transaction séculaire
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L’aube terne au rebord du monde :
Sentence mécanique au rêve amincit,
Par l’homme ossuaire des demains écroulés
Et le silence des ilotes aux verbes percés,
Pèsent la nuit sur leurs dos recourbés
Comme le lys fanant près des rives sèches,
Où meurent l’oiseau au bec mazouté.
La terre est plate et le labyrinthe de nos échecs
Lance son boomerang à nos cerveaux pleureurs,
Que les larmes aigrissent d’un flambeau amer.
Le laps de temps des courbes étrécit,
Les courbes tordues des temps rapides,
A nos pieds s’épuisant sur des kilomètres statiques,
Semblable au passage des mots sous la mer,
La coque percée chavire sans bruit ; la plainte muette…
Nous voyons, nous pensons un lac illusoire
A nos yeux brûlant l’iris heureux des mensonges d’aciers.
J’amène un livre d’une roue d’ivresse,
Porté en mes mains le vol des radeaux métalliques,
Plaquées à des pages de vertes forêts parties en fumée
Sur le rebord du monde l’aube était vermeil…
Quelques gouttes brillantes de sueurs et de sangs,
Fourmillent d’une décoction acide aux verres planes
Des lumières qui gémissent, un soupir humain.
Déchirure du repos au cœur désespéré d’un luxe torturant.
Puis l’attente des stagnations, des murs amovibles
Parmi sous ses hommes indicibles et perdus au rebord du monde,
Sans bruit, la lutte des errants et ce chaos longiligne
Qui bat chamade aux tympans hirsutes des espoirs vivants.
L’aube terne au rebord du monde :
Sentence mécanique au rêve amincit,
Par l’homme ossuaire des demains écroulés
Et le silence des ilotes aux verbes percés,
Pèsent la nuit sur leurs dos recourbés
Comme le lys fanant près des rives sèches,
Où meurent l’oiseau au bec mazouté.
La terre est plate et le labyrinthe de nos échecs
Lance son boomerang à nos cerveaux pleureurs,
Que les larmes aigrissent d’un flambeau amer.
Le laps de temps des courbes étrécit,
Les courbes tordues des temps rapides,
A nos pieds s’épuisant sur des kilomètres statiques,
Semblable au passage des mots sous la mer,
La coque percée chavire sans bruit ; la plainte muette…
Nous voyons, nous pensons un lac illusoire
A nos yeux brûlant l’iris heureux des mensonges d’aciers.
J’amène un livre d’une roue d’ivresse,
Porté en mes mains le vol des radeaux métalliques,
Plaquées à des pages de vertes forêts parties en fumée
Sur le rebord du monde l’aube était vermeil…
Quelques gouttes brillantes de sueurs et de sangs,
Fourmillent d’une décoction acide aux verres planes
Des lumières qui gémissent, un soupir humain.
Déchirure du repos au cœur désespéré d’un luxe torturant.
Puis l’attente des stagnations, des murs amovibles
Parmi sous ses hommes indicibles et perdus au rebord du monde,
Sans bruit, la lutte des errants et ce chaos longiligne
Qui bat chamade aux tympans hirsutes des espoirs vivants.
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
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