Etre femme ET zèbre
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Etre femme ET zèbre
Cela fait de longues années que cette thématique turlupine mon cerveau.
Etre à la fois une femme et être surefficiente (ou autre terme que vous aimez).
On parle souvent de la difficulté d'être surdoué ou de la difficulté d'être une femme. Cependant, les analyses ou études portant sur les deux sont nettement plus rares. Personnellement, je le vis parfois comme un double fardeau. Et je laisserais bien aisément l'une de ces caractéristiques au placard (devenir un homme ou ne plus être un zèbre).
Qu'est-ce-que cela vous inspire ? (en mode dissertation de philo ^^).
Je ne souhaite pas rentrer dans les éternels débats plaidant pour une cause féministe, ni d'un mieux par rapport à l'autre. Je recherche des avis, impressions, analyses ou autres qui me permettraient de faire évoluer ma pensée sur cette question car je pense être trop éthnocentrée sur ce sujet pour parvenir à changer mon angle de vue. Et puis, c'est aussi par plaisir de lancer ce sujet à la volée pour voir ce qu'il en ressort
PS : Navrée si je ne suis pas dans la "bonne case" du forum (éternelle problématique de la case), auquel cas, amis modérateurs, n'hésitez point à faire le nécessaire.
Etre à la fois une femme et être surefficiente (ou autre terme que vous aimez).
On parle souvent de la difficulté d'être surdoué ou de la difficulté d'être une femme. Cependant, les analyses ou études portant sur les deux sont nettement plus rares. Personnellement, je le vis parfois comme un double fardeau. Et je laisserais bien aisément l'une de ces caractéristiques au placard (devenir un homme ou ne plus être un zèbre).
Qu'est-ce-que cela vous inspire ? (en mode dissertation de philo ^^).
Je ne souhaite pas rentrer dans les éternels débats plaidant pour une cause féministe, ni d'un mieux par rapport à l'autre. Je recherche des avis, impressions, analyses ou autres qui me permettraient de faire évoluer ma pensée sur cette question car je pense être trop éthnocentrée sur ce sujet pour parvenir à changer mon angle de vue. Et puis, c'est aussi par plaisir de lancer ce sujet à la volée pour voir ce qu'il en ressort
PS : Navrée si je ne suis pas dans la "bonne case" du forum (éternelle problématique de la case), auquel cas, amis modérateurs, n'hésitez point à faire le nécessaire.
Mabac- Messages : 69
Date d'inscription : 16/12/2016
Age : 37
Localisation : Nantes
Re: Etre femme ET zèbre
Étrangement, étant je ne me focalise pas sur ce que je suis, femme, surdouée, grande, brune (houuu je me dévoile...), je ne me vois pas, ni me considère, constamment trop occupée sans doute à regarder au dehors de moi, aussi je deporte toutes mes questions sur cet au dehors que j'examine comme un système vivant et variant dans lequel je dois entrer au mieux.
Mon identité ne m'est pas aussi prégnante.
Cela doit tenir à ma conception identitaire bâtie au fil de ma vie et pour laquelle j'accorde une importance relative.
Ce positionnement, ce parti pris me donnent pour le coup un air inconsistant et insaisissable mais ils me donnent l'avantage de ne pas m'arrêter parfois à outrance sur de tels critères.
Je ne me vois pas en femme agissante, en mère agissante, je coordonne mes actes seulement en fonction de tout ce que je reçois,perçois et à partir des buts que je m'assigne et qui alimentent mon moi,
à tort peut être...
Mon identité ne m'est pas aussi prégnante.
Cela doit tenir à ma conception identitaire bâtie au fil de ma vie et pour laquelle j'accorde une importance relative.
Ce positionnement, ce parti pris me donnent pour le coup un air inconsistant et insaisissable mais ils me donnent l'avantage de ne pas m'arrêter parfois à outrance sur de tels critères.
Je ne me vois pas en femme agissante, en mère agissante, je coordonne mes actes seulement en fonction de tout ce que je reçois,perçois et à partir des buts que je m'assigne et qui alimentent mon moi,
à tort peut être...
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
En quoi il serait difficile d'être une femme ?
(enfin plus qu'un homme si je comprends bien)
(enfin plus qu'un homme si je comprends bien)
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Etre femme ET zèbre
chuna56 a écrit:En quoi il serait difficile d'être une femme ?
(enfin plus qu'un homme si je comprends bien)
Mais enfin, réfléchis bon sang !
Tu crois c'est pas plus difficile de devoir se taper les soldes, pendant que ces messieurs, stp , sont posés devant la télé ?
Nan sérieusement, tu troll ?
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
Sauf que des hommes auraient préférés être femme : que des non-zébres souhaiteraient peut-être le devenir.
Au final, est-ce que nos vies seraient automatiquement mieux en changeant le paramètre sexe ou zébritude, dans un sens ou un autre ?
Et bien, ça vaut ce que ça vaut mais : j'en doute fortement.
Mieux vaut apprendre à gérer les cartes qu'on a reçues ...
Au final, est-ce que nos vies seraient automatiquement mieux en changeant le paramètre sexe ou zébritude, dans un sens ou un autre ?
Et bien, ça vaut ce que ça vaut mais : j'en doute fortement.
Mieux vaut apprendre à gérer les cartes qu'on a reçues ...
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
Ouais, c'est des problématiques sur lequel faire de l'humour me parait assez déplacé, mais soit.
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
Oh.. C'est déplacé.
Problématique si sérieuse donc.
Et bien, je ne sais pas si c'est le fait d'être"zebre", mais il faut avouer une chose, c'est que les gens ont beaucoup d'orgueil (vous voyez, tenir à soi, se prendre si au sérieux). Alors les femmes, c'est pas qu'ellles en ont forcement moins, mais il y a des milieux sociaux, où oui, la femme est sotte.
Bref, l’orgueil donc. Alors chacun place son orgueil ou il veut, mais pour ce qui est de la culture, ont retrouve beaucoup la gent masculine que féminine. (oui parce que si dans les milieux dit "pauvre", la femme est sotte, l'homme lui par contre . question d'inné chez beaucoup de nos contemporains) et bien, l'homme lui, à le cerveau normalement constitué pour réfléchir politique ect, les grandes idées.
Donc bref, où j'en étais. Sérieux. Donc un homme à (comme chacun) de l'orgueil et il le pratique le plus souvent sur son "intelligence". donc étant zèbre, je suppose que ça peut froisser pas mal de mec.
Alors attention, ces hommes à l'orgueil "intellect", n'aime pas non plus les autres de son genre. Mais avec une femme ça peut être différent, autant monsieur si ça se trouve trouverait ça charmant en privé, autant en public il en souffre et pourra en venir vite au mépris.
Sauf que :
Donc au final, je sais pas ce qui a à dire.
Problématique si sérieuse donc.
Et bien, je ne sais pas si c'est le fait d'être"zebre", mais il faut avouer une chose, c'est que les gens ont beaucoup d'orgueil (vous voyez, tenir à soi, se prendre si au sérieux). Alors les femmes, c'est pas qu'ellles en ont forcement moins, mais il y a des milieux sociaux, où oui, la femme est sotte.
Bref, l’orgueil donc. Alors chacun place son orgueil ou il veut, mais pour ce qui est de la culture, ont retrouve beaucoup la gent masculine que féminine. (oui parce que si dans les milieux dit "pauvre", la femme est sotte, l'homme lui par contre . question d'inné chez beaucoup de nos contemporains) et bien, l'homme lui, à le cerveau normalement constitué pour réfléchir politique ect, les grandes idées.
Donc bref, où j'en étais. Sérieux. Donc un homme à (comme chacun) de l'orgueil et il le pratique le plus souvent sur son "intelligence". donc étant zèbre, je suppose que ça peut froisser pas mal de mec.
Alors attention, ces hommes à l'orgueil "intellect", n'aime pas non plus les autres de son genre. Mais avec une femme ça peut être différent, autant monsieur si ça se trouve trouverait ça charmant en privé, autant en public il en souffre et pourra en venir vite au mépris.
Sauf que :
Godzilla a écrit:Sauf que des hommes auraient préférés être femme : que des non-zébres souhaiteraient peut-être le devenir.
Au final, est-ce que nos vies seraient automatiquement mieux en changeant le paramètre sexe ou zébritude, dans un sens ou un autre ?
Et bien, ça vaut ce que ça vaut mais : j'en doute fortement.
Mieux vaut apprendre à gérer les cartes qu'on a reçues ...
Donc au final, je sais pas ce qui a à dire.
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
Oulah, mais qu'est ce que c'est que ce gloubiboulga ^^ Rien à voir avec ce que je disais ^^
Je faisais référence à l'envie de changer de sexe. J'ai bien connu ça et j'en ai énormément souffert. Alors voila j'ai un peu de mal à ce qu'on appelle cette envie un "fantasme" et qu'on plaisante la-dessus, c'est tout (le mot "envie" ne convient pas d'ailleurs, c'est un peu/beaucoup plus complexe que ça)
Après tu fais bien ce que tu veux hein ^^
Je faisais référence à l'envie de changer de sexe. J'ai bien connu ça et j'en ai énormément souffert. Alors voila j'ai un peu de mal à ce qu'on appelle cette envie un "fantasme" et qu'on plaisante la-dessus, c'est tout (le mot "envie" ne convient pas d'ailleurs, c'est un peu/beaucoup plus complexe que ça)
Après tu fais bien ce que tu veux hein ^^
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
Quiproquo, je croyais que tu parlais pour le général et non en ton nom.
Donc du coup, j'ai pas pu me moquer de toi, puisque je ne savais pas que tu parlais de toi.
Alors ben j'ai cru que tu parlais de la problématique du topic.
Ensuite j'ai tapé n'importe quoi qui peut faire ni bien ni mal, qu'on en sait rien, juste parce que tu m'avais agacé.
Et puis voilà que tu dénoue tout.
Donc du coup, j'ai pas pu me moquer de toi, puisque je ne savais pas que tu parlais de toi.
Alors ben j'ai cru que tu parlais de la problématique du topic.
Ensuite j'ai tapé n'importe quoi qui peut faire ni bien ni mal, qu'on en sait rien, juste parce que tu m'avais agacé.
Et puis voilà que tu dénoue tout.
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
Narkyss, l'une des mes extra-terrestres préférés de la galaxie ZC ^^
Même si tu es très agaçante des fois, hein sur le mode maiskeskeldit ^^
Même si tu es très agaçante des fois, hein sur le mode maiskeskeldit ^^
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
Pour la 'zébritude', beaucoup de non-zèbres voient les avantages (super intelligent etc...) mais pas les inconvénients (difficultés sociales...), ils sont donc jaloux, voudraient être zèbres eux aussi.
Certains zèbres au contraire sont jaloux des non-zèbres: ils ont une vie 'normale', des amis...j'aimerais tant être comme eux.
Concernant la préférence pour le sexe opposé c'est pareil, comme le dit l'expression: l'herbe est toujours plus verte ailleurs.
Beaucoup de femmes voient les avantages à être homme, sans les inconvénients.
Pourtant il y en a des inconvénients, et pas des petits.
Je fais partie des gens dont Godzilla parle: né homme, j'aurais préféré naître femme, je suis persuadé que j'aurais eu une vie meilleure.
Ce n'est pas un fantasme, ça existe bel et bien les gens qui vivent mal leur masculinité, surtout chez ceux ne s'identifiant pas dans les stéréotypes masculins: l'homme fort, viril, protecteur, sur de lui...dès qu'on sort de ces critères on est le rebut de la société.
Après, j'admets volontiers que je peux moi-même être victime de ce biais, que je réalise probablement mal les difficultés liées à la féminité, et que l'herbe est toujours plus verte ailleurs s'applique peut-être aussi à moi.
Concernant le sujet, je ne suis pas une femme donc difficile d'apporter un témoignage, mais je me doute que les idées reçues de type la femme c'est une bonniche qui n'a rien dans le ciboulot doivent être assez pénibles à supporter, en particulier pour une surdouée, plus intelligente que la grande majorité de ces gens qui la considèrent stupide et lui nient le droit de participer à des discutions 'intelligentes'.
Le problème ici, comme pour tout un tas de sujets, c'est les idées reçues et les préjugés. Attention à ne pas reproduire ce que vous subissez, ce n'est pas parce que CERTAINS hommes méprisent les femmes qu'il faut généraliser, sinon vous devenez à votre tour méprisantes envers les autres hommes (ceux qui vous respectent).
Certains zèbres au contraire sont jaloux des non-zèbres: ils ont une vie 'normale', des amis...j'aimerais tant être comme eux.
Concernant la préférence pour le sexe opposé c'est pareil, comme le dit l'expression: l'herbe est toujours plus verte ailleurs.
Beaucoup de femmes voient les avantages à être homme, sans les inconvénients.
Pourtant il y en a des inconvénients, et pas des petits.
Je fais partie des gens dont Godzilla parle: né homme, j'aurais préféré naître femme, je suis persuadé que j'aurais eu une vie meilleure.
Ce n'est pas un fantasme, ça existe bel et bien les gens qui vivent mal leur masculinité, surtout chez ceux ne s'identifiant pas dans les stéréotypes masculins: l'homme fort, viril, protecteur, sur de lui...dès qu'on sort de ces critères on est le rebut de la société.
Après, j'admets volontiers que je peux moi-même être victime de ce biais, que je réalise probablement mal les difficultés liées à la féminité, et que l'herbe est toujours plus verte ailleurs s'applique peut-être aussi à moi.
Concernant le sujet, je ne suis pas une femme donc difficile d'apporter un témoignage, mais je me doute que les idées reçues de type la femme c'est une bonniche qui n'a rien dans le ciboulot doivent être assez pénibles à supporter, en particulier pour une surdouée, plus intelligente que la grande majorité de ces gens qui la considèrent stupide et lui nient le droit de participer à des discutions 'intelligentes'.
Le problème ici, comme pour tout un tas de sujets, c'est les idées reçues et les préjugés. Attention à ne pas reproduire ce que vous subissez, ce n'est pas parce que CERTAINS hommes méprisent les femmes qu'il faut généraliser, sinon vous devenez à votre tour méprisantes envers les autres hommes (ceux qui vous respectent).
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Etre femme ET zèbre
Effectivement, l'herbe semble souvent plus verte chez le voisin.
Pour ma part, je suis contente d'être zèbre. La vie des neurotypiques me paraît bien ennuyeuse, trop terre à terre, trop basique et ne contient pas assez de rêveries et de piment ni de découvertes intellectuelles.
Quand j'étais adolescente, il m'arrivait de me dire que j'aurais préféré être un garçon mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. L'avantage d'être une fille c'est qu'on peut se permettre d'être fragile de temps en temps. Quand une fille pleure, il y aura plus de monde pour la consoler, la comprendre. Quand elle se montre forte et indépendante, on dira: "tu es solide, pour une fille!". La pression pour réussir sa vie professionnelle est moins importante (celle pour réussir sa vie amoureuse et familiale par contre... c'est autre une histoire).
Bref, je ne vous refais pas le topo avantages, inconvénients à être un(e) homme/femme.
Il y a des inconvénients dans le fait d'être à la fois femme et zèbre. J'ai l'impression que l'intelligence et l'originalité de pensée sont plus appréciées chez les hommes. Une femme dira souvent: "je l'adore, il est si intelligent et cultivé!" alors qu'un homme dira "je l'adore, elle est si belle et douce!". L'intelligence n'est pas la première qualité qu'on attend d'une femme.
Autre chose, les zèbres font moins attention à leur apparence extérieure comparé à la population générale. Il recherchent davantage à être authentiques. Or, une femme est très sévèrement jugée sur son look.
Mais je pense qu'il y a aussi des inconvénients à être à la fois zèbre et homme. Le premier exemple qui me vient en tête est la timidité et l'introversion. Bien-sûr, tous les zèbres ne sont pas introvertis mais, c'est le cas de la majorité (2/3). Ce n'est pas très pratique pour draguer. Une zèbrette pourra simplement se contenter de se faire jolie et d'attendre les courtisans.
Pour ma part, je suis contente d'être zèbre. La vie des neurotypiques me paraît bien ennuyeuse, trop terre à terre, trop basique et ne contient pas assez de rêveries et de piment ni de découvertes intellectuelles.
Quand j'étais adolescente, il m'arrivait de me dire que j'aurais préféré être un garçon mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. L'avantage d'être une fille c'est qu'on peut se permettre d'être fragile de temps en temps. Quand une fille pleure, il y aura plus de monde pour la consoler, la comprendre. Quand elle se montre forte et indépendante, on dira: "tu es solide, pour une fille!". La pression pour réussir sa vie professionnelle est moins importante (celle pour réussir sa vie amoureuse et familiale par contre... c'est autre une histoire).
Bref, je ne vous refais pas le topo avantages, inconvénients à être un(e) homme/femme.
Il y a des inconvénients dans le fait d'être à la fois femme et zèbre. J'ai l'impression que l'intelligence et l'originalité de pensée sont plus appréciées chez les hommes. Une femme dira souvent: "je l'adore, il est si intelligent et cultivé!" alors qu'un homme dira "je l'adore, elle est si belle et douce!". L'intelligence n'est pas la première qualité qu'on attend d'une femme.
Autre chose, les zèbres font moins attention à leur apparence extérieure comparé à la population générale. Il recherchent davantage à être authentiques. Or, une femme est très sévèrement jugée sur son look.
Mais je pense qu'il y a aussi des inconvénients à être à la fois zèbre et homme. Le premier exemple qui me vient en tête est la timidité et l'introversion. Bien-sûr, tous les zèbres ne sont pas introvertis mais, c'est le cas de la majorité (2/3). Ce n'est pas très pratique pour draguer. Une zèbrette pourra simplement se contenter de se faire jolie et d'attendre les courtisans.
Dernière édition par Ryuzaki L le Jeu 2 Fév 2017 - 20:40, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
Un homme fort malin m'a dit "attention à ne pas trop montrer ton intelligence, certains hommes pourraient se sentir en danger".
Dans mon cas, ça va, je m'inquiète pas trop
Dans mon cas, ça va, je m'inquiète pas trop
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Etre femme ET zèbre
Asperzebre a écrit:
Je fais partie des gens dont Godzilla parle: né homme, j'aurais préféré naître femme, je suis persuadé que j'aurais eu une vie meilleure.
Hmpf, ce n'est pas exactement ce que je disais, Asperzèbre
Pour traiter ce sujet en parlant vraiment de ce que j'ai pu ressentir (et ressens encore parfois), il me faudrait écrire des choses
intimes et douloureuses dont je n'ai nulle envie de faire étalage publiquement.
Mais dans ton cas, si j'ai bien compris, il s'agit plutôt d'envier un statut que tu vivrais mieux pour x raisons.
Il n'y a pas - je crois - une dimension plus viscérale (plus physique, moins intellectualisé, si tu préfères).
Et j'ai en fait conclus - pour mon cas personnel, s'entend - que si j'étais une femme, j'aurais eu le même caractère, les
mêmes névroses, les mêmes difficultés (avec sans doute quelques variations bien sûr), mais qu'au final, ma vie
ne serait pas radicalement meilleure...
Je suis avant tout Godzilla, que ce soit avec un génome XY ou XX, ben c'est secondaire, au final ^^
Donc je fais au plus simple, je garde ma grosse queue (de lézard hein ^^)
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
On peut user son petit cerveau sur toutes les problématiques du monde et de la galaxie, user de mille stéréotypes, s'enfermer dans des cases, s'enchaîner à des barreaux, oui on peut. Mais être femme et être surdouée...ce n'est pas un problème en soi. Si on ne correspond pas aux normes (normes de la normalité ou normes de surdoués...), quelle importance? Il y aura toujours des hommes et des femmes qui sauront apprécier cette différence.
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1496
Date d'inscription : 21/04/2016
Age : 105
Localisation : Rêves enchantés
Re: Etre femme ET zèbre
A vous lire, je me dis que finalement je ne me reconnais pas dans l'archétype féminin. je regarde mes paires et ne m'y retrouve pas : je n'ai pas ce pointillisme, cette délicatesse dans les gestes, cette élégance légère, ces gestes féminins que je trouve parfois subtilement surfaits et maniérés.
Ma manière d'être vise plutôt un confort. Mais je peux être douce mais je reste je crois sans style.
Ryuzaki dit justement que le look importe beaucoup : je ne fais même pas cet effort à par exemple faire claquer la jupe. Si je porte une jupe, c'est parce que j'en ai envie que je m'y sens bien. Je porte rarement des jeans, mais ne soigne pas spécialement mon look au point d'appareiller bijoux et accessoires avec la couleur du chemisier et des chaussures !!!! ;
Je dénote tous ces détails chez mes paires et reste vraiment admirative de ce souci (du détail) que je ne partage pas avec elles. Aussi, en réunions, je constate les postures qui se démarquent pour être favorablement vues des hommes, les jeux de séduction implicites, mais n'y rentre pas. Je passe pour un individu sans danger avec lequel on peut sans feindre ; de la même manière je peux mettre à l'aise et mal à l'aise étant inclassable : on me fout la paix et c'est ce que je recherche en fin de compte.
je me pose quand même la question de l'œuf et de la poule : est-ce la femme qui induit ces stéréotypes, (se comportant en femme quitte à surjouer) du fait de son comportement ou est-ce véritablement attendu par l'homme au point de s'y conformer ? Qui se met la pression ?
Ma manière d'être vise plutôt un confort. Mais je peux être douce mais je reste je crois sans style.
Ryuzaki dit justement que le look importe beaucoup : je ne fais même pas cet effort à par exemple faire claquer la jupe. Si je porte une jupe, c'est parce que j'en ai envie que je m'y sens bien. Je porte rarement des jeans, mais ne soigne pas spécialement mon look au point d'appareiller bijoux et accessoires avec la couleur du chemisier et des chaussures !!!! ;
Je dénote tous ces détails chez mes paires et reste vraiment admirative de ce souci (du détail) que je ne partage pas avec elles. Aussi, en réunions, je constate les postures qui se démarquent pour être favorablement vues des hommes, les jeux de séduction implicites, mais n'y rentre pas. Je passe pour un individu sans danger avec lequel on peut sans feindre ; de la même manière je peux mettre à l'aise et mal à l'aise étant inclassable : on me fout la paix et c'est ce que je recherche en fin de compte.
je me pose quand même la question de l'œuf et de la poule : est-ce la femme qui induit ces stéréotypes, (se comportant en femme quitte à surjouer) du fait de son comportement ou est-ce véritablement attendu par l'homme au point de s'y conformer ? Qui se met la pression ?
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
Je suis comme toi Izo, si bien que souvent je me demande ce que je fais dans un corps de femme ^^
Si on regarde les gamines dans la cours de récrée, on voit qd même que beaucoup de ces comportements sont innés, puis réutilisés puisqu'ils sont bénéfiques aux relations.
Si on regarde les gamines dans la cours de récrée, on voit qd même que beaucoup de ces comportements sont innés, puis réutilisés puisqu'ils sont bénéfiques aux relations.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Etre femme ET zèbre
Etant donné que je suis un peu parti sur cette thématique, je met mes messages en spoiler pour ne pas polluer ton fil.Mabac a écrit:
Je ne souhaite pas rentrer dans les éternels débats plaidant pour une cause féministe, ni d'un mieux par rapport à l'autre.
- Godzilla:
- Ah oui effectivement, je cerne mieux de quoi tu parles maintenant (et je ne te demanderais pas de détails que tu n'as pas envie de donner).
Le corps des autres hommes me dégoûte, ce qui est stupide d'un point de vue rationnel, mais il y a cette dimension viscérale dont tu parles qui est trop forte pour que je puisse passer 'au dessus' et tolérer la vue d'un homme dans des postures à connotations sexuelles.
Par contre, j'ai la chance que cette dimension viscérale ne s'applique qu'aux autres hommes, je ne me dégoûte pas moi-même, et ce n'est effectivement pas pour des critères physiques que j'aurais préféré être une femme.
En tant que femme j'aurais également été moi-même: homme ou femme je reste Asperzebre, mais ma façon d'être aurait probablement été mieux acceptée dans l'ensemble (introverti, peu sûr de moi, besoin d'être rassuré, protégé...mon ex me disait souvent à ce propos: "je ne suis pas ta mère", ça illustre l'ampleur du problème: une femme protège son gamin, pas son homme).
Ma tendance à naturellement m'effacer lors des conversations de groupe (IRL, pas sur le forum) serait aussi beaucoup plus facilement passée si j'étais une femme, à cause des stéréotypes de la femme potiche qui n'a rien d'intéressant à dire (j'aurais beaucoup plu aux machos qui auraient dit de moi que je suis une femme qui sait rester à sa place).
Avec un peu de chance, on aurait même vanté mes efforts de 'bonne conduite' alors que je n'aurais fait que me comporter de la seule manière dont je suis capable.
Pour une fois qu'un stéréotype sexiste aurait pu m'être utile, raté, je suis de l'autre côté, l'homme sensé chercher à être le centre d'attention, à épater la galerie, celui avec qui on s'ennuie quand il n'a rien à dire.
Il y a juste mon côté intellectuel (caché en groupe, mais qui ressort en tête à tête) et ma volonté de ne pas avoir d'enfants qui auraient été plus problématiques en tant que femme qu'en tant qu'homme, pour tout le reste je serais bien mieux en femme.
Enfin bref, tout ça ne fera pas avancer le schmilblick comme on dit: je suis un homme, il faut faire avec, pas le choix, et essayer de se focaliser sur les quelques points positifs (pas de règles douloureuses par exemple) plutôt que sur les négatifs.
- Ryusaki:
- Il y a des inconvénients dans le fait d'être à la fois femme et zèbre. J'ai l'impression que l'intelligence et l'originalité de pensée sont plus appréciées chez les hommes. Une femme dira souvent: "je l'adore, il est si intelligent et cultivé!" alors qu'un homme dira "je l'adore, elle est si belle et douce!". L'intelligence n'est pas la première qualité qu'on attend d'une femme.
Autre chose, les zèbres font moins attention à leur apparence extérieure comparé à la population générale. Il recherchent davantage à être authentiques. Or, une femme est très sévèrement jugée sur son look.
La contrepartie d'être apprécié pour son intelligence et sa culture, c'est qu'on doit en faire étalage en permanence.
Mon histoire avec mon ex s'est achevée en grande partie pour ça (pas uniquement, mais ça a beaucoup contribué).
Quand on était ensemble, qu'on faisait une sortie en voiture par exemple, il fallait toujours que je parle, que j'entretienne la conversation, sinon elle s'ennuyait.
Elle me le rappelait de temps en temps avec des "on s'ennuie", ou des "tu parles plus que ça d'habitude".
Mais elle lançait très rarement de sujets, c'était toujours à moi de penser à des trucs et de les partager avec elle.
Quand j'avais des moments de creux, je lui disais parfois "je suis à court d'inspiration, et si c'était toi qui lançais un sujet pour changer", mais c'était rarement concluant, en général ça donnait un "j'ai pas d'idées" suivi d'un gros blanc où personne ne parle, et finalement je lançais sans conviction un sujet, mais je partais en monologue, elle ne participait pas.
Au début ça allait, j'avais plein de trucs intéressants à lui dire, plein de trucs à partager avec enthousiasme.
Une fois qu'elle connaissait mes opinions politiques, mon avis sur la société en général, mes activités préférées, mes goûts musicaux, cinématographiques, culinaires, les destinations de voyages qui me plairaient, mes projets de vie avec elle, tout mon vécu avec les anecdotes sympa et les moins sympas...c'était beaucoup plus difficile de toujours avoir un nouveau sujet intéressant.
J'ai fini par tourner en rond, ne lui proposant que des sujets sur lesquels on avait déjà débattu.
C'est un peu comme si elle m'avait vidé, intellectuellement parlant (pas de jeu de mots cochon ici)
Elle a besoin de nouveauté en permanence, et une fois que je lui avais apporté tout ce que j'étais en mesure de lui apporter sur le plan intellectuel, il lui fallait passer à autre chose.
Lors des derniers mois avant notre rupture, elle m'a dit ceci: "je m'ennuie avec toi, je n'ai plus de stimulation intellectuelle".
C'est dur à entendre.
Pour ma part, je n'attendais rien de spécial d'elle, juste son amour et son soutien psychologique dans mes moments difficiles (en gros, ce qu'une femme est en droit d'attendre d'un homme dans un couple 'classique', sans l'aspect réussite financière).
Je ne la jugeais pas sur son physique, au contraire, je lui disais régulièrement qu'elle n'avait pas à se sentir obligée de s'épiler pour me plaire (elle disait qu'elle n'aimait pas que les femmes soient jugées sur le physique, mais elle s'enfermait elle même dans ce stéréotype, refusant d'avoir des rapports intimes si elle n'était pas épilée, car elle se trouvait moche).
J'étais partant pour faire ma vie avec elle, je nous voyais tous les deux dans cinquante ans en couple de petits vieux blottis l'un contre l'autre dans une maison de campagne.
Physiquement, je lui plais encore, si les rôles sociétaux avaient été inversés, que j'avais le rôle féminin de devoir avoir un physique attirant, au lieu de celui masculin de devoir étaler sa culture, on serait encore ensemble, et ça aurait probablement duré au moins une bonne dizaine d'années supplémentaires.
Dernière édition par Asperzebre le Jeu 2 Fév 2017 - 23:02, édité 3 fois
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Etre femme ET zèbre
izo a écrit: attendu par l'homme
"L'homme" est plusieurs, hein, avec des appétits variés;)
Une femme "simplement féminine" (c'est à dire qu'on ne peut pas confondre avec un homme, de par certaines amples rotondités repérables et naturelles ^^), pas la peine qu'elle soit maniérée ou apprêtée pour me faire de l'effet
En fait le style magazine de mode, c'est pas du tout mon truc...
Alors je ne serais pas un homme ? Ben si, pourtant, CQFD
- Asperzebre:
- lu ton intéressant devellopement Je précise à toute fin utile, qu'un homme voulant changer de genre, c'est pas nécessairement pour coucher avec des hommes
Dernière édition par Godzilla le Jeu 2 Fév 2017 - 22:42, édité 1 fois
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Re: Etre femme ET zèbre
Godzilla: tu es un homme mais zèbre donc moins à cheval sur les apparences.
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Re: Etre femme ET zèbre
Peut-être Ryuazaki, ça doit jouer, mais j'imagine qu'il y a des contre-exemples de mon attitude aussi chez les zébres
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
- Asperzebre:
Je comprends ce que tu vis, la pression de toujours devoir faire preuve d'érudition devant ta copine, et j'en suis vraiment désolée. J'en tire au moins une leçon, ne pas attendre d'un homme qu'il assouvisse ma soif intellectuelle. Car je pensais aussi comme elle avant, j'avais besoin que mon copain soit suffisamment cultivé et intelligent pour toujours me stimuler intellectuellement. Je l'avais même marqué dans ma fiche Zeetic.
Le mieux à faire est sans doute de chercher à me cultiver par moi-même pour avoir moi aussi des choses à partager.
Bref, chaque sexe souffre des stéréotypes associés au genre et c'est d'autant plus marqué chez les zèbres qui ne sont pas très doués pour se conformer aveuglément au stéréotypes et codes sociaux.
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
- Godzilla:
Cette précision n'était pas nécessaire (pas pour moi en tout cas)
Au final, je me vois un peu comme une femme coincée dans un corps d'homme, qui cherche à se mettre en couple avec un homme coincé dans un corps de femme.
C'est pas gagné cette affaire
Dernière édition par Asperzebre le Ven 3 Fév 2017 - 18:57, édité 1 fois
Asperzebre- Messages : 2355
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Re: Etre femme ET zèbre
- Asperzebre:
- Pas gagné mais pas impossible Je comprends cette quête en tout cas ! Et j'espère qu'elle aboutira (si ça peut te rassurer, mon ex, bien que très très féminine - toute en courbes à la Rubens ^^ - était, selon en tout cas les stéreotypes en vigueur - assez "mec" dans sa tête ; donc oui c'est possible )
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
à la Rubens ?
C'était pas le plus fortiche pour peindre la féminité !
C'était pas le plus fortiche pour peindre la féminité !
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
J'aime bien attendre un peu avant de répondre : non seulement j'ai pas le temps de tout lire, mais en plus, des tas des réponses ont été apportées.
Bon, comme d'hab, je ramène ma fraise avec la même idée, encore et encore :
Une fois qu'on a fait le tour de la question de l'identité , de la confiance en soi, de la connaissance de soi, tout ça tout ça, on arrive a un stade ou le regard des autres ne nous atteint même plus . Ou presque plus.
Ce qui est curieux, et corrigez moi si je me trompe, c'est que j'ai l'impression que les filles ont la fâcheuse tendance de "souffrir en silence", de s'écraser, de pas la ramener ...
Pour en revenir au sujet de départ , je trouve le terme zèbre parfois mal utilisé. Le sujet serait vraiment différent si on avait commencé par "être femme et hypersensible" , par exemple ?
En attendant, j'ai pas assez d'amiEs zèbres pour répondre a votre question lol
Bon, comme d'hab, je ramène ma fraise avec la même idée, encore et encore :
Une fois qu'on a fait le tour de la question de l'identité , de la confiance en soi, de la connaissance de soi, tout ça tout ça, on arrive a un stade ou le regard des autres ne nous atteint même plus . Ou presque plus.
Ce qui est curieux, et corrigez moi si je me trompe, c'est que j'ai l'impression que les filles ont la fâcheuse tendance de "souffrir en silence", de s'écraser, de pas la ramener ...
Pour en revenir au sujet de départ , je trouve le terme zèbre parfois mal utilisé. Le sujet serait vraiment différent si on avait commencé par "être femme et hypersensible" , par exemple ?
En attendant, j'ai pas assez d'amiEs zèbres pour répondre a votre question lol
-Benoit-- Messages : 971
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Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Etre femme ET zèbre
J'ai pris le temps de presque tout lire et cela m'a bien plu ! Merci !
Je vais tenter de répondre aux idées que j'ai cru voir soulevées, avec très certainement des omissions et oublis !
Effectivement, je ne vois pas l'intérêt du débat porté sur "Est-ce mieux d'être un homme ou une femme ?" car on n'apportera jamais une réelle réponse à cette interrogation.
Je suis ravie pour toi que tu ne ressentes pas les contraintes d'une société patriarchale. Et je pense qu'il n'est pas si aisé de dépasser son genre et les attributs sociétaux qu'on n'y acolle aussi facilement que ça. En effet, si on propose une analogie un peu bêta : tu peux te prendre pour un chat et te comporter comme tel, la communauté de chats ne te reconnaîtra pas comme l'un des leurs (techniquement, l'exemple du chat est pourri puisqu'ils auraient tendance à croire que les humains sont aussi des gros matous idiots... un jour, ils domineront le monde - je m'arrête là ^^). Et si tu coordonnes tes actes en fonction de ce que tu reçois, nécessairement, autrui te renvoie au fait que tu es une femme. Après, on peut probablement parvenir en s'en détacher. Il s'agit d'une histoire de personne, de travail sur soi et compagnie.
On touche ici l'un des points, il me semble, qui rejoint le plus mon questionnement. Etre une femme zèbrée, c'est devoir apprendre à se taire pour ne pas froisser la gent masculine.
Personnellement, je n'avais pas subi cette prégnance masculine intellectuelle jusqu'à mon arrivée dans le milieu professionnel où clairement, si je ne posais pas mes c... sur la table ou que je ne braillais pas plus fort, je pouvais aller me rhabiller. Je ne parle pas non plus du nombre de fois où l'on m'a expliqué que j'étais une "jeune femme" et que, par conséquent, mon raisonnement n'était emprunt que d'immaturité et d'ignorance. J'aurais pu argumenter calmement ou même lâcher prise en méprisant l'individu. Seulement, ma condition semble amener mon cerveau à être dans l'incapacité complète à gérer l'injustice. Je m'excite, je paraîs hystérique (merci Freud de nous avoir collé cet attribut pour encore un paquet d'années) et je continue d'engendrer ce genre de pensées puisque je suis incapable de dépasser mon émotion qui débarque en mode tornade et tsunami à la fois. Je ne peux m'empêcher de penser que, si j'avais été un homme, je serais écouter davantage... peut-être est-ce encore cette histoire d'herbe plus verte aussi... ?
C'est intéressant @Izo que tu réussisses à te défaire totalement de cet archétype. Et je me pose aussi la question du rôle de la femme dans cette histoire. Est-elle son propre bourreau ?
Personnellement, je vis de manière quasi schizophrénique mon genre de naissance et ma posture de femme. Je ne me sens pas être "classique" : je ne suis pas douce et délicate (comme tu le notais) mais plutôt en mode "brute". Je ne parle pas doucement ou délicatement, je m'exprime haut et fort. J'ai plus une attitude de "mec" (attention, ici je joue sur la dichotomie pour forcer le trait et proposer une image plus parlante) avec un look de nana. Je mets de jolies petites robes avec mes escarpins et fais de jolies bouclettes dans mes cheveux blonds, en prenant soin de bien me maquiller. J'ai tout appris de manière méthodique : les couleurs qui me vont le mieux, les techniques de maquillage de professionnels (pareil pour la coiffure) etc. Un vrai robot qui "joue" à se déguiser en ce que l'on attend d'une fille. Cependant, reste ma personnalité et surtout, cette spécificité qui me rend plus "atypique". Je détone et je vois bien que mes interlocuteurs ne savent guère comme faire avec ce que je suis. Et ce regard emplit de grands yeux ronds me ramène à chaque fois à cette problématique de sentir que, malgré tout mes efforts, je sors de la case que ce soit par mes intérêts (mécanique, informatique, jeux vidéos, bricolage) et ma façon d'être.
Il faut m'imaginer un instant dans un groupe (mise en situation ^^) : je suis heureuse d'être entourée de gens sympathiques, les discussions vont bon train et je suis "dedans" (en opposition à ces instants où je suis totalement hors du groupe mentalement), bref, c'est fort sympathique d'être "dedans". Dans un jeu de commentaires à la volée, bam ! Je lance un commentaire à connotation sexuel et vulgaire (de surcroît). Les yeux ronds me fixent en se demandant bien comme une "jeune fille aux airs de poupée" peut bien balancer une chose pareille. Et hop, c'est la rupture. Une femme ne peut avoir de propos vulgaires et sexuels ni parler trop longtemps de mécanique à d'autres hommes qui finissent par se sentir menacés. Mais comme je me sens plutôt hermaphrodite, je vois pas le souci... jusqu'à voir voir la tronche de mes camarades... Je ne suis pas certaine d'être franchement clair...
C'est aussi un autre point qui me questionne. On sait par les stats d'aujourd'hui que les petits garçons sont deux fois plus testés que les petits filles, comme si les parents et les adultes en général peinaient à entendre qu'une petite fille peut aussi être surdouée. Je parle en connaissance de cause pour être passée à travers toutes les mailles de tous les filets tandis que tout le monde s'interrogeait sur mon frère. Finalement, après avoir demander explications à la génétrice, j'ai obtenu comme réponse "Tu n'avais pas de problèmes"
Après relecture, suis pas certaine d'être encore très concise ou explicite. Et j'ai toujours plein de questions dans le crâne
@Merci d'avoir pris la peine de mettre certains commentaires en mode "spoiler", c'est très symathique
Je vais tenter de répondre aux idées que j'ai cru voir soulevées, avec très certainement des omissions et oublis !
Effectivement, je ne vois pas l'intérêt du débat porté sur "Est-ce mieux d'être un homme ou une femme ?" car on n'apportera jamais une réelle réponse à cette interrogation.
Izo a écrit:Étrangement, étant je ne me focalise pas sur ce que je suis, femme, surdouée, grande, brune (houuu je me dévoile...), je ne me vois pas, ni me considère, constamment trop occupée sans doute à regarder au dehors de moi, aussi je deporte toutes mes questions sur cet au dehors que j'examine comme un système vivant et variant dans lequel je dois entrer au mieux.
Mon identité ne m'est pas aussi prégnante.
Cela doit tenir à ma conception identitaire bâtie au fil de ma vie et pour laquelle j'accorde une importance relative.
Ce positionnement, ce parti pris me donnent pour le coup un air inconsistant et insaisissable mais ils me donnent l'avantage de ne pas m'arrêter parfois à outrance sur de tels critères.
Je ne me vois pas en femme agissante, en mère agissante, je coordonne mes actes seulement en fonction de tout ce que je reçois,perçois et à partir des buts que je m'assigne et qui alimentent mon moi
Je suis ravie pour toi que tu ne ressentes pas les contraintes d'une société patriarchale. Et je pense qu'il n'est pas si aisé de dépasser son genre et les attributs sociétaux qu'on n'y acolle aussi facilement que ça. En effet, si on propose une analogie un peu bêta : tu peux te prendre pour un chat et te comporter comme tel, la communauté de chats ne te reconnaîtra pas comme l'un des leurs (techniquement, l'exemple du chat est pourri puisqu'ils auraient tendance à croire que les humains sont aussi des gros matous idiots... un jour, ils domineront le monde - je m'arrête là ^^). Et si tu coordonnes tes actes en fonction de ce que tu reçois, nécessairement, autrui te renvoie au fait que tu es une femme. Après, on peut probablement parvenir en s'en détacher. Il s'agit d'une histoire de personne, de travail sur soi et compagnie.
Godzilla a écrit:Sauf que des hommes auraient préférés être femme
J'entends tout à fait ce que vous souhaitez dire et je pense que l'injonction masculine est aussi difficile : sois beau, grand, fort, intelligent et riche + avec le monde moderne : sois sensible, un bon père de famille, macho mais pas trop, protecteur mais pas trop, jaloux mais pas trop blablabla. Je pense qu'il est aussi compliqué, aujourd'hui, d'être un homme. Subsite que l'oppression féminine a laissé davantage de traces sur les femmes encore aujourd'hui que les actuelles pseudo-exigences des femmes envers les hommes. Je pense que oui, être une femme de manière générale dans notre société reste compliqué, surdouée ou non.Asperzebre a écrit:Après, j'admets volontiers que je peux moi-même être victime de ce biais, que je réalise probablement mal les difficultés liées à la féminité, et que l'herbe est toujours plus verte ailleurs s'applique peut-être aussi à moi.
Je ne me reconnais point du tout dans le mépris de l'autre dans sa globalité, je n'ai donc aucun mépris envers les femmes. Et je tiens même à souligner que les femmes entre elles me semblent être leur pire ennemi. Cependant, ce sont justement ces idées reçues et ces préjugés que je me prends en pleine face et m'interroge. Si j'ai souhaité mettre en évidence les deux termes "femme" et "surdouée", c'est que la société place la femme dans une position inconfortable, dans lesquelles nous (je m'y inclue grandemment) acceptons de rester. Exemple pregnant pour moi : les femmes victimes d'abus sexuels dans le milieu de la politique. N'est-ce pas extraordinaire que des femmes ayant un niveau d'études élevé qui leur a offert une ouverture et une compréhension du monde aïgue acceptent, au nom du machisme en politique, de se tairent ?Asperzebre a écrit:Le problème ici, comme pour tout un tas de sujets, c'est les idées reçues et les préjugés. Attention à ne pas reproduire ce que vous subissez, ce n'est pas parce que CERTAINS hommes méprisent les femmes qu'il faut généraliser, sinon vous devenez à votre tour méprisantes envers les autres hommes (ceux qui vous respectent).
Narkyss a écrit:Donc un homme à (comme chacun) de l'orgueil et il le pratique le plus souvent sur son "intelligence". donc étant zèbre, je suppose que ça peut froisser pas mal de mec.
Chuna56 a écrit:Un homme fort malin m'a dit "attention à ne pas trop montrer ton intelligence, certains hommes pourraient se sentir en danger"
On touche ici l'un des points, il me semble, qui rejoint le plus mon questionnement. Etre une femme zèbrée, c'est devoir apprendre à se taire pour ne pas froisser la gent masculine.
Personnellement, je n'avais pas subi cette prégnance masculine intellectuelle jusqu'à mon arrivée dans le milieu professionnel où clairement, si je ne posais pas mes c... sur la table ou que je ne braillais pas plus fort, je pouvais aller me rhabiller. Je ne parle pas non plus du nombre de fois où l'on m'a expliqué que j'étais une "jeune femme" et que, par conséquent, mon raisonnement n'était emprunt que d'immaturité et d'ignorance. J'aurais pu argumenter calmement ou même lâcher prise en méprisant l'individu. Seulement, ma condition semble amener mon cerveau à être dans l'incapacité complète à gérer l'injustice. Je m'excite, je paraîs hystérique (merci Freud de nous avoir collé cet attribut pour encore un paquet d'années) et je continue d'engendrer ce genre de pensées puisque je suis incapable de dépasser mon émotion qui débarque en mode tornade et tsunami à la fois. Je ne peux m'empêcher de penser que, si j'avais été un homme, je serais écouter davantage... peut-être est-ce encore cette histoire d'herbe plus verte aussi... ?
Izo a écrit: A vous lire, je me dis que finalement je ne me reconnais pas dans l'archétype féminin. je regarde mes paires et ne m'y retrouve pas : je n'ai pas ce pointillisme, cette délicatesse dans les gestes, cette élégance légère, ces gestes féminins que je trouve parfois subtilement surfaits et maniérés.
Je dénote tous ces détails chez mes paires et reste vraiment admirative de ce souci (du détail) que je ne partage pas avec elles. Aussi, en réunions, je constate les postures qui se démarquent pour être favorablement vues des hommes, les jeux de séduction implicites, mais n'y rentre pas.
Je me pose quand même la question de l'œuf et de la poule : est-ce la femme qui induit ces stéréotypes, (se comportant en femme quitte à surjouer) du fait de son comportement ou est-ce véritablement attendu par l'homme au point de s'y conformer ? Qui se met la pression ?
C'est intéressant @Izo que tu réussisses à te défaire totalement de cet archétype. Et je me pose aussi la question du rôle de la femme dans cette histoire. Est-elle son propre bourreau ?
Personnellement, je vis de manière quasi schizophrénique mon genre de naissance et ma posture de femme. Je ne me sens pas être "classique" : je ne suis pas douce et délicate (comme tu le notais) mais plutôt en mode "brute". Je ne parle pas doucement ou délicatement, je m'exprime haut et fort. J'ai plus une attitude de "mec" (attention, ici je joue sur la dichotomie pour forcer le trait et proposer une image plus parlante) avec un look de nana. Je mets de jolies petites robes avec mes escarpins et fais de jolies bouclettes dans mes cheveux blonds, en prenant soin de bien me maquiller. J'ai tout appris de manière méthodique : les couleurs qui me vont le mieux, les techniques de maquillage de professionnels (pareil pour la coiffure) etc. Un vrai robot qui "joue" à se déguiser en ce que l'on attend d'une fille. Cependant, reste ma personnalité et surtout, cette spécificité qui me rend plus "atypique". Je détone et je vois bien que mes interlocuteurs ne savent guère comme faire avec ce que je suis. Et ce regard emplit de grands yeux ronds me ramène à chaque fois à cette problématique de sentir que, malgré tout mes efforts, je sors de la case que ce soit par mes intérêts (mécanique, informatique, jeux vidéos, bricolage) et ma façon d'être.
Il faut m'imaginer un instant dans un groupe (mise en situation ^^) : je suis heureuse d'être entourée de gens sympathiques, les discussions vont bon train et je suis "dedans" (en opposition à ces instants où je suis totalement hors du groupe mentalement), bref, c'est fort sympathique d'être "dedans". Dans un jeu de commentaires à la volée, bam ! Je lance un commentaire à connotation sexuel et vulgaire (de surcroît). Les yeux ronds me fixent en se demandant bien comme une "jeune fille aux airs de poupée" peut bien balancer une chose pareille. Et hop, c'est la rupture. Une femme ne peut avoir de propos vulgaires et sexuels ni parler trop longtemps de mécanique à d'autres hommes qui finissent par se sentir menacés. Mais comme je me sens plutôt hermaphrodite, je vois pas le souci... jusqu'à voir voir la tronche de mes camarades... Je ne suis pas certaine d'être franchement clair...
doc-pisto-colle a écrit:Ce qui est curieux, et corrigez moi si je me trompe, c'est que j'ai l'impression que les filles ont la fâcheuse tendance de "souffrir en silence", de s'écraser, de pas la ramener ...
C'est aussi un autre point qui me questionne. On sait par les stats d'aujourd'hui que les petits garçons sont deux fois plus testés que les petits filles, comme si les parents et les adultes en général peinaient à entendre qu'une petite fille peut aussi être surdouée. Je parle en connaissance de cause pour être passée à travers toutes les mailles de tous les filets tandis que tout le monde s'interrogeait sur mon frère. Finalement, après avoir demander explications à la génétrice, j'ai obtenu comme réponse "Tu n'avais pas de problèmes"
A mon sens, ce n'est pas indissociable de ce fil puisque être surdoué = être hypersensible. Indéniablement, c'est une partie qui ne peut être mise de côté. Ce qui m'amène aussi à l'autre enjeu de cette histoire : les relations amoureuses (après les relations sociétales). Je vois bien que je "fais peur" aux pauvres garçons qui osent s'approcher de moi. Je ne remplis pas réellement le cliché de l'amoureuse et je sens bien que je ne peux combler certaines parties de leurs attentes en termes d'affectivité.doc-pisto-colle a écrit:Pour en revenir au sujet de départ , je trouve le terme zèbre parfois mal utilisé. Le sujet serait vraiment différent si on avait commencé par "être femme et hypersensible" , par exemple ?
Après relecture, suis pas certaine d'être encore très concise ou explicite. Et j'ai toujours plein de questions dans le crâne
@Merci d'avoir pris la peine de mettre certains commentaires en mode "spoiler", c'est très symathique
Mabac- Messages : 69
Date d'inscription : 16/12/2016
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Localisation : Nantes
Re: Etre femme ET zèbre
- Mabac:
- Mabac a écrit:
Je ne me reconnais point du tout dans le mépris de l'autre dans sa globalité, je n'ai donc aucun mépris envers les femmes. Et je tiens même à souligner que les femmes entre elles me semblent être leur pire ennemi.Asperzebre a écrit:Le problème ici, comme pour tout un tas de sujets, c'est les idées reçues et les préjugés. Attention à ne pas reproduire ce que vous subissez, ce n'est pas parce que CERTAINS hommes méprisent les femmes qu'il faut généraliser, sinon vous devenez à votre tour méprisantes envers les autres hommes (ceux qui vous respectent).
Je souhaite juste revenir sur ce point, si tu le veux bien, car j'ai l'impression qu'on s'est mal compris.
Premier point important: je n'ai jamais voulu sous-entendre que tu étais méprisante (je ne suis pas du tout certain que tu penses que j'ai voulu sous-entendre ça, mais ça va tellement vite les interprétations, je préfère m'assurer qu'on ait pas interprété de travers mes propos).
Ensuite, je ne parlais pas du mépris que certaines femmes pourraient avoir entre elles, mais du mépris de certains hommes envers les femmes, et de celui de certaines femmes envers les hommes.
En fait, ce message était une réaction aux commentaires précédents sur ce fil.
Celui là déjà:
Que j'ai compris en gros de la manière suivante: "Etre une femme c'est beaucoup plus difficile que d'être un homme, tu ne peux pas être sérieuse quand tu écris que ce n'est pas le cas."Narkyss a écrit:chuna56 a écrit:En quoi il serait difficile d'être une femme ?
(enfin plus qu'un homme si je comprends bien)
Mais enfin, réfléchis bon sang !
Tu crois c'est pas plus difficile de devoir se taper les soldes, pendant que ces messieurs, stp , sont posés devant la télé ?
Nan sérieusement, tu troll ?
Je ne suis pas très fan, surtout associé au cliché du mec posé devant sa télé avec la bière et les chips pendant que la femme fait tout: typiquement le beauf de base qu'une grande part des féministes semble considérer comme représentatif de la gente masculine.
Et ensuite rebelotte:
En réponse à:Narkyss a écrit:Oh pitié God, épargne nous tes fantasmes.
Que j'ai compris en gros comme "Des hommes voulant être des femmes? Impossible, ça n'existe pas". (ce qui est cohérent avec l'idée exprimée au message précédent qu'être un homme c'est forcément mieux qu'être une femme).Godzilla a écrit:Sauf que des hommes auraient préférés être femme
C'est principalement pour ça que je suis intervenu pour montrer d'une part des difficultés liées au genre masculin et protester contre le cliché "la vie des femmes c'est dur, celle des hommes c'est super", et d'autre part pour dire de faire attention aux généralisations abusives sur les hommes qui peuvent être blessantes.
Ça partait un peu trop à mon goût dans les clichés sexistes entretenus par certaines féministes.
Après, je sais bien que les femmes qui disent des trucs sur les hommes ne le font généralement pas dans l'intention de blesser: elles ont vécu des trucs pas très sympa avec des hommes, et partagent leur vécu en généralisant un peu trop facilement: "les hommes sont comme ci, comme ça...", et ne se rendent pas compte des conséquences de ces généralisations.
Je me doute bien que Narkyss ne cherchait pas à être blessante (et d'ailleurs j'ai réussi à passer 'au dessus' de ce que je percevais à la base comme une agression, donc je ne me suis pas senti blessé), mais j'avais peur que le fil continue sur cette lancée (tu pourrais me dire: "de quoi tu te mêles, ce n'est pas ton fil", et tu n'aurais pas tort, mais j'ai du mal à me retenir d'intervenir sur des sujets qui me tiennent à cœur).
C'est pour ça que je suis intervenu, mais que j'ai écrit:
Plutôt qu'un truc du genre "tu te rends compte que c'est méprisant ce que tu écris là?"Attention à ne pas reproduire ce que vous subissez [...] sinon vous devenez à votre tour méprisantes
Certains hommes ont du mépris envers les femmes, tu en donnes de jolis exemple dans ton dernier message, comme par exemple ici:
Je tenais juste à faire remarquer que tous les hommes ne sont pas comme ça, et que la généralisation est blessante (en l’occurrence, ici tu n'as pas fait de généralisation, je me sers juste de ta phrase comme exemple pour illustrer ma pensée)Je ne parle pas non plus du nombre de fois où l'on m'a expliqué que j'étais une "jeune femme" et que, par conséquent, mon raisonnement n'était emprunt que d'immaturité et d'ignorance.
J'espère que je ne t’embrouille pas trop, le message que je suis en train d'écrire est compliqué, j'ai du mal à faire une mise en forme qui me satisfasse.
Par exemple, si à la place de la phrase précédente tu avais écrit: "les hommes considèrent que comme je suis une jeune femme mon raisonnement n'est emprunt que d'immaturité et d'ignorance", ça aurait été blessant.
Il y en a surement des comme ça (et je les place au niveau "gros con" sur l'échelle de mes valeurs), mais dire que les hommes sont tous comme ça reviendrait à dire qu'à l'échelle de mes valeurs les hommes sont tous des gros cons (et étant un homme je me sentirais inclus par la remarque).
Donc ça reviendrait presque au même pour moi que si tu avais écrit directement "Asperzebre est un gros con" (à la différence près que dans le premier cas je peux parfois réussir à intellectualiser et à passer 'au dessus' du ressenti, alors que dans le second il ne fait aucun doute que je suis visé).
Ça revient un peu au même que si je disais à une femme sincèrement amoureuse de son riche mari et qui considère que celles qui se mettent en couple uniquement pour des raisons financières sont méprisables: "de toutes façons les femmes qui se mettent avec des mecs riches ne font ça que pour le pognon".
Il y en a qui sont comme ça, mais pas toutes, et je suppose que ça serait blessant pour elle d'entendre ça, car à l'échelle de ses valeurs ça reviendrait à lui dire: "tu es méprisable".
Ça n'a pas été trop loin sur ce fil dans le thème on tape sur les hommes, mes remarques étaient surtout préventives.
En ce qui te concerne Mabac, je n'ai pas grand chose à redire, je ne suis pas du tout blessé par tes propos
Ça à la rigueur, c'est le seul truc un peu limite.Mabac a écrit:Etre une femme zèbrée, c'est devoir apprendre à se taire pour ne pas froisser la gent masculine.
Je ne dis pas que tu ne l'a pas vécu, c'est juste que c'est trop généralisateur à mon goût, j'aurais préféré "apprendre à se taire pour ne pas froisser certains hommes".
Mais c'est vraiment histoire de chercher la petite bête hein, je ne me suis pas senti mal en lisant ça.
Dernière édition par Asperzebre le Sam 4 Fév 2017 - 0:23, édité 1 fois (Raison : orthographe)
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Etre femme ET zèbre
- Asperzebre:
- Narkyss est cool, mais personne ne comprends un broc de ce qu'elle raconte, en général Je sais jamais si elle est au 1er, au 36eme ou au 45000eme degré, donc ben te prends pas trop la tête ^^
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
Je les ressens je te rassure, mais j'ai décidé de ne pas jouer ce jeu là, de ne pas mettre les c....... sur la table, parce que je ne sais pas.... faire et que je n'en n'ai pas envie.Mabac a écrit: Je suis ravie pour toi que tu ne ressentes pas les contraintes d'une société patriarchale
J'ai en fait un gros défaut qui est une qualité en somme. Le pouvoir ne m'intéresse pas, je n'ai donc pas à en montrer.
Ensuite si je n'accentue pas mes attributions féminines, c'est bien pour me défendre voire me préserver. J'ai vécu durant mes études un harcèlement clair et net de la part de mon directeur d'études : c'était clair et la pression était forte. Si je couchais, je devenais quelqu'un : « je suis votre unique chance » me disait-il. J'ai bien évidemment dis non, sans l'ombre d'une hésitation, à sa grande surprise (c'est un une personne publique connue et de haut vol). J'ai taché de dénouer la situation avec tact et souplesse pour éviter les dommages collatéraux (je voulais mon diplôme quand même en fin d'année tout en disant adieu à mon hypothétique carrière de chercheuse au sein d'un prestigieux établissement). J'ai alors compris les règles du jeu.
Mon objectif est de comprendre les situations, car je ne les vois pas forcément venir (il m'invitait au restaurant quand même ..), je n'ai pas par exemple compris cet harcèlement comme en relevant, c'est lors d'un entretien sans équivoque et direct que j'ai compris où il voulait en venir car son intention à mon égard s'est alors clairement signifiée. Il croyait que je savais et croyait à mon consentement. Mon refus l'a donc stupéfait. En suivant, nous avons eu à chaud une discussion étonnante sur ma façon d'envisager les choses qui fait maintenant résonance avec cette touche aspie que je détecte en moi. « Très bien partez avec votre innocence et votre étrangeté ma t-il dit ».
Durant l'année scolaire qui a suivie j'ai sollicité à froid un entretien pour lui indiquer que je poursuivais mes études sous sa conduite mais que je me soustrayais de tout jeu de nature extra-scolaire si je peux dire. J'insistais sur le fait que j'avais compris que mon avenir se trouvait subjectivement entre ses mains mais que mon investissement scolaire n'allait pas en pâtir. J'ai eu mon diplôme et suis partie sans candidater pour le doctorat. Nous avons toutefois à son initiative correspondu ensuite sans entache, restant sur le registre purement intellectuel.
Je reconnais ce noli me tangere que j'affecte au boulot désormais, ayant compris la leçon. Ce qui fait que je me positionne pas sur le registre séduction et ni sur les enjeux de pouvoir. J'affecte un je m'en foutiste déstabilisant je pense.
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
Non mais Narkyss elle plaisantait, hein ^^
et ya toutes les chances qu'elle vienne ensuite répondre que non histoire d'embrouiller encore plus les esprits, et c'est ce qui est drôle (enfin à mes yeux lol)
et ya toutes les chances qu'elle vienne ensuite répondre que non histoire d'embrouiller encore plus les esprits, et c'est ce qui est drôle (enfin à mes yeux lol)
Chuna- Messages : 22222
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Re: Etre femme ET zèbre
Une femme intelligente cela n'existe pas, c'est bien connu. Donc quand une d'entre elles montre ce dont elle est capable, c'est qu'elle n'est pas vraiment une femme, lorsqu'elle obtient un poste c'est grâce à un homme avec lequel elle a des relations particulières, lorsqu'elle éduque bien ses enfants c'est parce qu'elle a l'instinct maternel...
Les femmes intelligentes comme les autres vivent dans une société organisée par et pour les hommes. (pour celles et ceux qui en douteraient, un exemple : lorsqu'on achète une voiture puissante, les vendeurs vous disent que les ceintures sont réglables en hauteur. Position basse pour les hommes de taille moyenne, position haute pour les grands hommes. Les femmes moyennes se font cisailler le cou par la ceinture réglable.) Comme les autres femmes les femmes intelligentes trouvent des stratégies pour y vivre le mieux possible. Mais elles ressentent encore plus fort le plafond de verre, puisqu'elles sont en capacité de reconnaitre les faiblesses des personnes qui prennent les places qu'elles pensent être capables de tenir, elles ressentent encore plus fort la difficulté de trouver un conjoint puisque les hommes aussi intelligents qu'elles sont rares et encore plus rares sont les hommes qui acceptent d'être en couple avec une femme qui ne cache pas qu'elle est plus intelligente qu'eux.
Voilà bien des généralités, mais sur ce forum je gage que chacune d'entre nous aurait un exemple à donner pour montrer que ces généralités reflètent une expérience de vie réelle.
Mabac, tu nous dit que ta mère ne voyait pas pourquoi se questionner puisque tu "n'avais pas de problème". Tu étais probablement comme la plupart des filles, tu acceptais les règles, et tu t'adaptais aux attentes de ton entourage. Et c'est adulte que tu t'es retrouvée face aux difficultés, comme les autres filles, lorsque tu as brigué un poste à ton niveau d'intelligence : les avantages de l'intelligence associée à l'éducation d'une fille dans la capacité d'être à l'école et les facilités dans la poursuite d'études deviennent un handicap dans le monde professionnel.
Le fait de ne pas savoir quelles sont ses capacités représente un obstacle pour les filles, parce qu'elles n'ont pas assez confiance en elles, elles n'osent pas assez.( http://www.france24.com/fr/20170127-enfants-education-etude-sciences-filles-garcons. )
Les femmes intelligentes comme les autres vivent dans une société organisée par et pour les hommes. (pour celles et ceux qui en douteraient, un exemple : lorsqu'on achète une voiture puissante, les vendeurs vous disent que les ceintures sont réglables en hauteur. Position basse pour les hommes de taille moyenne, position haute pour les grands hommes. Les femmes moyennes se font cisailler le cou par la ceinture réglable.) Comme les autres femmes les femmes intelligentes trouvent des stratégies pour y vivre le mieux possible. Mais elles ressentent encore plus fort le plafond de verre, puisqu'elles sont en capacité de reconnaitre les faiblesses des personnes qui prennent les places qu'elles pensent être capables de tenir, elles ressentent encore plus fort la difficulté de trouver un conjoint puisque les hommes aussi intelligents qu'elles sont rares et encore plus rares sont les hommes qui acceptent d'être en couple avec une femme qui ne cache pas qu'elle est plus intelligente qu'eux.
Voilà bien des généralités, mais sur ce forum je gage que chacune d'entre nous aurait un exemple à donner pour montrer que ces généralités reflètent une expérience de vie réelle.
Mabac, tu nous dit que ta mère ne voyait pas pourquoi se questionner puisque tu "n'avais pas de problème". Tu étais probablement comme la plupart des filles, tu acceptais les règles, et tu t'adaptais aux attentes de ton entourage. Et c'est adulte que tu t'es retrouvée face aux difficultés, comme les autres filles, lorsque tu as brigué un poste à ton niveau d'intelligence : les avantages de l'intelligence associée à l'éducation d'une fille dans la capacité d'être à l'école et les facilités dans la poursuite d'études deviennent un handicap dans le monde professionnel.
Le fait de ne pas savoir quelles sont ses capacités représente un obstacle pour les filles, parce qu'elles n'ont pas assez confiance en elles, elles n'osent pas assez.( http://www.france24.com/fr/20170127-enfants-education-etude-sciences-filles-garcons. )
Plurebati- Messages : 176
Date d'inscription : 24/01/2014
Age : 65
Re: Etre femme ET zèbre
Asperzebre a écrit:En fait, ce message était une réaction aux commentaires précédents sur ce fil.
Celui là déjà:Que j'ai compris en gros de la manière suivante: "Etre une femme c'est beaucoup plus difficile que d'être un homme, tu ne peux pas être sérieuse quand tu écris que ce n'est pas le cas."Narkyss a écrit:chuna56 a écrit:En quoi il serait difficile d'être une femme ?
(enfin plus qu'un homme si je comprends bien)
Mais enfin, réfléchis bon sang !
Tu crois c'est pas plus difficile de devoir se taper les soldes, pendant que ces messieurs, stp , sont posés devant la télé ?
Nan sérieusement, tu troll ?
Je ne suis pas très fan, surtout associé au cliché du mec posé devant sa télé avec la bière et les chips pendant que la femme fait tout: typiquement le beauf de base qu'une grande part des féministes semble considérer comme représentatif de la gente masculine.
J'ai jamais parlé de bière et de chips... t'es vraiment rempli de clichés !
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
Plurebati a écrit: propos intéressant mais je sais pas j'ai envie d'y réagir de manière random
J'ai été amoureux 2 fois dans ma vie (10 ans de relation dans un cas, un gros fail dans l'autre), de 2 femmes nettement plus intelligentes que moi, ça ne me posait pas le moindre problème de le reconnaitre...
@Narkyss : ouais parlons de ça plutôt ^^
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
La femme a besoin de l'homme et donc s'adapte à ses désirs (pas toutes hein, j'essaie d'émettre une hypothèse).izo a écrit:A vous lire, je me dis que finalement je ne me reconnais pas dans l'archétype féminin. je regarde mes paires et ne m'y retrouve pas : je n'ai pas ce pointillisme, cette délicatesse dans les gestes, cette élégance légère, ces gestes féminins que je trouve parfois subtilement surfaits et maniérés.
Ma manière d'être vise plutôt un confort. Mais je peux être douce mais je reste je crois sans style.
Ryuzaki dit justement que le look importe beaucoup : je ne fais même pas cet effort à par exemple faire claquer la jupe. Si je porte une jupe, c'est parce que j'en ai envie que je m'y sens bien. Je porte rarement des jeans, mais ne soigne pas spécialement mon look au point d'appareiller bijoux et accessoires avec la couleur du chemisier et des chaussures !!!! ;
Je dénote tous ces détails chez mes paires et reste vraiment admirative de ce souci (du détail) que je ne partage pas avec elles. Aussi, en réunions, je constate les postures qui se démarquent pour être favorablement vues des hommes, les jeux de séduction implicites, mais n'y rentre pas. Je passe pour un individu sans danger avec lequel on peut sans feindre ; de la même manière je peux mettre à l'aise et mal à l'aise étant inclassable : on me fout la paix et c'est ce que je recherche en fin de compte.
je me pose quand même la question de l'œuf et de la poule : est-ce la femme qui induit ces stéréotypes, (se comportant en femme quitte à surjouer) du fait de son comportement ou est-ce véritablement attendu par l'homme au point de s'y conformer ? Qui se met la pression ?
Je crois que c'est attendu par les hommes et que les femmes s'y conforment de par ce besoin d'être désirées.
Quand tu regardes les stars adulées dans l'inconscient collectif masculin, tu retrouves des nanas très apprêtées style Kim Kardashian, Nabilla, etc..
Bref des femmes qui savent se mettre en valeur "physiquement" par l'apprêtement, le maniérisme, mais à qui il manque également quelques cases.
Tout bêtement parce que l'homme est visuel donc pour qu'il vienne accoster une femme, il faut qu'il soit séduit dès le premier regard.
DrawinG- Messages : 80
Date d'inscription : 17/09/2016
Re: Etre femme ET zèbre
DrawinG a écrit:
Quand tu regardes les stars adulées dans l'inconscient collectif masculin, tu retrouves des nanas très apprêtées style Kim Kardashian, Nabilla, etc..
Merci d'avance de ne pas généraliser
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
Relis moi. Je parle d'inconscient collectif masculin, pas de tous les hommes.Godzilla a écrit:DrawinG a écrit:
Quand tu regardes les stars adulées dans l'inconscient collectif masculin, tu retrouves des nanas très apprêtées style Kim Kardashian, Nabilla, etc..
Merci d'avance de ne pas généraliser
C'est pas parce que tu n'es pas comme ça qu'une bonne partie des hommes ne sont pas attirées par ce type de femmes..
DrawinG- Messages : 80
Date d'inscription : 17/09/2016
Re: Etre femme ET zèbre
Oui, désolé, j'avais compris en fait, mais j'ai réagis un peu vite, en mode "émotion avant réflexion"
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
Godzilla a écrit:en mode "émotion avant réflexion"
Avec un avatar comme le tiens, on n'en doute pas.
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
izo a écrit:je ne me reconnais pas dans l'archétype féminin. je regarde mes paires et ne m'y retrouve pas
Je me demande si ce n'est pas la plus extraordinaire coquille que je n'ai jamais lue.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Etre femme ET zèbre
Y a un truc qui m'interroge sur ce fil : des femmes parlent des spécificités zebro-féminines et des hommes interviennent pour 'modérer' leurs propos jugés sexistes.
Les gars, on vous connaît, on sait qu'il n'y a pas plus antisexistes que vous, mais on pourrait pas laisser passer 2-3 trucs si on veut apprendre quelque chose. Sans remettre en cause notre droit de vote ou notre droit d'avorter...Ouais je m'enflamme mais vous avez compris l'idée.
Les gars, on vous connaît, on sait qu'il n'y a pas plus antisexistes que vous, mais on pourrait pas laisser passer 2-3 trucs si on veut apprendre quelque chose. Sans remettre en cause notre droit de vote ou notre droit d'avorter...Ouais je m'enflamme mais vous avez compris l'idée.
tieutieu- Messages : 953
Date d'inscription : 20/05/2016
Age : 47
Localisation : LA
Re: Etre femme ET zèbre
Narkyss a écrit:Godzilla a écrit:en mode "émotion avant réflexion"
Avec un avatar comme le tiens, on n'en doute pas.
J'peux te prêter cette peluche, hein, si elle te fait craquer ^^
La réflexion a amené Hiroshima
L'émotion, Beethoven
Et toc
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
Numero6 a écrit:izo a écrit:je ne me reconnais pas dans l'archétype féminin. je regarde mes paires et ne m'y retrouve pas
Je me demande si ce n'est pas la plus extraordinaire coquille que je n'ai jamais lue.
Oh tu sais quoi, N6, je l'ai vue aussi et je l'ai trouvée assez évocatrice, comme si je me lançais des petits signaux, du coup je ne l'ai pas corrigée.
Invité- Invité
Re: Etre femme ET zèbre
@Narkyss, rhooo, c'est encore meilleur. C'est une perle, ce truc.
Ton post a été repris plusieurs fois, et personne ne le signalait. J'ai attendu, pour voir, et puis non, alors je n'ai pas pu m'empêcher d'applaudir. Trop bien.
Ton post a été repris plusieurs fois, et personne ne le signalait. J'ai attendu, pour voir, et puis non, alors je n'ai pas pu m'empêcher d'applaudir. Trop bien.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
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