pas de critiques.
Désolée si je vous ennuie.
Mais encore ce matin... J'avais posté hier soir sur Facebook le début de ma nouvelle à paraître :
En lisant les commentaires ce matin, je vois : "il y à une petite erreur de syntaxe: "en s'y prêtant" il manque un COD pour que la construction soit juste."
En gros, ça résume tout. Si quelqu'un poste un texte et veut des critiques, on me reprend si ma critique est mitigée, si je vois une répétition ou si je ne suis pas emballée.
Mais si je poste un texte, on traque la petite bête à l'intérieur et on me fait douter.
Je ne sais pas pourquoi.
Jalousie ? Sérieusement, j'aurais préféré être forte en sport qu'en écriture de trucs démodés, sans public...qui me viennent comme ça sans doute parce que je suis Asperger. C'est simple :
Donc voilà. Coup de déprime. J'espère ne pas pleurer toute la matinée.
Pour des broutilles, en plus.
J'ai posté ici "un poème par jour" pendant quinze jours en ne recevant que deux commentaires. Je ne sais pas pourquoi. L'impression de susciter l'ennui et l'indifférence.
Mais c'est pareil un peu partout où je passe.
Dans la vraie vie, je m'y suis habituée.
Par rapport à mes écrits, ça me fait bizarre. Hier, sur un autre forum, j'ai vu passer un vote pour un texte sur "Au féminin.com". J'ai voté, comme je le fais souvent, appuyer sur "Like" prenant deux secondes. Mais je n'aime pas ce type de concours. Apparemment, je n'aurais pas dû faire de commentaire. J'ai manqué de tact. Ça a été jugé dénigrant avec montée au créneau. Il me semble seulement avoir été franche. Le texte n'était pas mauvais, moins mal écrit que la plupart, mais ce concours ne vaut littérairement pas grand chose : une célébration de l'éphémère à travers la création de textes courts voués à un oubli rapide. On en est globalement là aujourd'hui : le mépris des siècles passés, le "has been" rapidement dégainé. On vit dans l'instant. Rien ne peut durer puisque n'importe quelle chanson datant d'il y a 4-5 ans va être vue comme passée de mode. C'est ainsi pour tout. La mort n'a jamais été si présente, pas celle du corps, mais celle de l'âme. Ne pas réfléchir, consommer.
Mais c'est sûr que j'aurais dû me contenter d'écrire que ce texte était super. Là, j'ai voté, dit que je l'appréciais malgré quelques lourdeurs et répétitions. J'ai paradoxalement voulu me montrer gentille. Quelqu'un veut un point ; je le lui donne.
Comme je suis auteur de livres publiés, mais par de petites maisons d'édition vu que je ne suis pas mainstream, je dois faire figure d'autorité alors que je doute tout le temps.
Je fais peut-être un début de dépression. Je suis peut-être Asperger. Je suis en cours de diagnostic.
Je me reconnais dans tous les points de : http://deboutdanslesfleurs.blogspot.fr/p/blog-page.html
Vraiment tous.
Et donc aujourd'hui, je sens que la journée va être longue. Je poste dans cette partie du forum parce que j'ai besoin de soutien, pas de critiques.
Désolée si je vous ennuie.
Mais encore ce matin... J'avais posté hier soir sur Facebook le début de ma nouvelle à paraître :
"Paris, 1892.
J’avais loué pour un mois une calèche que Louise et moi trouvions de la dernière élégance. Je ne pouvais m’empêcher de penser que la jeune femme devait se trouver à l’étroit, assise à mes côtés. Sa robe, exubérante et vaporeuse, se répandait autour de son corps mince et délié.
Je m’étais félicité de mon choix : une robe luxueuse d’organdi incarnat. Le tailleur, attentif au moindre de mes désirs, l’avait confectionnée en s’y prêtant. Une parure d’or venait compléter la tenue de bal de ma bien-aimée ; elle était sertie d’une émeraude de la même couleur que ses yeux. [...]"
En lisant les commentaires ce matin, je vois : "il y à une petite erreur de syntaxe: "en s'y prêtant" il manque un COD pour que la construction soit juste."
En gros, ça résume tout. Si quelqu'un poste un texte et veut des critiques, on me reprend si ma critique est mitigée, si je vois une répétition ou si je ne suis pas emballée.
Mais si je poste un texte, on traque la petite bête à l'intérieur et on me fait douter.
Je ne sais pas pourquoi.
Jalousie ? Sérieusement, j'aurais préféré être forte en sport qu'en écriture de trucs démodés, sans public...qui me viennent comme ça sans doute parce que je suis Asperger. C'est simple :
Plus j'écris, plus je vais mal.Ecrit ou crée pour soulager son anxiété
Donc voilà. Coup de déprime. J'espère ne pas pleurer toute la matinée.
Marion.Henderson- Messages : 213
Date d'inscription : 03/10/2016
Re: Bonjour,
Et donc aujourd'hui, je sens que la journée va être longue. Je poste dans cette partie du forum parce que j'ai besoin de soutien, pas de critiques.
Difficile pour moi d'accepter de de perdre la liberté de critiquer, mais vous avez demandé SOS SOUTIEN, ne quittez pas...
Tapez 1 pour un soutien scolaire
Tapez 2 pour un soutien morale
Tapez 3 pour un soutien-gorge
Vous avez tapé 2, c'est pas ma spécialité, mais puisque je suis d'astreinte...
C'est bien que tu sois en cours de diagnostic. Tu y verras plus clair.
Je sais que sur ce forum, certains vont t'envier de pleurer. J'ai découvert que certains zèbres se sont tellement coupés de leurs émotions qu'ils doivent apprendre à les ressentir à nouveau. T'as des kleenex?
Bon courage et prends soin de toi
tieutieu- Messages : 953
Date d'inscription : 20/05/2016
Age : 47
Localisation : LA
Re: Bonjour,
Bah arrête d'écrire, patate
Mildiou- Messages : 656
Date d'inscription : 26/10/2016
Age : 44
Localisation : Rouen
Re: Bonjour,
Je ne le peux pas.
J'écris quand je vais mal. Si je suis en cours de diagnostic, c'est parce qu'à l'hôpital, chaque jour en salle de réanimation ou en soins continus, au lieu d'être en pleurs, j'étais ailleurs et j'écrivais tout le temps. Je griffonnais. Je devais paraître insensible mais non, sinon je n'aurais pas été là tous les jours, du matin au soir. Quand la psychologue a vu que j'écrivais des histoires ou des poèmes en lien avec mon moral mais sans rien d'autobiographique (roman noir, nouvelle horrifique, sonnet gothique...) elle y a vu un exutoire et en a parlé à la neuropsychiatre. J'ecrirais donc quand je suis dans un état d'anxiété. Une façon de me deconnecter.
Ce qui leur fait penser que je suis Asperger. Je n'avais pas besoin de ça maintenant mais c'est possible.
Du reste, ce que j'écris est publiable et ça va être publié. Je suis censée écrire la suite d'une nouvelle mais quand c'est imposé, c'est plus compliqué.
Oui, j'ai des kleenex.
Mais je suis insensible, en un sens. Je reporte mon stress, mes émotions dans l'écriture. Quand mon écriture est critiquée, tout mon équilibre vacille. Là je ne parviens pas à me déconnecter : c'est mon refuge que je vois tomber. C'est aussi ce que je mets en avant. Pas par vantardise. Mais parce que c'est le truc auquel je me raccroche.
J'écris quand je vais mal. Si je suis en cours de diagnostic, c'est parce qu'à l'hôpital, chaque jour en salle de réanimation ou en soins continus, au lieu d'être en pleurs, j'étais ailleurs et j'écrivais tout le temps. Je griffonnais. Je devais paraître insensible mais non, sinon je n'aurais pas été là tous les jours, du matin au soir. Quand la psychologue a vu que j'écrivais des histoires ou des poèmes en lien avec mon moral mais sans rien d'autobiographique (roman noir, nouvelle horrifique, sonnet gothique...) elle y a vu un exutoire et en a parlé à la neuropsychiatre. J'ecrirais donc quand je suis dans un état d'anxiété. Une façon de me deconnecter.
Ce qui leur fait penser que je suis Asperger. Je n'avais pas besoin de ça maintenant mais c'est possible.
Du reste, ce que j'écris est publiable et ça va être publié. Je suis censée écrire la suite d'une nouvelle mais quand c'est imposé, c'est plus compliqué.
Oui, j'ai des kleenex.
Mais je suis insensible, en un sens. Je reporte mon stress, mes émotions dans l'écriture. Quand mon écriture est critiquée, tout mon équilibre vacille. Là je ne parviens pas à me déconnecter : c'est mon refuge que je vois tomber. C'est aussi ce que je mets en avant. Pas par vantardise. Mais parce que c'est le truc auquel je me raccroche.
Marion.Henderson- Messages : 213
Date d'inscription : 03/10/2016
Re: Bonjour,
J'ai mangé trois paquets de michoko, je comprend pas, j'ai mal au ventre. Bon je me fout un peu de toi mais c'est pas méchant. Je connaissais pas Aspie, je suis allé voir vite fait, puis regardé tes oeuvres. Est-ce que tu écris des trucs un peu plus ... joyeux ? Le cerveau, à force d'être exposé à des sentiments de mélancolie, de tristesse, de désespérance tutti-quanti tu vois la gamme ... bah à mon avis il pète un câble à un moment. Que ce soit ton truc d'écrire et que c'est ce à quoi tu t'accroches, moi ça me pose pas de problème. Mais comme toute activité que l'on pratique quotidiennement, très régulièrement, qui dépasse le cadre de l'amateurisme. Si tu n'as pas des "dispositifs" qui mettent ton activité d'écriture en repos, y'a des répercussions. Un peu comme un trouble musculo-squelettiques mais sur ton humeur. Tu vois où je veux en venir ?
Dernière édition par Mildiou le Dim 6 Nov 2016 - 1:57, édité 1 fois (Raison : Ortaugraffe)
Mildiou- Messages : 656
Date d'inscription : 26/10/2016
Age : 44
Localisation : Rouen
Re: Bonjour,
Haha ^^ J'aime bien l'image.Mildiou a écrit:Un peu comme un trouble musculo-squelettiques mais sur ton humeur.
Invité- Invité
Re: Bonjour,
J'écris des albums jeunesse quand je vais bien.
Mais sinon, c'est vrai que c'est comme un serpent qui se mord la queue.
Mais sinon, c'est vrai que c'est comme un serpent qui se mord la queue.
Marion.Henderson- Messages : 213
Date d'inscription : 03/10/2016
Re: Bonjour,
Quelles étaient tes intentions quand tu as fait le commentaire sur auféminin.com ? Tu voulais juste être franche, et tu ne pensais pas que son texte était nul, pas vrai ?
Pourquoi ne pas intégrer alors, que d'autres puissent avoir le même état d'esprit quand ils te font des remarques ?
Les gens qui font des remarques ne sont pas forcément hostiles, ne te remettent pas en cause, mais ils pensent simplement utile de te faire part d'une chose qu'ils ont vue.
Après, c'est vrai que quand on n'est pas bien dans son assiette, on prend tout mal. C'est pas simple de chercher un retour positif dans notre société actuelle.
Tes poèmes sont jolis, je les ai lus. Pourquoi je n'ai rien dit ? Je n'en sais strictement rien. Il ne faut pas prendre un silence comme quelque chose de négatif, jamais.
Si ça te fait du bien d'écrire, continue. Fonce. Le reste n'est pas important.
Pourquoi ne pas intégrer alors, que d'autres puissent avoir le même état d'esprit quand ils te font des remarques ?
Les gens qui font des remarques ne sont pas forcément hostiles, ne te remettent pas en cause, mais ils pensent simplement utile de te faire part d'une chose qu'ils ont vue.
Après, c'est vrai que quand on n'est pas bien dans son assiette, on prend tout mal. C'est pas simple de chercher un retour positif dans notre société actuelle.
Tes poèmes sont jolis, je les ai lus. Pourquoi je n'ai rien dit ? Je n'en sais strictement rien. Il ne faut pas prendre un silence comme quelque chose de négatif, jamais.
Si ça te fait du bien d'écrire, continue. Fonce. Le reste n'est pas important.
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Bonjour,
Elle avait demandé des commentaires sincères en disant que peu importait qu'on vote pour son texte ou non. Elle voulait qu'on soit franc. Donc j'ai été franche. J'ai même voté pour son texte.
Mais il y avait quelques lourdeurs et des répétitions.
Je n'aurais surtout pas dû écrire ce que je pensais de ce concours... Mais si je n'y participe pas, ce n'est pas sans raison. J'ai passé mon adolescence à écrire des dissertations sur "la vraie littérature" versus "la littérature de gare", au lycée comme en prépa. Or maintenant, on glorifie la littérature de gare. C'est ce qui se vend. C'était déjà le cas il y a vingt ans sauf qu'on faisait la distinction : on ne disait pas de Barbara Cartland ou de Paul-Loup Sulitzer qu'ils étaient de grands romanciers. Maintenant, même les grands éditeurs se mettent, et de plus en plus, à chercher des textes qui ressemblent à Bridget Jones ou à 50 nuances de Grey.
Après plusieurs semaines de recherches éditoriales où j'ai lu "Votre style est nickel, impeccable, donc ennuyeux", "Votre style est dix-neuvièmiste, c'est ce que j'aime, mais pas les lecteurs d'aujourd'hui.", "Superbe histoire, très bon roman, mais je ne peux pas le publier à moins de tout faire réécrire.", j'ai sûrement accumulé une certaine rancoeur.
J'aurais seulement dû cliquer sur "I like". Son texte n'était pas nul, et même au-dessus du niveau global.
Mais comme ensuite, on m'a accusée de ne pas l'encourager, de ne pas être gentille et de dénigrer son public, avec "On en parle, toi, de ton public ?" En fait, l'auteur de cette question pensait à mes livres pour enfants : je ne devrais pas critiquer le fait que les lecteurs des textes d'au féminin.com votent essentiellement pour leurs copains, leurs connaissances ou leurs contacts virtuels, sans se soucier de la qualité des textes ("Tiens ! Lou a écrit un texte ? Je clique.") alors que j'écris pour des enfants de 3 à 8 ans. Mais ça me semble différent.
C'est comme si ma conception de la littérature en affrontait une autre. Il me faudra(it) des semaines pour comprendre où on en est en 2016.
Mais il y avait quelques lourdeurs et des répétitions.
Je n'aurais surtout pas dû écrire ce que je pensais de ce concours... Mais si je n'y participe pas, ce n'est pas sans raison. J'ai passé mon adolescence à écrire des dissertations sur "la vraie littérature" versus "la littérature de gare", au lycée comme en prépa. Or maintenant, on glorifie la littérature de gare. C'est ce qui se vend. C'était déjà le cas il y a vingt ans sauf qu'on faisait la distinction : on ne disait pas de Barbara Cartland ou de Paul-Loup Sulitzer qu'ils étaient de grands romanciers. Maintenant, même les grands éditeurs se mettent, et de plus en plus, à chercher des textes qui ressemblent à Bridget Jones ou à 50 nuances de Grey.
Après plusieurs semaines de recherches éditoriales où j'ai lu "Votre style est nickel, impeccable, donc ennuyeux", "Votre style est dix-neuvièmiste, c'est ce que j'aime, mais pas les lecteurs d'aujourd'hui.", "Superbe histoire, très bon roman, mais je ne peux pas le publier à moins de tout faire réécrire.", j'ai sûrement accumulé une certaine rancoeur.
J'aurais seulement dû cliquer sur "I like". Son texte n'était pas nul, et même au-dessus du niveau global.
Mais comme ensuite, on m'a accusée de ne pas l'encourager, de ne pas être gentille et de dénigrer son public, avec "On en parle, toi, de ton public ?" En fait, l'auteur de cette question pensait à mes livres pour enfants : je ne devrais pas critiquer le fait que les lecteurs des textes d'au féminin.com votent essentiellement pour leurs copains, leurs connaissances ou leurs contacts virtuels, sans se soucier de la qualité des textes ("Tiens ! Lou a écrit un texte ? Je clique.") alors que j'écris pour des enfants de 3 à 8 ans. Mais ça me semble différent.
C'est comme si ma conception de la littérature en affrontait une autre. Il me faudra(it) des semaines pour comprendre où on en est en 2016.
Marion.Henderson- Messages : 213
Date d'inscription : 03/10/2016
Re: Bonjour,
Désolée, ortolan. Tu as posté en même temps que moi.
Il y a un mois, une directrice éditoriale m'a répondu que mon roman ne pouvait pas être publié en l'état, car trop de détails, de descriptions, etc.
J'ai regardé les critiques de son propre roman sur Babelio et Amazon. Elles sont excellentes. On lui reconnaît toujours la même qualité : il se lit vite, d'une traite. Comme si c'était ce qui distinguait le bon livre du mauvais.
Donc le mien est mauvais. Il demande au lecteur de prendre son temps.
Mais c'est une maison d'édition toute jeune, qui aime les histoires (fantastiques, les romances, les romans d'aventures) qui l'éditent finalement.
Alors que la directrice éditoriale qui l'a refusée a une grosse culture littéraire. Elle aime lire les auteurs du 19e siècle. Elle les connaît. Elle m'a consacré une heure de son temps, et je sentais bien son cynisme : "les lecteurs sont des gens qui aiment le fast-reading. Dans ton roman, ça ne va pas assez vite. Rajoute du sexe, du cru, de la violence. Enlève les descriptions, vire une centaine de pages, et mets le viol que tu suggères en gros plan dès la première page, en insistant bien pour happer le lecteur."
Parmi les critiques qu'elle a reçues sur Babelio :
Du coup, ça va à l'encontre de ton post.
Je ne vais pas bousiller ce que j'ai écrit.
Mais je sens que je vais récolter une seule étoile. Mine de rien, ça m'atteint. Ça ne devrait pas : beaucoup d'auteurs publiés à titre confidentiel ont su se forger une carapace.
Il y a un mois, une directrice éditoriale m'a répondu que mon roman ne pouvait pas être publié en l'état, car trop de détails, de descriptions, etc.
J'ai regardé les critiques de son propre roman sur Babelio et Amazon. Elles sont excellentes. On lui reconnaît toujours la même qualité : il se lit vite, d'une traite. Comme si c'était ce qui distinguait le bon livre du mauvais.
Donc le mien est mauvais. Il demande au lecteur de prendre son temps.
Mais c'est une maison d'édition toute jeune, qui aime les histoires (fantastiques, les romances, les romans d'aventures) qui l'éditent finalement.
Alors que la directrice éditoriale qui l'a refusée a une grosse culture littéraire. Elle aime lire les auteurs du 19e siècle. Elle les connaît. Elle m'a consacré une heure de son temps, et je sentais bien son cynisme : "les lecteurs sont des gens qui aiment le fast-reading. Dans ton roman, ça ne va pas assez vite. Rajoute du sexe, du cru, de la violence. Enlève les descriptions, vire une centaine de pages, et mets le viol que tu suggères en gros plan dès la première page, en insistant bien pour happer le lecteur."
Parmi les critiques qu'elle a reçues sur Babelio :
Ce livre est très court donc se lit plutôt bien, l'auteur ne perd pas son temps en description (si vous cherchiez une description de chaise durant 20 pages reportez-vous à Zola).
Du coup, ça va à l'encontre de ton post.
Je ne vais pas bousiller ce que j'ai écrit.
Mais je sens que je vais récolter une seule étoile. Mine de rien, ça m'atteint. Ça ne devrait pas : beaucoup d'auteurs publiés à titre confidentiel ont su se forger une carapace.
Marion.Henderson- Messages : 213
Date d'inscription : 03/10/2016
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Bonjour,
Mon éditrice n'est pas très connaisseuse. En fait, si je résume :
- J'ai commencé à envoyer mon roman en avril. Deux envois papier, "La Grande Ourse" (aucune réponse) et "Héloise d'Ormesson" (leur refus n'a pas été un refus-type mais a été encourageant, tout en restant un refus).
Sinon, je n'ai fait que des envois par mail.
En juillet, comme j'avais posté mon refus d'Héloise d'Ormesson sur Facebook, j'ai été contactée via Facebook par une petite maison d'édition et une autre, en construction.
1/ Le 12 août, j'ai reçu un mail suivi d'un entretien téléphonique de 2h30.
Une dame qui voulait lancer sa maison d'édition en plein coeur de Paris voulait publier mon roman à condition que j'accepte qu'elle paye une correctrice pour le réécrire intégralement. Elle voyait gros : elle me verserait un à-valoir, paierait à la correctrice deux mois de salaire, assurerait une campagne de presse... Elle voulait se faire connaître, me faire connaître, et je pouvais être assurée de signer ensuite, pour mon second roman, chez Gallimard ou Flammarion. Une entreprise de mécénat mais en même temps, elle me disait que c'était un excellent roman. Nous sommes restées en contact tout le mois d'août. Elle me disait qu'elle me donnerait les coordonnées de la correctrice une fois sa maison officiellement créée.
À la mi-septembre, elle m'a envoyé trois longs mails pour s'excuser, car la création de sa maison d'édition serait considérablement retardée. Elle avait vu trop gros. Il lui fallait d'abord éditer 2-3 recueils de poésie, se faire connaître auprès des gros diffuseurs (impossible sans catalogue), étape par étape, et du coup, elle ne pouvait pas m'éditer avant un bout de temps. Je l'en voyais désolée.
2/ Une autre petite maison d'édition parisienne m'a écrit dans l'intervalle que mon manuscrit avait conquis son comité de lecture mais qu'il leur en faudrait une version papier, reliéé. Je leur ai envoyé un mail. J'ai eu une réponse assez sèche, me disant qu'en pleine rentrée littéraire, ils ne pourraient pas le lire avant novembre, donc inutile de les presser. Je n'ai pas donné suite : si ça commençait comme ça, pas la peine. Après tout, ce sont eux qui m'ont envoyé un mail en pleine rentrée littéraire !
3/ La directrice éditoriale d'une autre maison d'édition qui commence à être en vogue à Paris a vu le potentiel de mon roman : une bonne histoire...mais un style trop dix-neuvièmiste. Mais elle me disait qu'avec du travail, en suivant ses pistes, chapitre après chapitre, je pouvais en faire un bon roman, car là, en l'état, aucune maison d'édition sérieuse n'en voudrait. Pas assez d'action, de rythme, un style trop soutenu. Il fallait enlever des descriptions, rajouter de la violence, car c'est ce que le lecteur d'aujourd'hui veut.
Bon. Next.
Je cuisinerai mes sandwichs dans mon coin même si tout le monde mange des burgers, et je ne les transformerai pas en burgers pour faire fortune avec ton aide ! Opportuniste ! Puis, à ce stade-là, je commençais à cogiter et à être très agacée.
4/ Une quatrième maison d'édition m'a écrit que mon roman avait emballé son comité de lecture.
Une petite maison d'édition à taille humaine créée en 2015 qui cherche des romans susceptible de plaire à des lecteurs qui ont aimé Harry Potter, Twilight, etc. mais écrits par des auteurs francophones. L'idée, c'est qu'on peut faire aussi bien en France dans ce domaine (sauf que ce n'est pas ce que publient les maisons d'édition parisiennes, et que pour avoir contacté quelques maisons de l'imaginaire, mon roman était encore plus vite recalé car dans leur collection "roman noir", ils veulent du pur roman noir, avec des phrases minimales, du présent, du suspense et de la violence à chaque page...Pas un roman comme le mien).
Là, c'est différent. L'éditrice a tout de suite pensé que mon roman ouvrirait sa collection "roman noir" dans la lignée de ce qu'elle recherche : des péripéties, des personnages attachants, un univers qu'on pourra retrouver dans d'autres tomes.
J'avoue que c'est ce que j'avais en tête depuis le départ. Oui, c'est un roman noir avec Chicago et les années 20 en toile de fond, mais c'est écrit comme une saga (une sorte d'Autant en emporte le vent 50 ans plus tard, où une Scarlett et un Rhett seraient plongés dans la tourmente, rencontreraient Al Capone...). C'est ce que j'ai voulu.
Leur comité de lecture était composé de quelques bénévoles (lycéens, étudiants, retraités...) à qui on a demandé d'attribuer une note à mon roman. Il a eu une moyenne de 17/20. Tous ces lecteurs ont voulu qu'ils soient publié. Pour un roman censé ne pas plaire aux lecteurs d'aujourd'hui : (Ils ont d'ailleurs mieux noté mon style 9/10 que mon histoire, 8/10, alors que les éditeurs parisiens ont aimé l'histoire mais trouvé que le style, trop soutenu, avec trop de détails, allait dissuader les lecteurs d'aujourd'hui et les empêcher d'entrer dans l'intrigue).
Là, forcément, il n'y aura pas les prix littéraires, pas la diffusion, les campagnes de presse. Ce sera très différent (édition numérique, mais aussi papier avec goodies, booktubers, couverture attirante, teaser...).
Ce sera surtout la possibilité de déployer mon univers dans le sens que je veux, comme j'en ai envie, et de me constituer un lectorat, d'écrire vraiment, et puis on verra bien dans plusieurs années. Au rythme où c'est parti, dans 20-30 ans, y aura-t-il encore des librairies ? J'aime bien fureter dans les librairies, surtout dans le rayon BD, mais j'en ai vu beaucoup fermer. Dans 20-30 ans, je m'auto-éditerai sur le net, comme presque tout le monde. Si j'ai des lecteurs plus jeunes que moi, c'est parfait : ils seront encore là pour me lire quand je serai retraitée.
Ce n'est pas le même plan de carrière, c'est certain. C'est plus lent, moins carriériste. C'est "Laissez-moi créer dans ma grotte !"
C'est ce qui me correspond, donc j'ai signé ce contrat.
J'ai reçu pas mal de critiques depuis, comme si j'avais commis une sorte de suicide littéraire.
On m'a aussi dit : "De toute façon, tu t'en fous, tu en écriras d'autres !"
C'est vrai aussi.
C'est lié à ce que je cherche dans l'écriture. A mon âge, aller à Paris, passer à la télé, serrer des mains, réécrire mes textes pour qu'ils soient dans l'air du temps, ça m'angoisse plutôt qu'autre chose. J'ai envie de continuer ma vie en écrivant. D'ailleurs, une éditrice m'avait demandé si je voulais devenir auteure. Je le suis déjà mais je comprends le sens qu'elle donne à ce mot et là, ma réponse est "non". Stoni a écrit sur son blog : "j'écris des romans, je suis un caca." Si être auteur, c'est être un caca, comment pourrais-je vouloir ça ?
http://stoni1983.over-blog.com/article-29835812.html
(Il dissuade aussi de signer avec un pourritos ou d'écrire des nouvelles, car ça se vend moins. La poésie, il n'en parle même pas. C'est très instructif.
Dans un premier temps, je suivais son raisonnement : éviter les petites maisons d'édition, les pourritos, et viser les grandes. Dans un second, j'ai considéré que c'est vendre contre argent sonnant et trébuchant son intégrité et sa façon d'écrire. On devient un poulain dans une écurie (et pour des cacahuètes). Il l'écrit très bien. J'a du mal à voir là-dedans quelque chose qui fait envie. C'est là que je n'en arrive pas aux mêmes conclusions.
Mon rêve, à long terme, serait d'avoir dans 10 ans quelques centaines de lecteurs, 400 ou 500 m'iraient, un lectorat limité mais fidèle, et de m'auto-éditer. Je ne devrai rien à personne. L'auto-édition directement, sans m'être d'abord constitué ce lectorat, me semble une mauvaise idée, par contre. Mais petit à petit, je verrai bien ce que ça donnera.
Il y a des réflexions sur la société actuelle à travers ma description du Chicago des années 20. C'est discret. Ce sont surtout deux conceptions qui s'affrontent.
- J'ai commencé à envoyer mon roman en avril. Deux envois papier, "La Grande Ourse" (aucune réponse) et "Héloise d'Ormesson" (leur refus n'a pas été un refus-type mais a été encourageant, tout en restant un refus).
Sinon, je n'ai fait que des envois par mail.
En juillet, comme j'avais posté mon refus d'Héloise d'Ormesson sur Facebook, j'ai été contactée via Facebook par une petite maison d'édition et une autre, en construction.
1/ Le 12 août, j'ai reçu un mail suivi d'un entretien téléphonique de 2h30.
Une dame qui voulait lancer sa maison d'édition en plein coeur de Paris voulait publier mon roman à condition que j'accepte qu'elle paye une correctrice pour le réécrire intégralement. Elle voyait gros : elle me verserait un à-valoir, paierait à la correctrice deux mois de salaire, assurerait une campagne de presse... Elle voulait se faire connaître, me faire connaître, et je pouvais être assurée de signer ensuite, pour mon second roman, chez Gallimard ou Flammarion. Une entreprise de mécénat mais en même temps, elle me disait que c'était un excellent roman. Nous sommes restées en contact tout le mois d'août. Elle me disait qu'elle me donnerait les coordonnées de la correctrice une fois sa maison officiellement créée.
À la mi-septembre, elle m'a envoyé trois longs mails pour s'excuser, car la création de sa maison d'édition serait considérablement retardée. Elle avait vu trop gros. Il lui fallait d'abord éditer 2-3 recueils de poésie, se faire connaître auprès des gros diffuseurs (impossible sans catalogue), étape par étape, et du coup, elle ne pouvait pas m'éditer avant un bout de temps. Je l'en voyais désolée.
2/ Une autre petite maison d'édition parisienne m'a écrit dans l'intervalle que mon manuscrit avait conquis son comité de lecture mais qu'il leur en faudrait une version papier, reliéé. Je leur ai envoyé un mail. J'ai eu une réponse assez sèche, me disant qu'en pleine rentrée littéraire, ils ne pourraient pas le lire avant novembre, donc inutile de les presser. Je n'ai pas donné suite : si ça commençait comme ça, pas la peine. Après tout, ce sont eux qui m'ont envoyé un mail en pleine rentrée littéraire !
3/ La directrice éditoriale d'une autre maison d'édition qui commence à être en vogue à Paris a vu le potentiel de mon roman : une bonne histoire...mais un style trop dix-neuvièmiste. Mais elle me disait qu'avec du travail, en suivant ses pistes, chapitre après chapitre, je pouvais en faire un bon roman, car là, en l'état, aucune maison d'édition sérieuse n'en voudrait. Pas assez d'action, de rythme, un style trop soutenu. Il fallait enlever des descriptions, rajouter de la violence, car c'est ce que le lecteur d'aujourd'hui veut.
Bon. Next.
Je cuisinerai mes sandwichs dans mon coin même si tout le monde mange des burgers, et je ne les transformerai pas en burgers pour faire fortune avec ton aide ! Opportuniste ! Puis, à ce stade-là, je commençais à cogiter et à être très agacée.
4/ Une quatrième maison d'édition m'a écrit que mon roman avait emballé son comité de lecture.
Une petite maison d'édition à taille humaine créée en 2015 qui cherche des romans susceptible de plaire à des lecteurs qui ont aimé Harry Potter, Twilight, etc. mais écrits par des auteurs francophones. L'idée, c'est qu'on peut faire aussi bien en France dans ce domaine (sauf que ce n'est pas ce que publient les maisons d'édition parisiennes, et que pour avoir contacté quelques maisons de l'imaginaire, mon roman était encore plus vite recalé car dans leur collection "roman noir", ils veulent du pur roman noir, avec des phrases minimales, du présent, du suspense et de la violence à chaque page...Pas un roman comme le mien).
Là, c'est différent. L'éditrice a tout de suite pensé que mon roman ouvrirait sa collection "roman noir" dans la lignée de ce qu'elle recherche : des péripéties, des personnages attachants, un univers qu'on pourra retrouver dans d'autres tomes.
J'avoue que c'est ce que j'avais en tête depuis le départ. Oui, c'est un roman noir avec Chicago et les années 20 en toile de fond, mais c'est écrit comme une saga (une sorte d'Autant en emporte le vent 50 ans plus tard, où une Scarlett et un Rhett seraient plongés dans la tourmente, rencontreraient Al Capone...). C'est ce que j'ai voulu.
Leur comité de lecture était composé de quelques bénévoles (lycéens, étudiants, retraités...) à qui on a demandé d'attribuer une note à mon roman. Il a eu une moyenne de 17/20. Tous ces lecteurs ont voulu qu'ils soient publié. Pour un roman censé ne pas plaire aux lecteurs d'aujourd'hui : (Ils ont d'ailleurs mieux noté mon style 9/10 que mon histoire, 8/10, alors que les éditeurs parisiens ont aimé l'histoire mais trouvé que le style, trop soutenu, avec trop de détails, allait dissuader les lecteurs d'aujourd'hui et les empêcher d'entrer dans l'intrigue).
Là, forcément, il n'y aura pas les prix littéraires, pas la diffusion, les campagnes de presse. Ce sera très différent (édition numérique, mais aussi papier avec goodies, booktubers, couverture attirante, teaser...).
Ce sera surtout la possibilité de déployer mon univers dans le sens que je veux, comme j'en ai envie, et de me constituer un lectorat, d'écrire vraiment, et puis on verra bien dans plusieurs années. Au rythme où c'est parti, dans 20-30 ans, y aura-t-il encore des librairies ? J'aime bien fureter dans les librairies, surtout dans le rayon BD, mais j'en ai vu beaucoup fermer. Dans 20-30 ans, je m'auto-éditerai sur le net, comme presque tout le monde. Si j'ai des lecteurs plus jeunes que moi, c'est parfait : ils seront encore là pour me lire quand je serai retraitée.
Ce n'est pas le même plan de carrière, c'est certain. C'est plus lent, moins carriériste. C'est "Laissez-moi créer dans ma grotte !"
C'est ce qui me correspond, donc j'ai signé ce contrat.
J'ai reçu pas mal de critiques depuis, comme si j'avais commis une sorte de suicide littéraire.
On m'a aussi dit : "De toute façon, tu t'en fous, tu en écriras d'autres !"
C'est vrai aussi.
C'est lié à ce que je cherche dans l'écriture. A mon âge, aller à Paris, passer à la télé, serrer des mains, réécrire mes textes pour qu'ils soient dans l'air du temps, ça m'angoisse plutôt qu'autre chose. J'ai envie de continuer ma vie en écrivant. D'ailleurs, une éditrice m'avait demandé si je voulais devenir auteure. Je le suis déjà mais je comprends le sens qu'elle donne à ce mot et là, ma réponse est "non". Stoni a écrit sur son blog : "j'écris des romans, je suis un caca." Si être auteur, c'est être un caca, comment pourrais-je vouloir ça ?
http://stoni1983.over-blog.com/article-29835812.html
(Il dissuade aussi de signer avec un pourritos ou d'écrire des nouvelles, car ça se vend moins. La poésie, il n'en parle même pas. C'est très instructif.
Dans un premier temps, je suivais son raisonnement : éviter les petites maisons d'édition, les pourritos, et viser les grandes. Dans un second, j'ai considéré que c'est vendre contre argent sonnant et trébuchant son intégrité et sa façon d'écrire. On devient un poulain dans une écurie (et pour des cacahuètes). Il l'écrit très bien. J'a du mal à voir là-dedans quelque chose qui fait envie. C'est là que je n'en arrive pas aux mêmes conclusions.
Mon rêve, à long terme, serait d'avoir dans 10 ans quelques centaines de lecteurs, 400 ou 500 m'iraient, un lectorat limité mais fidèle, et de m'auto-éditer. Je ne devrai rien à personne. L'auto-édition directement, sans m'être d'abord constitué ce lectorat, me semble une mauvaise idée, par contre. Mais petit à petit, je verrai bien ce que ça donnera.
Il y a des réflexions sur la société actuelle à travers ma description du Chicago des années 20. C'est discret. Ce sont surtout deux conceptions qui s'affrontent.
Marion.Henderson- Messages : 213
Date d'inscription : 03/10/2016
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