nouvelle (?)

Bonjour,

Présentation d'une petite nouvelle, même si je ne suis pas tout à fait persuadée d'être des votres.
Mon parcours est cahotique, voire merdique. Succession de ressenti d'échec (qui n'avait finalement rien de bien réel), de désabusement, de vide intérieur, puis, à partir de l'âge de 25 ans, de dépression profonde.

Sentiment de n'être rien, hormis une éponge émotionnelle, de n'être moi qu'auprès de gens bienveillants. Impression d'être un néant intérieur, sentiment largement renforcé par un père clairement surdoué, tout comme ses frères, estimant qu'une fille ne pouvait décemment rien dire de bien malin, hormis énoncer la liste des courses à faire. Refus de me nourrir intellectuellement pour ne pas alimenter la machine mentale qui s'emballe, mais faisant preuve d'un esprit critique et logique sans faille.

"Diagnostiquée" bipolaire à 30 ans après être tombée sur un supérieur hiérarchique pervers manipulateur, qui m'a rendue totalement folle pendant 2 ans, et assurée de ne pas l'être après 4 ans d'allopathie infructueuse (hormis le Tercian qui m'anesthésie l'esprit). Un psychiatre qui n'entendait que e qui le confortait dans son diagnostic, sans entendre les symptômes pourtant probants de précocité. Et moi qui finalement lui disait ce qu'il avait envie d'entendre, détectant rapidement ce qu'il attendait de moi, parce que mieux vaut être "folle" que de ne pas être.

Un enfant de 6 ans qui devient incontrolable, incompréhensible, qui regresse. En tant que maman, je cherche selon ses symptomes, et tombe sur ette fameuse précocité, et le bouquin de JSF. Et bien sûr je me reconnais. Je le fais diagnostiquer, il n'est "qu'à 129" mais compte tenu de la dyspraxie "relative" qu'il a, la psyhologue le classe dans les EIP. Et bien sûr je me retrouve face à mon propre cas.

Echec professionnel, reconnue comme "brillante" mais ingérable, échec famillial, incapable de trouver un quelconque plaisir dans la vie familliale et d'amener la légèreté qu'implique l'éducation d'enfants, échec personnel, n'étant jamais satisfaite de moi. Il me fallait réagir, d'autant que je commence bientôt un nouveau job, histoire de me couler dans le moule.

J'ai donc pris mon courage à 2 mains, et malgré mes craintes de plafonner à 80, me suis soumise à la torture volontaire...

Bilan je ne suis "que" à 124, donc je ne suis pas persuadée d'être des votres réellement. Mais comme je sais que j'ai des blocages de l'enfance sur les chiffres, que j'ai des problèmes d'attention et corporels, et que je me suis bien stressée (voire ennuyée), je pense qu'une fois levées les inhibitions, je peux avoir plus. J'avais tellement besoin de ce résultat, qui pour certains ne représente rien, mais permet de boucher cet énorme trou qui me caractérise. C'est débile, je sais, mais je ne suis pas folle, je ne suis pas stupide, je ne suis pas rien. Je suis au minimum 124...

Je me permets de vous soumettre les résultats aux subtests car j'ai du mal à comprendre ce que cela peut représenter, hormis un profil clairement dysharmonieux :
- information : 15
- similitudes : 18
- vocabulaire : 18
- cubes : 13
- matrices : 13
- puzzles : 14
- arithmétique : 12
- mémoire des chiffres : 10
- code : 10
- symboles : 8

omme vous pouvez le voir, j'ai clairement des résultats pourris en IVT, ce qui m'inquiète.

Voilà, je sais pas si je suis des votres, mais je me sens un peu comme vous.

A bientot

Bienvenue sur le forum !

Prends le temps de lire, il y a beaucoup d'informations sur le forum. Tu trouveras un petit sommaire du forum un peu plus haut dans la file des présentations.

Ici, il n'y a pas vraiment de politique du chiffre !!!
Par contre il y a des gens acceuillants !!
Bienvenue !

Je te souhaite la bienvenue

merci de votre acueil, et je vois qu'il y a beauoup de couche tard comme moi...
en fait je n'osais pas écrire sur ZC tant que je n'avais pas passé ce foutu test... syndrome de l'imposteur sans doute.
Même si mes résultats ne sont pas caractéristiques d'un HP, et que e n'est qu'un chiffre après tout, je me sens moins illégitime qu'il y a 1 semaine...

Meri encore de votre accueil

Tu sais je traîne ici depuis quelque temps...et je n'ai passé aucun test... mais comme je me sens bien à gambader avec ce troupeau, c'est là je pense la seule légitimité à y trouver...(enfin amha).

Quoiqu'il en soit, bienvenue!

(et 124, c'est déjà largement au-dessus de la "moyenne")

Je te souhaite la bienvenue stieglerienne,
Ton histoire me touche. Tu n'as visiblement pas rencontré un soutien bientraitant du premier coup.
Ça a été de même pour certains d'entre nous qui ont erré quelques années dans les affres de la psychiatrie.
Zebrunette dirait, "ça fait quand même quelques cabosses tout ça !".
Je rajoute que c'est souvent le prix de la sagesse et qu'il ne faut donc jamais douter de l'avenir en regardant le passé.

Tu as bien fait d'oser passer la porte de cette savane magique.
La seule condition pour entrer et se sentir chez toi est de respecter ce lieu et ceux qui le fréquentent.
Cet endroit est apaisant, pose toi et repose toi y un peu.
Il est peuplés de personnalités atypiques mais toutes bienveillantes,
Vas à leur contact (tchat, mp, rencontres), ils t'accueilleront chaleureusement.
Au plaisir de te lire,
Ilo

Bienvenue à toi Stieglerienne.

Heureux que tu commences à poster.

+1 à Ilo

.

Bienvenue!

Tes résultats avec des hauts et des bas sont courant, d'ailleurs on en parle un peu partout sur le forum ;-)

Oh la la tous ces chiffres...
En fait, on s'en fout un peu : on n'est pas à un numéro près !!!
Ici, tu verras, liras, il n'y a que de drôles de numéros :

Alors... Bienvenue

Bienvenue Stieglerienne

Il vient de quoi ton pseudo?
(Tu m'excuseras, j'ai zappé la partie "chiffres", je n'y comprends rien)

Bonjour et merci de votre accueil chaleureux. Effectivement, mon parcours m'a fait quelques cabosses, dont j'ai aujourd'hui bien du mal à me défaire. Et j'avoue que le diagnostic de précocité était bien le dernier que j'aurai imaginé pour expliquer mon (dys)fonctionnement si particulier. Mes chefs m'ont toujours dit qu'ils n'arrivaient pas à me cerner, me comprendre, et que je prenais le travail trop à coeur...

Comme je l'ai dit, en désespoir de cause, et parce que mon fils avait eu ce diagnostic (c'est fou ce que les enfants nous renvoient à notre propre fonctionnement), que je me suis décidé à franchir le cap. Sans le fameux test je n'aurai jamais pu me reconnaître comme telle, même si foncièrement je pense que je le savais, parce que je n'aurai jamais pu justifier aux AUTRES (notamment mon entourage) que je l'étais. Et sans reconnaissance extérieure, impossible pour moi, qui n'ai aucune estime, de me (re)connaître. Je suis entourée de beaucoup de zèbres bien plus identifiables (car ayant aussi été bien plus valorisés), et je suis un peu seule avec mon fils dans ce fonctionnement hypersensible, intransigeante aussi bien dans le raisonnement logique que dans le relationnel humain (c'est d'ailleurs ce dernier point que les gens comprennent le moins).

Bref, merci encore. Je vais flaner ici, même si j'avoue que pour un début, ça me fait un peu mal à la tête. Non pas que je découvre réellement, car je me suis tellement auto-analysée que je ne suis pas surprise de voir tout cela écrit. Mais surtout que l'on soit tous plus ou moins dans ce moule, qu'autant en souffrent, et que pour l'heure je ne vois pas de manière de sortir par le haut de ces inadaptations.

Lynka : pour mon pseudo, n'ayant pas d'idées, j'ai pris le premier livre que j'ai vu dans ma bibliothèque, qui est un de Bernard Stiegler (que j'apprécie beaucoup par ailleurs).

A bientot

Ah ok, merci pour l'info

Welcome in your new home stieglerienne.

stieglerienne a écrit:Mes chefs m'ont toujours dit qu'ils n'arrivaient pas à me cerner, me comprendre, et que je prenais le travail trop à coeur...

tiens, y'a de l"écho
Pour le "travail trop à cœur" ça je n'y ai jamais eu droit, mais un chef qui te dit ça ouvertement n'a pas forcément compris comment (sou-)tirer le meilleur de ses employés je crois, et pour le reste ben moi non plus on ne me cerne pas... comme c'est curieux...

J'aime bien Stiegler aussi

@stieglerienne :

Bonjour,
comme tu as pu le constater et le lire, ici ce n'est pas la politique des chiffres.
En effet, le mot clé est bienveillance. Pour ce qui est de la légitimité, c'est plus par "compatibilité" que tu te sens (peut-être) curieusement ici chez toi.
D'ailleurs, plus que "compatibilité", c'est reconnaissance qui me semble plus juste.
Que tes rayures soient profondes ou légères.

Reconnaissance de toi même en lisant un livre.
Reconnaissance de toi même en regardant ces autres qui t'écrivent ici.
Reconnaissance envers les autres ou toi même d'avoir passé l'entrée de cette savane.
Re-connaissance, de toi, avant tout.
Re-co-naissance, pour le nouvel être que tu décris de toi, aidée de tout ce qui t'a aidé à venir ici, ce que tu as déjà trouvé et ce que tu y trouveras.

Bienvenue à toi.

bienvenue stieglerienne !
je vois qu'on doit avoir la même difficulté à être des mamans "légères"... on va se donner la main et tenter de trouver comment être mieux avec nos douces progénitures...

pour les chiffres, n'ayant pas été testée moi même encore j'en sais pas plus (même sans doute encore moins) que toi... peu importe, je me sens bien ici depuis + de 3 mois déjà

merci, encore. Vous allez me traiter d'hypersensible (oui oui, ça peut dans la bouche de certains être presque un gros mot), mais j'en ai les larmes aux yeux !! Rien que l'idée d'avoir passé ce test (qui coûte en plus 195 €), je ne l'assume pas auprès de mes proches ! Je suis tellement contente de pouvoir e parler, les 3/4 des gens ne voyant pas l'intérêt de faire cette démarche. Quand ce n'est pas pire, qu'ils me traitent d'égocentrique, de mégalo... Moi je sais pas pourquoi, j'ai besoin de me connaître, d'identifier mes limites aussi bien hautes que basses pour compenser, mais aussi parfois me censurer pour éviter de "dépasser" dans certains milieux...

Je me rappelle quand j'étais à l'école et à la fac, j'étais incapable de savoir ce que valait ma copie. Et j'étais dans des états pas possibles, de réels stress jusqu'au moment où on me la rendait, flanquée d'un 17, sous les huées de mes coreligionnaires chuchotant "ben tiens, elle nous a encore pris la tête pour rien et elle prend la meilleure note", "elle fait exprès alors qu'elle savait qu'elle allait prendre 17", ou "de toute façon elle est très scolaire, y a pas de mérite, c'est pas de l'intelligence".

N'ayant ni valorisation parentale (voire un profond dédain), ni "soutien" des autres élèves ou amis (car même avec mes amies, il y avait toujours une concurrence scolaire), j'ai compensé sur le seul système rationnel et tangible : les notes. Ce qui fait qu'effectivement j’abhorrais autant le système scolaire (hyper stressant pour moi) que je l'aimais, car il me permettais quand même de me "situer" et de me redonner, le temps de la distribution d'une copie, un peu confiance en ma valeur.

C'est ce qui me manque dans le monde professionnel, car :
1/ à aucun moment il n'y a une reconnaissance de la valeur de la personne (le salaire ou autre "récompense" n'étant pas dépendants de la qualité du service, mais de la manière de servir et de lécher les fesses du chef).
2/ je ne parviens pas à m'astreindre à rester dans le "normalement exigible" et m'astreins à être parfaite (toujours tendre vers le 19), si ce n'est exceptionnelle, ce qui en définitive est INUTILE, voire contre-productif...

D'où l'importance viscérale de ce test pour moi. C'est ma dernière branche...

Pour ce qui est de mes parents, mon père est très clairement brillant, mais lui a fait partie de cette génération ayant profité de l’ascenseur social et de l'évolution au mérite, il pouvait se permettre "d'exploser" dans son intelligence. Sa femme assumait absolument TOUT le quotidien, ainsi que la gestion de l'entreprise, si bien qu'il pouvait s'adonner à sa passion : réfléchir, inventer, phosphorer. Et que dans son milieu, c'était valorisé. Quel génie, comment lui arriver à la cheville. SOn frère cadet à quant à lui sauté 2 classes, puis obtenu un DEUG licence de math en un an, et tout arrêté après pour faire agriculteur... un homme perdu pour la science mais qui continue, avec mon père, à former un duo omniscient et omnipotent tout à fait ECRASANT. Quand ils discutent vous avez intérêt à avoir de SOLIDES arguments pour intervenir dans la discussion.
Autant dire qu'il n'a jamais connu les affres de la vie quotidiennes qui nous polluent l'esprit et nous gâchent la vie, ni même les problèmes d'intégration sociale puisque son métier consistait à inventer, sentir l'air du temps, innover...
Il n'a eu que des filles alors qu'il est issu d'une fratrie de garçon, et ne nous considérait pas du tout (nous avons existé à partir du moment où nous avons eu des compagnons...). Il ne daignait d'ailleurs regarder nos bulletins que sous la menace de ma mère, qui nous engueulait en disant "mais va le montrer à ton père", lequel levait les yeux à peu près 15 secondes de sa télé, pour nous marmonner "mouais, 'set bien, c'est bien"...
Quant à ma mère, même si je pense qu'elle a eu des doutes au sujet de ma grande soeur, elle n'a rien vu. Je ne lui en veux pas car elle était DEBORDEE. Alors quand on revenait avec un petit 16, elle nous demandait "et untel il a eu combien ?"..."euh 17"..."ben alors t'aurais pu avoir 17...fin de la discussion.
Elle a même dit un jour à ma soeur "de toute façon c'est normal d'avoir des bonnes notes, tu as les moyens intellectuels"... très motivant et très rassurant en cas d'échec.

Je voulais faire de la musique, ils n'avaient pas le temps de m'emmener, je voulais pas aller au ski, ça amusait mon père de me faire dévaler les pentes à 6 ans et d'exhiber mes étoiles, j'étais timide et ça excitait tout le monde de me faire grimper sur la table pour raconter des blagues d'adultes (ce que je faisais pour plaire), je voulais faire polytechnique et on m'a dit "pas possible, nulle en math et t'es une fille". Bref, j'ai fini par devenir ingénieur, quand même, mais FRUSTREE, AUTOCENSUREE, ANGOISSE et vraiment très mauvaise MAMAN car incapable de réagir autrement qu'avec mes émotions. J'ai d'ailleurs toujours l'impression que mes idées passent d'abord par mon cœur avant d'arriver à mon cerveau...

Ce qui me fait le plus mal au cœur, c'est d'avoir perdu autant de temps à me traiter, à m'assommer pour arrêter de penser (avec les conséquences personnelles et professionnelles), alors que j'aurais pu en profiter pour faire plein de choses.
Quand je pense que je connaissais le DSM IV aussi bien que mon psy et que j'étais obligée d'amener moins même les arguments qui plaidaient en défaveur de la bipolarité...
Un jour je lui ai donné le nom d'une nouvelle molécule (l'opiorphine NDLR), qui permettait de lutter contre la dépression. Il ne connaissait pas et se renseigne. Le RV suivant il me demande "c'est très confidentiel, vous avez lu ça où ?". "Dans Science", je lui réponds... Bouche bée "Vous lisez Science ?"...euh, je suis bipolaire, pas débile...

Salut! Bienvenue sur le forum. Le stress est un facteur compromettant pour une pleine réussite du test, ce n'est pas grave si tu es un peu en dessous du seuil fixé par messieurs les psychologues.

Moi je connais pas "Science" (d'ailleurs je suis pas cultivée pour un sou) mais je suis pas débile non plus

Bienvenue

rhooooooooooooooooo lynka, ton avatar, un de mes films préféré. QUel génie ce Gondry...

J'ai reçu le résultat écrit du test, je comprends mieux maintenant. Franchement, même sans être zèbre, c'est je trouve très intéressant de faire ce test, au moins pour savoir comment homogénéiser son fonctionnement, et quels sont les points forts / faibles. Même si j'avoue que étant adulte, je pense que c'est difficile de sauter le pas, car on a conscience de toutes les limites que l'on s'est soi même fixées.
Je vous fais un petit résumé pour ceux qui éventuellement craignent de le passer, qui trouvent que cela n'apporte rien, et ceux qui ne savent pas ce que l'on peut attendre comme type d'analyse. Pour ceux qui n'aiment pas les nombres et le côté "note" de cet exercice, je trouve que l'analyse est quand même intéressante car très révélatrice des particularismes zébresques.

En fait les notes indiquées au premier post sont sur 19. La limite "basse" de la normalité est à 8, la "haute" est à 12.

La psychologue indique que j'ai un niveau global "normal fort (124), selon les normes standard. Le score n'est pas significatif car les écarts entre les différents domaines sont trop importants, gérés difficilement affectivement créant des ressentis d'anxiété parfois dépréciatif". Je pense que le parfois est de trop dans la phrase.
Concernant les notes : "6 notes sont remarquables, (égales ou supérieures ) 13), et 4 se situent dans la normalité dont l'une faible, révélant sa faiblesse d'adaptation". Bon ben ça c'est dit, je comprends mieux maintenant mes difficultés d'intégration et mon absence de tolérance à la frustration !

Elle calcule ensuite les écarts entre
- ICV (indice de compréhension verbale)
- IRP (indice de raisonnement perceptif)
- IVT (indice de vitesse de traitement)
- IMT (indice de mémoire de travail)

En gros j'ai 21 points, 35 points, 47 points, et 26 points d'écarts entre les items comparés. Elle indique plus bas "un individu peut gérer seul 12 points d'écart. Au delà de 20 points la problématique interne génère un mal être et une souffrance qui s'extériorisent en comportements déviants (démobilisation, dépression, agressivité (hic), conflits relationnels, perdition d'efficience...)". Bon ben là vu mes résultats dont aucun n'est en dessous de 20, vous comprendrez que je pète un peu les plombs !!!!!

Ensuite elle indique "on peut poser le diagnostic d'une avance verbale et d'une faiblesse visuo-spatiale entrainant une insatisfaction, une peur de ne pas être à la hauteur et une perdition dans sa dynamique de restitution lié à un défaut d'organisation malgré son fort degré d'investissement, de persévérance restant dépendant d'un manque de confiance en soi (faille narcissique surgissant face à la difficulté, aux contraintes, au regard de l'autre". Bon ben là elle a résumé toute ma vie en 1 phrase, qui finalement pourrait être ma présentation.

"L'analyse des différents domaines souligne certaines particularités dans son fonctionnement.

L'efficience du domaine verbal à 141 la situe hors norme, dans une dynamique très supérieure à la normalité basée sur une structuration homogène, de très bon niveau mais dont la restitution est dépendante de son émotivité, de son implication, de son niveau de vigilance et de son degré d'investissement.
L'accès au concept d'abstraction de catégorisation et de généralisation est de très bon niveau (18/19) associé à un très bon niveau de vocabulaire (18/19) qui peut jouer son rôle structurant et amplificateur de pensée, rôle majorant si elle s'en donne les moyens, ce qui n'est pas toujours le cas" Alors c'est pour ça que je ne dors pas la nuit !!!! Quant à se donner les moyens, encore faut il avoir conscience qu'on en a.

"Sa culture générale est de bon niveau (15/19) mais en dessous de son potentiel révélant un manque d'investissement dans les connaissances scolaires" Alors ça j'ai une explication, c'est que j'apprends "utile", et après je reboote pour laisser de la place sur le disque dur... sinon y a trop de chose là-haut, dont beaucoup sont inutiles (qui était 1er du top 50 le 12 février 1983, qui est le mari de Cécile Duflot, paroles de chanson des années 80...)

"En situation de contrainte, sa dynamique de restitution n'est pas homogène, dépendante de sa vigilance. Ses capacités mnésiques ne sont pas exercées à juste niveau (10/19), en dessous de son potentiel verbal. En autonomie, ses capacités mnésiques immédiates comme ses capacités de travail sont juste correctes mais le défaut de planification, d'abandon en mémoire de travail, abaisse son score (10/19) en sous estimation de soi". Bon ben là fallait retenir des suites de chiffres dictées et restituées à l'endroit, puis dictées à l'endroit et les restituer à l'envers, puis dictées dans le désordre et restituée dans l'ordre croissant. Alors que moi j'arrivais même pas à écouter la consigne !!!!
Et c'est rigolo parce que j'avais l'impression d'avoir une bonne mémoire, et en fait je me rencontre que quand ça ne m'intéresse pas je reste bloquée sur l'énoncé !

"On trouve l'explication de ses ressentis par la dysharmonie relative entre son niveau de logique verbale (à 18/19) et son niveau de logique non verbale (13/19) qu'elle ne sait pas gérer émotionnellement. Le domaine de performance à 120 la situe dans la normalité très supérieure en décalage par rapport à sa vivacité d'esprit. L'indice d'organisation perceptive reste d'un bon niveau (13/19) associé à une analyse concrète visuo-spatiale (14/19) qui peut jouer son rôle structurant de pensée. Ses repères visuo-spatiaux sont assez bons (13/19) mais limités par un manque d'organisation. Face à la difficulté, elle stresse pouvant être en difficulté par un affectif envahissant." !!! Tu m'étonnes, j'ai carrément refusé de faire certains exercices (des produits en croix de tête) tellement mon cerveau se liquéfiait à l'idée de devoir faire des multiplications de tête (un vieux relent du CE1, avec une instit qui ne m'aimait pas) . En plus je n'arrivais pas à entendre et retenir les données de l'énoncé, donc je n'arrivais plus à calculer...

"Sa vitesse de restitution graphique et sa volonté face aux contraintes sont de niveau normal (10/19) en sous estimation de son potentiel. Ses aptitudes d'adaptation sont normales faibles (8/19) abaissées par un trouble du regard qu'il faudrait confirmer par un bilan orthoptique". Ah oui, j'ai découvert qu'en fait mon regard partait dans tous les sens, ce qui explique par ailleurs mes difficultés pour conduire et lire (fatigue rapide).

"En conclusion, Mme X possède un profil à haut potentiel à dominance verbale mais fragilisé par une dyspraxie visuo-spatiale, associée à un trouble du regard qui la fatigue et accentue la fragilité émotionnelle générant des ressentis d'insatisfaction. Elle voudrait avoir terminé avant d'avoir commencé" !!! Cette phrase aussi elle me résume bien !!!!

[i]"Elle a suffisamment d'atouts pour harmoniser son fonctionnement et optimiser sa dynamique de restitution, en suivant des ateliers adaptés à ses particularités de fonctionnement". AHHHHHHHHHHHHH enfin une lueur d'espoir.

Elle m'a aussi dit, à l'oral, que je ne capitalisais pas mes savoirs-faire, et que je réinventais la poudre à chaque fois. Ben oui, sinon c'est pas drôle !!

J'espère que tout cela va vous permettre de mieux vous comprendre et 'avancer, bienvenue sur le forum!