Besoin de parler.
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Besoin de parler.
Je ne sais pas ce que j'attend en postant un truc ici.
En fait, j'attend peut être rien. Probablement même.
Je trouve ça hilarant, ce site. Cet endroit ou nous nous revendiquons d'être des zèbres, d'être différents. C'est fou mais j'ai souvent l'impression qu'on manque d'empathie plus qu'on en souffre. C'est tordant, non ? Tordant et tordue, ce système dans lequel on régresse. Mais ça, la plupart du temps, tout le monde s'en fout. Après tout, ce ne sont pas nos affaires ? Qu'est-ce qu'on peut y faire ?
Je hais cette réalité tordue. Je la trouve insipide, dépourvue de tout sens commun et d'humanité. Ouais, je hais être un humain. Je hais chaque fibre de mon corps, la moindre molécule qui me compose. Je suis juste fatiguée je crois. En colère, probablement. Et je me déteste. Je me déteste tellement de ne pas pouvoir me fondre dans la masse, être un mouton, passer cette vie dans un état de léthargie absolue, sans jamais me poser plus que questions que celle de base : "Quand est-ce qu'on mange ?".
Mais j'ai pas ce genre de question. J'ai même du mal à me nourrir, une véritable bataille pour avaler trois bouchés. Je hais mon corps. Cette enveloppe terne, capricieuse, décharnée. Je suis petite, je suis maigre, j'ai mal en permanence. J'ai tout le temps la peau froide, avec la maladie de raynaud que je me trimbale. Froid en permanence, au point d'en avoir le vertige, au point de ne plus réussir à voir ce qu'il y a devant moi. Et j'ai faim. Tout le temps, en permanence, j'ai faim. Je pourrais dévorer le monde et pourtant ... Pourtant je mange rien. Que dalle. Je n'arrive même pas à manger ce que j'aime, pour dire. Je suis fatiguée, avec mes insomnies qui durent jusqu'à cinq heure dans la matinée et ma mère qui me réveille à six heure trente pour que j'aille au lycée.
Le lycée, tiens, parlons-en. Cet endroit pue en permanence, les gens crachent, hurlent, font des bruits atroces et hurle de rire ou glousse telle des dindes accablantes. J'en ai marre, de sentir toutes ces odeurs de clopes, de zamal (marijuana pour ceux qui ne parlent pas créole), de sperme, de pisse et de douleur. Oui, tellement de douleur, tellement de sang, tellement de larmes ... Et jamais on ne s'arrête pour les aider, on ne peut pas leur tendre la main parce que, nous déjà, on y arrive pas, c'est trop dur. Alors on rie comme des idiots à des vannes pas drôles, on ignore les hurlements de ce qui ont besoin d'aide, parce que putain, c'est déjà tellement dur d'être soi, de ne pas craquer, de ne pas s'enfuir ... Alors, le soir, enfermé dans notre chambre, on sort notre meilleur ami, celui qui nous punis, celui qui fait pousser un soupir de soulagement parce que, ces conneries, c'est comme être shooté, oublier la douleur pendant un futile instant, juste le temps de se détendre, d'échapper à tout ça ... Cet ami peut être un briquet, une bonne paire d'ongle, des lames de rasoirs, des ciseaux, des couteaux, des aiguilles ne cherchant qu'à trouver une veine ... Tout, tout plutôt que la douleur lancinante de penser, avec toutes ces idées trop rapides, trop douloureuses, si douloureuses qu'on pourrait s'y noyer ... Alors on jette un regard lassé par tout ça, par toutes ces belles paroles comme "tu verra, c'est qu'une question de temps", parce que cette phrase donne des envies de violence et de torture, parce que ça fait déjà tellement longtemps qu'on attend mais que jamais la douleur ne part. Non, la douleur ne veut pas partir, elle s'est faite une place de choix, dans vos entrailles, mordant à son bon plaisir et au pire moment ... Pire, les sentiments trop forts, trop brutaux, si tempétueux ... On se sent tellement égoïste, on se dit qu'on prend trop de place, qu'on pourrait être ramassé à la petite cuillère et que les autres doivent vous détestez à force de vous entendre vous plaindre .... Pourtant, on sait pas quoi faire, avec ses sentiments incontrôlables qui vous sautent à la gorge, qui vous lacèrent et qui vous laisse, tremblant sur le carreau fraîchement repeint de votre sang ... Dans ces moments-là, vient l'envie de la mort. On a envie d'elle, de fleurter avec elle, l'embrasser doucement avant qu'elle ne vous laisse de merveilleuses traces de son rouge à lèvre sanguinolent ... Et puis, elle est si attirante, avec sa belle couleur noir mazout qu'elle vous colle à la peau, avec son odeur d'essence et d'allumette ...
Alors, on y repense, à tout ce qu'on a pu faire, à ces masques qui écorche le visage, qui vous le dévore jusqu'à voir un parfait inconnu dans le miroir : qui est-il ? Qu'est-ce qu'il peut bien aimer ? Y a t'il des gens qui tiennent à lui ? Vous ne savez pas, ça tourne, ça brûle, comme une nausée incontrôlable, acide, une bile amère qui donne envie de vomir tripes et boyaux : mais vous n'êtes pas malade physiquement, il n'y a pas de médication pour vous guérir, non, vous, vous êtes malade de la vie, vous êtes malade dans votre tête. Mais tout le monde s'en fout que vous soyez malade là dedans, quelle importance cela peut-il bien avoir ? Non, le monde, lui, il veut que vous rapportiez votre part, même si vous souffrez de ce vilain défaut de fabrication, non, il s'en moque le monde : lui, il veut que vous jetiez cet argent qui pue la mort dans sa grande gueule béante, ce gouffre infernale qui veut plus, demande plus et use jusqu'à l'os avant de vous dévorez. Peu importe quel humain vous avez pu être, pour le monde, vous n'êtes qu'un chiffre de plus. Un numéro de sécu, de carte bancaire, un dossier, un fichier médical, un fichier scolaire ... Vous n'êtes qu'un chiffre, un objet déshumanisé par le monde pour qu'il se dise que vous n'êtes qu'un chiffre parmi tant d'autre sur du papier.
Puis, si vous n'arrivez pas à vous adaptez, c'est que vous ne faites aucun effort, alors tu te tais, et tu fais ton job et tu te force plus. Arrête de rejetez la faute sur les autres, parce que tout le monde s'en cogne, c'est juste toi qui a un problème. Et puis, c'est quoi ça, être un "zèbre" ou être "différent" ? Ce n'est qu'une mode de plus, c'était comme être "gay" ou "bi", c'est la mode mais personne ne sait ce que c'est alors arrête de mentir et bouge toi, ressemble à tout le monde et arrête de parler, de te poser des questions, de penser qu'on pourrais peut-être changer ça parce que c'est des conneries. Pourquoi tu te plains encore ? T'a tout ce qu'il faut pour être heureux, pense un peu qu'il y a pire que toi ! Et ceux qui vivent des guerres, ils se taisent et ils souffrent en silence, comme les bonnes personnes alors pourquoi tu peux pas te taire à la fin ! Pourquoi tu te plains encore que t'y arrive, que tu peux rentrer dans ce moule qui est pourtant fais exprès pour tout bon citoyen qui se respecte ?! Tais-toi, fais ce qu'on te dis, trime et tais-toi parce que dans ce monde trop bruyant, on a besoin que tu te taise, que tu laisse ceux qui ont du fric parler parce qu'eux, au moins, ils ont réussis leurs vies, parce que personne ne leurs à jamais rien donner ! Ouais, avoir des parents blindés de tunes, ça t'ouvre pas mal de porte mais faut le gagner ton job, même si t'es un privilégié ! Alors tais-toi, pourquoi tu essaie encore de parler, ça sert à rien, juste à faire peur ou à faire du mal alors tais-toi, sers les fesses et revis la même journée scabreuse en boucle, sinon tu te fera écrasé avec tout le mépris qu'on a pour les cafards.
Ce monde est tordant, à en crever de rire même, car plus nous nous développons, moins nous sommes humains. Nous ne sommes que des ruines, des chiffres, des insectes, et tant qu'on file droit, tout le monde se moque de savoir si tu va bien ou pas.
Je suis Jade et j'ai seize ans depuis peu. Je refais une seconde général. Je suis Haut Potentiel, avec un Q.I très hétérogène (pour l'analyse et le verbale et tout ce qui va avec : 150/ pour la zone mémoriel : 90) qui souffre d'un Trouble et Déficit Attentionnel avec Hypoactivité (le contraire de l'hyperactivité : on peut appeler ça le syndrome de la couette si vous comprenez pas), une Dyspraxie et pour finir, un sévère Trouble de l'Anxiété Social Majeur. Je suis presque une jeune adulte, mais j'ai ce détestable visage juvénile, avec mes joues rondes et mon air de gamine de treize ans qui réduit largement mon âge et donc ma crédibilité. Je cherche une correspondance. Je voudrais simplement quelqu'un avec qui parler, autant de sujets comme le cinéma, la littérature, les séries, la mort, les guerres ou la politique ... Ou discuter de ces particularités dont on souffre ou grâce auquel on peut s'épanouir. Le texte plus haut donne le ton, ma vision de notre système qui me semble dépassé et particulièrement anesthésiant mais je ne fais pas de reproches ou de jugement.
Je vais éviter de même me relire. J'en ai marre de mon foutu faux-self qui m'oblige à me rendre mielleuse et je suis rarement dans un état de fatigue assez intense pour me laisser aller à ce point. C'était un mélange de crise de nerfs et d'une demande pour avoir une personne avec laquelle je pourrais parler. C'est dur pour moi de faire confiance, parce que je n'ai pas toujours eu la vie facile et on va dire que j'ai déjà assez subis de harcèlement (sexuel entre autre) alors soyez indulgent avec moi si je vous parais trop méfiante s'il vous plaît.
Bonne existence et bonne non-vie à tout ceux qui sont comme moi : des fantômes.
En fait, j'attend peut être rien. Probablement même.
Je trouve ça hilarant, ce site. Cet endroit ou nous nous revendiquons d'être des zèbres, d'être différents. C'est fou mais j'ai souvent l'impression qu'on manque d'empathie plus qu'on en souffre. C'est tordant, non ? Tordant et tordue, ce système dans lequel on régresse. Mais ça, la plupart du temps, tout le monde s'en fout. Après tout, ce ne sont pas nos affaires ? Qu'est-ce qu'on peut y faire ?
Je hais cette réalité tordue. Je la trouve insipide, dépourvue de tout sens commun et d'humanité. Ouais, je hais être un humain. Je hais chaque fibre de mon corps, la moindre molécule qui me compose. Je suis juste fatiguée je crois. En colère, probablement. Et je me déteste. Je me déteste tellement de ne pas pouvoir me fondre dans la masse, être un mouton, passer cette vie dans un état de léthargie absolue, sans jamais me poser plus que questions que celle de base : "Quand est-ce qu'on mange ?".
Mais j'ai pas ce genre de question. J'ai même du mal à me nourrir, une véritable bataille pour avaler trois bouchés. Je hais mon corps. Cette enveloppe terne, capricieuse, décharnée. Je suis petite, je suis maigre, j'ai mal en permanence. J'ai tout le temps la peau froide, avec la maladie de raynaud que je me trimbale. Froid en permanence, au point d'en avoir le vertige, au point de ne plus réussir à voir ce qu'il y a devant moi. Et j'ai faim. Tout le temps, en permanence, j'ai faim. Je pourrais dévorer le monde et pourtant ... Pourtant je mange rien. Que dalle. Je n'arrive même pas à manger ce que j'aime, pour dire. Je suis fatiguée, avec mes insomnies qui durent jusqu'à cinq heure dans la matinée et ma mère qui me réveille à six heure trente pour que j'aille au lycée.
Le lycée, tiens, parlons-en. Cet endroit pue en permanence, les gens crachent, hurlent, font des bruits atroces et hurle de rire ou glousse telle des dindes accablantes. J'en ai marre, de sentir toutes ces odeurs de clopes, de zamal (marijuana pour ceux qui ne parlent pas créole), de sperme, de pisse et de douleur. Oui, tellement de douleur, tellement de sang, tellement de larmes ... Et jamais on ne s'arrête pour les aider, on ne peut pas leur tendre la main parce que, nous déjà, on y arrive pas, c'est trop dur. Alors on rie comme des idiots à des vannes pas drôles, on ignore les hurlements de ce qui ont besoin d'aide, parce que putain, c'est déjà tellement dur d'être soi, de ne pas craquer, de ne pas s'enfuir ... Alors, le soir, enfermé dans notre chambre, on sort notre meilleur ami, celui qui nous punis, celui qui fait pousser un soupir de soulagement parce que, ces conneries, c'est comme être shooté, oublier la douleur pendant un futile instant, juste le temps de se détendre, d'échapper à tout ça ... Cet ami peut être un briquet, une bonne paire d'ongle, des lames de rasoirs, des ciseaux, des couteaux, des aiguilles ne cherchant qu'à trouver une veine ... Tout, tout plutôt que la douleur lancinante de penser, avec toutes ces idées trop rapides, trop douloureuses, si douloureuses qu'on pourrait s'y noyer ... Alors on jette un regard lassé par tout ça, par toutes ces belles paroles comme "tu verra, c'est qu'une question de temps", parce que cette phrase donne des envies de violence et de torture, parce que ça fait déjà tellement longtemps qu'on attend mais que jamais la douleur ne part. Non, la douleur ne veut pas partir, elle s'est faite une place de choix, dans vos entrailles, mordant à son bon plaisir et au pire moment ... Pire, les sentiments trop forts, trop brutaux, si tempétueux ... On se sent tellement égoïste, on se dit qu'on prend trop de place, qu'on pourrait être ramassé à la petite cuillère et que les autres doivent vous détestez à force de vous entendre vous plaindre .... Pourtant, on sait pas quoi faire, avec ses sentiments incontrôlables qui vous sautent à la gorge, qui vous lacèrent et qui vous laisse, tremblant sur le carreau fraîchement repeint de votre sang ... Dans ces moments-là, vient l'envie de la mort. On a envie d'elle, de fleurter avec elle, l'embrasser doucement avant qu'elle ne vous laisse de merveilleuses traces de son rouge à lèvre sanguinolent ... Et puis, elle est si attirante, avec sa belle couleur noir mazout qu'elle vous colle à la peau, avec son odeur d'essence et d'allumette ...
Alors, on y repense, à tout ce qu'on a pu faire, à ces masques qui écorche le visage, qui vous le dévore jusqu'à voir un parfait inconnu dans le miroir : qui est-il ? Qu'est-ce qu'il peut bien aimer ? Y a t'il des gens qui tiennent à lui ? Vous ne savez pas, ça tourne, ça brûle, comme une nausée incontrôlable, acide, une bile amère qui donne envie de vomir tripes et boyaux : mais vous n'êtes pas malade physiquement, il n'y a pas de médication pour vous guérir, non, vous, vous êtes malade de la vie, vous êtes malade dans votre tête. Mais tout le monde s'en fout que vous soyez malade là dedans, quelle importance cela peut-il bien avoir ? Non, le monde, lui, il veut que vous rapportiez votre part, même si vous souffrez de ce vilain défaut de fabrication, non, il s'en moque le monde : lui, il veut que vous jetiez cet argent qui pue la mort dans sa grande gueule béante, ce gouffre infernale qui veut plus, demande plus et use jusqu'à l'os avant de vous dévorez. Peu importe quel humain vous avez pu être, pour le monde, vous n'êtes qu'un chiffre de plus. Un numéro de sécu, de carte bancaire, un dossier, un fichier médical, un fichier scolaire ... Vous n'êtes qu'un chiffre, un objet déshumanisé par le monde pour qu'il se dise que vous n'êtes qu'un chiffre parmi tant d'autre sur du papier.
Puis, si vous n'arrivez pas à vous adaptez, c'est que vous ne faites aucun effort, alors tu te tais, et tu fais ton job et tu te force plus. Arrête de rejetez la faute sur les autres, parce que tout le monde s'en cogne, c'est juste toi qui a un problème. Et puis, c'est quoi ça, être un "zèbre" ou être "différent" ? Ce n'est qu'une mode de plus, c'était comme être "gay" ou "bi", c'est la mode mais personne ne sait ce que c'est alors arrête de mentir et bouge toi, ressemble à tout le monde et arrête de parler, de te poser des questions, de penser qu'on pourrais peut-être changer ça parce que c'est des conneries. Pourquoi tu te plains encore ? T'a tout ce qu'il faut pour être heureux, pense un peu qu'il y a pire que toi ! Et ceux qui vivent des guerres, ils se taisent et ils souffrent en silence, comme les bonnes personnes alors pourquoi tu peux pas te taire à la fin ! Pourquoi tu te plains encore que t'y arrive, que tu peux rentrer dans ce moule qui est pourtant fais exprès pour tout bon citoyen qui se respecte ?! Tais-toi, fais ce qu'on te dis, trime et tais-toi parce que dans ce monde trop bruyant, on a besoin que tu te taise, que tu laisse ceux qui ont du fric parler parce qu'eux, au moins, ils ont réussis leurs vies, parce que personne ne leurs à jamais rien donner ! Ouais, avoir des parents blindés de tunes, ça t'ouvre pas mal de porte mais faut le gagner ton job, même si t'es un privilégié ! Alors tais-toi, pourquoi tu essaie encore de parler, ça sert à rien, juste à faire peur ou à faire du mal alors tais-toi, sers les fesses et revis la même journée scabreuse en boucle, sinon tu te fera écrasé avec tout le mépris qu'on a pour les cafards.
Ce monde est tordant, à en crever de rire même, car plus nous nous développons, moins nous sommes humains. Nous ne sommes que des ruines, des chiffres, des insectes, et tant qu'on file droit, tout le monde se moque de savoir si tu va bien ou pas.
Je suis Jade et j'ai seize ans depuis peu. Je refais une seconde général. Je suis Haut Potentiel, avec un Q.I très hétérogène (pour l'analyse et le verbale et tout ce qui va avec : 150/ pour la zone mémoriel : 90) qui souffre d'un Trouble et Déficit Attentionnel avec Hypoactivité (le contraire de l'hyperactivité : on peut appeler ça le syndrome de la couette si vous comprenez pas), une Dyspraxie et pour finir, un sévère Trouble de l'Anxiété Social Majeur. Je suis presque une jeune adulte, mais j'ai ce détestable visage juvénile, avec mes joues rondes et mon air de gamine de treize ans qui réduit largement mon âge et donc ma crédibilité. Je cherche une correspondance. Je voudrais simplement quelqu'un avec qui parler, autant de sujets comme le cinéma, la littérature, les séries, la mort, les guerres ou la politique ... Ou discuter de ces particularités dont on souffre ou grâce auquel on peut s'épanouir. Le texte plus haut donne le ton, ma vision de notre système qui me semble dépassé et particulièrement anesthésiant mais je ne fais pas de reproches ou de jugement.
Je vais éviter de même me relire. J'en ai marre de mon foutu faux-self qui m'oblige à me rendre mielleuse et je suis rarement dans un état de fatigue assez intense pour me laisser aller à ce point. C'était un mélange de crise de nerfs et d'une demande pour avoir une personne avec laquelle je pourrais parler. C'est dur pour moi de faire confiance, parce que je n'ai pas toujours eu la vie facile et on va dire que j'ai déjà assez subis de harcèlement (sexuel entre autre) alors soyez indulgent avec moi si je vous parais trop méfiante s'il vous plaît.
Bonne existence et bonne non-vie à tout ceux qui sont comme moi : des fantômes.
DestroyBody- Messages : 5
Date d'inscription : 03/01/2017
Age : 24
Localisation : Nïmes
Re: Besoin de parler.
Et bien, tout d'abord bienvenue .
La plupart des gens ici ont de l'empathie, après ceux qu'on entend le plus sur ce site ne sont pas représentatifs (non, le zèbre n'est pas UN chômeur célibataire longue durée aigri avec une tendance nette à la masturbation intellectuelle - toi lecteur, si tu viens me prendre la tête avec l'expression masturbation intellectuelle, voici une cacahouète, parce que visiblement tu es concerné). Je te suggère d'essayer les IRL (s'il y en a dans ton coin) ou le DISCORD officiel, ce serait peut-être plus enrichissant : l'âge ne compte pas réellement, c'est ce qui fait la magie des rencontres. Bien évidemment, zèbre n'est pas synonyme de bisounours, et c'est bien de garder en tête .
Je lis pas mal de souffrance. Et oui, tu as 16 ans. A cet âge-là j'étais à peine mieux que toi . Mon test n'était pas très poussé (vieille version...), mais j'ai aussi un test de QI hétérogène et j'ai passé des tests à l'hosto pour des problèmes de mémoire. Une partie des gens que je croise pense que je suis conne, vraiment. Mais j'ai une bonne nouvelle : oui, ça s'arrange avec le temps (globalement).
Tu es au lycée. A cet âge là, oui, c'est la merde. ça s'arrange un peu après à mon sens. C'est comme la gastro : à l'instant T oui, tu en chie, mais après ça va mieux (notamment parce que tu n'es pas obligée de vivre/suivre/rendre des comptes à tes parents). Bon, c'est pas vraiment l'heure de rentrer dans de grandes considérations philosophiques pour moi, du coup, je vais faire un résumé de ce qui me vient en tête en lisant ton message .
La souffrance est propre à chacun. Elle n'en est pas moins légitime . Sinon, personne n'a le droit se plaindre à part les petits africains (ou whatever) sur le point de mourir de faim dans les cinq minutes, parce qu'il y a toujours pire (genre, les petits africains qui vont mourir de faim dans quatre minutes?). Le fait d'être aisé n'a jamais empêché de se suicider, par exemple... et ton entourage a l'air assez culpabilisant.
Tu as l'air aussi au bout du rouleau... Vraiment. J'ai pas de conseil à donner là dessus mais bon... soucis de santé + grosses difficultés à manger (anorexie?) + harcèlement + harcèlement sexuel + insomnies + sensibilité à fleur de peau + envies de mourir + scarification + solitude. Normalement, rien qu'avec la moitié de ce bingo tu peux avoir une consultation d'office chez un psy/médecin en toute légitimité... Je pense que tu as besoin d'être aidée et que, vraiment, c'est légitime :/.
Le test de QI, c'est comme le fight club. Sauf entre initiés, on en parle pas parce que les gens comprennent pas . C'est comme ça... ça fait partie des choses qu'il faut vivre pour comprendre. Mais on en trouve .
Trouve les bonnes personnes pour échanger, et laisse les autres en dehors . Elles ne comprennent pas, tant pis. ça arrive :/. C'est pas grave. Tant qu'on a des personnes qui comprennent .
Le moule, c'est bien, si tu arrives à rentrer dedans. Sinon bah, fait semblant tant que tu peux, c'est toujours utile. Idéalement, trouve des personnes/moments où tu peux être en dehors. Si tu n'y arrives pas, tant pis, on ne demande pas aux poissons de grimper aux arbres.
Si tu ne sens pas une personne, dégage là. Et c'est tout. Maintenir une conversation par politesse est la pire des choses possibles pour soi.
Ta croissance se poursuit jusqu'à 21 ans . Ta silhouette est loin d'être définie. Trèèèès loin d'être définie.
Je crois que ce sera tout. J'espère avoir aidé un peu... Je ne pense pas être la personne idéale pour un échange (surtout en ce moment...), mais j'espère que tu trouveras. Courage!
La plupart des gens ici ont de l'empathie, après ceux qu'on entend le plus sur ce site ne sont pas représentatifs (non, le zèbre n'est pas UN chômeur célibataire longue durée aigri avec une tendance nette à la masturbation intellectuelle - toi lecteur, si tu viens me prendre la tête avec l'expression masturbation intellectuelle, voici une cacahouète, parce que visiblement tu es concerné). Je te suggère d'essayer les IRL (s'il y en a dans ton coin) ou le DISCORD officiel, ce serait peut-être plus enrichissant : l'âge ne compte pas réellement, c'est ce qui fait la magie des rencontres. Bien évidemment, zèbre n'est pas synonyme de bisounours, et c'est bien de garder en tête .
Je lis pas mal de souffrance. Et oui, tu as 16 ans. A cet âge-là j'étais à peine mieux que toi . Mon test n'était pas très poussé (vieille version...), mais j'ai aussi un test de QI hétérogène et j'ai passé des tests à l'hosto pour des problèmes de mémoire. Une partie des gens que je croise pense que je suis conne, vraiment. Mais j'ai une bonne nouvelle : oui, ça s'arrange avec le temps (globalement).
Tu es au lycée. A cet âge là, oui, c'est la merde. ça s'arrange un peu après à mon sens. C'est comme la gastro : à l'instant T oui, tu en chie, mais après ça va mieux (notamment parce que tu n'es pas obligée de vivre/suivre/rendre des comptes à tes parents). Bon, c'est pas vraiment l'heure de rentrer dans de grandes considérations philosophiques pour moi, du coup, je vais faire un résumé de ce qui me vient en tête en lisant ton message .
La souffrance est propre à chacun. Elle n'en est pas moins légitime . Sinon, personne n'a le droit se plaindre à part les petits africains (ou whatever) sur le point de mourir de faim dans les cinq minutes, parce qu'il y a toujours pire (genre, les petits africains qui vont mourir de faim dans quatre minutes?). Le fait d'être aisé n'a jamais empêché de se suicider, par exemple... et ton entourage a l'air assez culpabilisant.
Tu as l'air aussi au bout du rouleau... Vraiment. J'ai pas de conseil à donner là dessus mais bon... soucis de santé + grosses difficultés à manger (anorexie?) + harcèlement + harcèlement sexuel + insomnies + sensibilité à fleur de peau + envies de mourir + scarification + solitude. Normalement, rien qu'avec la moitié de ce bingo tu peux avoir une consultation d'office chez un psy/médecin en toute légitimité... Je pense que tu as besoin d'être aidée et que, vraiment, c'est légitime :/.
Le test de QI, c'est comme le fight club. Sauf entre initiés, on en parle pas parce que les gens comprennent pas . C'est comme ça... ça fait partie des choses qu'il faut vivre pour comprendre. Mais on en trouve .
Trouve les bonnes personnes pour échanger, et laisse les autres en dehors . Elles ne comprennent pas, tant pis. ça arrive :/. C'est pas grave. Tant qu'on a des personnes qui comprennent .
Le moule, c'est bien, si tu arrives à rentrer dedans. Sinon bah, fait semblant tant que tu peux, c'est toujours utile. Idéalement, trouve des personnes/moments où tu peux être en dehors. Si tu n'y arrives pas, tant pis, on ne demande pas aux poissons de grimper aux arbres.
Si tu ne sens pas une personne, dégage là. Et c'est tout. Maintenir une conversation par politesse est la pire des choses possibles pour soi.
Ta croissance se poursuit jusqu'à 21 ans . Ta silhouette est loin d'être définie. Trèèèès loin d'être définie.
Je crois que ce sera tout. J'espère avoir aidé un peu... Je ne pense pas être la personne idéale pour un échange (surtout en ce moment...), mais j'espère que tu trouveras. Courage!
Cerise- Messages : 1141
Date d'inscription : 08/05/2012
Localisation : Toulouse :)
Sakai- Messages : 18
Date d'inscription : 08/12/2016
Age : 30
Localisation : 83
Re: Besoin de parler.
Bonjour DB,
Vu comme tu poses le problème, il me semble les gens ici vont plus chercher à t'aider et à te donner des conseils qu'à discuter avec toi.
Est-ce que c'est ce que tu attends ? Est-ce que tu veux être traitée comme une simple adolescente de 16 ans mal dans sa peau ?
C'est à dire qu'on prenne l'ascendant sur toi, en évacuant toutes tes questions métaphysiques, pour te dire d'aller voir quelqu'un de compétent, de manger équilibré, et de dormir 9 heures par nuit ?
Sinon ici nous sommes sur un forum. Je ne sais pas si c'est le plus approprié pour avoir des grandes discussions, mais théoriquement tu peux créer des sujets ou intervenir dans ceux existants pour essayer de faire avancer ta pensée. Et éventuellement découvrir des personnes avec qui tu aurais des affinités pour discuter en privé.
h t t p s : / / f r.wikipedia.org/wiki/Infantilisation
PS: Sérieux, dans ton lycée les gens sentent le sperme ??
Vu comme tu poses le problème, il me semble les gens ici vont plus chercher à t'aider et à te donner des conseils qu'à discuter avec toi.
Est-ce que c'est ce que tu attends ? Est-ce que tu veux être traitée comme une simple adolescente de 16 ans mal dans sa peau ?
C'est à dire qu'on prenne l'ascendant sur toi, en évacuant toutes tes questions métaphysiques, pour te dire d'aller voir quelqu'un de compétent, de manger équilibré, et de dormir 9 heures par nuit ?
Sinon ici nous sommes sur un forum. Je ne sais pas si c'est le plus approprié pour avoir des grandes discussions, mais théoriquement tu peux créer des sujets ou intervenir dans ceux existants pour essayer de faire avancer ta pensée. Et éventuellement découvrir des personnes avec qui tu aurais des affinités pour discuter en privé.
h t t p s : / / f r.wikipedia.org/wiki/Infantilisation
PS: Sérieux, dans ton lycée les gens sentent le sperme ??
Invité- Invité
Re: Besoin de parler.
bienvenue DestroyBody :-)
le mot destroy est cool je trouvce, sait pas trop pourquoi mais bon ça le fait :-)
pour le bruit et la bétise du monde, oui bien des zèbres connaissent cela, on finit par ne plus entendre parce que on est pris dans les choses qu'on aime soi
puis on finit par piger quel e groupe n'est pas si homogène et qu'il ya des comme soi dans la vie, ils ne pensent pas tous et toutes à se shooter et à baiser
puis bon ya d'autres choses cool à faire même si l'amour c'est bien aussi , mais autant le faire avec quelqu'un qu'on aime , pour le shoot je suis pas abonné, je suis café chocolat , les dépendances agravent plus qu'elles n'aident, surtout seul avec soi même
bon courage !
et tu es au bon endroit, je suis certain que tu trouveras plein de gens de ton age avec qui causer de tes maux et tes mots
on est quand même bcp finalement
étonnant non ?
le mot destroy est cool je trouvce, sait pas trop pourquoi mais bon ça le fait :-)
pour le bruit et la bétise du monde, oui bien des zèbres connaissent cela, on finit par ne plus entendre parce que on est pris dans les choses qu'on aime soi
puis on finit par piger quel e groupe n'est pas si homogène et qu'il ya des comme soi dans la vie, ils ne pensent pas tous et toutes à se shooter et à baiser
puis bon ya d'autres choses cool à faire même si l'amour c'est bien aussi , mais autant le faire avec quelqu'un qu'on aime , pour le shoot je suis pas abonné, je suis café chocolat , les dépendances agravent plus qu'elles n'aident, surtout seul avec soi même
bon courage !
et tu es au bon endroit, je suis certain que tu trouveras plein de gens de ton age avec qui causer de tes maux et tes mots
on est quand même bcp finalement
étonnant non ?
Invité- Invité
Re: Besoin de parler.
Joli assemblage de mots. Si un jour tu écris un bouquin, j'aimerais faire partie des lecteurs.
La mort c'est un peu comme une sirène, une face luisante absolument attirante et une face crue douloureusement répugnante. N'oublie pas de regarder de temps en temps l'autre face, histoire de ne pas te laisser hypnotiser par son chant (et si tu ne vois pas comment faire, aller voir un psy peut être un bon raccourci).
Désolé je sais que ce n'est pas un conseil que tu demandais, mais bon ma conscience ne m'a pas laissé le choix. Discuter avec quelqu'un qui parle de souffrance et d'automutilation sans prendre position sur le sujet, ça ressemble quand même fort à une partie de squash les yeux bandés avec une balle explosive (et puis bonjour la culpabilité pour celui des deux qui a lançé la balle).
La mort c'est un peu comme une sirène, une face luisante absolument attirante et une face crue douloureusement répugnante. N'oublie pas de regarder de temps en temps l'autre face, histoire de ne pas te laisser hypnotiser par son chant (et si tu ne vois pas comment faire, aller voir un psy peut être un bon raccourci).
Désolé je sais que ce n'est pas un conseil que tu demandais, mais bon ma conscience ne m'a pas laissé le choix. Discuter avec quelqu'un qui parle de souffrance et d'automutilation sans prendre position sur le sujet, ça ressemble quand même fort à une partie de squash les yeux bandés avec une balle explosive (et puis bonjour la culpabilité pour celui des deux qui a lançé la balle).
Re: Besoin de parler.
Je pense qu'elle est prise à son propre piège.
Elle magnifie la mort, la douleur ("On a envie d'elle, de fleurter avec elle, l'embrasser doucement avant qu'elle ne vous laisse de merveilleuses traces de son rouge à lèvre sanguinolent" ) et on ne voit plus les interrogations qui sont autour.
Ça me donne l'impression qu'elle exhibe sa souffrance pour qu'on la prenne au sérieux. Que les avantages qui peuvent être les siens (issue d'une famille aisée ? "Ouais, avoir des parents blindés de tunes, ça t'ouvre pas mal de porte mais faut le gagner ton job, même si t'es un privilégié !") ne suffisent pas à donner un sens à sa vie, à la rendre heureuse, et qu'elle cherche à donner de la chair à tout ça.
Je suis peut-être à côté de la plaque, mais c'est l'effet que ça me fait.
Et si c'est bien ça, c'est dommage de finir par obtenir l'inverse de l'effet escompté.
Elle magnifie la mort, la douleur ("On a envie d'elle, de fleurter avec elle, l'embrasser doucement avant qu'elle ne vous laisse de merveilleuses traces de son rouge à lèvre sanguinolent" ) et on ne voit plus les interrogations qui sont autour.
Ça me donne l'impression qu'elle exhibe sa souffrance pour qu'on la prenne au sérieux. Que les avantages qui peuvent être les siens (issue d'une famille aisée ? "Ouais, avoir des parents blindés de tunes, ça t'ouvre pas mal de porte mais faut le gagner ton job, même si t'es un privilégié !") ne suffisent pas à donner un sens à sa vie, à la rendre heureuse, et qu'elle cherche à donner de la chair à tout ça.
Je suis peut-être à côté de la plaque, mais c'est l'effet que ça me fait.
Et si c'est bien ça, c'est dommage de finir par obtenir l'inverse de l'effet escompté.
Invité- Invité
Re: Besoin de parler.
Bonsoir.
Je tenais à vous remercier de m'avoir répondu. Je ne m'attendais pas réellement à avoir de réponse à ce post et ça m'a fait du bien de lire vos réponses (et j'ai vraiment cette sale impression d'être très pompeuse alors que ce n'est ni le but ni le cas ... Désolée si vous le ressentez ainsi).
Ensuite, par manque de temps, je me permet de répondre rapidement :
Cerise : Merci infiniment pour ton message. Tu a été la première à me répondre et ton message m'a fait du bien (j'aime beaucoup tes références au Fight Club et à Einstein ;3). Pour ce qui est de ma loterie personnelle, tu a un véritable bingo ... Je suis effectivement au bout d'un très long rouleau et on va dire que mon cas ne s'arrange pas vraiment en ce moment ... Mais je me battrais, au moins pour les gens que j'aime. Pour ce qui est de mon entourage culpabilisant, c'est assez juste sans vraiment l'être. J'ai mon seul premier véritable ami (vivant à Marseille, le piiiiiiied quand on sait que je ne vis plus là-bas XP) qui ne comprend pas toujours et qui a du mal à supporter que je vois des médecins avec leurs jolies gellules colorées ... Et on va simplement dire que j'ai été élever dans un climat ... Particulier ? X)
Pour ce qui est du lycée, il y a au moins une amélioration de ce côté là : je suis dans une classe un tant soit peu compréhensive car plus personne ne se moque de moi lorsque j'ai une crise (panique/tétanie/nerfs/larmes ...) et personne ne m'a encore frapper ou insulter devant moi alors je suppose que je peux essayer de les approcher (mais pour le moment, je vais faire le pokémon sauvage et me tapir dans les hautes herbes) Et enfin ... J'espère sincèrement que je vais continuer mon évolution physique ou je vais me faire un devoir d'apprendre le japonais et d'aller vivre au Japon (une moyenne de taille plus basse que celle des françaises) parce qu'au moins, là-bas, je pourrais enfin attraper les barres au dessus des sièges pour me tenir debout X) Et j'espère sincèrement que tu va mieux et que ta situation s'améliore ^^
Sakai : Merci :3 Pour ce qui est du processus de vivre, j'essaie déjà de trouver ma "place" ... Du moins, je ne suis pas satisfaite du terme "place" dans ce contexte : je cherche simplement comment faire coexister ma personnalité, mes sentiments et ceux des autres ... Plus simple à dire qu'à faire ^^"" Et, pour ce qui est des chemins les plus sombres, j'ai rencontrée quelques personnes et les rares amis qu'ils ont été sont, pour la plupart, dans des situations bien plus douloureuses que la mienne et certains ont choisis d'arrêter la douleur de façon ... radical. Bref, encore merci pour ton message ^^
Penguin (réponse au 1er message) : J'avoue avoir poser mon problème de façon peu ... Subtil (?) et comme je ne pensait pas qu'on me répondrait, je n'y ai pas fais très attention ... Et j'en suis parfaitement consciente et désolée parce que laisser mes sentiments négatifs exploser dans la rubrique d'un forum n'était probablement pas la meilleure chose à faire ... ^^"" Ensuite, la vérité est que je cherche plutôt un équilibre : je voudrais pouvoir être ménager, plutôt en raison de ma (détestable) sensibilité exacerbée plutôt quand raison de mon âge. De plus, l'infantilisation me paraît peu acceptable et je n'ai pas le caractère à me laisser dominer. Et je tiens également à dire que mon problème à ce niveau là, est que j'aimerais justement qu'on me laisse agir en adulte plus souvent et aussi être bien plus prise au sérieux et pas que l'on me snobe parce que j'ai seize ans et de toute façon, cette manie de me rabaisser pour cause de mon âge peu avancée me met dans un état de nerfs peu commun. Je suppose que l'on peut prendre ça pour de l'immaturité mais à mes yeux, le fait de me rappeler ma minorité et donc ma supposée ignorance du monde est juste un profond manque de respect Participer a d'autres discussions dans le forum ne serait pas un problème en sois et le fait d'avancer ma pensée est plus qu'alléchante mais c'est la première que je poste quoi que ce soit sur un forum alors j'avoue ne pas vraiment avoir de marques et je ne pense pas être la mieux placée pour donner des conseils. Et oui, dans mon lycée, les gens copulent dans les toilettes, lycéens comme pions, alors crois-moi, ce genre d'odeur est particulièrement forte et indiscrète en plus d'être un véritable cauchemar pour tous ceux possédant un bon sens olfactif ;p
Zebulon3.0 : Merci ^^ Comme "destroy" veut dire "destruction", je suppose que c'est assez vendeur et que c'est assez peu commun comme mélanges de sonorités Pour ce qui est du bruit, si je fini par ne plus les entendre, ce sera probablement pour cause de surdité, avec ma musique "de sauvage" (selon les termes populaires qui désigne le rock et le métal) à fond dans mes petites oreilles X) Pour ce qui est de trouver des personnes hétérogènes du groupe homogènes, j'ai heureusement eu la chance de rencontrer la meilleure personne de mon monde au collège et de pouvoir toujours compter sur elle (même si Skype y est pour beaucoup) et heureusement que tous ne pensent pas qu'à cela sinon nous serions pour la plupart d'entre nous, ados, dans de beaux draps X) Pour ce qui est des dépendances, je ne suis pas accro à des choses tel que le tabac, l’alcool, la drogue ou les médocs ... Et de toute façon, ça ne fonctionne pas sur moi. Alors, niveau addictions, je suis chocolat chaud, solitude et scarification. C'est d'ailleurs à cause de cette dernière addiction que j'ai choisi ce pseudo Merci beaucoup de tes encouragements ^^ Et oui, contre toute attente, ça m'étonne encore X)
Potiron : Ce sera avec grande joie mais Dame Inspiration est une maîtresse bien difficile et qui aime jouer avec mes nerfs. Heureusement, je suis solide et elle me laisse parfois des moments de répit dans lesquelles elle se laisse aller à me donner un tant soit peu d'elle et de liberté.
Pour ce qui est de la sirène (et je tiens à dire que j'aime beaucoup cette métaphore), ces deux faces sont souvent mes deux problèmes les plus dangereux : la plus belle est d'une attirance parfois irrésistible et avec elle, tout est question d'adrénaline. L'autre, en revanche, me laisse en proie à de violentes angoisses qui me font souvent perdre pied. Mais, heureusement, j'ai un phare dans ma longue nuit pluvieuse et, comme Ulysse, de très bonnes boules Quiès (ou bouchons d'oreilles) Pour ce qui est de l'automutilation, je suis désolée. Je ne fait pas qu'en parler et je ne voudrais pas que l'on culpabilise sur mon sort. Surtout que tu n'a absolument rien a te reprocher car tu n'a pas lancer cette balle et rien ne t'oblige à la rattraper. Merci, de ton inquiétude et de ce conseil judicieux
Penguin (pour le deuxième message) : Il est effectivement plus que probable que je me sois laisser emprisonner par ma propre toile ... Et je dois bien avouer qu'il est parfois plus facile de s'y laisser emprisonner qu'essayer d'en ressortir. Ensuite ... L'exhibition de ma souffrance est souvent bien plus explosive et mais j'essaie surtout d'avoir la maturité nécessaire pour ne pas l'exhiber sur Internet, au vu et su de tous. En revanche, je pense plutôt chercher une certaine forme de légitimité dans cette souffrance, un "droit" de souffrir. Et pour les privilèges qui me sont accordés, et bien ... Je fais plutôt parti de gens en bas de la chaîne alimentaires, mais avec des parents très curieux et ouvert et une éducation qui peut effectivement me faire passer pour une enfant avec une situation aisée, et j'avoue que l'idée doit être très confortable ... Malheureusement, le fait que je sois en sous-alimentation et que je porte des vieilles fringues et des chaussures déchirées indiquent clairement que les seuls privilèges que je possède ne sont dû qu'à mon bagou, une bonne culture G ainsi que des valeurs tel le respect ou honnêteté (surtout lorsqu'il est mutuel) ^^ Et j'avoue que c'était probablement impossible à deviner avec mes manières un peu tordu d'exposer les choses
Voilà, voilà ... J'ai une dernière chose à dire, vu que le conseil général est d'aller voir un professionnel de la santé psychologique ... Ou plutôt, des précisions : Je ne possède pas les moyens financiers le permettant. Je ne possède pas de temps le permettant. Et pour (enfin) finir, je vais voir des psychiatres, des psychothérapeutes et toutes autres sortes de grand manitous qui pourrait réparer les pièces brisées à l'intérieur de mon crâne et j'avoue y avoir développé une allergie et un scepticisme déconcertant X) J'en ai vu au moins dix et il en a fallu un onzième pour -enfin- découvrir mes rayures et je pense avoir eu ma dose pour au moins deux vies entières.
Merci encore pour vos réponses et conseils.
Passez une bonne soirée/journée/nuit
Je tenais à vous remercier de m'avoir répondu. Je ne m'attendais pas réellement à avoir de réponse à ce post et ça m'a fait du bien de lire vos réponses (et j'ai vraiment cette sale impression d'être très pompeuse alors que ce n'est ni le but ni le cas ... Désolée si vous le ressentez ainsi).
Ensuite, par manque de temps, je me permet de répondre rapidement :
Cerise : Merci infiniment pour ton message. Tu a été la première à me répondre et ton message m'a fait du bien (j'aime beaucoup tes références au Fight Club et à Einstein ;3). Pour ce qui est de ma loterie personnelle, tu a un véritable bingo ... Je suis effectivement au bout d'un très long rouleau et on va dire que mon cas ne s'arrange pas vraiment en ce moment ... Mais je me battrais, au moins pour les gens que j'aime. Pour ce qui est de mon entourage culpabilisant, c'est assez juste sans vraiment l'être. J'ai mon seul premier véritable ami (vivant à Marseille, le piiiiiiied quand on sait que je ne vis plus là-bas XP) qui ne comprend pas toujours et qui a du mal à supporter que je vois des médecins avec leurs jolies gellules colorées ... Et on va simplement dire que j'ai été élever dans un climat ... Particulier ? X)
Pour ce qui est du lycée, il y a au moins une amélioration de ce côté là : je suis dans une classe un tant soit peu compréhensive car plus personne ne se moque de moi lorsque j'ai une crise (panique/tétanie/nerfs/larmes ...) et personne ne m'a encore frapper ou insulter devant moi alors je suppose que je peux essayer de les approcher (mais pour le moment, je vais faire le pokémon sauvage et me tapir dans les hautes herbes) Et enfin ... J'espère sincèrement que je vais continuer mon évolution physique ou je vais me faire un devoir d'apprendre le japonais et d'aller vivre au Japon (une moyenne de taille plus basse que celle des françaises) parce qu'au moins, là-bas, je pourrais enfin attraper les barres au dessus des sièges pour me tenir debout X) Et j'espère sincèrement que tu va mieux et que ta situation s'améliore ^^
Sakai : Merci :3 Pour ce qui est du processus de vivre, j'essaie déjà de trouver ma "place" ... Du moins, je ne suis pas satisfaite du terme "place" dans ce contexte : je cherche simplement comment faire coexister ma personnalité, mes sentiments et ceux des autres ... Plus simple à dire qu'à faire ^^"" Et, pour ce qui est des chemins les plus sombres, j'ai rencontrée quelques personnes et les rares amis qu'ils ont été sont, pour la plupart, dans des situations bien plus douloureuses que la mienne et certains ont choisis d'arrêter la douleur de façon ... radical. Bref, encore merci pour ton message ^^
Penguin (réponse au 1er message) : J'avoue avoir poser mon problème de façon peu ... Subtil (?) et comme je ne pensait pas qu'on me répondrait, je n'y ai pas fais très attention ... Et j'en suis parfaitement consciente et désolée parce que laisser mes sentiments négatifs exploser dans la rubrique d'un forum n'était probablement pas la meilleure chose à faire ... ^^"" Ensuite, la vérité est que je cherche plutôt un équilibre : je voudrais pouvoir être ménager, plutôt en raison de ma (détestable) sensibilité exacerbée plutôt quand raison de mon âge. De plus, l'infantilisation me paraît peu acceptable et je n'ai pas le caractère à me laisser dominer. Et je tiens également à dire que mon problème à ce niveau là, est que j'aimerais justement qu'on me laisse agir en adulte plus souvent et aussi être bien plus prise au sérieux et pas que l'on me snobe parce que j'ai seize ans et de toute façon, cette manie de me rabaisser pour cause de mon âge peu avancée me met dans un état de nerfs peu commun. Je suppose que l'on peut prendre ça pour de l'immaturité mais à mes yeux, le fait de me rappeler ma minorité et donc ma supposée ignorance du monde est juste un profond manque de respect Participer a d'autres discussions dans le forum ne serait pas un problème en sois et le fait d'avancer ma pensée est plus qu'alléchante mais c'est la première que je poste quoi que ce soit sur un forum alors j'avoue ne pas vraiment avoir de marques et je ne pense pas être la mieux placée pour donner des conseils. Et oui, dans mon lycée, les gens copulent dans les toilettes, lycéens comme pions, alors crois-moi, ce genre d'odeur est particulièrement forte et indiscrète en plus d'être un véritable cauchemar pour tous ceux possédant un bon sens olfactif ;p
Zebulon3.0 : Merci ^^ Comme "destroy" veut dire "destruction", je suppose que c'est assez vendeur et que c'est assez peu commun comme mélanges de sonorités Pour ce qui est du bruit, si je fini par ne plus les entendre, ce sera probablement pour cause de surdité, avec ma musique "de sauvage" (selon les termes populaires qui désigne le rock et le métal) à fond dans mes petites oreilles X) Pour ce qui est de trouver des personnes hétérogènes du groupe homogènes, j'ai heureusement eu la chance de rencontrer la meilleure personne de mon monde au collège et de pouvoir toujours compter sur elle (même si Skype y est pour beaucoup) et heureusement que tous ne pensent pas qu'à cela sinon nous serions pour la plupart d'entre nous, ados, dans de beaux draps X) Pour ce qui est des dépendances, je ne suis pas accro à des choses tel que le tabac, l’alcool, la drogue ou les médocs ... Et de toute façon, ça ne fonctionne pas sur moi. Alors, niveau addictions, je suis chocolat chaud, solitude et scarification. C'est d'ailleurs à cause de cette dernière addiction que j'ai choisi ce pseudo Merci beaucoup de tes encouragements ^^ Et oui, contre toute attente, ça m'étonne encore X)
Potiron : Ce sera avec grande joie mais Dame Inspiration est une maîtresse bien difficile et qui aime jouer avec mes nerfs. Heureusement, je suis solide et elle me laisse parfois des moments de répit dans lesquelles elle se laisse aller à me donner un tant soit peu d'elle et de liberté.
Pour ce qui est de la sirène (et je tiens à dire que j'aime beaucoup cette métaphore), ces deux faces sont souvent mes deux problèmes les plus dangereux : la plus belle est d'une attirance parfois irrésistible et avec elle, tout est question d'adrénaline. L'autre, en revanche, me laisse en proie à de violentes angoisses qui me font souvent perdre pied. Mais, heureusement, j'ai un phare dans ma longue nuit pluvieuse et, comme Ulysse, de très bonnes boules Quiès (ou bouchons d'oreilles) Pour ce qui est de l'automutilation, je suis désolée. Je ne fait pas qu'en parler et je ne voudrais pas que l'on culpabilise sur mon sort. Surtout que tu n'a absolument rien a te reprocher car tu n'a pas lancer cette balle et rien ne t'oblige à la rattraper. Merci, de ton inquiétude et de ce conseil judicieux
Penguin (pour le deuxième message) : Il est effectivement plus que probable que je me sois laisser emprisonner par ma propre toile ... Et je dois bien avouer qu'il est parfois plus facile de s'y laisser emprisonner qu'essayer d'en ressortir. Ensuite ... L'exhibition de ma souffrance est souvent bien plus explosive et mais j'essaie surtout d'avoir la maturité nécessaire pour ne pas l'exhiber sur Internet, au vu et su de tous. En revanche, je pense plutôt chercher une certaine forme de légitimité dans cette souffrance, un "droit" de souffrir. Et pour les privilèges qui me sont accordés, et bien ... Je fais plutôt parti de gens en bas de la chaîne alimentaires, mais avec des parents très curieux et ouvert et une éducation qui peut effectivement me faire passer pour une enfant avec une situation aisée, et j'avoue que l'idée doit être très confortable ... Malheureusement, le fait que je sois en sous-alimentation et que je porte des vieilles fringues et des chaussures déchirées indiquent clairement que les seuls privilèges que je possède ne sont dû qu'à mon bagou, une bonne culture G ainsi que des valeurs tel le respect ou honnêteté (surtout lorsqu'il est mutuel) ^^ Et j'avoue que c'était probablement impossible à deviner avec mes manières un peu tordu d'exposer les choses
Voilà, voilà ... J'ai une dernière chose à dire, vu que le conseil général est d'aller voir un professionnel de la santé psychologique ... Ou plutôt, des précisions : Je ne possède pas les moyens financiers le permettant. Je ne possède pas de temps le permettant. Et pour (enfin) finir, je vais voir des psychiatres, des psychothérapeutes et toutes autres sortes de grand manitous qui pourrait réparer les pièces brisées à l'intérieur de mon crâne et j'avoue y avoir développé une allergie et un scepticisme déconcertant X) J'en ai vu au moins dix et il en a fallu un onzième pour -enfin- découvrir mes rayures et je pense avoir eu ma dose pour au moins deux vies entières.
Merci encore pour vos réponses et conseils.
Passez une bonne soirée/journée/nuit
DestroyBody- Messages : 5
Date d'inscription : 03/01/2017
Age : 24
Localisation : Nïmes
Re: Besoin de parler.
Pour que tu n'entres pas dans une boucle qui fint par s'auto entretenir, parle-nous de ce que tu aimes.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Besoin de parler.
Je ne m'attendais plus à ce que tu répondes, c'est une bonne surprise ^^
Non, c'est normal. Enfin je pense.
Tu ne me semble pas moins légitime que les autres pour donner tes avis/opinions/ou conseils. Tu peux aussi poser des questions, tenter d'approfondir une thématique, enfin bon c'est comme tu le sens.
J'aurais bien aimé que tu développes un peu plus sur ton idée de l'humanité aussi (premier message). Tu dis "Je hais cette réalité tordue. Je la trouve insipide,dépourvue de tout sens commun et d'humanité. Ouais, je hais être un humain" et pour moi les deux phrases sont contradictoires, est-ce volontaire ?
edit: Puis mon idée était qu'en insistant sur tes souffrances, ce que tu ressens, on ne voit plus les causes de celle-ci.
On ne voit plus que ta souffrance.
Certaines choses dans le monde, dans la vie, dans ton environnement, ont l'air de te poser problème, et ça me semblerait plutôt bien que tu développes là-dessus.
Pour ta sensibilité, je pense que tu es plus apte à la gérer que tu ne le penses. Relis ton deuxième message. Tu n'as accusé personne, tu n'as pas fait preuve d'agressivité (alors que des choses t'ont peut-être déplu) - tu as répondu de manière calme et en argumentant. Ce n'est pas rien.
Mais peut-être est-ce là le problème ? Oses-tu te montrer désagréable avec les autres ou est-ce que tu retournes tout contre toi (je fais dans la grosse psycho de comptoir là, mais j'essaie de comprendre) ?
Si t'es en colère, frustrée ou je ne sais quoi, tu as le droit de l'exprimer, de le dire, tu n'as pas besoin d’être dans la retenue en permanence.
DB a écrit:Je suppose que l'on peut prendre ça pour de l'immaturité
Non, c'est normal. Enfin je pense.
Tu peux ouvrir un fil dans la section présentation. Ce n'est pas forcément utile puisque tu t'es présentée ici, mais sur ce forum les fils de présentation dévient souvent en espace perso où les gens papottent entre eux etc (m'enfin tu peux le faire ici aussi).DB a écrit:Participer a d'autres discussions dans le forum ne serait pas un problème en sois et le fait d'avancer ma pensée est plus qu'alléchante mais c'est la première que je poste quoi que ce soit sur un forum alors j'avoue ne pas vraiment avoir de marques et je ne pense pas être la mieux placée pour donner des conseils.
Tu ne me semble pas moins légitime que les autres pour donner tes avis/opinions/ou conseils. Tu peux aussi poser des questions, tenter d'approfondir une thématique, enfin bon c'est comme tu le sens.
DB a écrit:Et oui, dans mon lycée, les gens copulent dans les toilettes, lycéens comme pions, alors crois-moi, ce genre d'odeur est particulièrement forte et indiscrète en plus d'être un véritable cauchemar pour tous ceux possédant un bon sens olfactif
Est-ce que tu pourrais développer un peu ça ?DB a écrit:je pense plutôt chercher une certaine forme de légitimité dans cette souffrance, un "droit" de souffrir.
J'aurais bien aimé que tu développes un peu plus sur ton idée de l'humanité aussi (premier message). Tu dis "Je hais cette réalité tordue. Je la trouve insipide,dépourvue de tout sens commun et d'humanité. Ouais, je hais être un humain" et pour moi les deux phrases sont contradictoires, est-ce volontaire ?
edit: Puis mon idée était qu'en insistant sur tes souffrances, ce que tu ressens, on ne voit plus les causes de celle-ci.
On ne voit plus que ta souffrance.
Certaines choses dans le monde, dans la vie, dans ton environnement, ont l'air de te poser problème, et ça me semblerait plutôt bien que tu développes là-dessus.
Pour ta sensibilité, je pense que tu es plus apte à la gérer que tu ne le penses. Relis ton deuxième message. Tu n'as accusé personne, tu n'as pas fait preuve d'agressivité (alors que des choses t'ont peut-être déplu) - tu as répondu de manière calme et en argumentant. Ce n'est pas rien.
Mais peut-être est-ce là le problème ? Oses-tu te montrer désagréable avec les autres ou est-ce que tu retournes tout contre toi (je fais dans la grosse psycho de comptoir là, mais j'essaie de comprendre) ?
Si t'es en colère, frustrée ou je ne sais quoi, tu as le droit de l'exprimer, de le dire, tu n'as pas besoin d’être dans la retenue en permanence.
Invité- Invité
Re: Besoin de parler.
Rebonjour.
Désolée, j'ai laissée un peu ce post à l’abandon, mais la réalité est bien capricieuse et il s'avère que quelques changements et modifications de ma vie ont été assez violent pour que j'obtienne un rendez-vous en urgence chez un spécialiste pour les gens comme moi, pour me faire une jolie petite évaluation mentale, histoire de voir quel sera ma futur dose d'antidépresseurs.
MAIS. Je reviens principalement pour répondre aux deux derniers messages (et essayer de ne plus faire le fantôme pendant un long long moment).
Du coup, voici mes (deux) réponses :
Fata Morganna : Ce que j'aime ? En ce moment, rien, c'est tout l'enjeu de la dépression, n'être plus rien d'autre qu'un fantôme ou un pantin avec un visage gravé d'un sourire froid et figé. Mais, il s'avère que j'ai (eu) des choses qui peuvent encore me faire vivre un peu (comme Frankenstein et son miraculeux éclair qui lui donna la vie) : il y a mon meilleur ami et ma petite amie (les moments passés avec eux sont les rares moments où j'arrive à respirer de manière plus que correcte), la musique (ma principale source d'énergie et mon catalyseur d'émotions trop violentes), le dessin (pareil que pour la musique), la lecture, le chocolat chaud, écrire, la pluie, ma famille (mon père, ma mère, ma sœur et mon chat) et mon petit univers dans lequel je m'enferme pour rêver un peu (univers alimenter par le dessin et la musique principalement). Voilà ce que sont les choses que j'aimes (6 êtres humains, 4 hobbys et 2 petits plaisirs). Après, et comme je l'ai dis en début de réponse, ces choses me maintiennent en vie (je ne prend pas mon pied non plus, mais j'en ai besoin pour ne pas faire plus de tentatives de suicide que je n'en fais déjà). J'espère que tu es un tant soit peu satisfaite de ma réponse. Passe une bonne journée.
Penguin : Développer sur mon envie de donner corps à ma souffrance ? Et bien, je vis dans une famille un peu particulière, et ma parole est (très) souvent peu (voir pas) pris en compte. De plus, mes parents jouent sur ma culpabilité pour m'obliger à refouler ses "émotions" et me faire dire que je vais bien. J'ai cette espèce d'obligation malsaine d'aller bien, de ne pas avoir de problème (il a fallut que je sus sang et eau pour que mes parents acceptent de m'emmener à l'hôpital pour que je fasse des tests et que mon docteur découvre que je suis bel et bien HP. Et encore, ils veulent plusieurs avis. Alors, tu te doute bien que pour une dépression nerveuse, la complexité que cela va être de leurs faire acceptés le diagnostique ... Je veux avoir le droit de souffrir, le droit de dire que je vais mal, de ne plus me cacher pour pleurer, de pouvoir appeler à l'aide autant que j'en ai besoin, de me faire hospitaliser si j'en ai besoin sans me faire traiter de menteuse ou de me faire sermonner. Je suppose que ma souffrance n'en ai que plus accru de part l'attitude de mes parents mais si je dois me faire traiter en cachette pour cette foutu dépression, quitte à être découverte et séparer de tous ceux que j'aime, je commence à me dire que ça en vaut peut-être quand même le coup. D'ailleurs, en septembre, ça fera trois ans que je suis dépressive. Il y a plus joyeux comme anniversaire, non ?
Pour ce qui est de l'humanité, je trouve que nous nous mécanisons, que nous devenons plus indifférents à l'autre. Nous devenons à l'image de nos réseaux sociaux, ou tout est du paraître et la nouvelle drogue à la mode est le "like". Être aimé est sans doute une des plus belle drogue, mais cet amour là n'est qu'un amour de façade, engendrant égoïsme, violence et bien plus de danger que pour d'autres. Nous ne faisons plus les choses pour nous, nous ne faisons plus rien pour l'autre : on veut de cet amour, cet admiration qui n'était avant réserver qu'aux acteurs, chanteurs ... Maintenant que tout le monde peut parler librement, tout le monde parle, mais veut cette célébrité, cet amour, cet admiration comme un junkie chercherait un dealer pas cher. Je trouve ce monde froid et amer, tordu et retord, ou la loi du plus fort cède à la loi du paraître. Ce monde est devenu virtuel, on ne s'aveugle volontairement, on se désinforme de manière efficace et l'on fait semblant de ne plus voir la souffrance. C'est ce qui fait que je déteste cette humanité. Et j'ai beau critiquée, j'ai beau le savoir, je ne vaux pas mieux. Je hais ma nature humaine parce que je ne suis pas plus intelligente, je ne suis pas plus forte et je suis aussi servile et aveugle qu'un autre, mais sans en comprendre la moindre règle et je ne joue pas comme les autres, ce qui m'attire les critiques et foudres de mes congénères.
Je hais ce que je suis parce que je trouve notre monde laid et que je voudrais pourtant tellement en faire partie pour ne plus avoir à souffrir de ma solitude et des critiques. Je hais ma faiblesse parce que je me sens comme un léopard, cet animal toujours solitaire, fasse à une bande de vautours qui n'attend qu'une chose : un seul signe de faiblesse et ils se jetteront sur ma carcasse pour me dévorer et poster des photos de mon cadavre sur Instagram et Facebook.
Et pour répondre à ta question sur ma sensibilité, je suis toujours plutôt dans un rôle dans lequel les autres m'ont bloqués et je suis incapable de m'en dégager. Alors je joue la folle (puisque c'est le rôle donné et inconsciemment imposé par les autres) ou à l'excentrique ou autre (le faux-self est un de mes principaux problèmes) et je suis dans une espèce de retenu émotionnelle qui m'étrangle et me tue à petit feu. De plus, je me trouve victime des préjugés sur mon sexe (femelle), mon orientation sexuelle (plus de la moitié des filles de ma classe pense que je les drague juste parce que je préfère les filles) et mon cerveau (le surnom l'intello est une des étiquettes récurrentes que l'on me colle). Je m'oblige souvent à correspondre à ce que l'on voit de moi, mais mes humeurs et mes émotions sont tellement extrêmes (hypersensibilité plus dérèglement émotionnel où comment changer de personnalité de manière radical en moins d'une heure) que chaque jour devient un véritable défi. Les optimistes me diront que j'ai au moins une vie bien rempli mais difficile de se construire sur un mental et des émotions aussi instables.
Alors, pour faire une réponse plus simple et plus compréhensible, je te dirais simplement que je suis dans une désagréable retenu et une empathie tellement encombrante que j'essaie de sauver le monde en étant persuadé que je n'ai pas besoin d'être sauvée.
Voilà voilà, c'était une assez longue réponse mais j'avais besoin de répondre et de dire que ce post est toujours d'actu (je cherche toujours une correspondance) alors si vous êtes intéressé(e)(s) ... Contactez moi.
DB.
Désolée, j'ai laissée un peu ce post à l’abandon, mais la réalité est bien capricieuse et il s'avère que quelques changements et modifications de ma vie ont été assez violent pour que j'obtienne un rendez-vous en urgence chez un spécialiste pour les gens comme moi, pour me faire une jolie petite évaluation mentale, histoire de voir quel sera ma futur dose d'antidépresseurs.
MAIS. Je reviens principalement pour répondre aux deux derniers messages (et essayer de ne plus faire le fantôme pendant un long long moment).
Du coup, voici mes (deux) réponses :
Fata Morganna : Ce que j'aime ? En ce moment, rien, c'est tout l'enjeu de la dépression, n'être plus rien d'autre qu'un fantôme ou un pantin avec un visage gravé d'un sourire froid et figé. Mais, il s'avère que j'ai (eu) des choses qui peuvent encore me faire vivre un peu (comme Frankenstein et son miraculeux éclair qui lui donna la vie) : il y a mon meilleur ami et ma petite amie (les moments passés avec eux sont les rares moments où j'arrive à respirer de manière plus que correcte), la musique (ma principale source d'énergie et mon catalyseur d'émotions trop violentes), le dessin (pareil que pour la musique), la lecture, le chocolat chaud, écrire, la pluie, ma famille (mon père, ma mère, ma sœur et mon chat) et mon petit univers dans lequel je m'enferme pour rêver un peu (univers alimenter par le dessin et la musique principalement). Voilà ce que sont les choses que j'aimes (6 êtres humains, 4 hobbys et 2 petits plaisirs). Après, et comme je l'ai dis en début de réponse, ces choses me maintiennent en vie (je ne prend pas mon pied non plus, mais j'en ai besoin pour ne pas faire plus de tentatives de suicide que je n'en fais déjà). J'espère que tu es un tant soit peu satisfaite de ma réponse. Passe une bonne journée.
Penguin : Développer sur mon envie de donner corps à ma souffrance ? Et bien, je vis dans une famille un peu particulière, et ma parole est (très) souvent peu (voir pas) pris en compte. De plus, mes parents jouent sur ma culpabilité pour m'obliger à refouler ses "émotions" et me faire dire que je vais bien. J'ai cette espèce d'obligation malsaine d'aller bien, de ne pas avoir de problème (il a fallut que je sus sang et eau pour que mes parents acceptent de m'emmener à l'hôpital pour que je fasse des tests et que mon docteur découvre que je suis bel et bien HP. Et encore, ils veulent plusieurs avis. Alors, tu te doute bien que pour une dépression nerveuse, la complexité que cela va être de leurs faire acceptés le diagnostique ... Je veux avoir le droit de souffrir, le droit de dire que je vais mal, de ne plus me cacher pour pleurer, de pouvoir appeler à l'aide autant que j'en ai besoin, de me faire hospitaliser si j'en ai besoin sans me faire traiter de menteuse ou de me faire sermonner. Je suppose que ma souffrance n'en ai que plus accru de part l'attitude de mes parents mais si je dois me faire traiter en cachette pour cette foutu dépression, quitte à être découverte et séparer de tous ceux que j'aime, je commence à me dire que ça en vaut peut-être quand même le coup. D'ailleurs, en septembre, ça fera trois ans que je suis dépressive. Il y a plus joyeux comme anniversaire, non ?
Pour ce qui est de l'humanité, je trouve que nous nous mécanisons, que nous devenons plus indifférents à l'autre. Nous devenons à l'image de nos réseaux sociaux, ou tout est du paraître et la nouvelle drogue à la mode est le "like". Être aimé est sans doute une des plus belle drogue, mais cet amour là n'est qu'un amour de façade, engendrant égoïsme, violence et bien plus de danger que pour d'autres. Nous ne faisons plus les choses pour nous, nous ne faisons plus rien pour l'autre : on veut de cet amour, cet admiration qui n'était avant réserver qu'aux acteurs, chanteurs ... Maintenant que tout le monde peut parler librement, tout le monde parle, mais veut cette célébrité, cet amour, cet admiration comme un junkie chercherait un dealer pas cher. Je trouve ce monde froid et amer, tordu et retord, ou la loi du plus fort cède à la loi du paraître. Ce monde est devenu virtuel, on ne s'aveugle volontairement, on se désinforme de manière efficace et l'on fait semblant de ne plus voir la souffrance. C'est ce qui fait que je déteste cette humanité. Et j'ai beau critiquée, j'ai beau le savoir, je ne vaux pas mieux. Je hais ma nature humaine parce que je ne suis pas plus intelligente, je ne suis pas plus forte et je suis aussi servile et aveugle qu'un autre, mais sans en comprendre la moindre règle et je ne joue pas comme les autres, ce qui m'attire les critiques et foudres de mes congénères.
Je hais ce que je suis parce que je trouve notre monde laid et que je voudrais pourtant tellement en faire partie pour ne plus avoir à souffrir de ma solitude et des critiques. Je hais ma faiblesse parce que je me sens comme un léopard, cet animal toujours solitaire, fasse à une bande de vautours qui n'attend qu'une chose : un seul signe de faiblesse et ils se jetteront sur ma carcasse pour me dévorer et poster des photos de mon cadavre sur Instagram et Facebook.
Et pour répondre à ta question sur ma sensibilité, je suis toujours plutôt dans un rôle dans lequel les autres m'ont bloqués et je suis incapable de m'en dégager. Alors je joue la folle (puisque c'est le rôle donné et inconsciemment imposé par les autres) ou à l'excentrique ou autre (le faux-self est un de mes principaux problèmes) et je suis dans une espèce de retenu émotionnelle qui m'étrangle et me tue à petit feu. De plus, je me trouve victime des préjugés sur mon sexe (femelle), mon orientation sexuelle (plus de la moitié des filles de ma classe pense que je les drague juste parce que je préfère les filles) et mon cerveau (le surnom l'intello est une des étiquettes récurrentes que l'on me colle). Je m'oblige souvent à correspondre à ce que l'on voit de moi, mais mes humeurs et mes émotions sont tellement extrêmes (hypersensibilité plus dérèglement émotionnel où comment changer de personnalité de manière radical en moins d'une heure) que chaque jour devient un véritable défi. Les optimistes me diront que j'ai au moins une vie bien rempli mais difficile de se construire sur un mental et des émotions aussi instables.
Alors, pour faire une réponse plus simple et plus compréhensible, je te dirais simplement que je suis dans une désagréable retenu et une empathie tellement encombrante que j'essaie de sauver le monde en étant persuadé que je n'ai pas besoin d'être sauvée.
Voilà voilà, c'était une assez longue réponse mais j'avais besoin de répondre et de dire que ce post est toujours d'actu (je cherche toujours une correspondance) alors si vous êtes intéressé(e)(s) ... Contactez moi.
DB.
DestroyBody- Messages : 5
Date d'inscription : 03/01/2017
Age : 24
Localisation : Nïmes
Re: Besoin de parler.
Je me posais la question de la colère. Est-ce que tu y laisse libre court jusqu'aux mots bien maîtrisés, est-ce que tu as conscience que colère et justice vont de pair, que la colère est une bonne valeur qui fait du bien quand on l'incarne et qu'on la réalise? Ton problème est plus un problème de perspectives non résolues (comme le fait de vraiment s'aimer, vraiment être soi, pouvoir dévider sa pensée et son être dans la réalité sans contrainte...).
Apparemment (je pense pas que tu sois paranoïaque), ta famille et l'entourage dans ton lycée remettent directement en question ton existence, tes émotions et ta personnalité. Tu te rends compte de la gravité d'une telle opinion ? On a assez de bien être et si peu de souffrance pour se payer le luxe d'une opinion qui refuse ton être et ton existence humaine. On se paye le luxe (sans souffrances) de dire " tu me déranges...". C'est quand même énorme.
Nietzsche appelait cela les "malades" et les " mal venus", en somme ceux qui profitent de leur position pour dominer les plus fragiles parce qu'ils le peuvent. Et que ça les fait kiffer (quel pouvoir !). Malade au sens pervers de la chose. Mal venus parce qu'ils ne font que le mal (en principal). Avec son détournement des valeurs, pas le mauvais invité, mais "les mauvais hôtes".
Tu te rends compte qu'avec tout ton vécu et tes réflexions, tout l'amour et la force que ta douleur t'a apporté, tu pourrais vraiment être aidante avec ceux qui en ont besoin dans leur catastrophe humaine ? Les "faibles" laissent le malade crever, les "forts" ont assez d'amour et d'humanité pour servir de vrai levier humain, avec leur gentillesse, à ceux qui le méritent vraiment (souffrir n'est pas donné à tout le monde, souffrance est savoir, et les cyniques ne souffrent jamais...)
Tu es en quelque sorte "autre", mais cet autre n'est il pas si singulier dans son étrangeté qu'il en ressort un tel charme noir hors norme ? Cette petite tragédie (qui n'est pas la mort) n'est elle pas si belle à vivre et à profiter ?
Je parle des préceptes de la philosophie de fin de vie de Nietzsche car il y a certaines personnes qui s'en servent, au contraire, pour opprimer.
Avec un peu d'acceptation de ta part et du temps macéré en deux nuits, ça va vite filer. Crois moi je connais cette histoire et entre l'apparence du monde social et l'humanité de chacun, qui est trés intéressante à comprendre, tu verras qu'en picorant dans la cour et avec ta volonté humaine affichée (c'est si punk si gothique, quel charme...), tu pourras te faire quelque amis cools. Les gens te ressemblent plus que tu ne le penses. Tu confonds le bruit social de groupe (qui peut être sympa) avec l'intimité fragile du particulier. Qui n'est pas fragile à ton âge. Ça, on fait tout pour le cacher...
Bon courage.
Apparemment (je pense pas que tu sois paranoïaque), ta famille et l'entourage dans ton lycée remettent directement en question ton existence, tes émotions et ta personnalité. Tu te rends compte de la gravité d'une telle opinion ? On a assez de bien être et si peu de souffrance pour se payer le luxe d'une opinion qui refuse ton être et ton existence humaine. On se paye le luxe (sans souffrances) de dire " tu me déranges...". C'est quand même énorme.
Nietzsche appelait cela les "malades" et les " mal venus", en somme ceux qui profitent de leur position pour dominer les plus fragiles parce qu'ils le peuvent. Et que ça les fait kiffer (quel pouvoir !). Malade au sens pervers de la chose. Mal venus parce qu'ils ne font que le mal (en principal). Avec son détournement des valeurs, pas le mauvais invité, mais "les mauvais hôtes".
Tu te rends compte qu'avec tout ton vécu et tes réflexions, tout l'amour et la force que ta douleur t'a apporté, tu pourrais vraiment être aidante avec ceux qui en ont besoin dans leur catastrophe humaine ? Les "faibles" laissent le malade crever, les "forts" ont assez d'amour et d'humanité pour servir de vrai levier humain, avec leur gentillesse, à ceux qui le méritent vraiment (souffrir n'est pas donné à tout le monde, souffrance est savoir, et les cyniques ne souffrent jamais...)
Tu es en quelque sorte "autre", mais cet autre n'est il pas si singulier dans son étrangeté qu'il en ressort un tel charme noir hors norme ? Cette petite tragédie (qui n'est pas la mort) n'est elle pas si belle à vivre et à profiter ?
Je parle des préceptes de la philosophie de fin de vie de Nietzsche car il y a certaines personnes qui s'en servent, au contraire, pour opprimer.
Avec un peu d'acceptation de ta part et du temps macéré en deux nuits, ça va vite filer. Crois moi je connais cette histoire et entre l'apparence du monde social et l'humanité de chacun, qui est trés intéressante à comprendre, tu verras qu'en picorant dans la cour et avec ta volonté humaine affichée (c'est si punk si gothique, quel charme...), tu pourras te faire quelque amis cools. Les gens te ressemblent plus que tu ne le penses. Tu confonds le bruit social de groupe (qui peut être sympa) avec l'intimité fragile du particulier. Qui n'est pas fragile à ton âge. Ça, on fait tout pour le cacher...
Bon courage.
cracocrac- Messages : 101
Date d'inscription : 08/03/2017
Age : 44
Localisation : Région parisienne
Re: Besoin de parler.
Bonjour DestroyBody,
Je viens de tomber sur ton sujet. Il faut dire que j'avais déserté un peu cette endroit pendant quelque temps jusqu'à que quelqu'un pour qui j'ai des sentiments remette ça sur la table au détour d'une conversation (elle s'est ensuite étonné de ma connaissance du sujet, bref...).
Je fais une simple pause dans mon travail et je me retrouve en train de retenir mes larmes devant mon écran. Je ressens tellement de souffrance dans tes mots, dans tes phrases, une souffrance qui fait rejaillir des anciens démons que j'ai scellé au fond de moi depuis un certain temps maintenant.
Il y a des tas de choses absurdes dans ce monde, il y a aussi des jolies choses. Je ne peux pas te persuader de ça et je n'essaierais pas, ça se vit, ça se découvre, ça fait parti d'un chemin que l'on doit parcourir pour avancer plus loin. Cependant, si ça peut t'apporter une petite lumière, une veilleuse porteuse d'espoir pour le futur alors je te la donne avec plaisir.
Ta souffrance, elle est légitime, comme toutes les souffrances. Je suis d'accord avec certaine personne qui ont déjà pu te répondre auparavant, peu importe ce que peuvent penser les autres, ça n'a aucun sens de comparer les souffrances. Elles sont différentes, elles sont uniques, spécifiques et associés à toi, ton caractère, ta sensibilité, ton expérience. Donnes toi le droit de l'exprimer parce que tu en as autant le droit et la légitimité que n'importe qui.
Je ne vais pas me lancer dans des analyses un peu fastidieuse (surtout que je doute d'avoir la capacités de le faire sans trop dérivé sur mes expériences personnelles et aussi parce que la pause se termine).
Je veux simplement te dire que si tu cherche quelqu'un pour discuter par quelque moyen de communication que tu choisiras, je ne suis pas contre. Cependant, pour que tu puisse choisir en toute connaissance de cause, je suis quelqu'un qui se disperse, qui passe d'un sujet à l'autre à vitesse grand V et qui peut revenir à un sujet en donnant l'impression d'être reste "bloqué", bref, tout ça fait de moi un méga procrastinateur alors il ne faudra pas hésiter à me mettre des taquets si je tarde à répondre
Je te laisse libre de m'écrire ou non comme ça de bout en bout c'est toi qui décide.
Bonne journée
Je viens de tomber sur ton sujet. Il faut dire que j'avais déserté un peu cette endroit pendant quelque temps jusqu'à que quelqu'un pour qui j'ai des sentiments remette ça sur la table au détour d'une conversation (elle s'est ensuite étonné de ma connaissance du sujet, bref...).
Je fais une simple pause dans mon travail et je me retrouve en train de retenir mes larmes devant mon écran. Je ressens tellement de souffrance dans tes mots, dans tes phrases, une souffrance qui fait rejaillir des anciens démons que j'ai scellé au fond de moi depuis un certain temps maintenant.
Il y a des tas de choses absurdes dans ce monde, il y a aussi des jolies choses. Je ne peux pas te persuader de ça et je n'essaierais pas, ça se vit, ça se découvre, ça fait parti d'un chemin que l'on doit parcourir pour avancer plus loin. Cependant, si ça peut t'apporter une petite lumière, une veilleuse porteuse d'espoir pour le futur alors je te la donne avec plaisir.
Ta souffrance, elle est légitime, comme toutes les souffrances. Je suis d'accord avec certaine personne qui ont déjà pu te répondre auparavant, peu importe ce que peuvent penser les autres, ça n'a aucun sens de comparer les souffrances. Elles sont différentes, elles sont uniques, spécifiques et associés à toi, ton caractère, ta sensibilité, ton expérience. Donnes toi le droit de l'exprimer parce que tu en as autant le droit et la légitimité que n'importe qui.
Je ne vais pas me lancer dans des analyses un peu fastidieuse (surtout que je doute d'avoir la capacités de le faire sans trop dérivé sur mes expériences personnelles et aussi parce que la pause se termine).
Je veux simplement te dire que si tu cherche quelqu'un pour discuter par quelque moyen de communication que tu choisiras, je ne suis pas contre. Cependant, pour que tu puisse choisir en toute connaissance de cause, je suis quelqu'un qui se disperse, qui passe d'un sujet à l'autre à vitesse grand V et qui peut revenir à un sujet en donnant l'impression d'être reste "bloqué", bref, tout ça fait de moi un méga procrastinateur alors il ne faudra pas hésiter à me mettre des taquets si je tarde à répondre
Je te laisse libre de m'écrire ou non comme ça de bout en bout c'est toi qui décide.
Bonne journée
Doppelgänger- Messages : 20
Date d'inscription : 30/07/2015
Age : 34
Localisation : Paris
Re: Besoin de parler.
DestroyBody a écrit: Pour faire une réponse plus simple et plus compréhensible, je te dirais simplement que je suis dans une désagréable retenu et une empathie tellement encombrante que j'essaie de sauver le monde en étant persuadé que je n'ai pas besoin d'être sauvée. DB.
J'ai tout lu dans ce fil ; très soigneusement, et ne crois pas un seul mot de tout ce que tu écris jeune fille ; ou bien tu n'imagines pas vraiment ce que signifie le mot empathie ... ou bien il est heureux que le monde puisse (effectivement) être sauvé sans qu'il ait à passer par ton empathie.
PS 1 : Je n'ai pas souvenir d'odeur de sperme dans les lycées
PS 2 : Si Fata Morgana essaye de t'aider, suis-le car c'est la meilleure chose qui puisse t'arriver dans ce forum.
i.a.- Messages : 769
Date d'inscription : 11/04/2016
Age : 71
Localisation : Hic et nunc
Re: Besoin de parler.
i.a. a écrit:DestroyBody a écrit: Pour faire une réponse plus simple et plus compréhensible, je te dirais simplement que je suis dans une désagréable retenu et une empathie tellement encombrante que j'essaie de sauver le monde en étant persuadé que je n'ai pas besoin d'être sauvée. DB.
J'ai tout lu dans ce fil ; très soigneusement, et ne crois pas un seul mot de tout ce que tu écris jeune fille ; ou bien tu n'imagines pas vraiment ce que signifie le mot empathie ... ou bien il est heureux que le monde puisse (effectivement) être sauvé sans qu'il ait à passer par ton empathie.
PS 1 : Je n'ai pas souvenir d'odeur de sperme dans les lycées
PS 2 : Si Fata Morgana essaye de t'aider, suis-le car c'est la meilleure chose qui puisse t'arriver dans ce forum.
Tu devrais faire vérifier ta propre empathie, parce que visiblement, il y a un petit problème .
Cerise- Messages : 1141
Date d'inscription : 08/05/2012
Localisation : Toulouse :)
Re: Besoin de parler.
i.a. a écrit:
J'ai tout lu dans ce fil ; très soigneusement, et ne crois pas un seul mot de tout ce que tu écris jeune fille ; ou bien tu n'imagines pas vraiment ce que signifie le mot empathie ... ou bien il est heureux que le monde puisse (effectivement) être sauvé sans qu'il ait à passer par ton empathie.
PS 1 : Je n'ai pas souvenir d'odeur de sperme dans les lycées
PS 2 : Si Fata Morgana essaye de t'aider, suis-le car c'est la meilleure chose qui puisse t'arriver dans ce forum.
Je trouve ça pas mal que le monde entier puisse être sauvé par l'empathie d'un petit groupe de personnes. C'est généralement juste, et c'est le cas. Monsieur i. a. découragerait même les futurs saints dans leur adolescence, Le Christ et Mahomet si seulement ça lui avait été possible. Marrant ces personnes au fond totalement impuissantes et dominatrices qui profitent de l'aura d'un groupe pour dominer les personnes fragiles. Allez i. a., ajoute en dans le doute, le groupe des zèbres attend les miaulements des hyènes...
cracocrac- Messages : 101
Date d'inscription : 08/03/2017
Age : 44
Localisation : Région parisienne
Re: Besoin de parler.
Bonsoir.
J'avoue ne pas m'être attendu à tant de réponse en si peu de temps, si bien que je me fut retrouver particulièrement étonnée en voyant des réponses. Je me suis donc dis, dans la logique des événements, qu'il serait mal venu de ne pas répondre. Alors, voici mes réponses (mais que diable ! Quel grandiloquence j'utilise ! Quel suspens ! Personne ne s'y attendait, a tel point que je m'en trouve moi même fort dépourvue ! [Ceci est du sarcasme. Je précise, non pas que je doute de votre intelligence rassurez-vous sur ce point, mais il s'avère que j'ai parfois du mal à savoir si la personne est bel et bien sarcastique alors j'ai appris à préciser par politesse. Et là, je me justifie inutilement. Il s'avère que les insomnies ne réussissent pas à mes capacités cognitives et je m'en trouve fort désolée pour ceux qui ont le courage de lire mes élucubrations. Désolée.])
Cracocrac : Pour ce qui est de la colère et des perspectives, tu dois sans doute avoir raison. Je ne sais pas en fait. Ma colère me vient des injustices, de la méconnaissance ou encore de la pure méchanceté et de la volontaire indifférence/mépris pour les sentiments et opinions d'autrui. C'est donc surtout une question d'éthique, de valeurs ou encore d'éducation peut être ? Je ne le sais mais je sais que j'ai tendance à haïr la colère, car en plus de m'effrayer lorsqu'elle vient des autres, il s'avère que chez moi, elle n'est qu'agressivité et souffrance. En effet, lorsque je suis en colère (ou sous influence de tout autre sentiments d'ailleurs), elle se retranscrit de manière physique chez moi au point d'en faire des crises de larmes ou d'angoisse car elle se mut invariablement en tristesse et en culpabilité. Je sais que la colère n'est pas un moteur chez moi, plutôt un paralysant bien encombrant et que bien souvent, on finit par se mettre des gens à dos (et rarement les bons). Mais je n'ai que seize ans et assez peu d'avis/d'expérience dans le domaine de la colère, la tristesse et le mal être m'occupant déjà à plein temps depuis ma "tendre" enfance.
Pour ce qui est de mon entourage, il est, je ne le craint fortement, d'une banalité qui se trouve être contemporaine à notre époque : nous sommes dans une époque tourné vers le "moi" (dont je fais bel et bien parti, sinon je ne viendrais pas me plaindre a 11h du soir sur un forum) et nous avons tendance à vouloir ignorer la souffrance en nous mettant de pratique œillères pour ne plus entendre l'agonie de nos proches. Et puis, je suis l'aînée (je n'ai qu'une petite sœur mais passons sur ma vie personnel) d'une famille qui a été martelé par bien plus de souffrance que ma tendre personne et qui ferait sans doute passer la jeune héroïne des Misérables de ce bon Hugo pour une jeune fille joyeuse dont l'enfance ne fut qu'un doux rêve. Et je sais que la souffrance ne justifie pas les actes, elle l'explique mais je ne légitime rien : j'explique pourquoi mon entourage est parfois contraignant. Mais ça pourrait être bien pire, je pourrais vivre dans une cave en tant qu'esclave sexuelle pour pédophile en tout genre. Mais heureusement pour moi, ma vie est loin d'être aussi atroce et profondément intolérable et j'en saurais gréer à mes parents qui ne font rien de plus que d'atténuer ma souffrance pour moins en souffrir. Paradoxe, quand tu nous tiens.
Pour ce qui est de mon être, mon autre et mon aide, je suis déjà dans l'aide, du moins a ma porté : je dois être la psychologue illégitime de la grande majorité de ma classe, car ils viennent tous me voir avec des cœurs brisés, des familles dissonantes, des souffrances et angoisses ... Alors oui, j'ai seize ans bordel et les psychologues, ça existe, mais je suis tout bonnement incapable de les laisser comme ça, avec ses douleurs en suspens. Et je donne des conseils, cherche des solutions, donne de l'espoir, recherche et aide ... Je n'aide qu'une petite poignée d'ados mais je me dis que c'est au moins ça. C'est peut-être la faute d'un charme noir qui les attire à moi, qui sait ? Tout ce que je sais, c'est que je ne veux pas me contenter des associations, je veux aider. Alors, je vais voir les solitaires, cherche ce qui se cache derrière les sourires et j'essaie de réparer ce qui est cassé. Je ne me prétend pas meilleure qu'un psychologue (je recommande d'ailleurs à la plupart d'entre eux l'aide de véritables professionnels) mais je fais ce que je peux, avec ce qui est à ma porté. Je n'ai peut être que seize ans, des problèmes de perspectives et un charme punk (sois dit en passant, je doute fortement que m'afficher en tant que petit messie plein d'amour sois vraiment ce que les adolescents trouvent gothique. Généralement, c'est plutôt une bonne méthode pour se prendre des gadins. Crois moi sur parole, je suis expérimentée dans le domaine des "J'irai bien te mettre un parpin dans la gueule parce que la gueule en question me revient pas".) mais je sais au moins où je puis trouver des amis semblable à mon caractère (la réponse est l’hôpital psychiatrique. Sans rire) et faire la part des choses au lycée pour me dire que je me fais des "potes". En tout cas, merci pour ta réponse stimulante, j'ai dû passer dix minutes à essayer de répondre à tout sans me perdre.
Doppelgänger : Déjà, ravissant pseudo. Lorsqu'on en connaît la signification, il peut perdre un peu de son charme mais pour ma part, en grande amoureuse des mythologies et légendes, je le trouve miroitant (palapapshhhhhhhh ...).
Si ma souffrance te fait du mal ou comporte un risque de te faire replonger, protège toi. Sans rire, je me refuse d’entraîner qui que ce soit dans ma chute, et si mon histoire t'a sincèrement touché, je ne peux que t'en remercier et te dire de sécher tes larmes car ma vie est certes particulièrement ardu mais d'autre gardent en eux de bien pire souffrance (oui, ceci est une pensée magique à caractère répétitif. Mais bon, il s'avère que c'est un des mécanismes qui me permet de ne pas (trop) m'enfoncer alors je vais malgré tout l'utiliser ... Et cela reste une vérité général, mais Maître Yoda était malade cette semaine et n'a pu me donner mes cours à ce sujet). Pour ce qui est de la communication, ce cher forum me boude grandement car je n'ai apparemment pas assez de vie active pour pouvoir envoyer des messages privés. Je pense que si tu a le courage, oh ami procrastinateur (pas un sarcasme, je suis hypoactive (ou le fantasque syndrome de la couette) alors la longue agonie de mon cerveau refusant le moindre effort me connait bien), il doit y avoir mon adresse mail inscrit. Dans le cas contraire, dis le moi et j'essayerais de trouver un moyen de te la communiquer et de pouvoir ainsi te donner une plus ample réponse.
Anarkyss : Merci. Je te retournerais volontiers le compliment si je connaissais ton prénom mais il s'avère que je ne le connait point. Je dirais alors simplement que j'aime beaucoup ton pseudo.
i.a. : Il s'avère, mon cher monsieur, que je sais ce que signifie le mot empathie : le réel terme qui est pour moi source de souffrance et qui qualifie l'exacte teneur de mes sentiments est sympathie mais il est confondu avec le même terme commun (exemple : Je ressens pour toi une immense sympathie à propos de la perte de ton chien (la personne ressens avec la même intensité l'émotion de son interlocuteur)/exemple 2 : Cette personne m'a l'air sympathique et vous, non (usage du terme sympathique comme qualificatif basé sur une observation ou un fait).) et de plus, je me sens dans l'obligation de vous le dire car s'il ne s'agit que d'un simple malentendu il vous évitera à être reproduit, mais il peut être vu comme bien impoli et irrespectueux de faire remarquer à quelqu'un qu'il se connait la signification des termes qu'il emploi ou encore d'ouvertement laissé échapper une phrase qui peut être parut comme méprisante sur le caractère d'une personne. Il est encore plus vu comme impoli de dire ouvertement à quelqu'un qu'on ne le croit pas (la personne pourrait penser que vous la traitez de menteur et les gens ont tendance a ne pas apprécier les insultes gratuites). Enfin, si vous n'avez pas souvenir que les lycées sentent le sperme, c'est probablement parce que nous ne fréquentons pas les mêmes milieux et de plus, il est également mal vu de contredire quelqu'un lorsque vous n'avez aucune information personnel sur cette personne et aucune idée même de ce qu'elle vit. Et ne vous inquiétez pas, Fanta Morgana n'est pas la seule qui semble vouloir m'apporter son aide, il me semble que c'est le but de chaque personne répondant à ma requête.
Je vous salue et espère sincèrement que ces erreurs de communications pourront être éviter à l'avenir.
Chère Cerise, ravie de voir que tu surveille un peu les commentaires. Je suis ravie de voir un signe de vie, ce qui me rassure un peu, je dois l'avouer. J'espère avec sincérité que tu vas mieux.
Pour la personne qui m'a envoyer un Message Privé, il s'avère que je ne puis vous répondre, car le problème est toujours que je ne puis en aucun cas envoyer de MP, ce qui est fâcheux et je préférais vous répondre de manière privé, comme pour votre sollicitation. Je vous conseille donc, à vous aussi, de voir si il n'apparaît dans mon profil, un moyen de me contacter ou dans le cas contraire, de me donner un moyen de communication autre.
La réponse à votre charade était pyramide. Elle était assez simple mais c'était la première sur ce sujet et je vous remercie pour cette énigme divertissante
Bonne soirée.
DB.
J'avoue ne pas m'être attendu à tant de réponse en si peu de temps, si bien que je me fut retrouver particulièrement étonnée en voyant des réponses. Je me suis donc dis, dans la logique des événements, qu'il serait mal venu de ne pas répondre. Alors, voici mes réponses (mais que diable ! Quel grandiloquence j'utilise ! Quel suspens ! Personne ne s'y attendait, a tel point que je m'en trouve moi même fort dépourvue ! [Ceci est du sarcasme. Je précise, non pas que je doute de votre intelligence rassurez-vous sur ce point, mais il s'avère que j'ai parfois du mal à savoir si la personne est bel et bien sarcastique alors j'ai appris à préciser par politesse. Et là, je me justifie inutilement. Il s'avère que les insomnies ne réussissent pas à mes capacités cognitives et je m'en trouve fort désolée pour ceux qui ont le courage de lire mes élucubrations. Désolée.])
Cracocrac : Pour ce qui est de la colère et des perspectives, tu dois sans doute avoir raison. Je ne sais pas en fait. Ma colère me vient des injustices, de la méconnaissance ou encore de la pure méchanceté et de la volontaire indifférence/mépris pour les sentiments et opinions d'autrui. C'est donc surtout une question d'éthique, de valeurs ou encore d'éducation peut être ? Je ne le sais mais je sais que j'ai tendance à haïr la colère, car en plus de m'effrayer lorsqu'elle vient des autres, il s'avère que chez moi, elle n'est qu'agressivité et souffrance. En effet, lorsque je suis en colère (ou sous influence de tout autre sentiments d'ailleurs), elle se retranscrit de manière physique chez moi au point d'en faire des crises de larmes ou d'angoisse car elle se mut invariablement en tristesse et en culpabilité. Je sais que la colère n'est pas un moteur chez moi, plutôt un paralysant bien encombrant et que bien souvent, on finit par se mettre des gens à dos (et rarement les bons). Mais je n'ai que seize ans et assez peu d'avis/d'expérience dans le domaine de la colère, la tristesse et le mal être m'occupant déjà à plein temps depuis ma "tendre" enfance.
Pour ce qui est de mon entourage, il est, je ne le craint fortement, d'une banalité qui se trouve être contemporaine à notre époque : nous sommes dans une époque tourné vers le "moi" (dont je fais bel et bien parti, sinon je ne viendrais pas me plaindre a 11h du soir sur un forum) et nous avons tendance à vouloir ignorer la souffrance en nous mettant de pratique œillères pour ne plus entendre l'agonie de nos proches. Et puis, je suis l'aînée (je n'ai qu'une petite sœur mais passons sur ma vie personnel) d'une famille qui a été martelé par bien plus de souffrance que ma tendre personne et qui ferait sans doute passer la jeune héroïne des Misérables de ce bon Hugo pour une jeune fille joyeuse dont l'enfance ne fut qu'un doux rêve. Et je sais que la souffrance ne justifie pas les actes, elle l'explique mais je ne légitime rien : j'explique pourquoi mon entourage est parfois contraignant. Mais ça pourrait être bien pire, je pourrais vivre dans une cave en tant qu'esclave sexuelle pour pédophile en tout genre. Mais heureusement pour moi, ma vie est loin d'être aussi atroce et profondément intolérable et j'en saurais gréer à mes parents qui ne font rien de plus que d'atténuer ma souffrance pour moins en souffrir. Paradoxe, quand tu nous tiens.
Pour ce qui est de mon être, mon autre et mon aide, je suis déjà dans l'aide, du moins a ma porté : je dois être la psychologue illégitime de la grande majorité de ma classe, car ils viennent tous me voir avec des cœurs brisés, des familles dissonantes, des souffrances et angoisses ... Alors oui, j'ai seize ans bordel et les psychologues, ça existe, mais je suis tout bonnement incapable de les laisser comme ça, avec ses douleurs en suspens. Et je donne des conseils, cherche des solutions, donne de l'espoir, recherche et aide ... Je n'aide qu'une petite poignée d'ados mais je me dis que c'est au moins ça. C'est peut-être la faute d'un charme noir qui les attire à moi, qui sait ? Tout ce que je sais, c'est que je ne veux pas me contenter des associations, je veux aider. Alors, je vais voir les solitaires, cherche ce qui se cache derrière les sourires et j'essaie de réparer ce qui est cassé. Je ne me prétend pas meilleure qu'un psychologue (je recommande d'ailleurs à la plupart d'entre eux l'aide de véritables professionnels) mais je fais ce que je peux, avec ce qui est à ma porté. Je n'ai peut être que seize ans, des problèmes de perspectives et un charme punk (sois dit en passant, je doute fortement que m'afficher en tant que petit messie plein d'amour sois vraiment ce que les adolescents trouvent gothique. Généralement, c'est plutôt une bonne méthode pour se prendre des gadins. Crois moi sur parole, je suis expérimentée dans le domaine des "J'irai bien te mettre un parpin dans la gueule parce que la gueule en question me revient pas".) mais je sais au moins où je puis trouver des amis semblable à mon caractère (la réponse est l’hôpital psychiatrique. Sans rire) et faire la part des choses au lycée pour me dire que je me fais des "potes". En tout cas, merci pour ta réponse stimulante, j'ai dû passer dix minutes à essayer de répondre à tout sans me perdre.
Doppelgänger : Déjà, ravissant pseudo. Lorsqu'on en connaît la signification, il peut perdre un peu de son charme mais pour ma part, en grande amoureuse des mythologies et légendes, je le trouve miroitant (palapapshhhhhhhh ...).
Si ma souffrance te fait du mal ou comporte un risque de te faire replonger, protège toi. Sans rire, je me refuse d’entraîner qui que ce soit dans ma chute, et si mon histoire t'a sincèrement touché, je ne peux que t'en remercier et te dire de sécher tes larmes car ma vie est certes particulièrement ardu mais d'autre gardent en eux de bien pire souffrance (oui, ceci est une pensée magique à caractère répétitif. Mais bon, il s'avère que c'est un des mécanismes qui me permet de ne pas (trop) m'enfoncer alors je vais malgré tout l'utiliser ... Et cela reste une vérité général, mais Maître Yoda était malade cette semaine et n'a pu me donner mes cours à ce sujet). Pour ce qui est de la communication, ce cher forum me boude grandement car je n'ai apparemment pas assez de vie active pour pouvoir envoyer des messages privés. Je pense que si tu a le courage, oh ami procrastinateur (pas un sarcasme, je suis hypoactive (ou le fantasque syndrome de la couette) alors la longue agonie de mon cerveau refusant le moindre effort me connait bien), il doit y avoir mon adresse mail inscrit. Dans le cas contraire, dis le moi et j'essayerais de trouver un moyen de te la communiquer et de pouvoir ainsi te donner une plus ample réponse.
Anarkyss : Merci. Je te retournerais volontiers le compliment si je connaissais ton prénom mais il s'avère que je ne le connait point. Je dirais alors simplement que j'aime beaucoup ton pseudo.
i.a. : Il s'avère, mon cher monsieur, que je sais ce que signifie le mot empathie : le réel terme qui est pour moi source de souffrance et qui qualifie l'exacte teneur de mes sentiments est sympathie mais il est confondu avec le même terme commun (exemple : Je ressens pour toi une immense sympathie à propos de la perte de ton chien (la personne ressens avec la même intensité l'émotion de son interlocuteur)/exemple 2 : Cette personne m'a l'air sympathique et vous, non (usage du terme sympathique comme qualificatif basé sur une observation ou un fait).) et de plus, je me sens dans l'obligation de vous le dire car s'il ne s'agit que d'un simple malentendu il vous évitera à être reproduit, mais il peut être vu comme bien impoli et irrespectueux de faire remarquer à quelqu'un qu'il se connait la signification des termes qu'il emploi ou encore d'ouvertement laissé échapper une phrase qui peut être parut comme méprisante sur le caractère d'une personne. Il est encore plus vu comme impoli de dire ouvertement à quelqu'un qu'on ne le croit pas (la personne pourrait penser que vous la traitez de menteur et les gens ont tendance a ne pas apprécier les insultes gratuites). Enfin, si vous n'avez pas souvenir que les lycées sentent le sperme, c'est probablement parce que nous ne fréquentons pas les mêmes milieux et de plus, il est également mal vu de contredire quelqu'un lorsque vous n'avez aucune information personnel sur cette personne et aucune idée même de ce qu'elle vit. Et ne vous inquiétez pas, Fanta Morgana n'est pas la seule qui semble vouloir m'apporter son aide, il me semble que c'est le but de chaque personne répondant à ma requête.
Je vous salue et espère sincèrement que ces erreurs de communications pourront être éviter à l'avenir.
Chère Cerise, ravie de voir que tu surveille un peu les commentaires. Je suis ravie de voir un signe de vie, ce qui me rassure un peu, je dois l'avouer. J'espère avec sincérité que tu vas mieux.
Pour la personne qui m'a envoyer un Message Privé, il s'avère que je ne puis vous répondre, car le problème est toujours que je ne puis en aucun cas envoyer de MP, ce qui est fâcheux et je préférais vous répondre de manière privé, comme pour votre sollicitation. Je vous conseille donc, à vous aussi, de voir si il n'apparaît dans mon profil, un moyen de me contacter ou dans le cas contraire, de me donner un moyen de communication autre.
La réponse à votre charade était pyramide. Elle était assez simple mais c'était la première sur ce sujet et je vous remercie pour cette énigme divertissante
Bonne soirée.
DB.
DestroyBody- Messages : 5
Date d'inscription : 03/01/2017
Age : 24
Localisation : Nïmes
Re: Besoin de parler.
Tu as raison quand tu dis que c'est nous qui manquons surement d'empathie, on voudrait recevoir sans donner, mais lorsque qu'on donne il semble qu'on finit toujours par recevoir, une grande leçon de vie, peut-être qu'un simple sourire vous permettra d'en recevoir un et que derrière psychologiquement votre cerveau en sera ravi, c'est plus que probable, c'est un mécanisme primaire de donnant-donnant.
Faire la psychologue à des avantages, on a l'impression d'aider les autres, parfois on se trompe, les erreurs sont courantes mais mieux vaut essayer d'aider que de rester indifférent en effet.
Il est difficile de se raisonner et d'aller se coucher tôt, j'ai remarqué après plusieurs années que les HP ont tendance à traîner dans la soirée et se couche relativement tard, en revanche les gens plutôt normaux n'ont pas de mal à respecter les horaires et sont couchés relativement tôt, il faut parfois faire des concessions et se tenter d'aller contre sa propre nature pour se sentir mieux le lendemain, les capacités physiques et cognitives bien reposées et prêtes à tout défoncer, on va dire que la puissante lumière s'échappant de leurs écrans et éblouissant leurs yeux n'aide pas leurs cerveaux à aller se coucher, cela maintient les individus éveillés, autant qu'ils resteront devant l'écran quel qu'il soit.
La plus grande réussite de l'humain est de réussir là où il semblait être le plus faible, même si la perfection est difficilement atteignable, on peut au moins faire semblant de l'être, ne serait-ce que psychologiquement, pour les autres et pour nous-même.
Tu sembles aller mieux ce soir, j'en suis ravi, il faut essayer de voir les côtés positifs de la vie, comme tu là toi-même énoncé, notre vie semble peut-être robotique, vide de sens et incompréhensible, mais peut-être qu'au final, l'abstraction de la pensée, l'amour, les interactions humaines et les émotions cachées permettent de tenir bon, car nous ne sommes pas seuls.
Au final, on pourrait résumer ça par un "Connais-toi toi-même".
Faire la psychologue à des avantages, on a l'impression d'aider les autres, parfois on se trompe, les erreurs sont courantes mais mieux vaut essayer d'aider que de rester indifférent en effet.
Il est difficile de se raisonner et d'aller se coucher tôt, j'ai remarqué après plusieurs années que les HP ont tendance à traîner dans la soirée et se couche relativement tard, en revanche les gens plutôt normaux n'ont pas de mal à respecter les horaires et sont couchés relativement tôt, il faut parfois faire des concessions et se tenter d'aller contre sa propre nature pour se sentir mieux le lendemain, les capacités physiques et cognitives bien reposées et prêtes à tout défoncer, on va dire que la puissante lumière s'échappant de leurs écrans et éblouissant leurs yeux n'aide pas leurs cerveaux à aller se coucher, cela maintient les individus éveillés, autant qu'ils resteront devant l'écran quel qu'il soit.
La plus grande réussite de l'humain est de réussir là où il semblait être le plus faible, même si la perfection est difficilement atteignable, on peut au moins faire semblant de l'être, ne serait-ce que psychologiquement, pour les autres et pour nous-même.
Tu sembles aller mieux ce soir, j'en suis ravi, il faut essayer de voir les côtés positifs de la vie, comme tu là toi-même énoncé, notre vie semble peut-être robotique, vide de sens et incompréhensible, mais peut-être qu'au final, l'abstraction de la pensée, l'amour, les interactions humaines et les émotions cachées permettent de tenir bon, car nous ne sommes pas seuls.
Au final, on pourrait résumer ça par un "Connais-toi toi-même".
Invité- Invité
Re: Besoin de parler.
La petite patate triste a repris de la frite !!!
cracocrac- Messages : 101
Date d'inscription : 08/03/2017
Age : 44
Localisation : Région parisienne
Re: Besoin de parler.
Hello!
En fait j'ai tenté deux fois d'écrire une réponse, mais à chaque fois, ça s'est perdu faute d'enregistrement de mon côté (j'écris des trucs mais je les poste pas forcément de suite. Du coup, quand j'éteins mon ordi sans rallumer la session...).
Du coup, je vais essayer de refaire ^^'. Pour les MPs, il faut simplement que tu aies plus d'un certain nombre de message : tu devrais approcher, il me semble que c'est 5 .
Au moins pour la première ligne : je suis contente aussi d'avoir de tes nouvelles. Même si ça aurait été mieux qu'elles soient positives, je suis contente que tu voies un spécialiste. Au moins, il ne devrait pas te dire quelque chose comme "ressaisis-toi, merci" alors que tu ne vas visiblement pas bien .
(je vais essayer de ré-écrire la suite du message, même s'il était un peu baroque)
En fait j'ai tenté deux fois d'écrire une réponse, mais à chaque fois, ça s'est perdu faute d'enregistrement de mon côté (j'écris des trucs mais je les poste pas forcément de suite. Du coup, quand j'éteins mon ordi sans rallumer la session...).
Du coup, je vais essayer de refaire ^^'. Pour les MPs, il faut simplement que tu aies plus d'un certain nombre de message : tu devrais approcher, il me semble que c'est 5 .
Au moins pour la première ligne : je suis contente aussi d'avoir de tes nouvelles. Même si ça aurait été mieux qu'elles soient positives, je suis contente que tu voies un spécialiste. Au moins, il ne devrait pas te dire quelque chose comme "ressaisis-toi, merci" alors que tu ne vas visiblement pas bien .
(je vais essayer de ré-écrire la suite du message, même s'il était un peu baroque)
Cerise- Messages : 1141
Date d'inscription : 08/05/2012
Localisation : Toulouse :)
Re: Besoin de parler.
Merci pour le compliment sur le pseudo surtout qu'il a de grandes significations pour moi (dont je ne parlerais pas plus sur ce topic mais plus volontiers en mp si cela pique ta curiosité ^^)
Pour le reste, ne t'inquiète pas pour moi, s'il est vrai que mon hypersensibilité provoque chez moi des (très) fortes réactions mais j'ai arraché suffisamment de mes entraves, combattu suffisamment de fois la vie (et défoncé assez de murs tête en avant) pour ne pas replonger ( du moins pas pour cela ).
Normalement, tu devrais avoir le droit, comme l'a dit Cerise, d'envoyer des messages à partir de 5 posts. En attendant, je vais essayer de t'envoyer quelque chose sous peu.
Bonne soirée, j'espère que ça va de ton coté (tout du moins aujourd'hui) et à bientot alors
Pour le reste, ne t'inquiète pas pour moi, s'il est vrai que mon hypersensibilité provoque chez moi des (très) fortes réactions mais j'ai arraché suffisamment de mes entraves, combattu suffisamment de fois la vie (et défoncé assez de murs tête en avant) pour ne pas replonger ( du moins pas pour cela ).
Normalement, tu devrais avoir le droit, comme l'a dit Cerise, d'envoyer des messages à partir de 5 posts. En attendant, je vais essayer de t'envoyer quelque chose sous peu.
Bonne soirée, j'espère que ça va de ton coté (tout du moins aujourd'hui) et à bientot alors
Doppelgänger- Messages : 20
Date d'inscription : 30/07/2015
Age : 34
Localisation : Paris
Re: Besoin de parler.
Bonjour !!!
J'ai lu le post en entier, j'adore la façon dont tu écris.
Je suis hypersensible et entièrement disponible pour discuter.
Mon message est très maladroit je ne sais pas quoi dire de plus !!!!
Du coup je m'arrête là.... et te dis courage
J'ai lu le post en entier, j'adore la façon dont tu écris.
Je suis hypersensible et entièrement disponible pour discuter.
Mon message est très maladroit je ne sais pas quoi dire de plus !!!!
Du coup je m'arrête là.... et te dis courage
Thanina- Messages : 10
Date d'inscription : 19/06/2017
Localisation : Mars
Re: Besoin de parler.
Pas besoin d'en dire plus. Ton message est parfait. En trois petites phases, tu as réussi à faire passer la bonne vague d'ondes empathiques.Thanina a écrit:Mon message est très maladroit je ne sais pas quoi dire de plus !!!!
Laisse ton coeur ouvert, c'est très bien comme ça.
Et courage à Destroybody qui doit comprendre et assimiler peut-être que ressentir de la colère, c'est déjà un début de guérison...
( la suite est un long chemin de vie qui porte lentement vers la libération... )
Signé Higeekomori. Un "vieux" de 40 balais. "Destroybody" à fond aussi à l'époque de l'adolescence.
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
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