Je suis un mec bizarre, un peu comme tout le monde
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Je suis un mec bizarre, un peu comme tout le monde
Je sais pas trop par ou commencer alors je crois que je vais opter pour un discours aussi déstructuré que mes pensées. Aussi déstructuré mon développement personnel entre ces phases ou je pense comprendre des choses sur moi et d'autres où je m'oublie.
J'ai grandi assez bizarrement sans le moindre contact amical à l'école jusqu'à 7-8 ans, par la suite j'ai su rire avec les gens et me faire des "potes". Mais à mon adolescence du fait de cette histoire et de mon incapacité à nouer des contacts plus profonds avec les gens j'ai commencé à me considérer comme quelqu'un de fondamentalement bizarre, né pour échouer à faire véritablement partie de la société et tout ça me donnait énormément de honte vis à vis de ma famille et des gens qui me prenaient pour quelqu'un de valable. Je me sentais illégitime dans mes relations avec les autres et illégitimes vis à vis de mes émotions. Tout ça a contribué à me détruire et m'enfermer dans un déni de ce que je ressentais et je n'ai commencé à en sortir qu'à la fin de mon adolescence.
C'est à cette époque, en plein travail sur moi même que j'ai rencontré cette fille exceptionnelle. Elle n'a pas eu une histoire sans heurt, est tout aussi pleine de doutes que moi mais est forte là où je suis faible et est fragile là où je suis plus fort. Elle m'a énormément aidé en temps que connaissance, amie puis en tant que petite amie. Mais j'ai commis l'erreur de lâcher prise avec elle sans corriger mes autres relations. J'ai continué à garder mes distances avec les autres qu'elle et aujourd'hui je veux changer ça. Toute cette prise de conscience s'est faite récemment après notre rupture. C'était une rupture proche d'un break et j'ai mis 3 mois pour comprendre que la passion des premiers jours avait laisser chez moi des sentiments plus profonds, plus forts et plus solides à son égard.
J'avais fait le deuil du couple qui a été le notre mais je refuse (et serais incapable) d'accepter qu'elle je l'ai perdue définitivement. J'ai également su évoluer et mieux compris quels ont été mes faiblesses dans mon couple. Cependant je lui ai reparlé et elle n'a pas suivi le même chemin. Après m'avoir parlé elle a largué un nouveau mec qui l'aidait à gérer la solitude mais m'a aussi dit que c'était fini. Qu'elle m'aimerais toujours mais qu'elle ne m'aimais plus de la même façon. Qu'elle aimerais qu'on prenne de nos nouvelles de temps en temps mais qu'elle ne sentais pas prête à ce qu'on se revoie.
Dans ces cas là la "sagesse populaire" rappelle qu'il ne faut pas s'approcher de ces ex car cela reviendrait à se battre pour un passé qui de par sa nature n'existe déjà plus. D'ailleurs je ne peux pas forcer quelqu'un qui ne veux plus de moi et j'aurais bien du mal à la séduire à nouveau puisque je n'ai plus l'occasion de la revoir. Mais dans un même temps n'est il pas stupide de tenter de contrôler l'amour que l'on peut ressentir ? N'est il pas de mon devoir de tenter de reconquérir celle que je veux rendre heureuse quelqu'en soit le prix ? Quelque part je n'arrive pas à m'empêcher de penser qu'une flamme se ravive et que je pourrais y arriver si elle m'en laissais l'occasion. La douleur qui ne me quitte plus depuis 6-7 jours m'empêche peut être de raisonner clairement. Dans le même temps je veux aussi profiter de cette douleur pour me comprendre moi même et pour évoluer. Même si j'arrivais à entreprendre quelque chose de neuf avec elle je veux réussir à changer mon mode de fonctionnement et celui de ma relation avec les autres. Parce que même si je me demande souvent si je ne suis pas un peu autiste, si je ne suis pas un psychopathe incapable de ressentir quoique ce soit, le plus probable c'est que je sois un mec normal mais plus émotifs que la moyenne et qui a le droit de s'accepter.
J'ai grandi assez bizarrement sans le moindre contact amical à l'école jusqu'à 7-8 ans, par la suite j'ai su rire avec les gens et me faire des "potes". Mais à mon adolescence du fait de cette histoire et de mon incapacité à nouer des contacts plus profonds avec les gens j'ai commencé à me considérer comme quelqu'un de fondamentalement bizarre, né pour échouer à faire véritablement partie de la société et tout ça me donnait énormément de honte vis à vis de ma famille et des gens qui me prenaient pour quelqu'un de valable. Je me sentais illégitime dans mes relations avec les autres et illégitimes vis à vis de mes émotions. Tout ça a contribué à me détruire et m'enfermer dans un déni de ce que je ressentais et je n'ai commencé à en sortir qu'à la fin de mon adolescence.
C'est à cette époque, en plein travail sur moi même que j'ai rencontré cette fille exceptionnelle. Elle n'a pas eu une histoire sans heurt, est tout aussi pleine de doutes que moi mais est forte là où je suis faible et est fragile là où je suis plus fort. Elle m'a énormément aidé en temps que connaissance, amie puis en tant que petite amie. Mais j'ai commis l'erreur de lâcher prise avec elle sans corriger mes autres relations. J'ai continué à garder mes distances avec les autres qu'elle et aujourd'hui je veux changer ça. Toute cette prise de conscience s'est faite récemment après notre rupture. C'était une rupture proche d'un break et j'ai mis 3 mois pour comprendre que la passion des premiers jours avait laisser chez moi des sentiments plus profonds, plus forts et plus solides à son égard.
J'avais fait le deuil du couple qui a été le notre mais je refuse (et serais incapable) d'accepter qu'elle je l'ai perdue définitivement. J'ai également su évoluer et mieux compris quels ont été mes faiblesses dans mon couple. Cependant je lui ai reparlé et elle n'a pas suivi le même chemin. Après m'avoir parlé elle a largué un nouveau mec qui l'aidait à gérer la solitude mais m'a aussi dit que c'était fini. Qu'elle m'aimerais toujours mais qu'elle ne m'aimais plus de la même façon. Qu'elle aimerais qu'on prenne de nos nouvelles de temps en temps mais qu'elle ne sentais pas prête à ce qu'on se revoie.
Dans ces cas là la "sagesse populaire" rappelle qu'il ne faut pas s'approcher de ces ex car cela reviendrait à se battre pour un passé qui de par sa nature n'existe déjà plus. D'ailleurs je ne peux pas forcer quelqu'un qui ne veux plus de moi et j'aurais bien du mal à la séduire à nouveau puisque je n'ai plus l'occasion de la revoir. Mais dans un même temps n'est il pas stupide de tenter de contrôler l'amour que l'on peut ressentir ? N'est il pas de mon devoir de tenter de reconquérir celle que je veux rendre heureuse quelqu'en soit le prix ? Quelque part je n'arrive pas à m'empêcher de penser qu'une flamme se ravive et que je pourrais y arriver si elle m'en laissais l'occasion. La douleur qui ne me quitte plus depuis 6-7 jours m'empêche peut être de raisonner clairement. Dans le même temps je veux aussi profiter de cette douleur pour me comprendre moi même et pour évoluer. Même si j'arrivais à entreprendre quelque chose de neuf avec elle je veux réussir à changer mon mode de fonctionnement et celui de ma relation avec les autres. Parce que même si je me demande souvent si je ne suis pas un peu autiste, si je ne suis pas un psychopathe incapable de ressentir quoique ce soit, le plus probable c'est que je sois un mec normal mais plus émotifs que la moyenne et qui a le droit de s'accepter.
Torchibald- Messages : 4
Date d'inscription : 31/10/2016
Re: Je suis un mec bizarre, un peu comme tout le monde
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Dernière édition par Kolyma le Mer 1 Mar 2017 - 5:25, édité 1 fois
Kolyma- Messages : 971
Date d'inscription : 28/01/2017
Re: Je suis un mec bizarre, un peu comme tout le monde
J'ai appris avec l'âge qu'il y a des amours, même forts, qui ne sont pas faits pour finir en couple. Ça ne veut pas dire que ce sont des échecs. Ce sont des rencontres, mais aussi des rendez vous avec soi-même. Des moments d'apprentissage aussi.
C'est surement banal de dire qu'il faut savoir positiver, surtout quand ce sont aux autres qu'on indique la marche à suivre, mais il faut pourtant s'interroger : Pourquoi faut-il perdre quelque chose pour savoir que c'est justement ça qu'on voulait ? Parce qu'à ce moment là, on le fantasme.
Je l'ai peut être déjà dit, je ne sais plus, mais j'ai été profondément interloquée un jour en lisant dans un bouquin : "je n'ai jamais autant aimé ma femme que lorsqu'elle n'est pas là". Et pourtant, c'est vraiment ça, le truc. Quand on repense aux bons moments, tous les couacs sont sublimés. C'est même souvent plus intense que la réalité.
Imprègne toi de cet amour que tu as vécu. Constate comme il t'a grandi, ou fait grandir. C'était un beau cadeau, une marque indélébile sur toi, un changement certain. Et puis, tu sais maintenant que ça vaut le coup de vivre ça.
C'est surement banal de dire qu'il faut savoir positiver, surtout quand ce sont aux autres qu'on indique la marche à suivre, mais il faut pourtant s'interroger : Pourquoi faut-il perdre quelque chose pour savoir que c'est justement ça qu'on voulait ? Parce qu'à ce moment là, on le fantasme.
Je l'ai peut être déjà dit, je ne sais plus, mais j'ai été profondément interloquée un jour en lisant dans un bouquin : "je n'ai jamais autant aimé ma femme que lorsqu'elle n'est pas là". Et pourtant, c'est vraiment ça, le truc. Quand on repense aux bons moments, tous les couacs sont sublimés. C'est même souvent plus intense que la réalité.
Imprègne toi de cet amour que tu as vécu. Constate comme il t'a grandi, ou fait grandir. C'était un beau cadeau, une marque indélébile sur toi, un changement certain. Et puis, tu sais maintenant que ça vaut le coup de vivre ça.
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Yoda300- Messages : 1254
Date d'inscription : 12/06/2016
Age : 51
Localisation : Haute-Garonne
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