Nos amis les bêtes

Ceci dit, des fois, on voit des prédateurs recueillir des bébés proies, l'instinct foire, c'est le maternel qui se met en route.
Perso ça m'attendrit pas, je sais que ça se finit toujours mal...

C'EST les hormones, les odeurs, éventuellement les pleurs qui transforment les animaux. Ainsi ces trois lions qui ont secouru une gamine qui fuyait devant un groupe d'hommes. Ils ont fait fuir ses agresseurs et l'ont surveillée jjusqu'à l'arrivée des secours.
Le pic d'hormones lors de la mise bas a incité une chatte à adopter des poussins qui venaient d'élore. C'est arrivé en cet étrange pays d'Irlande

Pour les amoureux des chats, un très beau film/documentaire que je viens de découvrir.

Science Tips a écrit:2016, cap York (Australie). Assis au pied d’un arbre, Robert Heinsohn bat la mesure. Face à lui, un musicien tout de noir vêtu, maquillé de rouge et crête fièrement dressée, fait danser la forêt au doux son des percussions. Le biologiste a bien de la chance, il a le droit à un concert privé…

Mais quelle est donc cette rock-star qui se produit dans une forêt perdue au nord de l’Australie ?

Eh bien, il s’agit… d’un oiseau ! Un mâle cacatoès noir (Probosciger aterrimus), pour être précis.

Le cacatoès noir est un perroquet, l’un des plus grands représentants de son espèce, puisqu’un mâle adulte peut faire jusqu’à 70 cm.
Mais il s’agit surtout du seul animal au monde, en dehors de l’homme, capable de faire de la musique en fabriquant lui-même ses propres instruments !

En guise de baguette de batterie, il utilise de petites branches qu’il effeuille avec soin, ou des coques de graines qu’il casse à l’aide de son bec.

Puis, l'instrument fermement maintenu entre ses pattes ou dans son bec, le cacatoès entonne gaiement sa partition, frappant troncs ou branches d’arbres creuses. La musique ainsi produite peut s’entendre à une petite centaine de mètres à la ronde.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le cacatoès noir a le rythme dans les plumes.

D’ailleurs, chaque individu a son propre style : certains entonnent des rythmes lents et constants, tandis que d’autres préfèrent un style plus rapide, ajoutant des variations de-ci de-là… Autant dire qu’il y en a pour tous les goûts.

Et c’est tant mieux, car ces rockeurs ont leur public : les femelles cacatoès. Elles semblent particulièrement apprécier ces percussions rythmées. Les musiciens humains ont peut-être du mouron à se faire…

Joyeuse fête de la musique !

www.sciencetips.fr

Spoiler:

Parfois les animaux sauvent des humains.

Moi aussi j'aime trop les animaux!!! même plus que les enfants ( je préfère même avoir des animaux).
Je suis fascinée tout le temps devant leurs comportements, leurs regards, tout petit…
Mais je trouve ça un peu enfantin aussi, en société j'essaye de le cacher.
Comment nous pouvons partager les photos de nos bêtes?

Merci Zarbitude, cette vidéo est vraiment super sympa. C'est une race ces chats au pelage "pie" gris et blancs ? Il y en a un qui passe dans le jardin ici .

J'adore le chien qui ramène le chat à la maison !

(Le mien fait comme le chaton au tout début, sauf que c'est carrément encombrant)

Invité a écrit:Pour les amoureux des chats, un très beau film/documentaire que je viens de découvrir.

Je l'ai vu il y a peu, il est très bien.
J'ai beaucoup aimé la personne qui explique comment s'occuper des chats l'a aidé, et dit que les chats, ça vous refait tomber amoureux.

siamois93 a écrit:Merci Zarbitude, cette vidéo est vraiment super sympa. C'est une race ces chats au pelage "pie" gris et blancs ? Il y en a un qui passe dans le jardin ici .

Je pense qu'il s'agit soit d'un chat de gouttières ou d'un Européen Shorthair mais je ne parviens pas à les différencier. Souris....heu sorry :-))

Je suis sensible à la bienveillance entre espèces, que ce soit celle d'un prédateur envers une proie potentielle ou de l'animal vers l'humain quand ce dernier est en difficulté, parmi les cas qu'on trouve souvent rapportés. Mais je suis tout aussi impressionné par des comportements qu'on pourrait appeler égoïstes de la part des animaux, quand il s'agit de leur intérêt bien compris, voire même de leur capacité à jouer de leurs avantages physiques ou intellectuels. Qu'il s'agisse de bienveillance ou d'intelligence, c'est avant tout le niveau de conscience qui m'intéresse, qui peut se comprendre aussi bien sur un plan intellectuel que sur un plan moral.

Ainsi concernant ce qui est rapporté dans cet article : Un perroquet utilise un assistant vocal pour passer des commandes.

C'est Colette qui par sa plume m'a fait découvrir plus jeune son amour des chats, je suis amoureuse de cet animal, mythologique, énigmatique, fascinant à observer, quand je crois tout savoir sur eux, j'en apprends encore. Ils m'enseignent la patience, d'aimer sans étouffer, d'écouter mes besoins, de me poser....

Et oui chez moi j'ai les 4 fantastiques bon ok ils ne feront pas peur au surfeur d'argent

Kevin Richardson, en Afrique du Sud.

En ce moment au ciné il y a «Mia et le lion blanc».

Récemment j'étais chez une amie, assise à côté d'un chien qui lui avait été confié. Je tenais sa patte dans ma main. Tout d'un coup il a vivement tourné la tête, vu la chose, et s'est immédiatement levé pour venir me faire fête. J'ai été très émue et très touchée.

Le chacal doré.

Je dépose ça ici, j'y reviendrai.

Il y a un an il y avait un article sur ce sujet dans Terre Sauvage.
Sait-on de qui il prend la place ? Est-il en concurrence avec nos renards ? Je n'en ai pas vu mention dans l'article de FNE.

Possible, mais aussi possible qu'il se arrive dans une niche écologique vide...
On chasse les renards, encore (légalement ou pas).

Vous n'avez pas le monopole du coeur :

On dirait un oiseau quand il nage

Salut !

Il y aurait tant à dire sur ce sujet...

Mais je crois que j'ai envie de parler des livres qui m'ont marqué et qui racontent des "vengeances" de la part des animaux.

Sans me positionner du côté de l'animal (je n'en suis pas un et je ne vis pas ces traitements de la part des hommes, donc "je ne saurais jamais") je peux dire que je suis sensible à ces fictions qui expriment l'intelligence des animaux, leur capacité de compréhension et peut-être aussi, l'expression d'une forme de rébellion ou en tout cas, de conscience complexe face à la mort, à la maltraitance, à une "vie contrariée", etc.

Les fictions qui m'ont marquée, donc :
- Sales bêtes - de roald Dahl ;
- Le rat de Venise - de Patricia Highsmith.
Ces deux livres racontent des vengeances d'animaux et d'arroseurs arrosés.

D'un style différent, plus politique et qui questionne à travers la fiction le rapport au vivant, au respect... Il y aussi La ferme des animaux - de George Orwell.

Et ce livre que j'ai trouvé sensible, émouvant, qui n'est pas de la fiction et qui interroge, qui fait des propositions pour l'avenir, qui partage une façon possible d'être en lien avec les animaux.
https://www.fredericlenoir.com/essais/lettre-ouverte-aux-animaux/

Je ne crois pas qu'il y ait une réalité dans la vengeance observée des animaux. Plus l'expression d'un ras le bol.
La vengeance me parait vraiment humaine, et préméditée. Ce que la plupart des animaux ne savent pas faire. Par contre, qu'ils soient capables de s’engouffrer dans une brèche le jour où ils en voient une, oui, ça j'y crois bien !

Tu te rappelles d'histoires particulières ?

Chuna a écrit:
La vengeance me parait vraiment humaine, et préméditée.

Je pense comme toi que les animaux ne se vengent pas.
Ce que j'apprécie avec ces histoires de vengeances d'animaux (qui sont de pures fictions !) c'est qu'elles mettent en lumière à leur manière une complexité dans leur rapport à la vie, à la mort, au lien qu'ils ont entre eux et avec nous, qui n'est pas toujours vue ou reconnue.

Chuna a écrit:Tu te rappelles d'histoires particulières ?

Dans la vraie vie ?
Eh bien une vache m'a foncé dessus une fois mais je ne pense pas qu'elle se vengeait car je ne lui avais rien fait, je passais juste au loin dans "son" champ.

Et toi, avec les chevaux ?

J'ai pas d'histoire de vengeance en tête. Mais l'idée vague d'avoir vu un cheval profiter d'une faille du maltraitant pour l'attaquer et le mordre.
ça peut passer pour de la vengeance, c'est plus de l'opportunisme, mais le résultat est le même ^^

Pour les chats, on se demande plus.

Un de mes meilleurs potes a une grosse minette qui d'emblée n'a pas pu me saquer. Ce fut réciproque. La petite princesse chouchou gâtée qui supporte pas de partager son espace vital
Et genre dans le dos du pote, on se foutait des beignes (en fait, on s'emmerdait mutuellement, sans se faire mal, quoique, fallait que je fasse gaffe à ses griffes, saloperie ^^)
J'ai jamais compris comment lui, véto, ne pouvait pas voir que la duchesse était obèse. L'amour rend aveugle, comme on dit...

Dans le même style, le gros lardon de ma meilleure pote. J'arrive chez elle, je le rencontre. Je le connaissais par photo depuis presque sa naissance. Réflexe : je me penche, je l'attrape dans les bras. Il dit rien. Et là, la copine hurle (presque) non!!!! Pose le !!! oké, je le pose. Il aime pas ça. Ah, oké.
On a passé le reste de mon séjour à s'emmerder, jouer, je le prenais dans le dos de la copine, il adorait ça, en fait, et venait tout le temps me chercher ^^


Clairement, je vois les animaux comme je vois un humain : une personnalité à part entière. Des avec qui ça colle plus ou moins bien. Mais vraiment pas juste un animal.
C'est rigolo en fait d'anthropomorphiser, tant que c'est pour rigoler. ça me dérange pas en tout cas dans mes relations avec mes bêtes. Ils savent très bien s'exprimer et se faire comprendre, dans l'autre sens, ça peut être parfois plus compliqué, quand la bestiole n'a pas forcément envie.
Globalement, c'est harmonieux.
Et vital pour moi.

Les animaux se vengent.
Si un animal est assez "intelligent" pour se souvenir de toi "en bien", et te faire la fête, il est assez intelligent pour se souvenir de toi "en mal", et selon l'endroit, l'opportunité, ne pas hésiter à provoquer la confrontation.

Je l'ai vécu avec des singes, des mainates, des perroquets, mais aussi des gros chats, des chevaux, ou plus improbable, un poulpe.



Et il y a quantité d'histoires concernant les tigres, et les éléphants.

Si l'animal à de la mémoire, et qu'il est puissant, il faut mieux être un copain.

On parle de vengeance d'éléphants des dizaines d'années plus tard, j'y adhère sans avoir de preuve mais ça doit pouvoir se trouver. Si un éléphantologue distingué me dit que c'est une légende , j'y croirais déjà moins.

Si ça vous plait d'appeler ça vengeance, ma foi...

Par contre j'avais rien fait au singe qui m'a piqué mes lunettes pour me déstabiliser et aussitôt m'a piqué mon passeport dans ma poche de chemise.

Chuna a écrit:Si ça vous plait d'appeler ça vengeance, ma foi...

Tu préfères quoi....représailles, rétorsion ?

Pabanal a écrit:Par contre j'avais rien fait au singe qui m'a piqué mes lunettes pour me déstabiliser et aussitôt m'a piqué mon passeport dans ma poche de chemise.

Hummm, Bali, Ubud ?

En Afrique. Je ne connais pas l'Asie ni les Amériques.

La vengeance implique de la préméditation. Et ça la plupart des animaux n'en sont pas capables. Certaines bestioles pê (singe, éléphants) mais j'en suis vraiment pas persuadée.
Qu'ils aient ensuite qq1 dans le pif car il lui a fait du mal, oui bien entendu. Qu'ils l'agressent à cause du mauvais souvenir, oui, mais qu'il y ait préméditation, non. ça c'est purement humain.

Chuna a écrit:La vengeance implique de la préméditation. Et ça la plupart des animaux n'en sont pas capables. Certaines bestioles pê (singe, éléphants) mais j'en suis vraiment pas persuadée.
Qu'ils aient ensuite qq1 dans le pif car il lui a fait du mal, oui bien entendu. Qu'ils l'agressent à cause du mauvais souvenir, oui, mais qu'il y ait préméditation, non. ça c'est purement humain.

Tu penses quoi des animaux qui piègent pour chasser ?

Tu crois qu'une araignée réfléchit à la façon de faire sa toile ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Canon_de_Morgan

Clairement, un animal ne va pas traquer un humain qui lui a fait du mal. Là où l'humain va élaborer tout un scénario pour se venger.
La bestiole va faire du mal parce qu'il n'aime pas l'humain (ou l'autre bestiole d'ailleurs), il va se rappeler de l'élément désagréable qu'il a subi (surtout un éléphant), mais il va pas se venger pour compenser un désagrément.
Les processus cérébraux mis en œuvre sont clairement différents entre l'humain et la bestiole.

Apprentissage par renforcement positif.

Chuna a écrit: Ils savent très bien s'exprimer et se faire comprendre, dans l'autre sens, ça peut être parfois plus compliqué, quand la bestiole n'a pas forcément envie.
Globalement, c'est harmonieux.
Et vital pour moi.

Les animaux ont toujours fait partie de ma vie aussi.
Enfant j'ai parlé très spontanément aux adultes qui m'entouraient de ce lien que j'avais avec eux, beaucoup se sont moqués ou m'ont asséné des poncifs, du coup j'ai gardé certaines choses pour moi et c'est pas si souvent que je peux les partager.
Les animaux eux, reçoivent bien le message. Plus d'une fois des gens m'ont dit "mais je comprends paaaas, d'habitude il/elle ne fait jamais çaaaa".
Je pense qu'ils comprennent vite que je ne leur ferait pas de mal, qu'ils auront des câlins, que s'ils n'en veulent pas je m'en sentirais pas offensée ni ne leur courrais après, qu'ils m'intéressent vraiment, que je ne les vois pas comme des peluches à étouffer sans retenue ou de vulgaires machins sous-estimables.
Je les regarde avec intérêt, je vais vers eux et les laisse venir avec curiosité, je les traite en égal. Pas en égal sur le plan humain, en égal sur le plan de la valeur.

J'ai plein d'histoires de rencontres avec des animaux.
J'en ai aimé certains, profondément, nous avons partagé la vie ensemble.
Ils m'ont exaspérée, mise en colère, attendrie, émue, fait rire à m'en rouler par terre.
Ils me manquent encore des années après leur disparition.
Pour d'autres ça a été des rencontres brèves, parfois marquantes.

Parmi les poncifs (c'est embêtant les poncifs parce que ça empêche la discussion), il y a l'idée selon laquelle "on" aime les animaux parce qu'ils ne nous renvoient rien, contrairement aux humains.
Je n'ai pas cette expérience là avec nos ami.e.s les bêtes.
Il y a des aspects de moi que j'ai découvert avec les animaux, pas toujours les meilleurs aspects d'ailleurs, et je trouve que c'est bien le signe et le terreau des rencontres, découvrir l'autre et se découvrir soi, dans sa complexité.

Il y a deux chiens qui m'ont particulièrement marquée.
Avec le deuxième, j'ai cru que je retrouverai ce que j'avais vécu avec le premier et ça n'a pas du tout été le cas.
J'ai été déstabilisée au début, je me sentais empruntée, je n'arrivais pas à "marcher" dans cette histoire avec lui et j'étais un peu paumée.
Face à ce constat, assez rapidement j'ai balayé le "connu" et me suis laissée aller en attendant voir.
On a vécu des choses, tous les jours.
Et petit à petit j'ai commencé à comprendre qui il était, à savoir un toutou en tous points différent de son prédécesseur.
Ca a été à la fois tout à fait décevant et extraordinaire.
Je me souviens de la fois où il a compris qu'il allait rester avec moi.
Quelque chose a complètement changé dans son comportement.
Il s'est mis à me regarder d'une autre façon, avec des attentes qu'il n'avait pas jusque-là.
Ses yeux plein d'attentes, c'est quelque chose qui m'a pesé parfois, quand je voulais être "tranquille".
Mais c'est ce que j'aime, avec les gens comme avec les animaux : avec l'autre, tu n'es jamais tranquille, et c'est le mieux qui puisse arriver dans une vie.

Ils nous renvoient une image crue de nous Même, sans jugement.
Ça j'apprécie.

Et ce renvoi d'image, vous en pensez quoi ?
Moi, je trouve qu'on est pas si différent...



Des gorilles posent spontanément pour le selfie avec les rangers qui les ont sauvés petits.

Je trouve que eux n'ont pas détruit la planète.

Ca me rappelle  à Tamanraset j'avais rencontré des jeunes français qui voulaient  traverser le bac à sable, parmi eux il y en avait un qui voulait aller travailler dans une réserve. Je n'ai jamais vu quelqu'un avoir un tel feeling avec les animaux, il les attirait : il se mettait assis par terre à deux mètres d'oiseaux et il les regardait et très peu de temps après ils venaient le voir de très près. Ces copains disaient que c'était habituel pour lui.

Chuna a écrit:La vengeance implique de la préméditation. Et ça la plupart des animaux n'en sont pas capables. Certaines bestioles pê (singe, éléphants) mais j'en suis vraiment pas persuadée.
Qu'ils aient ensuite qq1 dans le pif car il lui a fait du mal, oui bien entendu. Qu'ils l'agressent à cause du mauvais souvenir, oui, mais qu'il y ait préméditation, non. ça c'est purement humain.

Je connais une petite chienne, âgée, et pas du tout agressive, très aimée par ses maîtres, bien incapables de lui faire du mal, qui, après qu'on l'eût empêchée de faire quelque chose qu'elle avait envie de faire, s'est vengée en faisant ses besoins sur leur lit.

Et des chiens qui se sentent coupables aussi, d'ailleurs, quand on rentre à la maison, s'ils ont pissé, on le voit de suite dans leurs yeux.

Franchement, arrêtez de porter des intentions humaines aux animaux, ils méritent vraiment mieux, je vous jure.

Ils sont bien plus fascinants en tant qu'animaux, avec une intelligence bien à eux, et des comportements extraordinaires même si pas humains.
Apprenez à les connaître vraiment. Ye de supers livres d'éthologie qui expliquent tout bien.

Désolée mais si ça m'agace, c'est parce que l'incompréhension mène trop souvent les proprios à punir injustement les bestioles.
Le chien, il est pas capable de savoir qu'il a pissé ya 2h, mais il sait que quand ça sent la pisse, le maître gueule voir frappe après lui avoir mis le nez dedans. Et ça c'est de la maltraitance.
Un chien frustré peut être déboussolé et ne pas pisser où il le faut, ou vouloir marquer le territoire pour décharger sa frustration, mais pas se venger pour faire du mal à son maître.

Je connais des chats qui, quand tu sors la valise pour partir en voyage, vont pisser soir dans la valise, soit sur le lit des maîtres.
Mais attention, pas quand tu sort la valise pour la bouger de place, non, seulement quand tu la prend pour partir quelques jours / semaines en vacances.

Histoire de marquer le coup et de dire "tu m'as déjà abandonné par le passé et du coup, je vais me venger."

Expérimenté...bien plus qu'une fois.

Il me semble que les animaux qui sont régulièrement en contact avec des humains apprennent des comportements spécifiques aux humains et développent une "autre" intelligence.

Chuna a écrit:
Le chien, il est pas capable de savoir qu'il a pissé ya 2h, mais il sait que quand ça sent la pisse, le maître gueule

J'ai les mêmes connaissances, le chien n'est pas capable d'associations complexes comme l'humain, il peut associer deux idées mais pas des combinaisons, d'où le conditionnement à la pavlov pour l'éducation.
Il a généralement une forte empathie, d'où sans doute l'appellation "le meilleur ami de l'homme" ainsi que son "air coupable" quand il a fait une bêtise et qu'il en a conscience.
Il en a conscience non pas parce qu'il sait - association d'idées et souvenir de sa connerie du jour - mais parce qu'il sent et voit - contagion émotionnelle et réaction à la tête que fait son maître.
Les chiens sont hyper-réceptifs aux attitudes corporelles et au non-verbal.

Chuna a écrit:Tu crois qu'une araignée réfléchit à la façon de faire sa toile ?

Et bien moi, je me suis souvent posé la question! Quand on voit la taille de certaines toiles rapportée à celle de l'araignée, quand on observe les angles réguliers, le "tissage circulaire", l'incroyable aptitude de la bête à fixer solidement sa structure à des angles et autres aspérités improbables avec succès... Nous, soit disant "êtres supérieurement intelligents", on serait bien incapable d'en faire autant avec toute une batterie d'outils de mesure...

Chuna a écrit:Tu crois qu'une araignée réfléchit à la façon de faire sa toile ?

On peut imaginer qu'elle ne réfléchit pas, et que donc on peut lui donner des substances connues pour être psycho-actives et qu'il n'y aura PAS de différence dans l’exécution de la toile..

Je prends les paris... En passant, vous savez quel est l'animal souvent utilisé pour simuler les effets d'une drogue / médicament sur l'être humain  ?

C'est...:

Je ne suis pas sur que les substances psychoactives touchent un cortex préfrontal que ces animaux ne possèdent pas. Elles doivent toucher tout le système nerveux, un y compris celui qui gère l'appareil sensomoteur en modifiant la chimie des neurotransmetteurs, et ceci suffit à expliquer cela...

ludion a écrit:Je ne suis pas sur que les substances psychoactives touchent un cortex préfrontal que ces animaux ne possèdent pas. Elles doivent toucher tout le système nerveux, un compris celui qui gère l'appareil sensomoteur en modifiant la chimie des neurotransmetteurs, et ceci suffit à expliquer cela...

Je le pense aussi.

Tout dépend de ce que l'on entend par "intelligence". En effet, si l'on pose comme condition sine qua non pour qualifier un être vivant "d'intelligent" la possession d'un système nerveux central organisé selon une anatomie de type cortex cérébral , alors on peut considérer comme "non intelligentes" bien des espèces vivantes.

Si en revanche, on considère comme une intelligence la capacité d'adaptation à un environnement et à ses changements alors l'angle de vue se modifie et il n'est pas stupide de considérer qu'une araignée puisse être intelligente.

Pour ma part, après avoir pu observer un certain nombre de sujets avec cortex réagir de manière totalement inadaptée et faire ce que j'oserais nommer des "sacrées conneries " je m'interroge

Je te rejoins Lotophage. il semble bien que l'évolution ait prévu de donner à tous les êtres vivants un minmium d'équipement pour que ces derniers aient un moyen de survivre en s'adaptant au milieu.

La partie reptilienne (ou paléocortex) du cerveau, par exemple, chez les mamifères qui supporte les fonctions vitales de l'organisme : respiration, température, reproduction, alimentation et comportements de survie (fuite, agression...).