Le premier grand amour, le coup de foudre : éviter à celles et ceux pour qui c'est nouvelles et nouveaux les "bobos" classiques,

Bonjour tout le monde,
j'ai vécu cette première grande folie amoureuse à partir de mes 15 ans.
J'étais très amoureux, et le suis encore, une bon décennie plus tard, bien que la relation soit finie depuis un bon bout de temps - quelques années du coup.

Et pour le coup, coup, coup encore et encore contre ma compréhension, j'étais si amoureux, où est-il ce jeu des premiers instants ?
Les réponses que je m'apporte sur le tard avec la "karezza" et le "nofap" ( évoquées dans un autre fil que je lancais sur le site ), je me demande si cela peut éviter les erreurs pour la suite.
https://www.zebrascrossing.net/t29386-karezza-nofap?highlight=nofap
Je n'ai été amoureux qu'une fois, laissé le coeur tout diriger dans ce contexte, même si quelque part dans mes limbes et dans les tréfonds de l'inconscient je cachais une part de peur toutefois et un peu de réserve.

Je me dis qu'à l'époque j'aurais bien aimé un petit "clin d'oeil", d'une personne qui "sait" et qui dit "eh mon gars, je suis là pour te guider à travers les périls et les écueils."
Un "bonhomme, je suis là" rassurant aurait fait toute la différence.
En fait, je me l'apporte un peu en disant : l'amour rend aveugle, mais souvent j'avais conscience de cette aveuglement.
J'aurais peut-être eu besoin d'une canne ou d'un chien, fidèle ami qui protège des routes et objets sur le chemin.

En fait, tomber amoureux peut rendre très seul, contrairement à ce qui est communément accepté.
Et est souvent accepté comme un fait "oh, il/elle est amoureuse/amoureux, cela lui passera lorsqu'il sera à son premier chagrin."
Ces "rites d'initiation" sont en fait une incapacité à être présent.e aux personnes dans ces tourments et dans les âfres de l'amour et une incapacité à soutenir une personne qui ne sait demander.

Bien sûr, imposer sa présence est autre chose que de la proposer et d'accepter aussi que l'autre puisse n'en rien vouloir.

Alors, je me permets de dire que cette attitude du "il/elle a tel âge, cela lui fera du bien de se frotter à de telles situations" ( pun unintended ) me laisse un peu patois.

"Laissons les se défaire de leurs pulsions de mort sur des champs de bataille, entre des obus qui tombent, cela leur 'apprendra ce qu'est la -vraie- vie'."
Je vois des relents de cette approche dans la "suite logique" de l'école qu'est le champ de bataille du travail dans les entreprise ( après un passage de formation plus poussé, en camp d'entraînement que sont à mon sens les études supérieures ).



Laisser ces tensions s'apaiser chez l'autre sans intervenir n'est en rien "non assistance à personne en danger", mais une incapacité - déjà - à répondre aux propres besoins pour ensuite venir soutenir les autres dans les leurs.
Une chose après l'autre, chaque chose en son temps.

Voulons-nous un monde selon la Fable du Loup et de l'Agneau de Jean de La Fontaine, où nos malheurs se laissent revivre par les plus jeunes que nous laissons aller vers un abattoir fait de nos rancoeurs ?

'Where is my mind ?' que chantent les Pixie.
Moi je demanderais plutôt 'Where is my heart ?'





Alors, toi qui tombe amoureux, qui est amoureuse pour la première fois.
Tu es aussi aimé.e par l'étranger que je représente.

Voilà, sache que les hauts et les bas peuvent survenir, mais qu'ils se trouvent des solutions et des bouées même dans les eaux les plus agitées.

Voilà, voilà, voilà, je me suis fait bien mal et je peux dire "certes tu apprends de mettre la main au feu - et tu évites à l'avenir. Moi, je propose simplement de comprendre ta flamme, par rapport à mon propre vécu. Tu peux te réchauffer à la flamme du feu, ainsi que de te brûler, attention : discernement, lucidité et parcimonie pour te servir en alliés, avec temps et patience à tes côtés."

Comme mon oncle et parrain le proposait à écouter - Cat Stevens "father and son".

Le coeur peut être brisé, et le premier amour fou semble déplacer toutes les montagnes sur le chemin.
Peut-être que les premiers coups de foudre sont des expression de mal-être vis-à-vis du status quo à la maison ?
Ce fut le cas pour moi.
Du coup, être en paix et aimer en paix est tellement plus "grand" de fait.

Je ne remplace en rien les attraits de premiers contacts corporels avec un membre du sexe opposé ( ou du même, libre à toi ).
Mes mots ne sont que du baume à mon propre coeur qui souffre encore un peu.
Je me dis ce que j'aurais aimé entendre à une autre époque.
En fait, du coup je le dis à mon moi de 15-16 ans qui est encore quelque part en moi.

Allez, un gros hug à quiconque se penche sur ce fil de conversation : quel que soi votre âge et votre vécu.
Et les coeurs peuvent être brisés de tant de facon, en-dehors de l'amour fusionnel, charnel, etc. Sauf que c'est là la partie visible de l'iceberg, donc malgré le fait que cela ne montre en rien l'entiereté de la situation, du moins me permet de la localiser dans l'espace et savoir où elle est.

Cela n'est qu'une idée lancée, la pratique de ces idées et la mise en application peut peut-être accélérer le bien-être de quiconque rentre en contact avec.
Je crois que le rapport à la famille, aux ami.e.s et à l'environnement est une composante majeure quant au besoin parfois de "compenser" avec l'amour et la découverte de divers facettes de celui-ci, comme j'ai pu le faire.

Avec toute mon affection,
PJ.

PS : et je sais à quel point les premiers sentiments qui transportent peuvent être plein de peine pour les mettre de côtés.
Ces hauts qui appellent ces bas plein de haine, lors des ruptures semblent les seules vérités une fois présents.
Je propose de faire aussi un tour sur le fil de conversation au sujet de la communication coopérative de Marshall Rosenberg pour en apprendre un peu davantage quant à comment exprimer les besoins et sentiments de sorte à exprimer la vie en soi.
Personne n'invente le fil à couper le beurre, bien que tout sentiment soit spécifique à une situation donnée.
La solitude semble si présente pourtant durant ces moments, et l'union avec le monde si parfaits à d'autre.
Le voie du milieu me semble une approche qui me convient bien.
Au plaisir de vous savoir heureux et joyeux en vous lisant ou non.
Pour prendre l'image du jeu : jouer un peu peut amuser, se perdre dans le jeu être un tout autre type d'expérience.
"Rien n'est poison, tout est poison, la dose fait le poison." pour reprendre une citation de je ne sais trop qui.
Trop d'eau et je me noie, trop peu et je me déshydrate - pourtant je requiers de l'eau pour vivre.

PPS : Unbroken - invincible est aussi un film sur l'amour de la vie.
Comme tout, cet amour-là requiert également un travail.

PPPS : exprimer pour éviter de déprimer, personnellement j'aime le faire ici sur ZC, mais c'est juste moi.

PPPPS : et peut-être que je vis la vie comme une guerre permanente ( d'où tous ces contenus en rapport avec la guerre ).
A l'amour comme à la guerre tous les coups seraient permis ?
Moi je crois surtout que l'amour vire en guerre à force d'incompréhension : taper sur d'autres à défaut de savoir caresser les êtres aimés.

J'aime bien le rapport de l'amour et de l'individu qui aime à la guerre dans ce film.
Merci Clint Eastwood.
Et en passant : peut-être mon rapport à l'amour est le mieux cernable par le film "Atonement", où je retrouve une tristesse proche de mes propres sentiments à ce sujet.

Louis

Merci Pola, voici exactement ce à quoi je pensais avec ce fil de conversation.
Je vois beaucoup de beauté à ce que t'exprimes ainsi.
Hug,
PJ.

Maintenant que tu l'dis

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Je suis beaucoup plus jeune que toi, ma première grande histoire viens de se terminer et aujourd'hui j'aurais bien besoin qu'une voix puisse m'aider à savoir quelle direction suivre. J'ai su faire le deuil de mon couple mais je me rends compte que je l'aime plus fort encore que jamais dans tout son courage et ses peurs. Cependant après une rupture aux allures de break elle m'a pour sa part avoué avoir décidé de passer à autre chose puisqu'elle m'aimerais mais plus comme avant. Le passé n'existe plus et l'humain se doit de l'accepter, mais n'est il pas également de mon devoir d'homme de me battre pour quelqu'un que j'aime aussi fort ? De me battre pour la rendre heureuse et de me battre pour reconstruire quelque chose ( mon ancien couple est mort et je ne veux pas le déterrer). Je ne pense pas qu'on puisse décider de ne plus aimer quelqu'un alors à quoi bon tenter vainement de l'oublier ? Mais dans le même temps la douleur de savoir que je l'ai probablement définitivement perdue me dévore de l'intérieur. Même si elle a quitté son nouveau mec dès le jour où on s'est parlé, elle m'a aussi dit explicitement que pour elle tout était fini.

j'avais 5 ans ! un bel amour qui a duré deux ans. Ensuite il est parti ses parents déménageant et là j'ai broyé du noir.

izo a écrit:j'avais 5 ans ! un bel amour qui a duré deux ans. Ensuite il est parti ses parents déménageant et là j'ai broyé du noir.

Raciste.

les bleus au cœur rendent cruel !

Cru ou cuit
À cœur ou bleu

Cruel qi
Qui blesse le coeur

Hackeur don Bleu
Sert un grand cru
Elle dit monsieur
Voici mon cul

Bravo, les rimes sont riches !

Riches de sens
Qui brille par son absence

izo a écrit:j'avais 5 ans ! un bel amour qui a duré deux ans. Ensuite il est parti ses parents déménageant et là j'ai broyé du noir.

hug.

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Déjà c'est quoi l'amour ? J'ai eu des copains, mais j'ai jamais ressenti d'amour, donc j'ai jamais été blessée non plus. Pas damour, pas de chagrin d'amoir. CQFD

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Moi je propose l'histoire de je t'aime moi non plus qui dure depuis plus de 15 ans.
Les choses bougent mais on semble savoir que cela va mourir ...

c'était pourtant certainement l'amour de ma vie ...

Merci de le montrer, l'exprimer, le communiquer, me ( / nous ? ) permettre de comprendre et de voir un nouvel angle.

Et autrement, existent aussi pour vous, Messieurs-dames des fils de conversations sur le site qui explorent plus en détail la question de l'amour et des rapports.

Et en passant, voilà également un autre fil de conversation, que je suis encore en train de lancer : cliquer ici pour le lien vers la page en question, qui parle de "sexual fantasies", des "fantasmes" en gros.

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Olivier...il m'a appris la passion, déchaîné mon cœur.
Repose en paix mon ange

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Lion_amoureux
Voici une fable à ce sujet.

Torchibald a écrit:Je suis beaucoup plus jeune que toi, ma première grande histoire viens de se terminer et aujourd'hui j'aurais bien besoin qu'une voix puisse m'aider à savoir quelle direction suivre. J'ai su faire le deuil de mon couple mais je me rends compte que je l'aime plus fort encore que jamais dans tout son courage et ses peurs. Cependant après une rupture aux allures de break elle m'a pour sa part avoué avoir décidé de passer à autre chose puisqu'elle m'aimerais mais plus comme avant. Le passé n'existe plus et l'humain se doit de l'accepter, mais n'est il pas également de mon devoir d'homme de me battre pour quelqu'un que j'aime aussi fort ? De me battre pour la rendre heureuse et de me battre pour reconstruire quelque chose ( mon ancien couple est mort et je ne veux pas le déterrer). Je ne pense pas qu'on puisse décider de ne plus aimer quelqu'un alors à quoi bon tenter vainement de l'oublier ? Mais dans le même temps la douleur de savoir que je l'ai probablement définitivement perdue me dévore de l'intérieur. Même si elle a quitté son nouveau mec dès le jour où on s'est parlé, elle m'a aussi dit explicitement que pour elle tout était fini.

j'ai vécu mon premier amour et c'était le bazar émotionnel !(j'avais 16 ans et ça a traîné) Incapable de tourner la page j'arrivais pas à la lâcher.On se remettait ensemble on se séparait et rebolote.J'avais faillis m'enfuir de cette situation en partant avec une autre fille.Qui était son amie mais elle est venu mettre le boxon.

Mon conseil tourne la page et à la limite conserve une photo.

Dommage que la société ne soit pas comme auparavant.Je me serai marier avec et no soucis rare chance de divorce.Mais on est dans une époque ou il faut sortir avant de se caser et pour un oui ou non divorce séparation.

Après plus de 13 ans quand j'écoute cette musique qu'on kiffait car tube du moment quand on s'est mit ensemble.Cela me retourne toujours les tripes !


courage à tous !

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j'ai fais le deuil de mon amour en parcourant le monde seul vu que je suis passionné d'arts martiaux.Je m'arrêtais dans des clubs...Je suis pas mal resté en Asie du sud est car coût de la vie faible Thailande Malaisie...

Ces longs séjours m'ont permis de surmonter cela.

Cela m'a beaucoup apporté profitez en car une fois avec femme et enfants en bas âge c'est plus compliqué de bouger

Yes, merci pour l'histoire personnelle.
J'apprécie.
Je serais fasciné de découvrir un jour ces contrées, qui sait ?
Je me disais tout à l'heure aussi que l'amour romantique classique - idéalisé et tout -est face à l'individualisation, et donc un concept qui se perd - comme d'autres idoles.

PJ a écrit:Yes, merci pour l'histoire personnelle.
J'apprécie.
Je serais fasciné de découvrir un jour ces contrées, qui sait ?
Je me disais tout à l'heure aussi que l'amour romantique classique - idéalisé et tout -est face à l'individualisation, et donc un concept qui se perd - comme d'autres idoles.

oui avec une bonne méthode de langue t'arrive vite à te dépatouiller le thai pas si dur que ça l'indonésien encore plus simple.

Sinon on a faussé notre monde intérieur en nous bassinant avec les walt disney .Les vrais histoires d'amour existent mais c'est pas la norme.Ex Blanche neige ça aurait plutôt été "blanche fesse et les sept mains" et le prince charmant se taperait toute les soubrettes qui passent dans le coin...Quand on regarde la réalité historique les rois et reines se faisaient bien plaisir...

Et puis en plus une femme plus tu lui dis "je t'aime etc" plus elle se lasse de toi.Il faut rester dans le juste milieu...