Etape de présentation : Check.

Yo. Je ne m’appelle pas réellement Stotch mais ça sera notre postulat de départ ici. J’ai la trentaine, je peux en paraître vingt et émotionnellement, je passe avec succès en grande section. Je suis femelle, et le précise car le pseudonyme ne le met pas spécialement en évidence. Je vis et travaille dans la grande ville avec la grande tour en fer. J’adore écrire, je le fais un peu compulsivement et j’essaie de réussir un petit quelque chose dans le milieu. Voilà pour la partie consacrée à mes chevilles.

J’ai pas mal réfléchi avant de poster ici et prendre contact. J’ai encore le sentiment d’être une imposture.

Rapide récap’ que je tâcherai de garder bref pour vous : je suis suivie pour, grosso-modo anxiété dévorante (et autres comorbidités mignonnes mais ça n’est pas le sujet) et difficultés relationnelles depuis mon adolescence. Le dehors est compliqué, comprendre les gens est compliqué, et vivre sans pression, inconnu. On m’a par ailleurs souvent décrite comme TRES entière (cette histoire de noir et blanc), TRES sensible (ce qui fait que je vois également souvent rouge). Je suis souvent autodidacte, ce que mon père appelle depuis mon enfance la « Technique Bourrin » : des livres, porte fermée, on lit tout sur le sujet, on s’acharne et le sujet est maîtrisé. Pareil en musique, pareil en langues étrangères. En revanche, si ça ne m’intéresse pas, c’est peine perdue. J’ai écopé de plusieurs hypothèses de troubles de l’humeur (mais depuis ce psy-là est passé de l’autre côté du métier et est devenu fou, je me dis que ça annule la donne ?), TOC, cette bonne vieille dépression des familles, un zeste de paranoïa qui fait mon charme si on appuie sur le bon bouton. Plus récemment, me suis réellement posée la question d’un autisme d’un degré quelconque, tant mon éthique ne comprend pas celle des autres, et qu’il me faut observer et mimer la plupart des situations que je vois, pour en reproduire les codes. Je ressens beaucoup de colère face à l’injustice et l’incompréhension, « n’aime pas les méchants », et généralement, le fais en silence, car une jeune fille doit bien se comporter. L’autodestruction doit donc être discrète et ne pas déranger. PER-FEC-TION on a dit. Par ailleurs, mon psychiatre actuel – que nous appellerons Coach – m’avait dit auparavant de lâcher un peu mon faux-self. J’ai mis quelques mois à y retourner, je lui ai dit que je n’aime pas me faire traiter – mais passons. Il n’a pas tort, j’ai l’identité adaptable, il faut bien s’éviter ces rejets douloureux. Ce même Coach, qui commence à connaître son sujet, m’a expliquée avoir également des patients de la famille Asperger, et que malgré nos similitudes, je ne suis pas de cette espèce-là. J’ai en revanche un beau diagnostic d’Etat-Limite honteux depuis quelques années, qui malgré les efforts, aime me rattraper. Selon ledit Coach, je ne corresponds donc pas au profil autiste, et il confirme que mon incompréhension/ décalage est, après-tout « que je suis peut-être juste parfois teubé, comme tout le monde » (mes paroles, pas les siennes, il n’a fait qu’acquiescer en souriant) (en ajoutant qu’il faut savoir ne pas être si exigeant et parfait). Pour plus tard, ajouter avec un sourire plein de compassion que, mis à part ce côté polytraumatisée par certains épisodes douloureux (et une peau qui sembler marquer un peu plus longtemps), je serais selon lui particulièrement vive d’esprit, avec un humour pas déplaisant dans la dérision et une lucidité pas dégueu lorsque la paranoïa ne prend pas le dessus – oui, je fais lire mes manuscrits au Coach – le fameux Haut Potentiel. Le mot est lâché pour la seconde fois, et me voilà également diagnostiquée d’une belle jambe, je me dis.

Je n’ai pas passé de test car je n’ai pas spécialement les moyens, ni le courage. Si je réussis, j’ai peur d’attiser une certaine jalousie (et je ne suis pas étrangère à la méchanceté collective, comme beaucoup j’imagine, d’où mon repli social). Si je l’échoue, c’est juste super vexant. D’autant que je me demande si l’on peut n’avoir que les traits HPI sans en avoir le score pour frimer. Peut-être quelqu’un ici saurait répondre à cette question ? Plus de deux ans avec le même Coach sont-ils suffisants pour valider cette théorie ?

Par ailleurs, j’ai beau adorer Netflix et la solitude, j’en viens à penser que trente ans, c’est jeune pour suspendre sa vie. J’ai connu des phases de personnalité nettement plus pétillantes et prometteuses, et me dis qu’il serait dommage d’y renoncer. Je n’ai rien contre le concept de l’amoureux et de la mise en binôme, mais c’est en suspend pour à peu près toujours pour le moment. Pour reprendre l’image en vigueur ici, je cherche une meute de zèbres avec qui trainer et faire régner l’ordre dans la prairie. Plus sérieusement, j’ai pas mal de questions quant à ce « diagnostic » et ce test potentiel sur lesquels mon Coach semble s’attacher, et me dis qu’il faut peut-être s’entourer de personnes aux centres d’intérêts et à la logique plus proches pour s’épanouir.

Et merde, j’ai fait un pavé.

En terme de mise en page, je ne sais pas comment justifier ces paragraphes, je les laisse en désordre, mais je n'aime vraiment pas ça.

Stotch.

La sensibilité et la parano rendent agressif. C'est pour ça qu'on aime pas les méchants. Je ne te cacherais pas qu'il m'arrive d'être odieux, mais en fait c'est un trop-plein d'amour !

Bienvenue !

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Bienvenue

Stotch a écrit:D’autant que je me demande si l’on peut n’avoir que les traits HPI sans en avoir le score pour frimer.

Toutes les combinaisons sont possibles, mais on se rend compte qu'il y a des corrélations.
Le QI ne valide, n'invalide, ne justifie pas les traits que tu te connais; nul besoin donc de traîner ce sentiment d'imposture sur les terres de la personnalité, intérêts, des idées et des craintes.

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Rahmerdemerdemerde j'ai laissé des fautes, j'ai pas ma place ici

Non plus sérieusement, comme ça n'est pas la première fois que cette idée est évoquée par des toubib, voire certaines personnes de l'entourage, je cherche à en discuter avec ceux qui sont directement concerné(e)s. Ca oblige à changer de perspective, se remettre en question et éventuellement réadapter l'environnement. Si qualités il y a, ça serait dommage de ne pas les utiliser. Si c'est juste un caractère pourri, ben, on fera avec aussi.
Par ailleurs, les discussions lues sur ce Forum sont intéressantes, d'où mon passage.

Merci pour votre accueil

bienvenue stotch
tu es femelle c est pas grave
j'aime bien autodérision.les parc et le sud :p

pour tout le reste il y a des tas de débats.

Scotch a écrit:Je vis et travaille dans la grande ville avec la grande tour en fer.

Lyon ?

Spoiler:

Bienvenue dans la prairie ! Ici, au pifomètre, 50% ne sont pas testés, la plupart ne comptent même pas le faire. Dans l'absolu on s'en fiche, l'idée c'est que tu te sente bien et que tu trouves des gens à qui parler

J'aimerais m'y essayer. Le Coach a attisé ma curiosité. A voir dans quelques temps, j'imagine que ça se prépare un peu, et que l'état d'esprit doit être bon.

Au-delà de l'aspect HPI, Zèbre, Poney, ce qu'on veut, c'est plus l'idée de rencontrer/ discuter avec des gens qui rencontrerons/ auront rencontré des difficultés similaires, notamment en terme de sensibilité. Les caractéristiques ont beau être super sympas sur le papier, c'est un sacré challenge certains jours et je ne suis pas encore résolue à vivre dans les bois.

Je n'ai jamais mis les pieds à Lyon, my bad pour la grande tour, j'espère qu'elle n'est pas froissée

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Pise ? Allez !

Stotch a écrit:Yo. Je ne m’appelle pas réellement Stotch

Welcome Stitch!
Heu, Stotch

J'ai ripé sur le clavier, pas ma fôte

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Toi, t'es passé chez Shoch !

Bienvenue !