Communication pré-rationnelle n'est pas surdon
Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Difficultés zébresques
Page 1 sur 1
Communication pré-rationnelle n'est pas surdon
Une pensée qui ne sait pas délimiter une norme, une base stable pour élaborer sur elle un discours logique, n'est pas une pensée "personnelle" ou pire, "surdouée". C'est une pensée pré-rationnelle, et non pas rationnelle ou surationnelle. Répondre à une question par une autre question, c'est en fait raser la base sur laquelle la communication peut se construire et entraver le travail de la réflexion. Et cela en pure perte. C'est textuellement de la bêtise.
Cette pensée pré-rationelle est présente partout sur ce forum. Quand je la repère, je doute des capacités de mon interlocuteur à développer un discours cohérent parce que son discours ne reposera sur rien de PARTAGEABLE.
J'aime beaucoup l'image d'atomes sans noyau qui au lieu de tourner de manière "constructive" autour d'un axe qui permet à l'ensemble de cohérer s'éparpillent en tous sens et ne peuvent participer ainsi au bâtiment d'une structure quellle qu'elle soit. Avoir beaucoup de pensées ne surait suffire, un aliéné ou un dément aussi a beaucoup de pensées ! Ça n'est la preuve de rien. Ce que l'on va construire à l'inverse, de manière logique et rationnelle sur ce substrat est très parlant. Il ne suffit pas de posséder un vocabulaire, encore faut-il savoir le mettre en forme pour construire un discours rationnel.
Je tombe souvent ici sur des digressions incompréhensibles, l'enchaînement auto-référant de sous-entendus et d'implicites non exprimés. A cela je ne répond jamais, parce que ça ne servirait à rien. Ce n'est qu'un pur verbiage, une communication préverbale comparable au babil aléatoire d'un nourrisson.
Un autre exemple consiste dans le fait de batailler sur les termes, et non pas sur les idées. Imaginons un fil sur le bonheur, je mets ma main au feu que la première réaction sera une loggorrhée du genre "le bonheur n'existe pas, et d'ailleurs le mot bonheur est relatif." Ce qui revient dans les faits à ne rien dire. C'est du pur verbiage. Cette manière de faire s'appelle du nominaliste. C'est très rigolo chez un humoriste anglais, mais n'apporte strictement rien dans quelque échange que ce soit. C'est une utilisation parasite, vaine et coûteuse de la bande passante. C'est tout.
Qu'ils parlent ou qu'ils pètent, cela se vaut" disait un philosophe.
Il n'y a de dialogue, et même de langage que dans une communauté de consensus. Par exemple sur le fait de se mettre d'accord sur ce que signifient respectivement les mots "oui" et "non". Si on remet en question la définition des mots on détruit de fait toute capacité de communiquer.
Il ne s'agit pas pour penser de réinventer l'eau chaude à chaque nouvelle discussion, le propre du langage commun consistant précisément dans le fait de créer un continuum commun d'implicites. Sans quoi, que chacun invente son langage et retournons cueillir des baies dans les buissons.
Pour moi cette manière de faire est infra-rationnelle. Elle traduit une destructuration psychologique et un repli sur un pré-langage qui isole celui qui y recourt dans une subjectivité isolée. Détruire le langage détruit le psychisme, n'importe quel psychiâtre le sait.
On n'est pas, quand on utilise cette manière de communiquerr, entrain de penser, on est entrain de se rendre fou en se destructurant.
C'est précisément le contraire de l'intelligence (intelligere - lier ensemble, relier) puisque cela agit à rebours du langage: il l'utilise non pour construire une rationalité commune, mais comme un dissolvant de la relation où "l'originalité" supposée (Le caractère en réalité délirant) devrait suciter je ne sais quelle admiration devant je ne sais quelle trouvaille.
Pour définir une anomalie, il faut définir une norme. Sans quoi tout est normal ou anormal indifféremment, ce qui ne nous fait que regresser vers l'informel et l'indétermination (stade pré-verbal, le chaos informeprécédent l'apparition du sens).
J'ai vu ici souvent des posts qui relevaient de cette catégorie. Tout se valant, plus rien ne vaut rien.
Peu de choses peuvent m'agacer autant, surtout quand je découvre ce comportement dans les élucubrations d'un soi-disant "surdoué" !
Ce n'est pas ainsi que fonctionne l'intelligence, pas plus d'ailleurs que les tests utilisés pour essayer de la chiffrer.
Pas plus que la communication humaine - normalement - source de grandes joies et de grandes rencontres.
Délimiter une norme, c'est proposer un consensus fixe, un repère sur la base duquel on peut exercer un jugement, une emprise et une réflexion. Quiconque s'exprime par le langage se soumet à ce principe ! C'est pourquoi je trouve immature dans le meilleur des cas le mode de conversation qui consiste dans une infinie répétition et remise en question des termes utilisés. Je juge cette manière de faire aliénante, pré-verbale, pré-rationnelle et pour tout dire, stupide.
Cette pensée pré-rationelle est présente partout sur ce forum. Quand je la repère, je doute des capacités de mon interlocuteur à développer un discours cohérent parce que son discours ne reposera sur rien de PARTAGEABLE.
J'aime beaucoup l'image d'atomes sans noyau qui au lieu de tourner de manière "constructive" autour d'un axe qui permet à l'ensemble de cohérer s'éparpillent en tous sens et ne peuvent participer ainsi au bâtiment d'une structure quellle qu'elle soit. Avoir beaucoup de pensées ne surait suffire, un aliéné ou un dément aussi a beaucoup de pensées ! Ça n'est la preuve de rien. Ce que l'on va construire à l'inverse, de manière logique et rationnelle sur ce substrat est très parlant. Il ne suffit pas de posséder un vocabulaire, encore faut-il savoir le mettre en forme pour construire un discours rationnel.
Je tombe souvent ici sur des digressions incompréhensibles, l'enchaînement auto-référant de sous-entendus et d'implicites non exprimés. A cela je ne répond jamais, parce que ça ne servirait à rien. Ce n'est qu'un pur verbiage, une communication préverbale comparable au babil aléatoire d'un nourrisson.
Un autre exemple consiste dans le fait de batailler sur les termes, et non pas sur les idées. Imaginons un fil sur le bonheur, je mets ma main au feu que la première réaction sera une loggorrhée du genre "le bonheur n'existe pas, et d'ailleurs le mot bonheur est relatif." Ce qui revient dans les faits à ne rien dire. C'est du pur verbiage. Cette manière de faire s'appelle du nominaliste. C'est très rigolo chez un humoriste anglais, mais n'apporte strictement rien dans quelque échange que ce soit. C'est une utilisation parasite, vaine et coûteuse de la bande passante. C'est tout.
Qu'ils parlent ou qu'ils pètent, cela se vaut" disait un philosophe.
Il n'y a de dialogue, et même de langage que dans une communauté de consensus. Par exemple sur le fait de se mettre d'accord sur ce que signifient respectivement les mots "oui" et "non". Si on remet en question la définition des mots on détruit de fait toute capacité de communiquer.
Il ne s'agit pas pour penser de réinventer l'eau chaude à chaque nouvelle discussion, le propre du langage commun consistant précisément dans le fait de créer un continuum commun d'implicites. Sans quoi, que chacun invente son langage et retournons cueillir des baies dans les buissons.
Pour moi cette manière de faire est infra-rationnelle. Elle traduit une destructuration psychologique et un repli sur un pré-langage qui isole celui qui y recourt dans une subjectivité isolée. Détruire le langage détruit le psychisme, n'importe quel psychiâtre le sait.
On n'est pas, quand on utilise cette manière de communiquerr, entrain de penser, on est entrain de se rendre fou en se destructurant.
C'est précisément le contraire de l'intelligence (intelligere - lier ensemble, relier) puisque cela agit à rebours du langage: il l'utilise non pour construire une rationalité commune, mais comme un dissolvant de la relation où "l'originalité" supposée (Le caractère en réalité délirant) devrait suciter je ne sais quelle admiration devant je ne sais quelle trouvaille.
Pour définir une anomalie, il faut définir une norme. Sans quoi tout est normal ou anormal indifféremment, ce qui ne nous fait que regresser vers l'informel et l'indétermination (stade pré-verbal, le chaos informeprécédent l'apparition du sens).
J'ai vu ici souvent des posts qui relevaient de cette catégorie. Tout se valant, plus rien ne vaut rien.
Peu de choses peuvent m'agacer autant, surtout quand je découvre ce comportement dans les élucubrations d'un soi-disant "surdoué" !
Ce n'est pas ainsi que fonctionne l'intelligence, pas plus d'ailleurs que les tests utilisés pour essayer de la chiffrer.
Pas plus que la communication humaine - normalement - source de grandes joies et de grandes rencontres.
Délimiter une norme, c'est proposer un consensus fixe, un repère sur la base duquel on peut exercer un jugement, une emprise et une réflexion. Quiconque s'exprime par le langage se soumet à ce principe ! C'est pourquoi je trouve immature dans le meilleur des cas le mode de conversation qui consiste dans une infinie répétition et remise en question des termes utilisés. Je juge cette manière de faire aliénante, pré-verbale, pré-rationnelle et pour tout dire, stupide.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Communication pré-rationnelle n'est pas surdon
L'individu a écrit:Répondre à une question par une autre question, c'est en fait raser la base sur laquelle la communication peut se construire et entraver le travail de la réflexion. Et cela en pure perte. C'est textuellement de la bêtise.
Ah bon?
Mais pourquoi ?
Invité- Invité
Sujets similaires
» Ce que vous écoutez tout de suite
» Confrontée à l'inexplicable
» le surdon défensif
» Le surdon est insultant
» Surdon assumé
» Confrontée à l'inexplicable
» le surdon défensif
» Le surdon est insultant
» Surdon assumé
Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Difficultés zébresques
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum