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PJ- Messages : 1151
Date d'inscription : 10/01/2017
Age : 33
Localisation : Europe
Re: ........
Hello PJ
Si la personne ne passe pas "tout son temps" devant son ordi, je ne dirais pas qu'il y a addiction. Qu'en penses-tu ?
Si la personne ne passe pas "tout son temps" devant son ordi, je ne dirais pas qu'il y a addiction. Qu'en penses-tu ?
Dernière édition par ISIS75 le Ven 12 Mai 2017 - 1:09, édité 1 fois
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: ........
Coucou ISIS75.
En fait, je verrais cela sous plusieurs angles.
Premièrement, je dirais que l'addiction, à proprement parler, est ce qui caractérise un comportement lorsqu'il empêche le fonctionnement cohérent au sein d'une structure sociale.
Je peux donc bosser des heures du matin au soir, sans que cela soit considéré une addiction.
Le workholisme rentrant en jeu qu'au moment où cela empêche un fonctionnement épanoui dans la société.
Si par contre, je prends le travail productif pour le centre même de mon existence, alors non : le travail ne peut être addiction.
De même pour internet : soit il est le départ du lien social, soit un frein à celui-ci.
Tout dépend du point de départ pour analyser et comprendre la situation.
Autrement ( en second lieu, et sûrement le dernier point puisqu'il s'agit du dernier qui me vient pour l'instant ), je dirais qu'une société qui parle d'addiction prend les individus pour des objets au lieu de les traiter en objets.
Si je décide que mon action est justifiée, quelle que soit sa durée et envers et contre toute culpabilité et honte qui puisse m'assaillir à son sujet, quelle que soit la durée ou l'engagement requis, alors je l'annoblis, l'adoube en quelques sortes.
Comme autrefois un bonhomme ou une bonne femme aurait pointé du doigt sur toi et dis "il/elle est possédé.e par le Malin" avec suffisamment d'autorité en back-up ( les robes écclésiastiques aidant, par exemple ), alors cela suffit à condamner l'individu.e libre à devenir pariah.
Donc en ce sens, l'addiction est un choix de vision de monde et de capacité à se laisser déterminer par l'extérieur.
Je suis ce que je laisse autrui faire de moi.
En ce sens, accepter le mot "addiction" est le rendre réel.
Comme les mots "maux/mal", "mauvaise" et ainsi de suite.
Le jugement qui se défait du sentiments et du besoin humain, en quelques sortes pour devenir abstraction ( telle Dieu au final aussi, vu que je l'écris avec une majuscule comme un nom, en "mot important" ).
Bon, ca va ? Je vous ai toutes et tous perdu( e.s ? - je ne connais les règles de la grammaire par rapport aux temps composés avec avoir, j'écris au pif et à vue de nez en fait ) ?
PJ.
PS : si quelqu'un.e veut bien m'éclairer quant à la règle de grammaire en question plus haut ( ici ou en mp, au choix, même si cela profiterait à un plus grand nombre ici ), je lui en serais fort reconnaissant.
En fait, je verrais cela sous plusieurs angles.
Premièrement, je dirais que l'addiction, à proprement parler, est ce qui caractérise un comportement lorsqu'il empêche le fonctionnement cohérent au sein d'une structure sociale.
Je peux donc bosser des heures du matin au soir, sans que cela soit considéré une addiction.
Le workholisme rentrant en jeu qu'au moment où cela empêche un fonctionnement épanoui dans la société.
Si par contre, je prends le travail productif pour le centre même de mon existence, alors non : le travail ne peut être addiction.
De même pour internet : soit il est le départ du lien social, soit un frein à celui-ci.
Tout dépend du point de départ pour analyser et comprendre la situation.
Autrement ( en second lieu, et sûrement le dernier point puisqu'il s'agit du dernier qui me vient pour l'instant ), je dirais qu'une société qui parle d'addiction prend les individus pour des objets au lieu de les traiter en objets.
Si je décide que mon action est justifiée, quelle que soit sa durée et envers et contre toute culpabilité et honte qui puisse m'assaillir à son sujet, quelle que soit la durée ou l'engagement requis, alors je l'annoblis, l'adoube en quelques sortes.
Comme autrefois un bonhomme ou une bonne femme aurait pointé du doigt sur toi et dis "il/elle est possédé.e par le Malin" avec suffisamment d'autorité en back-up ( les robes écclésiastiques aidant, par exemple ), alors cela suffit à condamner l'individu.e libre à devenir pariah.
Donc en ce sens, l'addiction est un choix de vision de monde et de capacité à se laisser déterminer par l'extérieur.
Je suis ce que je laisse autrui faire de moi.
En ce sens, accepter le mot "addiction" est le rendre réel.
Comme les mots "maux/mal", "mauvaise" et ainsi de suite.
Le jugement qui se défait du sentiments et du besoin humain, en quelques sortes pour devenir abstraction ( telle Dieu au final aussi, vu que je l'écris avec une majuscule comme un nom, en "mot important" ).
Bon, ca va ? Je vous ai toutes et tous perdu( e.s ? - je ne connais les règles de la grammaire par rapport aux temps composés avec avoir, j'écris au pif et à vue de nez en fait ) ?
PJ.
PS : si quelqu'un.e veut bien m'éclairer quant à la règle de grammaire en question plus haut ( ici ou en mp, au choix, même si cela profiterait à un plus grand nombre ici ), je lui en serais fort reconnaissant.
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