Ma paumitude
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Bimbang
Cocho
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Ma paumitude
Bonsoir, bonjour, merci de me lire.
Je m'appelle Clément, j'ai presque 25 ans, je suis étudiant — sur la fin.
J'ai jamais passé de test et n'ai jamais vraiment été suivi par un psy (ça n'a presque jamais été plus loin que la première séance) malgré plusieurs consultations depuis cette fois où, en CP ou CE1, la maîtresse que je n'aimais pas a demandé fermement à ma mère de m'envoyer me faire ausculter au motif que j'étais trop silencieux et introverti (conclusion : "il va très bien").
Il y a trois ans grosso modo, au bout du rouleau, j'ai envisagé je ne sais comment la piste de la zébritude ; j'ai consulté une psy de la médecine universitaire, elle n'a pas compris ; j'ai fini la porte à côté, chez le psychiatre, qui m'a prescrit des antidépresseurs que je n'ai jamais pris. Vite après j'ai contacté une psy "spécialisée" dans la zébritude qui m'a expliqué que d'une part les tests étaient trop couteux, et que, d'autre part, "c'est trop tard, à votre âge, c'est inutile".
Je ne crois sincèrement pas être surdoué. Je veux dire je ne crois pas du tout avoir un QI très supérieur à la moyenne.
J'ai toujours détesté les maths, n'ai pas pratiqué depuis des lustres ; étais largué dans le supérieur en logique formelle ; suis unilingue ; ai une mémoire fort sélective pour ne pas dire déficiente (combien de choses oubliées, peut-être volontairement ? j'ai l'impression d'être presque vide) ; toute échéance, toute occasion de prouver quelque chose comme mes compétences provoque en amont ma déroute, la panique, le désespoir... ; et cetera.
En revanche je me reconnais fort dans le "profil psychologique type" (?) du zèbre — je vous passe l'interminable liste que vous ne connaissez que top. Est-ce à dire que j'ai un "profil atypique" ? Assurément. Comment pourrait-il en être autrement ? Mais de là à être "surdoué", non. C'est peut-être le pire : avoir tous les "défauts" de la chose et pas tout ce qui la rehausse.
Mon (mal-)être et ses caractéristiques, mes traits de personnalité, sont si constitutifs de moi-même que je ne peux me résoudre à les voir comme pure pathologie : ce serait comme me dire que je suis un malade par essence, que je suis à refaire. D'ailleurs les efforts de mes proches et moins proches au fil du temps pour m'aider à devenir "normal", ont été vains. Je me souviens de ces camarades et profs de lycée qui, bien intentionnés mais sans tact, me traitaient comme un malade à guérir...
Et c'est vrai que je suis un malade... né ? Mes intestins et ma vessie proprement invivables vont objectivement très bien : c'est la trente-sixième fois qu'on me le dit, "il faut mettre le cerveau sur pause, déstresser, se changer les idées, se prendre en main..." C'est "fonctionnel". "Faites un peu moins de philosophie." "Prenez l'air." C'est dans la tête. Merci docteur au-revoir.
Ma scolarité fut un enfer, au moins à partir de la fin de la primaire, et jusqu'au bout. Mais la libération n'a jamais eu lieu. Je suis comme une ombre dont l'objet causant, indéterminé, est exilé. Si bien que je m'effraie de ce que je deviens pour les autres... et préfère qu'on ne me voit pas. Mais en réalité je suis profondément humain, quelque part entre Alceste et Philinte, mais certainement pas un ennemi de mon prochain : en rien paranoïaque.
Je suis seul, profondément seul, désespérément seul. Et ma solitude n'est l'occasion de rien, mon existence est d'une stérilité formidable, et grandissante. A tel point que j'en flingue très-présentement mon avenir académique et professionnel — le seul domaine où je puis espérer quelque... vie...
Je me sens mort.
C'est bientôt mon anniversaire, mais bien sûr je ne vais pas le fêter. (Et d'ailleurs avec qui ?) Ce me serait très douloureux. Ce soir-là je vais probablement fixer le mur de mon 20m2, enchaîner les verres et les cigarettes, comme un légume méprisable. En me désespérant d'avance à propos des Fêtes qui vont suivre.
La dernière fois qu'on a fêté quelque chose en rapport avec moi (un diplôme immérité), je me suis senti extrêmement mal, souffrant d'une rare douleur, je rougissais de honte et de colère, j'avais chaud et froid, j'aurais voulu ne pas être là, ne pas être du tout. Les accolades m'étaient des coups, les baisers des morsures et les sourires accablants. Je voulais pleurer pour mes pauvres parents. Je suis passé pour... je ne sais pas ? Un cinglé. Ou simplement un bon gars bien humble comme il faut... peut-être un chouilla trop... un chouilla...
Créer, produire, accoucher, est mon seul projet et la seule solution que j'entrevois depuis des lustres ; mais je suis parfaitement improductif : c'est le pompon. Imaginez un boulanger qui ne fait pas de pain ?
Finissons sur ceci : j'ai horreur de parler de moi, surtout de me plaindre. Je préfère écouter les autres, les comprendre, les habiter pour ainsi dire l'espace d'un instant. J'aime les autres.
Suis-je simplement un original désespéré ? Un mélancolique au bout de l'impasse ? Un névrotique amoureux de sa névrose ? Un accidenté de la vie ? ou que sais-je. Dr Freud ?
Consulter, me présenter, parler, passer un test, tout cela me gave d'une honte anticipée et m'effraie. D'autant que je ne suis pas surdoué. Mais que faire ? En finir absolument ne m'enthousiasme guère je dois l'avouer ; quoique souvent j'y pense.
Je m'appelle Clément, j'ai presque 25 ans, je suis étudiant — sur la fin.
J'ai jamais passé de test et n'ai jamais vraiment été suivi par un psy (ça n'a presque jamais été plus loin que la première séance) malgré plusieurs consultations depuis cette fois où, en CP ou CE1, la maîtresse que je n'aimais pas a demandé fermement à ma mère de m'envoyer me faire ausculter au motif que j'étais trop silencieux et introverti (conclusion : "il va très bien").
Il y a trois ans grosso modo, au bout du rouleau, j'ai envisagé je ne sais comment la piste de la zébritude ; j'ai consulté une psy de la médecine universitaire, elle n'a pas compris ; j'ai fini la porte à côté, chez le psychiatre, qui m'a prescrit des antidépresseurs que je n'ai jamais pris. Vite après j'ai contacté une psy "spécialisée" dans la zébritude qui m'a expliqué que d'une part les tests étaient trop couteux, et que, d'autre part, "c'est trop tard, à votre âge, c'est inutile".
Je ne crois sincèrement pas être surdoué. Je veux dire je ne crois pas du tout avoir un QI très supérieur à la moyenne.
J'ai toujours détesté les maths, n'ai pas pratiqué depuis des lustres ; étais largué dans le supérieur en logique formelle ; suis unilingue ; ai une mémoire fort sélective pour ne pas dire déficiente (combien de choses oubliées, peut-être volontairement ? j'ai l'impression d'être presque vide) ; toute échéance, toute occasion de prouver quelque chose comme mes compétences provoque en amont ma déroute, la panique, le désespoir... ; et cetera.
En revanche je me reconnais fort dans le "profil psychologique type" (?) du zèbre — je vous passe l'interminable liste que vous ne connaissez que top. Est-ce à dire que j'ai un "profil atypique" ? Assurément. Comment pourrait-il en être autrement ? Mais de là à être "surdoué", non. C'est peut-être le pire : avoir tous les "défauts" de la chose et pas tout ce qui la rehausse.
Mon (mal-)être et ses caractéristiques, mes traits de personnalité, sont si constitutifs de moi-même que je ne peux me résoudre à les voir comme pure pathologie : ce serait comme me dire que je suis un malade par essence, que je suis à refaire. D'ailleurs les efforts de mes proches et moins proches au fil du temps pour m'aider à devenir "normal", ont été vains. Je me souviens de ces camarades et profs de lycée qui, bien intentionnés mais sans tact, me traitaient comme un malade à guérir...
Et c'est vrai que je suis un malade... né ? Mes intestins et ma vessie proprement invivables vont objectivement très bien : c'est la trente-sixième fois qu'on me le dit, "il faut mettre le cerveau sur pause, déstresser, se changer les idées, se prendre en main..." C'est "fonctionnel". "Faites un peu moins de philosophie." "Prenez l'air." C'est dans la tête. Merci docteur au-revoir.
Ma scolarité fut un enfer, au moins à partir de la fin de la primaire, et jusqu'au bout. Mais la libération n'a jamais eu lieu. Je suis comme une ombre dont l'objet causant, indéterminé, est exilé. Si bien que je m'effraie de ce que je deviens pour les autres... et préfère qu'on ne me voit pas. Mais en réalité je suis profondément humain, quelque part entre Alceste et Philinte, mais certainement pas un ennemi de mon prochain : en rien paranoïaque.
Je suis seul, profondément seul, désespérément seul. Et ma solitude n'est l'occasion de rien, mon existence est d'une stérilité formidable, et grandissante. A tel point que j'en flingue très-présentement mon avenir académique et professionnel — le seul domaine où je puis espérer quelque... vie...
Je me sens mort.
C'est bientôt mon anniversaire, mais bien sûr je ne vais pas le fêter. (Et d'ailleurs avec qui ?) Ce me serait très douloureux. Ce soir-là je vais probablement fixer le mur de mon 20m2, enchaîner les verres et les cigarettes, comme un légume méprisable. En me désespérant d'avance à propos des Fêtes qui vont suivre.
La dernière fois qu'on a fêté quelque chose en rapport avec moi (un diplôme immérité), je me suis senti extrêmement mal, souffrant d'une rare douleur, je rougissais de honte et de colère, j'avais chaud et froid, j'aurais voulu ne pas être là, ne pas être du tout. Les accolades m'étaient des coups, les baisers des morsures et les sourires accablants. Je voulais pleurer pour mes pauvres parents. Je suis passé pour... je ne sais pas ? Un cinglé. Ou simplement un bon gars bien humble comme il faut... peut-être un chouilla trop... un chouilla...
Créer, produire, accoucher, est mon seul projet et la seule solution que j'entrevois depuis des lustres ; mais je suis parfaitement improductif : c'est le pompon. Imaginez un boulanger qui ne fait pas de pain ?
Finissons sur ceci : j'ai horreur de parler de moi, surtout de me plaindre. Je préfère écouter les autres, les comprendre, les habiter pour ainsi dire l'espace d'un instant. J'aime les autres.
Suis-je simplement un original désespéré ? Un mélancolique au bout de l'impasse ? Un névrotique amoureux de sa névrose ? Un accidenté de la vie ? ou que sais-je. Dr Freud ?
Consulter, me présenter, parler, passer un test, tout cela me gave d'une honte anticipée et m'effraie. D'autant que je ne suis pas surdoué. Mais que faire ? En finir absolument ne m'enthousiasme guère je dois l'avouer ; quoique souvent j'y pense.
Cocho- Messages : 9
Date d'inscription : 29/10/2016
Age : 32
Re: Ma paumitude
Je balance des questions qui me viennent, d'accord ?
Tu réponds ou pas. C'est pas une curiosité maladive, juste un besoin de comprendre.
Navrée de poser la question, mais ils leur semblaient que tu aurais dû être plus quoi ?
Tu t'effraies de ce que tu deviens pour les autres ? Parce que tu n'es "rien" ? Parce qu'ils ne t'aiment pas ?
Diplôme immérité ? Pour quelles raisons ?
Tu réponds ou pas. C'est pas une curiosité maladive, juste un besoin de comprendre.
D'ailleurs les efforts de mes proches et moins proches au fil du temps pour m'aider à devenir "normal", ont été vains. Je me souviens de ces camarades et profs de lycée qui, bien intentionnés mais sans tact, me traitaient comme un malade à guérir...
Navrée de poser la question, mais ils leur semblaient que tu aurais dû être plus quoi ?
Tu t'effraies de ce que tu deviens pour les autres ? Parce que tu n'es "rien" ? Parce qu'ils ne t'aiment pas ?
Diplôme immérité ? Pour quelles raisons ?
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Ma paumitude
Je préfère écouter les autres, les comprendre, les habiter pour ainsi dire l'espace d'un instant. J'aime les autres.
Bon j'ai lu ton message avec intérêt. Des choses dans lequel je me reconnais en partie.
Et surtout frappé par l'idée que j'ai cité, qui revient implicitement a plusieurs endroits. Assez atypique : tu n'accuse jamais "les autres", seulement toi-même...
Alors ? Je vais pas te balancer le conseil classique de base "il faut s'aimer soi-même", c'est un peu léger.
Et c'est bien de ne pas systématiquement imputer aux autres la cause de son mal-être. Mais je te sens presque... dans l'excés inverse...
Tout semble être "de ta faute"...
Peut-être que tu devrais aussi t'autoriser a te dire que tout n'est pas de ta faute, ou plutôt que les "autres" ne sont pas parfaits, et que tu a le droit d'être en colére contre eux, parfois
Non pas pour faire "chier le monde"... mais pour lacher un peu la pression.
Bon je suis désolé, c'est clair dans ma tête mais j'ai un mal fou a exprimer ce que je veux te dire.
Disons que ta dernière phrase est flippante, surtout ne fais pas de connerie ! Ce n'est pas toi qu'il faut "punir".
Enfin bon. Tout ce que je voulais vraiment dire au fond, c'est : n'hésite pas a en dire plus et a continuer la discussion, tu semble vraiment mal , et ici c'est avant tout un lieu d'entraide
Invité- Invité
Re: Ma paumitude
Merci pour vos réponses.
Bimbang :
Plus sociable, plus naturel, moins coincé, plus affirmé, plus extraverti, plus joyeux... — sans doute.
Oui, je m'effraie de devenir comme un mur, froid, insensible, qui a pris le monde en grippe ; qui est mauvais... Ou plutôt de passer pour tel parce que c'est fondamentalement impossible.
Obtenu avec des notes médiocres et au forcing.
Godzilla :
Oui, sans doute que je suis dans l'excès inverse.
C'est que je n'ai vraiment pas de ressentiment, de rancune — à l'égard de ceux qui, plus jeunes, m'ont fait souffrir, et, plus tard, de ceux qui n'ont éventuellement pas été présents ou pas comme il faut ; des autres en général, de leurs mesquineries, bassesses, défauts... Parce que je sais que l'homme est faible et imparfait, l'étant moi-même beaucoup.
Alors simplement je m'en veux de n'être pas plus fort et plus adapté.
Bimbang :
Plus sociable, plus naturel, moins coincé, plus affirmé, plus extraverti, plus joyeux... — sans doute.
Oui, je m'effraie de devenir comme un mur, froid, insensible, qui a pris le monde en grippe ; qui est mauvais... Ou plutôt de passer pour tel parce que c'est fondamentalement impossible.
Obtenu avec des notes médiocres et au forcing.
Godzilla :
Oui, sans doute que je suis dans l'excès inverse.
C'est que je n'ai vraiment pas de ressentiment, de rancune — à l'égard de ceux qui, plus jeunes, m'ont fait souffrir, et, plus tard, de ceux qui n'ont éventuellement pas été présents ou pas comme il faut ; des autres en général, de leurs mesquineries, bassesses, défauts... Parce que je sais que l'homme est faible et imparfait, l'étant moi-même beaucoup.
Alors simplement je m'en veux de n'être pas plus fort et plus adapté.
Cocho- Messages : 9
Date d'inscription : 29/10/2016
Age : 32
Re: Ma paumitude
Cocho a écrit:
Oui, sans doute que je suis dans l'excès inverse.
C'est que je n'ai vraiment pas de ressentiment, de rancune — à l'égard de ceux qui, plus jeunes, m'ont fait souffrir, et, plus tard, de ceux qui n'ont éventuellement pas été présents ou pas comme il faut ; des autres en général, de leurs mesquineries, bassesses, défauts... Parce que je sais que l'homme est faible et imparfait, l'étant moi-même beaucoup.
Alors simplement je m'en veux de n'être pas plus fort et plus adapté.
Bon j'allais au dodo mais je répond rapidement
Ca me rappelle beaucoup mon ex-compagne. Elle avait ce même "problème", incapable d'en vouloir aux autres, même pour des choses très graves (comme les agressions sexuelles dont elle avait été victime). Bizarement (et tristement) ses seuls colères, c'était contre moi... même si elle reconnaissait que je "prenais pour les autres".
Moi à l'inverse, j'avais tendance à accuser la terre entière et à ne pas trop me remettre en question.
(je résume à mort) Au fil du temps, elle m'a appris, justement, a me remettre davantage en question et a arrêter de mettre "la faute" sur les autres. Et de mon coté, j'ai réussi a lui faire comprendre qu'il était salutaire qu'elle exprime, enfin, sa colère contre ses "bourreaux". Bref, on a chacun fait la moitié du chemin, en quelque sorte !
Je crois que travailler sur l'expression de tes ressentis serait une bonne piste
Bon courage !
Invité- Invité
Re: Ma paumitude
Bienvenue !
Tu vas être à ta place ici .
Tu vas être à ta place ici .
Yoda300- Messages : 1254
Date d'inscription : 12/06/2016
Age : 51
Localisation : Haute-Garonne
Re: Ma paumitude
"ma paumitude" très juste , que je te comprends moi qui me sens aussi un peu comme toi en ce moment.
Etre trop tout, ça commence à me courir.
Etre trop tout, ça commence à me courir.
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: Ma paumitude
Il a raison, Yoda.
Ce que tu décris (sur le fait que les autres te sentent coincé notamment) semble assez fréquent chez beaucoup d'inscrits sur le forum. Je ne sais pas pourquoi. Peut être qu'on est dans l'introspection continuelle et qu'on oublie un peu de réagir parce qu'on est plus dans la réflexion. Je pense que les autres pensent la même chose de moi. Enfin, certains autres.
Sur le fait de te sentir mort, ça m'est arrivé dernièrement. C'est carrément flippant.
Je n'ai pas encore vraiment pris le temps d'analyser pourquoi ça n'est plus le cas maintenant. Je pense que pour mon cas, c'était lié à un sentiment de confusion sur ce que je vivais. Je n'arrivais tout simplement plus à me comprendre, tout était si emmêlé, un gros brouillard de soucis que je ne savais plus comment gérer. Un souci global de cohérence de vie. Ça, ça bloque tout ce qu'on essaie de mettre en place pour s'en sortir.
Et vraiment, c'est sain de s'arrêter pour se poser cette question. Tu as la bonne démarche.
Je crois que le forum m'a permis de débloquer une partie de mes problèmes, ou tout au moins de comprendre quelques trucs que je peux maintenant m'atteler à décortiquer. Parfois, c'est en lisant d'autres seulement. Parfois, c'est en tentant de leur répondre sincèrement, que hop ! tu vois THE truc qui était là, tout caché par d'autres merdes.
Maintenant que j'ai des pistes de réflexion, je me sens mieux. Je procrastine un peu sur m'y mettre vraiment en fait. C'est pas bien. Un jour ça va me péter à la gueule vraiment, mais j'avance petit à petit tout de même. Je cerne les choses.
Ce que tu décris (sur le fait que les autres te sentent coincé notamment) semble assez fréquent chez beaucoup d'inscrits sur le forum. Je ne sais pas pourquoi. Peut être qu'on est dans l'introspection continuelle et qu'on oublie un peu de réagir parce qu'on est plus dans la réflexion. Je pense que les autres pensent la même chose de moi. Enfin, certains autres.
Sur le fait de te sentir mort, ça m'est arrivé dernièrement. C'est carrément flippant.
Je n'ai pas encore vraiment pris le temps d'analyser pourquoi ça n'est plus le cas maintenant. Je pense que pour mon cas, c'était lié à un sentiment de confusion sur ce que je vivais. Je n'arrivais tout simplement plus à me comprendre, tout était si emmêlé, un gros brouillard de soucis que je ne savais plus comment gérer. Un souci global de cohérence de vie. Ça, ça bloque tout ce qu'on essaie de mettre en place pour s'en sortir.
Et vraiment, c'est sain de s'arrêter pour se poser cette question. Tu as la bonne démarche.
Je crois que le forum m'a permis de débloquer une partie de mes problèmes, ou tout au moins de comprendre quelques trucs que je peux maintenant m'atteler à décortiquer. Parfois, c'est en lisant d'autres seulement. Parfois, c'est en tentant de leur répondre sincèrement, que hop ! tu vois THE truc qui était là, tout caché par d'autres merdes.
Maintenant que j'ai des pistes de réflexion, je me sens mieux. Je procrastine un peu sur m'y mettre vraiment en fait. C'est pas bien. Un jour ça va me péter à la gueule vraiment, mais j'avance petit à petit tout de même. Je cerne les choses.
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Ma paumitude
Merci beaucoup pour vos réponses.
Cocho- Messages : 9
Date d'inscription : 29/10/2016
Age : 32
Re: Ma paumitude
Je partage beaucoup de ce que tu écris. Je vis aujourd'hui en permanence avec la mort à mes côtés... et je suis perdu dans cette quête permanente de sens...
Je ne sais que te dire, mesurant combien certaines phrases peuvent être plates. En tout cas, je partage le fait de te laisser aller dans l'écriture de tes ressentis, partagés ou non... sans chercher à produire quelques chose, juste en écriture automatique... ça me fait du bien parfois...
Bon courage
Je ne sais que te dire, mesurant combien certaines phrases peuvent être plates. En tout cas, je partage le fait de te laisser aller dans l'écriture de tes ressentis, partagés ou non... sans chercher à produire quelques chose, juste en écriture automatique... ça me fait du bien parfois...
Bon courage
Mark Larx- Messages : 223
Date d'inscription : 03/11/2016
Age : 44
Localisation : sud deux sèvres
Re: Ma paumitude
Si t'es paumé et qu't'es surdoué frappe dans tes mains. clap clap clap
Si t'es paumé et qu't'es surdoué frappe dans tes mains. clap clap clap
Si t'es paumé et qu't'es surdoué, si t'es paumé et qu't'es surdoué
Si t'es paumé et qu't'es surdoué frappe dans tes mains. clap clap clap
la partoche ici http://www.partitionsdechansons.com/pdf/15148/Traditionnel-Elle-descend-de-la-montagne-a-cheval.html
Si t'es paumé et qu't'es surdoué frappe dans tes mains. clap clap clap
Si t'es paumé et qu't'es surdoué, si t'es paumé et qu't'es surdoué
Si t'es paumé et qu't'es surdoué frappe dans tes mains. clap clap clap
la partoche ici http://www.partitionsdechansons.com/pdf/15148/Traditionnel-Elle-descend-de-la-montagne-a-cheval.html
Mildiou- Messages : 656
Date d'inscription : 26/10/2016
Age : 44
Localisation : Rouen
Re: Ma paumitude
Merci pour vos réactions.
Mark Larx je ne sais trop quoi te dire non plus, comme tu l'imagines.
Tiens bon.
Mark Larx je ne sais trop quoi te dire non plus, comme tu l'imagines.
Tiens bon.
Cocho- Messages : 9
Date d'inscription : 29/10/2016
Age : 32
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