L'hyperexclusivité relationnelle
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-Benoit-
Mag-Stone
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L'hyperexclusivité relationnelle
J'en parle un peu dans un autre topic mais je souffre d'un problème depuis toujours je suis (hyper)exclusive dans mes relations. Qu'est-ce que c'est que ce truc ?
Cela signifie (dans mon cas toujours) que je n'accepte pas que mes relations aient d'autres relations que moi, en dehors de moi en particulier (connaître des gens que je ne connais pas). En amour évidemment mais aussi en amitié et même en famille et si je me souviens bien même avec mes profs à l'école !
Comment cela s'illustre t-il ?
Mon modèle de relation parfaite ça serait avec une seule personne, qui serait mon unique ami et dont je serais l'unique ami en retour. Autant dire que ça n'est pas prêt d'arriver (ce qui n'est pas plus mal quand on y pense) et de façon générale que je sois la seule personne avec qui la personne en question ait une relation privilégié.
Étant assez perfectionniste dans mes critères relationnels ce critère là entrait (malheureusement) en ligne de compte et pouvait être source d'éloignement si selon moi la personne avaient trop de rapports avec d'autres. Plus jeune j'en étais même arrivé au stade de râler si je trouvais que mes animaux étaient plus proche de quelqu'un d'autre que moi. Une forme d'égocentrisme primaire en somme dont j'ignore l'origine. Ma zébritude potentielle, mon rêve de nouer des relations idéales et exclusives avec des personnes d'exceptions peut expliquer une partie du problème, mon manque chronique de confiance en moi et cette perpétuelle crainte d'être laissé au détriment d'un autre aussi mais ensuite ?
Actuellement ça me pourrit la vie car bien évidemment cela se répercute aussi sur les relations amoureuses. Dans mon couple je pensais à une jalousie classique (la peur que son partenaire trouve quelqu'un d'autre tout ça) mais en étudiant un peu la question je me suis rendu compte que ma jalousie était "universelle," semblable à celle que je pouvais ressentir avec des amis. Ce dont j'ai peur en fait c'est que la personne me délaisse tout court ! Je n'accepte donc pas les rivales potentielles mais pas non plus les amis ou qui que ce soit d'autre. Je rêve parfois de cette relation hyperexclusive que j'évoquais au début puis quand je vois que c'est irréalisable et malsain je rêve juste de ne plus avoir à côtoyer d'êtres humains puisque le moindre lien avec l'un d'entre eux me frustre et m'insastisfait.
C'est vrai que j'ai toujours été assez solitaire (forcée et volontaire tout à la fois) alors peut être que ce phénomène que je décris au dessus en est une conséquence. Conséquence de se sentir souvent seule, avoir du mal à créer des liens etc...
Je ne sais plus trop quoi faire, suis-je la seule à connaître ce problème ?
Cela signifie (dans mon cas toujours) que je n'accepte pas que mes relations aient d'autres relations que moi, en dehors de moi en particulier (connaître des gens que je ne connais pas). En amour évidemment mais aussi en amitié et même en famille et si je me souviens bien même avec mes profs à l'école !
Comment cela s'illustre t-il ?
Mon modèle de relation parfaite ça serait avec une seule personne, qui serait mon unique ami et dont je serais l'unique ami en retour. Autant dire que ça n'est pas prêt d'arriver (ce qui n'est pas plus mal quand on y pense) et de façon générale que je sois la seule personne avec qui la personne en question ait une relation privilégié.
Étant assez perfectionniste dans mes critères relationnels ce critère là entrait (malheureusement) en ligne de compte et pouvait être source d'éloignement si selon moi la personne avaient trop de rapports avec d'autres. Plus jeune j'en étais même arrivé au stade de râler si je trouvais que mes animaux étaient plus proche de quelqu'un d'autre que moi. Une forme d'égocentrisme primaire en somme dont j'ignore l'origine. Ma zébritude potentielle, mon rêve de nouer des relations idéales et exclusives avec des personnes d'exceptions peut expliquer une partie du problème, mon manque chronique de confiance en moi et cette perpétuelle crainte d'être laissé au détriment d'un autre aussi mais ensuite ?
Actuellement ça me pourrit la vie car bien évidemment cela se répercute aussi sur les relations amoureuses. Dans mon couple je pensais à une jalousie classique (la peur que son partenaire trouve quelqu'un d'autre tout ça) mais en étudiant un peu la question je me suis rendu compte que ma jalousie était "universelle," semblable à celle que je pouvais ressentir avec des amis. Ce dont j'ai peur en fait c'est que la personne me délaisse tout court ! Je n'accepte donc pas les rivales potentielles mais pas non plus les amis ou qui que ce soit d'autre. Je rêve parfois de cette relation hyperexclusive que j'évoquais au début puis quand je vois que c'est irréalisable et malsain je rêve juste de ne plus avoir à côtoyer d'êtres humains puisque le moindre lien avec l'un d'entre eux me frustre et m'insastisfait.
C'est vrai que j'ai toujours été assez solitaire (forcée et volontaire tout à la fois) alors peut être que ce phénomène que je décris au dessus en est une conséquence. Conséquence de se sentir souvent seule, avoir du mal à créer des liens etc...
Je ne sais plus trop quoi faire, suis-je la seule à connaître ce problème ?
Verlane- Messages : 54
Date d'inscription : 26/12/2016
Age : 33
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
Oh je te rassure, nous sommes deux car j'aurais pu écrire mot pour mot ce que tu évoques dans ton post !
Invité- Invité
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
Merci d'avoir posté ce message, Verlane, ça m'a fait réfléchir toute la soirée. Je me retrouve dans ~90% de ce que tu as écrit, et je retiendrai surtout ceci:
Après ben je suis comme toi... beaucoup de questions/ressentis/constats, peu (pas) de réponses.
Je rêve parfois de cette relation hyperexclusive que j'évoquais au début puis quand je vois que c'est irréalisable et malsain je rêve juste de ne plus avoir à côtoyer d'êtres humains puisque le moindre lien avec l'un d'entre eux me frustre et m'insastisfait.
C'est vrai que j'ai toujours été assez solitaire (forcée et volontaire tout à la fois) alors peut être que ce phénomène que je décris au dessus en est une conséquence. Conséquence de se sentir souvent seule, avoir du mal à créer des liens etc...
Après ben je suis comme toi... beaucoup de questions/ressentis/constats, peu (pas) de réponses.
Invité- Invité
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
En lien avec cette question (qui est bien loin d'être neutre pour moi), je serais plutôt dans le rôle de l'autre : celle à qui l'on ferait la demande d'exclusivité. A qui l'on demanderait d'être la meilleure amie avec engagement et exclusivité. Si en amour, je suis monogame - je ne couche et ne roule des pelles avec la langue qu'à une seule personne à la fois, sans besoin d'aller me faire du bien à l'ego en plaisant à la terre entière , et ça mon partenaire quand partenaire il y a n'est jamais inquiété à ce sujet - , cela m'est par ailleurs impossible de rester dans une relation exclusive, où l'on me demande d'être tout pour l'autre, où cet(te) autre serait tout pour moi. Bref, cela crée chez moi une sensation d'enfermement qui m'étouffe et la seule solution que j'aie trouvée, jusqu'à présent , est la fuite (ou de ne pas m'approcher). Pas sûre que mon témoignage t'apporte du grain à moudre, toutefois...
Mag-Stone- Messages : 397
Date d'inscription : 06/12/2015
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
Je suis contente que mon message ait fait écho, de me sentir moins seule sur ce point là.
@Sunshine Je peux comprendre le rôle de l'autre, mon zèbre de partenaire fonctionne plutôt comme ça. Cela dit quand on est en couple avec et que l'on est porté sur l'exclusivité en tout points c'est pas forcément drôle tout les jours...
Je peux comprendre que cela soit anxiogène, notamment pour nous autre HP de sentir qu'une personne veut être exclusive avec soi donc je trouve que ton message amène beaucoup de grains à moudre au contraire car dans ma réflexion il ne faut pas que j'oublie la personne "victime" de mon exclusivité. Bien sûr le rêve c'est de tomber sur une personne voulant la même chose en retour, ce qui n'est pas évident du tout.
@Sunshine Je peux comprendre le rôle de l'autre, mon zèbre de partenaire fonctionne plutôt comme ça. Cela dit quand on est en couple avec et que l'on est porté sur l'exclusivité en tout points c'est pas forcément drôle tout les jours...
Je peux comprendre que cela soit anxiogène, notamment pour nous autre HP de sentir qu'une personne veut être exclusive avec soi donc je trouve que ton message amène beaucoup de grains à moudre au contraire car dans ma réflexion il ne faut pas que j'oublie la personne "victime" de mon exclusivité. Bien sûr le rêve c'est de tomber sur une personne voulant la même chose en retour, ce qui n'est pas évident du tout.
Verlane- Messages : 54
Date d'inscription : 26/12/2016
Age : 33
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
Je suis déjà passé par là, et je n'arrive pas à expliquer comment j'ai fait pour ne plus ressentir cette espèce de jalousie.
De toute façon, quoi qu'il arrive, il faut juste gommer les conditionnements qu'on s'est mis en place, et accueillir les choses telles qu'elles.
C'est à dire que la raison ne suffit jamais pour répondre à cette question que tu te pose (par exemple ici " l'exclusivité " ) . Il n'y a pas que la raison. Relis toi à ton vrai toi, à ton être intérieur. Fais la paix avec tous tes poles.
Dans un avion, il y a le pilote automatique : l'inconscient.
Il y a le pilote : le cerveau gauche , rationnel, concentré sur les procédures logiques et compréhensibles.
A côté, il y a le copilote, le cerveau droit, émotionnel, créatif, donc irrationnel.
L'avion lui-même , c'est le corps physique.
Il reste une personne non-physique que je n'ai pas nommé : l'âme, l'être de lumière, l'être vivant qui est en nous. Il faut donc relier tous ces éléments entre eux pour qu'ils travaillent ensemble et en harmonie.
La plupart du temps, dans nos sociétés, le pilote (cerveau gauche) estime qu'il a raison , et qu'il doit commander. Seulement, le pilote , trop souvent rencontre des difficultés. Tempêtes, nuages à éviter, piste d’atterrissage cachée... Le pilote ne comprend pas pourquoi ces difficultés existent, et ne sait pas comment les surmonter.
Quand on dit "aide toi, et le ciel t'aideras" , je l'interprête de cette façon : Fais la paix avec toi même. Ecoute ton corps, écoute ton coeur, écoute ton âme, écoutes tes rêves . Réconcilie toi avec l'enfant que tu as été. Ne fais pas qu'analyser, autorise toi à ressentir.
Ne sois pas dans le refoulement. Quand la pluie tombe et que tu n'as pas de parapluie, ne sois pas crispé, ne sois pas dans la peur d'être mouillé. Accueilles la pluie, accueille le froids. Accueilles le fait que l'eau va te rendre malade ou bousiller ton portable. Car de toute façon, il n'y a peut être pas de moyen d'empêcher l'eau de mouiller. Donc autant empêcher notre esprit de croire qu'être mouillé, c'est mal. Accueillir la pluie, c'est une image. Quand quelque chose est négatif, il y a un enseignement a en tirer. Toujours. (ou presque : genre la perte d'un proche, ou un cancer, franchement c'est juste insupportable. Mais il y a malgré tout un enseignement à en tirer.)
Bref. Moi aussi j'ai cette sensation d'exclusivité maladive.
Moi aussi je rêve d'une ame soeur qui serait complètement fusionnelle avec moi. Moi aussi j'alimente un paradoxe dans lequel je rêve d'un accomplissement social, alors que j'ai peur des autres, j'ai peur de me dévoiler, je ne m'assumes pas moi même, et résultat je reste seul comme un rat.
Mais j'apprends à m'aimer, à faire la paix avec moi. Et je deviens de plus en plus indépendant des autres. Notamment du besoin d'appartenance , et de reconnaissance des autres. Donc forcément, je ne ressens plus du tout cette "exclusivité" .
Tout est lié.
Tous les problèmes , tous les sujets abordés sur ce forum, et je dis bien TOUS, ont un point commun :
La connaissance de soi.
Amusez vous bien avec ça !
De toute façon, quoi qu'il arrive, il faut juste gommer les conditionnements qu'on s'est mis en place, et accueillir les choses telles qu'elles.
C'est à dire que la raison ne suffit jamais pour répondre à cette question que tu te pose (par exemple ici " l'exclusivité " ) . Il n'y a pas que la raison. Relis toi à ton vrai toi, à ton être intérieur. Fais la paix avec tous tes poles.
Dans un avion, il y a le pilote automatique : l'inconscient.
Il y a le pilote : le cerveau gauche , rationnel, concentré sur les procédures logiques et compréhensibles.
A côté, il y a le copilote, le cerveau droit, émotionnel, créatif, donc irrationnel.
L'avion lui-même , c'est le corps physique.
Il reste une personne non-physique que je n'ai pas nommé : l'âme, l'être de lumière, l'être vivant qui est en nous. Il faut donc relier tous ces éléments entre eux pour qu'ils travaillent ensemble et en harmonie.
La plupart du temps, dans nos sociétés, le pilote (cerveau gauche) estime qu'il a raison , et qu'il doit commander. Seulement, le pilote , trop souvent rencontre des difficultés. Tempêtes, nuages à éviter, piste d’atterrissage cachée... Le pilote ne comprend pas pourquoi ces difficultés existent, et ne sait pas comment les surmonter.
Quand on dit "aide toi, et le ciel t'aideras" , je l'interprête de cette façon : Fais la paix avec toi même. Ecoute ton corps, écoute ton coeur, écoute ton âme, écoutes tes rêves . Réconcilie toi avec l'enfant que tu as été. Ne fais pas qu'analyser, autorise toi à ressentir.
Ne sois pas dans le refoulement. Quand la pluie tombe et que tu n'as pas de parapluie, ne sois pas crispé, ne sois pas dans la peur d'être mouillé. Accueilles la pluie, accueille le froids. Accueilles le fait que l'eau va te rendre malade ou bousiller ton portable. Car de toute façon, il n'y a peut être pas de moyen d'empêcher l'eau de mouiller. Donc autant empêcher notre esprit de croire qu'être mouillé, c'est mal. Accueillir la pluie, c'est une image. Quand quelque chose est négatif, il y a un enseignement a en tirer. Toujours. (ou presque : genre la perte d'un proche, ou un cancer, franchement c'est juste insupportable. Mais il y a malgré tout un enseignement à en tirer.)
Bref. Moi aussi j'ai cette sensation d'exclusivité maladive.
Moi aussi je rêve d'une ame soeur qui serait complètement fusionnelle avec moi. Moi aussi j'alimente un paradoxe dans lequel je rêve d'un accomplissement social, alors que j'ai peur des autres, j'ai peur de me dévoiler, je ne m'assumes pas moi même, et résultat je reste seul comme un rat.
Mais j'apprends à m'aimer, à faire la paix avec moi. Et je deviens de plus en plus indépendant des autres. Notamment du besoin d'appartenance , et de reconnaissance des autres. Donc forcément, je ne ressens plus du tout cette "exclusivité" .
Tout est lié.
Tous les problèmes , tous les sujets abordés sur ce forum, et je dis bien TOUS, ont un point commun :
La connaissance de soi.
Amusez vous bien avec ça !
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
Et si finalement en cherchant une âme sœur on ne se cherchait pas soi même ? Peut être que ce qu'on attend de l'extérieur doit venir en fait de notre intérieur et la personne que l'on attend avec espoir n'est rien d'autre que soi ?
@doc-pisto-colle je partage tout à fait quant à la connaissance de soi !
@doc-pisto-colle je partage tout à fait quant à la connaissance de soi !
Verlane- Messages : 54
Date d'inscription : 26/12/2016
Age : 33
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
Salut Verlane
C'est l'idée, en effet . Très bien résumé !!
J'ai très peu d'expérience en amour. J'ai toujours cherché un mélange d'amitié fraternelle et d'amour romantique... J'ai bien eu une copine , mais c'était la première et la dernière.
Même si c'est pas exact, je vais présenter 2 stéréotypes :
Premier cas , tu vas bien , l'autre va bien aussi. Chacun traine ses casseroles, son manque de confiance, etc... Mais ça ne va pas plus loin.
2eme cas : l'autre est une bouée de sauvetage. Et là, catastrophe.
Maintenant, là où on a du travail, tous ensemble, c'est de remonter un peu plus loin dans ton passé, pour essayer de mettre le doigt là où ça fait mal.
Bon, les personnes sont comme elles sont. Je vais pas leur chercher des excuses.
Mais je dois avouer que souvent, je retrouve le même schema a travers les personnes que je rencontre : Comme on ne vit pas dans un monde équilibré, juste et gentil, il est récurent qu'on développe certaines défenses, certains automatismes inconcients. Ils sont enfermés dans une boite , au fin fond de l'inconscient.
Dans ma boite a moi, j'avais enfermé mon étiquette de zèbre. J'ai jamais accepté, jamais compris qui j'étais. Le plus dur est de trouver cette boite, et de l'ouvrir.
C'est dedans que ce trouvaient mon manque de confiance en moi, ou encore mon sentiment d'abandon dès que je n'arrivais pas à appartenir à un groupe par exemple
Quelques exemples de situations qui m'arrivent encore :
Juste après la découverte de mes rayures, il m'arrive la situation typique " d'abandon ".
Au boulot (je suis mécanicien sur avions d'aéro-club) , mon collègue me prévient moi et mon apprentit : "les garçons, dans une heure, on va voler tous les 3, y 'a un vol d'essai de prévu" . Ouais dans mon boulot j'ai le droit à un tour d'avion de temps en temps , c'est cool.
Pas de bol, j'étais partit pisser, et quand je ressors, les lascars sont déjà montés dans l'avion. On s'entend bien tous les 3, je ne comprends pas ce coup de pute. Alors je m'approche de l'avion, et je fais signe de couper le moteur pour me laisser rentrer. Quedalle. Bon.
Mon "maitre" de yoga m'a dit : tant que tu n'a pas compris la leçon, elle se représentera . Au début je ne voyais pas de quoi elle parlait.
Au début j'avais de la haine et de la tristesse quand les autres m'abandonnaient .
Au début je cherchais l'attention exclusive, par exemple, de mes parents, au détriment de mon petit frère.
Du coup avec l'évènement de l'avion, j'ai gardé mon calme. J'ai juste souris à mes collègues, et je n'ai pas insisté pour monter. J'ai accueilli ma frustration, mon sentiment d'abandon que je traine avec moi depuis tout petit. J'ai accueillis ma colère et ma tristesse. J'ai juste accepté la "pluie". Et pas un seul instant, je ne me suis dis "quelle bande de cons" , pas un seul instant je n'étais faché . Parce que quelque part, c'était juste un exercice. La vie nous apprends à aimer et à pardonner. Aux autres, mais surtout à soi même. Parce que mon sentiment d'abandon ne venait pas des autres, mais bien de moi même. Parce que si je me suis sentit exclu et rejeté toute ma vie, c'était en partie ma faute. Et je ne parles pas de culpabilité ni de responsabilité vis à vis de "la faute". C'est juste qu'à un moment donné, il y a un travail à faire, sur soi.
Et j'ai eu beaucoup de mal à savoir par quel bout commencer. Seulement voilà, la vie est belle, il faut juste la laisser nous envahir .
Pour revenir au point de départ : ça vient d'où , d'après toi, ton sentiment d'exclusivité ?
Moi ça venait du fait que je n'ai jamais compris qui j'étais. Donc vis à vis des autres, je ne m'accordais aucune valeur. Et en toute logique, je me sentais forcément seul.
J'ai déménagé souvent, et partout où j'allais, je rencontrais les mêmes problèmes d'intégration avec les autres élèves de ma classe. J'ai finalement arrêté de croire que le problème venait des autres. Ensuite seulement, j'ai arrêté de croire que le problème venait de moi. Car il ne s'agit pas vraiment d'un problème, mais plutot d'un état d'esprit.
Connaissons nous, aimons nous, et peut être qu'ensuite, les autres nous aimerons. Mais à ce stade là, l'amour des autres est déjà moins important que notre amour propre.
ça rejoint ce que tu as résumé en 2 lignes dans ton post plus haut
Mets le doigts sur la chose qui te pose problème. Appelle cette chose par son nom. Prends conscience de sa présence et de ses mécanismes (on parle bien de ton sentiment d'exclusivité) . Regardes là en face, accueilles là, et la porte s'ouvrira
C'est l'idée, en effet . Très bien résumé !!
J'ai très peu d'expérience en amour. J'ai toujours cherché un mélange d'amitié fraternelle et d'amour romantique... J'ai bien eu une copine , mais c'était la première et la dernière.
Même si c'est pas exact, je vais présenter 2 stéréotypes :
Premier cas , tu vas bien , l'autre va bien aussi. Chacun traine ses casseroles, son manque de confiance, etc... Mais ça ne va pas plus loin.
2eme cas : l'autre est une bouée de sauvetage. Et là, catastrophe.
Maintenant, là où on a du travail, tous ensemble, c'est de remonter un peu plus loin dans ton passé, pour essayer de mettre le doigt là où ça fait mal.
Bon, les personnes sont comme elles sont. Je vais pas leur chercher des excuses.
Mais je dois avouer que souvent, je retrouve le même schema a travers les personnes que je rencontre : Comme on ne vit pas dans un monde équilibré, juste et gentil, il est récurent qu'on développe certaines défenses, certains automatismes inconcients. Ils sont enfermés dans une boite , au fin fond de l'inconscient.
Dans ma boite a moi, j'avais enfermé mon étiquette de zèbre. J'ai jamais accepté, jamais compris qui j'étais. Le plus dur est de trouver cette boite, et de l'ouvrir.
C'est dedans que ce trouvaient mon manque de confiance en moi, ou encore mon sentiment d'abandon dès que je n'arrivais pas à appartenir à un groupe par exemple
Quelques exemples de situations qui m'arrivent encore :
Juste après la découverte de mes rayures, il m'arrive la situation typique " d'abandon ".
Au boulot (je suis mécanicien sur avions d'aéro-club) , mon collègue me prévient moi et mon apprentit : "les garçons, dans une heure, on va voler tous les 3, y 'a un vol d'essai de prévu" . Ouais dans mon boulot j'ai le droit à un tour d'avion de temps en temps , c'est cool.
Pas de bol, j'étais partit pisser, et quand je ressors, les lascars sont déjà montés dans l'avion. On s'entend bien tous les 3, je ne comprends pas ce coup de pute. Alors je m'approche de l'avion, et je fais signe de couper le moteur pour me laisser rentrer. Quedalle. Bon.
Mon "maitre" de yoga m'a dit : tant que tu n'a pas compris la leçon, elle se représentera . Au début je ne voyais pas de quoi elle parlait.
Au début j'avais de la haine et de la tristesse quand les autres m'abandonnaient .
Au début je cherchais l'attention exclusive, par exemple, de mes parents, au détriment de mon petit frère.
Du coup avec l'évènement de l'avion, j'ai gardé mon calme. J'ai juste souris à mes collègues, et je n'ai pas insisté pour monter. J'ai accueilli ma frustration, mon sentiment d'abandon que je traine avec moi depuis tout petit. J'ai accueillis ma colère et ma tristesse. J'ai juste accepté la "pluie". Et pas un seul instant, je ne me suis dis "quelle bande de cons" , pas un seul instant je n'étais faché . Parce que quelque part, c'était juste un exercice. La vie nous apprends à aimer et à pardonner. Aux autres, mais surtout à soi même. Parce que mon sentiment d'abandon ne venait pas des autres, mais bien de moi même. Parce que si je me suis sentit exclu et rejeté toute ma vie, c'était en partie ma faute. Et je ne parles pas de culpabilité ni de responsabilité vis à vis de "la faute". C'est juste qu'à un moment donné, il y a un travail à faire, sur soi.
Et j'ai eu beaucoup de mal à savoir par quel bout commencer. Seulement voilà, la vie est belle, il faut juste la laisser nous envahir .
Pour revenir au point de départ : ça vient d'où , d'après toi, ton sentiment d'exclusivité ?
Moi ça venait du fait que je n'ai jamais compris qui j'étais. Donc vis à vis des autres, je ne m'accordais aucune valeur. Et en toute logique, je me sentais forcément seul.
J'ai déménagé souvent, et partout où j'allais, je rencontrais les mêmes problèmes d'intégration avec les autres élèves de ma classe. J'ai finalement arrêté de croire que le problème venait des autres. Ensuite seulement, j'ai arrêté de croire que le problème venait de moi. Car il ne s'agit pas vraiment d'un problème, mais plutot d'un état d'esprit.
Connaissons nous, aimons nous, et peut être qu'ensuite, les autres nous aimerons. Mais à ce stade là, l'amour des autres est déjà moins important que notre amour propre.
ça rejoint ce que tu as résumé en 2 lignes dans ton post plus haut
Mets le doigts sur la chose qui te pose problème. Appelle cette chose par son nom. Prends conscience de sa présence et de ses mécanismes (on parle bien de ton sentiment d'exclusivité) . Regardes là en face, accueilles là, et la porte s'ouvrira
Dernière édition par doc-pisto-colle le Mar 27 Déc 2016 - 17:56, édité 1 fois
-Benoit-- Messages : 971
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Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
Salut Verlane ^^
Je tenais à répondre à ce sujet car j'ai connu moi même des personnes cherchant une relation exclusive avec moi et cela m'a fait beaucoup souffrir...
J'ai tendance à attirer les gens qui ont besoin d'amour et souvent, les gens deviennent accroc à moi et je ne sais jamais pourquoi (peut-être parce que je suis très compréhensive), cela se termine toujours très mal...
Si je peux t'aider avec mes expérience, je te conseil de travailler sur ta confiance en toi, c'est pas facile, mais en le voulant, en faisant des petits exercices chaque jours, on fait des petits pas qui nous aident (moi même j'essaie, c'est très très dur je sais , mais cela vaut le coup ).
L’hyper-exclusivité dois venir, je pense, du fait que nous sommes HP, nous nous sentons différents et plus sensibles que les autres, nous avons donc des idéaux plus profonds, et des liens plus forts et cela pousse à des relations travaillés et très fusionnelle... Le fait d'être différent, nous fait souffrir tout au long de notre vie, et souvent on peine à se faire comprendre, et lorsque l'on croise quelqu'un de plus compréhensif et se rapprochant de nos idéaux relationnels, on n'a pas envie de la perdre, d'où peut-être, ta peur de perdre ces gens précieux parmi la foule insensible à tes valeurs...
(moi même, lors de mes contacts avec les autres, j'exige beaucoup de valeurs, souvent je fuis les relations, par peur d'être déçus, et les seuls amitié qui m'ont convenues étaient des amitiés presque exclusive ou fusionnelle, je pense aussi que c'est un besoin de se sentir indispensable, aimé, et d'être LA personne aimée de notre ami(e). La relations est aussi plus profonde lorsqu'elle est entre deux personne que si elle est avec un groupe, on peut mieux connaitre la personne avec plus d'intimité, et c'est cela que j'aime bien, je ne sais pas si c'est cela que tu désir et cherche?)
Je sais qu'il est difficile de changer de comportement, mais je te conseil de faire attention à ce désir d'exclusivité, surtout si il est trop fort...
Mon ancienne meilleure amie était comme cela, mais de manière maladive et cela m'a coûté plusieurs années de souffrance très fortes (mutilation, pleurs etc...), elle voulais me garder que pour elle, et me disait souvent "pourquoi as-tu besoin d'aller vers les autres? tu m'as moi..." et cela se changeais en chantage affectif, me coupant de toute autres relations qu'elle...
Je ne dit pas que tu es forcément comme elle, mon cas est sans doute extrême, mais c'est pour que tu puisse te rendre compte, qu'on peut faire souffrir les personnes que nous voulons garder pour nous tous seul, avec notre amour étouffant et jaloux, et notre désir de possession.
Le plus dur, c'est qu'on a peur de perdre l'autre, mais cette peur vas nous faire agir de manière à étouffer l'autre par peur de le perdre, mais c'est par ce comportement, que la personne aimée va fuir et donc, cela va confirmer et alimenter notre peur que l'autre nous délaisse pour d'autres relations, alors que nous sommes nous-même la source de sa fuite.
La jalouse peut nous faire croire et voir des risques d’éloignement qui n'existent même pas...
Je te conseil de réfléchir aussi sur tes relations passées, peut-être as tu peur de nouvelles pertes semblables à d'anciennes qui étaient douloureuses?
Courage, je sais que cela dois être dur de ressentir cela...
Cicatrice
Je tenais à répondre à ce sujet car j'ai connu moi même des personnes cherchant une relation exclusive avec moi et cela m'a fait beaucoup souffrir...
J'ai tendance à attirer les gens qui ont besoin d'amour et souvent, les gens deviennent accroc à moi et je ne sais jamais pourquoi (peut-être parce que je suis très compréhensive), cela se termine toujours très mal...
Si je peux t'aider avec mes expérience, je te conseil de travailler sur ta confiance en toi, c'est pas facile, mais en le voulant, en faisant des petits exercices chaque jours, on fait des petits pas qui nous aident (moi même j'essaie, c'est très très dur je sais , mais cela vaut le coup ).
L’hyper-exclusivité dois venir, je pense, du fait que nous sommes HP, nous nous sentons différents et plus sensibles que les autres, nous avons donc des idéaux plus profonds, et des liens plus forts et cela pousse à des relations travaillés et très fusionnelle... Le fait d'être différent, nous fait souffrir tout au long de notre vie, et souvent on peine à se faire comprendre, et lorsque l'on croise quelqu'un de plus compréhensif et se rapprochant de nos idéaux relationnels, on n'a pas envie de la perdre, d'où peut-être, ta peur de perdre ces gens précieux parmi la foule insensible à tes valeurs...
(moi même, lors de mes contacts avec les autres, j'exige beaucoup de valeurs, souvent je fuis les relations, par peur d'être déçus, et les seuls amitié qui m'ont convenues étaient des amitiés presque exclusive ou fusionnelle, je pense aussi que c'est un besoin de se sentir indispensable, aimé, et d'être LA personne aimée de notre ami(e). La relations est aussi plus profonde lorsqu'elle est entre deux personne que si elle est avec un groupe, on peut mieux connaitre la personne avec plus d'intimité, et c'est cela que j'aime bien, je ne sais pas si c'est cela que tu désir et cherche?)
Je sais qu'il est difficile de changer de comportement, mais je te conseil de faire attention à ce désir d'exclusivité, surtout si il est trop fort...
Mon ancienne meilleure amie était comme cela, mais de manière maladive et cela m'a coûté plusieurs années de souffrance très fortes (mutilation, pleurs etc...), elle voulais me garder que pour elle, et me disait souvent "pourquoi as-tu besoin d'aller vers les autres? tu m'as moi..." et cela se changeais en chantage affectif, me coupant de toute autres relations qu'elle...
Je ne dit pas que tu es forcément comme elle, mon cas est sans doute extrême, mais c'est pour que tu puisse te rendre compte, qu'on peut faire souffrir les personnes que nous voulons garder pour nous tous seul, avec notre amour étouffant et jaloux, et notre désir de possession.
Le plus dur, c'est qu'on a peur de perdre l'autre, mais cette peur vas nous faire agir de manière à étouffer l'autre par peur de le perdre, mais c'est par ce comportement, que la personne aimée va fuir et donc, cela va confirmer et alimenter notre peur que l'autre nous délaisse pour d'autres relations, alors que nous sommes nous-même la source de sa fuite.
La jalouse peut nous faire croire et voir des risques d’éloignement qui n'existent même pas...
Je te conseil de réfléchir aussi sur tes relations passées, peut-être as tu peur de nouvelles pertes semblables à d'anciennes qui étaient douloureuses?
Courage, je sais que cela dois être dur de ressentir cela...
Cicatrice
P'tite Plume- Messages : 80
Date d'inscription : 05/09/2016
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
@doc-pisto-colle si j'avais été à ta place avec le coup de l'avion j'aurai crisé comme jamais ! J'admire ton comportement durant cette situation.
Le désamour de soi est la pire plaie qui soit tellement ça entraîne de conséquences néfastes...
@Cicatrice Je sais que cette hyperexclusivité est délétère, qu'elle fait fuir les gens. Je le constate toute les jours dans ma vie amoureuse. Mais malgré que je sois consciente de cela, je n'arrive pas à changer la chose malgré les retombées négatives qu'il y a et que je vois très bien en plus...
Au fond de moi je sais qu'il y a urgence à régler le problème, tant pour moi que pour mes proches mais je ne sais plus trop par où commencer.
Le désamour de soi est la pire plaie qui soit tellement ça entraîne de conséquences néfastes...
@Cicatrice Je sais que cette hyperexclusivité est délétère, qu'elle fait fuir les gens. Je le constate toute les jours dans ma vie amoureuse. Mais malgré que je sois consciente de cela, je n'arrive pas à changer la chose malgré les retombées négatives qu'il y a et que je vois très bien en plus...
Au fond de moi je sais qu'il y a urgence à régler le problème, tant pour moi que pour mes proches mais je ne sais plus trop par où commencer.
Verlane- Messages : 54
Date d'inscription : 26/12/2016
Age : 33
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
As tu du mal à te regarder dans la glace , et à te dire "je t'aime", envers toi même ? As tu tendance à te rabaisser , même insconsciemment ?
Quand je fais des rêves la nuit , c'est souvent des cauchemars . Les monstres courent plus vite que moi. Je ne peux pas fuir. Si j'essaie de taper, mes bras sont ligotés. Si je trouve un fusil , il n'y a pas de balles dedans.
Depuis quelques mois, depuis que je suis enfin "moi même", mes cauchemars sont toujours là. Mais j'arrive à courir, j'arrive à frapper le monstre.
J'ai jamais cherché à quoi pouvait bien correspondre un rêve. J'ai cru que j'avais regardé trop de violence à la télé.
Je dirais que mes rêves représentent les blocages que je faisais dans ma tête : ici c'était l'esclavage de mon esprit par le cerveau gauche. (bah oui, on a plein de facettes : cerveau gauche logique, cerveau droit émotionnel, on a le corps et l'esprit, le conscient et l'inconscient.... Tout ce monde là doit travailler ensemble. Or, dans nos sociétés mordernes, l'effet mouton pousse tout le monde à utiliser UNIQUEMENT le cerveau gauche. Du coup, si tu parles de philosophie avec un inconnu, ou si tu danse dans un supermarché, on va te prendre pour un fou / une folle, alors qu'en fait, t'es juste vivante ! Dommage, n'est ce pas ?
Ne rejette pas la faute sur les autres pour autant, mais sois plus fairplay envers toi même .
En ce moment , j'essaie d'ouvrir les yeux à une "amie" qui est hypersensible , mais rien n'est possible tant qu'elle est tyranisée par sa logique et son conditionnement. C'est une belle personne, elle a un potentiel de dingue. Mais elle passe à côté de sa vie, parce que notre société lui a demandé de le faire.
Ne faisons pas la même erreur.
Quand je fais des rêves la nuit , c'est souvent des cauchemars . Les monstres courent plus vite que moi. Je ne peux pas fuir. Si j'essaie de taper, mes bras sont ligotés. Si je trouve un fusil , il n'y a pas de balles dedans.
Depuis quelques mois, depuis que je suis enfin "moi même", mes cauchemars sont toujours là. Mais j'arrive à courir, j'arrive à frapper le monstre.
J'ai jamais cherché à quoi pouvait bien correspondre un rêve. J'ai cru que j'avais regardé trop de violence à la télé.
Je dirais que mes rêves représentent les blocages que je faisais dans ma tête : ici c'était l'esclavage de mon esprit par le cerveau gauche. (bah oui, on a plein de facettes : cerveau gauche logique, cerveau droit émotionnel, on a le corps et l'esprit, le conscient et l'inconscient.... Tout ce monde là doit travailler ensemble. Or, dans nos sociétés mordernes, l'effet mouton pousse tout le monde à utiliser UNIQUEMENT le cerveau gauche. Du coup, si tu parles de philosophie avec un inconnu, ou si tu danse dans un supermarché, on va te prendre pour un fou / une folle, alors qu'en fait, t'es juste vivante ! Dommage, n'est ce pas ?
Ne rejette pas la faute sur les autres pour autant, mais sois plus fairplay envers toi même .
En ce moment , j'essaie d'ouvrir les yeux à une "amie" qui est hypersensible , mais rien n'est possible tant qu'elle est tyranisée par sa logique et son conditionnement. C'est une belle personne, elle a un potentiel de dingue. Mais elle passe à côté de sa vie, parce que notre société lui a demandé de le faire.
Ne faisons pas la même erreur.
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
doc-pisto-colle a écrit:As tu du mal à te regarder dans la glace , et à te dire "je t'aime", envers toi même ? As tu tendance à te rabaisser , même insconsciemment ?
Je n'arrive même plus à me regarder dans une glace, quant à me rabaisser je ne fais quasi que ça.
Dans mes rêves souvent j'ai un problème à régler mais ça patauge, ça traîne, je fais du surplace au propre comme au figuré et je ressens réellement cette impression d'être englué dans une situation sans pouvoir en sortir ou alors le sentiment de perdre le contrôle de ce qui se passe.
Mon cerveau droit tenter fréquemment de s'exprimer et je crois sincèrement que je ne suis jamais aussi satisfaite de moi même que quand c'est lui qui prend le dessus, malheureusement des années de regards désapprobateurs envers ses exubérances l'ont peut à peu muselé (pas complètement cela dit).
Je suis tout à fait d'accord avec toi @doc-pisto-colle et j'espère que tu arriveras à ouvrir les yeux de ton amie. Pour moi actuellement l'hypersensibilité est à la fois une force et une faiblesse...
Verlane- Messages : 54
Date d'inscription : 26/12/2016
Age : 33
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
Ok, tu vas bosser avec moi, on a un morceau de chemin a faire...
J'suis déjà passé par là. C'est pas juste avec des mots que je pourrais te montrer comment je suis passé au delà de ça. J'peux peut être te montrer. Faut que je réfléchisse comment.
J'suis déjà passé par là. C'est pas juste avec des mots que je pourrais te montrer comment je suis passé au delà de ça. J'peux peut être te montrer. Faut que je réfléchisse comment.
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
@doc-pisto-colle Ah ! C'est intéressant tout cela déjà tu ne me considère pas comme un cas désespéré c'est positif ! ^^
Verlane- Messages : 54
Date d'inscription : 26/12/2016
Age : 33
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
Tu es loin d'être un cas désespéré. Tu es une très belle personne. C'est juste que tu ne le sais pas encore !
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
Ah non ça je ne le sais pas effectivement...
Verlane- Messages : 54
Date d'inscription : 26/12/2016
Age : 33
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
Coucou,
Je me retrouve aussi en partie dans ce que dit Verlane dans tout ce qui est amitié. J'ai tendance à étouffer les personnes qui m'entourent par ma présence.
J'ai longtemps rêvé que je pourrai avoir une amie avec qui je pourrai tout partager, que je verrai tous les week-ends, avec laquelle je partirai en vacances...
Et lorsque je trouvais quelqu'un qui se rapprochain de mon idéal je sur investissais la relation, jusqu'à quasiment étouffer la personne en face. En plus de ça, j'avais tendance à me sur adapter pour ne pas perdre cette personne. J'ai souvent eu des grosses déceptions (j'ai fait fuir un nombre incalculable de personnes).
Actuellement, je me protège, je veux éviter de souffrir, je créée beaucoup moins de relations mais du coup je souffre aussi de solitude.
Je ne me suis jamais lancée dans une relation amoureuse parce que l'occasion ne s'est jamais présentée mais aussi parce que je ne pense pas être encore suffisamment en accord avec moi-même pour avancer dans ce sens.
Je ne fais pas avancer les choses en disant tout ça mais je voulais juste partager ça avec vous^^.
Je me retrouve aussi en partie dans ce que dit Verlane dans tout ce qui est amitié. J'ai tendance à étouffer les personnes qui m'entourent par ma présence.
J'ai longtemps rêvé que je pourrai avoir une amie avec qui je pourrai tout partager, que je verrai tous les week-ends, avec laquelle je partirai en vacances...
Et lorsque je trouvais quelqu'un qui se rapprochain de mon idéal je sur investissais la relation, jusqu'à quasiment étouffer la personne en face. En plus de ça, j'avais tendance à me sur adapter pour ne pas perdre cette personne. J'ai souvent eu des grosses déceptions (j'ai fait fuir un nombre incalculable de personnes).
Actuellement, je me protège, je veux éviter de souffrir, je créée beaucoup moins de relations mais du coup je souffre aussi de solitude.
Je ne me suis jamais lancée dans une relation amoureuse parce que l'occasion ne s'est jamais présentée mais aussi parce que je ne pense pas être encore suffisamment en accord avec moi-même pour avancer dans ce sens.
Je ne fais pas avancer les choses en disant tout ça mais je voulais juste partager ça avec vous^^.
Khomande- Messages : 6
Date d'inscription : 01/01/2017
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
Bonjour à tous,
J'ai pris la peine de m'inscrire à la suite de la lecture de ce sujet, je suis suspecté zèbre depuis quelques temps mais je n'ai jamais souhaité passer le test par peur d'accentuer mes differences, mais je crois que la vous avez touché la différence qui m'a le plus fait souffrir tout au long de ma vie, que ce soit en amitié ou en amour, et les causes potentielles sont connues à mon avis.
Je vais suivre avec intérêt vos discussions et amènerait mon expérience si cela peut aider,
Merci en tout cas de partager tout ca, vous aidez beaucoup de monde.
Alpaga
J'ai pris la peine de m'inscrire à la suite de la lecture de ce sujet, je suis suspecté zèbre depuis quelques temps mais je n'ai jamais souhaité passer le test par peur d'accentuer mes differences, mais je crois que la vous avez touché la différence qui m'a le plus fait souffrir tout au long de ma vie, que ce soit en amitié ou en amour, et les causes potentielles sont connues à mon avis.
Je vais suivre avec intérêt vos discussions et amènerait mon expérience si cela peut aider,
Merci en tout cas de partager tout ca, vous aidez beaucoup de monde.
Alpaga
Alpaga- Messages : 16
Date d'inscription : 10/01/2017
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
@Khomande je connais ça, je m'investissais à fond dans mes relation amicales. Ce qui m'a fait du mal aussi, c'est de voir à quel point la plupart des gens prennent une relation à la légère. Sans arriver au stade de l'hyperexclusivité que je connais je pense quand même que c'est quelque chose d'important. Et finalement c'est le décalage entre ma perception d'une relation et la perception qu'avait l'autre qui faisait exploser le tout et m'a refroidi de créer de nouvelles relations...
@Alpaga, j'ignorais en ouvrant ce topic qu'il y aurait autant d'échos ! Je ne pensais pas qu'on était aussi nombreux à être concerné d'une façon ou d'une autre par cette problématique. Je pense que tu vas apprendre beaucoup de choses sur toi en lisant les sujets de ce forum.
@Alpaga, j'ignorais en ouvrant ce topic qu'il y aurait autant d'échos ! Je ne pensais pas qu'on était aussi nombreux à être concerné d'une façon ou d'une autre par cette problématique. Je pense que tu vas apprendre beaucoup de choses sur toi en lisant les sujets de ce forum.
Verlane- Messages : 54
Date d'inscription : 26/12/2016
Age : 33
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
Merci Verlane, je pense aussi.
Ce qui est drôle c'est que je suis en plein dans cette situation actuellement, incapable d'être moi même de peur de faire fuir l'autre. Et du coup je me limite, ça me ronge de ne pas lui parler et qu'elle n'est pas envie de me parler autant que moi j'en ai envie. J'ai peur de tout gâcher et de passer à côté de quelque chose.
J'essaie de relativiser car je passe du temps avec, mais si ça pourrait être 24/24 ça m'irait ! Puis du coup je suis incapable de deviner ses pensées alors qu'avant j'avais tout bon.
Le top quoi
Ce qui est drôle c'est que je suis en plein dans cette situation actuellement, incapable d'être moi même de peur de faire fuir l'autre. Et du coup je me limite, ça me ronge de ne pas lui parler et qu'elle n'est pas envie de me parler autant que moi j'en ai envie. J'ai peur de tout gâcher et de passer à côté de quelque chose.
J'essaie de relativiser car je passe du temps avec, mais si ça pourrait être 24/24 ça m'irait ! Puis du coup je suis incapable de deviner ses pensées alors qu'avant j'avais tout bon.
Le top quoi
Alpaga- Messages : 16
Date d'inscription : 10/01/2017
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
@Alpaga n'hésite pas à prendre un peu de recul sur la relation à laquelle tu fais référence. Je me suis rendue compte que là où ça marchait le mieux c'est quand j'avais pris du recul justement, certainement une question de moins mettre la pression (à soi et à l'autre).
Je sais c'est plus facile à dire qu'à faire.
Je sais c'est plus facile à dire qu'à faire.
Verlane- Messages : 54
Date d'inscription : 26/12/2016
Age : 33
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
Tout dépend de ce que tu entends par prendre du recul ?
Alpaga- Messages : 16
Date d'inscription : 10/01/2017
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
Euh... ^^ pendant longtemps ma version de "prendre du recul" était assez radicale, maintenant c'est plutôt de ne plus trop mettre d'attentes dans la relation, je ne cherche plus à faire des plans sur la comète en imaginant comment ça va évoluer, je tâche de prendre chaque chose comme elle vient sans chercher plus loin. En mode "ça marche ou ça marche pas" et forcément j'essaye d'y mettre moins d'affect qu'avant ce qui n'est pas facile et si c'est à trop haute dose ça peut être préjudiciable.
Verlane- Messages : 54
Date d'inscription : 26/12/2016
Age : 33
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
Verlane a écrit:je tâche de prendre chaque chose comme elle vient sans chercher plus loin
Ca c'est intéressant et ça rejoint le conseil de doc d'accepter que la pluie ça mouille, c'est pas pour autant que c'est mal. Le problème dans le fait de limiter mon implication dans mes relations c'est que c'est m'empêcher de vivre pleinement, je n'ai pas envie de me sentir brider, ce que je fais aujourd'hui et que j'ai toujours fait par peur de souffrir d'ailleurs.
Je préfèrerais apprendre à ne pas accorder de l'importance aux choses négatives, ou du moins m'attarder plus sur le positif que sur le négatif, sortir de cet auto destruction continu quand ça arrive.
Alpaga- Messages : 16
Date d'inscription : 10/01/2017
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
Salut Alpaga.
Ce que tu nous décrit me semble normal.
Deux choses :
-En ce qui concerne le relationnel , Verlane a raison : faut pas mettre la barre trop haute. Juste vivre l'instant présent, et puis basta. Les autres nous comprennent pas ? rien a battre, du moment qu'on se respecte et qu'on a la patience de se comprendre , c'est suffisant avec nos amis. Les autres ? Bah ça n'a aucune importance.
(J'avoue qu'avec "les autres", les "normaux" , quand ça passe pas, faut se mettre a leur niveau, et c'est un peu chiant de se la jouer 70de QI !)
-Deuxièmement : Il y a certaines portes a ouvrir. Mais certaines sont invisibles .
Quelles sont ces portes et comment les ouvrir ?
Le but n'est pas de chercher à être accepté par les autres.
Le but n'est pas d'avoir des amis et encore moins une relation de couple (ça se fait ou ça se fait pas, point, c'est pas une finalité en soi.)
Moi aussi pendant 20 ans j'étais "a fond", je tenais au plus profond de moi a être aimé des autres, prêt à tout pour avoir droit a un regard compatissant... Les relations amicales ça va, mais le copinage je le fuis. Pour ce qui est des relations de couple elles sont inexistantes (le courant passe pas...Avant d'être "en couple" je cherche avant tout a être "ami", mais avant d'être ami il faut souvent faire du "copinage" , et je peux juste pas faire ça. ça m'intéresse pas, et en plus, ça me gêne : j'ai envie d'aller a l'essentiel, pas de parler de la pluie et du beau temps)
Le but c'est surtout de sentir au plus profond de soi, qui on est, pourquoi on est là, et a quel point on a raison d'exister.
C'est ça qui fait qu'on se plante : on cherche l'acceptation des autres, mais notre acceptation propre, on ne travaille même pas dessus, alors bon...
Pour ça il faut s'observer, bien se rendre compte que c'est notre contexte (les autres, la société) qui nous donne cet aspect décalé, et qui nous fait "souffrir" (si si, ça arrive)
Si on avait grandit dans un monde de bisounours , on ne serait même pas là en train de nous poser toutes ces questions.
Si tu veux être moins "a fond" et te sentir moins bridé dans tes relations avec les autres (qu'elles soient amicales ou autre chose, j'ai rien capté ^^ ) Il faut simplement que tu choisisse entre
-Avoir peur, imaginer ce que l'autre va penser, et t'adapter à cette vision (donc te brider) pour ne pas "en faire trop" et ne pas faire fuir l'autre.
ou
-Ne pas penser à la place de l'autre, et juste lui faire part de ton ressentit. Le but est de créer un lien entre une personne, et toi. ENTIER.
Si c'est pour être bridé, et que ça marche, tu seras effectivement apprécié, mais pas à ta juste valeur.
Quelque part, c'est de l'imposture.
Moi aussi franchement , y a certaines personnes que j'aime beaucoup, elles sont a la frontière entre copinage et amitié, et j'ai du mal a les laisser rentrer dans mon monde. Mais j'y travaille.
Au début c'était pas voulu, parce que je ne savais pas qui j'étais, donc je ne pouvais pas me situer par rapport aux autres.
Maintenant, je le sais.
Je choisis consciemment qui je laisse entrer dans mon monde, et qui je laisse sur la touche.
Ce que je regrette, c'est qu'à l'heure actuelle, je manque encore de discernement et de confiance en moi. J'annonce parfois clairement le tarif (qui je suis) a des inconnus quand je fais du covoit par exemple. Mais c'est juste pour rester authentique. Après, si le courant passe pas, je m'en tape.
Ce que tu nous décrit me semble normal.
Deux choses :
-En ce qui concerne le relationnel , Verlane a raison : faut pas mettre la barre trop haute. Juste vivre l'instant présent, et puis basta. Les autres nous comprennent pas ? rien a battre, du moment qu'on se respecte et qu'on a la patience de se comprendre , c'est suffisant avec nos amis. Les autres ? Bah ça n'a aucune importance.
(J'avoue qu'avec "les autres", les "normaux" , quand ça passe pas, faut se mettre a leur niveau, et c'est un peu chiant de se la jouer 70de QI !)
-Deuxièmement : Il y a certaines portes a ouvrir. Mais certaines sont invisibles .
Quelles sont ces portes et comment les ouvrir ?
Le but n'est pas de chercher à être accepté par les autres.
Le but n'est pas d'avoir des amis et encore moins une relation de couple (ça se fait ou ça se fait pas, point, c'est pas une finalité en soi.)
Moi aussi pendant 20 ans j'étais "a fond", je tenais au plus profond de moi a être aimé des autres, prêt à tout pour avoir droit a un regard compatissant... Les relations amicales ça va, mais le copinage je le fuis. Pour ce qui est des relations de couple elles sont inexistantes (le courant passe pas...Avant d'être "en couple" je cherche avant tout a être "ami", mais avant d'être ami il faut souvent faire du "copinage" , et je peux juste pas faire ça. ça m'intéresse pas, et en plus, ça me gêne : j'ai envie d'aller a l'essentiel, pas de parler de la pluie et du beau temps)
Le but c'est surtout de sentir au plus profond de soi, qui on est, pourquoi on est là, et a quel point on a raison d'exister.
C'est ça qui fait qu'on se plante : on cherche l'acceptation des autres, mais notre acceptation propre, on ne travaille même pas dessus, alors bon...
Pour ça il faut s'observer, bien se rendre compte que c'est notre contexte (les autres, la société) qui nous donne cet aspect décalé, et qui nous fait "souffrir" (si si, ça arrive)
Si on avait grandit dans un monde de bisounours , on ne serait même pas là en train de nous poser toutes ces questions.
Si tu veux être moins "a fond" et te sentir moins bridé dans tes relations avec les autres (qu'elles soient amicales ou autre chose, j'ai rien capté ^^ ) Il faut simplement que tu choisisse entre
-Avoir peur, imaginer ce que l'autre va penser, et t'adapter à cette vision (donc te brider) pour ne pas "en faire trop" et ne pas faire fuir l'autre.
ou
-Ne pas penser à la place de l'autre, et juste lui faire part de ton ressentit. Le but est de créer un lien entre une personne, et toi. ENTIER.
Si c'est pour être bridé, et que ça marche, tu seras effectivement apprécié, mais pas à ta juste valeur.
Quelque part, c'est de l'imposture.
Moi aussi franchement , y a certaines personnes que j'aime beaucoup, elles sont a la frontière entre copinage et amitié, et j'ai du mal a les laisser rentrer dans mon monde. Mais j'y travaille.
Au début c'était pas voulu, parce que je ne savais pas qui j'étais, donc je ne pouvais pas me situer par rapport aux autres.
Maintenant, je le sais.
Je choisis consciemment qui je laisse entrer dans mon monde, et qui je laisse sur la touche.
Ce que je regrette, c'est qu'à l'heure actuelle, je manque encore de discernement et de confiance en moi. J'annonce parfois clairement le tarif (qui je suis) a des inconnus quand je fais du covoit par exemple. Mais c'est juste pour rester authentique. Après, si le courant passe pas, je m'en tape.
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
doc-pisto-colle a écrit:
(J'avoue qu'avec "les autres", les "normaux" , quand ça passe pas, faut se mettre a leur niveau, et c'est un peu chiant de se la jouer 70de QI !)
Faut commencer par ça déjà, parce qu'il y a des gens que ça soit en rapport avec leur QI ou pas ça passera jamais avec eux. Donc dans ces cas là ça ne sert à rien de se torturer l'esprit.
Je ne supporte pas le "copinage" non plus, je considère que c'est une perte de temps pas croyable. Cela vient peut être de là aussi les difficultés que j'ai pu rencontrer...
Ne pas penser à la place de l'autre, et juste lui faire part de ton ressentit. Le but est de créer un lien entre une personne, et toi. ENTIER.
Si c'est pour être bridé, et que ça marche, tu seras effectivement apprécié, mais pas à ta juste valeur.
Quelque part, c'est de l'imposture.
Et ça ne marchera pas longtemps (il vaut mieux remarque) parce qu'à un moment ou un autre c'est plus tenable de jouer quelqu'un qu'on est pas. Puis tu te rends compte que la personne pourrait convenir à cet autre que tu crois être mais pas à la personne que tu es vraiment et ce décalage est juste terrible, pour toi mais aussi pour l'autre. Qui n'a peut être pas demandé à être trompé sur la marchandise. Et c'est aussi ce mécanisme (entre autres) qui ouvre grand la porte aux pervers narcissiques et autres manipulateurs du même genre.
Après on le voit souvent ce phénomènes, mêmes chez les NT et compagnie tout simplement parce que socialement il est admis qu'on doit être entouré, avoir des amis, être en couple pour être heureux (normal en fait selon leur point de vue) et du coup on est tous poussé à atteindre cet objectif.
Malheureusement ce n'est pas facile de se satisfaire à soi même quand le monde te renvois quasi tout le temps que tu es trop différent, pas adapté...
Verlane- Messages : 54
Date d'inscription : 26/12/2016
Age : 33
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
Je vous suis sur toute la ligne, j'ai surtout un problème avec les personnes avec qui j'accroche vraiment vraiment (c'est rare forcément, c'est pas plus mal). Les autres ça sera pas la recherche de l'exclusivité, ou beaucoup moins, mais je serais quand même touché par leur regard. Louche hein
Bon le tout c'est d'être soi même, sauf que quand on est ultra excessif et que soit même on sait que c'est pas bien, on s'adapte pour rien gâcher, pour laisser l'autre ouvrir les portes et y rentrer. Je ne sais pas si c'est vraiment mettre un masque au final.
De toute façon, cet extrême, c'est ce qu'il faut tempérer, pas pour ressembler aux autres mais pour se protéger un minimum. Si vous avez un guide pratique ^^
Bon le tout c'est d'être soi même, sauf que quand on est ultra excessif et que soit même on sait que c'est pas bien, on s'adapte pour rien gâcher, pour laisser l'autre ouvrir les portes et y rentrer. Je ne sais pas si c'est vraiment mettre un masque au final.
De toute façon, cet extrême, c'est ce qu'il faut tempérer, pas pour ressembler aux autres mais pour se protéger un minimum. Si vous avez un guide pratique ^^
Alpaga- Messages : 16
Date d'inscription : 10/01/2017
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
Plus jeune je rêvais du jour où on me donnerait le "Guide pratique pour se faire des amis sans soucis," inutile de dire que j'attends encore ! ^^
Je comprends que tu es ce souci avec les gens où ça matche @Alpaga, c'est pas si souvent que ça que ça nous arrive donc quand ça arrive enfin on y va à fond !
Je comprends que tu es ce souci avec les gens où ça matche @Alpaga, c'est pas si souvent que ça que ça nous arrive donc quand ça arrive enfin on y va à fond !
Verlane- Messages : 54
Date d'inscription : 26/12/2016
Age : 33
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
Salut à tous,
Je pense avoir la même préoccupation que vous.
En ce moment, je côtoie une personne pour qui j'ai de grands sentiments. Cette relation est très rare pour moi. J'ai peur de perdre cette personne... tout le temps. Au point d'en devenir parano. Au fond de moi, j'ai envie d'être avec cette personne tout le temps, de ne jamais perdre le contact. Mais je sais que c'est impossible. Et si je veux avoir une relation saine et profonde, justement, il faut que je lui laisse un espace de liberté. Je dois faire un certain travail sur moi-même. Du coup, des fois, je me demande si j'en fais trop ou pas assez... s'il pouvait y avoir un guide pour savoir ce qui est bon ou pas à faire, à dire... ça serait bien.
A savoir qu'à chaque fois que j'ai été amoureuse de quelqu'un, j'ai fait fuir cette personne. J'ai peur que le schéma se répète encore ici.
Une fois, une personne à qui j'ai avoué mes sentiments (non-réciproques) m'a dit que "j'étais trop investie", que je ne me laissais pas désirer...
Bref, je me retrouve dans vos commentaires.
Je pense avoir la même préoccupation que vous.
En ce moment, je côtoie une personne pour qui j'ai de grands sentiments. Cette relation est très rare pour moi. J'ai peur de perdre cette personne... tout le temps. Au point d'en devenir parano. Au fond de moi, j'ai envie d'être avec cette personne tout le temps, de ne jamais perdre le contact. Mais je sais que c'est impossible. Et si je veux avoir une relation saine et profonde, justement, il faut que je lui laisse un espace de liberté. Je dois faire un certain travail sur moi-même. Du coup, des fois, je me demande si j'en fais trop ou pas assez... s'il pouvait y avoir un guide pour savoir ce qui est bon ou pas à faire, à dire... ça serait bien.
A savoir qu'à chaque fois que j'ai été amoureuse de quelqu'un, j'ai fait fuir cette personne. J'ai peur que le schéma se répète encore ici.
Une fois, une personne à qui j'ai avoué mes sentiments (non-réciproques) m'a dit que "j'étais trop investie", que je ne me laissais pas désirer...
Bref, je me retrouve dans vos commentaires.
sashamira- Messages : 26
Date d'inscription : 31/07/2016
Age : 32
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
Je suis ce post avec intérêt...Actuellement, je me suis rendue compte que lorsque je trouvais enfin quelqu'un avec qui ça passait bien sur le plan intellectuel et amical, j'investissais très fort la relation. Elle devient même la seule relation reelle et intense que j'ai. MAIS, très souvent, et la ça me rappelle ce que dit Cicatrice, je tombe sur des gens bien plus exclusifs que moi, et surtout moins solitaires, ce qui fait que j'etouffe et j'ai envie de fuir... Pour le coup, l'exclusivité d'une relation (pour moi) ne signifie pas passer tout mon temps avec une personne, j'aime ma solitude, voir même ne pas voir la personne pendant plusieurs semaines... mais très souvent, ça n'est pas compris... alors parfois je m'adapte, en reniant ma solitude pour ne pas perdre l'autre qui compte enormement et là...je me perds et ça devient horrible. Au bout d'un moment, je ne peux plus rien supporter des demandes de l'autre, à qui je n'ai pas mis de limites pour ne pas le perdre et qui par conséquent demande toujours plus, et je souffre. D'autant plus lorsque l'autre ne comprend pas et que le chantage arrive : A ce moment la, j'ai l'impression d'être une sous-merde incapable de donner des preuves de l'amour exclusif que je porte à la personne...
Donc dans ce post, j'ai l'impression d'être à la fois la personne hyperexclusive, mais aussi la "victime" des hyperexclusifs (le mot est un peu fort mais je ne trouve rien d'autre, désolée).
Actuellement, je suis dans une relation comme ça, et ça me rend...terriblement malheureuse. Je ne sais pas tellement comment sortir des relations comme ça, et ça me donne juste envie d'etre seule à jamais
Donc dans ce post, j'ai l'impression d'être à la fois la personne hyperexclusive, mais aussi la "victime" des hyperexclusifs (le mot est un peu fort mais je ne trouve rien d'autre, désolée).
Actuellement, je suis dans une relation comme ça, et ça me rend...terriblement malheureuse. Je ne sais pas tellement comment sortir des relations comme ça, et ça me donne juste envie d'etre seule à jamais
etrangere- Messages : 25
Date d'inscription : 13/12/2016
Age : 33
Localisation : pluton
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
Bein justement... pour vous répondre : je ne suis pas un exemple car j'ai du mal à appliquer "mes conseils" à moi même, alors j'aurais bien du mal à t'inciter à les appliquer toi aussi ^^
Mon truc, c'est que j'essaie de changer mon approche avec les gens.
Dans la mesure du possible (si je suis bien luné et que j'attrape mon courage à 2 mains) , j'annonce clairement le tarif aux gens (je détailles tout en bas).
Au départ j'ai tendance à me faire toute un montagne pour " m'adapter " , pour respecter les "codes" de l'autre, et ne pas lui faire peur : ce qui m'oblige à anticiper, "penser à la place de l'autre" , deviner ce qu'il ressens, tout ça pour que je puisse définir la fréquence des RDV, mais qui sera basée uniquement sur une devinette que je me suis inventée tout seul :
Par exemple , si je rencontre une fille qui me plait et qu'on doit se revoir à un moment, je n'ai aucune idée de l'espace que je dois laisser entre 2 RDV. 6h ? une journée ? 4 jours ? Une semaine ? Si ça ne tenait qu'à moi , je déciderais arbitrairement de passer le plus de temps possible avec cette personne, tout en gardant nos activités individuelles. Mais on est bien d'accord que ça ne marche pas . Les "normaux" ont inventé des codes sociaux qui nous échappe, et si on ne les respecte pas, ça les déstabilise. Et comme je les comprends ! Puisque de mon côté, il m'arrive d'avoir des périodes solitaires (par pur envie de faire ce que j'ai envie, seul...) Et d'un autre côté, je traine aussi mes casseroles : Souvent, j'ai le choix entre me faire balader par mes émotions (c'est à dire que je peux être coupé de mes émotions sans avoir rien demandé, ce qui fait que je n'ai aucun intérêt, aucune envie de "voir des gens", en particulier mes amis ! Parce que ça me demanderait trop d'efforts de "revenir" et non seulement j'ai la flemme, mais ça me met terriblement mal à l'aise ! )
Ou aussi me faire balader par mon inconscient : je passe souvent a côté de gens qui sont potentiellement intéressants, mais je ne m'autorise même pas à les regarder , juste parce que j'ai la trouille, en fait .
Du coup, de plus en plus, j'essaie d'expliquer aux gens que je rencontre (pas besoin avec ceux que je connais déjà, du coup ^^ ) : J'explique qui je suis, comment je fonctionne en 2 lignes , en incluant ou pas le fait d'être zèbre (j'utilise le mot autiste, ça passe mieux : vu que j'ai l'air totalement normal, les gens se doutent bien que "autiste" doit expliquer un mode de fonctionnement "bizarre", alors que "surdoué", on sait tous que ça renvoie à l'image du binoclar qui passe sa vie dans les bouquins et qui réussi partout... )
Du coup, à la fin de la journée, quand chacun rentre chez soi, j'essaie d'expliquer concrètement : "Tu sais , j'ai pas la notion du temps. Faut pas m'en vouloir si je fais le mort pendant des semaines, ça veut pas dire que je ne pense pas à toi , au contraire, rappelles moi ! Et ça va dans les deux sens : comme je n'ai pas la notion du temps et que je ne comprends pas vos "codes sociaux", j'ai besoin que tu me dise quand t'as envie qu'on se revoit, parce que moi j'te dirais bien "on se revoit ce soir" mais vu qu'on vient de passer la journée ensemble, bah j'imagine que ça se fait pas, j'imagine qu'il faut que je te laisse respirer, donc dis moi ce que t'en penses ?"
Et généralement ça se passe...
Après, ça, c'est sur le papier. Dans la vraie vie, je ne peux appliquer ça qu'avec des (futur) relation amicales ...
Les relations amoureuses sont loin derrière moi, et même si j'en rêve secrètement, je ne me laisse aucune chance.
(Parce que j'ai pas envie de me prendre la tête, si ça me tombe dessus tant mieux, mais j'irais pas non plus sur un site de rencontre exprès, lol )
D'un côté, je le fais pas systématiquement. Par exemple hier il y avait un mini-rassemblement de zèbres, c'était trop cool, et puis du coup aujourd'hui comme j'étais encore dans le coin, j'ai hésité à les rappeler pour remettre ça. Et puis je me suis dégonflé. Mais bon, dans la vie il faut se faire mal et sortir de notre zone de confort ! Chose sur laquelle je ne donnerais pas de leçon. Mais j'essaie, alors essayez aussi, c'est très formateur.
Mon truc, c'est que j'essaie de changer mon approche avec les gens.
Dans la mesure du possible (si je suis bien luné et que j'attrape mon courage à 2 mains) , j'annonce clairement le tarif aux gens (je détailles tout en bas).
Au départ j'ai tendance à me faire toute un montagne pour " m'adapter " , pour respecter les "codes" de l'autre, et ne pas lui faire peur : ce qui m'oblige à anticiper, "penser à la place de l'autre" , deviner ce qu'il ressens, tout ça pour que je puisse définir la fréquence des RDV, mais qui sera basée uniquement sur une devinette que je me suis inventée tout seul :
Par exemple , si je rencontre une fille qui me plait et qu'on doit se revoir à un moment, je n'ai aucune idée de l'espace que je dois laisser entre 2 RDV. 6h ? une journée ? 4 jours ? Une semaine ? Si ça ne tenait qu'à moi , je déciderais arbitrairement de passer le plus de temps possible avec cette personne, tout en gardant nos activités individuelles. Mais on est bien d'accord que ça ne marche pas . Les "normaux" ont inventé des codes sociaux qui nous échappe, et si on ne les respecte pas, ça les déstabilise. Et comme je les comprends ! Puisque de mon côté, il m'arrive d'avoir des périodes solitaires (par pur envie de faire ce que j'ai envie, seul...) Et d'un autre côté, je traine aussi mes casseroles : Souvent, j'ai le choix entre me faire balader par mes émotions (c'est à dire que je peux être coupé de mes émotions sans avoir rien demandé, ce qui fait que je n'ai aucun intérêt, aucune envie de "voir des gens", en particulier mes amis ! Parce que ça me demanderait trop d'efforts de "revenir" et non seulement j'ai la flemme, mais ça me met terriblement mal à l'aise ! )
Ou aussi me faire balader par mon inconscient : je passe souvent a côté de gens qui sont potentiellement intéressants, mais je ne m'autorise même pas à les regarder , juste parce que j'ai la trouille, en fait .
Du coup, de plus en plus, j'essaie d'expliquer aux gens que je rencontre (pas besoin avec ceux que je connais déjà, du coup ^^ ) : J'explique qui je suis, comment je fonctionne en 2 lignes , en incluant ou pas le fait d'être zèbre (j'utilise le mot autiste, ça passe mieux : vu que j'ai l'air totalement normal, les gens se doutent bien que "autiste" doit expliquer un mode de fonctionnement "bizarre", alors que "surdoué", on sait tous que ça renvoie à l'image du binoclar qui passe sa vie dans les bouquins et qui réussi partout... )
Du coup, à la fin de la journée, quand chacun rentre chez soi, j'essaie d'expliquer concrètement : "Tu sais , j'ai pas la notion du temps. Faut pas m'en vouloir si je fais le mort pendant des semaines, ça veut pas dire que je ne pense pas à toi , au contraire, rappelles moi ! Et ça va dans les deux sens : comme je n'ai pas la notion du temps et que je ne comprends pas vos "codes sociaux", j'ai besoin que tu me dise quand t'as envie qu'on se revoit, parce que moi j'te dirais bien "on se revoit ce soir" mais vu qu'on vient de passer la journée ensemble, bah j'imagine que ça se fait pas, j'imagine qu'il faut que je te laisse respirer, donc dis moi ce que t'en penses ?"
Et généralement ça se passe...
Après, ça, c'est sur le papier. Dans la vraie vie, je ne peux appliquer ça qu'avec des (futur) relation amicales ...
Les relations amoureuses sont loin derrière moi, et même si j'en rêve secrètement, je ne me laisse aucune chance.
(Parce que j'ai pas envie de me prendre la tête, si ça me tombe dessus tant mieux, mais j'irais pas non plus sur un site de rencontre exprès, lol )
D'un côté, je le fais pas systématiquement. Par exemple hier il y avait un mini-rassemblement de zèbres, c'était trop cool, et puis du coup aujourd'hui comme j'étais encore dans le coin, j'ai hésité à les rappeler pour remettre ça. Et puis je me suis dégonflé. Mais bon, dans la vie il faut se faire mal et sortir de notre zone de confort ! Chose sur laquelle je ne donnerais pas de leçon. Mais j'essaie, alors essayez aussi, c'est très formateur.
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: L'hyperexclusivité relationnelle
Verlane a écrit:Plus jeune je rêvais du jour où on me donnerait le "Guide pratique pour se faire des amis sans soucis," inutile de dire que j'attends encore ! ^^
https://fr.wikipedia.org/wiki/Comment_se_faire_des_amis
Très bon ouvrage par ailleurs.
141592- Messages : 34
Date d'inscription : 16/07/2017
Age : 30
Localisation : Rennes
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