Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
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Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: La famille, les parents, les enfants et leur éducation
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Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
Bonjour,
Si par hasard un fil a été ouvert abordant ce sujet merci de me le faire savoir je le lirai avec plaisir.
Je suis néophyte dans l’usage de ce forum et j’espère ne pas faire d’impair ni contrevenir aux usages en ouvrant un nouveau fil alors que je suis newbie.
J’aurais besoin du retour d’expérience ceux qui ont été confrontés à une situation comparable ou de l’avis de tous ceux qui en ont un !
Je suis diagnostiqué (sur la base d’un test des années 1970 et donc non Wais) et j’ai hélas vécu avec les caractéristiques habituellement associées.
J’ai longtemps fait comme si je ne le savais pas et de toute façon à cette époque très ancienne pas « d’assistance » possible ni même de vague « mode d’emploi » formulé, donc …
Je m’intéresse (très vaguement !) au sujet depuis 2 ou 3 ans.
Mon fils est âgé de 25 ans.
Je le suspecte fortement d’avoir un QI>130 (il n’a jamais été testé) et observe chez lui la cohorte des traits de caractère zèbre.
Du point de vue social et professionnel, il est « intégré en apparence » mais, de façon manifeste, sa vie n’est pas simple et je reconnais chez lui bien des difficultés que j’ai rencontrées.
Nos relations ont été très intenses voire parfois fusionnelles durant son enfance (j’ai pris un congé parental) puis très étroites et riches durant son adolescence.
Elles se sont distendues lors de ses études supérieures (cause éloignement géographique, manque de temps, légitime prise de distance lors de sa découverte de la vie d’adulte, etc.).
Depuis nous avons retrouvé une réelle affection réciproque mais il « refuse » de rétablir une relation intime explicite (et je ne l’y contrains pas, c’est son droit, même si je le regrette un peu).
J’ai à peu près géré le cours de ma vie (cf ma présentation), mais j’en ai vraiment bavé pour me supporter et vivre avec ma « différence » et toutes ses conséquences.
Très tôt, j’ai suspecté mon fils d’être porteur de la même particularité.
J'ai un peu honte de devoir le reconnaître mais, par une sorte de pensée magique à la con du type si on ne s'en occupe pas, ça va passer tout seul et du coup il n'aura pas à affronter les difficultés qui ont été les miennes, je ne lui en ai jamais parlé frontalement.
Je culpabilise et ne sais plus comment « réparer ».
Je ne sais même pas si c’est une bonne idée d’essayer, mais j’ai le fort sentiment qu’il pourrait être utile qu’il prenne conscience de sa singularité afin de mieux la gérer d’autant qu’il semble aujourd’hui exister du matériel pour le faire (je découvre ces temps JSF, votre forum, mensa, etc.).
Je « regrette » (même si ça n’a pas de sens !) de ne pas l’avoir fait tester lors de sa jeunesse.
Je ne me vois pas l’envoyer d’autorité (!) chez le psy à l’âge de 25 ans et je ne sais même pas comment aborder un tel sujet avec lui.
Déso pour la longueur du post, mais je ne sais pas faire court et merci d’avance pour vos avis ou conseils !
Si par hasard un fil a été ouvert abordant ce sujet merci de me le faire savoir je le lirai avec plaisir.
Je suis néophyte dans l’usage de ce forum et j’espère ne pas faire d’impair ni contrevenir aux usages en ouvrant un nouveau fil alors que je suis newbie.
J’aurais besoin du retour d’expérience ceux qui ont été confrontés à une situation comparable ou de l’avis de tous ceux qui en ont un !
Je suis diagnostiqué (sur la base d’un test des années 1970 et donc non Wais) et j’ai hélas vécu avec les caractéristiques habituellement associées.
J’ai longtemps fait comme si je ne le savais pas et de toute façon à cette époque très ancienne pas « d’assistance » possible ni même de vague « mode d’emploi » formulé, donc …
Je m’intéresse (très vaguement !) au sujet depuis 2 ou 3 ans.
Mon fils est âgé de 25 ans.
Je le suspecte fortement d’avoir un QI>130 (il n’a jamais été testé) et observe chez lui la cohorte des traits de caractère zèbre.
Du point de vue social et professionnel, il est « intégré en apparence » mais, de façon manifeste, sa vie n’est pas simple et je reconnais chez lui bien des difficultés que j’ai rencontrées.
Nos relations ont été très intenses voire parfois fusionnelles durant son enfance (j’ai pris un congé parental) puis très étroites et riches durant son adolescence.
Elles se sont distendues lors de ses études supérieures (cause éloignement géographique, manque de temps, légitime prise de distance lors de sa découverte de la vie d’adulte, etc.).
Depuis nous avons retrouvé une réelle affection réciproque mais il « refuse » de rétablir une relation intime explicite (et je ne l’y contrains pas, c’est son droit, même si je le regrette un peu).
J’ai à peu près géré le cours de ma vie (cf ma présentation), mais j’en ai vraiment bavé pour me supporter et vivre avec ma « différence » et toutes ses conséquences.
Très tôt, j’ai suspecté mon fils d’être porteur de la même particularité.
J'ai un peu honte de devoir le reconnaître mais, par une sorte de pensée magique à la con du type si on ne s'en occupe pas, ça va passer tout seul et du coup il n'aura pas à affronter les difficultés qui ont été les miennes, je ne lui en ai jamais parlé frontalement.
Je culpabilise et ne sais plus comment « réparer ».
Je ne sais même pas si c’est une bonne idée d’essayer, mais j’ai le fort sentiment qu’il pourrait être utile qu’il prenne conscience de sa singularité afin de mieux la gérer d’autant qu’il semble aujourd’hui exister du matériel pour le faire (je découvre ces temps JSF, votre forum, mensa, etc.).
Je « regrette » (même si ça n’a pas de sens !) de ne pas l’avoir fait tester lors de sa jeunesse.
Je ne me vois pas l’envoyer d’autorité (!) chez le psy à l’âge de 25 ans et je ne sais même pas comment aborder un tel sujet avec lui.
Déso pour la longueur du post, mais je ne sais pas faire court et merci d’avance pour vos avis ou conseils !
Confiteor- Messages : 9135
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
Une idée serait de lui montrer une vidéo ou un reportage qui parle de douance ("tiens, je suis tombé sur cette vidéo l'autre jour, elle est très intéressante, tu devrais la regarder").
Avec un peu de chance, il se reconnaîtra dans ce qui est décrit et cherchera naturellement à en savoir plus, ce qui ouvrira le dialogue à ce sujet.
Avec un peu de chance, il se reconnaîtra dans ce qui est décrit et cherchera naturellement à en savoir plus, ce qui ouvrira le dialogue à ce sujet.
Pat Redwey- Messages : 85
Date d'inscription : 27/03/2017
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
Tu lui as parlé de ton cas à toi ?
Peut-être qu'en commençant par là, il reconnaîtra des similitudes.
Peut-être qu'en commençant par là, il reconnaîtra des similitudes.
Invité- Invité
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
Il a évidemment remarqué que je suis un peu (!) spé.
Ce fut, et c'est encore, un sujet de rigolade en famille.
Mais je n'ai jamais abordé frontalement et analytiquement cet aspect de "mon cas" avec lui.
Par contre ma fille (NP, étudiante en médecine) sait très bien ce qu'il en est et, pour le reste, partage largement ma "suspicion" quant à son frère ainé.
Elle ne souhaite pas aborder le sujet avec lui, ce que je comprends aisément.
Dès que je dépasse ma pudeur (qui est faible, je suis évidemment assez désinhibé), presque facile de parler de douance avec elle qui n'est pas concernée.
Plus compliqué de l'autre côté : il me semble avoir transmis à mon fils la même forme de déni que celle qui fut longtemps la mienne tant à mon sujet que par la suite au sien !
Je ne suis pas son thérapeute mais son père et je crains une forme de choc en retour en le confrontant à une réalité complexe qu'il préfère ignorer.
C'est une part du noeud gordien.
Je ne sais même pas si c'est souhaitable.
Vos deux interventions semblent tacitement le sous-entendre.
Ce fut, et c'est encore, un sujet de rigolade en famille.
Mais je n'ai jamais abordé frontalement et analytiquement cet aspect de "mon cas" avec lui.
Par contre ma fille (NP, étudiante en médecine) sait très bien ce qu'il en est et, pour le reste, partage largement ma "suspicion" quant à son frère ainé.
Elle ne souhaite pas aborder le sujet avec lui, ce que je comprends aisément.
Dès que je dépasse ma pudeur (qui est faible, je suis évidemment assez désinhibé), presque facile de parler de douance avec elle qui n'est pas concernée.
Plus compliqué de l'autre côté : il me semble avoir transmis à mon fils la même forme de déni que celle qui fut longtemps la mienne tant à mon sujet que par la suite au sien !
Je ne suis pas son thérapeute mais son père et je crains une forme de choc en retour en le confrontant à une réalité complexe qu'il préfère ignorer.
C'est une part du noeud gordien.
Je ne sais même pas si c'est souhaitable.
Vos deux interventions semblent tacitement le sous-entendre.
Confiteor- Messages : 9135
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
C'est souhaitable.
C'est pas quelque chose de facile à vivre à court terme, mais sur le long terme ça change la vie.
C'est pas quelque chose de facile à vivre à court terme, mais sur le long terme ça change la vie.
Pat Redwey- Messages : 85
Date d'inscription : 27/03/2017
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
Bonjour,
Je me permets de te demander quelques éclaircissements.
Ressent-il les difficultés que tu perçois chez lui? En parle-t'il? Est-ce un problème pour lui?
Avez-vous déjà abordé la possibilité d'aide, d'accompagnement (psy ou autres) de façon générale?
Je me permets de te demander quelques éclaircissements.
Ressent-il les difficultés que tu perçois chez lui? En parle-t'il? Est-ce un problème pour lui?
Avez-vous déjà abordé la possibilité d'aide, d'accompagnement (psy ou autres) de façon générale?
Trèfle- Messages : 240
Date d'inscription : 30/08/2012
Age : 56
Localisation : Belgique
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
"La vérité rend libre."
Tu as entre les mains le moyen de libérer deux personnes d'un coup, toi et lui. Le pire, c'est les non-dits.
Tu as entre les mains le moyen de libérer deux personnes d'un coup, toi et lui. Le pire, c'est les non-dits.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
Nous vivons à 500 km de distance depuis 6 ans ! Il est assez secret et je respecte son choix.
Cependant lorsque nous sommes ensemble, j'observe chez lui une recherche de stimulus intellectuels permanents jusqu'à l'épuisement qui ressemble fort à de la fuite en avant, à une tentative d'oubli de soi (que j'ai bien connue à la même époque de la vie).
Il court d'une expo, à un ciné avec toujours un livre à la main pour la file d'attente, entre temps s'entraîne au marathon lorsqu'il n'est pas dans l'avion.
Lorsque je me rassure je feins d'être fier de le voir accumuler tant de savoir et de culture !
Je pourrais faire semblant de croire qu'il jouit de la vie par tous les trous, mais le vieux père que je suis ressent un désarroi implicite ...
Il est globalement trop facilement irritable, à vif.
Souvent, il fait part de ses déceptions professionnelles alors que quiconque serait plus que satisfait dans son cas, du manque d'intérêt d'une vie dont la richesse objective laisserait sans voix une large majorité, se montre désabusé et sans illusion sur l'avenir, etc.
Pour ce que j'en sais (c'est un sujet tabou), sa vie sentimentale semble chaotique (ou pourquoi pas, cahotique ce serait un mot bien joli !), avec des attentes sans doute trop ambitieuses pour être satisfaites.
Cet hiver, je l'ai vu en larmes, très désemparé et s'en confier à moi presque par inadvertance.
Dis de manière naïve : je ne le sens pas heureux (*)
Mes quelques tentatives, sans doute maladroites, mais comment pourrait-il en être autrement, pour aborder le sujet sont restée vaines.
Alors de là à lui conseiller l'aide d'un tiers expert !
(*) Le bonheur, ce drôle de truc dont la recherche semble tellement préoccuper les NP tandis que que je ne suis même pas certain de comprendre le sens du mot.
Cependant lorsque nous sommes ensemble, j'observe chez lui une recherche de stimulus intellectuels permanents jusqu'à l'épuisement qui ressemble fort à de la fuite en avant, à une tentative d'oubli de soi (que j'ai bien connue à la même époque de la vie).
Il court d'une expo, à un ciné avec toujours un livre à la main pour la file d'attente, entre temps s'entraîne au marathon lorsqu'il n'est pas dans l'avion.
Lorsque je me rassure je feins d'être fier de le voir accumuler tant de savoir et de culture !
Je pourrais faire semblant de croire qu'il jouit de la vie par tous les trous, mais le vieux père que je suis ressent un désarroi implicite ...
Il est globalement trop facilement irritable, à vif.
Souvent, il fait part de ses déceptions professionnelles alors que quiconque serait plus que satisfait dans son cas, du manque d'intérêt d'une vie dont la richesse objective laisserait sans voix une large majorité, se montre désabusé et sans illusion sur l'avenir, etc.
Pour ce que j'en sais (c'est un sujet tabou), sa vie sentimentale semble chaotique (ou pourquoi pas, cahotique ce serait un mot bien joli !), avec des attentes sans doute trop ambitieuses pour être satisfaites.
Cet hiver, je l'ai vu en larmes, très désemparé et s'en confier à moi presque par inadvertance.
Dis de manière naïve : je ne le sens pas heureux (*)
Mes quelques tentatives, sans doute maladroites, mais comment pourrait-il en être autrement, pour aborder le sujet sont restée vaines.
Alors de là à lui conseiller l'aide d'un tiers expert !
(*) Le bonheur, ce drôle de truc dont la recherche semble tellement préoccuper les NP tandis que que je ne suis même pas certain de comprendre le sens du mot.
Confiteor- Messages : 9135
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
@L'individu : laconique mais efficace !
As-tu été concerné par cette situation ?
As-tu été concerné par cette situation ?
Confiteor- Messages : 9135
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
Peut-être à d'autres pires !
Je crois néanmoins que te concernant c'est la seule option.
C'est quand même gentil de ne pas avoir sous-entendu que je suis... brutal...
Je crois néanmoins que te concernant c'est la seule option.
C'est quand même gentil de ne pas avoir sous-entendu que je suis... brutal...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
Je plussoie L'individu ^^
Bon, Confiteor, je te connais pas, mais je suis (vaguement : j'ai connu pire ^^) bourré, donc cash
Chépas, grosso modo tu semble "délicat" envers ton fils.
C'est tout à ton honneur !
Bref, tu l'aime.
Mon père est pas... mouais : pas méchant on va dire. (*resumé*)
Mais de son propre aveu : il aurait été "tellement plus heureux" qu'on naisse pas, ma soeur et moi...
Donc ben quelque soit ta décision...
Tu ne PEUT PAS faire fausse route...
Bon, Confiteor, je te connais pas, mais je suis (vaguement : j'ai connu pire ^^) bourré, donc cash
Chépas, grosso modo tu semble "délicat" envers ton fils.
C'est tout à ton honneur !
Bref, tu l'aime.
Mon père est pas... mouais : pas méchant on va dire. (*resumé*)
Mais de son propre aveu : il aurait été "tellement plus heureux" qu'on naisse pas, ma soeur et moi...
Donc ben quelque soit ta décision...
Tu ne PEUT PAS faire fausse route...
Invité- Invité
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
Je plussoie godzi. Non pas pour ce qu'il dit mais parce que c'est un pote.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
L'individu a écrit: pas pour ce qu'il dit mais parce que c'est un pote.
Si je devenais célébre (pour mon art ^^), ce serait le titre idéal pour mon biopic
Invité- Invité
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
(Je n'ai pas pris le temps de lire les réponses apportées, désolé pour le doublon)
En effet la discussion a déjà été mise sur le tapis , mais chaque cas est particulier.
Mes parents m'ont toujours encouragé à aller "dans le bon sens" , et malgré ça, j'ai longtemps rongé mes ongles en leur reprochant de m'avoir trop couvé, ou de ne pas m'avoir donné le mode d'emploi de la vie (de surdoué ? ). Mais c'est trop facile de jeter la faute sur les autres, alors...
Des fois les gens restent bloqués simplement car on ne peut pas instaurer le dialogue, alors... ne culpabilise pas.
Personne n'a le mode d'emploi, tu as cru bien faire, et peut être que tu t'es trompé, peu importe. L'erreur est humaine. Pourquoi toujours chercher un coupable ?
Ce qui permet d'être un zèbre heureux, c'est (dans l'ordre)
-d'instaurer le dialogue
-donner des pistes pour comprendre nos particularités
-accepter ces particularités
-choisir de vivre heureux car ça n'a pas de sens de se fouetter gratuitement
-être curieux
-vouloir chercher
-avoir un contexte favorable...
-de faire la paix avec soi même
-de faire la paix avec sa famille
.
Bref, je pourrais écrire un livre, mais pas trop le temps
En effet la discussion a déjà été mise sur le tapis , mais chaque cas est particulier.
Mes parents m'ont toujours encouragé à aller "dans le bon sens" , et malgré ça, j'ai longtemps rongé mes ongles en leur reprochant de m'avoir trop couvé, ou de ne pas m'avoir donné le mode d'emploi de la vie (de surdoué ? ). Mais c'est trop facile de jeter la faute sur les autres, alors...
Des fois les gens restent bloqués simplement car on ne peut pas instaurer le dialogue, alors... ne culpabilise pas.
Personne n'a le mode d'emploi, tu as cru bien faire, et peut être que tu t'es trompé, peu importe. L'erreur est humaine. Pourquoi toujours chercher un coupable ?
Ce qui permet d'être un zèbre heureux, c'est (dans l'ordre)
-d'instaurer le dialogue
-donner des pistes pour comprendre nos particularités
-accepter ces particularités
-choisir de vivre heureux car ça n'a pas de sens de se fouetter gratuitement
-être curieux
-vouloir chercher
-avoir un contexte favorable...
-de faire la paix avec soi même
-de faire la paix avec sa famille
.
Bref, je pourrais écrire un livre, mais pas trop le temps
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
En fait je me demande si je n'avais pas seulement besoin de poster la question ?
Dans le fond, la réponse est si simple : "Et bien qu'attends-tu pour lui en parler paisiblement, ça doit se pouvoir !"
Dès que ce sera fait (mais pour des raisons techniques pas avant 5 oui 6 semaines) je vous raconterai.
Merci pour vos réponses qui m'ont aidé à formuler la mienne, parfois on regarde le doigt et pas la lune !
Dans le fond, la réponse est si simple : "Et bien qu'attends-tu pour lui en parler paisiblement, ça doit se pouvoir !"
Dès que ce sera fait (mais pour des raisons techniques pas avant 5 oui 6 semaines) je vous raconterai.
Merci pour vos réponses qui m'ont aidé à formuler la mienne, parfois on regarde le doigt et pas la lune !
Confiteor- Messages : 9135
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
Bon ... Je reviens vers vous qui avez eu la gentillesse de me répondre.
De retour de voyage (Heureux qui comme Ulysse ...) mon fils a passé le we avec nous et j'ai réussi à aborder la question.
Ça s'est passé de manière assez sereine, comme quoi on flippe parfois pour rien.
Il est dans le déni apparent.
Il justifie par exple ne pas se sentir HQI en expliquant avoir rencontré des personnes qu'il juge plus intelligentes que lui (ce qui est d'ailleurs sans doute vrai, son cercle de relation pro est pour partie X Pont Mine ...).
Genre syndrome de l'imposteur.
D'ailleurs il m'a expliqué ne jamais avoir été brillant ; hum ... la veille il m'a fait à brûle pourpoint un cours sur la régulation énergétique en Europe d'un niveau et d'une hauteur de vue qui m'ont laissé coi.
Il a prétendu avoir été incapable de faire une thèse : normal puisque pour lui si un papier n'est pas au niveau +++ alors il le juge médiocre et se sentirait humilié d'en être l'auteur. Pas facile de se lancer avec de telles ambitions, c'est pour le moins castrateur !
(Ça n'a jamais été source de tension entre-nous, je n'ai jamais projeté sur lui, etc. et son intégration pro sans doctorat est très honorable !)
Il explique ne pas être envahi par ses émotions ce qui est en apparence vrai mais est en réalité sans doute un "acquis éducatif".
Pour être moins débordé, j'ai "inventé", pour moi-même, des mécanismes de contrôle des émotions, en particulier par le retour à la rationalité face aux situations.
Ça finit par être contreproductif et marginalisant socialement.
Par exemple certaine bonne âme se déclare au bord des larmes en apprenant un accident de la route tragique survenu dans notre commune. Je pose la question "Connais-tu un des protagoniste ou des victimes ?" A la réponse négative, je déclare spontanément, et sans même la volonté de provoquer, "Ben alors tout va bien, c'est pas grave, je ne comprends pas pourquoi tu sembles affectée".
Ce qui me semble objectivement rationnel : la proximité géographique n'induit pas pour moi une augmentation de la perception de gravité des faits.
Je présume que par imitation il a adopté des modes de fonctionnement un peu similaires.
Je perçois néanmoins que ce n'est qu'apparence et dispositif de régulation.
Ce déni ne m'a pas étonné puisqu'il est en quelque sorte également le résultat d'une "éducation".
J'ai beaucoup souffert des difficultés relationnelles et d'intégration sociale que peuvent induire le HQI d'autant que mon enfance s'est passée dans un climat émotionnel et affectif très lourd. Dans mon cas, la composante génétique de l'hypersensibilité a été fortement amplifiée par un environnement familial pas très favorable à la stabilité.
Pendant la plus grande part de ma vie j'ai "fait semblant" de ne pas établir de relation de cause à effet entre le diag qui remonte à mon enfance (lointaine ... presque 60 ans !) et mes difficultés à vivre. Mais, dans un petit coin de mon esprit, je ne doute pas que j'en ai eu inconsciemment conscience (si vous m'autorisez cette liberté avec la langue !).
C'est la raison (mauvaise, mais bon ...) qui m'a amené à nier l'éventualité du HQI de mon fils alors que dans le fond j'en ai eu très vite la suspicion.
D'une certaine façon, en niant cette hypothèse, je pensais naïvement le prémunir contre les difficultés psychologiques qui peuvent être associée à cette différence.
Faut être con, obtus et bien éloigné d'une relation sincère à soi-même pour sombrer dans des biais de pensée aussi trash !
C'est comme ça ... Le HQI ne protège pas de tout (et bien loin de là !).
Du coup, j'ai "transmis" à mon môme le mécanisme de déni.
Il aurait été plus malin de le faire tester à l'adolescence et de le faire accompagner par un psy averti qui l'aurait aidé à gérer sa singularité. Trop tard !
Il a accepté d'écouter avec attention et a semblé troublé, ému lorsque j'ai parlé de la cohorte de syndromes qui accompagne souvent le HQI et des difficultés qui peuvent s'en suivre.
Je lui ai demandé de s'intéresser un peu au sujet et de rechercher par lui-même de l'info.
Le fera-t-il ? Je n'en sais rien mais je suis certain qu'il ne pourra pas oublier la conversation.
Je ne le sens pas prêt à se faire tester, mais dans le fond est-ce indispensable ou urgent ?
S'il se documente un peu sur le "package HQI" ce serait déjà pas si mal !
On ne "répare" jamais le passé mais on peut espérer améliorer le présent.
C'est ce que j'ai essayé de faire.
Seul le temps me permettra de mesurer les résultats.
De retour de voyage (Heureux qui comme Ulysse ...) mon fils a passé le we avec nous et j'ai réussi à aborder la question.
Ça s'est passé de manière assez sereine, comme quoi on flippe parfois pour rien.
Il est dans le déni apparent.
Il justifie par exple ne pas se sentir HQI en expliquant avoir rencontré des personnes qu'il juge plus intelligentes que lui (ce qui est d'ailleurs sans doute vrai, son cercle de relation pro est pour partie X Pont Mine ...).
Genre syndrome de l'imposteur.
D'ailleurs il m'a expliqué ne jamais avoir été brillant ; hum ... la veille il m'a fait à brûle pourpoint un cours sur la régulation énergétique en Europe d'un niveau et d'une hauteur de vue qui m'ont laissé coi.
Il a prétendu avoir été incapable de faire une thèse : normal puisque pour lui si un papier n'est pas au niveau +++ alors il le juge médiocre et se sentirait humilié d'en être l'auteur. Pas facile de se lancer avec de telles ambitions, c'est pour le moins castrateur !
(Ça n'a jamais été source de tension entre-nous, je n'ai jamais projeté sur lui, etc. et son intégration pro sans doctorat est très honorable !)
Il explique ne pas être envahi par ses émotions ce qui est en apparence vrai mais est en réalité sans doute un "acquis éducatif".
Pour être moins débordé, j'ai "inventé", pour moi-même, des mécanismes de contrôle des émotions, en particulier par le retour à la rationalité face aux situations.
Ça finit par être contreproductif et marginalisant socialement.
Par exemple certaine bonne âme se déclare au bord des larmes en apprenant un accident de la route tragique survenu dans notre commune. Je pose la question "Connais-tu un des protagoniste ou des victimes ?" A la réponse négative, je déclare spontanément, et sans même la volonté de provoquer, "Ben alors tout va bien, c'est pas grave, je ne comprends pas pourquoi tu sembles affectée".
Ce qui me semble objectivement rationnel : la proximité géographique n'induit pas pour moi une augmentation de la perception de gravité des faits.
Je présume que par imitation il a adopté des modes de fonctionnement un peu similaires.
Je perçois néanmoins que ce n'est qu'apparence et dispositif de régulation.
Ce déni ne m'a pas étonné puisqu'il est en quelque sorte également le résultat d'une "éducation".
J'ai beaucoup souffert des difficultés relationnelles et d'intégration sociale que peuvent induire le HQI d'autant que mon enfance s'est passée dans un climat émotionnel et affectif très lourd. Dans mon cas, la composante génétique de l'hypersensibilité a été fortement amplifiée par un environnement familial pas très favorable à la stabilité.
Pendant la plus grande part de ma vie j'ai "fait semblant" de ne pas établir de relation de cause à effet entre le diag qui remonte à mon enfance (lointaine ... presque 60 ans !) et mes difficultés à vivre. Mais, dans un petit coin de mon esprit, je ne doute pas que j'en ai eu inconsciemment conscience (si vous m'autorisez cette liberté avec la langue !).
C'est la raison (mauvaise, mais bon ...) qui m'a amené à nier l'éventualité du HQI de mon fils alors que dans le fond j'en ai eu très vite la suspicion.
D'une certaine façon, en niant cette hypothèse, je pensais naïvement le prémunir contre les difficultés psychologiques qui peuvent être associée à cette différence.
Faut être con, obtus et bien éloigné d'une relation sincère à soi-même pour sombrer dans des biais de pensée aussi trash !
C'est comme ça ... Le HQI ne protège pas de tout (et bien loin de là !).
Du coup, j'ai "transmis" à mon môme le mécanisme de déni.
Il aurait été plus malin de le faire tester à l'adolescence et de le faire accompagner par un psy averti qui l'aurait aidé à gérer sa singularité. Trop tard !
Il a accepté d'écouter avec attention et a semblé troublé, ému lorsque j'ai parlé de la cohorte de syndromes qui accompagne souvent le HQI et des difficultés qui peuvent s'en suivre.
Je lui ai demandé de s'intéresser un peu au sujet et de rechercher par lui-même de l'info.
Le fera-t-il ? Je n'en sais rien mais je suis certain qu'il ne pourra pas oublier la conversation.
Je ne le sens pas prêt à se faire tester, mais dans le fond est-ce indispensable ou urgent ?
S'il se documente un peu sur le "package HQI" ce serait déjà pas si mal !
On ne "répare" jamais le passé mais on peut espérer améliorer le présent.
C'est ce que j'ai essayé de faire.
Seul le temps me permettra de mesurer les résultats.
Confiteor- Messages : 9135
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
Tu as déjà rompu avec le déni en ayant cette conversation.
Il t'a écouté avec la confiance qu'il t'accorde. Il fera son chemin avec. L'avoir été reconnu par son père lui suffira peut-être sans qu'il ait besoin d'aller plus en introspection psy. Je crois que ça peut avoir plus de valeur qu'une reconnaissance extérieure via un psy.
Il t'a écouté avec la confiance qu'il t'accorde. Il fera son chemin avec. L'avoir été reconnu par son père lui suffira peut-être sans qu'il ait besoin d'aller plus en introspection psy. Je crois que ça peut avoir plus de valeur qu'une reconnaissance extérieure via un psy.
Invité- Invité
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
Coucou
Pas trop le temps de répondre, et désolé de la forme...
Connaissez vous (toi et ton fils)
-les intelligences multiples
-la relation a soi
-les livres de Cristel petit colin
Pour que j'arrête de me prendre pour quelqu'un d'idiot et d'incapable, mes parents ont eu la bonne idée de me faire voir le film "will hunting", où le personnage principal est un génie matheux en plein déni de ses capacités.
Dans mon cas, ça m'a réconforté dans le fait que j'étais idiot , puisque j'étais littéraire, et non matheux. Et dans l'esprit des gens, l'intelligence est ,depuis la maternelle : mathématique... Quel dommage
Pas trop le temps de répondre, et désolé de la forme...
Connaissez vous (toi et ton fils)
-les intelligences multiples
-la relation a soi
-les livres de Cristel petit colin
Pour que j'arrête de me prendre pour quelqu'un d'idiot et d'incapable, mes parents ont eu la bonne idée de me faire voir le film "will hunting", où le personnage principal est un génie matheux en plein déni de ses capacités.
Dans mon cas, ça m'a réconforté dans le fait que j'étais idiot , puisque j'étais littéraire, et non matheux. Et dans l'esprit des gens, l'intelligence est ,depuis la maternelle : mathématique... Quel dommage
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
10 jours plus tard ...
Je reçois ce matin un SMS.
Il a parlé du sujet avec un de ses amis qu'il suspecte "d'en être" ...
Ils sont convenus que des questions se posent.
Ma parole a porté, mon objectif est atteint, il s'en occupe !
Je reçois ce matin un SMS.
Il a parlé du sujet avec un de ses amis qu'il suspecte "d'en être" ...
Ils sont convenus que des questions se posent.
Ma parole a porté, mon objectif est atteint, il s'en occupe !
Confiteor- Messages : 9135
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
- Spoiler:
- Confiteor,
Je voulais simplement te dire que je te trouve très touchant. Je sens une pointe de remords dans tes écrits (du fait de n'avoir pas parlé à ton fils plus tôt de son éventuelle douance) mais je trouve ton attitude, ta bienveillance très enviable.
Tu as l'air d'être un père aimant et c'est beau
Fille d'Agar- Messages : 147
Date d'inscription : 07/03/2017
Age : 37
Localisation : Sous la ligne de Kármán (ou alors ?)
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
Merci, c'est super gentil, Fille d'Agar !
Je crois sentir que tu as connu d'autres cas de figure ...
Je crois sentir que tu as connu d'autres cas de figure ...
- Connerie inside :
A la première lecture ton pseudo m'a fait envisager que tu sois une sorte d'amibe, à cause de l'agar-agar.
J'ai tout de même douté que ce soit le cas et grâce à toi j'ai appris qui était Agar
Confiteor- Messages : 9135
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
- Spoiler:
- Ah oui, j'ai connu complètement autre chose ... Et ça marque d'où mon pseudo Sinon, tu n'es pas le premier qui penses que mon pseudo est par rapport à l'agar agar. En fait, l'histoire d'Agar a résonné en moi, voilà pourquoi j'ai choisi d'être sa fille virtuelle.
Fille d'Agar- Messages : 147
Date d'inscription : 07/03/2017
Age : 37
Localisation : Sous la ligne de Kármán (ou alors ?)
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
je penses qu'en parlé ne ferai qu’alourdir sa vie d'un poids qu'il lui serai favorable de ne pas le lui ajouté !
Pourquoi chercher dehors ce que l'on sait a l'intérieur ?!
J'comprend pas les gens comme ça perso, ceux qui cherche constamment a se voir expliquer de l’extérieur ! alors que les clefs sont vraiment a l'intérieur !...
Pourquoi chercher dehors ce que l'on sait a l'intérieur ?!
J'comprend pas les gens comme ça perso, ceux qui cherche constamment a se voir expliquer de l’extérieur ! alors que les clefs sont vraiment a l'intérieur !...
Ezar- Messages : 58
Date d'inscription : 12/06/2016
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
Je ne suis par certain de comprendre le sens de ton intervention. Acceptes-tu être plus explicite ?
Alors pourquoi serait-ce un poids nouveau de lui en parler ?
Par contre il me semble détecter un quiproquo dans :
Voici ce qu'il me semble comprendre de ce que tu dis : dans le fond de lui-même, il a toujours su être HQI et donc il est inutile de lui en parler.Pourquoi chercher dehors ce que l'on sait à l'intérieur ?
Alors pourquoi serait-ce un poids nouveau de lui en parler ?
Par contre il me semble détecter un quiproquo dans :
Mon fils n'est, à l'origine, pas demandeur, c'est plutôt ma démarche qui a été intrusive.J'comprends pas les gens qui cherchent constamment à se voir expliquer de l’extérieur
Confiteor- Messages : 9135
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
Ezar a écrit:je penses qu'en parlé ne ferai qu’alourdir sa vie d'un poids qu'il lui serai favorable de ne pas le lui ajouté !
Pourquoi chercher dehors ce que l'on sait a l'intérieur ?!
J'comprend pas les gens comme ça perso, ceux qui cherche constamment a se voir expliquer de l’extérieur ! alors que les clefs sont vraiment a l'intérieur !...
Au contraire,
mettre un mot là dessus et pouvoir assumer toutes les particularités du HPI l'aidera à avancer plutôt que de continuer à "vivre la vie d'un canard alors qu'on est un cygne" ( citation thierry brunel ) car si son père sent quelque chose en lui notamment des capacités mais surtout des difficultés c'est surement parce qu'elles y sont.
Et je salue ton initiative de lui en parler, même s'il semblait dans le déni dans un premier temps ça commence à faire son petit bout de chemin en lui. Il doit maintenant se saisir de tout ça et devenir acteur de cette démarche dont il n'est pas à l'origine
alexiscool- Messages : 5
Date d'inscription : 28/05/2017
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
Et je salue ton initiative de lui en parler, même s'il semblait dans le déni dans un premier temps ça commence à faire son petit bout de chemin en lui. Il doit maintenant se saisir de tout ça et devenir acteur de cette démarche dont il n'est pas à l'origine
Je plussoie.
En écho à Ezar, nous ne sommes pas que des êtres d'intérieur. Nous nous construisons sous le regard des autres dès les premiers échanges. Parce que nous sommes des êtres d'interactions et que ce n'est que par ces interactions que nous deviendrons celui que nous sommes amenés à être. Le bébé porte tout en lui mais ne sera rien ou si peu sans la bienveillance des regards qui seront portés sur lui, dixit l'enfant sauvage de l'Aveyron.
Et ce serait une erreur que de croire que cela s'arrête à l'âge de la majorité légale.
Ce ne serait un poids pour le fils de Confiteor que si Confiteor voulait se montrer dans une maîtrise de ce que son fils va faire avec cette nouvelle information.
Invité- Invité
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
- mitou:
Très juste. En complément à ton emphase sur la construction socio-infantile de cet équilible (tu as des réf. sur le sujet ?) : nous pouvons à chaque instant l'expérimenter, y compris dans la solitude, à travers l'expérience fondamentale de l'ambigüité de notre corps qui est à la fois corps physique et objectif et corps vécu, notre chair. Mais je préfère que l'on me touche. Let's dance !Cuicui a écrit:nous ne sommes pas que des êtres d'intérieur.
soto²- Messages : 2760
Date d'inscription : 07/12/2016
Localisation : Au delಠ(31)
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
- @Soto:
- Non, je n'ai pas de références ou plutôt j'en ai mille mais je ne saurais plus les retrouver, je les ai digérées, intégrées, atomisées. Et plus que tout cela, j'ai mon expérience. C'est elle et elle seule qui m'a permis de vider de l'absurde les théories/concepts que je lisais. Quand Confiteor parle de son fils, je vois le mien, je vois la fille que j'ai été, je te vois dans l'école où on t'as oublié... ce que j'écris sort de tout ça.
Invité- Invité
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
Ce dont je suis certain :
* je me sens mieux de lui en avoir parlé
* il ne l'a pas mal pris mais au contraire s'y intéresse.
Ce que j'espère :
* en meilleure connaissance de cause, il saura exploiter au mieux les atouts de la douance en minimisant les nuisance
(faut pas déconner, non plus, c'est pas qu'une plaie et c'est moins grave qu'un couteau dans le dos ou une trisomie 21 sévère !
Je trouve que Siaud-Fachin en rajoute trop dans un sens, et "enferme" ceux qui le veulent bien dans un schéma victimaire)
* il aura petit à petit envie d'établir des relations intimes d'adulte HQI à d'adulte HQI (prolongeant ce que furent nos relation d'adulte HQI à ado HQI). Mais c'est a son libre choix et je pense que ce sera par étapes et long.
Il se trouve qu'il n'a pas trop envie de m'en parler et je respecte ce choix même si dans le fond je le déplore parce que ce searit plus marrant de le partager.
Merci à tous pour vos retours.
* je me sens mieux de lui en avoir parlé
* il ne l'a pas mal pris mais au contraire s'y intéresse.
Ce que j'espère :
* en meilleure connaissance de cause, il saura exploiter au mieux les atouts de la douance en minimisant les nuisance
(faut pas déconner, non plus, c'est pas qu'une plaie et c'est moins grave qu'un couteau dans le dos ou une trisomie 21 sévère !
Je trouve que Siaud-Fachin en rajoute trop dans un sens, et "enferme" ceux qui le veulent bien dans un schéma victimaire)
* il aura petit à petit envie d'établir des relations intimes d'adulte HQI à d'adulte HQI (prolongeant ce que furent nos relation d'adulte HQI à ado HQI). Mais c'est a son libre choix et je pense que ce sera par étapes et long.
Très juste et j'essaie de lui laisser la liberté de devenir l'adulte qu'il veut tout en continuant à m'intéresser à son chemin.Cuicui a écrit:Ce ne serait un poids pour le fils de Confiteor que si Confiteor voulait se montrer dans une maîtrise de ce que son fils va faire avec cette nouvelle information.
Il se trouve qu'il n'a pas trop envie de m'en parler et je respecte ce choix même si dans le fond je le déplore parce que ce searit plus marrant de le partager.
Merci à tous pour vos retours.
Confiteor- Messages : 9135
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
Ne le déplore pas de trop, ça viendra peut-être en son temps.
Invité- Invité
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
Il se trouve qu'il n'a pas trop envie de m'en parler et je respecte ce choix même si dans le fond je le déplore parce que ce searit plus marrant de le partager.
Il y a plus marrant que de parler hqi, il y a de le rendre vivant au travers de la relation et c'est beaucoup moins facile que d'en parler mais tellement plus épanouissant. Sans mes enfants, j'aurais eu un hqi dormant pour le restant de ma vie.
Invité- Invité
Peaceandlive- Messages : 52
Date d'inscription : 26/05/2015
Age : 29
Localisation : Créteil
Re: Comment parler à son fils de 25 ans de son éventuelle douance ?
Lui expliquer les choses franchement et sans fioriture :
Le cerveau c'est comme le reste, il y en a qui sont en l'occurrence :
- plus câblés entre les différentes zones du gingin
- avec des connexions plus rapides
- et comme système nerveux et cerveau ça va plutôt de pair, ce sont aussi souvent des individus qui perçoivent mieux, plus finement etc
Bref des individus plus "intenses", non obstant les différences inter individuelles, sans considération des différents vocables.
Lui expliquer que tout cela se développe sous l'effet des gènes et de l'environnement épanouissant ou délétère (environnement physique, famillial etc).
Lui expliquer que les résultats à un test d'efficience mentale sont une des traductions - très bête - de ce qui se passe sous le capot.
Lui expliquer qu'il sera a priori le même après avoir appris cela, mais que ça va peut être l'éclairer sur certaine zones d'ombres à son propre sujet - tout dépend de son
environnement social depuis l'enfance.
Le cerveau c'est comme le reste, il y en a qui sont en l'occurrence :
- plus câblés entre les différentes zones du gingin
- avec des connexions plus rapides
- et comme système nerveux et cerveau ça va plutôt de pair, ce sont aussi souvent des individus qui perçoivent mieux, plus finement etc
Bref des individus plus "intenses", non obstant les différences inter individuelles, sans considération des différents vocables.
Lui expliquer que tout cela se développe sous l'effet des gènes et de l'environnement épanouissant ou délétère (environnement physique, famillial etc).
Lui expliquer que les résultats à un test d'efficience mentale sont une des traductions - très bête - de ce qui se passe sous le capot.
Lui expliquer qu'il sera a priori le même après avoir appris cela, mais que ça va peut être l'éclairer sur certaine zones d'ombres à son propre sujet - tout dépend de son
environnement social depuis l'enfance.
SacredScallop- Messages : 40
Date d'inscription : 20/11/2016
Localisation : Lizié-Lès-Gorets
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