Depression chronique depuis l'enfance
+3
Vesperal
Zorglub_33
Fata Morgana
7 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Depression chronique depuis l'enfance
Je m'appelle Sébastien, j'ai 33 ans et suis en dépression chronique depuis l'âge de mes 11 ans, seulement traité depuis mes 29 ans.
Je dirais même que dans ma vie il y a eu un avant/après cet âge. Quels sont les évènements qui ont changé une vie qui commençait pourtant bien ? (J'étais très doué à l'école, 18 de moyenne)
Une combinaison de choses que je ne souhaite à aucun enfant : harcèlement à l'école et violences conjugales à la maison.
Menaces, intimidations à l'école, du collège jusqu'au lycée...même schéma à la maison, de mon père envers ma mère. Vous devinerez que mes parents n'étaient sans doute pas les bonnes personnes à qui en parler. Ils l'ont su donc très tard, beaucoup trop tard. Une fois ma vie scolaire échoué (refus d'apprentissage, à vrai dire j'en avais plus rien à foutre de l'école, moi qui aimait tant ça), une fois ma vie d'adulte bien commencé. J'en veux aux profs et aux élèves d'avoir régulièrement vu des choses, mais n'ont rien dit. J'ai eu beaucoup d’absentéismes sur la fin.
Dès lors, à 20 ans, tout ce qui se passe à l'extérieur de chez moi, c'est la jungle. Je ne veux plus sortir, je ne fais plus confiance à personne. Juste pour faire les courses. Moi qui était si empathique, pourquoi s'en être pris à moi ?
Je travaille de mes 22 ans à mes 28 ans, mais rien y fait, j'abandonne tous les boulots au bout de quelques temps. Rien ne s'efface de ma mémoire.
A 29 ans je fais la connaissance de ma première petite amie tardive. Un enfant arrive rapidement mais rien ne va. Je ne change pas, je ne guéris pas. J'espérais un changement, en vain. Séparation. Aggravation de ma dépression mais cette fois je me fais prendre en charge. 4 séjours psychiatriques en 3 ans, des traitements lourds. Des longues périodes de crises d'angoisses et les idées suicidaires avec passage à l'acte une fois. La tempête passe.
Ayant marre des psychiatres, je fais donc appel à une psychologue pour discuter. Je lui relate tout. Je passe le WAIS 4 et là tombe le diagnostic de haut potentiel et à priori de traits autistiques (trouble de la communication verbale et non verbale).
J'essaie de reconstituer un puzzle mais j'arrive pas à voir le cheminement.
HP + autisme --> harcèlement --> dépression ?
En tout cas, j'essaie aujourd'hui de me reconstruire (ou de me construire, car la transition enfance-adulte n'a pas eu lieu) mais c'est pas facile.
Il m'arrive encore de me demander ce que je fous sur Terre. Mais Dieu a surement un plan pour moi.
Je dirais même que dans ma vie il y a eu un avant/après cet âge. Quels sont les évènements qui ont changé une vie qui commençait pourtant bien ? (J'étais très doué à l'école, 18 de moyenne)
Une combinaison de choses que je ne souhaite à aucun enfant : harcèlement à l'école et violences conjugales à la maison.
Menaces, intimidations à l'école, du collège jusqu'au lycée...même schéma à la maison, de mon père envers ma mère. Vous devinerez que mes parents n'étaient sans doute pas les bonnes personnes à qui en parler. Ils l'ont su donc très tard, beaucoup trop tard. Une fois ma vie scolaire échoué (refus d'apprentissage, à vrai dire j'en avais plus rien à foutre de l'école, moi qui aimait tant ça), une fois ma vie d'adulte bien commencé. J'en veux aux profs et aux élèves d'avoir régulièrement vu des choses, mais n'ont rien dit. J'ai eu beaucoup d’absentéismes sur la fin.
Dès lors, à 20 ans, tout ce qui se passe à l'extérieur de chez moi, c'est la jungle. Je ne veux plus sortir, je ne fais plus confiance à personne. Juste pour faire les courses. Moi qui était si empathique, pourquoi s'en être pris à moi ?
Je travaille de mes 22 ans à mes 28 ans, mais rien y fait, j'abandonne tous les boulots au bout de quelques temps. Rien ne s'efface de ma mémoire.
A 29 ans je fais la connaissance de ma première petite amie tardive. Un enfant arrive rapidement mais rien ne va. Je ne change pas, je ne guéris pas. J'espérais un changement, en vain. Séparation. Aggravation de ma dépression mais cette fois je me fais prendre en charge. 4 séjours psychiatriques en 3 ans, des traitements lourds. Des longues périodes de crises d'angoisses et les idées suicidaires avec passage à l'acte une fois. La tempête passe.
Ayant marre des psychiatres, je fais donc appel à une psychologue pour discuter. Je lui relate tout. Je passe le WAIS 4 et là tombe le diagnostic de haut potentiel et à priori de traits autistiques (trouble de la communication verbale et non verbale).
J'essaie de reconstituer un puzzle mais j'arrive pas à voir le cheminement.
HP + autisme --> harcèlement --> dépression ?
En tout cas, j'essaie aujourd'hui de me reconstruire (ou de me construire, car la transition enfance-adulte n'a pas eu lieu) mais c'est pas facile.
Il m'arrive encore de me demander ce que je fous sur Terre. Mais Dieu a surement un plan pour moi.
Invité- Invité
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Oui, Dieu a un plan pour toi ! Il t'aime ! Il t'aime de manière unique, personnalisée, il n'attend que ta permission pour te donner sa paix et sa joie.
Perso parcours fracassé: enfant-martyr, dix ans de Hp entre 15 et 25 ans, dépendance aux médicaments, à 60 piges j'en prends toujours. Dépression majeure unipolaire à vie. Je suis sous pilules bleues, blanches et jaunes. On a testé le lithium mais ça me fusille les reins.
Je compatis. J'ai inespérément vécu une rencontre avec le Dieu des évangiles en 85. Ça m'a pris trente ans pour comprendre que je n'ai qu'à me laisser aimer et dialoguer le plus possible avec Lui.
Bienvenue si tu es nouveau ! En tout cas pour moi tu l'es
Perso parcours fracassé: enfant-martyr, dix ans de Hp entre 15 et 25 ans, dépendance aux médicaments, à 60 piges j'en prends toujours. Dépression majeure unipolaire à vie. Je suis sous pilules bleues, blanches et jaunes. On a testé le lithium mais ça me fusille les reins.
Je compatis. J'ai inespérément vécu une rencontre avec le Dieu des évangiles en 85. Ça m'a pris trente ans pour comprendre que je n'ai qu'à me laisser aimer et dialoguer le plus possible avec Lui.
Bienvenue si tu es nouveau ! En tout cas pour moi tu l'es
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Il y a un type dans ma cité qui a scotché une grande pancarte à sa fenêtre "Jésus t' " je trouve ça génial.
Oui, le plan de Dieu, il t'aime et veut que tu ailles mieux. J'ai passé un épisode dépressif avec en ligne de mire "aide toi, le ciel t'aidera".
J'aime bien la prise de conscience que tu as quand tu dis "j'essaie aujourd'hui de me reconstruire (ou de me construire, car la transition enfance-adulte n'a pas eu lieu)" On parle souvent en effet de se "reconstruire", et c'est souvent erroné. Comme tu le soulignes, c'est une construction, c'est à dire qu'il faut apprendre à se construire une nouvelle vie, et ce n'est pas facile, parce qu'on manque de références et de points de repère.
En ce qui concerne le puzzle, moi je vois ça a postériori, c'est à dire que la découverte du HP explique, lorsque je regarde en arrière, certains éléments de ma vie (en particulier mon instabilité au boulot, mon hypersensibilité...) dont je souffrais et que je ne comprenais pas. Maintenant, je comprends pourquoi je fonctionne comme ça, et je me sens mieux. Pour autant, je me résous à ne pas comprendre certaines choses, comme par exemple un gros pétage de plombs aux alentours de la quarantaine (la fameuse crise ?) ou un épisode dépressif il y a qq années. Plutôt que de chercher une explication à tout prix, je ne perds pas de temps, et j'en gagne, je pense, à accepter ce qui a été et à essayer d'en tirer un enseignement.
Quand à se demander ce qu'on fout sur Terre, ça fiche un peu le vertige, et c'est un peu déprimant, j'ai eu un passage à vide du même genre aux alentours de la trentaine, j'en suis sortie, ouf. Je ne me pose plus la question, qui suis-je d'où viens-je où vais-je pffff je laisse ça aux philosophes, je me contente quand à moi de m'émerveiller devant un beau lever de soleil en remerciant Dieu pour tant de beauté et je vis ma vie au jour le jour en me contentant de peu, et en me disant que si je prends la vie et les gens en souriant ils me le rendront certainement, et pour l'instant ça marche pas trop mal comme ça.
Bon courage à toi !
Oui, le plan de Dieu, il t'aime et veut que tu ailles mieux. J'ai passé un épisode dépressif avec en ligne de mire "aide toi, le ciel t'aidera".
J'aime bien la prise de conscience que tu as quand tu dis "j'essaie aujourd'hui de me reconstruire (ou de me construire, car la transition enfance-adulte n'a pas eu lieu)" On parle souvent en effet de se "reconstruire", et c'est souvent erroné. Comme tu le soulignes, c'est une construction, c'est à dire qu'il faut apprendre à se construire une nouvelle vie, et ce n'est pas facile, parce qu'on manque de références et de points de repère.
En ce qui concerne le puzzle, moi je vois ça a postériori, c'est à dire que la découverte du HP explique, lorsque je regarde en arrière, certains éléments de ma vie (en particulier mon instabilité au boulot, mon hypersensibilité...) dont je souffrais et que je ne comprenais pas. Maintenant, je comprends pourquoi je fonctionne comme ça, et je me sens mieux. Pour autant, je me résous à ne pas comprendre certaines choses, comme par exemple un gros pétage de plombs aux alentours de la quarantaine (la fameuse crise ?) ou un épisode dépressif il y a qq années. Plutôt que de chercher une explication à tout prix, je ne perds pas de temps, et j'en gagne, je pense, à accepter ce qui a été et à essayer d'en tirer un enseignement.
Quand à se demander ce qu'on fout sur Terre, ça fiche un peu le vertige, et c'est un peu déprimant, j'ai eu un passage à vide du même genre aux alentours de la trentaine, j'en suis sortie, ouf. Je ne me pose plus la question, qui suis-je d'où viens-je où vais-je pffff je laisse ça aux philosophes, je me contente quand à moi de m'émerveiller devant un beau lever de soleil en remerciant Dieu pour tant de beauté et je vis ma vie au jour le jour en me contentant de peu, et en me disant que si je prends la vie et les gens en souriant ils me le rendront certainement, et pour l'instant ça marche pas trop mal comme ça.
Bon courage à toi !
Zorglub_33- Messages : 253
Date d'inscription : 30/08/2017
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Le problème c'est que je n'accepte pas que mes parents, trop préoccupés à se foutre sur la gueule, m'ont laissé me détruire sous leur propre toit.
Arriver à un point dans sa vie où vous souhaitez qu'ils disparaissent de cette Terre ou du moins vous vous désintéressez de leur cas, c'est qu'il y a un véritable problème. Pour moi, je leur rends simplement le désintérêt qu'ils ont affiché envers moi.
Et ne pas aimer ses parents, c'est dur.
Merci pour vos messages.
Arriver à un point dans sa vie où vous souhaitez qu'ils disparaissent de cette Terre ou du moins vous vous désintéressez de leur cas, c'est qu'il y a un véritable problème. Pour moi, je leur rends simplement le désintérêt qu'ils ont affiché envers moi.
Et ne pas aimer ses parents, c'est dur.
Merci pour vos messages.
Invité- Invité
Re: Depression chronique depuis l'enfance
J'ai le problème que toi. 3 ans de psychanalyse plus tard, j'ai l'impression de n'avoir toujours pas avancé ! Il faut arriver à une acceptation de ce qui a été, mais c'est plus facile à dire qu'à faire :-( Il faudrait avoir suffisamment d'empathie et de bienveillance pour se dire qu'à l'époque, ils étaient mal, et qu'ils n'ont pas voulu te nuire volontairement.
Zorglub_33- Messages : 253
Date d'inscription : 30/08/2017
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Tu ne risques pas d'avancer avec la psychanalyse, c'est de la merde.
Tu as juste perdu de la thune et du temps. Arrête vite.
Tu as juste perdu de la thune et du temps. Arrête vite.
Invité- Invité
Re: Depression chronique depuis l'enfance
La psychanalyse est très probablement une arnaque oui.
C'est marrant ce tabou autour des médicaments. A croire que ce sont les cercles de psychanayse qui ont lancé la rumeur que c'est de la merde !
Quant aux parents, invoquons Goethe:
"On ne devient jamais adulte tant qu'on n'a pas compris ses parents et qu'on ne les a pas pardonné."
C'est marrant ce tabou autour des médicaments. A croire que ce sont les cercles de psychanayse qui ont lancé la rumeur que c'est de la merde !
Quant aux parents, invoquons Goethe:
"On ne devient jamais adulte tant qu'on n'a pas compris ses parents et qu'on ne les a pas pardonné."
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Je ne sais pas si mon cheminement peut t'aider. J'ai fait une psychanalyse qui a été contreproductive à 24ans. à 30 j'Ai commencé une première thérapie cognitive comportementale que j'Ai violemment rejeté après 2 mois (pire que le rejet d'une grève de rein). J'ai réfléchi et me suis rendu compte qu'En fait, c'était ce qu'il me fallait mais que je devais travailler sur moi et contrôler une certaine forme d'impulsivité et faire sacrément confiance à ma psychologue. Ce que je pense, et qui ne concerne que moi, c'est que la psychanalyse n'est plus adaptée à une époque ou la communication et le social à large spectre sont la norme des relations entre humains.
Ensuite, un peu comme Fata Morgana, il faut croire que les psychanalystes ont faire lobbying anti traitement médicamenteux. Il y a des protocoles et un bon psychiatre prendra le temps de te l'Expliquer et de faire le suivi nécéssaire (surtout dans des cas avancés comme le tiens). On m'a souvent dit qu'il était préférable d'avoir un traitement béquille efficace (c'est a dire dosé et stabilisé après plusieurs mois de traitement) avant de passer à la phase psychologue. Si après un certain temps , la thérapie psychologique donne de bons résultat, réduire voir terminer le traitement. Je laisse des gens plus experts sur le forum confirmer ou infirmer cette thèse.
J'espère que ça pourra t'aider car j'ai vécu une petite partie de ce que tu as vécu et ça a eu un impact impressionnant à long terme. Bonne chance en tout cas.
Ensuite, un peu comme Fata Morgana, il faut croire que les psychanalystes ont faire lobbying anti traitement médicamenteux. Il y a des protocoles et un bon psychiatre prendra le temps de te l'Expliquer et de faire le suivi nécéssaire (surtout dans des cas avancés comme le tiens). On m'a souvent dit qu'il était préférable d'avoir un traitement béquille efficace (c'est a dire dosé et stabilisé après plusieurs mois de traitement) avant de passer à la phase psychologue. Si après un certain temps , la thérapie psychologique donne de bons résultat, réduire voir terminer le traitement. Je laisse des gens plus experts sur le forum confirmer ou infirmer cette thèse.
J'espère que ça pourra t'aider car j'ai vécu une petite partie de ce que tu as vécu et ça a eu un impact impressionnant à long terme. Bonne chance en tout cas.
Vesperal- Messages : 211
Date d'inscription : 29/09/2017
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Merci Vespéral. J'ai recontacté un psychiatre qui va bientôt mettre en place de la rTMS dans son cabinet (stimulation magnétique transcranienne répétée). Ça existe depuis quelques années et il paraît que c'est efficace pour soigner une dépression résistante. C'est une alternative aux électrochocs. Et j'ai envie d'y croire.
Invité- Invité
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Je vais vérifier, mais je crois que c'est ce que le fils d'une amie a eu comme traitement et ça avait l'air de fonctionner. En tout je te souhaite que ça te guérisse, et à défaut te soulage.sebraz a écrit:Merci Vespéral. J'ai recontacté un psychiatre qui va bientôt mettre en place de la rTMS dans son cabinet (stimulation magnétique transcranienne répétée). Ça existe depuis quelques années et il paraît que c'est efficace pour soigner une dépression résistante. C'est une alternative aux électrochocs. Et j'ai envie d'y croire.
Vesperal- Messages : 211
Date d'inscription : 29/09/2017
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Il faut parfois beaucoup de temps pour trouver le traitement qui convient à la personne. Perso je me suis tapé en 45 ans à peu près toute la pharmacopée, mais il y a deux trucs qui ont l'air de marcher. Quand je sens que ça commence à plonger, je double la dose, quitte a être sonné et dormir la moitié de la journée. Je fais durer le plaisir quelques jours en espérant inverser la vapeur.
Ce qui me fait suer ce sont les accès d'anxiété qui peuvent aller jusqu'aux attaques de panique. Pour le coup il faut bien le dire, ça s'est révélé vrai surtout lors de changements de traitement. Je garde des benzo sous le coude en cas. Mais là je crois, pour deux raisons, que je suis stabilisé. En même temps dans ce domaine, mieux vaut rester sur ses gardes.
Ce qui me fait suer ce sont les accès d'anxiété qui peuvent aller jusqu'aux attaques de panique. Pour le coup il faut bien le dire, ça s'est révélé vrai surtout lors de changements de traitement. Je garde des benzo sous le coude en cas. Mais là je crois, pour deux raisons, que je suis stabilisé. En même temps dans ce domaine, mieux vaut rester sur ses gardes.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Fata Morgana a écrit: En même temps dans ce domaine, mieux vaut rester sur ses gardes.
Pour certains troubles lourds et chroniques, il me semble évident qu'un suivi médical chronique soit de rigueur. Je ne suis pas médecin, mais je serais tenté de penser que le corps peut s'accoutumer facilement de certains traitement ou qu'une autre maladie ou un changement quelconque (comme tu le signales) puisse accentuer ou annihiler les effets du traitement. Ça prendrait l'avis d'un médecin.
Vesperal- Messages : 211
Date d'inscription : 29/09/2017
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Ah ben étant traité à vie je n'ai pas trop le choix. Il y a un médicament ("ne pas dépasser 4 semaines") que je prends depuis que j'ai 14 ans ! on ne sait pas, mais celui-là marche, et comme au premier jour. Si ça se trouve je vis une expérimentation unique dans l'histoire et je suis devenu immortel sans le savoir ?
Si c'est le cas il y en a ici qui vont être contents !:
Si c'est le cas il y en a ici qui vont être contents !:
Dernière édition par Fata Morgana le Jeu 5 Oct 2017 - 22:23, édité 1 fois
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Fata Morgana a écrit:Ah ben étant traité à vie je n'ai pas trop le choix. Il y a un médicament (ne pas dépasser 4 semaines) que je prends depuis que j'ai 14 ans ! on ne sait pas, mais celui-là marche, et comme au premier jour. Si ça se trouve je vis une expérimentation unique dans l'histoire et je suis devenu immortel sans le savoir ?
Si c'est le cas il y en a ici qui vont être contents !:
Ou si ta famille décide de t'incinérer à ton décès , ça fera des flammes vertes pendant 3 jours .
Vesperal- Messages : 211
Date d'inscription : 29/09/2017
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Et bien ma belle famille m'a déjà acheté une concession dans un cimetière de montagne. Si c'est vert c'est à cause du génépi !
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Depression chronique depuis l'enfance
'Tain!! il va polluer la nappe phréatique!
Vesperal- Messages : 211
Date d'inscription : 29/09/2017
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Ouais clair les benzos que tu dois pas prendre plus de 4 à 6 semaines et que tu te coltines 30 ans
Sinon j'ai connu aussi les attaques de panique pendant 2-3 ans, y'a desfois on était proche d'appeler un exorciste
Moi médoc, j'ai cumulé AD, régulateur d'humeur, anxio et neuro (le super Tercian je suis cool, je suis zen, je pleure pas, je rigole pas, je dors debout, je n'ai plus de haine, bienvenue à Zombieland )
Sinon j'ai connu aussi les attaques de panique pendant 2-3 ans, y'a desfois on était proche d'appeler un exorciste
Moi médoc, j'ai cumulé AD, régulateur d'humeur, anxio et neuro (le super Tercian je suis cool, je suis zen, je pleure pas, je rigole pas, je dors debout, je n'ai plus de haine, bienvenue à Zombieland )
Invité- Invité
Re: Depression chronique depuis l'enfance
sebraz a écrit:Ouais clair les benzos que tu dois pas prendre plus de 4 à 6 semaines et que tu te coltines 30 ans
Sinon j'ai connu aussi les attaques de panique pendant 2-3 ans, y'a desfois on était proche d'appeler un exorciste
Moi médoc, j'ai cumulé AD, régulateur d'humeur, anxio et neuro (le super Tercian je suis cool, je suis zen, je pleure pas, je rigole pas, je dors debout, je n'ai plus de haine, bienvenue à Zombieland )
Tu comptes te faire incinérer?
Vesperal- Messages : 211
Date d'inscription : 29/09/2017
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Non ça risquerait de faire une explosion chimique. Je préfère faire connaissance avec les lombrics là dessous
Invité- Invité
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Pour les empoisonner? T'es vraiment pas sympa. Un peu d'altruisme envers les animaux souterrains
Vesperal- Messages : 211
Date d'inscription : 29/09/2017
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Ouais clair les benzos que tu dois pas prendre plus de 4 à 6 semaines et que tu te coltines 30 ans
Non, non, je me suis mal exprimé, c'est pas des benzos que je prends depuis que j'ai 14 ans ! Lol !
Mais un AD-Anxiolithique-Antipsychotique-tueur de moustiques à l'occasion. En fait je suis sous tercian à hautes doses depuis tout ce temps là ! Mais comme je suis un peu vif de nature, ça se voit pas trop. Plus un ou deux IRS et des à point en cas de "ralentissement psycho moteur" genre: "je vais aller en enfer, pour l'éternité, j'y suis déjà, je me mérite que ça."
Bon j'avoue depuis 2009 à part quelques intersaisons un peu chaudes, ça va.
Le génépi, polluer ? non mais t'es fou ou bien ?
Dernière édition par Fata Morgana le Jeu 5 Oct 2017 - 23:10, édité 1 fois
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Fata Morgana a écrit:
Le génépi, polluer ? non mais t'es fou ou bien ?
C'Est pas le génépi qui m'inquiète. D'ailleurs c'est le seul truc capable de limiter les dégâts
Vesperal- Messages : 211
Date d'inscription : 29/09/2017
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Ah ? Moi je croyais que les gros boutons verts c'était le génépi.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Chez moi les gros boutons verts c'était l'acné
Invité- Invité
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Je trouve moi aussi le rejet catégorique des médicaments psychotropes injustifié. Je prends depuis 2013, pratiquement plus maintenant, un ISRS qui m'a beaucoup libéré d'inhibitions, de doutes existentiels… Et qui m'a donné, c'est un comble si l'on se réfère au discours dominant sur les AD, le sentiment nouveau d'être enfin moi-même. Et pourtant par le passé, il y a une dizaine d'années, j'avais testé un autre ISRS qui ne m'avait pas du tout réussi: insomnie coriace, mélange d'agitation physique et d'exaltation émotionnelle. Je ne me coltinais que les effets secondaires du traitement. Ainsi dans le domaine de la préscription, l'expérience de différents médicaments est nécessaire. Mais un traitement bien toléré peut-être une vraie renaissance.
Bien des gens sont fragiles physiquement, toujours souffrants, grippés, toujours chez le médecin à "réclamer" des médicaments. Mais quand il s'agit de santé psychique, les médicaments seraient en toute illogique devenus néfastes, parce qu'ils seraient susceptibles de vampiriser une personne, d'en faire systématiquement un "zombie". J'avoue ne pas trop comprendre ce raisonnement pourtant répandu.
Bien des gens sont fragiles physiquement, toujours souffrants, grippés, toujours chez le médecin à "réclamer" des médicaments. Mais quand il s'agit de santé psychique, les médicaments seraient en toute illogique devenus néfastes, parce qu'ils seraient susceptibles de vampiriser une personne, d'en faire systématiquement un "zombie". J'avoue ne pas trop comprendre ce raisonnement pourtant répandu.
apprenti surdoué- Messages : 178
Date d'inscription : 15/05/2017
Localisation : Rennes
Re: Depression chronique depuis l'enfance
J'ai donc accepté de me lancer dans ce traitement par stimulation magnétique transcranienne.
Consultation de pré-inclusion au protocole : 8 novembre
1ère séance de rTMS : 14 novembre
Du lundi au vendredi, pendant 4 semaines soit 20 séances.
Pourvu que ça marche
Consultation de pré-inclusion au protocole : 8 novembre
1ère séance de rTMS : 14 novembre
Du lundi au vendredi, pendant 4 semaines soit 20 séances.
Pourvu que ça marche
Invité- Invité
Re: Depression chronique depuis l'enfance
*croise les doigts très fort*
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Ok sebraz, je comprend mieux tes pensées, je suis désolé, j je me doute bien que cela a été et est encore, difficile pour toi.
concernant ton enfant aussi, c est tout a logique, comme tu le dis , te pouvoir justement participer a son education et assister a l évolution de cet enfant. Si j'ai bien compris, cela ne s est pas fait ainsi, on ne fait pas toujours ce qu'on peut dans la vie, malheureusement. J espère vivement pour toi, que tu vas pouvoir le voir aussi longtemps que possible, voir plusieurs souvent, je te le souhaite.
. Me concernant, après l étape du psy depuis 4 mois, je vois mon médecin demain pour justement commencer un suivi , chez un psychiatre, elle voulait même me faire interner,il y a deux mois, suite a une ts, et surtout, comme je lui ai dis, je suis incapable de dire, que je ne vais pas recommencer, j ai même vu mes erreurs faites ce soir la, et en ai trouvé des solutions pour la prochaine. Je deviens taré, comme je dis a certaines personnes.
. Bref ,sinon j'ai vu que tu allais suivre un nouveau traitement, je ne peux que te dire MERDE dur ce coup la, faut y croire, et puis je me dis, que l on aura surement de tes nouvelles sur ce fil. Allez bonne soirée
concernant ton enfant aussi, c est tout a logique, comme tu le dis , te pouvoir justement participer a son education et assister a l évolution de cet enfant. Si j'ai bien compris, cela ne s est pas fait ainsi, on ne fait pas toujours ce qu'on peut dans la vie, malheureusement. J espère vivement pour toi, que tu vas pouvoir le voir aussi longtemps que possible, voir plusieurs souvent, je te le souhaite.
. Me concernant, après l étape du psy depuis 4 mois, je vois mon médecin demain pour justement commencer un suivi , chez un psychiatre, elle voulait même me faire interner,il y a deux mois, suite a une ts, et surtout, comme je lui ai dis, je suis incapable de dire, que je ne vais pas recommencer, j ai même vu mes erreurs faites ce soir la, et en ai trouvé des solutions pour la prochaine. Je deviens taré, comme je dis a certaines personnes.
. Bref ,sinon j'ai vu que tu allais suivre un nouveau traitement, je ne peux que te dire MERDE dur ce coup la, faut y croire, et puis je me dis, que l on aura surement de tes nouvelles sur ce fil. Allez bonne soirée
franckyky- Messages : 54
Date d'inscription : 18/10/2017
Age : 42
Localisation : Bergerac
Re: Depression chronique depuis l'enfance
@Bimbang : Merci beaucoup
@franckyky : J'ai bon espoir, de toute façon c'est la dernière chance thérapeutique qu'il me reste. Après c'est les électrochocs. Mais je préfère pas y penser car personne ne veut en arriver là Quant à ton suivi psychiatrique, soit rigoureux, ne fais pas comme moi à abandonner puis reprendre, puis abandonner pour finalement constater qu'on ne peut pas se passer d'une aide comme celle-ci. J'ai eux différents antidépresseurs, sur de longues périodes. J'étais résistant. Je les ai arrêté d'un coup (pas un conseil que je donnerais). Si tu en as besoin, prends-en et seulement si tu constates après plusieurs mois que ça ne te fait rien, surtout discutes-en avec ton psychiatre. Un antidépresseur peut marcher, j'ai juste eu la malchance d'en avoir eu 3 inefficaces sur moi en 4 ans. Le problème c'est que les différents médecins que j'ai eu étaient tous d'accord, sauf le dernier en date me parlant de bipolarité. Ce qui expliquerait clairement l'échec de mes traitements, pas adapté à cette pathologie, car plutôt délivrés lors d'une dépression unipolaire. D'où l'alternative qu'on me propose aujourd'hui. La rTMS.
Alors je donnerai des nouvelles au fil de cette expérience, que ce soit négatif ou positif.
Merci et bonne soirée
@franckyky : J'ai bon espoir, de toute façon c'est la dernière chance thérapeutique qu'il me reste. Après c'est les électrochocs. Mais je préfère pas y penser car personne ne veut en arriver là Quant à ton suivi psychiatrique, soit rigoureux, ne fais pas comme moi à abandonner puis reprendre, puis abandonner pour finalement constater qu'on ne peut pas se passer d'une aide comme celle-ci. J'ai eux différents antidépresseurs, sur de longues périodes. J'étais résistant. Je les ai arrêté d'un coup (pas un conseil que je donnerais). Si tu en as besoin, prends-en et seulement si tu constates après plusieurs mois que ça ne te fait rien, surtout discutes-en avec ton psychiatre. Un antidépresseur peut marcher, j'ai juste eu la malchance d'en avoir eu 3 inefficaces sur moi en 4 ans. Le problème c'est que les différents médecins que j'ai eu étaient tous d'accord, sauf le dernier en date me parlant de bipolarité. Ce qui expliquerait clairement l'échec de mes traitements, pas adapté à cette pathologie, car plutôt délivrés lors d'une dépression unipolaire. D'où l'alternative qu'on me propose aujourd'hui. La rTMS.
Alors je donnerai des nouvelles au fil de cette expérience, que ce soit négatif ou positif.
Merci et bonne soirée
Invité- Invité
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Consultation bien eu lieu hier. Avec toutes les mesures prises sur la tête pour la recherche de la zone à cibler.
En revanche, 1ere séance reportée au 27 novembre pour attente de prise en charge d'un VSL par la CPAM afin que le psychiatre me délivre une prescription médicale (15 jours il leur faut!)
Voilà. La suite au prochain numéro
En revanche, 1ere séance reportée au 27 novembre pour attente de prise en charge d'un VSL par la CPAM afin que le psychiatre me délivre une prescription médicale (15 jours il leur faut!)
Voilà. La suite au prochain numéro
Invité- Invité
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Je suis d'accord avec toi apprenti surdoué. Les traitements nous sauvent la mise. Je suis sous médoc depuis 50 ans. Je prends certaines molécules non-stop depuis mes 15 ans. Au départ il y a eu beaucoup d'hospitalisations et de tâtonnements médicaux qui m'ont mis dans un état absolument dingue. Mais avec la recapture de la sérotonine, j'ai remonté la pente. La depression est potentiellement une maladie mortelle. Il faut pas déconner avec ça. Du coup ces crispations autour des médicaments sont souvent issues de personnes qui n'ont pas ce problème, ou du moins avec une intensité mineure.
Quand il s'agit d'une double dépression, endogène ET exogène, faire du yoga (sous une forme ou une autre) ou pisser dans un violon c'est une peu la même chose. C'est un peu comme soigner un cancer avec des yaourts bio.
Quand il s'agit d'une double dépression, endogène ET exogène, faire du yoga (sous une forme ou une autre) ou pisser dans un violon c'est une peu la même chose. C'est un peu comme soigner un cancer avec des yaourts bio.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Je suis un peu surpris en lisant vos réactions/témoignages.
J'ai eu une situation similaire, j'ai commencé une dépression vers mes 13 ans dont je me suis débarrassé il y a seulement quelques mois. Vous n'avez pas l'air d'être conscient que les traitements anti-dépresseurs et compagnie ne guérissent en aucun cas les troubles dépressifs, c'est pas leur but. L'idée c'est d'atténuer les symptômes de ladite dépression le temps de trouver une solution plus définitive. Les solutions définitives en question c'est un travail de pensée sur soi.
Les seuls cas où l'on traite la dépression par les médicaments sont ceux où elle a été causée par une maladie biologique (ça existe, bien que peu fréquent) (par biologique je veux dire maladies infectieuses, auto-immunes, cancers...). La douance/autisme/whatever n'est pas responsable de la dépression, en tout cas pas sur un tableau biologique. Elle résulte souvent de ce que ces différences impliquent dans la vie et la relation à autrui.
Le meilleur moyen de s'émanciper de sa dépression, c'est déjà d'en trouver la source, la cause directe. Et non, être zèbre n'est pas une réponse valable. Ça peut paraître pas grand-chose comme ça, mais une fois qu'on comprend notre mal-être, ça allège énormément le poids de celui-ci, on se met enfin à voir la sortie et à accepter qu'on puisse s'en sortir.
Je parle de ~8 ans d'expérience en dépression, en passant par les deux extrêmes possibles : léger à au fond du trou. Libre à vous de penser que ce que je dis ne s'applique pas à vous, je ne suis pas dans votre tête et tout le monde est différents. Si vous aurez raison après... difficile à dire, je sais seulement que les dépressifs sont champions à donner des excuses pour ne pas aller mieux.
Bonne chance en tout cas.
J'ai eu une situation similaire, j'ai commencé une dépression vers mes 13 ans dont je me suis débarrassé il y a seulement quelques mois. Vous n'avez pas l'air d'être conscient que les traitements anti-dépresseurs et compagnie ne guérissent en aucun cas les troubles dépressifs, c'est pas leur but. L'idée c'est d'atténuer les symptômes de ladite dépression le temps de trouver une solution plus définitive. Les solutions définitives en question c'est un travail de pensée sur soi.
Les seuls cas où l'on traite la dépression par les médicaments sont ceux où elle a été causée par une maladie biologique (ça existe, bien que peu fréquent) (par biologique je veux dire maladies infectieuses, auto-immunes, cancers...). La douance/autisme/whatever n'est pas responsable de la dépression, en tout cas pas sur un tableau biologique. Elle résulte souvent de ce que ces différences impliquent dans la vie et la relation à autrui.
Le meilleur moyen de s'émanciper de sa dépression, c'est déjà d'en trouver la source, la cause directe. Et non, être zèbre n'est pas une réponse valable. Ça peut paraître pas grand-chose comme ça, mais une fois qu'on comprend notre mal-être, ça allège énormément le poids de celui-ci, on se met enfin à voir la sortie et à accepter qu'on puisse s'en sortir.
Je parle de ~8 ans d'expérience en dépression, en passant par les deux extrêmes possibles : léger à au fond du trou. Libre à vous de penser que ce que je dis ne s'applique pas à vous, je ne suis pas dans votre tête et tout le monde est différents. Si vous aurez raison après... difficile à dire, je sais seulement que les dépressifs sont champions à donner des excuses pour ne pas aller mieux.
Bonne chance en tout cas.
Meryn- Messages : 34
Date d'inscription : 16/11/2017
Age : 28
Localisation : Amiens
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Le meilleur moyen de s'émanciper de sa dépression, c'est déjà d'en trouver la source, la cause directe.
Le cerveau est un organe matériel. Comme n'importe quel organe, il peut avoir des cotés déficients. Manque de sucre, tu fais de l'hypoglycémie, manque de sérotonie, tu es dépressif. J'ai parlé de dépression exogène ET endogène. Le cerveau, c'est de la chimie.
Personne ne trouve jamais la raison de rien dans ce domaine parce que l'interprétation est un travail sans fin. On peut arranger les angles d'un trauma, et encore, pas toujours, mais ce n'est pas en assemblant des mots dans un certain ordre qu'on va remonter les niveaux de dopamine, de noradrénaline ou de sérotonine. Bien des gens se font du fric sur la dépression, mais le fait est là: c'est, je parle de la dépression profonde, une maladie à vie que seuls les médicaments maîtrisent et aplanissent.
J'étais dépressif à cinq ans. Je le suis encore aujourd'hui - quoi que beaucoup moins depuis 2009. J'ai tout fait, mais les faits sont là et ils sont têtus: seuls les médocs m'ont aidé, sur le plan médical s'entend. Sur le plan humain ma foi a fait beaucoup plus que m'aider. Et pourtant malgré cette foi, accompagnée d'expériences sensibles, la depression a continué. Une dépression au sens de mélancolie et d'accès d'anxiété massive ne se traite pas par des discussions.
Perso je ne lie pas la dépression et la zébritude.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Tu es peut-être un cas particulier, c'est-à-dire que ta dépression viens d'un problème biologique sous-jacent non diagnostiqué. Je suis tout à fait d'accord avec toi sur la chimie du cerveau. Cependant c'était exactement comme ça que je justifiait ma dépression aussi : Pourquoi essayer puisque ça relève des réactions sur lesquelles je n'ai aucun contrôle ? Je n'ai pu aller mieux que quand j'ai arrêté de penser comme ça. Il faut faire la différence entre dépression comme maladie et dépression comme symptôme. Le premier est "psychologique" et le second "biologique". Mon cas dont j'ai témoigné fais partie de la première catégorie.
Après dire qu'on ne peut pas influencer ces réactions chimiques est entièrement faux, le principe d'un être conscient c'est qu'on réagit à des stimuli extérieurs et intérieurs. Ces changements en neurotransmetteurs sont conséquences de ces stimuli. Après évidemment on se heurte au problème de la conscience et de la volonté propre, mais sans aller au delà si un système complexe produit un résultat insatisfaisant, il faut changer l'état de l'un de ses composants pour tenter de le corriger.
Quoiqu'on fasse, on ne pourra jamais changer la réalité de l'univers et du monde dans lequel on vit, on peut seulement changer la façon dont on le perçoit et l’interprète. Le cerveau n'est pas une masse compacte et uniforme de neurones et d'hormones, il est composé de différents systèmes complexes qui communiquent plus ou moins fréquemment entre eux. On ne traite pas une plaie sur la cheville avec un pansement sur le coude. L'antidépresseur n'a pas de cible précise, il va affecter la majorité du cerveau de manière plus ou moins égale, si aucun antidépresseur ne fonctionne, c'est que ce ne sont peut-être pas les médicaments qui sont inefficaces mais l'approche qui est incorrecte.
Après dire qu'on ne peut pas influencer ces réactions chimiques est entièrement faux, le principe d'un être conscient c'est qu'on réagit à des stimuli extérieurs et intérieurs. Ces changements en neurotransmetteurs sont conséquences de ces stimuli. Après évidemment on se heurte au problème de la conscience et de la volonté propre, mais sans aller au delà si un système complexe produit un résultat insatisfaisant, il faut changer l'état de l'un de ses composants pour tenter de le corriger.
Quoiqu'on fasse, on ne pourra jamais changer la réalité de l'univers et du monde dans lequel on vit, on peut seulement changer la façon dont on le perçoit et l’interprète. Le cerveau n'est pas une masse compacte et uniforme de neurones et d'hormones, il est composé de différents systèmes complexes qui communiquent plus ou moins fréquemment entre eux. On ne traite pas une plaie sur la cheville avec un pansement sur le coude. L'antidépresseur n'a pas de cible précise, il va affecter la majorité du cerveau de manière plus ou moins égale, si aucun antidépresseur ne fonctionne, c'est que ce ne sont peut-être pas les médicaments qui sont inefficaces mais l'approche qui est incorrecte.
Meryn- Messages : 34
Date d'inscription : 16/11/2017
Age : 28
Localisation : Amiens
Re: Depression chronique depuis l'enfance
gingerbreadman a écrit:
Merci !
Fata Morgana a écrit:Une dépression au sens de mélancolie et d'accès d'anxiété massive ne se traite pas par des discussions.
Je le pense aussi.
Meryn a écrit:Vous n'avez pas l'air d'être conscient que les traitements anti-dépresseurs et compagnie ne guérissent en aucun cas les troubles dépressifs, c'est pas leur but.
Meryn a écrit:Le meilleur moyen de s'émanciper de sa dépression, c'est déjà d'en trouver la source, la cause directe
Je ne jurerai pas qu'aucun AD ne pourrait fonctionner sur moi, mais après 3 différents pris sur une longue durée, il est clair que je n'avais pas envie de retenter l'expérience. L'un d'eux a pourtant annihilé mes crises de panique, dûes au trop plein d'anxiété Je ne remettrai pas en cause les effets bénéfiques que certaines molécules peuvent avoir pour cela. Ni pour la stabilisation d'un état dépressif. Mais pour la guérison définitive, c'est pour moi évident qu'il ne faut rien en attendre.
Mon alternative médicale est censée stimuler électriquement et non plus chimiquement, les parties cognitives endormies du cerveau (comprenant le raisonnement, la résolution de problème, la perception, la prise de décision...entre autres). La finalité étant sans doute de recouvrer ses capacités qu'une simple tentative d'introspection, de changement d'état d'esprit, ne peut, du moins pour ma part, rendre possible (pas faute d'avoir essayé).
La cause...Il m'a fallu un événement fort il y a 4 ans, pour me ramener 20 ans en arrière, la reconnaître enfin et m'en occuper. Sinon j'étais dans le déni total et ça aurait pu durer longtemps comme ça. Mais si ça suffisait pour être guéri, on le serait tous depuis longtemps. On est tous devant le fait accompli tôt ou tard. A titre personnel, parler de la cause après une trop longue période est pour moi une façon de nourrir encore plus de regrets, et donc en aucun cas d'avancer. Si ça doit se faire, c'est dans l'immédiat. J'ai été harcelé scolairement, c'est un fait, mais je n'ai jamais retrouvé pareille situation dans ma vie. Donc le problème n'est pas la cause en elle-même, mais bien le fait de l'entretenir avec un ancrage mental dans le passé. C'est là la définition même de la dépression. Et c'est là qu'arrive la double peine, dépression et anxiété. On traverse la vie en croyant que ces choses vont forcément se reproduire pour nous ou notre descendance. Et on traîne dans un cercle infernal de manque de confiance en soi et de vision faussée de la vie.
C'est donc bien pour cela qu'il faut absolument que ma mentalité ne se répercute pas sur la propre vie de mon fils. Car il s'agit bien de chercher dorénavant comment lui apporter une belle existence, et non pourquoi il s'est passé telle ou telle chose dans la mienne (Dans ce travail du comment opposé au pourquoi, j'aurais pu tout aussi bien m'orienter vers la TCC). Il faut bien que je prenne conscience que son expérience sera la sienne, ses ressentis seront les siens.
En ce sens et accompagné d'une foi pas très ancienne, je pense que je prends la bonne direction. Ce qui ne m'empêche pas d'attendre de la RTMS qu'elle me donne un coup de main supplémentaire pour guérir pour de bon, et affronter la vie sur plusieurs fronts (en parallèle, je suis entrain de mener des démarches auprès d'un médiateur pour voir mon fils dont la mère a la garde. Elle me reproche ma dépression et pense qu'elle a seule le droit de parentalité sur lui. Ce que je ne laisserai pas passer, quitte à comparaître devant la justice pour faire valoir mes droits).
Dernière édition par sebraz le Sam 25 Nov 2017 - 17:40, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Depression chronique depuis l'enfance
C'est précisément le rôle des médocs.il faut changer l'état de l'un de ses composants pour tenter de le corriger.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Je me permets d'ajouter quelques précisions concernant les bien mal nommés anti-dépresseurs et qui appartiennent en fait le plus souvent à la catégorie des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine. Ce sont un peu les "couteaux suisses" des psychiatres ainsi que me l'a avoué l'un d'eux car ils sont efficaces pour lutter contre la dépression mais aussi contres les Troubles obsessionnels compulsifs, crises d'angoisses, anxiété sociale, stress post-traumatique…
On se scandalise trop facilement de leur prescription massive en France mais ce qu'il faut savoir c'est qu'ils agissent sur bien d'autres symptômes que les symptômes exclusivement dépressifs.
On se scandalise trop facilement de leur prescription massive en France mais ce qu'il faut savoir c'est qu'ils agissent sur bien d'autres symptômes que les symptômes exclusivement dépressifs.
apprenti surdoué- Messages : 178
Date d'inscription : 15/05/2017
Localisation : Rennes
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Heureusement que ça ne dure que 20 minutes !
Approximativement (je tenterai de faire un calcul plus exact les prochaines fois), je dirais que j'ai eu droit à 15-20 impulsions rapides (sur 5 secondes) sur du 10hz de fréquence avec intervalle de repos de 20 secondes
J'ai peut-être une tolérance à la douleur basse, mais je trouve que c'est très loin d'être indolore (c'est supportable disons plutôt, on s'y habitue après les premiers coups).
Il faut un peu souffrir pour êtrebeau bien
Approximativement (je tenterai de faire un calcul plus exact les prochaines fois), je dirais que j'ai eu droit à 15-20 impulsions rapides (sur 5 secondes) sur du 10hz de fréquence avec intervalle de repos de 20 secondes
J'ai peut-être une tolérance à la douleur basse, mais je trouve que c'est très loin d'être indolore (c'est supportable disons plutôt, on s'y habitue après les premiers coups).
Il faut un peu souffrir pour être
Invité- Invité
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Bonjour Sebraz,
Merci de nous faire part de ton expérience de rTMS. Sais-tu comment la zone à cibler a été déterminée?
J'ai un trouble anxio-dépressif depuis 6 ans maintenant (mais moins fort que ce que tu as vécu ces dernières années) et je galère aussi pour trouver un traitement médicamenteux efficace. J'en suis à mon 4ème essai, et si celui-ci diminue bien l'anxiété (malgré une crise d'angoisse il y a 10 jours), il n'agit pas sur la dépression. C'est démoralisant.
Je suis donc curieuse à propos de ton expérience de stimulation magnétique transcranienne répétée.
Bon courage à toi et je te souhaite que ça fonctionne!
Merci de nous faire part de ton expérience de rTMS. Sais-tu comment la zone à cibler a été déterminée?
J'ai un trouble anxio-dépressif depuis 6 ans maintenant (mais moins fort que ce que tu as vécu ces dernières années) et je galère aussi pour trouver un traitement médicamenteux efficace. J'en suis à mon 4ème essai, et si celui-ci diminue bien l'anxiété (malgré une crise d'angoisse il y a 10 jours), il n'agit pas sur la dépression. C'est démoralisant.
Je suis donc curieuse à propos de ton expérience de stimulation magnétique transcranienne répétée.
Bon courage à toi et je te souhaite que ça fonctionne!
Invité- Invité
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Bonjour Tempête,
Merci de me lire
Lors de ma consultation de pré-inclusion du 8/11, le psychiatre m'a posé plusieurs questions afin d'éviter toute contre-indications (Si j'avais des antécédents d'épilepsie, de traumas crâniens, de lésions cérébrales...
si je consommais alcool ou drogue qui risquerait d'abaisser le seuil du seuil épileptogène, si j'avais un pace-maker, un implant métallique dans le crâne etc...). Ayant répondu négativement, j'ai donc été autorisé à commencer les séances.
Ce même jour, il m'a posé un bonnet (de bain) et a commencé une série de mesures sur la tête, d'une oreille à l'autre, de la nuque au front...bref en long en large et en travers afin de déterminer l'emplacement précis du cortex pré-frontal dorsolatéral (gauche) et donc la zone thérapeutique à cibler.
Donc le bonnet est marqué au feutre de plein de repères, pour le positionner correctement et avec 2 croix qui représentent la cible.
Concernant hier, la première séance, il place tout d'abord l'appareil et pour savoir s'il est positionné justement, il envoie des stimulis pour faire bouger le pouce (placement de deux électrodes sur celui-ci). C'est la recherche du seuil moteur (degré excitabilité du cortex moteur). Une fois que le pouce à réagit, la séance peut commencer.
On entend une série de "clics" atténués par le port de bouchons d'oreille, et on ressent un tapotement à la surface du crâne. Des picotements. C'est pas très agréable quand même. Fin de séance, une sensation de chaleur (dû à l'échauffement de la bobine magnétique) mais pour ma part, pas de migraines au cours de la journée.
Je ne peux pas exprimer son efficacité encore évidemment, mais dans 10 jours je devrais voir des améliorations...ou pas.
En ce qui concerne ton histoire, je pense que tu décris exactement mon point de vue exprimé plus tôt sur les AD. Ca peut guérir des crises d'angoisses fortes, mais la dépression, la stabiliser tout au plus. La guérir, non. J'ai tout arrêté brutalement, AD, anxiolytique, thymorégulateur, neuroleptique, sans sevrage. Pendant 6 mois je ne me suis pas trouvé amélioré moralement évidemment...mais pas non plus pire. Donc finalement, je me stabilisais très bien sans tout ça. Peut-être un effet psychologique de l'arrêt (un détachement, une reprise de liberté vis-à-vis d'eux).
Je ne te conseillerai pas de reproduire pareille expérience, car chaque organisme réagit différemment (certains vivent un vrai calvaire de sevrage pendant des années, surtout les anxios). J'ai juste constaté que chez moi, après 4 ans, la prise de ces médicaments, mon organisme semblait les ignorer totalement (pour la dépression elle-même). Malgré tout, depuis peu, je suis revenu à une prise d'anxiolytique (2 mg de Temesta, soit pas grand chose). Lorsque j'ai pris contact avec ce psychiatre, il m'a dit que ce n'était pas bon de prendre seulement ça, sans un traitement de fond. D'où la rTMS aujourd'hui qui est censé remplacé les effets inexistants de la chimie antidépressive.
Alors qu'un anti-inflammatoire, un paracétamol, va cibler exactement ce pour quoi il est censé agir. Ça m'étonnera toujours.
Bon courage si tu décides de continuer sur ton 4e AD et je vais essayer de te donner des retours positifs sur la rTMS (je le ferai quoi qu'il en soit), pour peut-être te donner l'envie de tenter aussi
Je te remercie et à bientôt Tempête
Merci de me lire
Lors de ma consultation de pré-inclusion du 8/11, le psychiatre m'a posé plusieurs questions afin d'éviter toute contre-indications (Si j'avais des antécédents d'épilepsie, de traumas crâniens, de lésions cérébrales...
si je consommais alcool ou drogue qui risquerait d'abaisser le seuil du seuil épileptogène, si j'avais un pace-maker, un implant métallique dans le crâne etc...). Ayant répondu négativement, j'ai donc été autorisé à commencer les séances.
Ce même jour, il m'a posé un bonnet (de bain) et a commencé une série de mesures sur la tête, d'une oreille à l'autre, de la nuque au front...bref en long en large et en travers afin de déterminer l'emplacement précis du cortex pré-frontal dorsolatéral (gauche) et donc la zone thérapeutique à cibler.
Donc le bonnet est marqué au feutre de plein de repères, pour le positionner correctement et avec 2 croix qui représentent la cible.
Concernant hier, la première séance, il place tout d'abord l'appareil et pour savoir s'il est positionné justement, il envoie des stimulis pour faire bouger le pouce (placement de deux électrodes sur celui-ci). C'est la recherche du seuil moteur (degré excitabilité du cortex moteur). Une fois que le pouce à réagit, la séance peut commencer.
On entend une série de "clics" atténués par le port de bouchons d'oreille, et on ressent un tapotement à la surface du crâne. Des picotements. C'est pas très agréable quand même. Fin de séance, une sensation de chaleur (dû à l'échauffement de la bobine magnétique) mais pour ma part, pas de migraines au cours de la journée.
Je ne peux pas exprimer son efficacité encore évidemment, mais dans 10 jours je devrais voir des améliorations...ou pas.
En ce qui concerne ton histoire, je pense que tu décris exactement mon point de vue exprimé plus tôt sur les AD. Ca peut guérir des crises d'angoisses fortes, mais la dépression, la stabiliser tout au plus. La guérir, non. J'ai tout arrêté brutalement, AD, anxiolytique, thymorégulateur, neuroleptique, sans sevrage. Pendant 6 mois je ne me suis pas trouvé amélioré moralement évidemment...mais pas non plus pire. Donc finalement, je me stabilisais très bien sans tout ça. Peut-être un effet psychologique de l'arrêt (un détachement, une reprise de liberté vis-à-vis d'eux).
Je ne te conseillerai pas de reproduire pareille expérience, car chaque organisme réagit différemment (certains vivent un vrai calvaire de sevrage pendant des années, surtout les anxios). J'ai juste constaté que chez moi, après 4 ans, la prise de ces médicaments, mon organisme semblait les ignorer totalement (pour la dépression elle-même). Malgré tout, depuis peu, je suis revenu à une prise d'anxiolytique (2 mg de Temesta, soit pas grand chose). Lorsque j'ai pris contact avec ce psychiatre, il m'a dit que ce n'était pas bon de prendre seulement ça, sans un traitement de fond. D'où la rTMS aujourd'hui qui est censé remplacé les effets inexistants de la chimie antidépressive.
Alors qu'un anti-inflammatoire, un paracétamol, va cibler exactement ce pour quoi il est censé agir. Ça m'étonnera toujours.
Bon courage si tu décides de continuer sur ton 4e AD et je vais essayer de te donner des retours positifs sur la rTMS (je le ferai quoi qu'il en soit), pour peut-être te donner l'envie de tenter aussi
Je te remercie et à bientôt Tempête
Invité- Invité
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Les IRS sauvent des vies. Sauf que... La dernière fois que j'ai arrêté j'ai fais un syndrome de sevrage, une heure de plus et c'était la crise cardiaque. Cela dit, perso c'est une grosse dépression chronique/ bipolaire unipolaire, avec accès de mélancolie, confusion mentale, anxiété massive, panick-attacks. Du coup faut mettre la dose, et la dose, je l'ai. Résultat: a part un problème de concentration dû à l'IRS, je vais bien Moyennant un léver difficile (je prends des trucs pour dormir depuis l'âge de 7 ans, sans quoi je ne dors que trois heures au max par nuit) qui s'arrange à la deuxième tasse de café, je suis plutôt content. Faut dire que le contraste avec l'enfer me rend agréables ces petits inconvénients qui sont vraiment de la gnognotte.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Je suis désolé pour ton expérience presque fatale de sevrage Fata Morgana
Les attaques de panique m'ont presque poussé au suicide tellement j'en pouvais plus. Oui ça sauve en ce sens-là. Mais ça ne guérit pas la dépression. Guérir c'est un jour s'en passer. Enfin c'est comme ça que je le vois. Parce que même si ça va mieux, beaucoup continuent pour ne pas prendre le risque de savoir si quand ils vont arrêter, ça sera vraiment fini. Mais ça ne me pose aucun souci qu'une personne en prenne toute sa vie, si ça peut lui faire du bien. Ce n'est juste pas mon objectif. Mais finalement, guérit-on vraiment définitivement d'une dépression (surtout très ancienne) ? Voilà un peu le "défi" que je me suis lancé.
Moi aussi on m'a tour à tour parlé de dépression unipolaire, bipolaire, mélancolique, attaques de paniques. La bipolarité a été évoqué il y a un an par mon ancien psychiatre. Le problème c'est qu'il me donnait un traitement de fond AD pour une dépression...unipolaire. Peut-être que je suis bien bipolaire au final et qu'on ne m'a jamais prescrit la bonne famille de médicaments. Je n'ai eu droit qu'à des IRS... Jamais de lithium par exemple.
Les attaques de panique m'ont presque poussé au suicide tellement j'en pouvais plus. Oui ça sauve en ce sens-là. Mais ça ne guérit pas la dépression. Guérir c'est un jour s'en passer. Enfin c'est comme ça que je le vois. Parce que même si ça va mieux, beaucoup continuent pour ne pas prendre le risque de savoir si quand ils vont arrêter, ça sera vraiment fini. Mais ça ne me pose aucun souci qu'une personne en prenne toute sa vie, si ça peut lui faire du bien. Ce n'est juste pas mon objectif. Mais finalement, guérit-on vraiment définitivement d'une dépression (surtout très ancienne) ? Voilà un peu le "défi" que je me suis lancé.
Moi aussi on m'a tour à tour parlé de dépression unipolaire, bipolaire, mélancolique, attaques de paniques. La bipolarité a été évoqué il y a un an par mon ancien psychiatre. Le problème c'est qu'il me donnait un traitement de fond AD pour une dépression...unipolaire. Peut-être que je suis bien bipolaire au final et qu'on ne m'a jamais prescrit la bonne famille de médicaments. Je n'ai eu droit qu'à des IRS... Jamais de lithium par exemple.
Invité- Invité
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Fin de semaine. 5 séances. Des bas jusqu'à jeudi en terme de motivation.
Premier jour, 9h30, stress avant la séance (et mon père qui m'y a emmené exceptionnellement ne maîtrise plus bien sa conduite donc toujours une crainte de l'accident), avec des somnolences au cours de la journée.
Deuxième jour, 14h30, le pire, fatigue extrême et crise de larmes pendant 10 minutes chez moi le soir (avec interrogation dans un court laps de temps au sujet de continuer ou pas ce traitement...déjà).
Troisième jour, 9h30, la séance en elle-même se passe pas top (tremblements musculaires involontaires du côte gauche du visage à chaque impulsion, surtout la mâchoire). Moins de somnolences toutefois.
Quatrième jour, 14h30, le ressenti physique de la séance monte encore crescendo (avec une intensité de stimulation pourtant identique chaque jour), entre chaque trains d'impulsion j'étais tendu. Un peu fatigué après mais pas autant qu'au début.
Pendant ces 4 jours, avec tous ces effets, mon appétit était plutôt minime, j'y suis allé souvent à reculons (étant donné que mes dépenses énergétiques au quotidien sont proches du néant, la moindre activité, le fait de sortir de chez moi, semble plus me coûter que pour quelqu'un d'autre).
Et puis il y a eu aujourd'hui. Réveil à 8h. Lever illico, je ne traîne pas, je ne cogite pas, j'y vais.
La séance se passe bien, j'avais l'impression de ne rien ressentir, et enfin d'être la pour quelque chose de concret. Et des rares bonnes nouvelles se sont ajoutées au cours de la journée. J'ai puisé dans des ressources insoupçonnées, que la dépression s'emploie à faire taire, afin de hausser ma motivation.
Dès la semaine prochaine j'aurai droit à un accompagnement VSL, ça va encore être une aide supplémentaire dans ma démarche.
J'espère donc que pour la semaine 2 (un peu un tournant déjà), je serai dans la continuité de cette dernière séance. Mais si je devais en tirer un enseignement, j'y vois clairement une corrélation. En arrivant dans la motivation, l'acceptation de la démarche, la séance se passe bien. A l'inverse, c'est totalement contre-productif.
Premier jour, 9h30, stress avant la séance (et mon père qui m'y a emmené exceptionnellement ne maîtrise plus bien sa conduite donc toujours une crainte de l'accident), avec des somnolences au cours de la journée.
Deuxième jour, 14h30, le pire, fatigue extrême et crise de larmes pendant 10 minutes chez moi le soir (avec interrogation dans un court laps de temps au sujet de continuer ou pas ce traitement...déjà).
Troisième jour, 9h30, la séance en elle-même se passe pas top (tremblements musculaires involontaires du côte gauche du visage à chaque impulsion, surtout la mâchoire). Moins de somnolences toutefois.
Quatrième jour, 14h30, le ressenti physique de la séance monte encore crescendo (avec une intensité de stimulation pourtant identique chaque jour), entre chaque trains d'impulsion j'étais tendu. Un peu fatigué après mais pas autant qu'au début.
Pendant ces 4 jours, avec tous ces effets, mon appétit était plutôt minime, j'y suis allé souvent à reculons (étant donné que mes dépenses énergétiques au quotidien sont proches du néant, la moindre activité, le fait de sortir de chez moi, semble plus me coûter que pour quelqu'un d'autre).
Et puis il y a eu aujourd'hui. Réveil à 8h. Lever illico, je ne traîne pas, je ne cogite pas, j'y vais.
La séance se passe bien, j'avais l'impression de ne rien ressentir, et enfin d'être la pour quelque chose de concret. Et des rares bonnes nouvelles se sont ajoutées au cours de la journée. J'ai puisé dans des ressources insoupçonnées, que la dépression s'emploie à faire taire, afin de hausser ma motivation.
Dès la semaine prochaine j'aurai droit à un accompagnement VSL, ça va encore être une aide supplémentaire dans ma démarche.
J'espère donc que pour la semaine 2 (un peu un tournant déjà), je serai dans la continuité de cette dernière séance. Mais si je devais en tirer un enseignement, j'y vois clairement une corrélation. En arrivant dans la motivation, l'acceptation de la démarche, la séance se passe bien. A l'inverse, c'est totalement contre-productif.
Dernière édition par sebraz le Ven 1 Déc 2017 - 21:52, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Merci Sebraz pour tes explications!
Est-ce que les séances sont devenues moins inconfortables au fil des jours?
Ah bah les grands esprits se rencontrent, tu as posté un petit descriptif de tes séances au même moment
Ça n'a pas l'air évident quand même. On ne choisit pas vraiment l'état d'esprit dans lequel on est en allant à la séance. Je te souhaite d'avoir pour la suite la même énergie et motivation qu'aujourd'hui!
C'est quoi un accompagnement VSL?
Bonne pause de fin de semaine
Est-ce que les séances sont devenues moins inconfortables au fil des jours?
Ah bah les grands esprits se rencontrent, tu as posté un petit descriptif de tes séances au même moment
Ça n'a pas l'air évident quand même. On ne choisit pas vraiment l'état d'esprit dans lequel on est en allant à la séance. Je te souhaite d'avoir pour la suite la même énergie et motivation qu'aujourd'hui!
C'est quoi un accompagnement VSL?
Bonne pause de fin de semaine
Invité- Invité
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Hey Tempête
VSL : Véhicule Sanitaire Léger. C'est un transport médicalisé, sauf que c'est pas des urgences comme une ambulance, mais des transports réguliers pour des RDV médicaux généralement.
Oui il faut trouver la motivation nécessaire. En tout cas j'ai toujours dit au psychiatre que même si j'ai eu des moments de doute, je n'arrêterai pas.
La pause du W-E est bienvenue en effet.
Merci. J'espère que tu continueras à me suivre et me soutenir
VSL : Véhicule Sanitaire Léger. C'est un transport médicalisé, sauf que c'est pas des urgences comme une ambulance, mais des transports réguliers pour des RDV médicaux généralement.
Oui il faut trouver la motivation nécessaire. En tout cas j'ai toujours dit au psychiatre que même si j'ai eu des moments de doute, je n'arrêterai pas.
La pause du W-E est bienvenue en effet.
Merci. J'espère que tu continueras à me suivre et me soutenir
Invité- Invité
Re: Depression chronique depuis l'enfance
Je suis passé par le lithium (j'ai des témoins ici-même). Le problème étant qu'il me fusillait les reins, j'ai dû arrêter après 15 jours environ.
L'autre chose c'est que le lithium demande un gros suivi et qu'avec la phobie sociale c'était la croix et la bannière...
L'autre chose c'est que le lithium demande un gros suivi et qu'avec la phobie sociale c'était la croix et la bannière...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Chronique du dévissage
» Comme ça, ici, là, maintenant, depuis tant de depuis
» Zébrette... depuis toujours et depuis 5 jours
» Inadaptée chronique OU chronique d'une inadaptée.
» Indécision chronique carabinée ?
» Comme ça, ici, là, maintenant, depuis tant de depuis
» Zébrette... depuis toujours et depuis 5 jours
» Inadaptée chronique OU chronique d'une inadaptée.
» Indécision chronique carabinée ?
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum