L'attachement
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L'attachement
Bonjour à tous
Je ne sais pas trop ce que j’attends en postant ce message, mais j’ai besoin de m’exprimer, auprès de personnes qui me comprendront peut-être. Parce que dans mon entourage, personne ne semble comprendre.
Je me suis toujours attachée beaucoup aux gens, trop même. L’affection que je leur portais n’était pas réciproque, du moins pas en quantité, et j’ai souvent été blessée, rejetée par des gens, auxquels je m’étais attachée, mais qui visiblement ne s’étaient pas attachés autant à moi en retour.
Je me demandais si c’était une qualité de zèbre, ou d’hypersensible, de s’attacher tellement aux gens (on dit souvent que nous vivons et ressentons les choses plus « intensément »). Il y a des personnes pour lesquelles je donnerais tout, je pourrais sacrifier ma vie (cela a peut-être à voir avec le fait que je n’accorde pas beaucoup d’importance à ma propre vie, autre souci), et je n’ai pas le sentiment de ressentir cela chez beaucoup d’autres.
Aujourd’hui, je me protège en n’allant tout simplement pas vers les autres. Parfois, je rencontre une personne avec qui je sens que le courant passe, et dont je sens qu’elle peut s’attacher autant à moi. C’est ainsi que je me suis fait quelques amis. Le reste du temps, je refuse les interactions, je n’en éprouve pas le besoin, j’ai bien compris qu’elles me faisaient plus de mal que de bien. Je ne le vis pas comme un problème, plutôt comme un moyen de protection, mais ça ne semble pas être l’avis de tout le monde.
Le premier but de ce message est de vous poser la question suivante : ressentez-vous vous aussi facilement un attachement profond pour les gens que vous rencontrez (pas tout le monde hein, mais les amis, les « potes » (je n’ai jamais eu de « pote », je n’ai eu que de véritables amis pour moi, qui n’en étaient en fait pas du tout)) ? Avez-vous vous aussi été déçus, abandonnés par des gens dont vous vous sentiez très proches, mais qui en fait ne l’étaient pas tant que cela ? Est-ce une caractéristique fréquente chez les zèbres ? Comment faites-vous pour vivre avec ?
Le deuxième but, parler un peu de ma vie. Cela ne vous intéresse peut-être pas. Je ne vais pas tout détailler, parce que cela me fait du mal aujourd’hui. Il y a une personne qui fait partie de ma vie depuis pratiquement toujours (je n’ai pas de souvenirs d’avant qu’elle y entre, donc pour moi c’est depuis toujours), qui m’a énormément apporté, qui a énormément contribué à ce que je devienne la personne que je suis aujourd’hui. C’est une personne que j’aime beaucoup, terriblement fort. Jamais il ne m’était venu à l’idée que je doive un jour continuer ma vie sans elle. J’éprouve pour elle un amour infini, que je n’ai jamais éprouvé pour personne d’autre (je ne parle pas au sens romantique, mais je ne trouve pas d’autre mot que « amour » pour décrire ce sentiment).
Et un jour, j’avais 15 ans, nous avons été séparées. Elle n’est pas décédée, elle a juste décidé de faire des changements dans sa vie. Cette décision n’était absolument pas contre moi, c’est la vie qui allait comme ça. Un peu comme lorsqu’on doit quitter un professeur parce qu’il a été muté dans un autre établissement, ou parce que nous-mêmes changeons d’établissement. Nous avons continué à nous rencontrer de temps en temps, mais je ne la voyais plus aussi régulièrement, plus dans les mêmes circonstances. Cette rupture a été terrible. Je n’ai pas pu m’empêcher de la vivre comme un abandon, comme la pire séparation de ma vie. Je sais qu’elle m’aimait aussi, je sais qu’elle était sincère, parce que c’est la personne la plus sincère que je connaisse. Certainement pas autant que moi, mais je pense que ça a été dur pour elle aussi (je n’étais pas la seule qu’elle a quittée ce jour-là). Je ne sais pas si beaucoup de personnes pleurent encore de cette séparation six ans plus tard comme moi. Généralement, il m’est très difficile de me séparer de quelqu’un, mais après quelques mois je finis par passer à autre chose. Ce n’a pas été le cas avec cette personne.
Récemment, j’ai retrouvé cette personne. Elle a recommencé à faire partie de ma vie régulièrement, elle m’a aidée à me relever d’une période difficile. J’ai éprouvé un grand bonheur. Je suis comme retombée en enfance, lorsqu’elle était toujours là, lorsque je pensais qu’elle ne me quitterait jamais. Puis j’ai appris que nous allions à nouveau devoir nous séparer. Elle a décidé de partir vivre beaucoup plus loin cette fois-ci. Cela fait des mois que je le sais, et je n’arrive pas à m’en remettre. Je ne suis pas prête à laisser sortir cette personne de ma vie.
Le choc est d’autant plus dur que je venais de la retrouver. Je commençais à soigner la plaie que m’avait causée notre séparation, et elle s’est rouverte brusquement.
Je pleure tous les jours lorsque je pense à cette personne. Je n’arrive pas à me faire à l’idée qu’elle me quitte une seconde fois. Je sais bien que la vie est comme cela, que les gens vont et viennent, qu’il faut du changement pour avancer, mais je ne me sens pas capable de continuer sans elle. Elle est comme un pilier qui me soutient, et sans lequel je vais m’effondrer. Je ne comprends pas pourquoi je n’arrive pas à m’en remettre. Je suis fragile en ce moment, mais là je bats un record dans ma propre fragilité.
Je ne sais pas trop ce que vous pourriez faire pour m’aider sur ce point-là. En parler me fait déjà du bien. J’aimerais que quelqu’un puisse me dire sincèrement qu’il me comprend. Car j’ai l’impression que personne ne me comprend autour de moi. Il paraît invraisemblable de se mettre dans un tel état juste pour une personne. Je me demande si je ne suis pas folle. Je pleure plusieurs fois par jour, j’ai perdu l’appétit, j’ai des angoisses, j’ai un grand vide en moi qui me fait terriblement mal. Je sors difficilement d’une dépression, et j’ai très peur d’y re-sombrer. Mais on ne fait pas une dépression pour une rupture n’est-ce pas ?
Je ne sais pas trop ce que j’attends en postant ce message, mais j’ai besoin de m’exprimer, auprès de personnes qui me comprendront peut-être. Parce que dans mon entourage, personne ne semble comprendre.
Je me suis toujours attachée beaucoup aux gens, trop même. L’affection que je leur portais n’était pas réciproque, du moins pas en quantité, et j’ai souvent été blessée, rejetée par des gens, auxquels je m’étais attachée, mais qui visiblement ne s’étaient pas attachés autant à moi en retour.
Je me demandais si c’était une qualité de zèbre, ou d’hypersensible, de s’attacher tellement aux gens (on dit souvent que nous vivons et ressentons les choses plus « intensément »). Il y a des personnes pour lesquelles je donnerais tout, je pourrais sacrifier ma vie (cela a peut-être à voir avec le fait que je n’accorde pas beaucoup d’importance à ma propre vie, autre souci), et je n’ai pas le sentiment de ressentir cela chez beaucoup d’autres.
Aujourd’hui, je me protège en n’allant tout simplement pas vers les autres. Parfois, je rencontre une personne avec qui je sens que le courant passe, et dont je sens qu’elle peut s’attacher autant à moi. C’est ainsi que je me suis fait quelques amis. Le reste du temps, je refuse les interactions, je n’en éprouve pas le besoin, j’ai bien compris qu’elles me faisaient plus de mal que de bien. Je ne le vis pas comme un problème, plutôt comme un moyen de protection, mais ça ne semble pas être l’avis de tout le monde.
Le premier but de ce message est de vous poser la question suivante : ressentez-vous vous aussi facilement un attachement profond pour les gens que vous rencontrez (pas tout le monde hein, mais les amis, les « potes » (je n’ai jamais eu de « pote », je n’ai eu que de véritables amis pour moi, qui n’en étaient en fait pas du tout)) ? Avez-vous vous aussi été déçus, abandonnés par des gens dont vous vous sentiez très proches, mais qui en fait ne l’étaient pas tant que cela ? Est-ce une caractéristique fréquente chez les zèbres ? Comment faites-vous pour vivre avec ?
Le deuxième but, parler un peu de ma vie. Cela ne vous intéresse peut-être pas. Je ne vais pas tout détailler, parce que cela me fait du mal aujourd’hui. Il y a une personne qui fait partie de ma vie depuis pratiquement toujours (je n’ai pas de souvenirs d’avant qu’elle y entre, donc pour moi c’est depuis toujours), qui m’a énormément apporté, qui a énormément contribué à ce que je devienne la personne que je suis aujourd’hui. C’est une personne que j’aime beaucoup, terriblement fort. Jamais il ne m’était venu à l’idée que je doive un jour continuer ma vie sans elle. J’éprouve pour elle un amour infini, que je n’ai jamais éprouvé pour personne d’autre (je ne parle pas au sens romantique, mais je ne trouve pas d’autre mot que « amour » pour décrire ce sentiment).
Et un jour, j’avais 15 ans, nous avons été séparées. Elle n’est pas décédée, elle a juste décidé de faire des changements dans sa vie. Cette décision n’était absolument pas contre moi, c’est la vie qui allait comme ça. Un peu comme lorsqu’on doit quitter un professeur parce qu’il a été muté dans un autre établissement, ou parce que nous-mêmes changeons d’établissement. Nous avons continué à nous rencontrer de temps en temps, mais je ne la voyais plus aussi régulièrement, plus dans les mêmes circonstances. Cette rupture a été terrible. Je n’ai pas pu m’empêcher de la vivre comme un abandon, comme la pire séparation de ma vie. Je sais qu’elle m’aimait aussi, je sais qu’elle était sincère, parce que c’est la personne la plus sincère que je connaisse. Certainement pas autant que moi, mais je pense que ça a été dur pour elle aussi (je n’étais pas la seule qu’elle a quittée ce jour-là). Je ne sais pas si beaucoup de personnes pleurent encore de cette séparation six ans plus tard comme moi. Généralement, il m’est très difficile de me séparer de quelqu’un, mais après quelques mois je finis par passer à autre chose. Ce n’a pas été le cas avec cette personne.
Récemment, j’ai retrouvé cette personne. Elle a recommencé à faire partie de ma vie régulièrement, elle m’a aidée à me relever d’une période difficile. J’ai éprouvé un grand bonheur. Je suis comme retombée en enfance, lorsqu’elle était toujours là, lorsque je pensais qu’elle ne me quitterait jamais. Puis j’ai appris que nous allions à nouveau devoir nous séparer. Elle a décidé de partir vivre beaucoup plus loin cette fois-ci. Cela fait des mois que je le sais, et je n’arrive pas à m’en remettre. Je ne suis pas prête à laisser sortir cette personne de ma vie.
Le choc est d’autant plus dur que je venais de la retrouver. Je commençais à soigner la plaie que m’avait causée notre séparation, et elle s’est rouverte brusquement.
Je pleure tous les jours lorsque je pense à cette personne. Je n’arrive pas à me faire à l’idée qu’elle me quitte une seconde fois. Je sais bien que la vie est comme cela, que les gens vont et viennent, qu’il faut du changement pour avancer, mais je ne me sens pas capable de continuer sans elle. Elle est comme un pilier qui me soutient, et sans lequel je vais m’effondrer. Je ne comprends pas pourquoi je n’arrive pas à m’en remettre. Je suis fragile en ce moment, mais là je bats un record dans ma propre fragilité.
Je ne sais pas trop ce que vous pourriez faire pour m’aider sur ce point-là. En parler me fait déjà du bien. J’aimerais que quelqu’un puisse me dire sincèrement qu’il me comprend. Car j’ai l’impression que personne ne me comprend autour de moi. Il paraît invraisemblable de se mettre dans un tel état juste pour une personne. Je me demande si je ne suis pas folle. Je pleure plusieurs fois par jour, j’ai perdu l’appétit, j’ai des angoisses, j’ai un grand vide en moi qui me fait terriblement mal. Je sors difficilement d’une dépression, et j’ai très peur d’y re-sombrer. Mais on ne fait pas une dépression pour une rupture n’est-ce pas ?
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: L'attachement
Je vais juste répondre à la deuxième partie
moi si en tous cas ^^ et pas un truc qui a duré dix ans ^^
je peux pas dire que je te comprends totalement parce que moi je pleurais pas pendant ma dépression, mais ne pas manger et ne plus vouloir rien faire ça oui
courage bon rétablissement :-)
Csilla a écrit:
Mais on ne fait pas une dépression pour une rupture n’est-ce pas ?
moi si en tous cas ^^ et pas un truc qui a duré dix ans ^^
je peux pas dire que je te comprends totalement parce que moi je pleurais pas pendant ma dépression, mais ne pas manger et ne plus vouloir rien faire ça oui
- Spoiler:
- mais je pleure rarement de mes propres émotions en fait, jamais à ma connaissance (sauf quand j'étais petit je crois)
je pleure surtout pour les autres, quand je blesse quelqu'un ou que je ressens de la tristesse
par exemple une fois je me suis énervé j'ai insulté un ami à moi je lui ai dit les trucs les plus vexants que j'ai pu et après j'ai rarement autant pleuré de ma vie
courage bon rétablissement :-)
Invité- Invité
Re: L'attachement
Merci pour ta réponse.
Ce que je trouve terrible, c'est que cela reviendrait à dire que c'est à cause de cette personne que je me sens mal. Je ne veux pas mettre cette responsabilité sur elle. Même si je ne lui dis pas, ça me fait mal de l'admettre. Parce que ne nous mentons pas, je l'idéalise certainement, et je ne veux pas penser que c'est à cause d'elle que je vais mal. Je préfère penser que c'est moi qui ai un problème.
Personnellement, je pleure tout le temps, quelle que soit l'émotion, tristesse, colère, joie, dégoût... Je pleure. Mais ce n'est pas parce que nous ne réagissons pas de la même manière que nous ne ressentons pas la même chose.
Ce que je trouve terrible, c'est que cela reviendrait à dire que c'est à cause de cette personne que je me sens mal. Je ne veux pas mettre cette responsabilité sur elle. Même si je ne lui dis pas, ça me fait mal de l'admettre. Parce que ne nous mentons pas, je l'idéalise certainement, et je ne veux pas penser que c'est à cause d'elle que je vais mal. Je préfère penser que c'est moi qui ai un problème.
Personnellement, je pleure tout le temps, quelle que soit l'émotion, tristesse, colère, joie, dégoût... Je pleure. Mais ce n'est pas parce que nous ne réagissons pas de la même manière que nous ne ressentons pas la même chose.
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: L'attachement
ce n'est pas parce que nous ne réagissons pas de la même manière que nous ne ressentons pas la même chose
à méditer :-)
à méditer :-)
Invité- Invité
Re: L'attachement
Bon, je ne pensais pas participer aussi rapidement après mon inscription sur le forum, mais ce sujet est récent, et me parle, donc je me lance
Avant tout je dois te dire que je te comprends parfaitement Csilla, rassure-toi, tu n'es pas la seule à ressentir ce genre de choses.
Je ne vais pas m'étendre sur mon cas, et je pense que tu as déjà trouvé la source du problème : tu le dis toi-même, tu idéalises cette personne. Tu ne penses pas que c'est à cause de ça que tu te sens si mal à l'idée d'en être séparée? Quand on idolâtre une personne, ou qu'on n'arrive pas à imaginer se sentir heureux sans elle, c'est normal de souffrir dès qu'elle n'est plus là.
Mais en même temps, je pense que c'est justement normal que tu lui sois si attachée, puisque tu l'associes à des périodes de bonheur intense. Quand je me retrouve dans ce cas, j'essaye de prendre un peu de recul sur la situation, de bien différencier ce que MOI je ressens et la personne, de ne pas analyser ces sentiments selon la personne, mais selon mon ressenti, mon background, tout ça.
Je trouve que prendre cette distance permet d'être moins centré sur la personne, et donc de mieux accepter son absence.
Voilà, j'espère que ça pourra t'aider et je souhaite beaucoup de courage dans tous les cas.
Avant tout je dois te dire que je te comprends parfaitement Csilla, rassure-toi, tu n'es pas la seule à ressentir ce genre de choses.
Je ne vais pas m'étendre sur mon cas, et je pense que tu as déjà trouvé la source du problème : tu le dis toi-même, tu idéalises cette personne. Tu ne penses pas que c'est à cause de ça que tu te sens si mal à l'idée d'en être séparée? Quand on idolâtre une personne, ou qu'on n'arrive pas à imaginer se sentir heureux sans elle, c'est normal de souffrir dès qu'elle n'est plus là.
Mais en même temps, je pense que c'est justement normal que tu lui sois si attachée, puisque tu l'associes à des périodes de bonheur intense. Quand je me retrouve dans ce cas, j'essaye de prendre un peu de recul sur la situation, de bien différencier ce que MOI je ressens et la personne, de ne pas analyser ces sentiments selon la personne, mais selon mon ressenti, mon background, tout ça.
Je trouve que prendre cette distance permet d'être moins centré sur la personne, et donc de mieux accepter son absence.
Voilà, j'espère que ça pourra t'aider et je souhaite beaucoup de courage dans tous les cas.
Glorie- Messages : 2
Date d'inscription : 13/05/2017
Age : 31
Localisation : Lille
Re: L'attachement
En effet, j'ai tendance à idéaliser un peu les gens (ou à les diaboliser, selon ce que j'ai vécu avec) ça doit être pour ça que je m'attache tant.
Je trouve cela difficile de distinguer mes sentiments et émotions de la personne qui était avec moi au moment où je les ai ressentis, d'autant plus que dans ce cas précis, c'est elle qui m'a appris à ressentir. Mais j'essaierai. De toute façon, je me doute bien que ce que je dois faire sera difficile. Merci pour ton conseil, et je vous souhaite à tous beaucoup de courage aussi.
Je trouve cela difficile de distinguer mes sentiments et émotions de la personne qui était avec moi au moment où je les ai ressentis, d'autant plus que dans ce cas précis, c'est elle qui m'a appris à ressentir. Mais j'essaierai. De toute façon, je me doute bien que ce que je dois faire sera difficile. Merci pour ton conseil, et je vous souhaite à tous beaucoup de courage aussi.
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: L'attachement
Coucou
Faute de temps libre, j'espère ne pas avoir lu en diagonale , mais
Je t'invite à prendre 20 minutes par jour pour relever les mots en gras, et demander à google ce qu'il a à te dire là dessus :
-Attachement => lié au fait d'être hypersensible et/ou "surdoué"
-Blessures "de base" en psychologie : abandon (et/ou rejet)
-profils développés : dépendance affective et / ou phobie sociale///
-Au lieu de chercher à être comprise par les autres, essaye de te comprendre toi même
Tu te rendras vite compte , qu'on s'en fou des autres En fait, quand tu te comprends pleinement et que tu t'aimes, et bien tu éprouve de l'amour pour les autres, sans pour autant chercher à avoir quelque chose en retour. Ni leur compréhension, ni leur amour. Puisque le tiens est bien plus grand, en fait.
Après, tu pourras éprouver le besoin d'avoir des proches qui te comprennent, mais tu ne dois pas avoir d'attente vis à vis d'eux.
Maintenant j'aime les gens sans pour autant rester dans ma naïveté : je sais que ce ne sera pas réciproque, et je n'ai pas d'attente.
Change de fusil d'épaule. Essaye de t'observer sans créer un jugement. Sois indulgente. Sois curieuse
Faute de temps libre, j'espère ne pas avoir lu en diagonale , mais
ressentez-vous vous aussi facilement un attachement profond pour les gens que vous rencontrez (pas tout le monde hein, mais les amis, les « potes » (je n’ai jamais eu de « pote », je n’ai eu que de véritables amis pour moi, qui n’en étaient en fait pas du tout)) ? Avez-vous vous aussi été déçus, abandonnés par des gens dont vous vous sentiez très proches, mais qui en fait ne l’étaient pas tant que cela ? Est-ce une caractéristique fréquente chez les zèbres ? Comment faites-vous pour vivre avec
Je t'invite à prendre 20 minutes par jour pour relever les mots en gras, et demander à google ce qu'il a à te dire là dessus :
-Attachement => lié au fait d'être hypersensible et/ou "surdoué"
-Blessures "de base" en psychologie : abandon (et/ou rejet)
-profils développés : dépendance affective et / ou phobie sociale///
-Au lieu de chercher à être comprise par les autres, essaye de te comprendre toi même
Tu te rendras vite compte , qu'on s'en fou des autres En fait, quand tu te comprends pleinement et que tu t'aimes, et bien tu éprouve de l'amour pour les autres, sans pour autant chercher à avoir quelque chose en retour. Ni leur compréhension, ni leur amour. Puisque le tiens est bien plus grand, en fait.
Après, tu pourras éprouver le besoin d'avoir des proches qui te comprennent, mais tu ne dois pas avoir d'attente vis à vis d'eux.
Maintenant j'aime les gens sans pour autant rester dans ma naïveté : je sais que ce ne sera pas réciproque, et je n'ai pas d'attente.
Change de fusil d'épaule. Essaye de t'observer sans créer un jugement. Sois indulgente. Sois curieuse
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: L'attachement
Tout à fait! Je commence tout juste à m'accepter, m'aimer et me respecter (après de nombreuses relations toxiques), et je prends conscience que l'amour de soi est bien plus vital que l'amour des autres. Sans entrer dans l'auto suffisance, je commence à aimer les autres d'une façon différente, avec toujours autant d'empathie mais sans dépendance affective ni désir de les "sauver".
Je crois que le manque affectif se comble d'abord dans l'amour de soi. Tu éprouves un tel amour pour ton amie.. alors que l'objet de ton amour est enfoui en toi même
Je crois que le manque affectif se comble d'abord dans l'amour de soi. Tu éprouves un tel amour pour ton amie.. alors que l'objet de ton amour est enfoui en toi même
LilMoM- Messages : 3
Date d'inscription : 19/04/2017
Re: L'attachement
Donc en fait je renvoie sur les autres l'amour que je ne sais pas éprouver pour moi-même (parce que en effet, je ne m'aime pas). C'est intéressant. Je n'y avais jamais pensé, mais ça tient debout.
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: L'attachement
Oui c'est ça.. la vraie question étant de comprendre pourquoi tu ne t'aimes pas, ou qu'est ce qui a bien pu te faire "croire" que tu n'étais pas digne d 'être aimée.
LilMoM- Messages : 3
Date d'inscription : 19/04/2017
Re: L'attachement
Dans tous les cas, tu aurais compris qui tu es : si tu tombe sur quelqu'un qui te comble d'amour, cette personne te servira de miroir et te mettra à l'évidence : peut être que tu as un manque à combler, et peut être que ce manque vient de toi même, ou vient de ton enfance, etc.
Et si tu tombe sur des personnes avec qui le courant ne passe pas, et bien ça ne pourra que t'encourager à te remettre en question pour essayer de comprendre pourquoi ça ne marche pas. Ce qui, en toute logique, devrait t'amener à trouver une méthode pragmatique pour réussir à te sortir du pétrin.
Dans mon cas, au bout de 20 ans, j'en ai eu marre de me prendre des gamelles et j'ai réussi à m'autoriser à m'observer, objectivement, et sans jugement.
Peut être que pour certains, le stade "j'en ai marre" est le seul qui permette la transition d'une vie "de merde" à une vie riche et rayonnante
Amusez vous bien
Et si tu tombe sur des personnes avec qui le courant ne passe pas, et bien ça ne pourra que t'encourager à te remettre en question pour essayer de comprendre pourquoi ça ne marche pas. Ce qui, en toute logique, devrait t'amener à trouver une méthode pragmatique pour réussir à te sortir du pétrin.
Dans mon cas, au bout de 20 ans, j'en ai eu marre de me prendre des gamelles et j'ai réussi à m'autoriser à m'observer, objectivement, et sans jugement.
Peut être que pour certains, le stade "j'en ai marre" est le seul qui permette la transition d'une vie "de merde" à une vie riche et rayonnante
Amusez vous bien
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
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