vos trucs pour vous défaire de la procrastination?

Salut tous le monde!

vos trucs pour vous défaire de la procrastination?

et qui tiennent dans le temps

Salut Myamato

Promis je te réponds demain

bonne journée !

guyom zigre doUx a écrit:Salut Myamato

Promis je te réponds demain

bonne journée !

oui mais n'oublis pas que tu as ça et ça et encore ça à faire et j'oubliais ça aussi à faire !

Bon à un de ces jours alors

Dans le livre Vivre - La psychologie du bonheur de Mihaly CSIKSZENTMIHALYI (ne me demandez pas de prononcer son nom, merci), l'auteur dit :

8 caractéristiques majeures de l'expérience optimale :

1. la tâche entreprise est réalisable mais constitue un défi et exige une aptitude particulière
2. l'individu se concentre sur ce qu'il fait
3. la cible visée est claire
4. l'activité en cours fournit une rétroaction immédiate
5. l'engagement de l'individu est profond et fait disparaître toute distraction
6. la personne exerce un contrôle sur ses actions
7. le préoccupation de soi disparaît, mais, paradoxalement, le sens du soi est renforcé à la suite de l'expérience optimale
8. la perception de la durée est altérée


Quand j'aurai un peu plus avancé dans ma lecture du livre, je reviendrai parler

merci Pouniapod

1. Décortiquer ses comportements

« La procrastination n’est pas un trait de personnalité, c’est un comportement qui prend sa source très loin, dans notre enfance, notre histoire familiale, rappelle Jean-Pierre Soulier. Pour l’enrayer, encore faut-il l’identifier. » Or, la procrastination est versatile, changeante. On peut remettre au lendemain dans sa vie professionnelle ou personnelle, on peut ne pas réussir à se décider pour de toutes petites choses comme pour des événements majeurs. Et notre capacité à nous leurrer, à être dans le déni comme à nous excuser est infinie.

C’est pourquoi Michaël Ferrari suggère de prendre des notes : à quel moment et dans quelles circonstances nous procrastinons ? Pour quelles raisons ? Et quelles sont nos explications ? Ce temps d’analyse nous sera utile pour ensuite donner du sens à nos actions et retrouver la motivation dont nous manquions.

2. Tenter l’expérience

La volonté ne suffit pas pour changer. Mieux, Jean-Pierre Soulier nous avertit :

« On ne change pas un comportement. En revanche, on peut le substituer en élargissant le champ des possibles, en expérimentant. On adopte petit à petit de nouvelles manières de faire qui vont nous permettre de créer de nouveaux circuits. C’est comme le fumeur qui arrête le tabac. Le circuit initial est toujours là mais il a expérimenté un nouveau comportement plus satisfaisant. Il finit par le préférer au premier. »
3. Avancer pas à pas

Il est donc essentiel de ne pas nourrir d’illusions sur sa révolution et d’accepter d’avancer à petits pas. Michaël Ferrari conseille de prendre le temps de découper l’action que nous reportons en tranche, étape par étape, en s’interrogeant à chaque articulation sur ce que nous devons faire pour la réaliser.

« Quand nous procrastinons, note-t-il, on reporte souvent l’action parce que l’on a l’impression de ne pas ou de ne plus savoir comment s’y prendre. On ne voit pas, tout simplement, comment faire. Détailler le plus précisément comment on devrait procéder permet de s’écarter de la vision globale qui nous angoisse et de revenir au concret, plus facilement accessible par notre cerveau paralysé. Ensuite, le chemin se dessine aisément. »
4. Ne pas fixer la barre trop haut

« Donnez-vous des objectifs modestes et proches pour gagner en assurance, dit Michaël Ferrari. Les bénéfices potentiels à long terme d’une action sont moins stimulants que ceux que l’on peut espérer à court terme. Et autorisez-vous à échouer ! » Les premières tentatives ne marchent pas ? Plutôt que de se dire “C’est fichu pour moi !”, observez-vous, décortiquez ce qui n’a pas fonctionné, regardez ce que l’expérience vous a apporté. Et passez à un autre exercice plutôt que de renoncer.

5. Identifier ce que l’on a à perdre

Choisir est si difficile que souvent, nous nous sentons paralysée à l’idée de bouger. « Notre époque est celle du choix. Pour tout. Des quantités de yaourts au supermarché aux différentes carrières que l’on peut embrasser dans une seule vie. C’est particulièrement propice à la procrastination décisionnelle, remarque Diane Ballonad-Rolland, coach, formatrice en gestion du temps. On arrive vite à saturation, il y a trop de tout, au point d’en être submergée. Il convient alors de revenir à des choses très simples comme dresser la liste des avantages et des inconvénients à procrastiner face à telle ou telle situation. Quand on met de la conscience sur nos actions comme nos inactions, quand on pose sur le papier les coûts et les bénéfices à ne pas agir, on se libère le mental, on l’allège. Cela permet de voir plus clairement ce qu’il en ressort. »

Nous devrions donc prendre le temps de visualiser les conséquences de notre inaction. Exemple : “Je ne vais pas remplir ma feuille d’impôt ? Très bien, je vais donc recevoir un avis majoré. Je vais devoir passer du temps, deux à trois heures désagréables et humiliantes, à tenter de réparer mon inaction, à négocier une diminution de ce surcoût. Alors que ce temps, je pourrais plutôt le consacrer à... à quoi par exemple ?” « Ce qui fait mal, insiste Michaël Ferrari, nous fait toujours plus vite réagir. Quand on identifie clairement ce que l’on a à perdre à ne pas bouger, cela nous fait réagir plus vite. »

6. Développer son attention

Comme le souligne Jean-Pierre Soulier, la procrastination génère souvent une sensation de stress qui accentue notre impression de dispersion. Pour se recentrer dans l’instant présent et être en condition de passer à l’action, le coach invite à pratiquer régulièrement dans la journée un exercice de respiration pendant trois minutes.

Debout ou assise, yeux fermés, on concentre notre attention sur notre respiration tout en posant une main sur le ventre. L’idée ? S’assurer de bien le gonfler lorsqu’on inspire. On prend quatre inspirations profondes puis on respire normalement sur deux ou trois temps. Des pensées apparaissent ? On les laisse venir sans jugement puis on se reconcentre sur sa respiration. Dès que l’on se sent bien ancrée dans le moment que l’on vit, on peut rouvrir les yeux et reprendre le cours de sa journée.

7. Apprécier sa notion du temps

Procrastiner a toujours existé. Cependant, aujourd’hui plus encore qu’avant, les moyens dont nous disposons pour remettre au lendemain se sont multipliés. « Mails, tweets, Facebook... Il est désormais très simple de s’évader dans le virtuel, explique Michaël Ferrari, même si cela n’est qu’un symptôme de notre mal. » Il convient donc de se méfier de notre propre perception du temps.

« Même pour les tâches que nous connaissons bien, nous avons tendance à sous-estimer le temps dont nous avons besoin, constate Michaël Ferrari. Multipliez le temps dont vous pensez avoir besoin par deux ou par trois pour réaliser telle ou telle chose qui vous pèse ou que vous avez l’habitude de reporter. »
8. Ne pas trop réfléchir

« Pour faire retomber la pression, conseille Michaël Ferrari, on peut décider de démarrer une action que l’on repousse, mais pour seulement cinq minutes. On se donne par exemple cinq minutes pour commencer une lettre de remerciements dont on reporte depuis plusieurs jours la rédaction. Sans réfléchir, on s’y met juste en prenant papier et stylo et en posant les premiers mots. Une alarme retentira au temps écoulé. L’expérience prouve que ce qui nous freine, c’est la réflexion. On passe plus de temps à penser à éviter ce que l’on redoute qu’à le faire. Or, quand on démarre une action, le processus de réflexion s’interrompt. » Le temps de s’apercevoir qu’au fond, nous savons nous y prendre.

J'aurai bien aimer me retrouver dans la procrastination mais chez moi c'est tout le contraire je n'arrive pas à procrastiner je dois en permanence me trouver quelque chose à faire n'importe quoi pour m'occuper l'esprit ou pour me sentir utile.

Mais pour répondre à la question sans vouloir dévier le sujet du forum et pour garder cette continuité je dirais qu'une bonne façon de ne pas procrastiner est d'essayer de commencer par faire quelque chose qui plait je m'explique :

De mon point de vue et ça n'engage que moi, la procrastination c'est souvent remettre des tâches rébarbatives, des corvées, des trucs ******* (gros mot) au lendemain sauf que parfois ses tâches rébarbatives sont très importantes et au bout d'un moment on est obligé d'y passer et on manque de motivation et d'énergie pour le faire, on finit par le faire mais pas forcément bien donc on s'énerve et on se flagelle avec des orties fraiches (quoi je suis le seul à le faire, oups)

L'astuce qu'il m'arrive parfois d'appliquer c'est de faire quelques chose de simple qui plait et qui soit accessible, facile et rapide. Il y a forcément dans la journée ou la semaine un truc sympa à faire.

L'idée est donc de réaliser cette tâche simple et facile qui sera forcément réalisé très vite et forcément brillamment, la satisfaction qui découlera de cette tâche sera transformé en énergie positive et en motivation pour faire autre chose, c'est à ce moment là que cette énergie pourra être employé à la réalisation de la tâche rébarbative.

Donc plutôt que se forcer à faire quelques chose qui ne plait pas, commencer par quelque chose qui plait pour se donner du courage et de l'énergie afin d'avancer petit à petit.

Et vous allez voir que la tâche rébarbative sera réalisé aussi vite que la tâche facile sinon mieux.

merci pour vos réponses ça m'aide et je prends note!

Sinon je suis entrains lire ce bouquin et il m'aide pas mal

https://www.amazon.fr/procrastination-Jean-Pierre-Soulier/dp/203587971X

là je notes toutes les interruptions dans ma tête qui m'empêchent d'avancer.C'est assez marrant et ça fait une belle prise de conscience...

mince je devrais pas être là bon je me recentre sur mon truc à faire lol

Hello, je te conseille vivement ce TED.
https://www.ted.com/talks/tim_urban_inside_the_mind_of_a_master_procrastinator

Trop bien, ce TED, merci zelig !

La dia avec les petits carrés est un très bon réveil-ange-gardien...

oyez! je conjugue le verbe procrastiner (que c'est chiant quand on dislexique en plus) à toutes les sauces et par tous les temps.... je m'épate moi-même tellement jai des ressources" insoupçonnées" pour ça... sauf que je me mets dans une situation administrative des plus tendues - et le mot est faible - alors un truc, un soutien, un début de commencement de cette fois ej m'y mets mais cette fois-ci pour de bon hein ( toutes mes nuits d'insomnie je me le dis et me le redis) ....
merci

La HONTE de n'être même pas capable de s'obéir.

Je sais de quoi je parle

onde a écrit:oyez!  je conjugue le verbe  procrastiner  (que c'est chiant quand on dislexique en plus) à toutes les sauces et par tous les temps.... je  m'épate moi-même tellement jai des ressources" insoupçonnées" pour ça...  sauf que je me mets dans une situation administrative des plus tendues - et le mot est faible -   alors un truc, un soutien, un début de commencement de cette fois ej m'y mets mais cette fois-ci pour de bon hein ( toutes mes  nuits d'insomnie je me le dis et me le redis) ....
merci

Tellement promettre un petit cadeau ou plaisir quand ce sera fait.

Je ne sais pas si qqn l'a déjà mentionnée quelque part,
mais cette vidéo de JP Sears me parle...

Je viens de découvrir, donc à vérifier si ça aide sur la durée.
Mais ça m'a déjà fait du bien, juste parce que ça me parle.

Je ne connais absolument rien du gars,
mais le peu que j'ai vu m'amuse beaucoup.

C'est en anglais et, là, je n'ai ni le temps ni l'envie de traduire, sorry.
Il y a des sous-titres automatiques pour ceux qui rameraient un peu,
ça donne sûrement du n'importe quoi, mais c'est sûrement assez drôle
(Par exemple la 1e phrase : "Nous allons aller dans un petit cul JP..."   )

How to Overcome Procrastination - With JP Sears

Un de mes "amis" (...?) m'a filé un tuyau lumineux, en me regardant comme si j'étais une demeurée :
"un truc pour ne pas procrastiner ? Ben, ne procrastine pas !..."

Evidemment... quelle cruche quand même, je n'y avais jamais songé...
Rhalalala, ces procrastineurs, ils ne pensent à rien.

Et avec un miroir qu'est ce que ça donnerait ?
Avoir un miroir pas loin ... on tomberai sur notre propre regard accusateur, culpabilisant certes, mais ne serait-ce pas efficace ? comme une petite voix qui dirait : "non mais regardes-toi ! qu'est ce que tu fous encore là à cette heure-ci ?"

Coucou !

Ce post m’intéresse, du coup je me permets de le faire remonter

Pour ma part je procrastine ce qui me tiens à cœur. Je pense que c'est une mécanisme de protection pour me heurter le moins possible à l’échec ou ne serais-ce qu'à ma médiocrité (ben oui je suis un humain, quelle déception).

Les listes de genre 15 étapes dans la journée m'ont beaucoup aidé.
Depuis peu, je rajoute des "tags" par exemple "facile" "rapide" "première étape" "permet de finir".

Mais je suis encore loin de ne plus avoir ce satané comportement et suis toujours à la recherche d'une recette miracle genre "potion anti procrastination".

au plaisir de vous lire

C'est une bonne idée rebrousse poil de faire remonter ce post...

j'aime bien les tags que tu as rajouté et je valide ton analyse de ne pas se confronter à l'échec.

Perso, je pratique la méditation et la pleine conscience. Il y a une technique qui m'a permis d'"améliorer" un peu ce vilain défaut...un peu parce que je remets souvent l'exercice au lendemain .

c'est un peu le même principe que la liste de planification sauf qu'au lieu d'avoir des tag type: important, facile etc...il s'agit de différencier les activités qui pompent de l'énergie de celles qui sont source d'énergie positive.
Ensuite, je me penche sur celles qui pompent l'énergie et je réfléchie comment les transformer par la pleine conscience en une "activité" ressourçante.
Exemple : les courses (pour 5...pffff), je transforme l'activité en décidant par exemple de choisir un petit magasin plutôt qu'un hyper qui me sature d'info (type carrefour market, c'est un peu plus cher mais c'est plus près, j'habite en milieu rural), je prévois un repas qui me plaira à moi (tant pis pour les autres), histoire de passer dans les rayons qui me plaisent comme les fruits et légumes et là, je profite des odeurs, des couleurs, je respire, je regardes ...je me ressources dans les légumes (chacun son truc ) et souvent, je vais échanger un mot, une plaisanterie avec une autre personne dans le rayon. ça me mets de bonne humeur et le reste des courses n'est plus une corvée.
Le résultat : je procrastine plus cette activité !!!

je vais tenter de combiner avec ce que j'ai lu dans le post.

Je te propose que l'on se tienne informé de nos progrès. Genre défi à faire ensemble ? ça peut peut être aider.

Au cas où je te fais ma liste des domaines où je voudrais vraiment avancer et cesser de procrastiner :

_ j'ai commencer 3 livres que je ne finis pas (ce ne sont pas des romans mais livres de philo)
- il faut que je m'occupe des décos de noël du village (j'ai d'abord repoussé jusqu'au 1er décembre et j'ai réussi à me convaincre que ça pouvait attendre saint nicolas)
- je dois travailler le contenu d'une formation "sur mesure" dans un centre de céramique (mais j'ai peur de m'engager, parce que peur d'échouer) puis téléphoner et faire les démarche pôle emploi, pour avancer sur mon projet prof (pour l'instant je fais une liste de ce que je dois faire, mais je ne fais aucune action de la liste)...
- faut que j'apprenne à mon fils (8ans) à ranger (c'est un zèbre "problématique", il va tellement vite qu'il est en incapacité à se concentrer, commencer une tâche et la terminer sans passer à autre chose)
-j'ai 3 toiles commencées, à finir
- Je dois régler des problèmes administratifs avec la CAF (depuis 1 an et demi)
- le repassage !!!! et ranger les sous vêtements (35 paires de chaussettes...pfff)
-...

espérant trouver des partenaires dans ce défi...

Moi, je prends que des chaussettes noires, c'est plus facile.

je prends note ...le plus compliquer va être d'expliquer à mon mari comment rentrer dans du 33....

Bonjour ,

Pour moi j'accepte de laisser du temps à mon cerveau, car il est bon dans la derniere ligne droite

Je m'explique , dans ma vie professionelle, je sais que j'ai une reunion à préparer par exemple dans un mois,
Je vais attendre le dernier moment pour mettre en musique tout cela
et j'ai compris depuis peu que cette réunion et sa préparation se faisait en tache de fond dans mon esprit
donc le moment venu je suis plus efficace (merci les zebrures) que si j'avais fait un peu tout les jours

....

C'est surement moi mais je marche comme ca et depuis que je l'accepte ca marche mieux

c'est vrai, je fonctionne comme ça aussi, mais je n'en avais pas conscience...du coup j'ai aussi appris à accepter la procrastination mais dans certaines situation.

Pour d'autre force est de constater que c'est lié à la peur d'échouer, très présente chez moi.

je ne procastine pas, je hiérarchise mes envies c'est pas pareil et puis je reviens tôt ou tard sur les choses que j'aime faire

En ce qui me concerne, j'ai adopté le bullet journal et ça me réussit pas mal. En gros, tous les jours, je fais plus ou moins les mêmes tâches (un peu de ménage, de vaisselle, lire, écrire, jouer de la musique...) donc j'ai fait un tableau où je coche tous les jours ce qui est fait ou pas (sachant que je m'autorise à ne pas le faire si je suis fatiguée comme en ce moment: tant que ça ne déborde pas, je m'autorise à ne rien faire un jour et à rattraper à peu près le lendemain et le surlendemain). Pour les plus gros projets, je me note des objectifs mensuels réalisables (lire 4 livres dans le mois, raccommoder un vêtement (ce qui reste plus que zéro sachant que ça fait 6 mois que ça s'accumule: c'est peu mais au moins, je m'y mets), réparer un livre (pareil, ça s'accumule donc j'ai choisi de le faire petit à petit). En général, je me penche sur cette liste vers la moitié du mois (procrastinatrice, moi??) et je m'organise donc sur les 15 jours pour faire petit à petit les choses.
Du coup, je me fais une liste tous les jours où je note ce qui est à faire et la durée que je compte y consacrer (pour rester raisonnable) autant en corvées (vaisselle par exemple) qu'en loisirs vu que malheureusement, les journées ne font que 24 h et que j'ai beaucoup d'activités qui m'intéressent.

L'idée, c'est qu'il vaut mieux faire un peu (quitte à ne pas finir) que de ne rien faire parce que la tâche est trop grande. J'ai une seule liste sur l'année, c'est ma liste de livres à lire mais je sais que ça fait à peu près 4 livres par mois à lire qui est noté dans mes objectifs du mois. Et si l'envie de ne rien faire est là, je pense aux conséquences si je laisse les choses s'accumuler: l'évier débordant de vaisselle auquel je finis par me coller durant deux heures le temps de la faire et de tout ranger alors que là, j'en ai pour 10 minutes au maximum si je fais tout de suite. C'est une habitude à prendre...

Bonjour à tous!
Pour ma part j'ai découvert la procastination récemment, du fait que je m'ennuie terriblement dans ma vie personnelle et professionnelle.
Jusqu'à il y a quelques mois, j'étais (volontairement) overbookée physiquement et mentalement: concours, boulot, formation, associations, sport, famille, amis, une diversité d'activités étourdissantes. Le tout mené de manière ultra rapide et efficace, et ça m'éclatait, j'étais épanouie.
Je procastine depuis que ma vie est un océan de vide. Etonnant, me suis-je dit au début: plein de temps libre, enfin (euh, enfin bof pas trop quel néant que ma vie) et finalement je n'en fait RIEN.
Même les affaires indispensables (renouveler assurances, chercher un appart, changer de banque, impots etc etc) j'ai laissé trainer....trainer....
Et j'ai fini par me dire qu'inconsciemment, je cherche peut-être ce qui m'éclate réellement: l'URGENCE, la PRESSION, tout ce qui me met les neurones en ébullition quand on a des milliers de trucs à gérer et si peu de temps.
Donc au final, je ne me tracasse plus de procastiner, c'est une façon pour moi de me mettre dans une "situation de confort": urgence et complexité.
Le problème est que cela ne remplit ni mes journées ni mon esprit et que je me m'étiole petit à petit.
Mais c'est un autre sujet ;-)

Une piste aussi qui m'aide (un peu).
Les appli genre habitica (todo liste en version gamification qui motive un peu par "peur de voir mourir" son avatar) et goal map.

En espérant que ça aide certains

La procra a dû être abordée ailleurs et j'ai peut-être déjà donné la méthode TCC exposée par Bruno Keoltz (chez odilejacob), donc je suppose que l'efficacité est prouvée.

Ceci dit, un bon complément (ou "déclencheur de passage à l'action", dirais-je) est de pratiquer la pleine conscience (méditation, yoga...).

Autre déclic impressionnant pour moi : La maison zen.

Je pense que la procrastination est liée à nos peurs (de l'échec, du changement,...) et que c'est sur ça qu'il faut travailler. Faire face à nos peurs.

misoshiru a écrit:Je pense que la procrastination est liée à nos peurs (de l'échec, du changement,...) et que c'est sur ça qu'il faut travailler. Faire face à nos peurs.

tout à fait c'est ce que je suis entrains d'analyser en ce moment!

Je n'avais pas fais le rapprochement entre mon comportement évitant procrastinateur.Et la maltraitance psychologique que j'avais subit enfant .Ou des membres de ma famille s'évertuaient à me faire passer pour un neuneu.
Et j'avais invité un pote dans la maison familiale il avait été choqué de voir le changement de mon comportement.Ou je faisais le neuneu avec eux.

Et puis je reproduis des boucles "copié" chez ma mère et grand mère .Qui elles aussi ont subis de la maltraitance familiale.

La procrastination à l'heure actuelle pour moi c'est m'empêcher de vivre ma vie et de m'autoriser à réussir...Car victime de maltraitance et reproduisant un schéma parentale?On verra dans quelques mois!

C'est franchement pénible cette situation impression d'avoir des chaînes mais je sens qu'elles vont bientôt céder!

Merci pour le bouquin de Bruno Keoltz (chez odilejacob) je l'ai pas encore acheté merde!

Myamato a écrit:
Et j'avais invité un pote dans la maison familiale il avait été choqué de voir le changement de mon comportement.Ou je faisais le neuneu avec eux.
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La procrastination à l'heure actuelle pour moi c'est m'empêcher de vivre ma vie et de m'autoriser à réussir...
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C'est franchement pénible cette situation impression d'avoir des chaînes mais je sens qu'elles vont bientôt céder!

Je crois avoir un peu les mêmes problèmes, je pense que je veux être aimé par mes parents autant que je les aime c’est pour ça que je me comporte d’une certaine manière. Peut être faut-il faire le deuil de cet amour pour pouvoir vivre pleinement? (Sans pour autant voir mes parents comme des monstres)

Un bon antidote :

(Avec un p'tit clin d'œil à Flamby !)

J'ai "vaincu" ma procrastination selon une méthode que j'ai constitué en trainant ici et là.

Déjà par principe, il faut prendre un peu de recul sur soi et ses comportements. Méditation, thérapie etc...
Un grand principe de base c'est qu'on fait tout pour éviter l'inconfort immédiat. Difficile aussi de relier la carotte au baton : envoyer un papier à pole emploi n'aura pas d'effet shot de dopamine immédiat. Après y'a des grand principe comme quoi ta procrastination est relié à ton anxiété et des paternn d'auto destruction blablabla.
Reste que j'en suis venu à la conclusion que :

1 : la procrastination me met dans merde et me rend malheureux
2 : j'ai pas envie d'être dans la merde et malheureux
3 : donc je dois faire des trucs que j'ai pas vraiment envie, qui ne m'apporterons pas de réconfort immédiat
POINT

Ainsi j'adopte une posture stoïque, que j'aime à emprunter à Charles Bukowski, "l'homme frigorifié".

Le matin mon réveil sonne, je n'ai pas envie de me lever mais je dis à mon cerveau que je vais le faire quand même, tanpis si il souffre.
J'ai une morning routine comme les stars américaines : je bois de l'eau avec mes vitatmines ; exercice ; douche froid ; méditation ; thé vert puis je prends ma todo list (que j'ai faites à ma bedtime routine) et j'en rajoute, ou pas, et je planifie ma journée.

Quand je rentre dans la douche froide, j'ai pas envie mais je me dis c'est comme ça de toute façon.

De cette méthode froide et réaliste découle plusieurs bénéfices : désormais je ne laisse plus trainer les choses les plus chiantes, de toutes manières il faudra les faire un jour ou l'autre et ce sera chiant donc faut le faire maintenant.
Ces réflexions sur l'inconfort et nos tendances systématiques à vouloir l'éviter m'a permis de travailler sur pas mal de mes mauvaises habitudes, alimentaires, drogues etc... J'ai moins peur de l'inconfort.

Pendant longtemps j'ai poncé des méthodes de développement personnel, psychologie appliquée, c'est intéressant mais ça reste de la littérature.

Nike à très bien résumé la situation, depuis longtemps c'est pour ça qu'ils vendent beaucoup de chaussure.
JUST DO IT

peu importe le résultat, peu importe tes attentes, peu importe que t'ai pas envie, que ce soit pas si bien finalement, qu'en plus t'es fatigué et que juste une fois de toutefaçonc'estladernièrefoisquej'agiscommeçac'estpromis....

Rien n'est parfait et ne le sera jamais plus, reste à voir si tu restes à regarder ta vie demain ou si tu chausses tes Nike pour aller faire bear grylls dans la vraie vie.

Just do it (Nike, victoire en grec, Athena Nike)
Never surrender (Bear Grylls)
C'est comme ça de toute façon (LAjackass)

Je me promets de m'y attaquer un jour. Quand j'aurai le temps.