Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
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RoyJade
lilili53
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Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
Bonjour,
Je vous fais une petite présentation rapide. Moi c'est lili. J'ai 21 ans, et je suis en 3ème année de médecine.
J'ai été diagnostiquée HP très jeune. Je savais lire vers 4 ans et on a décidé de me faire passer les tests quelques années après. A partir de là, j'ai toujours eu d'énormes facilités à l'école. J'ai d'ailleurs passé une classe. J'étudiais toujours mes travaux à la dernière minute, le faire 1x et relire était largement suffisant pour réussir. Dans toutes les matières, j'ai toujours été première, de la 1ère primaire jusqu'au BAC, avec 90% minimum partout.
Bon vous allez me dire : "Bah pourquoi tu viens nous ennuyer si tout va bien pour toi ?!". Hé bien justement non. Ca a fini par dégringoler suite à mon arrivée en médecine. J'ai d'abord choisi cette branche sur un simple coup de tête, par attrait de la difficulté. Au final, j'ai découvert un métier passionnant, qui me plait vraiment. J'ai réussi la première année du premier coup, sans aucune seconde session, mais au prix d'une pression immense et d'un stress intense toute l'année. A partir de là, en 2ème année, j'ai commencé les crises d'angoisse. Je n'ai jamais vraiment eu confiance en moi, que ce soit dans le domaine sentimental ou professionnel. Je continuais d'étudier à la dernière minute, mais évidemment la quantité de matière n'était plus la même.. Ca devenait de plus en plus anxiogène pour moi. Le fait de ne pas tout retenir du premier coup comme ça l'a toujours été, me stressait au plus haut point. Je me sentais nulle, incapable.. Et mon niveau d'exigence est devenu de plus en plus important et surréaliste. Je ne voulais plus passer mes examens tant que ce n'était pas parfait. C'est à dire que je disais à mes proches :"non je ne peux pas y aller, je n'ai pas assez étudié". Eux pensaient que je n'avais rien fait de l'année. Mais en réalité je connaissais 85-90% de la matière. Mais certains exemples fuitaient de ma tête, et vu que je ne connaissais pas tout tout sur le bout du doigt, je jugeais ça insuffisant et nul. J'ai commencé à ne pas présenter mes oraux, de peur de passer pour une idiote finie. Puis je n'ai plus voulu faire les écrits. Mais j'ai sauvé ma deuxième année in extremis.. Je suis passée en 3ème année, ça a été pire. Je ne voulais plus du tout travailler car ça m'angoissait trop. Et j'ai fini par doubler ma 3ème. Et ici, l'année que je refais, je suis toujours coincée car j'ai toujours les mêmes angoisses et cet idéal de réussite. J'ai l'impression de ne jamais rien retenir de ce que j'étudie. Pourtant quand je passe un écrit, juste après je pense avoir 9/20 à 11/20 aux questions. Et quand j'ai les résultats j'ai entre 19 et 20/20. Je ne sais donc absolument pas m'estimer. Mes standards semblent plus hauts que celui des professeurs. Je me rends compte que j'ai un gros problème. Ca me pourrit la vie. Je me déteste, je me trouve ignorante, stupide. Et c'est encore pire depuis que j'ai doublé. Je réussis tous mes examens avec une moyenne de 15 mais je me plante au final car j'en signe certains.. que je refuse catégoriquement de présenter car ils me font peur (les oraux essentiellement). Je ne sais plus quoi faire pour m'en sortir... ici j'ai étudié une fois tout pour l'oral, je recommence une deuxième fois, mais j'ai de nouveau l'impression que ça ne sera pas assez.. J'arrive pas à changer de mentalité. Je me fais toujours un programme, je me définis des heures, si ça déborde un peu je panique totalement. Et au final, je ne fais plus rien DU TOUT pour éviter toute forme/source de stress. Je suis dans une phase de procrastination, où je me répète sans cesse que je suis nulle, moche, pas désirable, et stupide. Voilà voilà.
Je sais pas si quelqu'un a déjà vécu ou ressenti la même chose. S'il vous plait, ne soyez pas trop durs dans vos mots, je suis relativement sensible et je prends facilement les choses à coeur. Mais tant que ce n'est pas de la méchanceté gratuite, ça me va
Des bisous à tous !
Je vous fais une petite présentation rapide. Moi c'est lili. J'ai 21 ans, et je suis en 3ème année de médecine.
J'ai été diagnostiquée HP très jeune. Je savais lire vers 4 ans et on a décidé de me faire passer les tests quelques années après. A partir de là, j'ai toujours eu d'énormes facilités à l'école. J'ai d'ailleurs passé une classe. J'étudiais toujours mes travaux à la dernière minute, le faire 1x et relire était largement suffisant pour réussir. Dans toutes les matières, j'ai toujours été première, de la 1ère primaire jusqu'au BAC, avec 90% minimum partout.
Bon vous allez me dire : "Bah pourquoi tu viens nous ennuyer si tout va bien pour toi ?!". Hé bien justement non. Ca a fini par dégringoler suite à mon arrivée en médecine. J'ai d'abord choisi cette branche sur un simple coup de tête, par attrait de la difficulté. Au final, j'ai découvert un métier passionnant, qui me plait vraiment. J'ai réussi la première année du premier coup, sans aucune seconde session, mais au prix d'une pression immense et d'un stress intense toute l'année. A partir de là, en 2ème année, j'ai commencé les crises d'angoisse. Je n'ai jamais vraiment eu confiance en moi, que ce soit dans le domaine sentimental ou professionnel. Je continuais d'étudier à la dernière minute, mais évidemment la quantité de matière n'était plus la même.. Ca devenait de plus en plus anxiogène pour moi. Le fait de ne pas tout retenir du premier coup comme ça l'a toujours été, me stressait au plus haut point. Je me sentais nulle, incapable.. Et mon niveau d'exigence est devenu de plus en plus important et surréaliste. Je ne voulais plus passer mes examens tant que ce n'était pas parfait. C'est à dire que je disais à mes proches :"non je ne peux pas y aller, je n'ai pas assez étudié". Eux pensaient que je n'avais rien fait de l'année. Mais en réalité je connaissais 85-90% de la matière. Mais certains exemples fuitaient de ma tête, et vu que je ne connaissais pas tout tout sur le bout du doigt, je jugeais ça insuffisant et nul. J'ai commencé à ne pas présenter mes oraux, de peur de passer pour une idiote finie. Puis je n'ai plus voulu faire les écrits. Mais j'ai sauvé ma deuxième année in extremis.. Je suis passée en 3ème année, ça a été pire. Je ne voulais plus du tout travailler car ça m'angoissait trop. Et j'ai fini par doubler ma 3ème. Et ici, l'année que je refais, je suis toujours coincée car j'ai toujours les mêmes angoisses et cet idéal de réussite. J'ai l'impression de ne jamais rien retenir de ce que j'étudie. Pourtant quand je passe un écrit, juste après je pense avoir 9/20 à 11/20 aux questions. Et quand j'ai les résultats j'ai entre 19 et 20/20. Je ne sais donc absolument pas m'estimer. Mes standards semblent plus hauts que celui des professeurs. Je me rends compte que j'ai un gros problème. Ca me pourrit la vie. Je me déteste, je me trouve ignorante, stupide. Et c'est encore pire depuis que j'ai doublé. Je réussis tous mes examens avec une moyenne de 15 mais je me plante au final car j'en signe certains.. que je refuse catégoriquement de présenter car ils me font peur (les oraux essentiellement). Je ne sais plus quoi faire pour m'en sortir... ici j'ai étudié une fois tout pour l'oral, je recommence une deuxième fois, mais j'ai de nouveau l'impression que ça ne sera pas assez.. J'arrive pas à changer de mentalité. Je me fais toujours un programme, je me définis des heures, si ça déborde un peu je panique totalement. Et au final, je ne fais plus rien DU TOUT pour éviter toute forme/source de stress. Je suis dans une phase de procrastination, où je me répète sans cesse que je suis nulle, moche, pas désirable, et stupide. Voilà voilà.
Je sais pas si quelqu'un a déjà vécu ou ressenti la même chose. S'il vous plait, ne soyez pas trop durs dans vos mots, je suis relativement sensible et je prends facilement les choses à coeur. Mais tant que ce n'est pas de la méchanceté gratuite, ça me va
Des bisous à tous !
lilili53- Messages : 30
Date d'inscription : 20/05/2017
Age : 28
Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
il y a comme une course poursuite effrénée vers une forme de perfection. Toutefois, elle ressemble un peu à une tentative de fuite, ou de compensation, comme si tu voulais être parfaite pour te dire "tu vois, tu es capable de quelque chose" et regagner confiance en toi. Enfin, c'est l'impression que j'en ai ^^
J'ai (en bien moins fort) souvent ressenti des choses proches, et continue à en ressentir. J'ai commencé un travail (mon premier "vrai" travail) il y a deux mois, et mon formateur pourtant fier de moi a encore entendu jeudi "nan, c'est pas parfait donc c'est pas bon" pour une analyse d'échantillon que j'avais lancé avec six minutes de retard alors qu'avec la dose de travail qu'on a su avaler ces dernières semaines, il avait encore six heures dans la journée (on est en horaire décalé, j'étais du matin et lui d'après midi) et moins d'une heure de boulot réel restant. Bref, ça ne dérangeais absolument pas, on avait une avance confortable et un rythme quasi royal, mais malgré ce travail de qualité (mots de mon chef) j'arrive encore à me dévaloriser parce que ce n'est pas parfait.
Toutefois, il y a d'autres points qui m'aident bien à ne pas sombrer dans ce cercle de perfection destructrice. Le premier est une famille aimante, l'autre une poignée d'amis avec lesquels je peux être moi, la troisième des marques de reconnaissances pour ce que je fais et non ce que je suis ou ce que je pourrais être. Pour ce dernier, il est surtout virtuel mais il a à mes yeux de la valeur. Et surtout, il est majoritairement composé d'aide ou de conseils, surtout dans quelques domaines où on me surnomme "base de donnée mobile".
Au final, qu'est ce qui me permet de ne pas rester paralysé (parce que je l'ai été, pendant des mois) ? Eh bien j'ai été totalement égoïste, j'ai cherché mon bonheur plutôt que ce qu'on me conseillais de faire et qui ne marchais pas. Je jalousais mon frère qui s'épanouissais dans sa vie, je voulais faire la mienne, je n'arrivais pas à chercher l'amour sans pouvoir avoir de quoi m'installer, j'en avais marre de tourner en rond, je voulais prouver que je pouvais réussir sans me déformer dans un moule, et j'ai fait passer mes principes avant le reste, refusant notamment d'écraser d'autres personnes en avançant. Et j'ai vu une chance que j'ai saisie à pleine main, espérant que ce ne soit pas une fausse corde au dessus du vide.
Mais surtout, j'ai regardé les choses d'un oeil froid, désincarné : si je ne bouge pas, j'aurai rien, or les problèmes s'accumule. Conclusion logique, je dois bouger, c'est un besoin vital. Grandes questions : où et comment. Là, ce fut de la chance et de la provocation. Mais j'avais un soutien permanent, je savais qu'à tout instant quelqu'un pensait à moi et espérais que j'y arrive. C'est au final le meilleur moteur que j'ai trouvé (tant que je n'en devient pas dépendant, ce qui serait nocif).
Et me voilà. J'ai un job, un appart, une vie sociale limitée mais qui me va (un poil plus ne me dérangerai pas toutefois), des amis et une famille tout deux géniaux, des loisirs et de quoi faire voler mes pensées assez souvent. À peu de chose près, j'ai le bonheur, preuve s'il en est qu'en ressentant ce que tu ressent on peut le trouver
J'ai (en bien moins fort) souvent ressenti des choses proches, et continue à en ressentir. J'ai commencé un travail (mon premier "vrai" travail) il y a deux mois, et mon formateur pourtant fier de moi a encore entendu jeudi "nan, c'est pas parfait donc c'est pas bon" pour une analyse d'échantillon que j'avais lancé avec six minutes de retard alors qu'avec la dose de travail qu'on a su avaler ces dernières semaines, il avait encore six heures dans la journée (on est en horaire décalé, j'étais du matin et lui d'après midi) et moins d'une heure de boulot réel restant. Bref, ça ne dérangeais absolument pas, on avait une avance confortable et un rythme quasi royal, mais malgré ce travail de qualité (mots de mon chef) j'arrive encore à me dévaloriser parce que ce n'est pas parfait.
Toutefois, il y a d'autres points qui m'aident bien à ne pas sombrer dans ce cercle de perfection destructrice. Le premier est une famille aimante, l'autre une poignée d'amis avec lesquels je peux être moi, la troisième des marques de reconnaissances pour ce que je fais et non ce que je suis ou ce que je pourrais être. Pour ce dernier, il est surtout virtuel mais il a à mes yeux de la valeur. Et surtout, il est majoritairement composé d'aide ou de conseils, surtout dans quelques domaines où on me surnomme "base de donnée mobile".
Au final, qu'est ce qui me permet de ne pas rester paralysé (parce que je l'ai été, pendant des mois) ? Eh bien j'ai été totalement égoïste, j'ai cherché mon bonheur plutôt que ce qu'on me conseillais de faire et qui ne marchais pas. Je jalousais mon frère qui s'épanouissais dans sa vie, je voulais faire la mienne, je n'arrivais pas à chercher l'amour sans pouvoir avoir de quoi m'installer, j'en avais marre de tourner en rond, je voulais prouver que je pouvais réussir sans me déformer dans un moule, et j'ai fait passer mes principes avant le reste, refusant notamment d'écraser d'autres personnes en avançant. Et j'ai vu une chance que j'ai saisie à pleine main, espérant que ce ne soit pas une fausse corde au dessus du vide.
Mais surtout, j'ai regardé les choses d'un oeil froid, désincarné : si je ne bouge pas, j'aurai rien, or les problèmes s'accumule. Conclusion logique, je dois bouger, c'est un besoin vital. Grandes questions : où et comment. Là, ce fut de la chance et de la provocation. Mais j'avais un soutien permanent, je savais qu'à tout instant quelqu'un pensait à moi et espérais que j'y arrive. C'est au final le meilleur moteur que j'ai trouvé (tant que je n'en devient pas dépendant, ce qui serait nocif).
Et me voilà. J'ai un job, un appart, une vie sociale limitée mais qui me va (un poil plus ne me dérangerai pas toutefois), des amis et une famille tout deux géniaux, des loisirs et de quoi faire voler mes pensées assez souvent. À peu de chose près, j'ai le bonheur, preuve s'il en est qu'en ressentant ce que tu ressent on peut le trouver
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
@lilili53 : pourquoi ne pas te faire aider par un/une psychologue pour surmonter tout ça ?
Parfois on a besoin d'un coup de pouce pour s'en sortir, même les meilleurs !
En plus, si tu as des amis proches, tu pourrais t'ouvrir à certains d'entre eux, leur expliquer tes difficultés, et leur demander de t'aider à ne plus t'auto-saboter en te tirant par-exemple pour aller aux oraux. Même s'ils ne sont pas HP, ils peuvent avoir suffisamment d'intelligence émotionnelle pour réussir à te soutenir et t'aider.
Je suis passée par là, en terminale et au moment de soutenir ma thèse. Quand je passais de la première en terminale, j'ai dit à mes parents que je voulais "prendre une année sabbatique", tout ça parce que j'avais peur d'affronter le bac... que j'ai eu haut la main finalement.
A un mois de ma soutenance, j'ai dit à mon entourage que j'allais le faire un an plus tard, que je ne me sentais pas prête. C'est ma mère qui m'a convaincue, et j'ai finalement eu une très bonne mention.
Il y a comme quelque chose en nous, peut-être pas en tout le monde, qui nous pousse parfois à nous saboter nous-mêmes, à travailler contre nos propres intérêts. L'erreur est de laisser cette pulsion prendre le dessus. Il faut lui résister, au début ça peut être difficile de résister au plan émotionnel, mais il faut le faire, et ne pas laisser ce "côté obscur" ruiner les projets que l'on a pour nos vies.
C'est quelque chose qui peut se manifester dans d'autres domaines aussi, pas seulement dans les études. ça peut se manifester dans notre rôle de parent, ou dans notre vie professionnelle. Là aussi, il faut résister. Et ce qui aide à avoir la victoire, c'est quand on arrive à garder en tête les objectifs poursuivis (ex : aider son enfant par rapport à telle situation, atteindre les objectifs fixés par les patrons dans le travail). C'est en ne perdant pas de vue la ligne d'arrivée qu'on arrive à résister à l'auto-sabotage.
Le premier combat à gagner, c'est le combat contre soi-même.
Parfois on a besoin d'un coup de pouce pour s'en sortir, même les meilleurs !
En plus, si tu as des amis proches, tu pourrais t'ouvrir à certains d'entre eux, leur expliquer tes difficultés, et leur demander de t'aider à ne plus t'auto-saboter en te tirant par-exemple pour aller aux oraux. Même s'ils ne sont pas HP, ils peuvent avoir suffisamment d'intelligence émotionnelle pour réussir à te soutenir et t'aider.
Je suis passée par là, en terminale et au moment de soutenir ma thèse. Quand je passais de la première en terminale, j'ai dit à mes parents que je voulais "prendre une année sabbatique", tout ça parce que j'avais peur d'affronter le bac... que j'ai eu haut la main finalement.
A un mois de ma soutenance, j'ai dit à mon entourage que j'allais le faire un an plus tard, que je ne me sentais pas prête. C'est ma mère qui m'a convaincue, et j'ai finalement eu une très bonne mention.
Il y a comme quelque chose en nous, peut-être pas en tout le monde, qui nous pousse parfois à nous saboter nous-mêmes, à travailler contre nos propres intérêts. L'erreur est de laisser cette pulsion prendre le dessus. Il faut lui résister, au début ça peut être difficile de résister au plan émotionnel, mais il faut le faire, et ne pas laisser ce "côté obscur" ruiner les projets que l'on a pour nos vies.
C'est quelque chose qui peut se manifester dans d'autres domaines aussi, pas seulement dans les études. ça peut se manifester dans notre rôle de parent, ou dans notre vie professionnelle. Là aussi, il faut résister. Et ce qui aide à avoir la victoire, c'est quand on arrive à garder en tête les objectifs poursuivis (ex : aider son enfant par rapport à telle situation, atteindre les objectifs fixés par les patrons dans le travail). C'est en ne perdant pas de vue la ligne d'arrivée qu'on arrive à résister à l'auto-sabotage.
Le premier combat à gagner, c'est le combat contre soi-même.
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
Je pense qu'une thérapie cognitivo-comportementale s'impose d'urgence aftcc.org
En parallèle : méditation de pleine conscience et le livre de Koeltz contre la procrastination.
Tout ça est censé avoir prouvé son efficacité (scientifiquement validé, consensus international, etc ;-)
A part ça, j'ai été parfois un peu comme ça avant certains examens : j'avais conscience de l'étendue de mon ignorance, que je pouvais me planter si on me donnait un sujet difficile par rapport à ce qu'on avait fait en cours, TD et TP, et finalement, ces exam-là ont été faciles pour moi ; les prof ne sont pas là pour faire échouer 100% des étudiant.e.s et presque personne ne réussit à régurgiter 100 % des enseignements ; tu en as conscience, il faut peut-être que tu te répètes que tu peux avoir tes exams avec seulement 10/20 (je suppose), et en pratique tu vas continuer à avoir d'excellentes notes. Ose l'imperfection ;-)
J'étais paniquée à l'idée de passer mon 1er oral en 1e année mais le prof a été cool et aidant alors que j'avais vraiment du mal à écrire quoi que ce soit au tableau.
Pour l'oral, tu peux peut-être t'entraîner seule ou avec d'autres avec des annales d'exam et tu verras que tu t'en sors correctement.
Et quand je vois le nombre de médecins qui sont trop sûr.e.s d'eux/elles, pas logiques ou qui se sont trompés concernant mes problèmes, ne t'en fais pas, tes condisciples ne sont pas en majorité des TTHQI. Tes doutes sont une qualité qui te sera utile pour tes diagnostics :-)
Se tromper un peu aux exam ne signifie pas qu'on ne sait pas : les prof savent bien que l'émotion joue un rôle néfaste et qu'on a un meilleur niveau que ce qu'on montre le jour des exams ; de plus, ne pas savoir ou se tromper sert à faire mieux ensuite, dans la pratique, où tu auras des livres pour vérifier certains détails si besoin.
Aller aux exams en se disant "de toutes façons je vais me planter car je ne suis pas prête" peut être une façon de lâcher prise parfois (c comme ça que j'ai eu le Bac -- j'avais l'idée fausse qu'il me fallait 20/20 en math pour avoir le Bac et je n'avais pas bossé l'Hist Géo). Je l'ai eu en me disant "je ferai ce que je pourrai", tu grattes des points partout et au final tu t'en sors très bien.
En 3e année, des imperfections dans tes réponses ne ruineront pas ta carrière : tout le monde oubliera :-)
Je crois qu'il te faudrait aussi des loisirs, détente sport musique jeux etc. Au minimum 1/2 h par jour à faire qq chose qui te fait plaisir pour décompresser ?
N'aurais-tu pas eu des parents qui t'ont mis la barre très haut très tôt ou quelqu'un qui t'a dévalorisée ?
En parallèle : méditation de pleine conscience et le livre de Koeltz contre la procrastination.
Tout ça est censé avoir prouvé son efficacité (scientifiquement validé, consensus international, etc ;-)
A part ça, j'ai été parfois un peu comme ça avant certains examens : j'avais conscience de l'étendue de mon ignorance, que je pouvais me planter si on me donnait un sujet difficile par rapport à ce qu'on avait fait en cours, TD et TP, et finalement, ces exam-là ont été faciles pour moi ; les prof ne sont pas là pour faire échouer 100% des étudiant.e.s et presque personne ne réussit à régurgiter 100 % des enseignements ; tu en as conscience, il faut peut-être que tu te répètes que tu peux avoir tes exams avec seulement 10/20 (je suppose), et en pratique tu vas continuer à avoir d'excellentes notes. Ose l'imperfection ;-)
J'étais paniquée à l'idée de passer mon 1er oral en 1e année mais le prof a été cool et aidant alors que j'avais vraiment du mal à écrire quoi que ce soit au tableau.
Pour l'oral, tu peux peut-être t'entraîner seule ou avec d'autres avec des annales d'exam et tu verras que tu t'en sors correctement.
Et quand je vois le nombre de médecins qui sont trop sûr.e.s d'eux/elles, pas logiques ou qui se sont trompés concernant mes problèmes, ne t'en fais pas, tes condisciples ne sont pas en majorité des TTHQI. Tes doutes sont une qualité qui te sera utile pour tes diagnostics :-)
Se tromper un peu aux exam ne signifie pas qu'on ne sait pas : les prof savent bien que l'émotion joue un rôle néfaste et qu'on a un meilleur niveau que ce qu'on montre le jour des exams ; de plus, ne pas savoir ou se tromper sert à faire mieux ensuite, dans la pratique, où tu auras des livres pour vérifier certains détails si besoin.
Aller aux exams en se disant "de toutes façons je vais me planter car je ne suis pas prête" peut être une façon de lâcher prise parfois (c comme ça que j'ai eu le Bac -- j'avais l'idée fausse qu'il me fallait 20/20 en math pour avoir le Bac et je n'avais pas bossé l'Hist Géo). Je l'ai eu en me disant "je ferai ce que je pourrai", tu grattes des points partout et au final tu t'en sors très bien.
En 3e année, des imperfections dans tes réponses ne ruineront pas ta carrière : tout le monde oubliera :-)
Je crois qu'il te faudrait aussi des loisirs, détente sport musique jeux etc. Au minimum 1/2 h par jour à faire qq chose qui te fait plaisir pour décompresser ?
N'aurais-tu pas eu des parents qui t'ont mis la barre très haut très tôt ou quelqu'un qui t'a dévalorisée ?
Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
oufy-dame a écrit:Je crois qu'il te faudrait aussi des loisirs, détente sport musique jeux etc. Au minimum 1/2 h par jour à faire qq chose qui te fait plaisir pour décompresser ?
Pourquoi seulement 1/2 h par jour haha ?
Invité- Invité
Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
Pastèque.
Dernière édition par Laintime le Jeu 1 Juin 2017 - 13:53, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
Est ce que tu as envie de devenir médecin ? Quel genre de médecin tu aimerais devenir ? Comment se sont passé les stages ?
En quoi est ce que le fait d'avoir 11/20 est un problème, par rapport à ton projet proffesionnel ?
Je peux donc sympathiser avec le problème lui même. Je peux te dire de source sûr que y a pas de quoi en faire un drame, mais ça me gêne. Ca me gêne parce que mon parcours ça a été d'éviter les diplomes, de les renier, d'accepter mes problèmes, mes handicaps, d'accepter de ne pas pouvoir exister dans cette société. Et c'est pas super marrant en fait
C'est beaucoup plus agréable d'avoir un statut, d'avoir un rôle.
Je me suis souvent dit que si j'avais eu un projet, si j'avais pu me sentir informé, ça m'aurait peut être aidé. Mais en vérité je ne sais pas, la difficulté est toujours fondementalement présente, en dépit de tous les efforts, toutes les fois où j'ai passé outre pour atteindre un objectif que je m'étais fixé. Alors je ne sais pas.
Le problème de fond est peut être légèrement différent, mais comme le symptome ressemble un peu (beaucoup même) ...
Si on arrive à avoir un statut, on est beaucoup plus heureux dans la vie. On a toujours le choix de réaliser plus tard qu'on est fait pour autre chose, il vaut mieux élever des chèvres avec un bac+11, que sans diplome du tout. Même si les chèvres au fond s'en foutent un peu.
J'imagine que tu as déjà essayé les psychologues, hypnose etc ... parfois ça aide, parfois ça permet de fournir l'impulsion qui manque. Parfois ça sert à rien, mais au mons on a essayé.
En quoi est ce que le fait d'avoir 11/20 est un problème, par rapport à ton projet proffesionnel ?
Ca me rappelle un peu mes années de lycée. J'ai arrêter de rendre les devoirs, puis j' ai arrêté de rendre les devoirs sur tables, puis j'ai arrêté toutes les activités. En terminal je me suis décidé à emprunter des romans à la bibliothèque pour éviter de regarder les murs, j'avais l'impression que ça m'abrutissait vraiment trop (l'année de première a été occupée à regarder le mur devant moi).
quelqu'un a déjà vécu ou ressenti la même chose.
Je peux donc sympathiser avec le problème lui même. Je peux te dire de source sûr que y a pas de quoi en faire un drame, mais ça me gêne. Ca me gêne parce que mon parcours ça a été d'éviter les diplomes, de les renier, d'accepter mes problèmes, mes handicaps, d'accepter de ne pas pouvoir exister dans cette société. Et c'est pas super marrant en fait
C'est beaucoup plus agréable d'avoir un statut, d'avoir un rôle.
Je me suis souvent dit que si j'avais eu un projet, si j'avais pu me sentir informé, ça m'aurait peut être aidé. Mais en vérité je ne sais pas, la difficulté est toujours fondementalement présente, en dépit de tous les efforts, toutes les fois où j'ai passé outre pour atteindre un objectif que je m'étais fixé. Alors je ne sais pas.
Le problème de fond est peut être légèrement différent, mais comme le symptome ressemble un peu (beaucoup même) ...
Si on arrive à avoir un statut, on est beaucoup plus heureux dans la vie. On a toujours le choix de réaliser plus tard qu'on est fait pour autre chose, il vaut mieux élever des chèvres avec un bac+11, que sans diplome du tout. Même si les chèvres au fond s'en foutent un peu.
J'imagine que tu as déjà essayé les psychologues, hypnose etc ... parfois ça aide, parfois ça permet de fournir l'impulsion qui manque. Parfois ça sert à rien, mais au mons on a essayé.
Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
Il faut avoir un rêve. Un rêve qui est réalisable. Pour savoir s'il est réalisable, on peut faire la liste de ses atouts. Et après on se lance. Ensuite on s'accroche, déterminé à réaliser son rêve.
Adolescente, j'ai développé le rêve d'aider, de soigner. L'âme puis le corps. J'ai fais la liste de mes atouts : j'étais bonne dans les études. La liste de mes handicaps : j'avais peu confiance en moi et en mes capacités. Mais mon rêve me tenait à cœur, alors je me suis lancée et je me suis accrochée.
Après avoir connu des violences conjugales, j'avais perdu toute mon estime de soi. Je me sentais misérable, incapable d'accomplir quoi que ce soit. Puis la vie a mis sur ma route quelqu'un de très réputé dans certains cercles intellectuels. Sans savoir mon état, il m'a dit que j'étais capable de réussir tout ce que j'entreprendrais. Alors je me suis souvenue, de qui j'étais avant, de mes capacités, et j'ai remonté la pente, relevé la tête. A partir de là, j'ai commencé à noter chacun de mes succès, chacune de mes réussites. ça m'a boostée, et si j'en juge la reconnaissance (remerciements et félicitations) que je reçois parfois, j'ai pu aider, comme je le souhaitais depuis adolescente. Cette reconnaissance est comme un pansement que Dieu envoie et place sur la blessure de l'estime de soi, un encouragement.
Quand tu penses que tu n'es pas capable, souviens-toi de qui tu étais, de ce que tu as accompli par le passé. Il y a un héros qui dort en toi.
Adolescente, j'ai développé le rêve d'aider, de soigner. L'âme puis le corps. J'ai fais la liste de mes atouts : j'étais bonne dans les études. La liste de mes handicaps : j'avais peu confiance en moi et en mes capacités. Mais mon rêve me tenait à cœur, alors je me suis lancée et je me suis accrochée.
Après avoir connu des violences conjugales, j'avais perdu toute mon estime de soi. Je me sentais misérable, incapable d'accomplir quoi que ce soit. Puis la vie a mis sur ma route quelqu'un de très réputé dans certains cercles intellectuels. Sans savoir mon état, il m'a dit que j'étais capable de réussir tout ce que j'entreprendrais. Alors je me suis souvenue, de qui j'étais avant, de mes capacités, et j'ai remonté la pente, relevé la tête. A partir de là, j'ai commencé à noter chacun de mes succès, chacune de mes réussites. ça m'a boostée, et si j'en juge la reconnaissance (remerciements et félicitations) que je reçois parfois, j'ai pu aider, comme je le souhaitais depuis adolescente. Cette reconnaissance est comme un pansement que Dieu envoie et place sur la blessure de l'estime de soi, un encouragement.
Quand tu penses que tu n'es pas capable, souviens-toi de qui tu étais, de ce que tu as accompli par le passé. Il y a un héros qui dort en toi.
fleurblanche- Messages : 4481
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Localisation : Hémisphère sud
Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
Laintime => Alors j'apprends effectivement très vite. Je n'étudie pas pendant l'année ou alors je lis une seule fois. D'ailleurs je ne vais pas en cours. J'ai une mémoire visuelle mais pas du tout auditive. Je suis un peu dispersée en permanence. Je sais ingurgiter environ 8 gros classeurs pleins en 20 jours. Un cours classique me prend 2h mais je l'étudie par coeur. Si je le fais 1x je retiens 80%. Une deuxieme fois en survolant => 90%. Quand je suis devant un examen, c'est comme si j'avais le classeur en face de moi et que je le feuilletais. Puis je recopie ce que je vois dans ma tête
Stauk => J'adore mes stages ainsi que le contact avec les patients. Être médecin me conviendrait parfaitement car c'est un métier prenant. Et moins je pense à moi même et mes soucis personnels (que je me créé à force de penser), mieux je me porte. Puis j'adore les gens, j'aime aider les autres et surtout j'aime me dépasser dans ce que j'entreprends. J'aimerais bien partir dans l'oncologie ou la chirurgie.
=> fleur blanche : je suis actuellement aidée par un psychologue. D'ailleurs j'en ai enchaîne quelques uns. Mais à chaque fois, ils ont pitié et me prennent pour une petite chose fragile. J'arrive à chaque fois à les amener où je veux.. et au final ils ne me servent à rien.. alors du coup je les mène en bateau. Et je me rends compte que ça ne va pas plus loin que les cours de psychologie/psychiatrie que j"étudie..
Sinon je me suis remise au travail. Je bosse 10h par jour sans pause pour rattraper le retard. J'ai la chance d'avoir une grosse capacité de concentration.. encore heureux ! J"ai décidé de tenter mon oral. C'est peut être pas si dur que ça après tout.. et au moins même si je rate ije verrais comment ça se passe. Par contre je suis super maniaque. J'apprends tout. Les complications, tous les exemples. Je sens que j'en fait encore trop... mais ça me rassure un peu plus au moins
Stauk => J'adore mes stages ainsi que le contact avec les patients. Être médecin me conviendrait parfaitement car c'est un métier prenant. Et moins je pense à moi même et mes soucis personnels (que je me créé à force de penser), mieux je me porte. Puis j'adore les gens, j'aime aider les autres et surtout j'aime me dépasser dans ce que j'entreprends. J'aimerais bien partir dans l'oncologie ou la chirurgie.
=> fleur blanche : je suis actuellement aidée par un psychologue. D'ailleurs j'en ai enchaîne quelques uns. Mais à chaque fois, ils ont pitié et me prennent pour une petite chose fragile. J'arrive à chaque fois à les amener où je veux.. et au final ils ne me servent à rien.. alors du coup je les mène en bateau. Et je me rends compte que ça ne va pas plus loin que les cours de psychologie/psychiatrie que j"étudie..
Sinon je me suis remise au travail. Je bosse 10h par jour sans pause pour rattraper le retard. J'ai la chance d'avoir une grosse capacité de concentration.. encore heureux ! J"ai décidé de tenter mon oral. C'est peut être pas si dur que ça après tout.. et au moins même si je rate ije verrais comment ça se passe. Par contre je suis super maniaque. J'apprends tout. Les complications, tous les exemples. Je sens que j'en fait encore trop... mais ça me rassure un peu plus au moins
lilili53- Messages : 30
Date d'inscription : 20/05/2017
Age : 28
Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
Royjade => Merci pour tes messages sur tous mes postes ainsi que l'intérêt que tu y portes. Ça me fait chaud au coeur ! T'es mon premier contact ici en quelque sorte. Et tes conseils sont très pointus. Ils me plaisent. Je vais essayer de virer ce masque qui m'étouffe. Quitte à être appréciée par moins de monde (ma grande crainte). En ce qui concerne les études, j'essaie de me retrouver un but, mon but => réussir médecine. Parce qu'au fond ça me plaît vraiment. Mais je me suis juste laisse sombrer dans les méandres de mon esprit légèrement déphasé. Je ne me concentrais plus que sur les petites choses insignifiantes qui me blessaient. Et je les transformais en montagne de soucis. Je me fixais sur les rejets, l'opinion des autres, l'impression de rater ma vie. Et au final, je la ratais vraiment ma vie => inactivité, refus de sortir de chez moi, arrêt du sport et ordi toute la journée. Je comprends enfin pourquoi j'aime voyager. Car au moins je suis occupée toute la journée. Et je me rends enfin compte qu'entre mes voyages je peux épanouir ma vie ici. Voir des gens, étudier, sortir, aller manger un bout quelque part, faire du sport et continuer mes cours de piano. Je viens de passer 2 ans enfermée chez moi et je n'ai jamais été aussi mal. Alors il est temps que ça change. Mais c'est déjà un peu dur de changer ce mauvais mode de vie qui s'est installé et qui apparaît tel une normalité (certes maussade) à mes yeux.
lilili53- Messages : 30
Date d'inscription : 20/05/2017
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Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
Melon.
Dernière édition par Laintime le Jeu 1 Juin 2017 - 13:53, édité 4 fois
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Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
Poire.
Dernière édition par Laintime le Jeu 1 Juin 2017 - 13:54, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
Je suis vraiment content que mes réponses t'ai apporté quelque chose de positif. Je continuerai avec plaisir !
Tu es lucide, très lucide. Couplé à ton perfectionnisme c'est très dangereux quand non maitrisé, mais ça a aussi un énorme potentiel bénéfique pour toi si tu arrive à contrôler le tout. Tu semble sur la bonne voie pour tirer de tes particularités tout ce qu'il te faut afin d'être heureuse, du moins c'est ce que je pense. Je te souhaite bon courage, et si tu as besoin d'avis n'hésite pas à demander (sachant que je suis trèèèès loin d'être parfait, bien sûr ^^).
Et si tu manque de reconnaissance en étant toi même dans ta vie, là encore tu es et sera la bienvenue ici
Tu es lucide, très lucide. Couplé à ton perfectionnisme c'est très dangereux quand non maitrisé, mais ça a aussi un énorme potentiel bénéfique pour toi si tu arrive à contrôler le tout. Tu semble sur la bonne voie pour tirer de tes particularités tout ce qu'il te faut afin d'être heureuse, du moins c'est ce que je pense. Je te souhaite bon courage, et si tu as besoin d'avis n'hésite pas à demander (sachant que je suis trèèèès loin d'être parfait, bien sûr ^^).
Et si tu manque de reconnaissance en étant toi même dans ta vie, là encore tu es et sera la bienvenue ici
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
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Localisation : Généralement chez moi
Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
Bon.. voilà les nouvelles..
J'ai étudié comme une dingue et résultat des courses... bah j'ai encore jugé que ce n'était pas assez et je me suis défilée. J'ai tellement d'oraux à repasser en seconde session.. Je ne sais plus comment m'en sortir. Tout ça à cause d'une bête peur infondée. Ici j'ai plus que 2 mois pour me réveiller sinon byebye médecine. Juste pour des angoisses.. ce serait dommage. Vous avez des solutions rapides ?
J'ai étudié comme une dingue et résultat des courses... bah j'ai encore jugé que ce n'était pas assez et je me suis défilée. J'ai tellement d'oraux à repasser en seconde session.. Je ne sais plus comment m'en sortir. Tout ça à cause d'une bête peur infondée. Ici j'ai plus que 2 mois pour me réveiller sinon byebye médecine. Juste pour des angoisses.. ce serait dommage. Vous avez des solutions rapides ?
lilili53- Messages : 30
Date d'inscription : 20/05/2017
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Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
Personnellement, quand je n'arrive vraiment pas à me motiver par moi même, je demande à quelqu'un de me motiver. Juste une personne qui me dit de tenir, qui m'encourage et qui me soutien par la pensée et les paroles. Si c'est un examen, je lui récite parfois mes cours ou autre.
Une personne derrière aide beaucoup à la motivation
Une personne derrière aide beaucoup à la motivation
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
Comme dit plus haut et aussi par RoyJade :
Tu sembles manquer de volonté. Si tu tiens vraiment à devenir médecin, faut t'obliger toi-même vraiment à aller passer les oraux, ou te laisser entrainer par les camarades de fac qui y vont.
Dis-toi qu'il y a des gens qui passent les oraux en étant beaucoup moins préparés que toi, et qui vont les réussir et continuer le cursus. Alors que toi, pendant ce temps-là, tu vas rester en arrière alors que tu étais beaucoup mieux préparée qu'eux.
Pour lutter contre le perfectionnisme : accepter le fait qu'on ne peut pas toujours trouver les (meilleures) réponses à toutes les questions aux examens, et que ça ne nous disqualifie pas pour la suite et ne diminue en rien notre valeur une forme d'humilité.
Pour t'aider à renforcer ta volonté, tu peux aussi t'inscrire à un sport (ex : sport de combat judo, etc).
Quelque chose qui peut motiver : penser au fait qu'il y a des gens qui aimeraient bien être à notre place pour tenter leur chance et qui n'en ont pas les moyens ; et alors essayer d'être reconnaissant à la vie pour les opportunités qu'elles nous donne et les saisir.
fleurblanche a écrit:
En plus, si tu as des amis proches, tu pourrais t'ouvrir à certains d'entre eux, leur expliquer tes difficultés, et leur demander de t'aider à ne plus t'auto-saboter en te tirant par-exemple pour aller aux oraux. Même s'ils ne sont pas HP, ils peuvent avoir suffisamment d'intelligence émotionnelle pour réussir à te soutenir et t'aider.
Tu sembles manquer de volonté. Si tu tiens vraiment à devenir médecin, faut t'obliger toi-même vraiment à aller passer les oraux, ou te laisser entrainer par les camarades de fac qui y vont.
Dis-toi qu'il y a des gens qui passent les oraux en étant beaucoup moins préparés que toi, et qui vont les réussir et continuer le cursus. Alors que toi, pendant ce temps-là, tu vas rester en arrière alors que tu étais beaucoup mieux préparée qu'eux.
Pour lutter contre le perfectionnisme : accepter le fait qu'on ne peut pas toujours trouver les (meilleures) réponses à toutes les questions aux examens, et que ça ne nous disqualifie pas pour la suite et ne diminue en rien notre valeur une forme d'humilité.
Pour t'aider à renforcer ta volonté, tu peux aussi t'inscrire à un sport (ex : sport de combat judo, etc).
Quelque chose qui peut motiver : penser au fait qu'il y a des gens qui aimeraient bien être à notre place pour tenter leur chance et qui n'en ont pas les moyens ; et alors essayer d'être reconnaissant à la vie pour les opportunités qu'elles nous donne et les saisir.
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
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Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
Courgette.
Dernière édition par Laintime le Jeu 3 Mai 2018 - 17:08, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
Bon courage lilili53, beaucoup de personnes te soutiennent en pensée !
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
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Enfin
Bon je viens aux nouvelles j'ai enfin passé mon premier oral. Oui oui, je me suis forcée à y aller. Je ne sais pas si ça a été (à mes yeux, je me trouvais moyenne, mais à voir ce qu'en ont pensé les profs, vu ma tendance à me sous-estimer grandement). Par contre, j'ai été étonnamment très à l'aise, aucun sentiment de panique, j'étais à la limite trop familière et détendue. Honnêtement, je ne me comprendrais jamais. Je suis bizarre. Autant de pression et de phobie pour ça... j'avoue que j'ai été agréablement surprise
lilili53- Messages : 30
Date d'inscription : 20/05/2017
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Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
À l'avenir, tu te souviendra de ce moment et ça te rassurera
Content pour toi en tout cas, continue comme ça !
Content pour toi en tout cas, continue comme ça !
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
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Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
Comme quelqu'un me l'a dit une fois, et ça m'a boostée pour toujours : tu as plus de capacités que ce dont tu as conscience. A ne jamais oublier.
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
Dites, juste pour me rassurer car je psychote comme pas possible. A la fin de mon oral, suite à un coup de stress, je dis à l'un des examinateurs 'je suis foutue hein?'. Oui oui je m'étais comportée comme une lady pendant tout l'examen et voilà que le stress s'empare de moi. Il m'a serré l'épaule et m'a fait "ça je ne peux pas te le dire mais ne t'inquiète pas trop trop". Je me demande si c'est bon signe ? haha. J'interprète ça dans tous les sens. Vous en pensez quoi?
lilili53- Messages : 30
Date d'inscription : 20/05/2017
Age : 28
Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
lache prise, la réponse n'existe pas, on est pas danssa tête à ce moment, ni la ppour se faire uneopinion. Tu aura la réponse. Fait toi confiance sur comment tu le ressent et passe à la suite, là tu peu rien influer donc attend...
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
Je sereai à ta place, je ne serai pas rassuré parce que le stress gagnerai.
D'un point de vue extérieur, je le suis, les paroles de l'examinateur sont plutôt positives
D'un point de vue extérieur, je le suis, les paroles de l'examinateur sont plutôt positives
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
.
Dernière édition par EnBleuEnNoir le Ven 8 Sep 2017 - 13:10, édité 1 fois
EnBleuEnNoir- Messages : 169
Date d'inscription : 20/05/2017
Age : 42
Localisation : Paris
Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
Alala Royjade, c'est tellement vrai. Mon stress gagne effectivement.. Je me dis "Lisa, il t'a dit ça pour que tu te concentres sur le reste". Ou alors "Tqt pas trop tu es morflée mais tu ne peux pas revenir en arrière mouahaha". Je ne te dis pas les scénarios mentaux que je me fais.
lilili53- Messages : 30
Date d'inscription : 20/05/2017
Age : 28
Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
Je les imagine très bien :p
Mais là, je ne pense pas qu'il faille vraiment t'inquiéter. Bon, c'est beau de le dire, le faire est une autre histoire. Essaie de te concentrer sur quelque chose d'autre en attendant, quelque chose que tu peux maitriser comme une activité sportive, un livre ou autre
Mais là, je ne pense pas qu'il faille vraiment t'inquiéter. Bon, c'est beau de le dire, le faire est une autre histoire. Essaie de te concentrer sur quelque chose d'autre en attendant, quelque chose que tu peux maitriser comme une activité sportive, un livre ou autre
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
ou mon prochain oral par exemple ? haha désespoir
lilili53- Messages : 30
Date d'inscription : 20/05/2017
Age : 28
Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
Si t'en as fait un, tu as la preuve totale que tu peux en faire ! Et si tu peut en faire, tu peut parfaitement les réussir, vu que tu es arrivé jusque là
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Peur de l'échec exagérée, je suis paralysée
Bonsoir !
Alors pour ma part je n'ai pas réellement peur de l'échec en revanche je cherche à me rassurer sur mes capacités parce que j'ai tendance à être perfectionniste; par conséquent je révise mes cours régulièrement et avec différentes méthodes toutefois j'aimerais varier les façons de m'évaluer.
Que faites-vous pour vous évaluer et avoir le sentiment de bien connaître/maîtriser le sujet ?
En réalité je manque peut être bien de confiance en moi car tant que les dates des examens n'arrivent pas j'ai le sentiment de ne jamais assez maîtriser mes cours. Ce sentiment engendre du stress, parfois positif (productif), parfois négatif (et donc contre-productif).
Avec espoir de vous lire et de découvrir tous vos petits secrets
À bientôt !
Alors pour ma part je n'ai pas réellement peur de l'échec en revanche je cherche à me rassurer sur mes capacités parce que j'ai tendance à être perfectionniste; par conséquent je révise mes cours régulièrement et avec différentes méthodes toutefois j'aimerais varier les façons de m'évaluer.
Que faites-vous pour vous évaluer et avoir le sentiment de bien connaître/maîtriser le sujet ?
En réalité je manque peut être bien de confiance en moi car tant que les dates des examens n'arrivent pas j'ai le sentiment de ne jamais assez maîtriser mes cours. Ce sentiment engendre du stress, parfois positif (productif), parfois négatif (et donc contre-productif).
Avec espoir de vous lire et de découvrir tous vos petits secrets
À bientôt !
Souffledautomne- Messages : 67
Date d'inscription : 22/10/2017
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