Z, comment gérer la maternité ?
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Zorglub_33
Weigela
Beth
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Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: La famille, les parents, les enfants et leur éducation
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Z, comment gérer la maternité ?
Bonsoir !
Je suis très sensible aux bruits, j'ai dû mal à les filtrer. Parfois, je ne peux pas rester à un endroit tant les différents bruits m'agressent. Il y a cela et il y a l'hypersensibilité en général ; j'imagine que vous voyez le topo. Mon besoin de solitude (poussée) et de m'affairer à mes activités me sont vitaux.
Alors... J'approche à une période de ma vie où je vais me lancer et je doute être capable de devenir une "bonne" mère à cause de cette hypersensibilité et de ce caractère "sauvage".
Je ne vois pas les enfants comme de petits êtres mignons mais comme des personnes à part entière. Je les estime car je vois en eux le monde de demain. Selon mon ressenti, être mère implique de lourdes responsabilités. Je porte attention à ce que ces Hommes soient des personnes au coeur bon et à l'esprit sage.
J'ai moi-même dû mal à gérer mon existence - bien que cela va en s'arrangeant car bien accompagnée - Je me crains et je ne peux craindre d'échouer puisque le défi se déroulera jusqu'à la fin de ma vie. Pourtant je me sens l'instinct maternel mais un instinct maternel quasi primitif c'est à dire, je crois pouvoir définir, portée par la valeur de transmission et de protection.
Livrez-moi votre vécu pour ceux devenus parents.
P.S: Par avance, merci. Il est fort probable que je ne réponds pas. Je lis mais lorsque je n'ai rien à dire et bien... Je ne dis rien. Pour autant, chaque réponse est une aide que j'apprécierais. Merci !!!
Je suis très sensible aux bruits, j'ai dû mal à les filtrer. Parfois, je ne peux pas rester à un endroit tant les différents bruits m'agressent. Il y a cela et il y a l'hypersensibilité en général ; j'imagine que vous voyez le topo. Mon besoin de solitude (poussée) et de m'affairer à mes activités me sont vitaux.
Alors... J'approche à une période de ma vie où je vais me lancer et je doute être capable de devenir une "bonne" mère à cause de cette hypersensibilité et de ce caractère "sauvage".
Je ne vois pas les enfants comme de petits êtres mignons mais comme des personnes à part entière. Je les estime car je vois en eux le monde de demain. Selon mon ressenti, être mère implique de lourdes responsabilités. Je porte attention à ce que ces Hommes soient des personnes au coeur bon et à l'esprit sage.
J'ai moi-même dû mal à gérer mon existence - bien que cela va en s'arrangeant car bien accompagnée - Je me crains et je ne peux craindre d'échouer puisque le défi se déroulera jusqu'à la fin de ma vie. Pourtant je me sens l'instinct maternel mais un instinct maternel quasi primitif c'est à dire, je crois pouvoir définir, portée par la valeur de transmission et de protection.
Livrez-moi votre vécu pour ceux devenus parents.
P.S: Par avance, merci. Il est fort probable que je ne réponds pas. Je lis mais lorsque je n'ai rien à dire et bien... Je ne dis rien. Pour autant, chaque réponse est une aide que j'apprécierais. Merci !!!
Beth- Messages : 9
Date d'inscription : 31/07/2017
Age : 36
Localisation : Vence
Re: Z, comment gérer la maternité ?
C’est une sacré odyssée que d’etre Parent. C’est faire un grand pas de côté pour laisser passer les enfants, voire s’effacer pour les laisser être et grandir. On amenuise notre ego pour un autre dont on ne connaît finalement pas grand chose. C’est donc aussi une rencontre et une mise en relation forte mais chargée de grandes choses dont on ne mesure pas l’ampleur au départ. Ne pas les (j’en ai deux ) abîmer de part mon contact était mon objectif. Je m’efforce d’etre à côté, la main sans empoigne et le cœur sans chantage. Je vise leur séparation de nous (les parents) à eux. L’autonomie donc non pas pour se débarrasser d’eux mais pour qu’ils cherchent et trouvent leurs chemins. Chercher, se perdre, douter, penser, réfléchir, douter encore, se tromper, etc etc, voilà leur chemin et nous d’etre à côté la main à portée si nécessaire, la voix pour apaiser si besoin. Mais pas infléchir, avoir confiance en eux, à ces petits êtres qui se montrent si capables et étonnants. Le bruit est mon quotidien avec eux. Je pensais ne pas pouvoir le supporter, vue qu’en présence d’enfants j’avais du mal à tenir la distance, or quand ce sont les nôtres qui font ces bruits, étonnamment, je les supporte. Je ne m’explqiue Pas la raison. Ce doit être une force en moi qui s’élève quand ils sont là pour les élever eux.
Invité- Invité
Re: Z, comment gérer la maternité ?
Il y a ce que tu es, il y aura ton enfant, et aussi ton entourage et le soutien que tu pourras avoir d'eux, pour te permettre de souffler, pour te permettre de continuer des activités qui te ressources.
Pour moi les points difficiles sont les désaccords éducatifs avec mon compagnon et le côté "imprévu" et "multitâche". C'est très difficile de pouvoir s'organiser sans être interrompu, et cela peut transformer certaines choses plaisantes en corvée (je pense à la cuisine dans mon cas, que j'adorais faire auparavant, et maintenant que j'ai le petit qui fait l'équilibriste à côté de moi à essayer d'attraper des trucs hors de sa portée et qui revient à la charge à chaque fois que je le pose par terre -parce que dire ne suffit pas...) et certaines choses (ou les mêmes d'ailleurs) qui devraient être courtes peuvent prendre une éternité à cause des nombreuses interruptions.
Sur la notion d'échec, je trouve que s'il y a une chose dont on est sûr quand on est parent, c'est d'échouer. C'est un peu provocateur mais c'est plus une mise en garde contre ce que l'on peut attendre de soi et de ses enfants, et aussi sur ce qu'on qualifie d'échec. La même expérience parentale sera vécue comme un échec par un parent et par un autre comme une simple partie de son vécu de parent, désagréable, mais pas un échec. Apprendre à composer avec ce qu'on ne maîtrise pas complètement. Plus personnellement, je vis comme un terrible échec l'éducation que je donne à mes enfants, qui est contraire sur des points importants à mes valeurs, mais les tensions avec mon compagnon m'ont pris la force dans laquelle je puisais pour faire différemment de mes parents. Je me dis que d'autres se diraient simplement "j'y ai bien survécu, eux aussi", perso je n'en suis pas satisfaite. J'ai vu chez plusieurs le fait de voir son enfant avoir des valeurs différentes des siennes comme un vécu très difficile, parce que le parent avait l'impression d'avoir échoué dans la transmission de ses valeurs.
Et puis dans mon vécu de parent, il y a les groupes de parents, ça peut être un très bon soutien, ainsi que les espaces parents-enfants, qui sont un moyen de rencontrer d'autres parents dans un cadre neutre et de discuter, de voir qu'on n'est pas seul à galérer et que finalement c'est "normal".
Pour moi les points difficiles sont les désaccords éducatifs avec mon compagnon et le côté "imprévu" et "multitâche". C'est très difficile de pouvoir s'organiser sans être interrompu, et cela peut transformer certaines choses plaisantes en corvée (je pense à la cuisine dans mon cas, que j'adorais faire auparavant, et maintenant que j'ai le petit qui fait l'équilibriste à côté de moi à essayer d'attraper des trucs hors de sa portée et qui revient à la charge à chaque fois que je le pose par terre -parce que dire ne suffit pas...) et certaines choses (ou les mêmes d'ailleurs) qui devraient être courtes peuvent prendre une éternité à cause des nombreuses interruptions.
Sur la notion d'échec, je trouve que s'il y a une chose dont on est sûr quand on est parent, c'est d'échouer. C'est un peu provocateur mais c'est plus une mise en garde contre ce que l'on peut attendre de soi et de ses enfants, et aussi sur ce qu'on qualifie d'échec. La même expérience parentale sera vécue comme un échec par un parent et par un autre comme une simple partie de son vécu de parent, désagréable, mais pas un échec. Apprendre à composer avec ce qu'on ne maîtrise pas complètement. Plus personnellement, je vis comme un terrible échec l'éducation que je donne à mes enfants, qui est contraire sur des points importants à mes valeurs, mais les tensions avec mon compagnon m'ont pris la force dans laquelle je puisais pour faire différemment de mes parents. Je me dis que d'autres se diraient simplement "j'y ai bien survécu, eux aussi", perso je n'en suis pas satisfaite. J'ai vu chez plusieurs le fait de voir son enfant avoir des valeurs différentes des siennes comme un vécu très difficile, parce que le parent avait l'impression d'avoir échoué dans la transmission de ses valeurs.
Et puis dans mon vécu de parent, il y a les groupes de parents, ça peut être un très bon soutien, ainsi que les espaces parents-enfants, qui sont un moyen de rencontrer d'autres parents dans un cadre neutre et de discuter, de voir qu'on n'est pas seul à galérer et que finalement c'est "normal".
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
Re: Z, comment gérer la maternité ?
L'instinct primitif dont tu parles, je connais, dans mon cas c'est vraiment une sensation dans les tripes.
Après, une bonne mère, reste à définir ce que c'est, vaste sujet, tout à fait subjectif et bien casse-gueule.
Le plus dur à gérer, pour moi, a été la fatigue des premières années, et l'hypersensibilité accrue.
Si c'était à refaire, je le referais, mais de façon différente, avec plus de proximité, plus de souplesse, plus de câlins. Je suis d'accord avec Fleurdesel : être parent, c'est difficile, souvent on a une impression de grande solitude, sans parler de la pression des grands mères. Un groupe de parents, ça m'aurait bien aidé !
Après, une bonne mère, reste à définir ce que c'est, vaste sujet, tout à fait subjectif et bien casse-gueule.
Le plus dur à gérer, pour moi, a été la fatigue des premières années, et l'hypersensibilité accrue.
Si c'était à refaire, je le referais, mais de façon différente, avec plus de proximité, plus de souplesse, plus de câlins. Je suis d'accord avec Fleurdesel : être parent, c'est difficile, souvent on a une impression de grande solitude, sans parler de la pression des grands mères. Un groupe de parents, ça m'aurait bien aidé !
Zorglub_33- Messages : 253
Date d'inscription : 30/08/2017
Re: Z, comment gérer la maternité ?
Ton sujet me touche et je trouve qu'en te préparant de la sorte tu va surement faire une partie du boulot.
Pour moi cest encore frais, ma fille a 1 an rt cela a été très très très dur. Surement aussi parce que je n'ai commencé a envisager mon possible hp récemment. Avant sa naissance j'occultais tout en me disant que si tout le monde y arrive, moi aussi. Lol.
Tu parles du bruit, cest effectivement tres eprouvant. Lorsque ton bébé pleure, le cerveau se bloque, la seule chose qui compte cest de trouver pourquoi pour y remédier. Les gens qui parlent sont des parasites, tout autre son est incompréhensible, il n'y a que ce cri perçant et douloureux qu'il faut apaiser tout de suite. Pour tout dire on peut meme "entendre" cette fréquence sans s'en rendre compte, lever la tete et se dire " comment va t il ? Jai un doute". Et comme par hasard l'enfant était debout dans son lit...
Heureusement cela cesse, l'enfant grandit et on s'habitue. J'aurais aimé savoir a ce moment la que mon hypersensibilité était en cause et que je n'étais pas folle
Pour moi ressentir cela de facon promitive cest un peu la charpente qui aide a soutenir la mere en moi. Cest ce qu'il y a de plus simple et qui ne souffre pas le doute (contrairement aux details du quotidizn en fait). J'allaite ma fille depuis sa naissance et des les premieres semaines jai su que cela n'allait pas s'arreter volontairement. Je me suis accrochée et m'accroche encore a cela lorsque jai l'impression de tout faire de travers. Enfin de la a l'assumer cest autre chose, ici je dis ca mais mon entourage continue de croire que je suis entrain de sevrer.
Jai eu beaucoup de mal ausi avec la perte de mes activités et de ma "vie d'avant". Depuis jai mis quelque chose dessus et cela va mieux. Bizn sur quand on passe sa vie a désespérément tenter de faire comme tt le monde et que l'on y arrive pas, on est frustrés et enfermé. Alors avec un enfant.... si les efforts precedents ne marchaient pas, cest pire apres.
Donc pour ma part cest tres difficile mais je ne regrette pas, cest une sorte de nettoyage de la vie quelque part. Ou est l'essentiel ? Comment faire maintenant ?
Pour moi cest encore frais, ma fille a 1 an rt cela a été très très très dur. Surement aussi parce que je n'ai commencé a envisager mon possible hp récemment. Avant sa naissance j'occultais tout en me disant que si tout le monde y arrive, moi aussi. Lol.
Tu parles du bruit, cest effectivement tres eprouvant. Lorsque ton bébé pleure, le cerveau se bloque, la seule chose qui compte cest de trouver pourquoi pour y remédier. Les gens qui parlent sont des parasites, tout autre son est incompréhensible, il n'y a que ce cri perçant et douloureux qu'il faut apaiser tout de suite. Pour tout dire on peut meme "entendre" cette fréquence sans s'en rendre compte, lever la tete et se dire " comment va t il ? Jai un doute". Et comme par hasard l'enfant était debout dans son lit...
Heureusement cela cesse, l'enfant grandit et on s'habitue. J'aurais aimé savoir a ce moment la que mon hypersensibilité était en cause et que je n'étais pas folle
Pour moi ressentir cela de facon promitive cest un peu la charpente qui aide a soutenir la mere en moi. Cest ce qu'il y a de plus simple et qui ne souffre pas le doute (contrairement aux details du quotidizn en fait). J'allaite ma fille depuis sa naissance et des les premieres semaines jai su que cela n'allait pas s'arreter volontairement. Je me suis accrochée et m'accroche encore a cela lorsque jai l'impression de tout faire de travers. Enfin de la a l'assumer cest autre chose, ici je dis ca mais mon entourage continue de croire que je suis entrain de sevrer.
Jai eu beaucoup de mal ausi avec la perte de mes activités et de ma "vie d'avant". Depuis jai mis quelque chose dessus et cela va mieux. Bizn sur quand on passe sa vie a désespérément tenter de faire comme tt le monde et que l'on y arrive pas, on est frustrés et enfermé. Alors avec un enfant.... si les efforts precedents ne marchaient pas, cest pire apres.
Donc pour ma part cest tres difficile mais je ne regrette pas, cest une sorte de nettoyage de la vie quelque part. Ou est l'essentiel ? Comment faire maintenant ?
Merule- Messages : 36
Date d'inscription : 09/08/2017
Localisation : 72
Re: Z, comment gérer la maternité ?
Bonjour Beth,
Je viens justement de m'inscrire sur ce forum car gérer la maternité et le haut potentiel est pour moi quelque chose de très compliqué! Je suis maman d'une petite fille de 9 mois.
Je trouve ça super que tu te poses en amont cette question! Que tu anticipes, que tu prennes en compte tes particularités en te demandant comment tu vas gérer! Moi j'étais très au courant de toutes mes particularités, mon extrême sensibilité (à tout niveau) mais je me suis dit qu'il n'y avait pas de raison que je n'y arrive pas... Que tant d'autres femmes étaient passées par là (grossesse, accouchement, maternité...) que je pourrai le faire aussi.. Bref, j'ai complètement occulté mon atypisme et pour moi ça a été très compliqué (et ça l'est encore aujourd'hui). Je ne veux absolument pas te faire peur, ni dire que quand on est hypersensible ça se passe comme je l'ai vécu.. Mais avec le recul j'aurai vraiment eu besoin de lire les mots d'une maman qui vit une grossesse "difficile" pour me sentir moins mal face à toutes ces personnes qui disent que la grossesse et les premiers mois de bébé c'est génial!!
Bref, pour te répondre sur la maternité, j'ai envie de dire que ça commence par la grossesse (sauf si tu envisages l'adoption mais ce n'est pas ce que j'ai cru comprendre dans ton message mais je me trompe peut-être et dans ce cas tu peux passer directement au paragraphe suivant ) Et donc, être extrêmement sensible pendant la grossesse a été vraiment difficile pour moi! Du point de vue médicale j'ai eu une grossesse parfaite... (pour bébé)... mais moi j'ai eu des douleurs du début à la fin.. les douleurs ligamentaires, les hormones qui fluctuent, les mouvements de bébé, les déplacements d'organes pour que bébé grandisse... bref, j'ai tout senti et tout était pour moi très douloureux! à 7 mois de grossesse je n'arrivais plus à marcher tellement j'avais mal, je n'arrivais quasiment plus à dormir tellement je ne trouvais pas de position qui ne me fasse pas mal... bref. C'était vraiment très difficile, mais je ne vais pas en rajouter sauf si on me le demande ou si je vois un post consacrer juste à ça...
Ensuite, il y a la maternité (je zappe l'étape accouchement pourtant j'ai également mille choses à raconter là dessus aussi Et ce n'est pas facile de souffrir d’hyperacousie quand on a un bébé.. Mon aide plus que précieuse a été (et l'est parfois encore) des boules quies + un casque de chantier! Au début je me disais que je n'arriverai pas à entendre ma fille mais en fait si.... ma fille HURLAIT!! tout le monde autour de moi le confirmait "elle ne pleure pas, elle hurle" donc impossible de ne pas l'entendre! Mais comme ça devient vite insupportable d'avoir toujours des boules quies et un casque bha j'ai eu beaucoup de moment très douloureux.. mais il fallait vraiment que je me protège des hurlements et de la très grande fatigue. Je ne sais pas si c'est le cas pour beaucoup de personnes à haut potentiel, mais moi je suis quelqu'un de très fatigable (de base), j'ai besoin de beaucoup d'heures de sommeil.. et avec un bébé c'est vraiment vraiment difficile...
Bref, voilà, mon but n'est pas du tout de faire peur!!! juste si quelqu'un est actuellement dans une situation comme ce que j'ai vécu (une grossesse très douloureuse, une hyperacousie et une fatigue difficile à gérer avec bébé) que cette personne ne se sente pas seule.. et pour toi Beth pour te dire que c'est super de réfléchir en amont à ce qui te mets en difficulté pour mieux t'y préparer!
Je viens justement de m'inscrire sur ce forum car gérer la maternité et le haut potentiel est pour moi quelque chose de très compliqué! Je suis maman d'une petite fille de 9 mois.
Je trouve ça super que tu te poses en amont cette question! Que tu anticipes, que tu prennes en compte tes particularités en te demandant comment tu vas gérer! Moi j'étais très au courant de toutes mes particularités, mon extrême sensibilité (à tout niveau) mais je me suis dit qu'il n'y avait pas de raison que je n'y arrive pas... Que tant d'autres femmes étaient passées par là (grossesse, accouchement, maternité...) que je pourrai le faire aussi.. Bref, j'ai complètement occulté mon atypisme et pour moi ça a été très compliqué (et ça l'est encore aujourd'hui). Je ne veux absolument pas te faire peur, ni dire que quand on est hypersensible ça se passe comme je l'ai vécu.. Mais avec le recul j'aurai vraiment eu besoin de lire les mots d'une maman qui vit une grossesse "difficile" pour me sentir moins mal face à toutes ces personnes qui disent que la grossesse et les premiers mois de bébé c'est génial!!
Bref, pour te répondre sur la maternité, j'ai envie de dire que ça commence par la grossesse (sauf si tu envisages l'adoption mais ce n'est pas ce que j'ai cru comprendre dans ton message mais je me trompe peut-être et dans ce cas tu peux passer directement au paragraphe suivant ) Et donc, être extrêmement sensible pendant la grossesse a été vraiment difficile pour moi! Du point de vue médicale j'ai eu une grossesse parfaite... (pour bébé)... mais moi j'ai eu des douleurs du début à la fin.. les douleurs ligamentaires, les hormones qui fluctuent, les mouvements de bébé, les déplacements d'organes pour que bébé grandisse... bref, j'ai tout senti et tout était pour moi très douloureux! à 7 mois de grossesse je n'arrivais plus à marcher tellement j'avais mal, je n'arrivais quasiment plus à dormir tellement je ne trouvais pas de position qui ne me fasse pas mal... bref. C'était vraiment très difficile, mais je ne vais pas en rajouter sauf si on me le demande ou si je vois un post consacrer juste à ça...
Ensuite, il y a la maternité (je zappe l'étape accouchement pourtant j'ai également mille choses à raconter là dessus aussi Et ce n'est pas facile de souffrir d’hyperacousie quand on a un bébé.. Mon aide plus que précieuse a été (et l'est parfois encore) des boules quies + un casque de chantier! Au début je me disais que je n'arriverai pas à entendre ma fille mais en fait si.... ma fille HURLAIT!! tout le monde autour de moi le confirmait "elle ne pleure pas, elle hurle" donc impossible de ne pas l'entendre! Mais comme ça devient vite insupportable d'avoir toujours des boules quies et un casque bha j'ai eu beaucoup de moment très douloureux.. mais il fallait vraiment que je me protège des hurlements et de la très grande fatigue. Je ne sais pas si c'est le cas pour beaucoup de personnes à haut potentiel, mais moi je suis quelqu'un de très fatigable (de base), j'ai besoin de beaucoup d'heures de sommeil.. et avec un bébé c'est vraiment vraiment difficile...
Bref, voilà, mon but n'est pas du tout de faire peur!!! juste si quelqu'un est actuellement dans une situation comme ce que j'ai vécu (une grossesse très douloureuse, une hyperacousie et une fatigue difficile à gérer avec bébé) que cette personne ne se sente pas seule.. et pour toi Beth pour te dire que c'est super de réfléchir en amont à ce qui te mets en difficulté pour mieux t'y préparer!
Ajugm- Messages : 3
Date d'inscription : 23/11/2017
Re: Z, comment gérer la maternité ?
Bonjour,
Je maman d'une fillette de 7 ans. Comme beaucoup visiblement, j'ai eu besoin de passer le test en devenant maman, ma fille avait déjà 2 ans. J'avais lu le livre de Jeanna Siaud Fachin avant sa naissance et je pensais que cela me suffirait pour continuer à vivre "normalement" sans forcément avoir le diagnostic. Mais devenir Maman a du relancer beaucoup d'angoisses et je me suis sentie très mal à sa naissance. La grossesse en elle même n'a posé de gros problème, juste un taux anormalement élevé de sucre dans le sang (pas de diabète mais des reins qui filtraient mal) qui m'a interdit le sucre dés les 5 mois, ce qui a déjà contribué à me faire légèrement déprimer...
L'accouchement s'est très bien passé, en revanche j'ai très mal vécu le séjour à la maternité. Les avis différent de chacun sur la façon de nourrir l'enfant (le réveiller ou non...), les heures de service des repas qui coincident toujours aux moments des tétés ou des visites pédiatriques... et donc on mange toujours froid; et puis le fait que ma fille ne faisait pas caca donc 8 jours de mater pour moi, un enfer...
Petit détail, j'ai vu tout de suite à son regard qu'elle était un petit zèbre (même en n'ayant pas encore confirmation pour moi).
L'allaitement ne s'est pas très bien passé, et finalement j'ai décidé de l'arrêter au bout de 15 jours d'enfer pour moi. Ma fille et moi avons été libérées je crois de cette décision, papa, tata et les autres ont pu donner le biberon et je me suis sentie moins oppressée par toutes les responsabilités d'une maman qui me rendait totalement fébrile à force.
Ma plus grosse difficulté a été de voir que je me sentais vraiment prête à être maman au moment de la concevoir, et de me rendre compte à son arrivée que j'étais débordée par mes émotions, mes craintes, mes déceptions, mon manque de temps pour moi... J'avais l'impression que je n'avais plus le temps d'écouter mes pensées, que toute mon énergie n'était réservée qu'à ce petit être que j'aimais par dessus tout.
Mon conjoint prenait tout en main à la maison, au jardin... de sorte que je n'avais aucune porte de sortie pour m'aérer l'esprit, mon seul rôle à ce moment là était de m'occuper de notre fille. C'était attentionné de sa part et pourtant totalement mortifère pour moi.
J'ai essayé de lui expliquer mais il ne comprenais pas.
Je suis devenue une mère et plus une femme dans notre couple, là encore il ne comprenais pas que je fasse une distinction entre les deux.
Aux 2 ans de notre fille j'étais tellement mal, fatiguée, limite dépressive..., je revivais le mal être que j'avais vécu ado et que j'avais mis de côté je ne sais pas trop comment...
Alors j'ai décidé de faire le test. Parce-que je voulais pouvoir être une maman épanouie pour ma fille, parce-que je voulais pouvoir l'accompagner si elle était bien le petit zèbre que je voyais en elle...
Ma zébritude confirmée, l'incompréhension entre mon conjoint et moi était actée pour toujours dans ma tête, j'ai décidé de le quitter. J'ai eu beaucoup de mal à gérer ma relation avec ma puce pendant un certain temps car je devais en même temps gérer cette nouvelle donnée sur ma personne.
Il y a eu des hauts et des bas, mais depuis, il y a régulièrement des moments où je me sens dépassée, où je ne me retrouve pas dans la vie que nous menons, où je ne trouve pas ma place de mère dans les rapports avec mon ex conjoint, ma mère, sa mère...
J'ai un travail qui me demande beaucoup de temps, je travaille les week-end... et ma fille est très souvent avec le reste de la famille qu'avec moi alors je vois bien que mon "influence" diminue régulièrement: elle n'aime pas ce que je prépare à manger, elle est tout le temps fatiguée donc elle ne m'aide à rien et passe son temps devant la télé dés que je ne suis pas là... Elle me dit qu'elle n'arrive pas à jouer dans sa chambre seule si je ne suis pas là, qu'elle est obligée de regarder la télé...
Je suis donc toujours entre la culpabilité de ne pas avoir plus de temps pour elle, la colère de voir tous les autres avoir plus d'impact sur ce qu'elle aime que moi, et re la culpabilité de ne pas lâcher prise et lui laisser faire ses propres expériences...
Aujourd'hui j'en suis à un point où la semaine où elle est avec moi je ne prépare rien à manger comme j'aime le faire car elle ne mange rien de ce que je prépare, je ne prévois aucune activité avec elle car elle ne veut jamais faire les choses au moment où je lui propose...
A la fois je sais comprendre pourquoi car je sais ce qu'est être zèbre, et à la fois je suis triste d'être excédée malgré tout par la lenteur qu'elle met à manger, par le goût exacerbé qu'elle a au point de constater la moindre différence de quantité des ingrédients composant une vinaigrette, par cette peur de s'ennuyer, par ce besoin d'être nourrie au contact de l'adulte auquel je ne peux pas répondre car j'ai moi même une vie assez solitaire et peu d'ami(e)s proches géographiquement avec qui partager mes temps libres...
Pour conclure, la plupart du temps, avoir conscience de ce que je suis m'aide à prendre de la distance et à lâcher prise, mais parfois, j'ai des pics de détresse immense à me dire qu'il vaudrait mieux pour elle et pour moi qu'elle habite avec son père la plupart du temps...
Pas simple d'être parent séparé Z d'un petit Z ... Mais au fond, qu'est-ce que je l'aime
Je maman d'une fillette de 7 ans. Comme beaucoup visiblement, j'ai eu besoin de passer le test en devenant maman, ma fille avait déjà 2 ans. J'avais lu le livre de Jeanna Siaud Fachin avant sa naissance et je pensais que cela me suffirait pour continuer à vivre "normalement" sans forcément avoir le diagnostic. Mais devenir Maman a du relancer beaucoup d'angoisses et je me suis sentie très mal à sa naissance. La grossesse en elle même n'a posé de gros problème, juste un taux anormalement élevé de sucre dans le sang (pas de diabète mais des reins qui filtraient mal) qui m'a interdit le sucre dés les 5 mois, ce qui a déjà contribué à me faire légèrement déprimer...
L'accouchement s'est très bien passé, en revanche j'ai très mal vécu le séjour à la maternité. Les avis différent de chacun sur la façon de nourrir l'enfant (le réveiller ou non...), les heures de service des repas qui coincident toujours aux moments des tétés ou des visites pédiatriques... et donc on mange toujours froid; et puis le fait que ma fille ne faisait pas caca donc 8 jours de mater pour moi, un enfer...
Petit détail, j'ai vu tout de suite à son regard qu'elle était un petit zèbre (même en n'ayant pas encore confirmation pour moi).
L'allaitement ne s'est pas très bien passé, et finalement j'ai décidé de l'arrêter au bout de 15 jours d'enfer pour moi. Ma fille et moi avons été libérées je crois de cette décision, papa, tata et les autres ont pu donner le biberon et je me suis sentie moins oppressée par toutes les responsabilités d'une maman qui me rendait totalement fébrile à force.
Ma plus grosse difficulté a été de voir que je me sentais vraiment prête à être maman au moment de la concevoir, et de me rendre compte à son arrivée que j'étais débordée par mes émotions, mes craintes, mes déceptions, mon manque de temps pour moi... J'avais l'impression que je n'avais plus le temps d'écouter mes pensées, que toute mon énergie n'était réservée qu'à ce petit être que j'aimais par dessus tout.
Mon conjoint prenait tout en main à la maison, au jardin... de sorte que je n'avais aucune porte de sortie pour m'aérer l'esprit, mon seul rôle à ce moment là était de m'occuper de notre fille. C'était attentionné de sa part et pourtant totalement mortifère pour moi.
J'ai essayé de lui expliquer mais il ne comprenais pas.
Je suis devenue une mère et plus une femme dans notre couple, là encore il ne comprenais pas que je fasse une distinction entre les deux.
Aux 2 ans de notre fille j'étais tellement mal, fatiguée, limite dépressive..., je revivais le mal être que j'avais vécu ado et que j'avais mis de côté je ne sais pas trop comment...
Alors j'ai décidé de faire le test. Parce-que je voulais pouvoir être une maman épanouie pour ma fille, parce-que je voulais pouvoir l'accompagner si elle était bien le petit zèbre que je voyais en elle...
Ma zébritude confirmée, l'incompréhension entre mon conjoint et moi était actée pour toujours dans ma tête, j'ai décidé de le quitter. J'ai eu beaucoup de mal à gérer ma relation avec ma puce pendant un certain temps car je devais en même temps gérer cette nouvelle donnée sur ma personne.
Il y a eu des hauts et des bas, mais depuis, il y a régulièrement des moments où je me sens dépassée, où je ne me retrouve pas dans la vie que nous menons, où je ne trouve pas ma place de mère dans les rapports avec mon ex conjoint, ma mère, sa mère...
J'ai un travail qui me demande beaucoup de temps, je travaille les week-end... et ma fille est très souvent avec le reste de la famille qu'avec moi alors je vois bien que mon "influence" diminue régulièrement: elle n'aime pas ce que je prépare à manger, elle est tout le temps fatiguée donc elle ne m'aide à rien et passe son temps devant la télé dés que je ne suis pas là... Elle me dit qu'elle n'arrive pas à jouer dans sa chambre seule si je ne suis pas là, qu'elle est obligée de regarder la télé...
Je suis donc toujours entre la culpabilité de ne pas avoir plus de temps pour elle, la colère de voir tous les autres avoir plus d'impact sur ce qu'elle aime que moi, et re la culpabilité de ne pas lâcher prise et lui laisser faire ses propres expériences...
Aujourd'hui j'en suis à un point où la semaine où elle est avec moi je ne prépare rien à manger comme j'aime le faire car elle ne mange rien de ce que je prépare, je ne prévois aucune activité avec elle car elle ne veut jamais faire les choses au moment où je lui propose...
A la fois je sais comprendre pourquoi car je sais ce qu'est être zèbre, et à la fois je suis triste d'être excédée malgré tout par la lenteur qu'elle met à manger, par le goût exacerbé qu'elle a au point de constater la moindre différence de quantité des ingrédients composant une vinaigrette, par cette peur de s'ennuyer, par ce besoin d'être nourrie au contact de l'adulte auquel je ne peux pas répondre car j'ai moi même une vie assez solitaire et peu d'ami(e)s proches géographiquement avec qui partager mes temps libres...
Pour conclure, la plupart du temps, avoir conscience de ce que je suis m'aide à prendre de la distance et à lâcher prise, mais parfois, j'ai des pics de détresse immense à me dire qu'il vaudrait mieux pour elle et pour moi qu'elle habite avec son père la plupart du temps...
Pas simple d'être parent séparé Z d'un petit Z ... Mais au fond, qu'est-ce que je l'aime
Pomme du Limousin- Messages : 16
Date d'inscription : 16/11/2017
Age : 44
Localisation : Haute-Corrèze
Re: Z, comment gérer la maternité ?
Je suis contente de tomber sur cette discussion, ça me rassure de voir qu'il y a d'autres mamans zèbres qui galèrent car je me sentais un peu seule et incomprise !!!
En effet, ma soeur (non zèbre) ainsi qu'une amie ont eu leur bébé à peu près en même temps que moi, et elles sont toutes heureuses et comblées, mon amie prête à relancer la machine pour un deuxième, alors que nos bébés n'ont pas encore un an (ma petite fille à maintenant 7 mois).
Quand j'entends ça, je me dis : "mais comment c'est possiiible ??".
Globalement je me retrouve dans les inconvénients déjà cités, le changement radical de vie, plus de temps pour soi, pour simplement se détendre, s'écouter penser, ne rien faire, respirer quoi !
Je suis constamment sous tension, j'ai la mâchoire qui s'est bloquée plusieurs fois tellement je la contracte sans faire exprès. Je me sens épuisée, physiquement et surtout moralement, car ça me prend tellement d'énergie d'être en alerte 24h/24h pour veiller à la survie d'un autre être.
Sachant que je suis extrêmement perfectionniste, je veux le meilleur pour mon enfant, j'ai donc fait le choix du maternage proximal, du cododo, de l'allaitement à la demande, etc... Ce qui demande encore plus de temps et de dévouement, mais je ne pourrais pas faire autrement, je ne supporterais pas une éducation répressive, réductrice et autoritaire, tout ce que j'ai en horreur !
Je ne supporte pas de l'entendre pleurer, c'est vrai que c'est le plus dur, sa douleur me transperce, je pleure avec elle, je suis en mode auto, je n'entends plus personne, il faut que je la serre contre moi et que je trouve vite une solution !
Les 3 premiers mois, j'avais l'habitude de me demander pourquoi je m'étais embarquée là-dedans, que je n'arriverais jamais à supporter des sentiments aussi violents, les montagnes russes tout les jours, cette responsabilité d'une autre personne, abandonner toutes mes habitudes, etc... Tout était "trop" en fait, trop dur, trop fort, trop de changements, trop d'amour, etc...
Petit aparté : pareil, j'ai détesté la maternité, le personnel froid, impersonnel, qui traite les bébés comme des objets ("mais les bébés ne sentent rien madame, ça ne fait rien de la piquer plusieurs fois dans la main parce qu'on l'a ratée, même si elle pleure, c'est du cinéma !"....grrr!) - Fin de l'aparté.
MAIS (passons maintenant aux côtés positifs pour se remonter le moral !) c'est tellement incroyable et puissant, ce nouvel amour que l'on découvre, la joie intense qui réchauffe tout notre être quand elle est heureuse et nous sourit, j'adore son rire, j'adore la voir évoluer, je ne peux plus me passer d'elle, je ne supporterais pas de ne pas la voir de la journée, je suis totalement dingue de cette petite !
Au fur et à mesure qu'elle grandit, et qu'il y a moins de soucis de douleurs digestives, pleurs inexpliqués et autres... je trouve que ça devient plus "vivable", donc je te dirais de te lancer car c'est vraiment quelque chose d'incroyable, mais qu'il faut vraiment se préparer psychologiquement à subir de vrais bouleversements !
Et avoir profité à fond de la vie et de tout les projets que tu veux mener à bien avant (je regrette le plaisir inestimable d'avoir 2 heures à soi et pouvoir prendre un bon bain, regarder la télé ou dormir toute une nuit, donc profite, profite bien avant ! ;-) )
En effet, ma soeur (non zèbre) ainsi qu'une amie ont eu leur bébé à peu près en même temps que moi, et elles sont toutes heureuses et comblées, mon amie prête à relancer la machine pour un deuxième, alors que nos bébés n'ont pas encore un an (ma petite fille à maintenant 7 mois).
Quand j'entends ça, je me dis : "mais comment c'est possiiible ??".
Globalement je me retrouve dans les inconvénients déjà cités, le changement radical de vie, plus de temps pour soi, pour simplement se détendre, s'écouter penser, ne rien faire, respirer quoi !
Je suis constamment sous tension, j'ai la mâchoire qui s'est bloquée plusieurs fois tellement je la contracte sans faire exprès. Je me sens épuisée, physiquement et surtout moralement, car ça me prend tellement d'énergie d'être en alerte 24h/24h pour veiller à la survie d'un autre être.
Sachant que je suis extrêmement perfectionniste, je veux le meilleur pour mon enfant, j'ai donc fait le choix du maternage proximal, du cododo, de l'allaitement à la demande, etc... Ce qui demande encore plus de temps et de dévouement, mais je ne pourrais pas faire autrement, je ne supporterais pas une éducation répressive, réductrice et autoritaire, tout ce que j'ai en horreur !
Je ne supporte pas de l'entendre pleurer, c'est vrai que c'est le plus dur, sa douleur me transperce, je pleure avec elle, je suis en mode auto, je n'entends plus personne, il faut que je la serre contre moi et que je trouve vite une solution !
Les 3 premiers mois, j'avais l'habitude de me demander pourquoi je m'étais embarquée là-dedans, que je n'arriverais jamais à supporter des sentiments aussi violents, les montagnes russes tout les jours, cette responsabilité d'une autre personne, abandonner toutes mes habitudes, etc... Tout était "trop" en fait, trop dur, trop fort, trop de changements, trop d'amour, etc...
Petit aparté : pareil, j'ai détesté la maternité, le personnel froid, impersonnel, qui traite les bébés comme des objets ("mais les bébés ne sentent rien madame, ça ne fait rien de la piquer plusieurs fois dans la main parce qu'on l'a ratée, même si elle pleure, c'est du cinéma !"....grrr!) - Fin de l'aparté.
MAIS (passons maintenant aux côtés positifs pour se remonter le moral !) c'est tellement incroyable et puissant, ce nouvel amour que l'on découvre, la joie intense qui réchauffe tout notre être quand elle est heureuse et nous sourit, j'adore son rire, j'adore la voir évoluer, je ne peux plus me passer d'elle, je ne supporterais pas de ne pas la voir de la journée, je suis totalement dingue de cette petite !
Au fur et à mesure qu'elle grandit, et qu'il y a moins de soucis de douleurs digestives, pleurs inexpliqués et autres... je trouve que ça devient plus "vivable", donc je te dirais de te lancer car c'est vraiment quelque chose d'incroyable, mais qu'il faut vraiment se préparer psychologiquement à subir de vrais bouleversements !
Et avoir profité à fond de la vie et de tout les projets que tu veux mener à bien avant (je regrette le plaisir inestimable d'avoir 2 heures à soi et pouvoir prendre un bon bain, regarder la télé ou dormir toute une nuit, donc profite, profite bien avant ! ;-) )
marviale- Messages : 1
Date d'inscription : 12/01/2018
Re: Z, comment gérer la maternité ?
Bonjour,
maman zèbrée de 2 p'tits zèbres de 4 et 8 ans...Bon moi pour le coup les grossesses était supers ! Les accouchements merdiques ! Et pour le reste, bein... Je vais enfoncer une porte ouverte mais devenir parent s'apprend ! j'apprend tout les jours auprès de mes enfants et comme tout apprentissage, y'a des moments (très) difficiles et d'autres magnifiques de compréhension, de fierté (de toi comme de tes enfants)!!
Mes enfants me font me remettre en question tout les jours, parfois ça use, souvent ça enrichie!!
Mais comme il a déjà été dit, le plus difficile je pense c'est que les 2 parents soient en accord dans leurs "principes" éducatifs...en sachant que tu peux rien anticiper dans ce domaine, t'y préparer oui mais c'est tout! Devenir parent t'apprend à improviser ! et pourtant j'étais une psychorigide de l'organisation et des rituels !!...
La phrase qui résume tout à mon humble avis :"avant j'avais des principes...maintenant j'ai des enfants!!"
maman zèbrée de 2 p'tits zèbres de 4 et 8 ans...Bon moi pour le coup les grossesses était supers ! Les accouchements merdiques ! Et pour le reste, bein... Je vais enfoncer une porte ouverte mais devenir parent s'apprend ! j'apprend tout les jours auprès de mes enfants et comme tout apprentissage, y'a des moments (très) difficiles et d'autres magnifiques de compréhension, de fierté (de toi comme de tes enfants)!!
Mes enfants me font me remettre en question tout les jours, parfois ça use, souvent ça enrichie!!
Mais comme il a déjà été dit, le plus difficile je pense c'est que les 2 parents soient en accord dans leurs "principes" éducatifs...en sachant que tu peux rien anticiper dans ce domaine, t'y préparer oui mais c'est tout! Devenir parent t'apprend à improviser ! et pourtant j'étais une psychorigide de l'organisation et des rituels !!...
La phrase qui résume tout à mon humble avis :"avant j'avais des principes...maintenant j'ai des enfants!!"
Invité- Invité
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