Hypermnésie

Bonjour,
J'aimerais savoir si parmis vous il y a des personnes qui on une hypermnésie négative événementielle ?
Je m'explique ,tous les événements négatifs mêmes minime restent en mémoire mais avec tous les détails
,comme si cet événement s'est passé la veille,ressentir également l'émotion de ce mauvais moment.
Événement qui réapparaît en flash ( avec détails et émotions ) qui ce superpose et du coup qui met un
Réel mal-être ,angoisse , anxiété et tristesse .
Événement qui remonte à l'enfance ou au Noël d'il y a 10 ans.

Attention je parle pas de souvenirs,ici je parle de ce remettre dans l'état physique et émotionnel et de revivre l'événement .
Mais pourquoi juste les évènements négatif ? J'ai l'impression d'avoir que du négatif .
J'essaie de me remémorer des événements positif,mais ça reste que des souvenirs vague ( ici se sont des souvenirs du coup )

Des personnes ici connaissent t il cela ?

Je ne sais pas si ont parle de la même chose (probablement pas) mais j'ai personnellement beaucoup de souvenir qui revienne souvent par flash qui me cause un réel mal-être émotionnel. Comme si j'y étais a nouveau .

Possible que oui,souvenirs avec détails ,comme une rediffusion d'un film en haute définition ,je me demande si par l'hypnose ce serais pas possible d'effacer ou du moins de diminuer l'intensité
,enlever les émotions qui s'y rattachent.

Endless a écrit:Je ne sais pas si ont parle de la même chose (probablement pas) mais j'ai personnellement beaucoup de souvenir qui revienne souvent par flash qui me cause un réel mal-être émotionnel. Comme si j'y étais a nouveau .

Ce sont des souvenirs dont tu te rappelais déjà ou de nouveaux souvenirs ? Dans ce second cas, il est possible que tu fasses de l'amnésie et que certains souvenirs reviennent petit à petit, ou de manière récurentes.

C'est ce qui m'arrive et effectivement le mal-être émotionnel est bien présent, c'est difficile à vivre. J'essaie de m'en sortir en me forçant d'arrêter de penser. Je l'ai encore fait tout alors. Si je n'avais pas arrêté de penser je serais encore dans mon lit, à me sentir mal, mais finalement je suis sûr mon ordinateur en train d'écrire.

Sinon, j'ai remarqué plusieurs liens entre les souvenirs qui reviennent et qui nous envahissent émotionnellement. Premièrement, il s'agit d'embrouilles, c'est-à-dire qu'une ou plusieurs personne nous ennuie volontairement. Ca peut être le cas sur des sujets politiques par exemple. Deuxièmement, ce sont des souvenirs qu'on a pu en partie oublier, à cause d'un KO par exemple, ou d'un évanouissement (c'est souvent le cas lors d'embrouilles justement), c'est pour ça qu'ils reviennent.

Personnellement, je ne suis pas rancunier mais j'ai une bonne mémoire.

Ca semble rigolo comme phrase mais c'est pourtant comme ça que ça se passe chez moi : je garde en mémoire le détails d'évènements négatifs (mais aussi positifs parfois) aux conséquences très variables.

Je pense qu'il doit s'agir de mini-traumatismes à forte charge émotionnelle; j'éprouverais le besoin de les revoir encore et encore sous toutes les coutures, pour mieux en comprendre la source, les raisons, l'impact. En fait, je pense que la trace de ces souvenirs est essentiellement émotionnelle; le moindre détail ne serait là que pour garder la mémoire de l'événement (pour ne pas l'oublier comme un dossier qui n'aurait pas fini d'être traité).

Par exemple, parmi mes multiples souvenirs, j'en évoque un qui peut sembler bien anodin: je me souviens très bien, alors que je devais avoir 5 ou 6 ans peut-être, que ma soeur ainée (âgée de 15 ou 16 ans alors) avait caché les petits oeufs de Pâques en chocolat dans le jardin, comme elle le faisait chaque année. C'était un plaisir pour elle de jouer ce rôle de grande soeur.
Mais, cette année-là, je venais d'apprendre que les cloches de Pâques (on parle du Lapin de Pâques dans certaines régions) n'existaient pas et j'ai refusé de faire semblant d'aller découvrir des oeufs en chocolat déposés "magiquement" dans notre jardin.
Mon père accepta qu'on mette fin à cette douce comédie mais ma soeur, regrettant d'aller cueillir elle-même les oeufs qu'elle venait de cacher minutieusement dans de multiples recoins du jardin, considéra que c'était un caprice de ma part et me lança une simple phrase mais prononcée avec véhémence : "quel bébé !".
Je n'ai alors pas trouvé la force de lui répondre...

Je ne me souviens très bien du moment où elle me lance cette phrase (l'endroit précis où nous étions, la météo, la chaleur du ciment de l'allée, etc... mais pas de la suite (les oeufs ramassés)

La remarque de ma soeur est absurde puisqu'a priori en refusant une pratique s'adressant aux petits enfants, je faisais paradoxalement preuve d'une maturité nouvelle.
Elle avait sans doute besoin de me faire du mal pour atténuer sa déception.
Ce qui m'a fait mal, c'est que je l'ai déçue justement mais je n'ai jamais eu l'occasion ni de lui dire, ni de bien comprendre la nature de sa déception. Du coup, ça me triture encore l'esprit plus de 40 ans plus tard.

Je pense que, pour qu'il ait encore de l'importance, cet évènement vient réveiller une blessure plus ancienne (et très forte): un moment où je m'étais senti menacé, ou jugé ou abandonné par exemple.

J'ai gardé de mon passé, ancien ou récent, quantité de mauvais souvenirs.
Pour m'en défaire, je me passe le film (débriefing) souvent au moment de me coucher ou de me lever le matin. Je suis alors dans une phase de sommeil un peu paradoxal, en ondes alpha et je bénéficie d'une certaine clairvoyance qui me permet de comprendre ce que ma conscience à l'état de veille ne me permet pas de percevoir. Je peux faire cela dans une sorte d'état modifié de conscience (état méditatif ou hypnotique si on préfère) que j'ai appris à reproduire sur commande.

Dès lors, cette compréhension élargie est souvent suffisante pour me permettre de faire preuve d'une telle empathie que le traumatisme cède: l'incompréhension n'existe plus car elle fait place à une sorte de compassion généralisée que j'applique aux autres et surtout à moi.

Si ce n'est pas suffisant, je me fais une séance de libération de stress en kinésiologie. La méthode consiste à aller chercher dans l'inconscient, les émotions qui sont en jeu dans la persistance du souvenir.
En ramenant à la conscience, cette émotion enfouie, je lui donne du sens et je l'accepte. C'est donc un acte réparateur, d'accueil et de compréhension acceptée.

Cela m'est arrivé souvent aussi de faire des corrections de souvenirs qui avait entrainé carrément des traumatismes, des somatisations (par exemple une migraine récurrente, une peur liée à un événement, une douleur à un endroit précis du corps, une addiction, un malaise ...)
Une fois la correction faite (pour moi ou pour autrui), la charge émotionnelle diminue considérablement et donc, si les détails du souvenir restent, ils ne sont plus du tout gênants.

Oui Alain c'est ça ,mais avec une continuité souvenirs sur souvenirs,comme si mon cerveau veut me faire une indigestion de pensée et d'émotion .
Je vais me reseigné chez un spécialiste ,le "emdr" il paraît que c'est efficace .

Si c'est souvenir sur souvenir, c'est peut-être que tu n'as pas ce temps qui permet de digérer émotionnellement les évènements; c'est logique.
Si tu ne parviens pas à les "classer" en temps réel, forcément ils reviennent à ta mémoire.

Ce que je fais en kinésiologie est assez proche de l'EMDR justement.