La peur d'être le seul à ressentir des émotions et à éprouver des sentiments,

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Je pense qu'il y a une grande différence entre ressentir une émotion et la communiquer, j'ai constaté au fil de mes pérégrinations mentales et sociales que la majorité des gens, loin de ne pas ressentir des émotions préfèrent tout simplement les cacher. Tout d'abord pour autrui c'est plus rassurant et pour soi c'est une façon de se protéger très facilement. Si tu n'est pas émotionnel alors personne ne peux te reprocher de l'être et en même temps personne ne t'empêche de cacher tes émotions puisque les gens ne seront jamais au courant.

Aussi quand des émotions transpercent cette carapace c'est qu'elle sont fortes ou importantes mais c'est souvent des réactions réfléchies et mûries, c'est pas moins bien c'est juste différent et loin de ce qui nous est impossible : c'est-à-dire prioriser l'émotion et son importance et surtout contrôler sa propre réaction.

Enfin te projeter sur les autres n'est ni un problème ni un défaut (ça peux même aider à pousser les gens à exprimer les sentiments et émotions) mais il ne faut pas que ça te ronge et que tu te base plus sur tes propres projections que sur les émotions et sentiments réels d'une personne. De plus, la majorité des gens aiment qu'on les pousse à exprimer leurs émotions ou sentiments pour peu qu'ils se sentent en confiance et rassurés.

Oh et aussi, le contraste entre les zèbres qui ressentent à fond les émotions et ceux qui les comprennent et les vivent avant de les interpréter est souvent saisissant et c'est ce qui peut te donner cette sensation d'être le seul à ressentir des émotions

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En plus, de mon point de vue, être zèbre n'a rien a voir :
Dans notre société occidentale, on a appris à rationaliser.
On a vit dans la peur (notamment la peur du regard des autres !)
Nous, on navigue entre 2 extrêmes : soit on vit une émotion a fond (on est authentique et on vit notre hyper sensibilité ) ... Soit dit en passant, 20% des gens sont hyper sensibles, c'est pas exclusif aux zèbres !!!)
Et l'autre extrême est de rationaliser, vivre dans sa tête, intellectualiser.
Une fois une thérapeute m'a dit "laisse toi aller, observe tes émotions" . Mais j'étais tellement en train d'intellectualiser , que je faisais qu'encoder mes émotions. Sans les vivre. Pourtant, comme toi, je suis hypersensible (cliniquement parlant, pourquoi pas le dire comme ça ! ).

Bref, il existe une rupture entre l'émotionnel et le rationnel qui est autant présente  hez nous que chez les normaux (pas hyper sensibles).

La question est : a quelle moment une personne s'autorise à sortir de l'effet mouton et à se poser la question : bon, et là, qu'est ce que je ressens ?

je n est aucune honte ni peur de parler de mes "faiblesse" passe présente.parce que en faite elle ne sont pas des faiblesses en tent que tel. JP , doc, Hugo nous avons la capacité d appréhender ce qui a au dela.Je pleure de voir t'en de haine de violences de mensonge ont ne peu comprende parce que pour expliqué la violence il faudrai avoir était violent vonlontairement en y prenent plaisir.

il m'es arrive d'avoir voulu etre violant , rien que de l imaginé fait deja mal.

Rendez vous conte que nous savons que représente l empathie. Bien-sûr c est insupportable certaine foi j ai cru que mon coeur explosé.

chose importante osez dir JE T'aime je précise pour les esprit étroit que cela n'a rien à voir avec le désir le sex ou quoi que ce soie d approchent.

Dans le passé je n'ose pas dir je t aime parce que je le ressentais tellement fort qu il alle être persu dans le mauvais sens.

s aime au singulier pour s aimer au pluriel

Et puis, ce qui découle de ces interprétations du monde - être le seul à ressentir des émotions - est une espèce de manque de sens dans la communication et la coopération.
Quelle tristesse.

Tu veux dire quoi exactement ? Tu as l'impression de vivre au milieu d'êtres humains-robots ?

Plutôt que je suis complètement indifférent à quoi et qui que ce soit.

Et bien, je me suis égaré.
Le sujet de départ était plutot "Je m'appelle PJ, et je ressens des choses lorsque les autres ne ressentent presque rien. Parfois même, je ressens les émotions des autres, voire même, je les ressens à leur place ."

Le fonctionnement de l'hypersensibilité t'oblige à être empathique. Ce n'est parfois pas un choix, c'est un mode de fonctionnement : tu prends des émotions dans la tronche sans avoir rien demandé. Ce qui te rend probablement plus irritable en voyant la misère du monde, et plus jovial devant un magnifique coucher de soleil . Pas vrai ? (Rayez les mentions inutiles lol)

Quant à se demander si les autres ressentent des émotions : on n'est pas dans leur baskets, alors pourquoi passer son temps à analyser et à faire des interprétations erronées ? En plus, ça ne fait que nous enfermer dans notre tête, et à nous décentrer de nous même...
Au contraire, la vraie question est "qu'est ce que je ressens , moi" ?
Dans un contexte ... calme, dans la nature, loin des gens... Et de reposer la même question en présence des gens ?

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(j'ai pas compris si tu parle de ton indifférence à toi, ou si tu es ennuyé par l'indifférence des autres ??)

A force de trop d'empathie et d'en être littéralement épuisé, celle-ci se tourne en son contraire : une envie de ne plus voir personne, parce que j'en suis las.

Ha, ouais, je vois.
T'as eu une coupure de courant dans le batiment des émotions, et tu ne sais pas comment remettre le jus ?
Laisse, ça reviendra tout seul. C'est pas là le problème.
Creuse ailleurs

Pour moi, les surdoués perçoivent tout plus intensément que les autres et attendent parfoissouvent beaucoup trop des autres.

- si toi, tu peux gérer plusieurs amitiés en même temps, que tu te préoccupes constamment de tes amis, une personne normale va s'occuper d'elle-même et de son ami-e, et de ses enfants, et c'est déjà beaucoup d'efforts (et c'est le cas). Ce n'est pas qu'ils ne t'aiment pas/plus, mais ils t'ont un peu "oublié" c'est vrai. Un jour, ils se diront "tiens PJ ne donne plus de nouvelles" alors que tu as appelé 10x sans avoir de rappels. De guerre lasse, tu as un peu laissé tomber, ne voulant pas non plus être importun. En attendant, cela t'obsède parfois, un peu ou beaucoup en fonction de ton attachement aux "amis". En fait, il y a les connaissances (pour qui tu es un "ami": tous ceux avec qui la relation est dissymétrique: tu es plus engagé qu'eux, tu fais des "efforts") et les amis (personne ne fait des "efforts": c'est hyper simple, trop cool; c'est plus rare mais ça suffit à combler).

- si toi, tu vois plein de belles choses autour de toi qui déclenchent des émotions très très fortes, ce n'est pas le cas pour tout le monde (ça dépend de leur sensibilité). Ex.: tu fais un vol de tourisme au-dessus des Alpes et tous tes sens sont en éveil; tu voudrais que cela dure une éternité tellement c'est beau et tu t'en souviendras toute ta vie. Pour les autres, c'est juste un vol, sans plus. C'est beau, c'est tout. Cela ne déclenche pas les mêmes réactions que toi.

- si toi, tu vois tout le monde en même temps dans une pièce, que tu anticipes déjà tout ce qui va se passer ensuite, les autres n'entendent que la personne qui parle et c'est déjà un effort d'être concentré là-dessus. J'aime bien regarder autour de moi pour cerner ceux qui ont l'air plus attentifs aux autres, à leur environnement. Ex.: je regarde les gens que je croise dans la rue pour voir qui va me regarder aussi.

etc etc. C'est ainsi. Il ne faut pas être trop exigeant car nous sommes vraiment différents. Penser que l'autre va réagir de la même façon est impossible et cette attente sera souvent déçue, entraînant l'indifférence que tu évoques (sinon ce serait épuisant: tu ferais beaucoup trop d'efforts). Comprendre les autres, leur fonctionnement, et le comparer au tien t'aidera à être plus à l'aise dans ce monde car cela réduira les incompréhensions ("mais pourquoi ne le fait-il pas ? Alors qu'il suffit de...").