Quand Hiri arrive ...
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Quand Hiri arrive ...
Allez, encore une insomnuit pour moi, il faut que je m'occupe la tête.
Ce soir, je suis retombé sur quelques-uns de mes vieux poèmes qui ont survécu au temps (j'ai eu ma période "poète" entre 11 et 16 ans, juste avant ma période "je met le feu à tous mes écrits") :
La Plume Rouge
Sur mon bureau la plume bouge.
Je pose à l’encre rouge,
Les mots qui coulent lentement :
J’écris avec mon sang.
Une nuit, une vie
Que fais-tu là, allongée par terre ? Dis-le moi.
Sur cette route, dans la nuit, souriant avec moi,
Souriant et pleurant, ma magnifique plume,
Que fais-tu par terre, à la lueur de la lune ?
Dans l'atelier
Dans l'atelier poussiéreux, l'artiste rebelle
Priant sa muse libre, peignant l'oeuvre belle,
Contemple la beauté, l'harmonie imprévue
De son âme ébranlée : un bonheur bienvenu.
Cet homme hors du commun, ce génie créateur,
L'oeuvre enfin achevée caresse avec douceur
Pour ressentir le talent, pour toucher l'instant :
Une transe artistique, hors des lieux, hors du temps.
L'instant est éphémère, la magie meurt déjà.
L'homme dans la lumière dit alors à mi-voix :
"En regardant les choses je peux les rendre belles."
De l'atelier miteux part l'artiste rebelle ...
In Tenebris
La nuit tombe
En un long soupir,
Et je sombre
Dans mes souvenirs.
Mes souvenirs
De ce noir passé
Qui font souffrir
Rien que d'y penser.
Y penser,
A cette douleur,
Cette obscurité
Qui me tue de peur.
De peur
D'y tomber encore,
Je pleurs
Pour sauver mon corps.
Mon corps
Redevient une ombre ;
Dehors,
La nuit tombe.
Pensées
D'une marche je descends,
Dans mon inconscient,
Pour trouver l'inspiration,
Un poème, me faire un nom.
Une deuxième marche est franchie,
Je continue donc mon récit,
Pas à pas, Hiri me guide :
Remplir cette page, combler le vide.
Je n'écris certes pas du grand art,
Mais de mon stylo l'encre part.
Peut-être que le plus important,
C'est juste d'écrire, tout simplement.
Morbide lyrisme
Nuit blanche devant ma feuille,
Mon crayon fait grise mine,
Je broie du noir, je suis en deuil,
Toutes ces pensées m’abiment.
Décoloré à souhait,
Tel un morbide linceul,
Devant ce pâle papier
Je me sens tellement seul !
Des sphères poétiques
Je crois toucher la cîme,
Alors que ma furie lyrique
Me plonge dans un abîme.
La page autrefois vide
Est maintenant remplie
De ces vers insipides,
Tous noirs, blancs et gris.
Je me sens inspiré,
Les mots viennent d’eux-même.
Hiri viendrait-elle me souffler
Ce maudit beau poème ?
Ce morbide lyrisme,
A son heure s’éteint,
Ce sombre onirisme
Comme toute chose, prend fin.
PS : n'hésitez pas à déplacer/merger ce post si besoin est, je ne suis pas encore habitué aux conventions de ce forum.
Ce soir, je suis retombé sur quelques-uns de mes vieux poèmes qui ont survécu au temps (j'ai eu ma période "poète" entre 11 et 16 ans, juste avant ma période "je met le feu à tous mes écrits") :
La Plume Rouge
Sur mon bureau la plume bouge.
Je pose à l’encre rouge,
Les mots qui coulent lentement :
J’écris avec mon sang.
Une nuit, une vie
Que fais-tu là, allongée par terre ? Dis-le moi.
Sur cette route, dans la nuit, souriant avec moi,
Souriant et pleurant, ma magnifique plume,
Que fais-tu par terre, à la lueur de la lune ?
Dans l'atelier
Dans l'atelier poussiéreux, l'artiste rebelle
Priant sa muse libre, peignant l'oeuvre belle,
Contemple la beauté, l'harmonie imprévue
De son âme ébranlée : un bonheur bienvenu.
Cet homme hors du commun, ce génie créateur,
L'oeuvre enfin achevée caresse avec douceur
Pour ressentir le talent, pour toucher l'instant :
Une transe artistique, hors des lieux, hors du temps.
L'instant est éphémère, la magie meurt déjà.
L'homme dans la lumière dit alors à mi-voix :
"En regardant les choses je peux les rendre belles."
De l'atelier miteux part l'artiste rebelle ...
In Tenebris
La nuit tombe
En un long soupir,
Et je sombre
Dans mes souvenirs.
Mes souvenirs
De ce noir passé
Qui font souffrir
Rien que d'y penser.
Y penser,
A cette douleur,
Cette obscurité
Qui me tue de peur.
De peur
D'y tomber encore,
Je pleurs
Pour sauver mon corps.
Mon corps
Redevient une ombre ;
Dehors,
La nuit tombe.
Pensées
D'une marche je descends,
Dans mon inconscient,
Pour trouver l'inspiration,
Un poème, me faire un nom.
Une deuxième marche est franchie,
Je continue donc mon récit,
Pas à pas, Hiri me guide :
Remplir cette page, combler le vide.
Je n'écris certes pas du grand art,
Mais de mon stylo l'encre part.
Peut-être que le plus important,
C'est juste d'écrire, tout simplement.
Morbide lyrisme
Nuit blanche devant ma feuille,
Mon crayon fait grise mine,
Je broie du noir, je suis en deuil,
Toutes ces pensées m’abiment.
Décoloré à souhait,
Tel un morbide linceul,
Devant ce pâle papier
Je me sens tellement seul !
Des sphères poétiques
Je crois toucher la cîme,
Alors que ma furie lyrique
Me plonge dans un abîme.
La page autrefois vide
Est maintenant remplie
De ces vers insipides,
Tous noirs, blancs et gris.
Je me sens inspiré,
Les mots viennent d’eux-même.
Hiri viendrait-elle me souffler
Ce maudit beau poème ?
Ce morbide lyrisme,
A son heure s’éteint,
Ce sombre onirisme
Comme toute chose, prend fin.
PS : n'hésitez pas à déplacer/merger ce post si besoin est, je ne suis pas encore habitué aux conventions de ce forum.
Pat Redwey- Messages : 85
Date d'inscription : 27/03/2017
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