Présentation de Rozie, "nouvelle" un peu perturbée :)
2 participants
Page 1 sur 1
Présentation de Rozie, "nouvelle" un peu perturbée :)
Bonjour à tous,
J'espère que je ne vais pas vous ennuyer avec mes histoires, mes considérations et mes questions, mais là, vraiment, j'ai besoin d'en parler à des gens qui me comprendront (je l'espère ! J'ai tellement peur que vous me disiez que je n'ai rien à faire là !). Je ne veux surtout pas paraître condesendante, ou "supérieure", ce genre de choses ... Donc j'évite d'en parler autour de moi et ça me bouffe.
Bon .. Je vais essayer d'être claire.
J'écris sur le net. Et depuis, une bonne vingtaine de zèbres sont venus me dire que j'étais comme eux, pour faire court. D'abord, j'ai ri. Puis j'ai dit "N'importe quoi !" Puis ... J'ai fini par acheter "Je pense trop" de Christel Petitcollin. Quand on m'a parlé de la douance, on me l'a conseillé à tour de bras, entre autres. En format numérique parce que je ne voulais pas attendre une seconde de plus. Je l'ai dévoré. Et je vais en lire d'autres, c'est évident.
Je suis TRES perturbée.
Forcément, c'est parce que je me suis reconnue. En un sens, ce bouquin m'a fait du bien parce qu'il est à 100% optimiste, et j'avais besoin de ça. (Je suis déjà entrain de pleurer, c'est dire si le sujet me chamboule).
Je ne suis pas tranquille parce que j'ai peur de juste être une malade mentale qui se fait des films, qui n'a pas de personnalité et qui modifie la sienne en fonction d'un modèle auquel elle veut ressembler. Je ne sais pas si c'est très clair, mais c'est difficile à décrire comme sentiment.
A chaque fois, je souriais, heureuse de me sentir enfin comprise par quelqu'un quelque part, et après je me disais "mais est-ce que tu es sûre que c'est vraiment toi et que tu n'es pas entrain de t'inventer une vie, là, pour te rassurer, genre question d'égo ?" ...
Ce livre a mis des mots clairs sur le pourquoi du comment j'ai vécu de la violence psychologique et de l'emprise dans mon couple. C'était si clairvoyant, toute la partie sur l'emprise ... Ca m'a clouée. J'avais l'impression qu'elle lisait dans ma tête ! Je me suis dit "Ok, il y avait une raison à tout ça, je le sais maintenant."
Mais aujourd'hui est un autre jour et je doute atrocement. N'ai-je pas rêvé ?
J'ai essayé d'en parler hier à mon amoureux. Malheureusement, il était n'avait pas la tête à ça et j'ai bien senti qu'il ne m'écoutait pas vraiment. J'ai cru que je le gonflais avec ces histoires, alors j'ai du mal à dire (et à ME dire) franchement que peut-être je suis "surefficiente".
Il ne voit pas l'enjeu en fait. A chaque fois que je lui en parle, il me dit que le savoir ne changera rien. En un sens, c'est vrai. Je le sais. Mais alors pourquoi je pleure comme ça ? C'est un véritable choc et c'est une torture, parce que je n'ai aucun moyen fiable de savoir si c'est vraiment le cas, si je suis "ça". Avec tout ce que je lis sur la fiabilité ou non des tests de QI et du reste, je ne sais plus à quel saint me vouer.
Je n'ose pas en parler, à personne. Mais j'ai cette boule dans mon estomac. Ce "il faut que ça sorte" qu'est là depuis un bout de temps.
Je me dis qu'il faudrait peut-être que j'aille me confier à un bon psychologue, mais la peur de me faire rabrouer est telle que c'est pour l'instant inenvisageable. Quand je lis (sur des sites de psy) que tout ça c'est un effet de mode ...
Comme une bouteille à la mer, j'ai lancé un sujet anonyme sur un forum qui compte pas moins de 7000 psychologues. Je me suis vue répondre "Arrêtez de croire tout ce que vous lisez, la surefficience, c'est surfait" (je schématise, mais on n'est pas loin de la vérité).
Alors quoi ?
Franchement, je vivais très bien sans. J'avais réussi à plus ou moins accepter ma différence, à me construire mon petit monde parallèle, à vivre ma spiritualité plus ou moins sereinement. Je prenais ancrage et j'ai l'impression que ce nouvel élément vient tout mettre par terre, qu'il va falloir que je recommence en "osant" mettre ce mot sur moi. Ce mot que dans mes phrases, j'évite soigneusement d'employer.
Oui, je me sentais seule et en décalage permanent, mais j'avais trouvé un amoureux "comme moi", qui me comprend et qui m'aime pour ce que je suis. Mon décalage, je commençais à l'envisager comme la beauté de ma singularité, comme quelque chose qui n'a pas d'explication mais vers lequel, plus je m'avance, plus je me sens bien.
Je me sens un peu comme un imposteur, parce que si c'est ce que je suis, j'ai eu beaucoup de chance dans ma vie, j'ai réussi là où d'autres se sont cassé les dents.
J'ai eu des amis (tous hors norme quand j'y pense, et peu, mais j'en ai eu !). Je n'ai pas vécu d'échec scolaire cuisant avant mes 18 ans. Et je n'ai pas été happée par des crises d'angoisse dans l'enfance (mais durant toute l'adolescence).
Tout ça, ma soeur, elle, l'a vécu. En ce sens, j'ai l'impression (idiote) qu'elle est plus légitime que moi à être "ça", comme si la souffrance était un critère ...
Voilà. J'avais l'impression de trouver la paix, d'être à ma place, enfin. En soi, c'est toujours le cas. Sauf que maintenant, je rumine ce truc (qui me cause un retard de règles tellement ça me perturbe !).
Le livre m'a soulagée quand-même :
- Mon système de valeur intransigeant a une normalité quelque part (je n'en parle plus à personne de ça, parce qu'à chaque fois, j'ai le reste du monde contre moi ... Genre "comment ça, tu dénoncerais ton mari à la police s'il tue quelqu'un ?????" ... A croire qu'il n'y a que moi que ça gêne. Mais dans quel monde vivent les autres ?)
- Mon sentiment de connexion universelle au monde, à tout et à tous est "normal"
- Mes moments de transcendance et mes instants de "paranormal" (c'est pas le bon mot, je ne le retrouve plus, mais un synonyme) sont aussi "normaux"
- Mon extrême gentillesse (ou ma connerie, au choix !) a un sens
- Le fait que je me plie en quatre et que je sois incapable de refuser d'aider quelqu'un aussi
- Ma susceptibilité
- Le fait que je sois capable de ne pas travailler pendant des semaines (tout en étant au bureau) et que PERSONNE ne s'en rende compte parce que je fais ce qu'on me demande en une petite journée (ça non plus, je ne le dis à personne)
- Le fait que je décroche vite d'une discipline parce que j'ai l'impression d'en avoir rapidement fait le tour, que je me sente comme une girouette incapable de me poser vraiment ...
- Ma soif d'arts (j'écris, je lis, je chante, je touche à plusieurs instruments)
- Mon besoin de créer et d'être mon propre patron
- Mon imagination que les autres trouvent débordante mais que moi je trouve banale parce que pour moi, imaginer, c'est créer quelque chose qui n'existe pas déjà, et que c'est impossible (dans mon cerveau en tout cas) : on part toujours de quelque chose d'existant.
- Mon besoin de gratter sans cesse, d'apporter des semblants de réponse, des bouts, aux questions dites "existentielles"
- Le fait que je démissionne tous les deux ans par ennui
- Que je m'ennuie aussi dans les conversations banales qui ont aucun intérêt mais dont personne ne veut sortir avant d'avoir au moins passé un an avec la personne
...
Et, bien sûr, mon hypersensibilité, mon "hyperesthesie", et la violence psychologique, l'emprise dans laquelle je suis tombée si facilement.
Bref, la liste est bien longue et charnue.
Il n'y a que pour le domaine spirituel que ça me chagrine. Ca veut dire que "notre" soif d'absolu ne s'explique de par une prédominance "cerveau droit", alors ? Je préfère penser "qu'on" a la chance d'avoir des connecteurs en plus, qui "nous" connectent au monde fabuleux de l'invisible ... J'ai cruellement besoin de magie, de poésie, de croire.
... Je précise que ce post reprend un mail que j'ai envoyé à une personne que je connais, qui elle, a été diagnostiquée surdouée (si jamais tu passes par là ). Je n'arrivais pas à mieux l'expliquer, tout en restant aussi sincère.
Voilà ... J'ai un peu peur de vos réponses, je l'avoue. Je précise que je suis une femme, que je viens d'avoir 25 ans, et que, dans la vie, je travaille pour une association. J'habite vers Manosque. J'ai l'impression diffuse et écrasante d'être un paysan frappant à la porte de la haute noblesse, mais je me lance ...
Merci pour votre lecture,
Rozie
J'espère que je ne vais pas vous ennuyer avec mes histoires, mes considérations et mes questions, mais là, vraiment, j'ai besoin d'en parler à des gens qui me comprendront (je l'espère ! J'ai tellement peur que vous me disiez que je n'ai rien à faire là !). Je ne veux surtout pas paraître condesendante, ou "supérieure", ce genre de choses ... Donc j'évite d'en parler autour de moi et ça me bouffe.
Bon .. Je vais essayer d'être claire.
J'écris sur le net. Et depuis, une bonne vingtaine de zèbres sont venus me dire que j'étais comme eux, pour faire court. D'abord, j'ai ri. Puis j'ai dit "N'importe quoi !" Puis ... J'ai fini par acheter "Je pense trop" de Christel Petitcollin. Quand on m'a parlé de la douance, on me l'a conseillé à tour de bras, entre autres. En format numérique parce que je ne voulais pas attendre une seconde de plus. Je l'ai dévoré. Et je vais en lire d'autres, c'est évident.
Je suis TRES perturbée.
Forcément, c'est parce que je me suis reconnue. En un sens, ce bouquin m'a fait du bien parce qu'il est à 100% optimiste, et j'avais besoin de ça. (Je suis déjà entrain de pleurer, c'est dire si le sujet me chamboule).
Je ne suis pas tranquille parce que j'ai peur de juste être une malade mentale qui se fait des films, qui n'a pas de personnalité et qui modifie la sienne en fonction d'un modèle auquel elle veut ressembler. Je ne sais pas si c'est très clair, mais c'est difficile à décrire comme sentiment.
A chaque fois, je souriais, heureuse de me sentir enfin comprise par quelqu'un quelque part, et après je me disais "mais est-ce que tu es sûre que c'est vraiment toi et que tu n'es pas entrain de t'inventer une vie, là, pour te rassurer, genre question d'égo ?" ...
Ce livre a mis des mots clairs sur le pourquoi du comment j'ai vécu de la violence psychologique et de l'emprise dans mon couple. C'était si clairvoyant, toute la partie sur l'emprise ... Ca m'a clouée. J'avais l'impression qu'elle lisait dans ma tête ! Je me suis dit "Ok, il y avait une raison à tout ça, je le sais maintenant."
Mais aujourd'hui est un autre jour et je doute atrocement. N'ai-je pas rêvé ?
J'ai essayé d'en parler hier à mon amoureux. Malheureusement, il était n'avait pas la tête à ça et j'ai bien senti qu'il ne m'écoutait pas vraiment. J'ai cru que je le gonflais avec ces histoires, alors j'ai du mal à dire (et à ME dire) franchement que peut-être je suis "surefficiente".
Il ne voit pas l'enjeu en fait. A chaque fois que je lui en parle, il me dit que le savoir ne changera rien. En un sens, c'est vrai. Je le sais. Mais alors pourquoi je pleure comme ça ? C'est un véritable choc et c'est une torture, parce que je n'ai aucun moyen fiable de savoir si c'est vraiment le cas, si je suis "ça". Avec tout ce que je lis sur la fiabilité ou non des tests de QI et du reste, je ne sais plus à quel saint me vouer.
Je n'ose pas en parler, à personne. Mais j'ai cette boule dans mon estomac. Ce "il faut que ça sorte" qu'est là depuis un bout de temps.
Je me dis qu'il faudrait peut-être que j'aille me confier à un bon psychologue, mais la peur de me faire rabrouer est telle que c'est pour l'instant inenvisageable. Quand je lis (sur des sites de psy) que tout ça c'est un effet de mode ...
Comme une bouteille à la mer, j'ai lancé un sujet anonyme sur un forum qui compte pas moins de 7000 psychologues. Je me suis vue répondre "Arrêtez de croire tout ce que vous lisez, la surefficience, c'est surfait" (je schématise, mais on n'est pas loin de la vérité).
Alors quoi ?
Franchement, je vivais très bien sans. J'avais réussi à plus ou moins accepter ma différence, à me construire mon petit monde parallèle, à vivre ma spiritualité plus ou moins sereinement. Je prenais ancrage et j'ai l'impression que ce nouvel élément vient tout mettre par terre, qu'il va falloir que je recommence en "osant" mettre ce mot sur moi. Ce mot que dans mes phrases, j'évite soigneusement d'employer.
Oui, je me sentais seule et en décalage permanent, mais j'avais trouvé un amoureux "comme moi", qui me comprend et qui m'aime pour ce que je suis. Mon décalage, je commençais à l'envisager comme la beauté de ma singularité, comme quelque chose qui n'a pas d'explication mais vers lequel, plus je m'avance, plus je me sens bien.
Je me sens un peu comme un imposteur, parce que si c'est ce que je suis, j'ai eu beaucoup de chance dans ma vie, j'ai réussi là où d'autres se sont cassé les dents.
J'ai eu des amis (tous hors norme quand j'y pense, et peu, mais j'en ai eu !). Je n'ai pas vécu d'échec scolaire cuisant avant mes 18 ans. Et je n'ai pas été happée par des crises d'angoisse dans l'enfance (mais durant toute l'adolescence).
Tout ça, ma soeur, elle, l'a vécu. En ce sens, j'ai l'impression (idiote) qu'elle est plus légitime que moi à être "ça", comme si la souffrance était un critère ...
Voilà. J'avais l'impression de trouver la paix, d'être à ma place, enfin. En soi, c'est toujours le cas. Sauf que maintenant, je rumine ce truc (qui me cause un retard de règles tellement ça me perturbe !).
Le livre m'a soulagée quand-même :
- Mon système de valeur intransigeant a une normalité quelque part (je n'en parle plus à personne de ça, parce qu'à chaque fois, j'ai le reste du monde contre moi ... Genre "comment ça, tu dénoncerais ton mari à la police s'il tue quelqu'un ?????" ... A croire qu'il n'y a que moi que ça gêne. Mais dans quel monde vivent les autres ?)
- Mon sentiment de connexion universelle au monde, à tout et à tous est "normal"
- Mes moments de transcendance et mes instants de "paranormal" (c'est pas le bon mot, je ne le retrouve plus, mais un synonyme) sont aussi "normaux"
- Mon extrême gentillesse (ou ma connerie, au choix !) a un sens
- Le fait que je me plie en quatre et que je sois incapable de refuser d'aider quelqu'un aussi
- Ma susceptibilité
- Le fait que je sois capable de ne pas travailler pendant des semaines (tout en étant au bureau) et que PERSONNE ne s'en rende compte parce que je fais ce qu'on me demande en une petite journée (ça non plus, je ne le dis à personne)
- Le fait que je décroche vite d'une discipline parce que j'ai l'impression d'en avoir rapidement fait le tour, que je me sente comme une girouette incapable de me poser vraiment ...
- Ma soif d'arts (j'écris, je lis, je chante, je touche à plusieurs instruments)
- Mon besoin de créer et d'être mon propre patron
- Mon imagination que les autres trouvent débordante mais que moi je trouve banale parce que pour moi, imaginer, c'est créer quelque chose qui n'existe pas déjà, et que c'est impossible (dans mon cerveau en tout cas) : on part toujours de quelque chose d'existant.
- Mon besoin de gratter sans cesse, d'apporter des semblants de réponse, des bouts, aux questions dites "existentielles"
- Le fait que je démissionne tous les deux ans par ennui
- Que je m'ennuie aussi dans les conversations banales qui ont aucun intérêt mais dont personne ne veut sortir avant d'avoir au moins passé un an avec la personne
...
Et, bien sûr, mon hypersensibilité, mon "hyperesthesie", et la violence psychologique, l'emprise dans laquelle je suis tombée si facilement.
Bref, la liste est bien longue et charnue.
Il n'y a que pour le domaine spirituel que ça me chagrine. Ca veut dire que "notre" soif d'absolu ne s'explique de par une prédominance "cerveau droit", alors ? Je préfère penser "qu'on" a la chance d'avoir des connecteurs en plus, qui "nous" connectent au monde fabuleux de l'invisible ... J'ai cruellement besoin de magie, de poésie, de croire.
... Je précise que ce post reprend un mail que j'ai envoyé à une personne que je connais, qui elle, a été diagnostiquée surdouée (si jamais tu passes par là ). Je n'arrivais pas à mieux l'expliquer, tout en restant aussi sincère.
Voilà ... J'ai un peu peur de vos réponses, je l'avoue. Je précise que je suis une femme, que je viens d'avoir 25 ans, et que, dans la vie, je travaille pour une association. J'habite vers Manosque. J'ai l'impression diffuse et écrasante d'être un paysan frappant à la porte de la haute noblesse, mais je me lance ...
Merci pour votre lecture,
Rozie
Rozie- Messages : 1
Date d'inscription : 06/09/2017
Re: Présentation de Rozie, "nouvelle" un peu perturbée :)
Je vais être très franc.
D'un, n'importe qui doué pour la résolution d'un problème te dira qu'il faut d'abord en déterminer précisément les termes, afin de pouvoir l'aborder correctement et de le régler voir le transformer en atout. Savoir n'est jamais vain. Ne pas savoir n'est pas un problème, du moment qu'il n'y a pas le doute. Certains diraient, tu en sais trop ou pas assez, tu ne pourra véritablement être sereine qu'en sachant exactement. L'impact sur ta vie sera peut être invisible pour les autres (d'où le "ça ne changera rien" qu'ils peuvent te dire), mais pour toi il sera crucial, tu vois rien que maintenant comment ça te perturbe. En cela, et si tu en as la possibilité, je te conseille d'essayer de le savoir, et si tu va voir un psy assure toi qu'il/elle est calé(e) dans ce domaine (la majorité des psy ne sont pas formés à la douance et disent soit n'importe quoi soit rien dessus).
De deux, des études ont démontré qu'une des causes de la douance est génétique. Si ta sœur est touchée, tu peut parfaitement l'être, l'un de tes parents (voir toute la branche dudit parent) est probablement concerné de près ou de loin et tes futurs enfants risquent aussi d'avoir ces particularités. Ta sœur est donc un indice indirect pour ta douance.
Troisièmement, avoir un cerveau qui vagabonde en permanence et voit des milliers de choses à la seconde (même inconsciemment) n'empêche absolument pas la magie. Au contraire, je trouve que ça l'encourage. Quand les autres voient une vie terne, je vois des couleurs chatoyer, des airs musicaux danser, des émotions tourbillonner et du merveilleux en chaque détail. La vie est un énorme jeu où l'on peut s'amuser sans fin, en répandant le bonheur autour de nous et où on peut à la fois rêver et vivre. Ce n'est pas un jouet qu'on peut manipuler ou casser à notre guise, il y a des règles, mais elles n'empêchent pas le bonheur ou la joie.
Et pour finir tout ça, bienvenue dans le troupeau !
D'un, n'importe qui doué pour la résolution d'un problème te dira qu'il faut d'abord en déterminer précisément les termes, afin de pouvoir l'aborder correctement et de le régler voir le transformer en atout. Savoir n'est jamais vain. Ne pas savoir n'est pas un problème, du moment qu'il n'y a pas le doute. Certains diraient, tu en sais trop ou pas assez, tu ne pourra véritablement être sereine qu'en sachant exactement. L'impact sur ta vie sera peut être invisible pour les autres (d'où le "ça ne changera rien" qu'ils peuvent te dire), mais pour toi il sera crucial, tu vois rien que maintenant comment ça te perturbe. En cela, et si tu en as la possibilité, je te conseille d'essayer de le savoir, et si tu va voir un psy assure toi qu'il/elle est calé(e) dans ce domaine (la majorité des psy ne sont pas formés à la douance et disent soit n'importe quoi soit rien dessus).
De deux, des études ont démontré qu'une des causes de la douance est génétique. Si ta sœur est touchée, tu peut parfaitement l'être, l'un de tes parents (voir toute la branche dudit parent) est probablement concerné de près ou de loin et tes futurs enfants risquent aussi d'avoir ces particularités. Ta sœur est donc un indice indirect pour ta douance.
Troisièmement, avoir un cerveau qui vagabonde en permanence et voit des milliers de choses à la seconde (même inconsciemment) n'empêche absolument pas la magie. Au contraire, je trouve que ça l'encourage. Quand les autres voient une vie terne, je vois des couleurs chatoyer, des airs musicaux danser, des émotions tourbillonner et du merveilleux en chaque détail. La vie est un énorme jeu où l'on peut s'amuser sans fin, en répandant le bonheur autour de nous et où on peut à la fois rêver et vivre. Ce n'est pas un jouet qu'on peut manipuler ou casser à notre guise, il y a des règles, mais elles n'empêchent pas le bonheur ou la joie.
Et pour finir tout ça, bienvenue dans le troupeau !
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Présentation de Rozie, "nouvelle" un peu perturbée :)
Salut l'oisillon, je vois que l'idée a quasiment finie de faire son chemin
Les psy ont raison, la sur-efficience c'est largement surfait.
Sinon sans rire, oui tu verras plein d'articles sur "l'effet de mode", sur la fiabilité des tests de QI, sur les soi-disant traits communs des HP etc. Dans le domaine de la douance, il y a à boire et à manger. Ce qui compte vraiment c'est comment tu te perçois toi. Continue à lire des vrais bouquins, délaisse un peu tout le foutoir qui traine sur le Net (y compris ici) et fais le test quand tu seras prête. Comme RoyJade je pense que c'est très important de savoir, pour soi. Comme je te l'avais dit, au final ce n'est qu'une case de plus où se ranger. Un repère, tout connement. Après zèbre ou pas, on reste tous fondamentalement différents. Savoir c'est une des premières étapes pour identifier ses propres "faux-self", ses propres masques. Cela ne veut pas dire forcément les abandonner.
Après il n'y a aucun mal de garder ça pour toi. Ton homme n'est pas obligé de savoir (ou de s'y intéresser). Il ne faut pas non plus que cette "découverte" bouleverse ta vie, même si cela peut arriver.
Bien à toi
Olivier
Les psy ont raison, la sur-efficience c'est largement surfait.
Quand tu auras vu certains loustics qui trainent par ici, tu penseras l'inverse !J'ai l'impression diffuse et écrasante d'être un paysan frappant à la porte de la haute noblesse, mais je me lance ...
Sinon sans rire, oui tu verras plein d'articles sur "l'effet de mode", sur la fiabilité des tests de QI, sur les soi-disant traits communs des HP etc. Dans le domaine de la douance, il y a à boire et à manger. Ce qui compte vraiment c'est comment tu te perçois toi. Continue à lire des vrais bouquins, délaisse un peu tout le foutoir qui traine sur le Net (y compris ici) et fais le test quand tu seras prête. Comme RoyJade je pense que c'est très important de savoir, pour soi. Comme je te l'avais dit, au final ce n'est qu'une case de plus où se ranger. Un repère, tout connement. Après zèbre ou pas, on reste tous fondamentalement différents. Savoir c'est une des premières étapes pour identifier ses propres "faux-self", ses propres masques. Cela ne veut pas dire forcément les abandonner.
Après il n'y a aucun mal de garder ça pour toi. Ton homme n'est pas obligé de savoir (ou de s'y intéresser). Il ne faut pas non plus que cette "découverte" bouleverse ta vie, même si cela peut arriver.
Bien à toi
Olivier
Invité- Invité
Re: Présentation de Rozie, "nouvelle" un peu perturbée :)
Bonjour !
Tout d'abord, je ne suis pas psy, donc ce que je dis n'engage que moi, c'est mon ressenti personnel sur ta situation, c'est ma réalité, ce que JE pense vrai, ce que je vois, ressens ; ça n'a pas valeur de vérité générale. Ah, et bienvenue sur le forum !
En lisant ton message, je perçois deux thèmes récurrents ; le besoin d'identité, et le besoin d'appartenance.
Dans le premier cas, il s'agit de toi, de ta personne, le rôle que tu joues dans ce monde, ta façon d'être, de te comporter. Je ne pense pas que tu sois si perdue quand tu admets entre les lignes ne pas avoir d'attitude qui t'est propre, mais que tu essaies de te calquer sur un model à ressembler. À mes yeux, chaque personne est libre d'être ce qu'elle souhaite être, donc trouver un "model qui te convient" et vouloir lui ressembler, c'est un fonctionnement que je trouve sain ; personne ne te force à devenir quelqu'un, c'est ton choix.
Dans le deuxième cas, tu as besoin d'impliquer cette personne dans ce monde, d'imbriquer cette carte dans un jeu plus global, de pouvoir t'épanouir au cœur d'une communauté, le mot fait sectaire, mais dans l'idée, je pense qu'il est juste. C'est difficile de passer à cette étape sans avoir terminée la première.
Sinon, pour répondre à Olivier : "Ton homme n'est pas obligé de savoir (ou de s'y intéresser)." Je ne suis que partiellement d'accord, effectivement, il n'est pas obligé de s'y intéresser, tout comme il n'est pas obligé de quoi que ce soit d'autre, tout dépend du "contrat moral" des deux personnes. En la lisant, on a l'impression qu'elle souhaiterait se confier, mais qu'elle n'a pas grand monde à qui parler de ça ; elle aurait voulu se confier à lui, mais la porte semble fermée également, c'est pas super agréable.
Ceci dit, j'espère que tu trouveras ici ce que tu cherches ! Tu devrais pouvoir trouver des gens avec qui échanger, et ne t'en fais pas, tu ne sembles pas hautaine, tu n'as pas à avoir peur du jugement ici, sois comme tu as envie d'être. (:
Tout d'abord, je ne suis pas psy, donc ce que je dis n'engage que moi, c'est mon ressenti personnel sur ta situation, c'est ma réalité, ce que JE pense vrai, ce que je vois, ressens ; ça n'a pas valeur de vérité générale. Ah, et bienvenue sur le forum !
En lisant ton message, je perçois deux thèmes récurrents ; le besoin d'identité, et le besoin d'appartenance.
Dans le premier cas, il s'agit de toi, de ta personne, le rôle que tu joues dans ce monde, ta façon d'être, de te comporter. Je ne pense pas que tu sois si perdue quand tu admets entre les lignes ne pas avoir d'attitude qui t'est propre, mais que tu essaies de te calquer sur un model à ressembler. À mes yeux, chaque personne est libre d'être ce qu'elle souhaite être, donc trouver un "model qui te convient" et vouloir lui ressembler, c'est un fonctionnement que je trouve sain ; personne ne te force à devenir quelqu'un, c'est ton choix.
Dans le deuxième cas, tu as besoin d'impliquer cette personne dans ce monde, d'imbriquer cette carte dans un jeu plus global, de pouvoir t'épanouir au cœur d'une communauté, le mot fait sectaire, mais dans l'idée, je pense qu'il est juste. C'est difficile de passer à cette étape sans avoir terminée la première.
Sinon, pour répondre à Olivier : "Ton homme n'est pas obligé de savoir (ou de s'y intéresser)." Je ne suis que partiellement d'accord, effectivement, il n'est pas obligé de s'y intéresser, tout comme il n'est pas obligé de quoi que ce soit d'autre, tout dépend du "contrat moral" des deux personnes. En la lisant, on a l'impression qu'elle souhaiterait se confier, mais qu'elle n'a pas grand monde à qui parler de ça ; elle aurait voulu se confier à lui, mais la porte semble fermée également, c'est pas super agréable.
Ceci dit, j'espère que tu trouveras ici ce que tu cherches ! Tu devrais pouvoir trouver des gens avec qui échanger, et ne t'en fais pas, tu ne sembles pas hautaine, tu n'as pas à avoir peur du jugement ici, sois comme tu as envie d'être. (:
Invité- Invité
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum