Réduire l'anxiété de performance

Je suis en train de faire l'inventaire des outils qui permettent de réduire l'anxiété de performance. Hypnose, sophrologie, méditation, relaxation, médocs, drogues, vaudou… qu'est-ce que vous avez essayé, qu'est-ce qui a marché pour vous ?

Rien de tout ça pour moi. Le truc qui fonctionne c'est de me questionner sur la valeur ajoutée réelle de cette performance pour ...moi. Est ce que la performance répond à un besoin prépondérant, vital ? Souvent la réponse est  non. Est-ce que la performance une fois atteinte va me modifier hormis l'hypothétique fierté qu'elle pourra enclencher en moi ? Réponse : tout ça pour ça ! Donc je fais les choses sans pression et sans m'outiller à outrance parce que l'on a qu'une vie quand même et que elle est courte ...

izo a écrit:Rien de tout ça pour moi. Le truc qui fonctionne c'est de me questionner sur la valeur ajoutée réelle de cette performance pour ...moi. Est ce que la performance répond à un besoin prépondérant, vital ? Souvent la réponse est  non. Est-ce que la performance une fois atteinte va me modifier hormis l'hypothétique fierté qu'elle pourra enclencher en moi ? Réponse : tout ça pour ça ! Donc je fais les choses sans pression et sans m'outiller à outrance parce que l'on a qu'une vie quand même et que elle est courte ...

Merci pour ta réponse

Donc je fais les choses sans pression et sans m'outiller à outrance parce que l'on a qu'une vie quand même et que elle est courte ...

J'ai les mêmes constats, mais j'ai beau me le dire, ça ne change rien.
Le petit détail que j'ai laissé passer parce que je n'avais pas le temps sur le coup, va m'obséder et me pourrir la vie. Si y a des combines, je suis preneuse aussi.

Il me semble que nous avons en permanence un désir de performance, sinon pour ce qui touche au plaisir immédiat. Simplement, chez la plupart des gens, il est inconscient, c'est-à-dire qu'il s'identifie au désir de vivre, de bien vivre et de mieux vivre, mais sans qu'on le rapporte aux formes caricaturales d'une société de la performance, et sans qu'on ressente tellement de pression.

C'est le Système de récompense qui assure ce rôle.

Le problème, c'est que pour certains d'entre nous, il fonctionne mal. C'est ainsi que j'interprète mon propre cas. Même pour ce qui devrait me plaire immédiatement, même pour qui me tient le plus à cœur ou dont je considère les réalisations comme faciles, il me faut me forcer pour trouver une motivation qui devrait venir naturellement.

Ce qui a marché pour moi ? – les médicaments (ritaline notamment), pas tant que ça; – le tabac beaucoup mais durant un an ou deux, après quoi cela n'a plus fait tellement effet; – l'alcool de façon plus constante mais incertaine (c'est-à-dire que cela fait aussi l'effet inverse); – et puis une forme d'état de conscience modifiée toute bête qui consiste en gros à se mettre une pression positive en s'imaginant sous le regard d'une personne bienveillante.

Cette discussion me fait penser à un film que j'ai vu récemment : Limitless

En ce moment, je serai bien tentée par ce genre de pillule boosteuse d'énergie et de performance

Sinon il y a la cocaine hein ^^

Mais c'est cher et c'est une "belle" merde, surtout.
Enfin pas vraiment plus que nombre de "boosteurs" légaux.

(si je pouvais lacher le tabac )

Oh c'est marrant, je viens de lancer un topic dessus.

Alors moi ce qui m'a aidé c'est -mon corps qui m'a fait faire un burn out et j'ai été obligé.e d'arrêter tout.
---> reconnaître que sa santé mentale & émotionnelle compte quelque soit les injonctions et attentes .

Ensuite : Changement d'état d'esprit : essayer de reconnaître que j'ai une dimension émotionnelle, des besoins , et apprendre à en prendre soin . Ex je ressens qqch --> m'assoir avec l'émotion... essayer de voir où elle est dans le corps... la nommer... puis lui dire qu'elle est valide.

Beaucoup de méditation sur une période s'étendant sur des années . pendant longtemps, la méditation c'était parfois juste 1 seconde qd c'était trop dur.

Ce qui m'a aussi beaucoup aidé.e : les soins énergétiques ( apprendre à les faires sur moi même avc une vidéo de Jeffrey Allen de MindValley )

Le Tapping ( application de tapping sur playstore )


Pour continuer dans le changement d'état d'esprit, j'étais TRÈS inflexible avec moi mêle et voyais pas d'un oeuil compatissant, aimabt et acceptant mes échecs, et ne m'autorisaiq pas à juste être & m'aimer, m'accepter, m'apprécier, m'approuver, au lieu de me dire que je DEVAIS faire, performer, accomplir des trucs pour avoir de la valeur.

Maintenant, je me donne de l'amour, de la patience, de la compassion , de la tendresse for free, gratuit. En tout cas énormément pplus qu'avant.


Qd je veux faire qqch, je cherche la façon la plus simple et facile et la fais , et si je la fais pas, je m'y autorise et m'autorise à être à l'aise quand même.

Une autre chose qui m'a aidé.e : lire des affirmations positives sur Pinterest. Ça a révolutioné.e ma vie.
J'ai créé des pins qui disais que j'avais de la valeur et au bout de quelques mois j'ai vis un changement positif dans mon estime de moi.

Je suis fatigué, je vais vous lire, maintenant.

PS... Je crée mes propres affirmations positives justement centeées sur me permettre d'être de nouveau en bien être sur ce sujet. Si y'en a que ça intéresse, peut être qu'on pourrait mutualiser et faire un Tableau partagé.

Bon ben je viens de finir de vous lire. J'ai bien fait de poster, on dirait, vu tous mes tips

Merci à toustes les posteuse.eur.s , et merci à

Kristof a écrit:Je suis en train de faire l'inventaire des outils qui permettent de réduire l'anxiété de performance. Hypnose, sophrologie, méditation, relaxation, médocs, drogues, vaudou… qu'est-ce que vous avez essayé, qu'est-ce qui a marché pour vous ?

( c'est comme ça qu'on utilise les citations?)

Bref , très belle initiative.

Ben je sais pas pour vous mais vu que les gens du topic on l'air globalement assez paumé.e.s, j'insiste sur le fait que tout ce que j'ai cité a très bien fonctionné pour moi. Ma qualité de vie à beaucoup augmenté au fur et à mesure que j'ai élagué sur l A de P.
Je voudrais vous mentionner que c'est parfaitement possible d'aller de mieux en mieux , et que j'en suis la preuve, bien qu'iel me reste du chemin .
C'est tout à fait réaliste que vous gardiez espoir , et c'est tout à fait réaliste d'être en santé par rapport au sujet du topic.

Et vu que personne l'a mentionné, si vous faites des rapides recherche sur le trouble et que vous regardee qqs pages de sites pychologiques qui en parlent ( comment en guérir )  ça aide.

Quelques unes des choses que j'ai notées desdites lectures: choses principales qui en ressortent à mon sens - augmenter sa confiance en soi  ( du coup j'utilise les affirmations positives style j'ai de la valeur et je les regarde régulièrement )

- changer des drivers ( sois fort.e, sois parfait.e) ballade mentale à fait une vidéo sur les drivers, si une àme charitable veut bien poster merci.

(Du coup pour reprogramer ça comme affirmations , ce que j'ai trouvé.e ça donne du
- je m'autorise à être faillible, les personnes qui sont faillibles ont de la valeur, Y'a de la valeur dans la faillibilité, je m'autorise à être sécure dans ma valeur, je m'autorise à être faible & m'aimer , les personnes faibles ont de la valeur etc... )

C'est super de savoir que t'es dans la bonne direction. Par contre je suis très vénère parce que c'est chaud de s'aimer quand c'est les injonctions styles force et performance sont forcées sur les hommes, j'ai pas envie de m'aimer plus que la société.

Faudrait normaliser & valoriser la faillibilité et la faiblesse des hommes je dis, pcq j'en ai marre de remonter à contre courrant de la société pour m'aimer, je prend cher et c'est trop dur.

Beaucoup de douceur sur touste , j'attend de lire vos réponses / Je suis content.e pour les personnes qui lisent silencieusement et qui trouvent que le topic les enrichit  ou intéresse.

Merci pour ce partage. Ressemble étrangement à mon parcours…
Je me permettrai d’ajouter qu’il est important de comprendre d’où vient l’angoisse de performance. Elle est liée à un schéma familial dans lequel l’amour a toujours été conditionnel : l’enfant ne se sentait aimé que s’il était à la hauteur des attentes de ses parents. Ses attentes pouvaient bien sûr être inconsciente : je ne parle pas de maltraitance. L’adulte va alors vivre sous des injonctions constantes de perfection dans l’espoir d’être enfin aimé par les autres, là où en réalité, la problématique vient du manque d’amour qu’il cultive pour lui-même. Comment, en effet, répondre à des standards idéalisés par l’enfant et en réalité totalement irréaliste ? Chaque déception relationnelle, chaque échec, sera alors vécu par l’adulte sous le prisme déformant de la fausse croyance : tu n’es pas assez bien, tu n’es pas aimable, tu ne mérites pas mieux.