Présentation (j'ai cherché un truc différent, et puis je me suis dit non)

Bonsoir (bonjour),
Il me semble que je m'étais inscrite il y a quelques années ici bas, mais impossible de me souvenir de mes info de contacts depuis le temps (changement d'ordi, perte de mail, etc.), et puis j'avais trop envie de discuter pour attendre un miracle de remémoration

Donc, je me présente.
J'ai 26 ans et ça fait quelques années que je me demande si ne serais pas surdouée. Je n'y avais jamais vraiment pensée avant qu'une amie qui était surdouée (test de QI, etc.) m'ait dit qu'il lui semblait que je l'étais aussi. Ça m'a à la fois intéressée mais aussi semblé incorrect puisque le sentiment que je ressens le plus en général quant à mes capacités intellectuelles est que je suis bête comme les pierres. Je ne peux pas dire comme certain.es surdoué.es que j'ai appris à lire quand j'avais deux ans et que j'ai toujours eu 19.78 de moyenne depuis la maternelle. Il me semble que j'ai parlé et lu assez tôt, mais rien d'exceptionnel. De même que j'ai toujours eu de bonnes notes sans vraiment me tuer à la tâche, mais plutôt du 14-15 que du 19. Et comme les exemples d'HP qu'on a en général dans les séries, films, livres, sont des mecs avec des talents mathématiques fantasmagoriques je me sens un imposteur caractérisé vu le niveau de mon bac S.

Mais après avoir listé ce qui selon moi me caractérise plutôt comme un poney qu'un zèbre, j'ai envie de lancer les trucs que je remarque et qu'on me fait remarquer : je m'intéresse à beaucoup (trop) de choses ; j'apprends vite ; j'ai une bonne mémoire (apparemment se souvenir de ce qu'on lit n'est pas tout à fait normal) ; je suis (trop trop trop) sensible ; je suis censée avoir une recette magique pour réussir à la fac ; je m’énerve vite quand je sais que mon raisonnement est correct mais que je ne peux-veux pas l'expliquer parce que je sais que ça va mener à des discussions qui au final vont conclure que j'ai raison (ouf on reprend son souffle) ; je lis beaucoup (trop) ((de choses variées, sans avoir envie de me limiter à un genre)) ; l'ennui est la pire chose au monde et j'aime tellement découvrir quelque chose de nouveau et de compliqué qui va m'absorber (je suis angliciste alors comme exemple, pour moi ce ne sont pas les équations à quarante inconnues, mais les traductions agréablement compliquées). Et et et je ne sais pas quoi ajouter.

C'est pas mal déjà je pense. Mais surtout pourquoi je suis revenue : je n'étais pas vraiment prête il y a quelques années pour vraiment me confronter à cette possibilité, mais maintenant cela ne me quitte plus. J'en ai assez de me sentir en décalage, je veux comprendre, je veux des réponses, je ne veux plus me sentir bête. Les cours à la fac en ce moment me sont insupportables : participer est la seule manière que j'ai de ne pas sombrer dans un coma fulgurent, mais participer veut dire : se faire remarquer, et j'en ai assez. Alors je tâche de me taire, mais du coup je bous intérieurement et je vais être acerbe quand quelqu'un se trompe et qu'on s'embourbe dans un marasme d'une lenteur affolante. Ou alors je vais faire autre chose en même temps que le cour a lieu tout en écoutant, mais sentir que j'aurais très bien pu rester chez moi pour le coup si c'est simplement pour écouter les autres parler.

Hm. Je vais essayer de ne pas regretter ce message (et mon outrecuidance de penser que je ne sois pas une crétine) dans les deux minutes maintenant.

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ortolan a écrit:Si tu trépignes d'impatience quand les autres tentent de s'exprimer laborieusement, je me permets de te demander si tu te destines à une carrière d'enseignante ? Parce qu'il te faudrait alors beaucoup de patience et "supporter" les autres serait un entraînement intéressant.

J'ai toujours voulu être prof, et j'ai déjà de l'expérience dans le domaine (cours particuliers, aide aux devoirs avec petits groupes et dernièrement j'ai été assistante de français à l'étranger, travaillant avec des classes). Et finalement je me retrouve il est vrai impatiente parfois, mais surtout j'aime le défi de faire comprendre une notion (reformuler, trouver l'exemple, l'exercice qui fonctionne). C'est définitivement intéressant d'essayer de ne pas s'impatienter, mais surtout c'est totalement différent de donner un cours, que de le suivre. La position d'autorité, le fait que je sache que je sais et qu’intrinsèquement les élèves le sachent aussi, rend la chose moins pénible. Et surtout c'est moi qui décide comment varier les activités, pour ne pas les ennuyer (et moi avec).

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Salut Matilda, moi c'est Jonathan.
Tu sembles en effet avoir beaucoup de caractéristiques. Les résultats scolaires ne sont pas systématiquement supérieurs pour un surdoué. Mon parcours scolaire le prouve.^^ Il a été tellement chaotique, je me sentais crétin et inadapté, que j'ai redoublé plusieurs fois, raté mon bac, etc... Difficile d'envisager la surdouance après tout ça. Et pourtant en décembre 2015 voilà que la nouvelle tombe :
- "Vous êtes un zèbre mon bon Monsieur".
- "Ah. J'aurais grandement apprécié de l'apprendre plus tôt."
J'ai toujours eu une imagination débordante, une curiosité insatiable, une hypersensibilité très handicapante et une allergie à l'injustice très prononcée.^^ Mais étant à priori le seul zèbre de ma famille, qui s'en serait douté...
Franchement d'après ce que tu dis c'est évident que tu l'ai selon moi.
Bref on aura peut-être l'occasion d'en discuter ultérieurement. Je suis nouveau ici.
A plus !

ortolan a écrit:C'est d'autant plus un bon entraînement pour apprendre la patience alors, isn't it ?

Oui, c'est vrai. Peut-être que si je donnais des cours en parallèle de la fac ça me permettrait de régler des choses, mais mon niveau de stress actuel ne le permet pas ( genre "si je perds cinq minutes à ne pas travailler pour la fac, je vais devenir une nouille galactique" XD).

@JonathanBDX merci pour ton message
Ouip on aura surement l'occasion de discuter, on pourra parler imagination

Avec plaisir ! Nous nourrirons notre arborescence vorace.^^ Bienvenue en tout cas.

On n'as pas tous le bac, hein ! Ça n'empêche que ça carbure !

Bienvenue

Moi à six ans et quelques je ne savais pas lire l'heure ni fermer mon bouton de pantalon, et aujourd'hui je lis l'heure comme personne

Kolyma a écrit:On n'as pas tous le bac, hein ! Ça n'empêche que ça carbure !

Bienvenue

Moi à six ans et quelques je ne savais pas lire l'heure ni fermer mon bouton de pantalon, et aujourd'hui je lis l'heure comme personne

Savoir lire l'heure, est je trouve, un des grands plaisirs de la vie

Oui, faut profiter des petits plaisirs de la vie

Ahah Kolyma c'est rassurant de lire ça. J'ai apprit à faire mes lacets à 11 ans. (oui je le dis haut et fort !) Dyspraxie bonjour.

Sinon on peut parler des points cardinaux, c'est terrible, j'ai toujours du mal avec cette histoire d'est, ouest, etc. pour me ce sera toujours en haut, en bas, à droite, à gauche.

J'ai appris à faire du vélo à 8 ans, et j'ai pas lu un livre sans image avant dix ans (c'était une histoire avec Mickey qui était détective), et je lisais pas les bulles de texte des BD, en général. Je vous bats.

(mais ça carbure grave ojd !)

Kolyma a écrit:J'ai appris à faire du vélo à 8 ans, et j'ai pas lu un livre sans image avant dix ans (c'était une histoire avec Mickey qui était détective), et je lisais pas les bulles de texte des BD, en général. Je vous bats.

Je m'efface devant le maître.

Respect Kolyma.^^

Bienvenue !