Pourquoi ce n'est jamais assez ?
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Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Difficultés zébresques
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Pourquoi ce n'est jamais assez ?
Je trouve que la réalité est difficile à vivre, parfois (souvent) plate, moche, répétitive, médiocre (à compléter...) Le quotidien est parfois pesant : devoir subir toutes ses choses dénuées de sens, je voudrais que TOUT soit « utile » je ne trouve pas d'autre mot, mais je ne sais pas comment dire. (En plus je me rend bien compte que c'est une plainte franchement mineure, horriblement egoiste, mais bon tant pis, je voulais quand même avoir vos avis là dessus).
Pourtant c'est le lot de tous (j'ai le sentiment que les autres ne ressentent pas ça autant, ils semblent -je ne dirais pas satisfaits, mais en tout cas ils l'acceptent plus facilement) mais dès fois j'ai vraiment l'impression d'être une handicapée du compromis, comme si je ne pouvais pas juste accepter que certaines choses soient comme ça, par exemple : faire les courses toutes les semaines ; devoir attendre une réponse, attendre que les gens aient finis, répéter les mêmes choses.. Peut-être que les zèbres ont des attentes démesurées par rapport à ce qu'est capable d'apporter la vie, les gens etc ??
J'ai l'impression que les choses, si bien soient-elles ne sont jamais à la hauteur de nos attentes, nos espérances. On en veux toujours plus, ce n'est jamais « assez ». Est-ce le retour de bâton du « trop » qui caractérise le zèbre ? Comme si le zèbre si habitué aux émotions fortes ne pouvait pas se satisfaire de choses en demi-teintes... Une addiction aux émotions ?
D'un autre côté, ça ressemble aussi à une sorte d'insatisfaction chronique, ou à une impossibilité à combler un besoin d'idéal, d'atteindre une certaine perfection dans la vie en général ; ou même à une difficulté à être rassasié.
Mais bon même si j'ai souvent l'impression d'attendre quelque chose, je suis totalement incapable de perdre tout espoir.
Vous ressentez ça ? J'attends (encore!) vos impressions, avis, sentiments tout quoi
Et désolée pour tout ça en vrac, premier topic (c'est pas une excuse, je sais)
Pourtant c'est le lot de tous (j'ai le sentiment que les autres ne ressentent pas ça autant, ils semblent -je ne dirais pas satisfaits, mais en tout cas ils l'acceptent plus facilement) mais dès fois j'ai vraiment l'impression d'être une handicapée du compromis, comme si je ne pouvais pas juste accepter que certaines choses soient comme ça, par exemple : faire les courses toutes les semaines ; devoir attendre une réponse, attendre que les gens aient finis, répéter les mêmes choses.. Peut-être que les zèbres ont des attentes démesurées par rapport à ce qu'est capable d'apporter la vie, les gens etc ??
J'ai l'impression que les choses, si bien soient-elles ne sont jamais à la hauteur de nos attentes, nos espérances. On en veux toujours plus, ce n'est jamais « assez ». Est-ce le retour de bâton du « trop » qui caractérise le zèbre ? Comme si le zèbre si habitué aux émotions fortes ne pouvait pas se satisfaire de choses en demi-teintes... Une addiction aux émotions ?
D'un autre côté, ça ressemble aussi à une sorte d'insatisfaction chronique, ou à une impossibilité à combler un besoin d'idéal, d'atteindre une certaine perfection dans la vie en général ; ou même à une difficulté à être rassasié.
Mais bon même si j'ai souvent l'impression d'attendre quelque chose, je suis totalement incapable de perdre tout espoir.
Vous ressentez ça ? J'attends (encore!) vos impressions, avis, sentiments tout quoi
Et désolée pour tout ça en vrac, premier topic (c'est pas une excuse, je sais)
Joanita- Messages : 68
Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 34
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
hello Yaya !
Ce n'est jamais assez pour moi non plus, en qualité et/ou en quantité (plus souvent en qualité d'ailleurs)....
Je crois que ça fait partie de la nature zébrée !!!
Si d'autres forumeurs veulent bien te répondre ils diront peut-être la même chose....
J'attends aussi leurs impressions, en tant que nouvelle zèbre du coin, j'ai tellement de questions sans réponse !!!
Ce n'est jamais assez pour moi non plus, en qualité et/ou en quantité (plus souvent en qualité d'ailleurs)....
Je crois que ça fait partie de la nature zébrée !!!
Si d'autres forumeurs veulent bien te répondre ils diront peut-être la même chose....
J'attends aussi leurs impressions, en tant que nouvelle zèbre du coin, j'ai tellement de questions sans réponse !!!
Licorne- Messages : 30
Date d'inscription : 10/06/2011
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
Bonjour
Eh bien... tout pareil ! Ma famille dit de moi que je ne suis jamais satisfaite justement, que dès que j'ai atteint un but que je me suis fixée, je m'en trouve aussitôt un autre (voire que je suis instable... bah...)
Au final je ne suis pas si sûre que ce soit ça. C'est vrai qu'il m'en faut toujours plus, mais finalement suis je réellement insatisfaite ? Je crois que je suis quelque part satisfaite de ce que j'ai fait à l'instant t, sauf que l'instant t passe très vite et que je passe aussitôt à autre chose. Depuis que j'arrive quand même à détecter ce très fugace instant de satisfaction je me sens bien mieux. Un besoin de stimulation constant sans doute, mais même si des fois j'arrive à me trouver moi même fatigante, je ne dirais pas que je vis ça mal, c'est juste ma façon d'être alors pourquoi pas ? J'ai au moins réussi à me satisfaire d'une chose : oui je poursuis des idéaux inatteignables et je me suis faite à cette idée
Après pour ce qui est de devoir répéter, attendre etc... c'est vrai que des fois c'est dur mais c'est un peu inévitable aussi, le monde est ainsi fait (ok, ça avance vraiment à rien de dire ça mais je travaille à être plus philosophe au lieu de m'insurger tout le temps, parfois l'acceptation c'est plus reposant)
ps : wow je suis en mode super zen aujourd'hui ! vous étonnez pas si c'est pas toujours comme ça
Eh bien... tout pareil ! Ma famille dit de moi que je ne suis jamais satisfaite justement, que dès que j'ai atteint un but que je me suis fixée, je m'en trouve aussitôt un autre (voire que je suis instable... bah...)
Au final je ne suis pas si sûre que ce soit ça. C'est vrai qu'il m'en faut toujours plus, mais finalement suis je réellement insatisfaite ? Je crois que je suis quelque part satisfaite de ce que j'ai fait à l'instant t, sauf que l'instant t passe très vite et que je passe aussitôt à autre chose. Depuis que j'arrive quand même à détecter ce très fugace instant de satisfaction je me sens bien mieux. Un besoin de stimulation constant sans doute, mais même si des fois j'arrive à me trouver moi même fatigante, je ne dirais pas que je vis ça mal, c'est juste ma façon d'être alors pourquoi pas ? J'ai au moins réussi à me satisfaire d'une chose : oui je poursuis des idéaux inatteignables et je me suis faite à cette idée
Après pour ce qui est de devoir répéter, attendre etc... c'est vrai que des fois c'est dur mais c'est un peu inévitable aussi, le monde est ainsi fait (ok, ça avance vraiment à rien de dire ça mais je travaille à être plus philosophe au lieu de m'insurger tout le temps, parfois l'acceptation c'est plus reposant)
ps : wow je suis en mode super zen aujourd'hui ! vous étonnez pas si c'est pas toujours comme ça
Justme- Messages : 28
Date d'inscription : 13/03/2010
Age : 50
Localisation : Région parisienne
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
Je ne ressens pas ça, ou alors très peu, par moments et donc c'est pas ce dont vous parlez il me semble.
Je peux quand-meme dire que ce n'est pas du tout égoiste de s'en plaindre (par contre c'est inutile si on attribue la faute aux autres, au risque de ne jamais pouvoir le changer), ce n'est pas parce que peu de gens le ressentent que leur ressenti est à négliger.
J'ai aussi un conseil, à essayer: repérer comment l'attente se fait ressentir, qu'est-ce qu'on place derrière l'hypothèse de la satisfaction du désir de ne pas etre déçu pour savoir si l'expectation n'est pas disproportionnée, condamnée à etre diminuée...
Ce sont juste des pistes pour mieux gérer ces pensées.
Je peux quand-meme dire que ce n'est pas du tout égoiste de s'en plaindre (par contre c'est inutile si on attribue la faute aux autres, au risque de ne jamais pouvoir le changer), ce n'est pas parce que peu de gens le ressentent que leur ressenti est à négliger.
J'ai aussi un conseil, à essayer: repérer comment l'attente se fait ressentir, qu'est-ce qu'on place derrière l'hypothèse de la satisfaction du désir de ne pas etre déçu pour savoir si l'expectation n'est pas disproportionnée, condamnée à etre diminuée...
Ce sont juste des pistes pour mieux gérer ces pensées.
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
Ce sujet tombe à pic, je ressens ça très fortement aujourd'hui. Je crois que je ne laisserai plus un seul aspect de ma vie dans les mains des autres. Même pour les plus petites choses, je vais de déception en déception. Ce n'est plus possible...
Dans la même veine, je suis toujours déçu par les surprises et les cadeaux
Dans la même veine, je suis toujours déçu par les surprises et les cadeaux
Pugnace- Messages : 40
Date d'inscription : 17/02/2011
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
Et si la réalité au crépuscule d'un ciel gris nous était trop pesant parce que justement trop utile? Et si nous désirions le salut de la pensée à l'aube de l'inutilité, serions-nous assez fort, assumerions-nous ce fardeau le plus lourd, cette épreuve la plus ineffable?
Romulus- Messages : 825
Date d'inscription : 31/05/2009
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
Affine et développe ton intériorité, et rencontre beaucoup de zèbres.
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
Pour Augenblick : Oui mais ça se trouve pas sous les sabots d'un cheval le zèbre
En fait je crois que c'est JSF qui a raison au final, rien ne vaut une connexion avec le présent et les émotions.
Pour Pauluz c'est beau
Pour Pugnace : Merci contente que ça trouve une résonance je crois que c'est à nous de donner du sens en fait, dur à trouver parfois et épuisant comme fonctionnement
Pour Paela : en fait, c'est par moment, il y a une alternance de phases, c'est pour ça que je lie ça aux émotions, comme si on était esclave de nos sensations fortes, habitués à les ressentir, quand tout se calme autour de nous (vacances par exemple) on ressent un vide, une sensation de non-vie (c'est exagéré bien sûr, mais d'un côté je le ressens comme ça vraiment).
Pour ce qui est de désir de satisfaction / attente par rapport aux désirs, ce n'est pas vraiment ça, je suis tout à fait consciente quand je fais quelque chose/ je demande quelque chose de ce que je peux en attendre ou pas. Mais pourquoi en fait à chaque fois dans TOUT il y a comme une inadéquation initiale, une disproprotion ? Est-ce que les autres ressentent ça ?
Pour Justme et Pour Licorne : Oui en fait, il faut s'y faire, acceptation zen.
Je suis trop exigeante, jusqu'auboutiste, entière euhh trop tout en fait
En fait je crois que c'est JSF qui a raison au final, rien ne vaut une connexion avec le présent et les émotions.
Pour Pauluz c'est beau
Et si la réalité au crépuscule d'un ciel gris nous était trop pesant parce que justement trop utile? Et si nous désirions le salut de la pensée à l'aube de l'inutilité, serions-nous assez fort, assumerions-nous ce fardeau le plus lourd, cette épreuve la plus ineffable?
Pour Pugnace : Merci contente que ça trouve une résonance je crois que c'est à nous de donner du sens en fait, dur à trouver parfois et épuisant comme fonctionnement
Pour Paela : en fait, c'est par moment, il y a une alternance de phases, c'est pour ça que je lie ça aux émotions, comme si on était esclave de nos sensations fortes, habitués à les ressentir, quand tout se calme autour de nous (vacances par exemple) on ressent un vide, une sensation de non-vie (c'est exagéré bien sûr, mais d'un côté je le ressens comme ça vraiment).
Pour ce qui est de désir de satisfaction / attente par rapport aux désirs, ce n'est pas vraiment ça, je suis tout à fait consciente quand je fais quelque chose/ je demande quelque chose de ce que je peux en attendre ou pas. Mais pourquoi en fait à chaque fois dans TOUT il y a comme une inadéquation initiale, une disproprotion ? Est-ce que les autres ressentent ça ?
Pour Justme et Pour Licorne : Oui en fait, il faut s'y faire, acceptation zen.
Je suis trop exigeante, jusqu'auboutiste, entière euhh trop tout en fait
Joanita- Messages : 68
Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 34
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
réalité trop limitée.
éternel insatisfait.
éternel insatisfait.
Dernière édition par Wise le Mer 26 Oct 2011 - 21:02, édité 1 fois
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
Wise a écrit:réalité trop limitée.
Ca me fait penser aux périodes de vacances... Que font les zèbres en vacances ???
C'est toujours pénible pour moi de m'adapter au rythme des vacances.
Joanita- Messages : 68
Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 34
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
Hello yayanenita !
Je me retrouve complètement dans ce que tu écris. Dans le fond, la plupart des choses de la vie sont plates et pesantes. Il faut que je me force pour faire toutes ces choses sans gout. En particulier en ce qui concerne les tâches de la vie quotidienne (mas sérieusement, ça sert à quoi de faire la vaisselle ou laver son linge alors qu'on va les re-salir juste après? ).
J'ai l'impression que cela bouffe tout mon temps libre et toute mon énergie...
Finalement, il y a très peu de choses intéressantes et il faut souvent les attendre longtemps avant de pouvoir en profiter. L'attente, encore et toujours... J'ai développé, plus ou moins sans le vouloir, deux habitudes pour parer à ce problème :
- Déjà, je dors peu... Ca me permet d'avoir plus de temps pour faire les choses que j'aime, et ça me permet d'être en mode zombie quand j'ai des choses inintéressantes à faire (3min à chaque brossage de temps, c'est long !). En gros, j'éteins mon cerveau pour toutes les activités que je n'aime pas, ce qui permet de faire passer le temps plus vite, et je le rallume dès que quelque chose me passionne !
- Ensuite, j'imagine tout le temps pour essayer de sublimer un peu la réalité. Je regarde la dame dans le métro et j'essaye de deviner qui elle est. Je regarde cette voiture et je me dis qu'elle serait plus cool avec des ailes en feu. Je vois un citron et je pense à la musique Lemon Tree. Je parle et en même temps je m'imagine flottant doucement dans l'eau. Et ainsi de suite... En fonction de mon moral et de mon état physique, ça marche plus ou moins bien. Mais en général, même si ça fait parfois perdre un peu pied jusqu'à ne plus faire la différence entre le réel et l'imaginaire, cela rend la vie un peu plus passionnante !
Pour ce qui est des vacances, moi je le vis au contraire plutôt très bien (ben ouai c'est des vacances quoi ). Je n'ai plus toutes les contraintes qui me pèsent au quotidien : pas d'heures où je dois me lever ou me coucher, si j'ai faim je mange, si j'ai envie de sortir je sors. Je n'ai plus à me lever pour aller bosser, je ne dois pas aller manger entre midi et 2h, je n'ai juste plus d'obligations. Rien de rien ! C'est juste de la pure liberté
Pour finir, je dirai juste : too much is never enough
Je me retrouve complètement dans ce que tu écris. Dans le fond, la plupart des choses de la vie sont plates et pesantes. Il faut que je me force pour faire toutes ces choses sans gout. En particulier en ce qui concerne les tâches de la vie quotidienne (mas sérieusement, ça sert à quoi de faire la vaisselle ou laver son linge alors qu'on va les re-salir juste après? ).
J'ai l'impression que cela bouffe tout mon temps libre et toute mon énergie...
Finalement, il y a très peu de choses intéressantes et il faut souvent les attendre longtemps avant de pouvoir en profiter. L'attente, encore et toujours... J'ai développé, plus ou moins sans le vouloir, deux habitudes pour parer à ce problème :
- Déjà, je dors peu... Ca me permet d'avoir plus de temps pour faire les choses que j'aime, et ça me permet d'être en mode zombie quand j'ai des choses inintéressantes à faire (3min à chaque brossage de temps, c'est long !). En gros, j'éteins mon cerveau pour toutes les activités que je n'aime pas, ce qui permet de faire passer le temps plus vite, et je le rallume dès que quelque chose me passionne !
- Ensuite, j'imagine tout le temps pour essayer de sublimer un peu la réalité. Je regarde la dame dans le métro et j'essaye de deviner qui elle est. Je regarde cette voiture et je me dis qu'elle serait plus cool avec des ailes en feu. Je vois un citron et je pense à la musique Lemon Tree. Je parle et en même temps je m'imagine flottant doucement dans l'eau. Et ainsi de suite... En fonction de mon moral et de mon état physique, ça marche plus ou moins bien. Mais en général, même si ça fait parfois perdre un peu pied jusqu'à ne plus faire la différence entre le réel et l'imaginaire, cela rend la vie un peu plus passionnante !
Pour ce qui est des vacances, moi je le vis au contraire plutôt très bien (ben ouai c'est des vacances quoi ). Je n'ai plus toutes les contraintes qui me pèsent au quotidien : pas d'heures où je dois me lever ou me coucher, si j'ai faim je mange, si j'ai envie de sortir je sors. Je n'ai plus à me lever pour aller bosser, je ne dois pas aller manger entre midi et 2h, je n'ai juste plus d'obligations. Rien de rien ! C'est juste de la pure liberté
Pour finir, je dirai juste : too much is never enough
Carbal- Messages : 361
Date d'inscription : 30/04/2011
Age : 37
Localisation : Paris
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
il faut tjs qu'il y ai un but a toutes choses, par exemple j'aime courir mais d'un point a un autre, je trouve ça ennuyant de courir en rond, des fois refaire les choses tous les jours me demoralisent, comme faire le menage, pourquoi enlever la poussiere alors qu'elle reviendra ineluctablement dès demain?
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
Ça tombe bien ! Je copie un bout de bannière et souligne :yayanenita a écrit:Pour Augenblick : Oui mais ça se trouve pas sous les sabots d'un cheval le zèbre [...]
Forum de discussion ZEBRAS CROSSING - rencontres entre Zèbres (surdoués, HP, HQI)
J'opterais plutôt pour CLS :yayanenita a écrit:En fait je crois que c'est JSF qui a raison au final, rien ne vaut une connexion avec le présent et les émotions.
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
augenblick a écrit:Ça tombe bien ! Je copie un bout de bannière et souligne :yayanenita a écrit:Pour Augenblick : Oui mais ça se trouve pas sous les sabots d'un cheval le zèbre [...]Forum de discussion ZEBRAS CROSSING - rencontres entre Zèbres (surdoués, HP, HQI)
J'imagine qui faut le prendre au second degré...
Joanita- Messages : 68
Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 34
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
Je ne maîtrise pas le second degré. Cela sera mon objectif de kung fu pour l'année prochaine. A cette heure, je suis seulement premier degré, et je m'exprime dans cette modalité.
Je maintiens : rencontre beaucoup de zèbres, ce forum le permet.
Je maintiens : rencontre beaucoup de zèbres, ce forum le permet.
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
Oups.augenblick a écrit:
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
tumeur a écrit:il faut tjs qu'il y ai un but a toutes choses, par exemple j'aime courir mais d'un point a un autre, je trouve ça ennuyant de courir en rond, des fois refaire les choses tous les jours me demoralisent, comme faire le menage, pourquoi enlever la poussiere alors qu'elle reviendra ineluctablement dès demain?
Il y a une joie inhérente au fait de faire bien les choses.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
pas du tout d'accord. "repésentation de la réalité trop limitée", là j'aurais été d'accord. la réalité en elle-même est infinie.Wise a écrit:réalité trop limitée.
mais par contre nos buts, nos attentes, font que nous réduisons la réalité.
- Spoiler:
soit c'est une phrase auto-contredisante, ou alors j'ai un contre-exemple ...augenblick a écrit:Je ne maîtrise pas le second degré.
Invité- Invité
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
p2m a écrit:pas du tout d'accord. "repésentation de la réalité trop limitée", là j'aurais été d'accord. la réalité en elle-même est infinie.Wise a écrit:réalité trop limitée.
mais par contre nos buts, nos attentes, font que nous réduisons la réalité.
La réalité c'est que les journées font 24h c'est ce qui me limite dans mes activités
chabrieir- Messages : 12
Date d'inscription : 23/06/2011
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
Représentation de la réalité trop limitée par rapport à notre soif d'absolu, notre besoin de choses abouties, notre recherche d'idéal peut-être ... ?
Joanita- Messages : 68
Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 34
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
Ce n'est jamais assez, parce que les zèbres ne connaissent pas la demi-mesure. Il faut toujours une certaine intensité, un certain engagement...
Je ne supporte pas la nonchalance en amitié, j'ai une aversion pour les partisans du moindre effort, les gens qui font les choses à moitié, ont une attitude je-m'en-foutiste dans le travail...c'est très dur à supporter pour moi. Surtout si je n'en comprends pas la raison, ou que j'estime qu'elle n'est pas valable. Dans ces circonstances, il y a des petites phrases anodines qui peuvent me mettre dans des états de furie intérieure : "C'est pareil", ou "c'est pas grave"....
Je me montre aussi très exigente avec moi-même, et le revers de la médaille, c'est que je me mets la pression en permanence, et que c'est fatigant de vivre comme ça !
Oui, je sais, il faut que je me fasse soigner
Je ne supporte pas la nonchalance en amitié, j'ai une aversion pour les partisans du moindre effort, les gens qui font les choses à moitié, ont une attitude je-m'en-foutiste dans le travail...c'est très dur à supporter pour moi. Surtout si je n'en comprends pas la raison, ou que j'estime qu'elle n'est pas valable. Dans ces circonstances, il y a des petites phrases anodines qui peuvent me mettre dans des états de furie intérieure : "C'est pareil", ou "c'est pas grave"....
Je me montre aussi très exigente avec moi-même, et le revers de la médaille, c'est que je me mets la pression en permanence, et que c'est fatigant de vivre comme ça !
Oui, je sais, il faut que je me fasse soigner
Invité- Invité
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
Je ne supporte pas la nonchalance en amitié, j'ai une aversion pour les partisans du moindre effort, les gens qui font les choses à moitié, ont une attitude je-m'en-foutiste dans le travail...c'est très dur à supporter pour moi. Surtout si je n'en comprends pas la raison, ou que j'estime qu'elle n'est pas valable. Dans ces circonstances, il y a des petites phrases anodines qui peuvent me mettre dans des états de furie intérieure : "C'est pareil", ou "c'est pas grave"....
Je me montre aussi très exigente avec moi-même, et le revers de la médaille, c'est que je me mets la pression en permanence, et que c'est fatigant de vivre comme ça !
C'est comme si les gens n'avaient pas la même échelle de valeurs pour juger d'une chose : par exemple, ils disent "c'est très bien" (quand ils le pensent vraiment) mais en fait moi, je le voit bien que ça n'est pas "très" bien ! Ya comme un problème sur le sens donné au mot, une mauvaise adéquation mot/ réalité. Ou alors autre exemple entendu "je me suis engagé à fond" (alors que non, on ne peut vraiment pas dire ça quand le travail est fait à moitié, ou au mieux au 3/4, alors là
Oui, je sais, il faut que je me fasse soigner
C'est où la thérapie
Joanita- Messages : 68
Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 34
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
On n'est jamais satisfaits parce qu'on se compare toujours aux meilleurs de son domaine (et non de son entourage), ou à l'absolu (et non au "raisonnable"), non ?
Bird- Messages : 1603
Date d'inscription : 15/04/2011
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
Pareil, j'ai l'impression d'être une éternelle insatisfaite, je devrais être pleinement heureuse pourtant !
Mais je ne suis pas sûr que c'est vraiment une question de se comparer...
Mais je ne suis pas sûr que c'est vraiment une question de se comparer...
Zebra-pants- Messages : 8
Date d'inscription : 19/10/2011
Age : 30
Localisation : Alpes-Maritimes
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
Comment l'expliquerais-tu alors ?
Bird- Messages : 1603
Date d'inscription : 15/04/2011
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
pensez-vous que cette question de l'éternelle insatisfaction puisse avoir un lien avec un problème de légitimité?
Je m'explique. Pour moi, une vie faite de jours qui s'enchaine sans but valable (par valable j'entends qui dépasse notre petite vie, qui laisse notre écosystème au sens large dans un meilleur état), n'a pas de sens. Pourtant, notre venue au monde a couté (les efforts de nos parents, des ressources naturelles etc...). La moindre des choses est de "payer" ce passage. Bien sûr, le prix imaginé est élevé, probablement trop dans (au moins) mon esprit. Seul l'extra-ordinaire peut se montrer à la hauteur. Et bien sûr, je ne l'atteins jamais. D'où culpabilité transformée en "jamais assez".
Je m'explique. Pour moi, une vie faite de jours qui s'enchaine sans but valable (par valable j'entends qui dépasse notre petite vie, qui laisse notre écosystème au sens large dans un meilleur état), n'a pas de sens. Pourtant, notre venue au monde a couté (les efforts de nos parents, des ressources naturelles etc...). La moindre des choses est de "payer" ce passage. Bien sûr, le prix imaginé est élevé, probablement trop dans (au moins) mon esprit. Seul l'extra-ordinaire peut se montrer à la hauteur. Et bien sûr, je ne l'atteins jamais. D'où culpabilité transformée en "jamais assez".
zaphod- Messages : 1
Date d'inscription : 06/10/2011
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
zaphod a écrit:... par valable j'entends qui dépasse notre petite vie (...) Bien sûr, le prix imaginé est élevé, probablement trop dans (au moins) mon esprit. Seul l'extra-ordinaire peut se montrer à la hauteur. Et bien sûr, je ne l'atteins jamais. D'où culpabilité transformée en "jamais assez".
Je te rejoins, mais en ayant fini par comprendre que cette pensée globale n'est pas le fait de la majorité, j'éprouve moins la culpabilité que tu évoques, et le syndrome "à quoi bon" s'est de beaucoup atténué. Je me regarde de plus en plus comme quelqu'un qui doit s'adapter, mais j'ai retrouvé le goût d'être et d'agir avec, disons, un peu plus de légèreté.
Bird- Messages : 1603
Date d'inscription : 15/04/2011
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
Parce que l'âge joue beaucoup.
Avec le temps, tu accumules encore plus de connaissances, de savoirs, d'expériences. Tu rencontres des gens qui débloquent des choses que tu ne voyais pas, ou ne voulais pas voir, et hop.
Et du coup, avec les années, cela devient de plus en plus proche de faire "comme tu veux". Comme le dessin, enfant tu ne dessines pas pareil qu'après des années... Mais tu ne t'arrêtes pas pour autant et tu continues d'essayer, de faire ce qui te plaît, d'apprendre et de progresser, encore et toujours.
(contente, on m'a débloqué un sacré truc interne et ancien aujourd'hui, chic chic...^^)
Avec le temps, tu accumules encore plus de connaissances, de savoirs, d'expériences. Tu rencontres des gens qui débloquent des choses que tu ne voyais pas, ou ne voulais pas voir, et hop.
Et du coup, avec les années, cela devient de plus en plus proche de faire "comme tu veux". Comme le dessin, enfant tu ne dessines pas pareil qu'après des années... Mais tu ne t'arrêtes pas pour autant et tu continues d'essayer, de faire ce qui te plaît, d'apprendre et de progresser, encore et toujours.
(contente, on m'a débloqué un sacré truc interne et ancien aujourd'hui, chic chic...^^)
Invité- Invité
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
Je me demande dans quelle mesure tout cela n'est pas une révolte contre le côté animal, matériel, la "dure réalité de la vie"...
Les obligations, les besoins, le travail, tout cela vient de ce que l'individu a besoin d'être entretenu pour vivre, du fait que nous ne sommes pas de purs esprits. Mais n'a-t-on pas tendance à occulter tout cela par les années de dépendance qui nous forment durant l'enfance, l'adolescence, l'état de jeune adulte dans le cas d'études longues ?
Passer alors à un stade d'indépendance et d'entretien de soi-même (et parfois d'une famille) marque un certain changement, pour ne pas dire un changement certain, et il est normal je crois que l'esprit qui se sentait libre se rebiffe contre les responsabilités qui lui incombent désormais.
Néanmoins je crois qu'il s'agit là d'une réalité acceptable et je me demande : la liberté réelle est-elle dans l'entretien par les autres ou dans la pleine possession de son existence, dans ses plus larges dimensions comme dans les nécessités qui vont avec ?
Les obligations, les besoins, le travail, tout cela vient de ce que l'individu a besoin d'être entretenu pour vivre, du fait que nous ne sommes pas de purs esprits. Mais n'a-t-on pas tendance à occulter tout cela par les années de dépendance qui nous forment durant l'enfance, l'adolescence, l'état de jeune adulte dans le cas d'études longues ?
Passer alors à un stade d'indépendance et d'entretien de soi-même (et parfois d'une famille) marque un certain changement, pour ne pas dire un changement certain, et il est normal je crois que l'esprit qui se sentait libre se rebiffe contre les responsabilités qui lui incombent désormais.
Néanmoins je crois qu'il s'agit là d'une réalité acceptable et je me demande : la liberté réelle est-elle dans l'entretien par les autres ou dans la pleine possession de son existence, dans ses plus larges dimensions comme dans les nécessités qui vont avec ?
Invité- Invité
Re: Pourquoi ce n'est jamais assez ?
Je suis tout à fait d'accord et en plus c'est l'impression que je dégage il parait. On m'a déjà dit qu'on avait beau faire certaines choses pour moi mais que ce n'était jamais assez ce coté de j'en veux toujours plus. Rien n'est satisfaisant!!! et quand on n'atteint pas ses objectifs ou qu'ils mettent trop de temps eh ben je passe à autre chose. Je suis totalement impatient et des idéaux impossibles à atteindre si on m'entendait parfois je referais le monde au moins une dizaine de fois avec des idées mais sans les appuis nécessaires pour y arriver j'abandonne ... Bref l'éternel insatisfait me correspond totalement
Badsmile- Messages : 10
Date d'inscription : 03/11/2011
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