Liova riova
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Mychkine Uccenkin Lizanëc
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Re: Liova riova
Mais réitère tant que tu veux,
je me fous de ton interrogation,
je parle de toi en quels termes,
moins bien séants que tes propres messages les précédant ?
Je ne t'ai rien demandé et voilà que tu viens m'écrire des..."trucs".
Laisse-moi donc écrire les miens sur ton compte.
Tes trucs m'indiffèrent, fais pareil avec les miens.
Défausse-toi et va voir ailleurs,
ou si tu demeures accepte de lire ce qui peut ne pas te seoir.
Et quand à la questionnette qui paraît te susciter si formidable engouement, tu sauras bien assez tôt, va.
je me fous de ton interrogation,
je parle de toi en quels termes,
moins bien séants que tes propres messages les précédant ?
vivelavie a écrit: j'adore ta vision du partage amoureux. Pire que ça, je pleure de rire.
C'est vraiment n'importe quoi, tu le sais ça, au moins?
vivelavie a écrit:ça ne te plait pas? si tu t'exposes c'est pas pour rien, faut être logique
Sinon, précise : merci de ne pas exposer vos avis/ressentis/croyances/opinions.
9a limitera le nombre de réponses , mais au moins tu seras satisfait.
vivelavie a écrit:ben dis rien alors, tant qu'à rien faire. Si tu t’exhibes, ici, comme tous ceux qui pensent que leurs dires ont un intérêt et c'est ton cas, tu n'es pas plus modeste que moi (cf la longueur de tes écrits).
vivelavie a écrit:
t'es l'anti-Mychkine en fait; il est ton fantasme? tu voudrais être aussi bon?
Je ne t'ai rien demandé et voilà que tu viens m'écrire des..."trucs".
Laisse-moi donc écrire les miens sur ton compte.
Tes trucs m'indiffèrent, fais pareil avec les miens.
Défausse-toi et va voir ailleurs,
ou si tu demeures accepte de lire ce qui peut ne pas te seoir.
Et quand à la questionnette qui paraît te susciter si formidable engouement, tu sauras bien assez tôt, va.
Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
Date d'inscription : 06/01/2017
Re: Liova riova
Oui tu vas voir ailleurs ?
Fais comme tu voudras mais tu es ici chez toi,
je suis un hôte d'excellent savoir-vivre.
Fais comme tu voudras mais tu es ici chez toi,
je suis un hôte d'excellent savoir-vivre.
Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Passé déchu
Re: Liova riova
je suis lassée j'ai joué un peu, mais bof.
Uccen m'a jamais interessée en fait.
Uccen m'a jamais interessée en fait.
Invité- Invité
Re: Liova riova
Ouf une intervenante de moins je peux continuer à me poster des trucs tout seul.
Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Passé déchu
Re: Liova riova
" Écoutez, mon poète, je veux vous dévoiler un secret de la nature qui semble vous être complètement inconnu. Je suis sûr que vous me considérez comme un homme perverti, peut-être même comme un coquin, un monstre de dépravation et de vice. Mais je vais vous dire une chose ! S’il pouvait arriver (et ceci, d’ailleurs, étant donné la nature humaine, ne se fera jamais), s’il pouvait arriver que chacun d’entre nous découvrît toutes ses pensées intimes et qu’il le fît sans craindre d’exposer non seulement ce qu’il n’ose dire et ce qu’il ne dirait pour rien au monde à personne, non seulement ce qu’il n’ose dire à ses meilleurs amis, mais même ce que parfois il craint de s’avouer à soi-même, il se dégagerait de la terre une telle puanteur que nous en serions tous suffoqués. Voici, entre parenthèses, pourquoi nos conventions et nos convenances mondaines sont si précieuses. Elles ont un sens profond, non pas moral, je n’irai pas jusque-là, mais simplement préservateur, confortable, ce qui vaut encore mieux, puisque la moralité est au fond la même chose que le confort, je veux dire qu’elle a été inventée uniquement pour le confort."
Il est des natures, tendres et fines dans leur sensibilité, qui ont parfois comme une espèce d’entêtement, comme une espèce de refus pudique à s’exprimer et montrer leur tendresse, même à l’être qu’ils chérissent le plus, non seulement devant les autres mais aussi en tête à tête ; plus encore en tête à tête ; leurs caresses ne jaillissent que de loin en loin, et elles jaillissent encore plus chaleureuses, plus passionnées d’avoir été si longtemps retenues.
Oui, le vieil homme avait raison : elle avait été offensée, sa blessure n'arrivait pas à cicatriser et elle, comme à plaisir, s'ingéniait à raviver sa plaie par ce secret, cette méfiance qu'elle entretenait vis-à-vis de nous tous ; elle semblait se complaire dans sa propre douleur, dans cet égoïsme de la souffrance, si l'on peut s'exprimer ainsi. Cette façon de raviver la douleur et s'en délecter, je la comprenais : elle est le propre de bien des êtres humiliés et offensés, accablés par le destin et conscients, au fond d'eux-mêmes, de son injustice.
Il n'y a qu'une chose que les hommes préfèrent à la liberté, c'est l'esclavage.
Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
Date d'inscription : 06/01/2017
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Re: Liova riova
La difficulté de gérer ses émotions est le leitmotiv de cette maladie psy, à mi-chemin entre névrose et psychose. Ses manifestations : l’hyperémotivité, des réactions excessives à la moindre contrariété. S’ajoutent à ces traits communs des symptômes caractéristiques sur lesquels se base le diagnostic médical de la maladie (au nombre de 5 ou plus chez chaque personne) :
- des sentiments chroniques de vide
- une difficulté à gérer la colère
- une capacité réduite à prévoir les conséquences de ses actes
- une perturbation de l’identité (remise en question de projets ou de sentiments certains, questionnement sur soi, difficultés à analyser son ressenti)
- une tendance à idéaliser puis à dévaloriser l’autre
-une instabilité dans les relations interpersonnelles (changements fréquents d’amis, de partenaire, de milieux professionnels, tendance à la manipulation, etc.)
- des efforts effrénés pour éviter les abandons (crainte excessive des ruptures, de l’éloignement)
- des symptômes dissociatifs et une idéation persécutoire (impression de sortir de son corps, d’être victime d’un complot)
- des comportements impulsifs, dangereux, d’auto-mutilation (crises de boulimie, tendance au jeu, consommation abusive d’alcool ou de drogues)
- des idées et des gestes suicidaires
L’état de personnalité limite est donc difficile à cerner, d’autant qu’il est souvent accompagné d'un autre trouble de la personnalité, à l'image de la dépendance affective.
- des sentiments chroniques de vide
- une difficulté à gérer la colère
- une capacité réduite à prévoir les conséquences de ses actes
- une perturbation de l’identité (remise en question de projets ou de sentiments certains, questionnement sur soi, difficultés à analyser son ressenti)
- une tendance à idéaliser puis à dévaloriser l’autre
-
- des efforts effrénés pour éviter les abandons (crainte excessive des ruptures, de l’éloignement)
- des symptômes dissociatifs et une idéation persécutoire (impression de sortir de son corps, d’être victime d’un complot)
- des comportements impulsifs, dangereux, d’auto-mutilation (crises de boulimie, tendance au jeu, consommation abusive d’alcool ou de drogues)
- des idées et des gestes suicidaires
L’état de personnalité limite est donc difficile à cerner, d’autant qu’il est souvent accompagné d'un autre trouble de la personnalité, à l'image de la dépendance affective.
Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
Date d'inscription : 06/01/2017
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Re: Liova riova
« Je ne crains rien et je ne rétracte rien, il n'y a rien à rétracter et je ne sais pas ce que j'aurais à rétracter. »
De plus, si l'Univers était fini, la lumière se réfléchirait et le monde serait une source géante de lumière irradiante.
« Ainsi donc les autres mondes sont habités comme l'est le nôtre ?”
« Sinon comme l'est le nôtre et sinon plus noblement. Du moins ces mondes n'en sont-ils pas moins habités ni moins nobles. Car il est impossible qu'un être rationnel suffisamment vigilant puisse imaginer que ces mondes innombrables, aussi magnifiques qu'est le nôtre ou encore plus magnifiques, soient dépourvus d'habitants semblables et même supérieurs.»
De plus, si l'Univers était fini, la lumière se réfléchirait et le monde serait une source géante de lumière irradiante.
« Ainsi donc les autres mondes sont habités comme l'est le nôtre ?”
« Sinon comme l'est le nôtre et sinon plus noblement. Du moins ces mondes n'en sont-ils pas moins habités ni moins nobles. Car il est impossible qu'un être rationnel suffisamment vigilant puisse imaginer que ces mondes innombrables, aussi magnifiques qu'est le nôtre ou encore plus magnifiques, soient dépourvus d'habitants semblables et même supérieurs.»
Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
Date d'inscription : 06/01/2017
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Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Passé déchu
Re: Liova riova
A présent, laissez-moi vous demander ce que l'on peut attendre de l'homme, être doué d'aussi étranges qualités ? Comblez-le de tous les biens terrestres, noyez-le dans le bonheur de telle sorte que seules des bulles viennent crever à la surface comme si c'était de l'eau ; accordez-lui une telle abondance économique qu'il n'ait plus rien d'autre à faire que dormir, manger des gâteaux et pourvoir à la non-interruption de l'histoire universelle — eh bien, même là, l'homme, même là, rien que par ingratitude, par malice, il trouvera le moyen de vous jouer un tour de cochon. Il ira jusqu'à risquer ses gâteaux et souhaiter délibérément le plus néfaste non-sens, l'absurdité la plus anti-économique, rien que pour mêler à tant de sagesse positive son funeste élément fantastique. C'est justement ses désirs fantastiques, sa bêtise la plus triviale qu'il voudra conserver à son acquis, à seule fin de se confirmer à lui-même (comme si c'était tellement indispensable !) que les hommes sont encore des hommes et non des touches de piano dont daignent jouer les lois de la nature en personne et de leurs propres mains, mais en menaçant de faire durer la musique jusqu'au moment où l'on ne pourra plus rien vouloir en dehors du calendrier. Et ce n'est pas tout : à supposer même qu'il soit vraiment une touche de piano, qu'on le lui prouve par les sciences naturelles et les mathématiques, là aussi, il refusera d'entendre raison et se livrera exprés à quelque acte contraire, par pure ingratitude, rien qu'elle : en somme, pour avoir le dernier mot. Et s'il est démuni de moyens, il inventera la ruine et le chaos, il inventera mille souffrances. Mais il aura eu le dernier mot ! Il jettera sa malédiction sur le monde, et comme la malédiction est le propre de l'homme (c'est ça le privilège qui le distingue principalement des animaux), ma foi, par sa seule malédiction il arrivera à ses fins, c'est-à-dire à se convaincre vraiment qu'il est un homme, et non une touche de piano. Si vous soutenez que même cela, on peut entièrement le prévoir en fonction d'une table de calcul — le chaos, l'obscurité, la malédiction — si bien qu'à elle seule la possibilité du calcul préalable arrêtera tout et que la raison l'emportera, dans ce cas, l'homme deviendra fou, exprès, pour ne plus avoir sa raison, mais avoir quand même le dernier mot ! Cela, j'y crois, j'en réponds, car toute la tâche de l'humanité consiste précisément, à ce qu'il me semble, en ce que chacun veuille perpétuellement se prouver qu'il est un homme et non une tirette d'orgue ! à se le prouver, quitte à payer les pots cassés ; quitte à revenir à l'âge troglodyte. Après cela, comment ne pas se laisser tenter, ne pas se vanter qu'on n'en est pas encore là et que le vouloir dépend encore le diable seul sait de quoi...
Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
Date d'inscription : 06/01/2017
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Re: Liova riova
« (…) de quoi un honnête homme peut-il parler avec le plus de plaisir ?
Réponse : de lui-même. (...) »
« (...) Tout honnête homme de notre temps est et doit être un lâche et un esclave. C'est son état normal. J'en suis profondément convaincu. (...) »
« (...) Une idée me traversa l'esprit : "trouver le ton juste ; autre chose que le sentimentalisme pour trouver le point faible."
Mais cette idée ne fit que me traverser. Je le jure, elle m'intéressait vraiment. En plus, je n'avais pas toutes mes forces, j'étais en bonne disposition. Et puis, la tricherie se marie si bien avec le sentiment. (...) »
« Je suis un homme malade... Je suis un homme méchant. Un homme repoussoir, voilà ce que je suis. Je crois que j'ai quelque chose au foie. De toute façon, ma maladie, je n'y comprends rien, j'ignore au juste ce qui me fait mal. Je ne me soigne pas, je ne me suis jamais soigné, même si je respecte la médecine et les docteurs. En plus, je suis superstitieux comme ce n'est pas permis ; enfin, assez pour respecter la médecine. (Je suis suffisamment instruit pour ne pas être superstitieux, mais je suis superstitieux.) Oui, c'est par méchanceté que je ne me soigne pas. Ça, messieurs, je parie que c'est une chose que vous ne comprenez pas. Moi, si ! Évidemment, je ne saurais vous expliquer à qui je fais une crasse quand j'obéis à ma méchanceté de cette façon-là ; je sais parfaitement que ce ne sont pas les docteurs que j'emmerde en refusant de me soigner ; je suis le mieux placé pour savoir que ça ne peut faire de tort qu'à moi seul et à personne d'autre. Et, malgré tout, si je ne me soigne pas, c'est par méchanceté. J'ai mal au foie. Tant mieux, qu'il me fasse encore plus mal !
Il y a longtemps que je vis comme ça - dans les vingt ans. Maintenant j'en ai quarante. Avant, j'ai été fonctionnaire, maintenant je ne le suis plus. J'étais un fonctionnaire méchant. J'étais grossier, c'était une jouissance. Je ne prenais pas de pots-de-vin, vous comprenez, il fallait bien que je me dédommage - ne serait-ce que comme ça. (Mauvaise pointe, mais je ne la barre pas. Je visais l'effet comique en l'écrivant ; maintenant je comprends assez que je ne cherchais qu'à crâner, d'une façon ridicule - je ne barre rien, exprès !) Parfois, les solliciteurs s'approchaient de ma table pour un renseignement, je grinçais des dents en guise de réponse et je ressentais une jouissance insatiable quand j'arrivais à leur faire de la peine. J'y arrivais presque toujours. Ils étaient presque tous béni-oui-oui - eh, des solliciteurs. Mais parmi tous les gandins il y avait surtout un officier que je ne pouvais pas voir en peinture. Il refusait absolument de se soumettre et faisait un tintouin odieux avec son sabre. Moi, pour ce sabre, je lui ai fait la guerre six mois durant. Et je l'ai eu. Il l'a mise en sourdine. Mais bon, c'était quand j'étais jeune. Et cependant, messieurs, savez-vous ce qui, surtout, faisait le fond de ma méchanceté ? C'est là qu'était le nœud de l'affaire, c'est là qu'était la saleté la plus nauséabonde, qu'à chaque instant, même dans mes montées de bile les plus irrépressibles, je comprenais honteusement que non seulement je n'étais pas un homme méchant - je n'étais même pas aigri : je ne passais mon temps qu'à faire peur aux moineaux, et je trouvais là toute ma satisfaction. J'avais l'écume aux lèvres, mais il aurait suffi qu'on m'apporte une poupée, qu'on me donne du thé avec du sucre, je me serais radouci - je vous le jure. Même, l'émotion m'aurait serré la gorge - après, sans doute aurais-je grincé des dents contre moi-même, de honte, et j'aurais eu des insomnies pendant des mois. Je suis comme ça. (...) »
Réponse : de lui-même. (...) »
« (...) Tout honnête homme de notre temps est et doit être un lâche et un esclave. C'est son état normal. J'en suis profondément convaincu. (...) »
« (...) Une idée me traversa l'esprit : "trouver le ton juste ; autre chose que le sentimentalisme pour trouver le point faible."
Mais cette idée ne fit que me traverser. Je le jure, elle m'intéressait vraiment. En plus, je n'avais pas toutes mes forces, j'étais en bonne disposition. Et puis, la tricherie se marie si bien avec le sentiment. (...) »
« Je suis un homme malade... Je suis un homme méchant. Un homme repoussoir, voilà ce que je suis. Je crois que j'ai quelque chose au foie. De toute façon, ma maladie, je n'y comprends rien, j'ignore au juste ce qui me fait mal. Je ne me soigne pas, je ne me suis jamais soigné, même si je respecte la médecine et les docteurs. En plus, je suis superstitieux comme ce n'est pas permis ; enfin, assez pour respecter la médecine. (Je suis suffisamment instruit pour ne pas être superstitieux, mais je suis superstitieux.) Oui, c'est par méchanceté que je ne me soigne pas. Ça, messieurs, je parie que c'est une chose que vous ne comprenez pas. Moi, si ! Évidemment, je ne saurais vous expliquer à qui je fais une crasse quand j'obéis à ma méchanceté de cette façon-là ; je sais parfaitement que ce ne sont pas les docteurs que j'emmerde en refusant de me soigner ; je suis le mieux placé pour savoir que ça ne peut faire de tort qu'à moi seul et à personne d'autre. Et, malgré tout, si je ne me soigne pas, c'est par méchanceté. J'ai mal au foie. Tant mieux, qu'il me fasse encore plus mal !
Il y a longtemps que je vis comme ça - dans les vingt ans. Maintenant j'en ai quarante. Avant, j'ai été fonctionnaire, maintenant je ne le suis plus. J'étais un fonctionnaire méchant. J'étais grossier, c'était une jouissance. Je ne prenais pas de pots-de-vin, vous comprenez, il fallait bien que je me dédommage - ne serait-ce que comme ça. (Mauvaise pointe, mais je ne la barre pas. Je visais l'effet comique en l'écrivant ; maintenant je comprends assez que je ne cherchais qu'à crâner, d'une façon ridicule - je ne barre rien, exprès !) Parfois, les solliciteurs s'approchaient de ma table pour un renseignement, je grinçais des dents en guise de réponse et je ressentais une jouissance insatiable quand j'arrivais à leur faire de la peine. J'y arrivais presque toujours. Ils étaient presque tous béni-oui-oui - eh, des solliciteurs. Mais parmi tous les gandins il y avait surtout un officier que je ne pouvais pas voir en peinture. Il refusait absolument de se soumettre et faisait un tintouin odieux avec son sabre. Moi, pour ce sabre, je lui ai fait la guerre six mois durant. Et je l'ai eu. Il l'a mise en sourdine. Mais bon, c'était quand j'étais jeune. Et cependant, messieurs, savez-vous ce qui, surtout, faisait le fond de ma méchanceté ? C'est là qu'était le nœud de l'affaire, c'est là qu'était la saleté la plus nauséabonde, qu'à chaque instant, même dans mes montées de bile les plus irrépressibles, je comprenais honteusement que non seulement je n'étais pas un homme méchant - je n'étais même pas aigri : je ne passais mon temps qu'à faire peur aux moineaux, et je trouvais là toute ma satisfaction. J'avais l'écume aux lèvres, mais il aurait suffi qu'on m'apporte une poupée, qu'on me donne du thé avec du sucre, je me serais radouci - je vous le jure. Même, l'émotion m'aurait serré la gorge - après, sans doute aurais-je grincé des dents contre moi-même, de honte, et j'aurais eu des insomnies pendant des mois. Je suis comme ça. (...) »
Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Passé déchu
Re: Liova riova
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Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
Date d'inscription : 06/01/2017
Localisation : Passé déchu
Re: Liova riova
« Si je me crois intelligent c’est peut-être parce que, toute ma vie, je n’ai jamais rien pu entreprendre ni achever. »
« Qu’est-ce qu’on y peut , si l’unique et directe mission de tout homme intelligent est de bavarder, c’est à dire de transvaser du creux dans du vide. »
« Avec un peu de veine, me disais-je, je vais me battre aussi et moi aussi, on me jettera par la fenêtre. Je n’étais pas soûl, mais que voulez-vous que j’y fasse – l’ennui qui vous ronge vous mène parfois jusqu’à ces états d’hystérie-là. »
« De plus l’ennui me submergeait ; une soif hystérique de contradiction, de contrastes montait en moi, et alors je me lançais dans la débauche. »
« Non mais vraiment si un beau jour on trouvait, pour de bon, la formule de
tous nos vouloirs et caprices, je veux dire de ce dont ils dépendent, selon
quelles lois ils prennent naissance, comment au juste ils se propagent,
vers quoi ils tendent, dans tel ou tel cas, etc., etc. c’est à dire une
véritable formule mathématique, mais alors dans ce cas ma foi… l’homme
cesserait probablement aussitôt de penser (…). Voyons, quel plaisir y- a-t-il à vouloir
conformément à une table de calcul ? Et ce n’est pas tout : l’homme qu’il
était, il se transformerait sur l’heure en tirette d’orgue ou quelque chose
dans ce goût-là ; car qu’est-ce qu’un homme sans désirs, sans volonté et
sans vouloir, sinon l’une des tirettes d’un sommier d’orgue ? »
« Deux et deux feront quatre que je le veuille ou non. Est-ce cela le libre arbitre ? »
« L’homme a toujours et partout voulu agir à sa guise et non comme le lui prêchaient sa raison et son intérêt ; car on peut vouloir contre son intérêt, on en a même positivement le devoir. »
« C’était toujours moi qui baissais les yeux le premier. cela me faisait mal, cela me rendait fou. J’avais aussi une peur maladive du ridicule… »
« J’en restai même deux ou trois nuits sans pouvoir fermer l’œil, d’ailleurs en général je dormais fort peu ; la fièvre me tenait, mon cœur défaillait, se brouillait ou bien bondissait dans ma poitrine, bondissait, bondissait !… »
« Une autre chose me tourmentait: (…) que personne ne me ressemblait et que je ne ressemblais à personne. C’est que moi je suis seul, mais eux, ils sont tous »
« Tantôt je ne veux pas leur adresser la parole, tantôt j’en arrive à un tel point que non content de leur parler, me voila en train de rechercher leur amitié »
« moi par exemple, je méprisais du fond du cœur mon travail au bureau, et si je ne crachais pas dessus, c’est uniquement par nécessité (…). » ;
« Bien entendu, je détestais tous mes collègues de bureau, du premier jusqu’au dernier… »;
« Bien entendu je ne supportais pas longtemps mes relations amicales avec mes collègues, je ne tardais pas à leur cracher dessus… »
« Faire une longue nouvelle sur la façon dont j’ai raté ma vie dans mon coin, à force de perversion morale, d’isolation, de déshabitude du vivant, à force d’accumuler, dans mon souterrain, la vanité et la rage – cela serait sans intérêt, je vous l’assure ; pour un roman il faut un héros, or ici j’ai rassemblé exprès tous les traits de l’anti-héros et cela produira une impression tout ce qu’il y a de déplaisante (…).»
« (…) nous nous sommes tous déshabitués de vivre, (…) nous sommes tous devenus boiteux.(…) Nous nous en sommes à tel point déshabitués, que parfois, nous ressentons une sorte de répulsion devant la « vie vivante » (…). C’est que nous en sommes arrivés au point que c’est tout juste si nous ne considérons pas la vie vivante comme un labeur. »
« C’est que l’homme est quelquefois terriblement attaché à sa souffrance »
« Essayez voir, par exemple, essayez donc de nous donner un peu plus d’indépendance, déliez les mains à n’importe lequel d’entre nous, agrandissez le cercle de nos activités , assouplissez votre tutelle, et nous… mais je vous l’assure : nous vous la redemanderons aussitôt, votre tutelle. »
« Nous sommes des êtres morts nés ; d’ailleurs, cela fait longtemps que nous ne naissons plus de parents vivants, ce qui, dans le fond, nous satisfait chaque jour davantage. (…) Bientôt, nous aurons inventé le moyen de naître d’une idée. »
« Qu’est-ce qu’on y peut , si l’unique et directe mission de tout homme intelligent est de bavarder, c’est à dire de transvaser du creux dans du vide. »
« Avec un peu de veine, me disais-je, je vais me battre aussi et moi aussi, on me jettera par la fenêtre. Je n’étais pas soûl, mais que voulez-vous que j’y fasse – l’ennui qui vous ronge vous mène parfois jusqu’à ces états d’hystérie-là. »
« De plus l’ennui me submergeait ; une soif hystérique de contradiction, de contrastes montait en moi, et alors je me lançais dans la débauche. »
« Non mais vraiment si un beau jour on trouvait, pour de bon, la formule de
tous nos vouloirs et caprices, je veux dire de ce dont ils dépendent, selon
quelles lois ils prennent naissance, comment au juste ils se propagent,
vers quoi ils tendent, dans tel ou tel cas, etc., etc. c’est à dire une
véritable formule mathématique, mais alors dans ce cas ma foi… l’homme
cesserait probablement aussitôt de penser (…). Voyons, quel plaisir y- a-t-il à vouloir
conformément à une table de calcul ? Et ce n’est pas tout : l’homme qu’il
était, il se transformerait sur l’heure en tirette d’orgue ou quelque chose
dans ce goût-là ; car qu’est-ce qu’un homme sans désirs, sans volonté et
sans vouloir, sinon l’une des tirettes d’un sommier d’orgue ? »
« Deux et deux feront quatre que je le veuille ou non. Est-ce cela le libre arbitre ? »
« L’homme a toujours et partout voulu agir à sa guise et non comme le lui prêchaient sa raison et son intérêt ; car on peut vouloir contre son intérêt, on en a même positivement le devoir. »
« C’était toujours moi qui baissais les yeux le premier. cela me faisait mal, cela me rendait fou. J’avais aussi une peur maladive du ridicule… »
« J’en restai même deux ou trois nuits sans pouvoir fermer l’œil, d’ailleurs en général je dormais fort peu ; la fièvre me tenait, mon cœur défaillait, se brouillait ou bien bondissait dans ma poitrine, bondissait, bondissait !… »
« Une autre chose me tourmentait: (…) que personne ne me ressemblait et que je ne ressemblais à personne. C’est que moi je suis seul, mais eux, ils sont tous »
« Tantôt je ne veux pas leur adresser la parole, tantôt j’en arrive à un tel point que non content de leur parler, me voila en train de rechercher leur amitié »
« moi par exemple, je méprisais du fond du cœur mon travail au bureau, et si je ne crachais pas dessus, c’est uniquement par nécessité (…). » ;
« Bien entendu, je détestais tous mes collègues de bureau, du premier jusqu’au dernier… »;
« Bien entendu je ne supportais pas longtemps mes relations amicales avec mes collègues, je ne tardais pas à leur cracher dessus… »
« Faire une longue nouvelle sur la façon dont j’ai raté ma vie dans mon coin, à force de perversion morale, d’isolation, de déshabitude du vivant, à force d’accumuler, dans mon souterrain, la vanité et la rage – cela serait sans intérêt, je vous l’assure ; pour un roman il faut un héros, or ici j’ai rassemblé exprès tous les traits de l’anti-héros et cela produira une impression tout ce qu’il y a de déplaisante (…).»
« (…) nous nous sommes tous déshabitués de vivre, (…) nous sommes tous devenus boiteux.(…) Nous nous en sommes à tel point déshabitués, que parfois, nous ressentons une sorte de répulsion devant la « vie vivante » (…). C’est que nous en sommes arrivés au point que c’est tout juste si nous ne considérons pas la vie vivante comme un labeur. »
« C’est que l’homme est quelquefois terriblement attaché à sa souffrance »
« Essayez voir, par exemple, essayez donc de nous donner un peu plus d’indépendance, déliez les mains à n’importe lequel d’entre nous, agrandissez le cercle de nos activités , assouplissez votre tutelle, et nous… mais je vous l’assure : nous vous la redemanderons aussitôt, votre tutelle. »
« Nous sommes des êtres morts nés ; d’ailleurs, cela fait longtemps que nous ne naissons plus de parents vivants, ce qui, dans le fond, nous satisfait chaque jour davantage. (…) Bientôt, nous aurons inventé le moyen de naître d’une idée. »
Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
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Re: Liova riova
De Eauvive A Mychkine, Hier à 7:41
les modérateurs dorment en plus, à partir du moment ou tu as dit vivelavie, ils auraient pu se réveiller, imo tu vas pouvoir continuer tes hystérie de malade mental
les modérateurs dorment en plus, à partir du moment ou tu as dit vivelavie, ils auraient pu se réveiller, imo tu vas pouvoir continuer tes hystérie de malade mental
Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
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Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
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Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
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Re: Liova riova
J'aime bien les revenants. Quoi que pas tous.
Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
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Re: Liova riova
Dans ma tête il faut savoir être heureux seul avant d'être heureux avec quelqu'un. Sans exceptions. Je ne trouve pas forcément logique de faire en sorte que ton bonheur dépende d'une autre personne...imagine si celle-ci meurt ou disparait ? ou arrête de t'aimer ? Pour moi baser (tout ou une grande partie) mon bonheur sur quelqu'un d'autre entrainerait automatiquement une dépendance et donc une relation malsaine.
Couic
Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
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Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
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Re: Liova riova
Rogeur a écrit:
L'astrologie relève de la pensée magique, mais aussi la théorie des cordes, l'économie de marché et la démocratie. Fais ton choix.
Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
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Re: Liova riova
À propos, je viens de recevoir mon premier mail de menace de la part d'un modérateur. Aucun argument, aucun fait, juste une présomption de culpabilité: je ne suis pas à son goût et ceci vaut décision de justice faite par la police de la bienséance.
Les apparences avant tout. Il faut ménager les membres honorables de la tribu malgré leur mépris de ce qui est conçu comme le fondement de ce forum: l'intelligence. Forcément, un défaut d'intelligence, ça ne fait plaisir à personne. Une lacune de logique, un manque de rigueur, la mauvaise foi même, tout cela doit être défendu pour préserver l'estime de soi des notables, attirant la foule innombrable des déficients mentaux avides du titre rassurant de «zèbre».
Pour qu'il y ait le moins de mécontent possible, mieux vaut taper sur les moins nombreux: les surdoués. Mieux vaut flatter la misérable intelligence de 99% de la population plutôt que de se contenter de la compagnie d'un simple petit pourcent.
On appelle cela «faire vivre le forum».
J'appelle cela niveler par le bas.
On a ce qu'on mérite. Me faire chasser d'un lieu démagogique ne me causerai pas plus de chagrin que ça.
Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
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Re: Liova riova
«Dans un des wagons de troisième, dès l’aube, deux passagers s’étaient retrouvés face à face, près de la fenêtre – tous deux des hommes jeunes, tous deux quasiment sans bagages, tous deux habillés sans recherche, tous deux assez remarquablement typés et qui, tous deux, avaient finalement éprouvé le désir d’engager la conversation l’un avec l’autre. S’ils avaient su tous deux qui étaient l’un et l’autre, et ce qui les rendait si remarquables à cet instant, ils auraient eu de quoi s’étonner, bien sûr de ce que le hasard les eût placés si étrangement en face l’un de l’autre dans ce wagon de troisième de la ligne Pétersbourg-Varsovie».
Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
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Re: Liova riova
Il n'y a pas de THQI dit-il en tant que THQI dans un salon THQI.
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Re: Liova riova
Qu'est ce qui est si libérateur à vous savoir surdoués ?
(« Une autre chose me tourmentait: (…) que personne ne me ressemblait et que je ne ressemblais à personne. C’est que moi je suis seul, mais eux, ils sont tous »)
===> « C’est que moi je suis seul, mais eux, ils sont tous » ²
(« Une autre chose me tourmentait: (…) que personne ne me ressemblait et que je ne ressemblais à personne. C’est que moi je suis seul, mais eux, ils sont tous »)
===> « C’est que moi je suis seul, mais eux, ils sont tous » ²
Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
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Re: Liova riova
Non, burp,
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Re: Liova riova
J'ai retenu de Rodin qu'il ne s'intéressait pas aux jambes des femmes, ni aux bras, ni aux visages.
Paradoxalement il recherche la vie, ce qui survit à la mort, la beauté des marbres antiques encore assez lisses pour des pubs de couches pour bébés, mais il ne s'intéresse qu'à tout ce qui prend cher avec le temps chez la femme. Le ventre, les seins, les fesses, c'est tout ce qui accuse le plus le temps. Logique, je t'entends penser, ben ouais, le siège de la vie, la flétrissure du temps, le pancréas qui nourrit et qui pourrit tel le jaune d'oeuf du poussin.
Mais enfin, y'avais des artisses qui aimaient les bras, les mains, le galbe des jambes, les petits os des chevilles, les arcades des sourcils, les cous, le derrière des oreilles. Tout ces trucs qui se conservent pas mal, la grace qui triomphe du temps.
Quel pessimiste qui s'ignorait, à tout miser sur le transitoire.
Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
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Re: Liova riova
Bouytros a écrit: il y a différentes façons de convaincre, et ceux qui ne sont pas à l'aise avec l'une de ces façons ont tendance à utiliser des méthodes plus brutales, comme attaquer la personne, ou alors poster des images qui font appel à l'émotion davantage qu'à la raison...
Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
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Re: Liova riova
Je ne suis qu'un rustre cuistre asocial qui ne méritait pas l'amour qu'on lui a pleinement donné.
Trêve de jacassements.
Faudrait.
Cesser épanchements.
De s'adonner à jérémiades impudiques et malhonnêtes.
Mais reste piteux zigue astreint à convulsions médiocres figurant râles d'une existence anémique.
Trêve de jacassements.
Faudrait.
Cesser épanchements.
De s'adonner à jérémiades impudiques et malhonnêtes.
Mais reste piteux zigue astreint à convulsions médiocres figurant râles d'une existence anémique.
Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
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Re: Liova riova
Ben égoïstement j'espère que tu vas continuer un peu à t'épancher.
Pourtant tu ne dis pas grand chose, la plupart du temps ce ne sont même pas tes mots, mais j'aime bien.
Enfin pas que j'aime te lire être pas bien, c'est pas ça. Mais il y a toujours plus de choses à lire qu'ailleurs, et ça donne des idées.
J'ai pas encore lu l'idiot. Je crois que ça me parlera plus que le souterrain. Mais je vais devoir me taper une version électronique, n'ayant pas le livre en réserve
Pourtant tu ne dis pas grand chose, la plupart du temps ce ne sont même pas tes mots, mais j'aime bien.
Enfin pas que j'aime te lire être pas bien, c'est pas ça. Mais il y a toujours plus de choses à lire qu'ailleurs, et ça donne des idées.
J'ai pas encore lu l'idiot. Je crois que ça me parlera plus que le souterrain. Mais je vais devoir me taper une version électronique, n'ayant pas le livre en réserve
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Re: Liova riova
Une merde à rayer.
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Re: Liova riova
je tiens à mon anonymat alors pas de CV, de pedigree, de carnet de vaccination... a écrit:
le présent, il peut être bien si tu veux. ça tombe bien, le présent, c'est tout ce que t'as.
richelibreetheureux.com/comment-mieux-gerer-les-regrets-et-les-remords a écrit:
Sur un air de ” j’aurais dû”, la rumination facilite une présence du passé : le passé se réinvite et veut faire croire qu’il est le présent, et ce faisant il prend effectivement sa place. Et on ne vit plus, comme si on écoutait un vieux disque rayé, qui ressasserait indéfiniment le même passage, mais que l’on n’arrive plus à retirer de l’appareil, pas plus qu’on arrive à couper le son de ce dernier, ni à quitter la pièce.
J'emmerde vous, je veux pas présent bien, regret indéfiniment tout ce que avoir veux.
Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
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Re: Liova riova
Khorbext a écrit:
C'est bien simple. On en a plus rien à foutre. La réussite sociale ne passe plus par savoir écrire correctement parce que les métiers d'avenir ne sont plus magistrats, profs et bidule. Le Français n'est plus la matière de sélection des élites, ce sont maintenant les maths (et l'anglais).
Ensuite, les mecs savaient peut être écrire, mais les rédactions c'était pas vraiment ça. Je vous invite à lire des rédactions d'un sixième de l'époque, et outre les clichés, le nombre de mot utilisé et le style sont assez pauvres. Les mecs ne faisaient pas de fautes, mais c'était pour raconter de la merde (ou de la propagande d'état). Très sincèrement, c'est désolant pour des gamins de 12 ans.
Alors oui, on fait sûrement plus de fautes aujourd'hui, car il y a moins d'heure de français. En même temps, on s'en balance, j'ai Antitode sur mon ordi et j'ai un large spectre de connaissance que n'a jamais eu le grand père de Fusain. Tout ça grâce à l'école républicaine.
Rogeure a écrit:stv82 a écrit:Je voudrais vous faire connaître un outil d'organisation quand on a des idées et des notes à prendre en vrac, et que ça part dans tous les sens, dans tous les domaines, et qu'on a toujours le sentiment que ça tourne encore et encore...
Papier + crayon
Tu crois qu'on faisait comment avant ?
Le crayon de papier, c'est le stylo de l'espace russe: tu peux même écrire sous l'eau et la tête à l'envers. Elle fait ça ta tablette ?
Avant, la pensée arborescente, on appelait ça un plan et on apprenait à en faire à l'école.
Fais un plan avec ton beau crayon de l'espace.
Mychkine Uccenkin Lizanëc- Messages : 279
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Re: Liova riova
C'est le papier qui marche moins bien sous l'eau
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Re: Liova riova
Tellement faible Jack London, amerloque à mille mots par jour
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« M. Vigné, après avoir prouvé l'incertitude que doivent laisser certains symptômes que l'on croit généralement être les signes infaillibles de la mort, fait connaître les moyens à employer auprès des malades qui semblent déjà passés de vie à trépas. Ces moyens, je pourrais vous les dire, mais je n'en ferai rien. La curieuse brochure de M. le docteur Vigné se vend au profit des pauvres : achetez-la, et, quand vous l'aurez achetée, ne la prêtez qu'à ceux qui n'ont pas le moyen de faire comme vous. Pour les riches avares qui viendront vous la demander, de peur de dépenser utilement pour eux quarante sous qui profiteraient aux pauvres, gardez-vous de la leur prêter: s'ils sont enterrés vifs, tant pis pour eux ! »
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« M. Vigné, après avoir prouvé l'incertitude que doivent laisser certains symptômes que l'on croit généralement être les signes infaillibles de la mort, fait connaître les moyens à employer auprès des malades qui semblent déjà passés de vie à trépas. Ces moyens, je pourrais vous les dire, mais je n'en ferai rien. La curieuse brochure de M. le docteur Vigné se vend au profit des pauvres : achetez-la, et, quand vous l'aurez achetée, ne la prêtez qu'à ceux qui n'ont pas le moyen de faire comme vous. Pour les riches avares qui viendront vous la demander, de peur de dépenser utilement pour eux quarante sous qui profiteraient aux pauvres, gardez-vous de la leur prêter: s'ils sont enterrés vifs, tant pis pour eux ! »
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