Trahie par sa psy
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Trahie par sa psy
Au delà du titre, un peu hyperbolique je me sens réellement trahie par mon ex psy.
Je vous dresse le cadre, j'ai été suivie durant 2 ans et 1 mois dans un centre (type CMP). La psy m'a été attribué, je ne l'ai donc pas choisi.
À l'époque, ce monde m'était inconnu et le centre étant spécialisé j'avais une confiance d'emblée dans l'accompagnement qui m'était proposé.
Au bout de quelques séances, j'ai pris conscience que ma psy n'était pas très attentive et qu'à part me donner des informations (type psycho éducation) elle allait peu m'apporter. Déjà parce que je voyais bien qu'elle ne comprenais pas mes interrogations, qu'elle prenait pour de la prise de tête. Et pire que tout, une fois elle m'a dit ne pas pouvoir entendre une des blessures fondamentale qui me constitue.
Elle m'a renvoyé, texto, le fait que cette question n'était pas traitable dans le centre mais que je pourrais rencontrer un psychanalyste si je voulais aborder ce sujet. Je trouvais cela honnête de sa part mais d'un autre côté, à partir de ce moment j'ai eu des difficultés à échanger avec elle puisque je ne savais plus réellement qu'est-ce qui pouvait "l'intéresser ou non".
J'ai tout de même fait le choix de continuer la thérapie avec elle, car cet exercice n'était pas simple pour moi et je n'étais pas sûr de pouvoir re initier la démarche avec quelqu'un d'autres.
Les semaines sont passées puis le fait de pouvoir déposer des bribes de mes interrogations m'a soulagé. La psy est partie en congès maternité, cela me permettait de tester ma vie sans suivi et envisager de clôturer la thérapie à son retour.
À son retour, elle m'a déconseillé d'arrêter nous avons continuer mais j'avais de plus en plus de mal à accrocher avec ses méthodes ( annulation de Rdv à la dernière minute, évocation de l'histoire d'autres clients, questions sans rapport avec mon suivi mais plus copinage). Puis un jour, elle a voulu me pousser dans mes retranchements jusqu'à me faire retomber dans une souffrance difficilement gérable. Elle a pris conscience de son erreur, et m'a demandé de l'excuser, ce que j'ai trouvé fort honnête. Mais chat échaudé craint l'eau froide, j'ai décidé ce jour-là de préparer ma sortie de thérapie. Non parce que j'allais mieux mais parce que j'avais trop peur de poursuivre avec elle.
La thérapie est finie depuis Janvier, et il y a 3 ou 4 semaines j'ai senti que je glissais doucement et de nouvelles questions se sont posées. Me souvenant, qu'elle m'avait dit que la porte serait toujours ouverte je l'ai rappelé pour avoir du soutien, des encouragements ou autres.. Elle ne m'a pas rappellé, j'ai donc décidé de la rappeler la semaine dernière.. Toujours aucun rappel. La secrétaire m'a pourtant dit que le message lui a bien été transmis.
D'où mon post d'aujourd'hui : Je me sens trahie par ma psy. Je suis assez en colére à l'idée que j'ai pu confier des choses intimes à quelqu'un qui n'a même pas la courtoisie de me rappeller même pour me dire qu'elle ne peut plus m'aider.
Mon post n'a pas d'intérêt majeur, mais c'est un exutoire.
Merci de m'avoir lu !
Je vous dresse le cadre, j'ai été suivie durant 2 ans et 1 mois dans un centre (type CMP). La psy m'a été attribué, je ne l'ai donc pas choisi.
À l'époque, ce monde m'était inconnu et le centre étant spécialisé j'avais une confiance d'emblée dans l'accompagnement qui m'était proposé.
Au bout de quelques séances, j'ai pris conscience que ma psy n'était pas très attentive et qu'à part me donner des informations (type psycho éducation) elle allait peu m'apporter. Déjà parce que je voyais bien qu'elle ne comprenais pas mes interrogations, qu'elle prenait pour de la prise de tête. Et pire que tout, une fois elle m'a dit ne pas pouvoir entendre une des blessures fondamentale qui me constitue.
Elle m'a renvoyé, texto, le fait que cette question n'était pas traitable dans le centre mais que je pourrais rencontrer un psychanalyste si je voulais aborder ce sujet. Je trouvais cela honnête de sa part mais d'un autre côté, à partir de ce moment j'ai eu des difficultés à échanger avec elle puisque je ne savais plus réellement qu'est-ce qui pouvait "l'intéresser ou non".
J'ai tout de même fait le choix de continuer la thérapie avec elle, car cet exercice n'était pas simple pour moi et je n'étais pas sûr de pouvoir re initier la démarche avec quelqu'un d'autres.
Les semaines sont passées puis le fait de pouvoir déposer des bribes de mes interrogations m'a soulagé. La psy est partie en congès maternité, cela me permettait de tester ma vie sans suivi et envisager de clôturer la thérapie à son retour.
À son retour, elle m'a déconseillé d'arrêter nous avons continuer mais j'avais de plus en plus de mal à accrocher avec ses méthodes ( annulation de Rdv à la dernière minute, évocation de l'histoire d'autres clients, questions sans rapport avec mon suivi mais plus copinage). Puis un jour, elle a voulu me pousser dans mes retranchements jusqu'à me faire retomber dans une souffrance difficilement gérable. Elle a pris conscience de son erreur, et m'a demandé de l'excuser, ce que j'ai trouvé fort honnête. Mais chat échaudé craint l'eau froide, j'ai décidé ce jour-là de préparer ma sortie de thérapie. Non parce que j'allais mieux mais parce que j'avais trop peur de poursuivre avec elle.
La thérapie est finie depuis Janvier, et il y a 3 ou 4 semaines j'ai senti que je glissais doucement et de nouvelles questions se sont posées. Me souvenant, qu'elle m'avait dit que la porte serait toujours ouverte je l'ai rappelé pour avoir du soutien, des encouragements ou autres.. Elle ne m'a pas rappellé, j'ai donc décidé de la rappeler la semaine dernière.. Toujours aucun rappel. La secrétaire m'a pourtant dit que le message lui a bien été transmis.
D'où mon post d'aujourd'hui : Je me sens trahie par ma psy. Je suis assez en colére à l'idée que j'ai pu confier des choses intimes à quelqu'un qui n'a même pas la courtoisie de me rappeller même pour me dire qu'elle ne peut plus m'aider.
Mon post n'a pas d'intérêt majeur, mais c'est un exutoire.
Merci de m'avoir lu !
Fille d'Agar- Messages : 147
Date d'inscription : 07/03/2017
Age : 37
Localisation : Sous la ligne de Kármán (ou alors ?)
Re: Trahie par sa psy
On dirait qu elle est trop chamboulée pour te soigner et son orgueil ne veut pas le reconnaitre
Invité- Invité
Re: Trahie par sa psy
Merci de ta réponse-
Je ne sais pas si je l'ai chamboulé, à part l'unique fois où elle m'a arrêté. J'ai toujours fais très attention à ne pas l'innonder de détails choquant, ni de mes pensées les plus sombre.
Après si tel était le cas, j'accepterais sa position. Mais le fait de ne pas savoir m'insupporte. Je me remets en question, j'en viens même à me dire que je suis une patiente terrible.
Je ne sais pas si je l'ai chamboulé, à part l'unique fois où elle m'a arrêté. J'ai toujours fais très attention à ne pas l'innonder de détails choquant, ni de mes pensées les plus sombre.
Après si tel était le cas, j'accepterais sa position. Mais le fait de ne pas savoir m'insupporte. Je me remets en question, j'en viens même à me dire que je suis une patiente terrible.
Fille d'Agar- Messages : 147
Date d'inscription : 07/03/2017
Age : 37
Localisation : Sous la ligne de Kármán (ou alors ?)
Re: Trahie par sa psy
Les psys ne peuvent pas changer le monde moi y en a un qui m a aider, inciter ou forcer a voir un problème d un autre endroit, c sur qui faut qu il y est de l accroche pour que ça marche
Invité- Invité
Re: Trahie par sa psy
Oui, je comprends. Et je ne pense pas lui demander de changer le monde.
Juste je ne comprends pas pourquoi elle me dit que la porte est toujours ouverte si, en vérité, elle ne l'est pas. D'ailleurs un jour, je lui disais que je trouvais que la thérapie s'étalait dans le temps, elle a pris en exemple une de ses patientes qu'elle connaît depuis 12 ans. Comme pour justifier, que le temps n'était pas un problème.
Peut-être qu'elle a juste dit par convention sociale.. C'est dommage et pas très honnête.
Juste je ne comprends pas pourquoi elle me dit que la porte est toujours ouverte si, en vérité, elle ne l'est pas. D'ailleurs un jour, je lui disais que je trouvais que la thérapie s'étalait dans le temps, elle a pris en exemple une de ses patientes qu'elle connaît depuis 12 ans. Comme pour justifier, que le temps n'était pas un problème.
Peut-être qu'elle a juste dit par convention sociale.. C'est dommage et pas très honnête.
Fille d'Agar- Messages : 147
Date d'inscription : 07/03/2017
Age : 37
Localisation : Sous la ligne de Kármán (ou alors ?)
Re: Trahie par sa psy
Les psys ne sont pas plus honnête que le commun des mortels!
Peut-être qu'elle a juste dit par convention sociale.. C'est dommage et pas très honnête.
Invité- Invité
Re: Trahie par sa psy
Je ne sais pas, si je laisse transparaître dans mes écrits le fait que je considére les psys au delà du communs des mortels. Mais je ne le pense pas.
Par contre, j'ai foi dans une certaine éthique qui dépasse les envies personnelle. Je dois, certainement, me tromper.
Puis, en écrivant je prends conscience qu'il n y a plus aucun intérêt à attendre quelque chose de cette dame. Je ne lui fais plus confiance, si je lui ai accordé un jour.
Par contre, j'ai foi dans une certaine éthique qui dépasse les envies personnelle. Je dois, certainement, me tromper.
Puis, en écrivant je prends conscience qu'il n y a plus aucun intérêt à attendre quelque chose de cette dame. Je ne lui fais plus confiance, si je lui ai accordé un jour.
- :
- Dur de se faire larguer par sa psy
Fille d'Agar- Messages : 147
Date d'inscription : 07/03/2017
Age : 37
Localisation : Sous la ligne de Kármán (ou alors ?)
Re: Trahie par sa psy
Deux éléments me semblent importants, en lien avec tes propos.
Le premier est le caractère obligatoire du respect d'une déontologie de la la part du psychologue. Tout ce qui est dit en entretien reste secret et cela ne souffre aucune exception. C'est un préalable que j'ai posé à notre première rencontre et que j'ai fait confirmer par mon psychologue au CMP. Je l'ai fait également auprès du psychiatre. C'est une question de confiance.
Le second est qu'avec le thérapeute, le courant doit passer. Je le vois pour parler. Au fil du temps, de mes évolutions, des retours sur mes propos, je ne souhaite pas qu'une gêne ou une censure s'installe. Si je ne peux pas m'exprimer librement dans le contexte de l'entretien thérapeutique, je n'en vois pas l'intérêt.
Enfin se poserait pour moi la question des limites entre thérapie et relation personnelle : je ne donnerais pas mon numéro de mobile à mon psychologue ou psychiatre.
Pour moi, tu as bien fait de couper court à la démarche de soin, pour te préserver. Ce qui est dommage, c'est que cette expérience pourrait être un frein pour aborder, si nécessaire, une nouvelle démarche d'accompagnement.
Le premier est le caractère obligatoire du respect d'une déontologie de la la part du psychologue. Tout ce qui est dit en entretien reste secret et cela ne souffre aucune exception. C'est un préalable que j'ai posé à notre première rencontre et que j'ai fait confirmer par mon psychologue au CMP. Je l'ai fait également auprès du psychiatre. C'est une question de confiance.
Le second est qu'avec le thérapeute, le courant doit passer. Je le vois pour parler. Au fil du temps, de mes évolutions, des retours sur mes propos, je ne souhaite pas qu'une gêne ou une censure s'installe. Si je ne peux pas m'exprimer librement dans le contexte de l'entretien thérapeutique, je n'en vois pas l'intérêt.
Enfin se poserait pour moi la question des limites entre thérapie et relation personnelle : je ne donnerais pas mon numéro de mobile à mon psychologue ou psychiatre.
Pour moi, tu as bien fait de couper court à la démarche de soin, pour te préserver. Ce qui est dommage, c'est que cette expérience pourrait être un frein pour aborder, si nécessaire, une nouvelle démarche d'accompagnement.
Gabriel- Messages : 2311
Date d'inscription : 10/12/2015
Age : 52
Localisation : 59
Re: Trahie par sa psy
Je ne connais pas tous les éléments de la fin de cette thérapie, mais de ce que j'en comprends, elle signifiait un relatif mieux-être et ta psy t'a peut-être alors souhaité bonne route, sa porte restant ouverte pour revenir donner de tes nouvelles à l'occasion. Si tel est le cas, rappeler non pas pour ce motif pour un autre réel et sérieux est plus délicat à gérer pour un psy. Cela peut être interprété sur un plan inconscient comme des reproches masqués, même si tes motivations conscientes sont tout à fait légitimes. Toujours est-il que le «transfert» du patient sur le psy ne sera alors plus tout à fait de la même nature… J'ai connu en tant que patient ce cas de figure.
Dernière édition par apprenti surdoué le Lun 29 Mai 2017 - 20:32, édité 1 fois
apprenti surdoué- Messages : 178
Date d'inscription : 15/05/2017
Localisation : Rennes
Re: Trahie par sa psy
T'as pas de bol, tu es tombée sur une incompétente. Pour ton cas au moins.
Qu'envisages-tu désormais ?
M'est avis qu'elle est loin d'avoir tout résolu...
Un psy qui te comprend pas, certes, ça peut arriver, mais un psy qui te renvoie un jugement, comment dire....
Qu'envisages-tu désormais ?
M'est avis qu'elle est loin d'avoir tout résolu...
Un psy qui te comprend pas, certes, ça peut arriver, mais un psy qui te renvoie un jugement, comment dire....
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Trahie par sa psy
Ajouter un mètre entre les visages, le tout pendant 45 minutes, c'était ma première séance avec un psy: la confiance ça se gagne, c'est comme ça que j'ai su que je pouvais avoir confiance en lui
Invité- Invité
Re: Trahie par sa psy
apprenti surdoué a écrit:Je ne connais pas tous les éléments de la fin de cette thérapie, mais de ce que j'en comprends, elle signifiait un relatif mieux-être et ta psy t'a peut-être alors souhaité bonne route
Je pense que c'était ça. Mais, il me semble qu'elle a aussi dit qu'en cas de besoin il ne fallait pas que j'hésite.
apprenti surdoué a écrit: Cela peut être interprété sur un plan inconscient comme des reproches masqués, même si tes motivations conscientes sont tout à fait légitimes. Toujours est-il que le «transfert» du patient sur le psy ne sera alors plus tout à fait de la même nature… J'ai connu en tant que patient ce cas de figure.
C'est intéressant, et j'ai l'impression qu'elle interprète mes sollicitations comme ça ( des reproches post-thérapie). Dans ce cas, la situation est bloquée puisque je ne pourrais la convaincre que j'avais réellement besoin d'un petit coup de pouce de la part de quelqu'un qui m'a accompagné pendant 2 ans. Puis à force, de ne pas me répondre je développe un ressenti négatif vis-à-vis d'elle. Et si un jour, elle me rappele je lui reprocherais/interrogerais son attitude.
Fille d'Agar- Messages : 147
Date d'inscription : 07/03/2017
Age : 37
Localisation : Sous la ligne de Kármán (ou alors ?)
Re: Trahie par sa psy
chuna56 a écrit:Qu'envisages-tu désormais ?
M'est avis qu'elle est loin d'avoir tout résolu...
Mon plan s'élabore au fil de nos échanges. J'hésite entre demander un autre psy dans le même centre, en expliquant de manière frontal, mes réticences à reprendre le suivi avec la même psy. Mais, en me projetant dans cette situation je trouve cela fort inconfortable pour elle. J'ai peur que ça soit un peu de la vengeance de ma part.
Puis la 2 ème solution est que je tempère un peu, que je vive avec mes doutes actuels. Si ça passe, je reprendrais le cours de ma vie, si ça ne passe pas j'essaierais de prendre contact avec un thérapeute qui connaissent un peu les Hpi.
Si je choisis la 2 ème solution, il faudra aussi que je travaille la peur, qu'un futur thérapeute ne soit pas totalement disposé à entendre tout ce que j'ai à dire. Et aussi, qu'il puisse ne plus endosser son attitude bienveillante vis-à-vis de moi sans que je puisse en comprendre l'origine.
Fille d'Agar- Messages : 147
Date d'inscription : 07/03/2017
Age : 37
Localisation : Sous la ligne de Kármán (ou alors ?)
Re: Trahie par sa psy
L'autre fois, j'entendais un psy que j'aime bien dans une conférence dire que ce qui importe le plus, dans une thérapie, c'est la qualité du lien qui se crée, et que le psy puisse avoir un côté rassurant, afin de créer ce lien "sécure".
Si tu ne peux pas te sentir réellement en confiance avec un psy (au bout d'un moment, la confiance ça se gagne, comme dit Be Happy), et bien la thérapie ne sert pas à grand chose.
Si au bout de ces 2 ans, tu es certaine que ça t'a apporté quelque chose, c'est nickel.
Si elle ne répond pas aujourd'hui, il peut y avoir mille raisons, dont le fait qu'elle croit que tu lui fais des reproches, mais également qu'elle n'a pas le temps de s'investir dans toi à nouveau car beaucoup d'autres patients, que ça lui demande beaucoup (les HPI c'est qd même chiant, faut être honnête lol), qu'elle ne peut pas pour raisons personnelles...
ça sert à rien d'interpréter, au final, ptèt juste te faire du mal...
Moi j'ai opté pour le psy libéral, où je paye, logique, mais où je peux choisir. J'ai pas trouvé du premier coup, mais celle que j'ai est vraiment une perle.
Ceci dit, il faut les finances...
Sinon, regarder côté psychiatre, en essayant de trouver qq1 avec une formation qui t'inspire.
Moi c'est l'EMDR, thérapies comportementales et cognitives qui m'intéressaient. J'ai trouvé qu'en psychologue, mais doit bien y avoir des psychiatres qui font ça (tout le monde ne vit pas dans un trou paumé comme moi ^^)
Bon courage en tout cas
Si tu ne peux pas te sentir réellement en confiance avec un psy (au bout d'un moment, la confiance ça se gagne, comme dit Be Happy), et bien la thérapie ne sert pas à grand chose.
Si au bout de ces 2 ans, tu es certaine que ça t'a apporté quelque chose, c'est nickel.
Si elle ne répond pas aujourd'hui, il peut y avoir mille raisons, dont le fait qu'elle croit que tu lui fais des reproches, mais également qu'elle n'a pas le temps de s'investir dans toi à nouveau car beaucoup d'autres patients, que ça lui demande beaucoup (les HPI c'est qd même chiant, faut être honnête lol), qu'elle ne peut pas pour raisons personnelles...
ça sert à rien d'interpréter, au final, ptèt juste te faire du mal...
Moi j'ai opté pour le psy libéral, où je paye, logique, mais où je peux choisir. J'ai pas trouvé du premier coup, mais celle que j'ai est vraiment une perle.
Ceci dit, il faut les finances...
Sinon, regarder côté psychiatre, en essayant de trouver qq1 avec une formation qui t'inspire.
Moi c'est l'EMDR, thérapies comportementales et cognitives qui m'intéressaient. J'ai trouvé qu'en psychologue, mais doit bien y avoir des psychiatres qui font ça (tout le monde ne vit pas dans un trou paumé comme moi ^^)
Bon courage en tout cas
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Trahie par sa psy
les HPI c'est qd même chiant, faut être honnête lol
Je comprends, mais c'est pas juste
Je vais arrêter de m'interroger sur les raisons, ça me fait du mal puis peu importe le résultat est le même..
On verra..
Merci! Bon courage à toi aussi
Fille d'Agar- Messages : 147
Date d'inscription : 07/03/2017
Age : 37
Localisation : Sous la ligne de Kármán (ou alors ?)
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Trahie par sa psy
J'ai "suivi" plusieurs psys.
Pas envie ici de conter mes stories, mais
ouaip, dur dur de se trouver un(e) py adapté(e) .
Il faut que le(a) psy identifie le problème.
Je viens de me situer -clairement- borderline.
J'avais cru que HQI suffisait, vues les conséquences de.
J'avais regardé avec condescendance les autres anayses.
Il se trouve que je suis borderline.
J'ai trouvé tout seul, et confirmé par consultation.
Le/les psy(s) ne m'ont pas aidé à.
Apprendre QUI on est REELLEMENT
est difficile, TRES difficile.
Bisous.
Pas envie ici de conter mes stories, mais
ouaip, dur dur de se trouver un(e) py adapté(e) .
Il faut que le(a) psy identifie le problème.
Je viens de me situer -clairement- borderline.
J'avais cru que HQI suffisait, vues les conséquences de.
J'avais regardé avec condescendance les autres anayses.
Il se trouve que je suis borderline.
J'ai trouvé tout seul, et confirmé par consultation.
Le/les psy(s) ne m'ont pas aidé à.
Apprendre QUI on est REELLEMENT
est difficile, TRES difficile.
Bisous.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Trahie par sa psy
ifness a écrit:
Apprendre QUI on est REELLEMENT
est difficile, TRES difficile.
.
Oui c'est vrai, et ça doit être un soulagement de pouvoir identifier son mal. J'espère que maintenant que tu sais, le soin va être plus facile.
Sinon, peut-être que tu connais déjà cette vidéo mais elle fait résonnance à ton diagnostic
- Spoiler:
- Du coup, je me demande qu'est-ce qui fait pencher le diagnostic vers la maladie borderline ? L'intensité des réactions ?
Sinon, je vous raconte la fin de l'histoire. Hier, j'ai rappelé la secrétaire pour lui demander à parler à un autre psy. Mon ex-psy a refusé et demander à ce que je la rappelles jeudi. Ce que j'ai clairement refusé.. Puisque j'ai doucement l'impression de m'être fait flouer, puis balader.
Je vais donc, aller à la recherche de quelqu'un qui puisse me soutenir ponctuellement. Le temps que je prenne bien mes marques.
Fille d'Agar- Messages : 147
Date d'inscription : 07/03/2017
Age : 37
Localisation : Sous la ligne de Kármán (ou alors ?)
Re: Trahie par sa psy
Elle peut rappeler elle même, aussi, hein...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Trahie par sa psy
Mwarf, l'implicite me semble assez clair. Au final, c'est peu de choses.
Fille d'Agar- Messages : 147
Date d'inscription : 07/03/2017
Age : 37
Localisation : Sous la ligne de Kármán (ou alors ?)
Re: Trahie par sa psy
tout à fait.
Bon courage dans ta recherche
Bon courage dans ta recherche
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Trahie par sa psy
Que veux-tu dire au juste par cette dernière phrase sibylline : « Au final, c'est peu de choses. » ? C’est peu de choses que de te rappeler (ta psy indigne ne se foule pas) ? Ou bien c’est peu de choses que ton cas clinique ? Et quid de cet « implicite » que tu accuses (abusivement) là ? Je n’en vois pas nécessairement un… En tout cas, je rejoins Chuna pour t’inviter à patienter raisonnablement. Car m’est avis que la consigne laissée par ta psy n’est pas forcément une fin de non-recevoir – au contraire, même. Sinon, ton ex-psy se serait jetée sur l’occasion de te confier aux bons soins d’un confrère du CMP, trop heureuse de se libérer du fardeau.Fille d'Agar a écrit:Mwarf, l'implicite me semble assez clair. Au final, c'est peu de choses.chuna56 a écrit:Elle peut rappeler elle même, aussi, hein...Fille d'Agar a écrit:Hier, j'ai rappelé la secrétaire pour lui demander à parler à un autre psy. Mon ex-psy a refusé et demander à ce que je la rappelles jeudi. Ce que j'ai clairement refusé.. Puisque j'ai doucement l'impression de m'être fait flouer, puis balader.
Je vais donc, aller à la recherche de quelqu'un qui puisse me soutenir ponctuellement. Le temps que je prenne bien mes marques.
Pas de malentendu, en dépit de cette entame aux allures possiblement rudes (il paraît que j’ai la dent dure, aujourd’hui, sur le forum!) : je ne prends pas à la légère ta difficulté, dont je peux mesurer la souffrance, de l’intérieur. En effet, je connais très précisément cette situation, que je vis moi-même actuellement. Lundi, ainsi, j’ai passé une cuisante séance avec ma psychologue, dans ce même cadre spécifique d’un CMP. Je vais cette psychologue très régulièrement depuis un an et demi, à raison d’un rendez-vous toutes les deux-trois semaines. Le hic, c’est que ces entretiens ont lieu en fin de matinée (le plus souvent) ou en fin d’après-midi ; et que ma psychologue baille souvent face aux excavations plus ou moins viscérales que je lui soumets… Difficile à dire si ses bâillements sont provoqués par son ennui face à mes confidences, ou bien s’ils sont imputables au fameux « coup de pompe de onze » (nos entretiens se tiennent essentiellement entre 11h15 et midi) – ou à celui du creux de l’après-midi (lorsque, plus rarement, je la vois vers 16h).
Lundi, pire : outre les sempiternels bâillements, j’ai eu la sensation désagréable de perdre mon interlocutrice dans le fatras de mes luxueuses complexités (« problèmes de riche » ; et puis Chuna l’a bien dit, sans ambages et sans auto-complaisance : « les HPI c'est qd même chiant, faut être honnête lol »), la conviction intime d’ennuyer cette pauvre femme, payée (par le contribuable) pour écouter mes turpitudes et, si possible, y réagir, en les commentant et les éclairant avec ses outils thérapeutiques, ses compétences acquises, sa science bien réglée.
Hier, je voyais mon psychiatre (oui, je suis bien suivi, dans ce CMP ! Une désintégration dabrowskienne, ça s’accompagne !), à qui je m’ouvrais encore une fois (la troisième) de ce malaise persistant dans ma relation avec cette psychologue, souvent bon public face à mes élucubrations vétilleuses (elle rit fréquemment et s’amuse clairement avec moi, à essayer de démêler l’écheveau, à me guider prudemment dans cet ouvrage alambiqué que je remets avec pugnacité sur le métier), mais manifestement débordée ou lassée il y a trois jours. Et mon bonhomme de psychiatre, cet homme débonnaire, fin, spirituel et éminemment sympathique, de me dire avec une merveilleuse franchise (ce sont là mes mots – impossible retranscription textuelle, malgré mon hypermnésie – mais le message reste néanmoins fidèlement sien, en essence et en substance) : « Je vais être honnête avec vous – au risque de vous choquer. Vous savez, notre métier consiste en une accumulation de ces séances plus ou moins introspectives, plus ou moins épineuses, avec des patients dont les problématiques sont plus ou moins graves et douloureuses. Et il vous faut bien comprendre que, parfois, du fait-même de cet agencement aléatoire des entretiens, pour peu que vous passiez après un patient au cas plus préoccupant, urgent et dramatique que le vôtre, votre séance et l’attention du psy seront logiquement susceptibles de s’en ressentir, quand la fatigue de ce dernier se fait prégnante, mêlée à d’autres facteurs – parmi lesquels la moindre gravité objective de vos affres personnelles, oui, disons-le avec franchise. Et c’est normal. » Et, en l’occurrence, mon psychiatre, qui me tenait là ce discours honnête, récompensant mon souci d’ouverture que j’avais eu à son endroit, m’avait introduit dans son cabinet, quelques instants plus tôt, me prévenant aimablement, pour excuser son retard, de l’entretien délicat qu’il venait d’avoir avec un patient particulièrement en souffrance, un cas difficile qui avait d’ailleurs exigée le renfort de son assistante sociale… Pas la peine d’en dire davantage pour que je puisse immédiatement intégrer son propos, et être reconnaissant à ce psychiatre d’avoir eu cette belle transparence, quasiment extra-professionnelle – d’homme à homme – pour me rassurer sur un phénomène somme toute banal. Car oui, c’est un fait classique, une contingence basique : la qualité de ces séances proposées (et offertes, par ce précieux principe de la Sécurité Sociale) dans un CMP est fluctuante, comme peut l’être l’humeur et l’attention humaines – et les psys n’échappent naturellement pas à cette règle.
Cela pour dire qu’il ne faut pas hâtivement remettre en question le travail déjà accompli et en cours, simplement parce qu’une séance ou, même, une série de séance, plus ou moins successives, se serait « mal déroulée », nous aurait frustré, décevant nos attentes et notre besoin maladif d’attention et d’écoute – de lien vital, d’un espace pour exister face l’autre.
Je vais me tenir au courant de l’évolution de ta situation, car nos cas sont analogues, et que malgré les explications convaincantes de mon psychiatre et son invitation répétée à reconsidérer mes désirs (capricieux ?) d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte et les oreilles du psy plus compréhensives, plus attentives, plus… complaisantes ?Fille d'Agar a écrit:Mon plan s'élabore au fil de nos échanges. J'hésite entre demander un autre psy dans le même centre, en expliquant de manière frontal, mes réticences à reprendre le suivi avec la même psy. Mais, en me projetant dans cette situation je trouve cela fort inconfortable pour elle. J'ai peur que ça soit un peu de la vengeance de ma part.
Puis la 2 ème solution est que je tempère un peu, que je vive avec mes doutes actuels. Si ça passe, je reprendrais le cours de ma vie, si ça ne passe pas j'essaierais de prendre contact avec un thérapeute qui connaissent un peu les Hpi.
Si je choisis la 2 ème solution, il faudra aussi que je travaille la peur, qu'un futur thérapeute ne soit pas totalement disposé à entendre tout ce que j'ai à dire. Et aussi, qu'il puisse ne plus endosser son attitude bienveillante vis-à-vis de moi sans que je puisse en comprendre l'origine.
Je me retrouve bien dans tes scrupules, en tout cas ; moi aussi, je culpabilise à l’idée de vexer ma psychologue, en lui faisant l’affront de jeter mon dévolu sur un de ses confrères du CMP, ce terriblement « désaveu » – qui n’en est pas vraiment un, puisque la thérapie psychologique n’est pas une science exacte, avec les garanties potentielles que pourrait offrir cette dernière.
Je crois qu’on se mortifie un peu trop dans cette projection catastrophiste, dans cet hypothétique scénario qui verrait nos psys souffrir de notre souhait de rupture. Ne déclinons pas les logiques inhérentes au couple (sentimental) dans la sphère de ce travail, où les affects sont plus pondérés et jugulés.
J’essaie de relativiser cet inconfort passager, en me disant que ce qui se passe dans le confinement d’un cabinet psy est soumis, à mes yeux soucieux, aux mêmes règles et exigences que se qui se passe à l’extérieur. Ainsi, plus généralement, je crains toujours d’ennuyer mes interlocuteurs, comme je crains au moins autant qu’ils ne m’ennuient avec des sujets de conversation dénués d’intérêt à mes yeux. Avec une telle approche (égoïste et égocentrique) de la discussion, pas étonnant que je ressorte frustré de séances où je suis susceptible de perdre la main ou de me voir opposer une résistance, une objection dans mon aspiration pathologique à la sublimation et ma prétention tyrannique au sens.
Je serais curieux de savoir si tu peux ainsi passer d’un psy à un autre, au sein du même CMP. J’ai l’impression que les plannings sont tendus et les modalités moins souples que dans un contexte privé. A ce propos, il faut admettre cette chose, lorsqu’on se heurte à un tel sentiment d’inanité, voire d’innocuité (car une psychanalyse doit idéalement ébranler, faire trembler quelque chose chez le patient, et ne surtout pas être inoffensive, donc), dans le travail amorcé au sein d’un CMP… où l’on ne paie pas. Car, comme on le dit, « payer fait partie de la thérapie ». Est-ce qu’un principe thérapeutique ne se perd effectivement pas là, dans la gratuité des dispensaires ?...
Kadjagoogoo- Messages : 900
Date d'inscription : 15/11/2014
Localisation : Lyon (Dabrowski Point)
Re: Trahie par sa psy
Kadja : c'est pas pasque t'es pas au bord du suicide que tu ne mérites pas une attention aussi poussée que qq1 d'autre merde!
Ça me choque parque que du coup tu minimises presque tes soucis et que tu mérites pas ça !
Qu'un psy puisse ne pas être à 100% de ses capacités de temps en temps ok, mais systématiquement, ben c'est que le courant ne passe pas c'est tout.
On doit être 100% en confiance chez un psy. C'est tout.
Ce qui m'agace le plus, c'est que mou j'ai les moyens de me payer qq1 de compétent. Du coup si le courant passe pas ben je change, Mais vous, vous devez prenez ce qu'on vous impose et c'est tout.
C'est pas juste
Ça me choque parque que du coup tu minimises presque tes soucis et que tu mérites pas ça !
Qu'un psy puisse ne pas être à 100% de ses capacités de temps en temps ok, mais systématiquement, ben c'est que le courant ne passe pas c'est tout.
On doit être 100% en confiance chez un psy. C'est tout.
Ce qui m'agace le plus, c'est que mou j'ai les moyens de me payer qq1 de compétent. Du coup si le courant passe pas ben je change, Mais vous, vous devez prenez ce qu'on vous impose et c'est tout.
C'est pas juste
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Trahie par sa psy
Que veux-tu dire au juste par cette dernière phrase sibylline : « Au final, c'est peu de choses. » ?
Je voulais dire que ce n'est pas bien grave si elle ne me rappeles pas. Après quasi 2 ans passée en thérapie avec cette dame, je doute énormément sur le fait qu'elle n'eut pas rappelé par choix thérapeutique.
Mais ce qui me gêne le plus dans tout ça, c'est le fait qu'elle n'eut pas accepté que je parle à un autre professionnel. C'est dommage et je ne vois pas comment elle peut le justifier, en qualité de travail thérapeutique.
outre les sempiternels bâillements, j’ai eu la sensation désagréable de perdre mon interlocutrice dans le fatras de mes luxueuses complexités
Je veux bien entendre que, nous les Hpi, sommes chiants pour autant cela mérite t-il un tel manque de correction ?
Par rapport aux changements de psy dans un Cmp, je serais mal avisé pour te répondre. Comme indiqué dans mon 1er post, ce n'était pas un Cmp où je consultais mais un centre de ce type mais spécialisé.
J'ai demandé une fois à mon ancienne psy de changer parce qu'en fait je ne voulais pas arrêter mon avancée personnelle durant son congès maternité. Et que sa présence ou une autre m'importait peu mais elle n'a pas accepté. Je ne pourrais t'expliquer la raison puisqu'elle n'a pas motivé son refus.
Est-ce qu’un principe thérapeutique ne se perd effectivement pas là, dans la gratuité des dispensaires ?... Perplexe
Je payais dans ce centre, même si une partie était prise en charge.
Après, je crois que le fait de payer induit la garantie d'une certaine implication du patient/sujet/client dans la thérapie (dans le principe).
Est-ce que quand ce service est gratuit, la personne est moins investit ? J'imagine que cela est très personnel. Puis, dans mon travail nous avons la chance d'avoir une psy qui fait des entretiens clinique pour les personnes que nous hébergeons. Le service est grâcieux et j'ai l'impression que la plupart des patients sont très investis. Je pourrais lui demander son avis, si la question t'intéresse.
. Je vais me tenir au courant de l’évolution de ta situation, car nos cas sont analogues, et que malgré les explications convaincantes de mon psychiatre et son invitation répétée à reconsidérer mes désirs (capricieux ?) d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte et les oreilles du psy plus compréhensives, plus attentives, plus… complaisantes ?
Alors, plusieurs fois lorsque j'étais en thérapie je me suis intérrogé sur le fait d'interrompre la thérapie, pour en reprendre une avec quelqu'un avec lequel j'aurais moins de réticence. Puis, mes sempiternels doutes sont revenus, j'ai considéré que c'était de la fuite. Et je me suis fait la promesse imbécile d'aller jusqu'au bout. Comme si je pouvais distinguer mon bien-être du cheminement de la thérapie comme on me l'imposait. Autant te dire qu'aujourd'hui je le regrette. Car, je pense être réellement au bout de mon parcours de soin mais que j'ai toujours besoin d'un soutien rassurant. Ce que je n'ai pas trouvé, tu l'as compris. Je pense que si j'avais écouté mes ressentis, j'aurais fui cette dame dès lors que j'ai pris conscience que ma confiance en elle était fébrile.
Après, je ne sais pas où tu en es dans ton parcours de soin mais moi je sais que recommencer une nouvelle thérapie ne m'apportera pas. Aujourd'hui, j'entre plus dans la phase du vivre avec (ma sensibilité, mes peurs, mon passé, etc..). J'ai donc surtout besoin d'un soutien ponctuel.
Merci de ton partage!
Dernière édition par Fille d'Agar le Jeu 1 Juin 2017 - 23:46, édité 1 fois (Raison : Faute de goût !)
Fille d'Agar- Messages : 147
Date d'inscription : 07/03/2017
Age : 37
Localisation : Sous la ligne de Kármán (ou alors ?)
Re: Trahie par sa psy
Fille d'Agar, je ne lis pas toutes les réponses, mais... change de psy. Tous ne sont pas très compétents, comme pour tout corps professionnel. Tu es tombée sur qqn se situant manifestement au bas de l'échelle. Et avoir confiance en la personne, c'est capital. Cherche donc un autre thérapeute!
Moi-même j'en ai testé plusieurs au fil des années, et d'obédiences diverses (psychiatre, psychanalyste, psychologue, psychopraticien): il ne faut pas hésiter à switcher!
Moi-même j'en ai testé plusieurs au fil des années, et d'obédiences diverses (psychiatre, psychanalyste, psychologue, psychopraticien): il ne faut pas hésiter à switcher!
Invité- Invité
Re: Trahie par sa psy
Voilà la solution.pholcid a écrit:change de psy
Trouve-toi un psy qui sait se remettre en question et qui est ouvert d'esprit, les autres resteront bloqués vis à vis des questionnements zébresques que tu pourrais te poser.
J'ai connu quelques psys qui se sont refermés sur eux-même parce qu'ils n'arrivaient pas à comprendre/suivre/accompagner certaines pensées. A partir de là, la communication est bloquée (le psy persiste dans une voie sans issue, on se censure etc).
J'ai aussi noté que les psy qui emploient des techniques (ou qui ont une spécialisation) un peu "new age" sont en général ouverts à tout ça. Après, c'est la dose qui fait le poison ; chercher un psy complètement perché n'aidera pas non plus, il me semble.
Pat Redwey- Messages : 85
Date d'inscription : 27/03/2017
Re: Trahie par sa psy
J'entre dans le thème et
en pense beaucoup
J'ai un certain passé (un passé certain)
et ne sais toujours pas à quoi m'en tenir, vers qui me tourner.
Pour résumer :
-Tombé dès l'adolescence dans le chaudron de la psycha, j'ai , au premier tremblement (après 30 ans, disons) contacté des psys.
J'ai trouvé un honnête homme, freudien, psychiatre, compétent, et j'ai fait 14 ans de divan. Il m'a p-ê sauvé la vie, mais...
-Ayant changé de géographie, et chu (mais pas en CHU) dans une addiction, j'ai via un centre suivi une psy, trop "gentille", que j'ai abandonnée.
-J'ai découvert que ma "douance" pouvait être source de mes tracas et questionnements infinis.
NB. C'est pourquoi je suis ici.
C'était exact, partiellement.
Je n'ai pas trouvé de "solution".
Mon "manque-à-être" subsistait, mon désir d'aimer/de savoir aimer
et de créer (créations en cours, en panne, vital!)
alors ?
- j'ai trouvé au hasard d'une émission d'Inter : borderline.
Je m'y suis retrouvé à 100p100. Je consulte vendredi.
Mi-névrose, mi-psychose, borderline.
[b]J'ignore le futur, ne sais ce qui adviendra.
Je ne sais si je tro[uverai solution, même partielle./b]
Bon, je "sais" plein de trucs, mais à quoi bon ?
Pat a raison, mais 30 ans + tard on peut "y être" encore....
Moi, je crois qu'y a qu'l'amour qui compte.(Il donne accès à.)
Mais, "bloqués" comme nous le sommes..... pas facile !
So long.
en pense beaucoup
J'ai un certain passé (un passé certain)
et ne sais toujours pas à quoi m'en tenir, vers qui me tourner.
Pour résumer :
-Tombé dès l'adolescence dans le chaudron de la psycha, j'ai , au premier tremblement (après 30 ans, disons) contacté des psys.
J'ai trouvé un honnête homme, freudien, psychiatre, compétent, et j'ai fait 14 ans de divan. Il m'a p-ê sauvé la vie, mais...
-Ayant changé de géographie, et chu (mais pas en CHU) dans une addiction, j'ai via un centre suivi une psy, trop "gentille", que j'ai abandonnée.
-J'ai découvert que ma "douance" pouvait être source de mes tracas et questionnements infinis.
NB. C'est pourquoi je suis ici.
C'était exact, partiellement.
Je n'ai pas trouvé de "solution".
Mon "manque-à-être" subsistait, mon désir d'aimer/de savoir aimer
et de créer (créations en cours, en panne, vital!)
alors ?
- j'ai trouvé au hasard d'une émission d'Inter : borderline.
Je m'y suis retrouvé à 100p100. Je consulte vendredi.
Mi-névrose, mi-psychose, borderline.
[b]J'ignore le futur, ne sais ce qui adviendra.
Je ne sais si je tro[uverai solution, même partielle./b]
Bon, je "sais" plein de trucs, mais à quoi bon ?
Pat a raison, mais 30 ans + tard on peut "y être" encore....
Moi, je crois qu'y a qu'l'amour qui compte.(Il donne accès à.)
Mais, "bloqués" comme nous le sommes..... pas facile !
So long.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Trahie par sa psy
Bonjour Fille d'Agar
Je rejoins Pholcid et Pat Redwey. "Change de psy."
Un psy qui connait la douance, c'est essentiel pour un bon accompagnement, même ponctuel. Là, tu peux le demander en le contactant ou il y a peut-être sur le forum des contacts de psy connaissant la douance...
Après le feeling et la confiance. Là, en te lisant, je pense que tu peux te faire confiance. Avec cette psy, tu as senti que le courant ne passait pas et ça s'est confirmé.
Je voulais surtout te dire que tu n'as pas à culpabiliser pour l'attitude de ta psy, ni à te remettre en question à cause de son comportement.
Et puis, je pense que c'est assez clair, tu ne dois pas être la première à vouloir changer de psy et elle doit être dans une position délicate au sein de ce centre. Puisqu'elle a l'air d'être incompétente.
Maintenant le plus important, c'est toi.
Si tu ressens le besoin d'un accompagnement ponctuel, n'hésite pas à consulter. Les psy "normalement" sont là pour ça.
Je rejoins Pholcid et Pat Redwey. "Change de psy."
Un psy qui connait la douance, c'est essentiel pour un bon accompagnement, même ponctuel. Là, tu peux le demander en le contactant ou il y a peut-être sur le forum des contacts de psy connaissant la douance...
Après le feeling et la confiance. Là, en te lisant, je pense que tu peux te faire confiance. Avec cette psy, tu as senti que le courant ne passait pas et ça s'est confirmé.
Je voulais surtout te dire que tu n'as pas à culpabiliser pour l'attitude de ta psy, ni à te remettre en question à cause de son comportement.
Et puis, je pense que c'est assez clair, tu ne dois pas être la première à vouloir changer de psy et elle doit être dans une position délicate au sein de ce centre. Puisqu'elle a l'air d'être incompétente.
Maintenant le plus important, c'est toi.
Si tu ressens le besoin d'un accompagnement ponctuel, n'hésite pas à consulter. Les psy "normalement" sont là pour ça.
Franchement, un patient HPI n'est pas plus chiant qu'un autre patient, quel qu'il soit.chuna56 a écrit:les HPI c'est qd même chiant, faut être honnête lol
EnBleuEnNoir- Messages : 169
Date d'inscription : 20/05/2017
Age : 42
Localisation : Paris
Re: Trahie par sa psy
Arrivée dans le topic
En accord avec l'avis : change de psy et ne culpabilise pas .
Il faut être bien avec son psy, pouvoir lui parler à "ta" façon et non pas adapter ton discours à ton psy. Sinon les non-dits, les minimisations, les sous-entendus pas clairs vont entacher ton discours et la confiance : trier ce qu'on dit est nécessaire au début car je pense qu'on a besoin de tester un peu la personne à qui on se livre (est-elle réceptive ? que comprend-t-elle quand je dis telle chose ? Comment sa question est tournée pour rebondir sur ce que je viens de dire ? etc...). Mais ça doit se fluidifier avec le temps, en même temps que la confiance s'installe.
Enfin c'est un avis, et surtout un souhait car personnellement 2 échecs avec des psys. Avancée douloureuse et solitaire et évocation de la zébritude cette année par une rencontre. Depuis je continue mon chemin sans aides, mais parfois c'est dur, j'aimerais bien me confier, être rassurée, avoir des explications, des conseils bref....
En accord avec l'avis : change de psy et ne culpabilise pas .
Il faut être bien avec son psy, pouvoir lui parler à "ta" façon et non pas adapter ton discours à ton psy. Sinon les non-dits, les minimisations, les sous-entendus pas clairs vont entacher ton discours et la confiance : trier ce qu'on dit est nécessaire au début car je pense qu'on a besoin de tester un peu la personne à qui on se livre (est-elle réceptive ? que comprend-t-elle quand je dis telle chose ? Comment sa question est tournée pour rebondir sur ce que je viens de dire ? etc...). Mais ça doit se fluidifier avec le temps, en même temps que la confiance s'installe.
Enfin c'est un avis, et surtout un souhait car personnellement 2 échecs avec des psys. Avancée douloureuse et solitaire et évocation de la zébritude cette année par une rencontre. Depuis je continue mon chemin sans aides, mais parfois c'est dur, j'aimerais bien me confier, être rassurée, avoir des explications, des conseils bref....
Elebora- Messages : 31
Date d'inscription : 29/05/2017
Age : 35
Re: Trahie par sa psy
Demain, je consulte sur Montpellier pour cause de
"borderline".
J'ai pas confiance en les psys.
Je veux plus de psys.
Ni me retrouver seul avec un bouquin qui est censé m'aider.
Je suis désespéré, un peu.
Un peu beaucoup.
Trahi ? Je dirais pas. Mais déçu.
Et seul.
Et seul.
Pat Redwey dit des choses exactes et sensées, me sble-t-il.
Sauf que quand cette putain de solitude s'installe...
Alors bats-toi.
Tant que tu te battras tu vivras.
J'ai un peu cessé de me battre. Et je plonge.
La jeunesse m'a quitté.
C'est peut-être une idée fausse, mais elle me hante, envahit mon âme.
J'ai la sensation que :
c'est foutu.
NB. Me reste la philosophie des Antiques.
"borderline".
J'ai pas confiance en les psys.
Je veux plus de psys.
Ni me retrouver seul avec un bouquin qui est censé m'aider.
Je suis désespéré, un peu.
Un peu beaucoup.
Trahi ? Je dirais pas. Mais déçu.
Et seul.
Et seul.
Pat Redwey dit des choses exactes et sensées, me sble-t-il.
Sauf que quand cette putain de solitude s'installe...
Alors bats-toi.
Tant que tu te battras tu vivras.
J'ai un peu cessé de me battre. Et je plonge.
La jeunesse m'a quitté.
C'est peut-être une idée fausse, mais elle me hante, envahit mon âme.
J'ai la sensation que :
c'est foutu.
NB. Me reste la philosophie des Antiques.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Trahie par sa psy
me demande ce qu'est devenue la mienne tiens
après 8 mois elle a lâché et/ou moi aussi, toujours pas pigé ce qui s'est passé ni pourquoi
bref abandonné je me suis senti
après j'ai vu qu'elle avait arrêté la psy
je suppose que j'en suis aussi la cause par dessus le marché
ou pas ?
bref un désastre partiel car elle m'a sauvé la vie quand même
c'est étrange la vie parfois
après 8 mois elle a lâché et/ou moi aussi, toujours pas pigé ce qui s'est passé ni pourquoi
bref abandonné je me suis senti
après j'ai vu qu'elle avait arrêté la psy
je suppose que j'en suis aussi la cause par dessus le marché
ou pas ?
bref un désastre partiel car elle m'a sauvé la vie quand même
c'est étrange la vie parfois
Invité- Invité
Re: Trahie par sa psy
Des fois, on se sent tellement en détresse, et on attend tellement de la thérapie, du thérapeute, que l'on oublie que c'est un être humain, avec sa vie, ses soucis, donc faillible...
La chute est alors bien plus violente, lors d'un faux pas.
La chute est alors bien plus violente, lors d'un faux pas.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Trahie par sa psy
oui chuna56 en effet , j'étais en détresse profonde quand j'ai commencé , elle a su assumer mais un moment les chaos n'ont pas cessé et elle ne pouvait plus c'est humain, moi non plus d'ailleurs
je lui ai même demandé, j'ai l'impression que c'est trop, que vous lachez prise que je lui ai dit
elle m'a dit non.. en fait c'était oui
humain oui
je lui en veux pas , même si j'ai du passer par une phase super hard presque aussi dangereuse que l'initiale mais seul cette fois
je suppose qu'on ne peux pas mettre tout sur le dos d'une aide de ce type, mais quand on est perdu on prend les mains à disposition
mon parcours de vie est tout sauf classique et banal, tout le monde n'est pas capable de gérer cela, même moi par moment j'y arrive pas..alors les autres
enfin j'ai fini par piger que ces aides finalement étaient limitées pour ce que je dois gérer seul, en fait je ne sais même pas le gérer de toute manière
dans ce brol le surdon est accessoire il ne change rien, ou si peu, ou il explique surtout , je pense que la cause de tous mes maux est bien mon surdon , je ne suis pas certain qu'il ait pu en être autrement d'ailleurs
qui pourrait changer cela ? personne
je m'en suis voulu de lui avoir fait porter une partie de la charge sur ses épaules, je ne le ferai plus avec personne
je suis plus costaud que j epensais, je l'ai compris quand une charge que je considérai comme relativement moyennement lourde s'est avérée hyper lourde pour elle
on se forge aussi , on fait de la résilience, mais en effet on attend des psys une aide qu'ils sont rarement capable de donner
mon premier psy il y a des années s'est endormi
cela peut faire rire, mais on est dans un état de détresse profond quand on voit le manque d'écoute profond
enfin bref
trahi ? pour venir au thème .. non , trahi par moi même en fait, par mon manque de discernement et de vision sur ce que cela pouvait ou pas résoudre
j'ai avancé très vite, plus vite que la moyenne, je franchissais les étapes plus vite qu'elle ne pouvait parfois en imaginer les suites
je sais qu eje peux être usant, je suis surdoué et parfois je vais vraiment très très vite surtout sur les choses complexes
c'est spontané, je réfléchis tout haut, je cause je cause bcp même, et je trouve la solution à la question que j''ai posé deux minutes avant
en fait je me suis demandé un moment si je ne causais pas de peur d'avoir du vide et d'entendre d'autres vérités.. voyez...
je me suis dit alors que j'étais lache ou que quelque chose me faisait très très peur
alors j'ai écouté au lieu de remplir l'espace comme je sais très bien le faire
j'ai été franc , sincère, j'ai bcp pleuré, j'ai compris bcp de choses aussi , très vite, très profonde, j'en étais parfois retourné pendant deux jours le temps que la machine voie une nouvelle voie, et je suis très imaginatif
puis constat que certaines choses ne peuvent pas être changées ou avoir de solutions, la lassitude s'installe et puis en effet un temps c'est terminé
j'avais pas fini mais elle ne pouvait plus m'aider
voilà
je n'ai jamais voulu recommencer cette épreuve, surtout que je ne suis plus en état mental de refaire cela
je suppose que des gens ont des vies plus faciles et c'est tant mieux
moi je fait avec celle que j'ai comme je peux , c'est pas parfait, c'est pas imparfait non plus
et puis moi aussi je suis faillible même si pas souvent, je devrais l'être plus je trouve, je suis trop exigeant avec moi
ou pas assez ?
bref l'idée est de trouver un équilibre avec de l'estime de soi, des projets et une manière suffisamment cool de voir l'avenir
je lui ai même demandé, j'ai l'impression que c'est trop, que vous lachez prise que je lui ai dit
elle m'a dit non.. en fait c'était oui
humain oui
je lui en veux pas , même si j'ai du passer par une phase super hard presque aussi dangereuse que l'initiale mais seul cette fois
je suppose qu'on ne peux pas mettre tout sur le dos d'une aide de ce type, mais quand on est perdu on prend les mains à disposition
mon parcours de vie est tout sauf classique et banal, tout le monde n'est pas capable de gérer cela, même moi par moment j'y arrive pas..alors les autres
enfin j'ai fini par piger que ces aides finalement étaient limitées pour ce que je dois gérer seul, en fait je ne sais même pas le gérer de toute manière
dans ce brol le surdon est accessoire il ne change rien, ou si peu, ou il explique surtout , je pense que la cause de tous mes maux est bien mon surdon , je ne suis pas certain qu'il ait pu en être autrement d'ailleurs
qui pourrait changer cela ? personne
je m'en suis voulu de lui avoir fait porter une partie de la charge sur ses épaules, je ne le ferai plus avec personne
je suis plus costaud que j epensais, je l'ai compris quand une charge que je considérai comme relativement moyennement lourde s'est avérée hyper lourde pour elle
on se forge aussi , on fait de la résilience, mais en effet on attend des psys une aide qu'ils sont rarement capable de donner
mon premier psy il y a des années s'est endormi
cela peut faire rire, mais on est dans un état de détresse profond quand on voit le manque d'écoute profond
enfin bref
trahi ? pour venir au thème .. non , trahi par moi même en fait, par mon manque de discernement et de vision sur ce que cela pouvait ou pas résoudre
j'ai avancé très vite, plus vite que la moyenne, je franchissais les étapes plus vite qu'elle ne pouvait parfois en imaginer les suites
je sais qu eje peux être usant, je suis surdoué et parfois je vais vraiment très très vite surtout sur les choses complexes
c'est spontané, je réfléchis tout haut, je cause je cause bcp même, et je trouve la solution à la question que j''ai posé deux minutes avant
en fait je me suis demandé un moment si je ne causais pas de peur d'avoir du vide et d'entendre d'autres vérités.. voyez...
je me suis dit alors que j'étais lache ou que quelque chose me faisait très très peur
alors j'ai écouté au lieu de remplir l'espace comme je sais très bien le faire
j'ai été franc , sincère, j'ai bcp pleuré, j'ai compris bcp de choses aussi , très vite, très profonde, j'en étais parfois retourné pendant deux jours le temps que la machine voie une nouvelle voie, et je suis très imaginatif
puis constat que certaines choses ne peuvent pas être changées ou avoir de solutions, la lassitude s'installe et puis en effet un temps c'est terminé
j'avais pas fini mais elle ne pouvait plus m'aider
voilà
je n'ai jamais voulu recommencer cette épreuve, surtout que je ne suis plus en état mental de refaire cela
je suppose que des gens ont des vies plus faciles et c'est tant mieux
moi je fait avec celle que j'ai comme je peux , c'est pas parfait, c'est pas imparfait non plus
et puis moi aussi je suis faillible même si pas souvent, je devrais l'être plus je trouve, je suis trop exigeant avec moi
ou pas assez ?
bref l'idée est de trouver un équilibre avec de l'estime de soi, des projets et une manière suffisamment cool de voir l'avenir
Invité- Invité
Re: Trahie par sa psy
En psychologie, toutes les approches ne se valent pas. Et de plus, personne ne peut donner ce qu’il ne possède pas.
Je crois qu’il faut également se faire confiance. Ce n’est pas vrai que parce que la personne a le diplôme, qu’elle a la personnalité et les compétences qui nous conviennent.
Même si je suis zèbre, cela ne veut pas dire que tous les zèbres peuvent être mes amis.
Je crois qu’il faut également se faire confiance. Ce n’est pas vrai que parce que la personne a le diplôme, qu’elle a la personnalité et les compétences qui nous conviennent.
Même si je suis zèbre, cela ne veut pas dire que tous les zèbres peuvent être mes amis.
ManonD- Messages : 71
Date d'inscription : 07/04/2017
Localisation : Longueuil Québec
Re: Trahie par sa psy
C'est un sujet, selon moi, extrêmement complexe, et sensible.
J'en reparlerai ici, si vous le voulez bien.
Je suis allé en consult à Montpellier, et en suis revenu....
Bon : on va dire déçu.
Je sais pas quoi faire, ce soir.
Bon, je sais que j'ai Chuna.
(Chun', ma Chun, ça me fait du bien que tu existes.)
Mais je vais réfléchir.
Tout n'est pas simple, et
il me semble qu'il manque aux psys...la philosophie.
Sauf que leurs tests se veulent scientis,
tandis que la philo ne se revendique que comme "pensée sur le monde",
enfin telle est ma vision.
So long, friends.
With all my love.
J'en reparlerai ici, si vous le voulez bien.
Je suis allé en consult à Montpellier, et en suis revenu....
Bon : on va dire déçu.
Je sais pas quoi faire, ce soir.
Bon, je sais que j'ai Chuna.
(Chun', ma Chun, ça me fait du bien que tu existes.)
Mais je vais réfléchir.
Tout n'est pas simple, et
il me semble qu'il manque aux psys...la philosophie.
Sauf que leurs tests se veulent scientis,
tandis que la philo ne se revendique que comme "pensée sur le monde",
enfin telle est ma vision.
So long, friends.
With all my love.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Trahie par sa psy
Fille d'Agar
trahie? pourquoi, vous aviez un pacte au sang? elle se doit d'être la pour toi ? elle doit faire tout comme tu veux? elle doit t'aider??
doit doit doit doit doit doit...
ben non. elle ne te doit absolument rien. Elle t'aide si tu veux t'aider, pas si tu caprices... elle a le droit d'aller te dire de te calmer si tu te roules par terre (mentalement) en attendant vainement qu'elle te console. Parce que tu n'es PLUS une enfant alors si tu veux lui exprimer tes besoins fais le comme une adulte et la tu verras elle sera la
mais i l se rejoue sans doute uen chose de ton enfance, ici... dont elle n'est que le support (transfert) et elle le sait bien puisqu'elle est psy! a toi de voir... si tu arrivais a surmonter ton ressentiment (ou plutot en faire quelquechose de concret plutot que de la plainte) alors tu vas avancer et apprendre des choses sur toi.
bon courage
trahie? pourquoi, vous aviez un pacte au sang? elle se doit d'être la pour toi ? elle doit faire tout comme tu veux? elle doit t'aider??
doit doit doit doit doit doit...
ben non. elle ne te doit absolument rien. Elle t'aide si tu veux t'aider, pas si tu caprices... elle a le droit d'aller te dire de te calmer si tu te roules par terre (mentalement) en attendant vainement qu'elle te console. Parce que tu n'es PLUS une enfant alors si tu veux lui exprimer tes besoins fais le comme une adulte et la tu verras elle sera la
mais i l se rejoue sans doute uen chose de ton enfance, ici... dont elle n'est que le support (transfert) et elle le sait bien puisqu'elle est psy! a toi de voir... si tu arrivais a surmonter ton ressentiment (ou plutot en faire quelquechose de concret plutot que de la plainte) alors tu vas avancer et apprendre des choses sur toi.
bon courage
Bulle de Puce- Messages : 256
Date d'inscription : 11/03/2017
Age : 58
Localisation : délocalisée
Re: Trahie par sa psy
Ta psy est une connasse comme la plupart des psychologues et surtout des psychiatres !!!
Si tu veux de l aide je suis à ton service
Si tu veux de l aide je suis à ton service
Clems- Messages : 43
Date d'inscription : 21/05/2017
Re: Trahie par sa psy
Pour relancer le sujet,
SI C'EST POSSIBLE?
IL EST BIEN CE SUJET !
LE THEME ET LES T(H)EMOIGNAGES.
OUI, on peut se sentir trahi(e) par son/sa psy.
(J'ai vécu une expé un peu ressemblante).
Mais la démarche psy inclut/induit de tels dysfonctionnements.
PSY : l'individu / la fonction.
On peut écrire un bouquin -un de plus- sur le thème.
Il me semble que la discut' peut/doit se poursuivre, en mettant un peu son ego de côté,
nous ne sommes ici pas psys (pas en exercice, quoi.... )
Perso je vous attends, vous me passionnez.
Bisous, Chuna. I'm still alive.
SI C'EST POSSIBLE?
IL EST BIEN CE SUJET !
LE THEME ET LES T(H)EMOIGNAGES.
OUI, on peut se sentir trahi(e) par son/sa psy.
(J'ai vécu une expé un peu ressemblante).
Mais la démarche psy inclut/induit de tels dysfonctionnements.
PSY : l'individu / la fonction.
On peut écrire un bouquin -un de plus- sur le thème.
Il me semble que la discut' peut/doit se poursuivre, en mettant un peu son ego de côté,
nous ne sommes ici pas psys (pas en exercice, quoi.... )
Perso je vous attends, vous me passionnez.
Bisous, Chuna. I'm still alive.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Trahie par sa psy
Je reviens un peu plus libre de mes ressentiments, le temps aidant..
Je pense qu'effectivement, dès le départ, j'ai senti une attitude "branlante" qui ne m'a pas permis d'être en confiance. La leçon que j'en retire est que j'aurais dû être à l'écoute et aviser selon mes constatations.
Puis, la déception passée je relativise et suis assez contente du chemin que j'ai parcouru. De la balance de mon avancée et d'une rencontre,avec cette psy, qui se finit mal ressort un bilan plutôt positif.
@Zebulon252b Tes propos laissent penser que tu considère être en parti la cause du changement carrière de ta psy mais nous pouvons voir la chose autrement. Peut-être qu'elle n'était plus en adéquation avec son métier, avant ta prise en charge et que c'est pour cela qu'elle n'a plus pu t'accompagner sur la durée. Le déclencheur ne serait donc pas toi mais, plus ses désirs personnels.
@Ifness Bon courage dans ton parcours.
A la première lecture de ton post, je me suis sentie un peu attaquée puis en le relisant j'ai compris pourquoi.
Tout d'abord, non nous n'avions pas de pacte au sang (d'ailleurs le dernier que j'ai fait étant en maternelle avec une amie et nous devions jamais nous quitter : Raté!) mais lorsque j'ai décidé d'arrêter la thérapie elle m'a dit que la porte était toujours ouverte. Et la d'ailleurs mentionné sur le bilan écrit que je lui ai demandé. Alors bien sûr un engagement oral n'est pas très engageant mais pour moi cela a une valeur.
Par rapport au fait d'exprimer ses besoins comme une adulte (d'ailleurs je pourrais dire pas mal de choses par rapport à cette formulation), je pense l'avoir fait en téléphonant et en exprimant clairement mon besoin. Du coup, j'ai un peu dû mal à comprendre ce que tu veux me faire entendre.
Par rapport au transfert et à sa réponse à celui-ci par la non-réponse, je ne vois pas trop le sens. Après l'on peut effectivement mettre du thérapeutique à toutes les sauces mais moi je considère que pour qu'une action soit éducative, il faut qu'elle soit comprise par le récepteur. Ce qui est en l’occurrence pas le cas. Donc, peut-être qu'il y avait une réelle logique thérapeutique derrière mais je ne suis pas assez "devin/télépathe" ou prête pour la comprendre.
Je pense qu'effectivement, dès le départ, j'ai senti une attitude "branlante" qui ne m'a pas permis d'être en confiance. La leçon que j'en retire est que j'aurais dû être à l'écoute et aviser selon mes constatations.
Puis, la déception passée je relativise et suis assez contente du chemin que j'ai parcouru. De la balance de mon avancée et d'une rencontre,avec cette psy, qui se finit mal ressort un bilan plutôt positif.
@Zebulon252b Tes propos laissent penser que tu considère être en parti la cause du changement carrière de ta psy mais nous pouvons voir la chose autrement. Peut-être qu'elle n'était plus en adéquation avec son métier, avant ta prise en charge et que c'est pour cela qu'elle n'a plus pu t'accompagner sur la durée. Le déclencheur ne serait donc pas toi mais, plus ses désirs personnels.
@Ifness Bon courage dans ton parcours.
Bulle de Puce a écrit:Fille d'Agar
trahie? pourquoi, vous aviez un pacte au sang? elle se doit d'être la pour toi ? elle doit faire tout comme tu veux? elle doit t'aider??
doit doit doit doit doit doit...
ben non. elle ne te doit absolument rien. Elle t'aide si tu veux t'aider, pas si tu caprices... elle a le droit d'aller te dire de te calmer si tu te roules par terre (mentalement) en attendant vainement qu'elle te console. Parce que tu n'es PLUS une enfant alors si tu veux lui exprimer tes besoins fais le comme une adulte et la tu verras elle sera la
mais i l se rejoue sans doute uen chose de ton enfance, ici... dont elle n'est que le support (transfert) et elle le sait bien puisqu'elle est psy! a toi de voir... si tu arrivais a surmonter ton ressentiment (ou plutot en faire quelquechose de concret plutot que de la plainte) alors tu vas avancer et apprendre des choses sur toi.
bon courage
A la première lecture de ton post, je me suis sentie un peu attaquée puis en le relisant j'ai compris pourquoi.
Tout d'abord, non nous n'avions pas de pacte au sang (d'ailleurs le dernier que j'ai fait étant en maternelle avec une amie et nous devions jamais nous quitter : Raté!) mais lorsque j'ai décidé d'arrêter la thérapie elle m'a dit que la porte était toujours ouverte. Et la d'ailleurs mentionné sur le bilan écrit que je lui ai demandé. Alors bien sûr un engagement oral n'est pas très engageant mais pour moi cela a une valeur.
Par rapport au fait d'exprimer ses besoins comme une adulte (d'ailleurs je pourrais dire pas mal de choses par rapport à cette formulation), je pense l'avoir fait en téléphonant et en exprimant clairement mon besoin. Du coup, j'ai un peu dû mal à comprendre ce que tu veux me faire entendre.
Par rapport au transfert et à sa réponse à celui-ci par la non-réponse, je ne vois pas trop le sens. Après l'on peut effectivement mettre du thérapeutique à toutes les sauces mais moi je considère que pour qu'une action soit éducative, il faut qu'elle soit comprise par le récepteur. Ce qui est en l’occurrence pas le cas. Donc, peut-être qu'il y avait une réelle logique thérapeutique derrière mais je ne suis pas assez "devin/télépathe" ou prête pour la comprendre.
Fille d'Agar- Messages : 147
Date d'inscription : 07/03/2017
Age : 37
Localisation : Sous la ligne de Kármán (ou alors ?)
Re: Trahie par sa psy
Chuna a évidemment raison.
Ex : je suis allé voir la psy de Montpellier avec un enthousiasme que je savais naïf, parce que quand bien même le RV eût été suivi d'une prise en charge, je me connais désormais trop bien pour ne rien espérer.
Ou bien il me faudrait 2 ou 3 autres vies
Transfert : je connais depuis mon adolescence (quand j'ai lu tout Freud) le principe,
j'y adhère, ne serait-ce que pour "sortir" une nécessaire révolte contre Soi, même si je parle ici a minima,
et je sais (je savais) que je n'ai jamais opéré le moindre transfert en 14 ans de psycha.
D'où un échec, pas total, mais néanmoins échec, de la cure.
Je SAIS que cet échec est dû proba à ma "douance", et à ma trop bonne connaissance des process psycha. J'ai intellectualisé et philosophé à outrance, et comme mon psy était quelqu'un qu'on pouvait difficilement détester...
Bon, le temps a fait simplement son oeuvre. Le temps.
Avec la mort, la mort des personnes qu'on aima, qu'on haït jadis, l'amour et la haine se sont transmutées en une douce mélancolie un peu funèbre.
Quant au sujet du fil, oui, je conçois qu'on puisse se sentir trahi(e), mais la relation patient/psy est tellement dans l'affect et l'attente que...
J'espère apporter quelque chose à ce fil.
Ex : je suis allé voir la psy de Montpellier avec un enthousiasme que je savais naïf, parce que quand bien même le RV eût été suivi d'une prise en charge, je me connais désormais trop bien pour ne rien espérer.
Ou bien il me faudrait 2 ou 3 autres vies
Transfert : je connais depuis mon adolescence (quand j'ai lu tout Freud) le principe,
j'y adhère, ne serait-ce que pour "sortir" une nécessaire révolte contre Soi, même si je parle ici a minima,
et je sais (je savais) que je n'ai jamais opéré le moindre transfert en 14 ans de psycha.
D'où un échec, pas total, mais néanmoins échec, de la cure.
Je SAIS que cet échec est dû proba à ma "douance", et à ma trop bonne connaissance des process psycha. J'ai intellectualisé et philosophé à outrance, et comme mon psy était quelqu'un qu'on pouvait difficilement détester...
Bon, le temps a fait simplement son oeuvre. Le temps.
Avec la mort, la mort des personnes qu'on aima, qu'on haït jadis, l'amour et la haine se sont transmutées en une douce mélancolie un peu funèbre.
Quant au sujet du fil, oui, je conçois qu'on puisse se sentir trahi(e), mais la relation patient/psy est tellement dans l'affect et l'attente que...
J'espère apporter quelque chose à ce fil.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
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