Bonjour à tous.

.

désolé pour les confusions, me suis pas relu il est tard.

en parcourant vite fait ce forum, franchement.
Vous me faites peur. Y'a beaucoup de "seul un Z peut comprendre un Z", mais. Mais. J'ai toujours joué la comédie moi. J'ai toujours eu besoin de tout faire pour plaire aux non Z. Cette comédie est en moi. J'en suis conscient, je ne me mens pas a moi meme, mais comment vivre sans ça ?
Mais la ou j'ai peur et ou vous me faites pleurer, c'est que ma meilleure amie je l'aime, ou en tout cas j'ai besoin de son amour. (quand je dis je l'aime c'est pas que j'veux d'une relation amoureuse avec elle quoi. je l'aime comme on aime une amie très intime) J'en suis arrivé a un stade ou je lui parle de tout et ou j'ai besoin qu'elle me comprenne, pour l'instant c'est l'échec mais a vous lire c'est peine perdue.
Et c'est dur.
Très dur.

Bonsoir ardctoune et bienvenue sur le forum

J'ai aussi été diagnostiqué jeune.

(mais un risque de se réfugier dans le "je suis surdoué donc de toute manière c'est le malheur qui m'attend) .

Ca dépend comment on gère sa différence. Tous les surdoués ne sont pas malheureux. Ce n'est pas une fatalité. Il est vrai que je ne suis pas le plus à plaindre non plus.

comment survivez vous ?

Si j'ai pu pensé au suicide, ça n'a jamais dépassé le stade de l'idée, et j'aurai pas eu le courage de le faire. Et puis j'ai souvent rêvé de suicide utiles ou "héroïque", comme dans les films.

J'ai l'impression que j'arrive pas a expliquer qui je suis

Tu n'es pas le seul

Au final, pour ceux qui sont en couples, l'etes vous avec un autre zèbre

Je pense être avec une zèbre ... En tout cas, il faut une certaine compatibilité intellectuelle, sinon la relation ne tiendra pas longtemps, amha

Et je te souhaite encore une fois la bienvenue

merci yack pour cette réponse. (mes suicides ne sont pas héroiques ni utiles, mais je les reve quand meme différents dans le sens ou j'aimerais les déguiser en accident.. Mais dur, j'ai pas encore trouvé de méthode fiable )

Une autre question.

N'est il pas dangereux de se réfugier entre zèbres. je veux dire. Oui, ok, le "malheur" n'est pas une fatalité chez les zèbres, mais. Quand meme. 'fin. On est minoritaire, déja, et puis surtout comment dire.

Ok on ne peut etre heureux qu'en étant soi meme. Mais ne nous leurrons pas. L'homme n'est heureux qu'en interagissant avec les autres hommes.
N'est ce pas a nous, minoritaires, nous, différents, de "faire l'effort" pour, sans pour autant se renier, accepter la vie, accepter les non Z et leurs incompréhensions, faire l'effort pour s'intégrer, pour se"changer" en quelque sorte, pour arreter de se prendre trop la tete, pour pouvoir etre heureux en société. N'est ce pas a nous d'apprendre a aimer et accepter la vie ? De faire taire nos exigences et notre idéalisme? (peut etre que la je tombe dans des traits de caractères qui sont propres a moi et pas a tous les zèbres, je n'en sais rien mais je pense quand meme que c'est lié).

Y'a un épisode de Docteur House, saison 6, qui parle d'un surdoué qui prend exprès un truc pour se rendre plus con (je sais plus ce que c'est). J'avoue que j'y ai pensé. me droguer, est ce que ca pourrait etre une solution ?
Ayant été dans une classe en 6eme pour "EIP" (enfants intellectuellements précoces)(après j'ai fui, je me sentais pas bien, je me suis toujours senti bien qu'en faisant l'effort et le cinéma pour etre "comme tout le monde" meme si maintenant je souffre de ce refus de moi meme) les 2 seuls dont j'ai encore gardé la trace sont des consommateurs très très réguliers de cannabis. Je ne sais pas si ca les rend heureux, mais c'est comme ca, qu'en pensez vous ?

En répondant avec ouverture d'esprit est ce que ca peut etre une solution de s'abrutir pour aller mieux ????

Autre chose : j'ai une meilleure amie, que j'aime énormément et avec qui je peux parler de tout et meme de ça, MAIS cette relation m'apporte avant tout énormément de frustration. Parce que malgré tout. Je me sens incompris, et je sens que mon "spleen" a durée indéterminée commence a la laisser impuissante, qu'elle me comprend de moins en moins.

J'ai vécu une telle amitié avec une fille aussi. Et au final, même si me confessais beaucoup, mon état d'esprit ne s'est pas amélioré ou changé.

Désolé, je fais des réponses courtes. J'espère que tu trouveras de vrais réponses, et des pistes pour avancer.

Bienvenue Adrctoune

Que de questionnements!
A défaut de ne pouvoir répondre personnellement, je peux te souhaiter la bienvenue et du courage pour tout ça....
J'espère que tu trouveras ici quelques réponses ou du moins quelques échos sur le forum
Bon courage et encore une fois la bienvenue à toi






P.S.: Si ça peut aider... :

Les autres...
http://zebrascrossing.forumactif.org/t1555-rapport-a-l-autre
http://zebrascrossing.forumactif.org/t843-petit-manuel-de-survie-en-societe-a-l-intention-des-zebres-et-des-mal-decodants?
http://zebrascrossing.forumactif.org/t1059-vous-avez-dit-sociable

La vie...
http://zebrascrossing.forumactif.org/t353-plus-envie-de-vivre-mais-je-ne-peux-pas-mourir? (Post de Mariel1978 en particulier)
http://zebrascrossing.forumactif.org/t1691-vivre-ou-penser?

Le couple...
http://zebrascrossing.forumactif.org/t2114-couple-zebre-non-zebre?
http://zebrascrossing.forumactif.org/t1641-niveau-d-attentes-du-bonheur-d-etre-en-couple?
http://zebrascrossing.forumactif.org/t709-zebritude-et-delitement-du-couple?

thanks.

Meme si parfois, quand je lis certains trucs, ca fait 'gloups'.

Parfois du mal a comprendre comment vous faites pour etre si bien, différents des autres.

'fin surtout cette différence la quoi. encore une fois a coté l'homosexualité c'est de la gnognotte.

Saint Exupéry disait : l'important dans un couple n'est pas de se comprendre mais de regarder dans la même direction.

Pour ce qui est de répondre aux attentes de tout le monde, de s'oublier pour plaire à son entourage, ça a marché au début, mais maintenant, ça me donne le sentiment d'avoir vécu émotionellement par procuration. Un grand gâchis en somme de ne pas avoir grandi moi-même.

En tout cas, bienvenue ici !!

Bienvenue

Et pour répondre en deux mots à tes questions...
- comment survivez vous ? En espérant que demain sera meilleurs, en vivant les moments présent à fonds (heureux ou malheureux) et surtout en trouvant des activités que j'apprécies faire pour me remonter le moral. Par contre, l'imcompréhension est bien là, mais elle me dérange pas outre mesure, j'ai appris de vivre avec.

-arrivez vous à aimer ?
Après avoir eu des expériences assez mauvaises et sans réel amour. J'ai rencontrer une personne qui m'a fait comprendre ce qu'était d'être aimer et ce que c'était d'aimer l'autre.
- ne vous considérez vous pas comme un poids pour votre conjoint/e ?
Je sais être insupportable, tourmenté, malheureux, dépressif, hypersensible,... mais il m'a accepté comme j'étais et puis quand il est là, je le suis surtout moins et c'est surtout mon et ma meilleur amie qui ont droit à moi dans toute mon insupportabilité. Car je ne sais pas l'être avec mon conjoint.

Au final, pour ceux qui sont en couples, l'etes vous avec un autre zèbre ?
Oui et ca fait du bien de se comprendre, d'avoir endurer la même chose,... Est ce finalement, la seule solution viable ? Pour moi, c'est la meilleur même si je pense que c'est plus pour son caractère que son côté zébré.

Meilleur ami (oui j'suis une fille) : un des seuls amis proches non HP (je réussis tjs à trouvé les 2-3 zebré d'un groupe sans le vouloir), mais avec une grande compréhension de l'autre... mais incompréhension, révolte, ennui à son propos bien présente. J'accepte l'incompréhension dans cette relation comme dans toutes les autres relations.

Bonjour,

et bienvenue ici.
Je ne vais pas paraphraser ceux qui t'ont déjà écrit.

Une phrase m'a marqué dans ta présentation (complète, les 3 posts): "J'en suis arrivé a un stade ou je lui parle de tout et ou j'ai besoin qu'elle me comprenne"

C'est peut-être là que ce que les zèbres de cette prairie trouvent. Plus de besoin d'être compris. Juste constater que c'est le cas. Ou, même si ce n'est pas le cas, au moins n'y a t il aucun jugement.
Et l'air a une autre qualité.
C'est très sensible pendant les rencontres.
De là, certains progressent dans leur non besoin vis à vis du reste de leur entourage.

Voilà, juste un petit éclairage.

Encore une fois bienvenue.

Merci à tous pour votre accueil..
J'étais parti pour pondre un roman négatif ce soir, sur ma journée, une dispute avec ma meilleure amie etc, mais en fait j'préfère parler d'autres choses.

J'veux dire. Le bonheur, le bien etre, au bout d'un moment, c'est, une fois qu'on s'est accepté, de savoir profiter des petits bonheurs de l'existence sans se laisser couler par un mal-etre permanent, sans se laisser couler par une fatalité qui n'existe qu'en nous finalement, mais que nous pouvons dépasser si nous le voulons. Admirer un paysage, profiter d'une bonne journée entre amis au soleil, d'un moment agréable, en "s'autorisant" a etre bien et en tolérant les autres, et surtout en tolérant a nous meme d'etre différent et en tolérant l'imperfection qui en découlent dans nos relations avec les autres.

Le bonheur, pour moi, est aussi dans le reve, le plaisir d'imaginer des trucs, de peindre, de jouer de la musique, de s'évader, lire. Regarder un match de rugby. Jouer aux echecs. Faire du sport. Se masturber en revant a une beauté parfaite.

Des plaisirs simples, certes, mais attention, des plaisirs dans l'évasion ce coup ci.

Et j'ai peur de cette contradiction. Je cherche un moyen d'etre heureux, et j'en suis la de mes reflexions ce soir, sauf que j'ai peur que si je m'autorise trop de plaisir d'évasion, je retombe dans un idéalisme que j'ai déja en moi qui me fait me dégouter de la vraie réalité, des vrais autres (j'ai déja exprimé ces difficultés a aimer la vie et les gens dans mon premier post).

D'ou ma question. Est il dangereux de rever ? (étant donné notre plus grande succeptibilité face a l'acceptation de la réalité, et surtout notre plus grande exigence peut être).
Est ce possible une vie sans reve, est ce possible de se satisfaire de la réalité aussi médiocre soit elle........ Faut il s'interdire l'évasion parce qu'elle fait trop de mal quand on retombe sur terre ?

Pas clair mon post, mais j'espère que vous aurez compris mon problème, c'est a dire les 2 sous catégories de plaisirs simples que j'ai listé (les concrets, rattachés a la vie ou aux autres, et les plaisirs de l'évasion)..peur qu'au final mon plaisir de l'évasion (qui sont plus solitaires) prennent le dessus et continuent a me rendre malheureux (dans le sens ou ils ne m'aideront pas a aimer la vie, les gens, les autres et qu'ils renforceront ma solitude).

Ca m'énerve. Mon message est incompréhensible et sans queue ni tete.
Mais bon.

Bienvenu
Une chose à dire, même si j'en aurais peut-être plusieurs à dire, mais rien est plus essentiel pour moi que te dire ceci. J'ai envie de te connaître.
Tu m'intrigue, tu m'interpelle, je sais pas comment expliquer... non vaut mieux pas expliquer, ça devient trop intime ce que je ressens.

Bienvenue à toi

Pas mal de réponses à tes questions....
Je peux apporter une lumière sur "vivre avec un zebre ou non" :

Vivre avec un zèbre est une solution.... et en même temps, non !

Je parle d'expérience, car je vis avec une zebre (qui ne veut pas se reconnaitre)

Oui une solution car:
1/ On se reconnait dans l'autre
2/ On a l'impression d'être arrivé enfin chez soi
3/ On ressent ton empathie
4/ Intellectuellement on a plus besoin de se brider
5/ les sentiments paraissent entier

Le danger, viens justement de cet effet miroir
1/ On a tendance à exclure toute autre personne
2/ Le repli sur le couple, coupure des liens sociaux (nous contre les autres)
3/ La peur de l'abandon devient très forte, car l'impression de perdre une partie de soi si l'autre s'en va
4/ Cette peur en vient à vouloir tout contrôler pour s'assurer que l'autre ne va pas partir
5/ Un zebre ne ressemblant pas tout a fait à un autre zèbre, chaque différence est d'autant mise en évidence qu'elle représente une peur supplémentaire d'abandon (en particulier: tout le monde n'a pas une façon identique d'aimer l'autre, et le zèbre est d'autant mieux placé pour sentir cette différence)

adrctoune a écrit:
D'ou ma question. Est il dangereux de rever ? (étant donné notre plus grande succeptibilité face a l'acceptation de la réalité, et surtout notre plus grande exigence peut être).
Est ce possible une vie sans reve, est ce possible de se satisfaire de la réalité aussi médiocre soit elle........ Faut il s'interdire l'évasion parce qu'elle fait trop de mal quand on retombe sur terre ?

Pour moi il n'est pas dangereux de rever, je reve tout le temps, ma vie est un peu comme un reve. j'essaye de la rendre absurde ou originale au possible. Et ça me rend heureux, et non pour moi le reve n'est pas l'iréalité (sauf si ton reve c'est de voler ou d'avoir des pouvoirs magiques XD).
En fait je pense qu'il est essentiel de rever, et de faire ce qui nous fais plaisir même si cela à va à contre courant de la société.
Je pense que c'est bien de rencontrer des zebres pour mieu ce comprendre, mais il n'y pas que les zebres qui sont incompris ou originaux!! Il y plein d'autres gens qui eux aussi sont differents, pas comrpis par la société mais qui ne sont pas des surdoués.
Pour ton autre question est il possible d'aimer? oui, la preuve tu aime ta meilleure amie, par amitié certe mais un amour quand même! Et puis peu etre que tu recherches l'amour mais ne te dis pas qu'il va tomber du ciel et que ça va etre l'amour parfait sans dispute, je pense (après c'est qu'un avis) qu'il va falloir du temps, des recherches, des experiences parfois négative et souvent positives (parce qu'on oublit trop ces experiences positives qui composent généralement la majeure partie de notre vie) et un jour tu trouvera la personne qui te conviendra, je ne crois pas à l'unique personne sur terre qui te corresponds parfaitement, mais plutot à un groupe de personnes avec qui tu pourrait avoir bcp d'affinités, qui te ressemble, et qui pourrrait etre la personne avec qui tu pourrais vivre l'amour, mais ces personnes sont dispatché aux quatres coins du globe. (je sais pas si ça c'etait très clair...
tu sais ton mesage n'est pas du tout incompréhensible, je le comprends très bien en tout cas! peu etre aussi parce que j'ai bcp de mal à m'exprimer clairement.
bon en esprant t'avoir aidé (un peu) et surtout bienvenu!!!

adrctoune a écrit:
Au final, pour ceux qui sont en couples, l'etes vous avec un autre zèbre ? Est ce finalement, la seule solution viable ? Ca me saoulerait, parce qu'il faudrait alors que je trouve un zèbre gay et beau. Ca commence a sentir le célibat de longue durée.....

Ca sent surtout la possibilité (l'obligation) de vivre ses fantaisies et ses besoins de zèbre, de voyager, muter. Ca sent les rencontres et les grandes histoires d'amour qui ne durent pas plus qu'elles ne devraient, par routine (mariage, enfants) Ca sent l'impossibilité de s'encroûter. Ca sent les prises de conscience, l'évolution, la diversité. Ca sent la remise en question des codes que l'on t'a inculqués à haute dose et à ton insu depuis ton enfance. Ca sent les contradictions à surmonter, plus que les autres n'ont le faire

Des pleurs plus forts, des joies plus intenses, des évolutions plus marquées, nulle part chez toi mais chez toi partout dans le monde. Ou le contraire. Par phases

Ca sent la liberté de grandir. Ca sent l'obligation d'inventer sa vie, sans mode d'emploi.
Ca t'oblige au Présent, délivré de l'obligation de construire un futur.
Ca sent l'éternelle jeunesse

A toi d'en tirer parti

Un drôle de zèbre, assurément. Une drôle de vie, probablement.


En attendant, d'un prédécesseur sur ce chemin

bonjour adrctoune,

Je comprends parfaitement ce que tu racontes pour être pareille, bien que diagnostiquée la semaine dernière.
Je ne peux te dire si ça va s'arranger, mais dans ton malheur tu as été identifié tôt, donc tu connais déjà ton fonctionnement.

Personnellement, je suis sure d'être avec un zèbre, qui je pense le sais, mais s'en fout. Je l'ai connu à 15 ans, il en avait 18, et je l'ai "identifié" de suite. Il était très en marge, idéal au sens philosophique, proche des filles tout en étant très distant, le meilleur ami qui comprend tout mais qui reste seul parce que personne ne lui arrive à la cheville. Bref l'Everest. Et rien de plus nourrissant pour moi que d'escalader l'Everest, quand à côté il n'y a que des monticules. Nous sommes toujours ensemble, à respectivement 33 et 36 ans. Pas facile tous les jours, lui a complètement raté ses études (il est informaticien), moi j'ai plutot réussi, alors qu'il est clairement plus brillant que moi (il pilote les avions, est incollable en zoologie...).
Mais lui je pense que son fonctionnement est homogène, et malgré ses échecs, sa zébritude ne l'a pas affecté dans son être et son estime. Il sait qui il est, parce qu'il sait qui il VEUT être. Je ne sais comment il a fait, il n'est pas français et a grandi à l'étranger, dans un pays où la notion de mérite et de valeur existent encore. Et je pense que ça l'a aidé.

Après en amitié, je pense que j'ai essentiellement rencontré des zèbres. Du moins je vais automatiquement vers eux, et je fuis les autres comme la peste !! Et je pense qu'ils me le rendent bien, car j'ai souvent été bouc-émissaire, ou "la fille scolaire" pas drôle, ou celle qui avait une vie d'une fille de 35 ans à 20 ans... Si je dois analyser aujourd'hui qui sont mes amis, je suis sure à 95 % que ce sont tous des zèbres. Comme je fonctionne énormément en verbal, je ne sais pas être "légère" et désinvolte et suis toujours dans un mode discours alors que les autres agissent, font du sport, festoient... Je ne sais pas faire ela. Je sais juste parler. Donc ne sont restés mes amis que ceux qui ont ont peu ou prou le même fontionnement. Les autres ne m'intéressent pas.

Joyeux anniversaire m'sieur !

Bonsoir Adrctoun,

J'ai lu ton post avec attention. Je dois dire que je comprends ce que tu ressens !

J'ai 31 ans, je suis seule, on me considère comme étant originale, décalée, différente, voire quasi renfermée sur moi même. Les reproches pleuvent ("tu parles trop", "tu rêves trop", "t'as mis la barre trop haut"), l'incompréhension s'installe, la frustration perdure...

Oui, ce n'est pas simple d'être zèbre. J'ai été décelée sur le tard, il n'y a que quelques mois. Sur le moment, je t'avoue que ça a été un coup dur... car qui disait "zèbre" disait forcément "à part", "à l'écart", "pas comme les autres". J'ai pleuré pendant des heures après avoir vu ma psy. Je venais de prendre conscience que pour le restant de mes jours, je serais l'ExtraTerrestre de mon entourage...

On opte pour le dialogue ? Les autres nous coupent la parole au bout de 3 minutes. On tente d'expliquer notre mode de fonctionnement ? On nous prend pour des prétentieux. On nous pose dix questions sur des divers domaines auxquelles on répond juste ? On est un monsieur ou une madame je-sais-tout.

Cool ? Non, pas franchement. Mais quand on a l'occasion de rencontrer ses semblables, quel bonheur ! De savoir que l'on va pouvoir être authentique.

Personnellement, j'ai l'impression de jouer un rôle en permanence pour pouvoir me conformer à la société actuelle. Je ne peux jamais être moi-même, il faut toujours que je surveille ce que je vais dire.

La vie de couple... tu cherches un idéal qui n'existe pas, tu le sais, mais ça te frustre. Parce qu'au fond, même si nous rêvons tous de l'être parfait, nous savons bien que la dite perfection n'est pas de ce monde. Alors, nous restons seuls, par peur de la déception, qui engendrerait une énorme frustration et un mal-être (comme si nous n'en avions pas assez...).

Où se trouve la solution dans ces cas là ? Tu dis qu'il faudrait alors que tu trouves un gay qui soit zèbre. Je ne pense pas que tu sois le seul zèbre gay... mais en attendant, parce que tu es jeune, pourquoi ne pas mettre ce célibat forcé à profit pour déterminer ce que tu veux vraiment ?
Je suis célibataire, ça ne me fait pas franchement plaisir, mais au moins, je me concentre sur autre chose en attendant.

A t-on déjà pensé à se foutre en l'air... ? Qui n'y a jamais songé, zèbre ou pas ? La vie peut-être un enfer si elle accable sans cesse de problèmes en tous genres notre espèce. Mais disparaître, est ce bien une bonne soultion ? Après, je pense que tout est question de vécu personnel, d'expérience de vie, et de caractère. La vie n'a pas forcément été tendre envers beaucoup d'entre nous (je m'inclus dedans allègrement !), mais en ce qui me concerne, même si j'avoue y avoir songé l'espace d'une seconde, je trouve néanmoins que la vie est trop riche d'enseignement pour vouloir y mettre un terme.

Quoi qu'il en soit, je te souhaite beaucoup de courage et une vie réussie.

Bonne soirée !

Tiens, t'es du même jour que mon loulou
Bon anniversaire, petit lion à rayures!